• Var : Des chasseurs s’introduisent sur son terrain malgré une interdiction, un couple s’indigne

    La propriétaire du domaine avait posé des panneaux « chasse interdite » après avoir prévenu l'association de chasse locale

    Un couple d’oléiculteurs de Seillans (Var) en a ras-le-bol des chasseurs. Les époux possèdent des chèvres, ânes et chevaux. Et ils craignent qu’un accident de chasse ne leur coûte la vie. Ils ont demandé à la société de chasse locale de cesser leur activité sur leurs parcelles, situées en pleine forêt.

    L’association a répondu par l’affirmative, tout en regrettant leur choix. Les oléiculteurs ont alors posé des panneaux « chasse interdite » sur leur domaine. Mais samedi 16 octobre, la propriétaire a été dérangée dans sa sieste par des chasseurs qui s’aventuraient là, sans autorisation, rapporte Var-Matin.

    Le couple protége leurs animaux contre les chasseurs

    L’oléicultrice a confié avoir eu peur, pour elle-même et pour ses animaux. « Outre les panneaux, il existe une application avec un géoportail pour savoir où on se trouve. Et si ce sont des Seillanais, ils connaissent le secteur », s’est-elle agacée dans les colonnes de Var-Matin.

    Le couple compte bien continuer de protéger leur forêt des chasseurs. Ils ont même envisagé de créer un refuge pour animaux.

    20 Minutes

    Quelle bande de cons ces chasseurs !


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  • Sarthe : Des dizaines de tonnes de maïs partent en fumée

    © Google street view Le site d'Anjou Maine Céréales à Chantenay-Villedieu (Sarthe).

    Un incendie s’est déclaré dans un silo de stockage et de séchage, à Chantenay-Villedieu

    Le préjudice est important. Pas moins de 70 tonnes de maïs ont été détruites par les flammes sur le site de l’entreprise Anjou Maine Céréales​, sur la commune de Chantenay-Villedieu (Sarthe), entre Vitré et Laval. Un incendie s’est en effet déclaré dimanche matin dans un silo de cette unité de stockage et de séchage de céréales, rapporte Ouest-France.

    L’intervention d’une cinquantaine de pompiers a heureusement permis de circonscrire le feu. Une partie des équipements est toutefois inutilisable. La gendarmerie a ouvert une enquête. La piste d’un départ de feu accidentel est privilégiée. Aucun salarié ne se trouvait sur place lorsque l’incendie est survenu.

    20 Minutes


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  • «Coureurs de jupons», prêtres en concubinage... Une enseignante de Cherbourg publie «Une Histoire érotique de l’Église»

    © Bertrand Fizel : Myriam Deniel-Ternant

    Ce n’est en rien une provocation et encore moins une réaction opportune à l’actualité qui secoue l’Église depuis quelques semaines. Non, l’« Histoire Érotique de l’Église » que vient tout juste de publier l’historienne Myriam Deniel-Ternant (Éditions Payot, 21 euros) est au contraire une étude approfondie, notamment de la manière dont l’église s’est positionnée au fil des siècles, chaque fois que ses représentants – c’est le sous-titre du livre – « avaient le diable au corps ».

    On y croise quelques « infatigables coureurs de jupons » et autres clients très réguliers de prostituées. D’autres prêtres disent plus simplement leur bonheur du concubinage. Chaque fois, l’autrice illustre ses propos de récits circonstanciés et autres illustrations plus que suggestives. L’homosexualité masculine n’est pas non plus oubliée.

    Une Église de moins en moins permissive

    Reste la position de l’Église elle-même. « Elle évolue sensiblement au fil des époques. Mais on peut tout de même dire qu’au cours des deux derniers siècles, elle est devenue de moins en moins permissive, autrement dit de plus en rigoriste quant à cette question des mœurs. »

    L’historienne nous offre ainsi une lecture sensible, mêlant à la fois le sérieux historique mais aussi l’exploration de ce monde à demi caché qui a tant alimenté la fantasmagorie des siècles passés. On ne peut s’empêcher de temps à autre d’esquisser un sourire.

    Mais aussi, par contraste, de songer à l’actualité récente… Car l’histoire qu’a choisi d’écrire Myriam Deniel-Ternant est une histoire « érotique », c’est-à-dire de « consentements mutuels » — même si le terme n’apparaît que récemment. Une époque, écrit l’autrice, où la notion de victime d’ailleurs « n’existait même pas dans la sphère judiciaire »

    Le Parisien


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  • Le chat est resté dans l'appartement de sa propriétaire, situé dans un immeuble attenant à celui qui s'est effondré

    Le 12 octobre dernier, un immeuble s'est effondré dans le centre-ville de Dieppe ( Seine-Maritime) après l’alerte donnée par un artisan qui intervenait sur le bâtiment. Cet incident n’a pas fait de blessés, les riverains ayant été évacués à temps. Mais depuis près d’une semaine, le chat d’une habitante du quartier est coincé dans un appartement du deuxième étage.

    Malgré des appels à l’aide sur les réseaux sociaux notamment, la propriétaire du félin âgé de 11 ans est dans l’incapacité de regagner son logement pour le récupérer, rapporte Les Informations Dieppoises.

    Ni eau, ni nourriture

    Désespérée, la jeune femme a lancé une pétition en ligne à destination de la municipalité : « Mon escalier étant impraticable il suffirait de casser la fenêtre pour le libérer, explique-t-elle. J’en appelle à la mairie de Dieppe pour accélérer les travaux de déblaiement et de démolition afin d’étayer mon immeuble et pouvoir sauver Marius et lui éviter une longue agonie car depuis le mardi 12 octobre il est en train de mourir de faim et de soif. »

    De leur côté, les secours auraient indiqué que l’immeuble où se trouve le chat ne serait pas totalement sécurisé. Il se trouve à proximité immédiate du bâtiment qui s’est effondré. Celui-ci, qui date du XVIIIe siècle, présentait des signes de faiblesse au niveau d’une poutre. Un expert mandaté par la mairie avait confirmé le danger imminent mardi dernier. Les opérations de déblaiement sont toujours en cours.

    20 Minutes


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  • 18 avril 1968 : Joséphine BAKER chante en direct "J'ai deux amours" devant un décor de Tour Eiffel lumineuse. Elle porte une longue robe de music-hall et une coiffe en plumes.


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  • Un homme de 61 ans a succombé à une chute à moto, samedi 16 octobre 2021, en fin de matinée, à hauteur de Bons-Tassilly, sur la N158 entre Caen et Falaise (Calvados). Un deux-roues qu’il avait acheté le jour même, dans l’agglomération caennaise.

    Samedi 16 octobre 2021, juste avant midi, un motard de 61 ans, circulant sur la N158 dans le sens Caen-Falaise (Calvados) a été victime d’un accident à hauteur de Bons-Tassilly. Selon les premiers éléments, le sexagénaire a perdu le contrôle de sa machine et a percuté le rail de sécurité intérieur.

    Malgré les équipements de sécurité qu’il portait, le pilote a été gravement blessé à la jambe et a rapidement succombé.

    Un modèle type custom

    Habitant Eraines, près de Falaise, l’homme s’était rendu, le jour même, dans l’agglomération caennaise pour acheter cette moto de type custom au look rétro, assez lourde et d’une cylindrée de 1 800 cm3.

    C’est en repartant de la concession, une vingtaine de kilomètres après la sortie de l’agglomération, qu’est survenu l’accident, dont les causes précises doivent encore être déterminées.

    Ouest-France


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  • « Grand félin » en liberté à Arras : une pétition demande aux autorités de l’épargner

    Puma illustration

    Une pétition a été lancée pour contester la décision de la préfecture du Pas-de-Calais, qui a autorisé des tirs sur l’animal, jugé potentiellement dangereux. Toujours introuvable, il pourrait s’agir d’un puma.

    Ils se mobilisent pour le grand félin. Une pétition a été lancée en ligne pour demander justice et respect pour le puma Auxilois, et adressée à la préfecture du Pas-de-Calais. Dimanche 17 octobre en fin d’après-midi, elle recueillait plus de 6 200 signatures.

    Cette dernière a en effet autorisé vendredi 15 octobre les « tirs de prélèvement » sur cet animal recherché depuis mercredi soir dans les communes de Frévent et Auxi-le-Château, et qui n’a toujours pas été repéré.

    Décrit comme un félin ou un grand fauve, cet animal pourrait être un puma, mais il n’existe pas de certitudes. Il est toutefois considéré comme potentiellement dangereux pour la population, ce qui explique la décision des autorités, au nom du principe de précaution.

    Une analyse contestée par les pétitionnaires qui assurent que, à l’heure actuelle, aucune attaque, qu’elle soit sur l’être humain ou sur un animal, n’a été déplorée et que le préfet a donc autorisé la mise à mort d’un fauve ’dangereux’ n’ayant causé aucun trouble à l’écosystème. Et de prévenir que, en cas de mort de l’animal, le préfet devra rendre des comptes auprès des associations protectrices des animaux​.

    L’entourage de ce dernier se défend auprès de France Bleu : C’est impossible d’endormir cet animal. Selon le vétérinaire, il faut pouvoir lui loger une seringue hypodermique, ça implique un tir à 20 mètres maximum de l’animal. Personne ne sait faire ça sur un fauve dont on ne connaît pas le tempérament, et évidemment ça ne nous semble pas raisonnable.

    Ouest-France


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  •  Rennes : Une mère d’élève interpellée pour avoir menacé de mort l’enseignante de son fils

     La scène s’est déroulée le jour de l’hommage au professeur Samuel Paty, assassiné il y a un an

    La scène s’est déroulée vendredi matin, peu après l’entrée en classe. Quelques heures avant l’hommage national à Samuel Paty, professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine, assassiné il y a un an pour avoir montré des caricatures de Mahomet. Une enseignante de l’école publique Jean-Rostand, à Rennes, a été prise à partie par une mère d’élève. Cette dernière a proféré des menaces de mort à l’encontre de l’enseignante, provoquant l’indignation de l’ensemble du personnel.

    La mère d’élève a été interpellée dans la journée par la police avant d’être présentée à un juge. Elle a fait l’objet d’une composition pénale pour des faits qualifiés de « menace de crime ou de délit contre les personnes à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public », a fait savoir le procureur de la République.

    Un stage de citoyenneté à effectuer

    Agée de 29 ans, la mise en cause n’a pas d’antécédent judiciaire. Elle devra effectuer un stage de citoyenneté, précise le parquet. L’enseignante, comme le rectorat, avait porté plainte.

    D’après Ouest-France, la mère de l’enfant aurait reproché à l’enseignante de ne pas avoir fait ses lacets la semaine dernière. La maîtresse de CE2 lui aurait alors signalé le comportement perturbant de son fils, avant d’essuyer des menaces de mort.

    20 Minutes


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  • L214 interpelle Burger King sur le sort des poulets d’élevage

    Des militants de l’association de défense des animaux L214 ont manifesté samedi pour inciter Burger King à limiter la souffrance des poulets d’élevage.

    Des militants de l’association de défense des animaux L214 ont manifesté samedi devant plusieurs restaurants Burger King en France pour inciter l’enseigne à signer une charte européenne fixant des standards afin de limiter la souffrance des poulets d’élevage.

     
    A Bordeaux, une dizaine de manifestants vêtus de noir se sont rassemblés devant le restaurant de la principale artère commerçante de la ville, a constaté l’AFP. Avec leurs tee-shirts et casquettes détournant les uniformes d’équipiers et affichant un logo ensanglanté de l’enseigne, ils ont exhibé des pancartes montrant des poulets obèses, affaissés sur eux-mêmes ou pendus par les pattes avant d’être plongés dans un bain d’eau électrifié et saignés.
    « Burger King ne s’est toujours pas engagé dans le European chicken commitment qui est un engagement au niveau européen qui consiste à éradiquer le pire des pratiques d’élevage et d’abattage de poulet », a expliqué sur place Gaëlle, une responsable locale de l’association. « Pourtant, certains de leurs concurrents » de restauration rapide l’ont fait, a-t-elle ajouté.

    Manifestations à Lille, Lyon et Reims

    A Lille, les militants au nombre d’une trentaine ont déployé notamment un tapis « Bienvenue au royaume de la cruauté » à l’entrée du restaurant nordiste, en écho à une vidéo de L214 ciblant spécifiquement Burger King, mise en circulation sur les réseaux sociaux. A Reims, trois femmes et trois hommes, se sont postés devant la devanture du restaurant, brandissant des photos de volailles entassées ou de lits d’excréments.
    Des rassemblements ont également eu lieu à Lyon selon la préfecture, ainsi qu’à Amiens selon le Courrier Picard ou à Rouen et Bayonne selon France Bleu.

    Au total, L214 visait une présence dans une trentaine de villes françaises.

    « On aimerait que les animaux ne soient plus considérés comme de la nourriture »
    Le « European chicken commitment » a déjà été signé par des marques comme Sodexo, KFC, le Pain Quotidien, Danone ou Ikea, selon le site internet de la charte. Celle-ci prévoit notamment l’utilisation de poulets à croissance plus lente, une densité d’élevage plus faible (30 kg/m2 au maximum, de la lumière naturelle et des perchoirs.
    « On aimerait que les animaux ne soient plus considérés comme de la nourriture, a expliqué Gaëlle à Bordeaux. Mais on est pragmatique aussi, on sait que de petites avancées sont possibles et qu’on peut demander à de telles enseignes de se positionner afin de faire reculer toujours plus la souffrance d’un grand nombre d’animaux. »
     
    20 Minutes

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  • Richard Bohringer 'boitillant" : l'acteur se confie sur son état de santé

    Dans une interview accordée au JDD, dans l'édition du Dimanche 17 octobre, Richard Bohringer s'est confié sur son état de santé. "J'ai presque 80 piges, ça change les paramètres", a-t-il déclaré.

    À l'occasion de la sortie du film de Maxime Roy, Les Héroïques, mercredi 20 octobre, Richard Bohringer, de plus en plus rare dans les salles de cinéma et dans les journaux, a accepté de donner une interview au Journal du dimanche, publiée dans l'édition du 17 octobre. Interview que l'acteur a failli rater. Il a reporté deux fois, et il est arrivé "en boitillant" au troisième rendez-vous, peut-on lire dans le JDD"C'est rien, je me suis fait mal à une jambe en tombant dans l'escalier en courant vous rejoindre", a plaisanté Richard Bohringer avant de déclarer : "J'ai presque 80 piges, ça change les paramètres." Il n'a plus la forme de sa jeunesse, surtout après son cancer. Mais ça ne l'empêche pas de continuer de tourner.

    Richard Bohringer : "Je n'ai pas envie de le rejoindre là où il est…"

    "C'est vrai qu'on m'a moins vu ces derniers temps. J'ai refusé des choses parce que j'avais l'impression de tourner en rond. J'en ai marre des rôles de vieux ronchons. Reste que de ne plus faire de cinéma me manquerait", a déclaré Richard Bohringer a propos de son absence des salles de cinéma. Après Les Héroïquesil a tourné dans la série de sa fille Romane Bohringer adaptée de son film L'Amour flou, bientôt sur Canal+. "J'étais sur le cul de la voir diriger un équipe de trente lascars", a-t-il confié admiratif. Il a également reçu plusieurs propositions de premiers films : "Je devrais tourner dans les prochains mois."

    Richard Bohringer est également sur les planches. "J'ai repris ma pièce, Traîne pas trop sous la pluie", a-t-il expliqué. Et pendant son temps libre, il écrit un nouvel essai. Mais il n'a plus la même envie qu'autre fois. Notamment parce que ces amis ne sont plus là : Philippe Léotard, Roland Blanche, Bernard Gireaudeau, entre autres. Et Jean-Pierre Mocky, avec qui a tourné huit films (dont Le Pactole, en 1985). "J'aimerais bien retravailler avec Jean-Pierre Mocky mais je n'ai pas envie de le rejoindre là où il est…", a déclaré Richard Bohringer à propos du réalisateur décédé en 2019.

    Voici


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  • La jeune femme âgée de 22 ans, fragile psychologiquement, était portée disparue depuis lundi

    Inès, l’étudiante de 22 ans, activement recherchée depuis le 11 octobre, a été retrouvée morte dans une chambre d’hôtel de Montpellier, dans l'Hérault, vendredi.

    La jeune femme, fragile psychologiquement, avait fait l’objet d’un avis de recherche qui laissait entendre le pire. La police nationale avait précisé qu’elle était « susceptible de se mettre en danger ».

    Achat de médicaments

    Née en Belgique et étudiante en fac de médecine à Montpellier, elle se serait donné la mort en avalant des médicaments, qu’elle avait achetés en grand nombre avant son passage l’acte. L’appel au secours de sa mère, qui craignait le pire pour sa fille, avait été très largement relayé sur les réseaux sociaux.

    20 Minutes


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  • Massacre du 17 octobre 1961 : Emmanuel Macron dénonce « des crimes inexcusables », « commis sous l’autorité de Maurice Papon »

    Le chef de l’Etat a commémoré, samedi, la nuit au cours de laquelle au moins 120 Algériens ont été tués par la police lors d’une manifestation à Paris.

    LIEN de l'article :

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/10/16/massacre-du-17-octobre-1961-emmanuel-macron-denonce-des-crimes-inexcusables-commis-sous-l-autorite-du-prefet-de-police-maurice-papon_6098670_3224.html


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  • Le lundi 10 octobre 2016, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle de 2017 était l'invité de la revue de presse sur Paris première. ( Extrait )


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  • Commissaire Magellan (France 3) Jacques Spiesser : "Je trouve que c’est bien de se retirer en pleine gloire"

    Malgré de bonnes audiences, la série prend fin. En douze ans, le comédien aura pris beaucoup de plaisir à incarner ce commissaire qui a marqué les esprits.

    En 2009, pourquoi aviez-vous accepté de devenir le commissaire Magellan ? 

    Jacques Spiesser : À l’époque, je voulais vivre une nouvelle aventure en tournant dans une série. Je me souviens avoir été particulièrement séduit par l’idée de composer entièrement un personnage, car, au départ, il n’y avait pas beaucoup d’indications sur ce commissaire. Il a donc fallu un peu tout faire. Deux ou trois épisodes ont ainsi été nécessaires pour que les choses se mettent en place. En revanche, je n’imaginais pas du tout que cela durerait aussi longtemps. 

    Quel rôle avez-vous joué dans l’évolution de ce policier ? 

    Un personnage, c’est 50 % de soi-même et 50 % de création. J’ai contribué à lui donner un genre « poulet au vinaigre », pour qu’il ait un peu d’acidité. Pour le reste, il est comme je suis dans la vie, donc il suffit de regarder la série pour me connaître ! 

    Comment avez-vous appris l’arrêt de la série ? 

    Par le producteur et par la chaîne. Le premier n’était pas ravi… De son côté, France Télévisions m’a expliqué souhaiter proposer d’autres choses. Je peux tout à fait le comprendre, car les comédiens ne sont pas propriétaires d’une série. Cela dit, je trouve que c’est bien de se retirer en pleine gloire. (Rires) Je remercie donc France 3 de m’avoir donné l’occasion de le faire !

    Comment s’est déroulé le tournage du dernier épisode ? 

    Beaucoup d’informations affirmant que la série allait s’arrêter circulaient, mais cela n’a pas influencé notre jeu. C’était plus compliqué pour l’avant-dernier épisode : nous avions beaucoup d’incertitudes concernant la suite, alors c’était difficile émotionnellement. 

    Magellan va-t-il vous manquer ? 

    Non, car je n’ai aucun regret. D’ailleurs, aucun personnage ne me manque. J’aurai de la nostalgie, mais cela fait partie de la vie des comédiens d’incarner un personnage et de devoir l’abandonner un jour. Je ne suis ni le premier, ni le dernier qui vit cela. Mais les téléspectateurs qui me suivent depuis longtemps, eux, me demandent régulièrement pourquoi ça s’arrête. 

    Que retiendrez-vous de cette aventure de douze ans ? 

    Mon bilan est largement positif. Du point de vue professionnel, les audiences n’ont cessé de monter, et les rediffusions marchent extrêmement bien. Sur le plan personnel, j’ai découvert le Nord, une région que j’ai adorée. 

    Qu’appréciez-vous là-bas ? 

    Les gens du Nord sont extraordinaires : ils sont très généreux, vous accueillent sans chichis et sont capables de faire n’importe quoi pour vous. 

    Avez-vous des projets ? 

    Je vais prendre un peu de repos, car nous tournions quatre épisodes par an, ce qui suppose d’avoir une bonne santé. Quand vous incarnez le héros, vous êtes le leader et devez donner de l’énergie au tournage. Je travaille aussi sur Diane de Poitiers, le prochain téléfilm de Josée Dayan. Cela me permet de retrouver Isabelle Adjani, que je n’avais pas vue depuis La Gifle, en 1974. 

    télé7jours - Interview Nicolas Palita 


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  • Qui a volé Caramel ? À Saint-Denis, l'institut médico-éducatif lance un appel aux ravisseurs de la chèvre

    Caramel derrière et Réglisse à la ferme pédagogique de l'IME - Sylvie Hanquier DR

    Les équipes de l'institut médico-éducatif Les Moulins Gémeaux à Saint-Denis sont dépitées. Caramel, la chèvre de la ferme pédagogique de l'établissement, a été dérobée mercredi soir. Elle avait permis un travail de médiation autour des animaux pour 80 jeunes souffrant de troubles mentaux.

    "On veut juste qu'ils nous ramènent Caramel". Le message désespéré est adressé par Sylvie Hanquier, cheffe de service à l'IME Les Moulins Gémeaux de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Comme tous les autres membres de l'équipe, elle a été choquée jeudi matin en arrivant au travail et en découvrant la disparition de la chèvre.

    Après les poules dérobées, la chèvre disparaît...

    Tout laisse à penser que l'animal a été dérobé en pleine nuit. Il y a quelques mois, les cinq poules de l'IME ont également été volées dans la ferme pédagogique que l'institut médico-éducatif a créé en 2014. "Une ferme qui permet de travailler la médiation animale car on sait que les animaux permettent de sociabiliser, d'apaiser aussi certains enfants".

    "Les enfants demandent où est Caramel ?"

    Aujourd'hui, l'IME accueille 82 enfants, âgés de 6 à 20 ans "qui ne comprennent pas où est passée Caramel, tous les jours ils nous demandent où elle est", explique Sylvie Hanquier. Elle lance un message au(x) responsable(s) de ce vol : "S'ils peuvent comprendre l'importance qu'un animal peut avoir auprès d'un enfant handicapé, qui n'a pas les mêmes moyens de communication, et bien qu'ils nous la ramènent très vite et rien ne sera fait contre eux, c'est sûr".

    Si l'IME garde un infime espoir de retrouver Caramel, il a préféré mettre à l'abri le dernier animal de sa ferme, le bouc Réglisse, pour ne pas qu'il soit volé lui aussi. Tous les projets de médiation et autres animations en lien avec la ferme pédagogique sont dont annulées jusqu'à nouvel ordre.

    france Bleu


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