•  

    Assa Traoré fait de son procès celui des circonstances de la mort d’Adama Traoré

     

    © AFP - THOMAS SAMSON Assa Traoré arrivant au palais de justice de Paris le 7 mai 2021.

    Ce vendredi 7 mai se tenait le second jour d’audience du procès en diffamation d’Assa Traoré. Elle comparaissait devant le tribunal judiciaire de Paris pour avoir nommé par leurs noms et prénoms dans une tribune les gendarmes qui ont procédé à l’interpellation de son frère Adama Traoré avant qu’il décède en juillet 2016.

    Bien qu’en retard à cause d’un malaise le matin-même, Assa Traoré est présente pour répondre aux accusations de diffamation. Comme la veille, la salle est comble. Il ne manque que les trois gendarmes nommés dans la tribune. Ce que déplore Yassine Bouzrou, avocat de la famille : « Les gendarmes auraient pu venir, pour "affronter" et surtout pour répondre à des questions. Je n’ai jamais pu leur poser de questions, et j’aurais aimé le faire. Ils n’ont jamais eu le courage de se déplacer. C’est facile de porter plainte, mais c’est plus difficile de venir affronter la contradiction et la justice. »

    Pour les avocats des parties civiles, s’ils s’étaient rendus à l’audience, ils auraient joué leur vie. Le contexte actuel étant tendu pour l’institution : deux jours plus, tôt un policier a été tué dans le sud de la France.  

    Assa Traoré assume sa tribune

    Mais présents ou non, la défense tient sa ligne et fait de ce procès celui des circonstances de la mort d’Adama Traoré : « Si Adama Traoré n’avait pas été interpellé par les gendarmes, il ne serait pas mort. »

    Non, répondent les parties civiles, ce jour-là les gendarmes n’ont fait que leur mission. Ils ont usé de la force face à quelqu’un de violent. Rien qui ne fasse défaillir Assa Traoré, elle assume sa tribune et à la barre elle accuse, encore une fois, les trois gendarmes.

    Mise sous délibérée, la décision du tribunal sera rendue le 1er juillet prochain. Le procureur de la République n’a rien requis de plus que les 45 000 euros d’amendes encourus pour diffamation.

    RFI


    4 commentaires
  •  

    Desproges


    4 commentaires
  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - SAMEDI 08 05 2021

    Pinson

    Bonne journée


    4 commentaires

  • 4 commentaires
  •  

    Bonne soirée


    1 commentaire
  • Candidat RN aux élections départementales dans un canton d'Albi, Philippe Lapeyre, 53 ans, se retrouve "par hasard" face à une candidate PS qui n'est autre que sa fille Margot Lapeyre, 26 ans.

    "Quand j'ai appris qu'elle était candidate, je lui ai demandé: 'Tu te présentes où?' Puis on s'est dit: 'Tiens, on va être adversaires' et ça nous a fait plutôt rigoler", explique Philippe Lapeyre, formateur de profession. "C'est tout à fait par hasard parce que moi je ne lui avais pas parlé de ma candidature et elle non plus", ajoute-t-il.

     

    "On s'entend très bien"

    Comme son père, Margot Lapeyre, qui fait actuellement des études pour devenir assistante sociale, nie toute tension pendant les repas de famille: "Non, c'est toujours intéressant de parler politique". "On s'entend très bien", souligne Philippe Lapeyre qui assure aussi qu'"on parle de tout en famille", même si "quand on parle politique, il arrive un moment où ça coince".

     

    D'autant que, malgré son jeune âge, Margot est déjà une militante expérimentée: "Je suis engagée en politique et dans l'associatif depuis 10 ans" et "je me reconnais particulièrement dans le Parti socialiste". Cependant, "c'est bien que les hommes pensent différemment que leur femme et leur fille", précise-t-elle. "Ça ne m'étonne pas d'avoir une fille qui a ces idées-là. Je l'ai vue s'investir dans la vie politique et j'ai trouvé ça très bien. Je l'ai laissée prendre son envol et aller là où elle voulait", assure son père.

    Dans le Tarn, le président PS du conseil départemental Christophe Ramond est bien placé pour rester à son poste lors des élections des 20 et 27 juin.

    Paris Match

    Dans un canton d'Albi, père et fille s'affrontent, l'un candidat RN, l'autre PS


    3 commentaires
  • Un homme exploité par sa sœur et son mari pendant des années, à Pont-Saint-Esprit, dans le Gard, a fini par reprendre lui-même sa liberté le week-end dernier, rapporte France Bleu Gard Lozère vendredi 7 mai. Le couple a été placé en détention provisoire jeudi pour "réduction en servitude", a précisé à France Bleu Éric Maurel, le procureur de la République de Nîmes.

    "Ils me traitaient comme un esclave"

    L'homme âgé de 55 ans s'est échappé de la maison de sa sœur dimanche. Il est allé chercher de l'aide chez les gendarmes. À ces derniers, il a expliqué avoir "pris un morceau de pain" et l'avoir "caché" dans sa chambre. "Ma sœur l'a vu. Et lui il m'a frappé, en me disant que je ne le mangerai pas !" "Ils me traitaient comme un esclave", a-t-il expliqué.

    Cet ancien ouvrier agricole, qui a eu un accident de travail, est aujourd'hui un homme décharné, amaigri, des hématomes partout sur le corps, des brûlures de cigarette. Il était régulièrement frappé. "On est à la limite de l'esclavage, mais on retient le délit de réduction de servitude, qualification rare", précise Éric Maurel.

    Déshydraté et pesant à peine 40 kg, l'homme a été hospitalisé

    Il passait des journées entières à couper du bois, à faire des travaux de jardinage. En journée, il n'avait pas le droit de s'éloigner de la maison. Le soir, il était enfermé dans une petite chambre, rapporte France Bleu. Il ne prenait qu'un seul repas par jour et était obligé de demander l'autorisation pour aller aux toilettes. Il était enfermé dans une prison morale dans une emprise psychologique. L'homme n'était pas payé, juste "logé dans un local qui servait de chambre", explique le procureur, qui décrit un homme aux "joues creusées, les côtes saillantes" qui pèse "à peine 40 kilos aujourd'hui". Déshydraté, il a été hospitalisé.

    Le couple qui l'hébergeait est sa propre sœur et son mari. Elle, sans emploi, lui ancien chauffeur routier en arrêt maladie, nient en bloc ces accusations. L'ancien ouvrier agricole bénéficiait d'une allocation handicapé dont il ne voyait pas la couleur, 1 200 euros par mois, qui servait à payer les charges du foyer et les vacances de sa sœur et de son mari.

    franceinfo

    Gard : exploité "comme un esclave" pendant des années, un homme réussit à s'échapper et se réfugie chez les gendarmes


    2 commentaires
  • Je me suis posée une question existentielle, en dégustant mon œuf à la coque hier au petit déjeuner et j'y repense avec anxiété.

    Je suis inquiète au sujet de l'alimentation des millions de musulmans résidant en France et dans le reste de l'Europe.

    Sommes-nous sûrs que les œufs qu'ils consomment sont bien halals ?

    Autrement dit, est-ce que les poules avaient bien le trou du cul tourné vers La Mecque au moment de pondre ?

    C’est grave, je n'en dors plus …

     

    Et pourtant, ce sont des œufs

    Allah coque !

    Question qui me perturbe ?


    3 commentaires
  • Michel Sardou (né le 26 janvier 1947, à Paris) est un auteur-compositeur-interprète français. Fils des comédiens Fernand Sardou et Jackie Sardou, il est aussi le petit-fils du comédien et comique Valentin Sardou. Il compte, depuis les années 1970, parmi les chanteurs français les plus populaires


    2 commentaires
  • Mounir Boutaa a été mis en examen « des chefs d’homicide volontaire par conjoint, destruction volontaire par incendie, violences volontaires sans ITT avec arme en récidive légale »

    Ce vendredi, Mounir Boutaa, le mari violent et récidiviste accusé d’avoir immolé sa femme par le feu mardi à Mérignac a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint et placé en détention provisoire, a annoncé le parquet de Bordeaux. Il a été mis en examen « des chefs d’homicide volontaire par conjoint, destruction volontaire par incendie, violences volontaires sans ITT avec arme en récidive légale », un dernier point lié au fait qu’il a menacé un voisin qui tentait de porter secours à la victime.

    L’homme, âgé de 44 ans a poursuivi sa femme Chahinez, mère de trois enfants, qu’il guettait depuis le matin. Il lui a tiré plusieurs coups de feu dans les jambes puis l’a aspergée d’un liquide inflammable alors qu’elle était encore en vie et l’a immolée par le feu. Le suspect a ensuite mis le feu au domicile de la victime, âgée de 31 ans.

    Une mission d’inspection ordonnée

    Les ministères de la Justice et de l’Intérieur ont déclenché une mission d’inspection qui devra notamment étudier les conditions de remise en liberté et le suivi de l’homme qui purgeait une peine de prison avec sursis. Mounir Boutaa, à la double nationalité franco-algérienne, avait été condamné le 25 juin 2020 à Bordeaux à 18 mois de prison dont neuf avec sursis pour « violences volontaires par conjoint » en récidive, sur son épouse.

    A la mi-mars, Chahinez avait porté plainte contre son conjoint pour une nouvelle agression. Mais l’homme, recherché par la police, était resté « introuvable ».

    20 Minutes


    3 commentaires
  • RT France

    Le président russe a condamné les «criminels» qui utilisent internet pour cibler les enfants à des fins malveillantes. Il a affirmé que certains récits encourageaient des mineurs à se suicider, précisant que les auteurs de ces messages ressentiront toute la force de la loi.


    2 commentaires
  • Le maire de Nice Christian Estrosi annonce quitter Les Républicains

    Dans un entretien au "Figaro", le maire de Nice a annoncé sa décision de se "mettre en congés des Républicains". 

    "Je m'en vais de LR." Le message ne peut être plus clair pour Christian Estrosi. Le maire de Nice (Alpes-Maritimes) a exprimé ce jeudi son intention de quitter Les Républicains, dans un entretien donné à nos confrères du Figaro.

    Il a notamment déploré au sein de sa famille politique "la dérive d'une faction qui semble avoir pris en otage la direction du parti" pour faire capoter le projet d'alliance entre La République en marche et LR aux régionales. Il a par ailleurs affirmé n'avoir "jamais subi une telle violence dans [son] parti" que lors des discussions autour de cette affaire depuis dimanche, où il assure avoir été qualifié de "malfaisant".

    Hubert Falco, le maire de Toulon lui aussi "insulté" avait déjà annoncé qu'il quittait le parti mercredi. 

    Divorce prononcé

    Le divorce semble ainsi prononcé entre les "Macron-compatibles" et le reste du parti LR. "Je n'entends subir ni l'autorité d'un appareil politique, ni d'une autorité gouvernementale quelle qu'elle soit", a ajouté Christian Estrosi, quelques jours après l'affaire Renaud Muselier qui avait envisagé une alliance avec le parti présidentiel pour les régionales en Paca.

    "Je n'entends subir ni l'autorité d'un appareil politique, ni d'une autorité gouvernementale quelle qu'elle soit"

    Christian Estrosi a enfin laissé supposer qu'il pourrait également créer son propre parti. Il est "temps de reconstituer une grande formation politique moderne pour rassembler les gens de droite et du centre autour d'un vrai projet", et d'un nouveau chef ...?

    Midi Libre


    1 commentaire
  • Plus de 3000 euros collectés en quatre jours sur une cagnotte en ligne ! L’ampleur du soutien dont bénéficie François Cerbonney, berger dans la baie du Mont-Saint-Michel (Manche), ne se dément pas. Il faut rappeler que, depuis le 19 avril, une véritable épée de Damoclès est en suspens au-dessus de sa petite bergerie, nichée à Genêts, face à la Merveille.

    François Cerbonney est sommé par la justice de détruire immédiatement l’édifice, qui abrite aujourd’hui plus de 300 moutons, sous peine d’une astreinte de 150 euros par jour ! Or, malgré cette vertigineuse addition qui s’est enclenchée, l’éleveur a décidé de ne pas respecter cette décision et donc de ne pas démonter le bâtiment…

    « Je sais au fond de moi que c’est le choix du bon sens », clame François Cerbonney. Et il n’est pas seul. En effet, la situation est pour le moins insolite. La bergerie incriminée fédère à peu près tout le monde ici, agriculteurs, riverains et même les élus. Tout le monde sauf… une association environnementale, Manche Nature, qui considère que la bergerie n’aurait jamais dû être construite ici, puisque la zone constitue un « espace remarquable », l’une des appellations les plus strictes en matière de protection de l’environnement. La justice a donc donné raison à l’association.

    «L’histoire touche bien au-delà de la baie»

    " On ne sait pas ce qui va se passer à présent, concède Christiane Horel, à la tête du comité de soutien de la bergerie. Mais nous sommes tous derrière François Cerbonney, pour la simple raison qu’il est nécessaire. De tout temps, ce sont les moutons qui ont entretenu la baie. C’est un comble de vouloir l’en éloigner pour des raisons environnementales… D’où notre idée de le soutenir financièrement. Quoi qu’il arrive, on sait qu’il aura ce fonds de garantie pour pouvoir continuer à travailler, subvenir à ses besoins. Et on se rend compte que l’histoire touche bien au-delà de la baie. Il y a des gens des Pyrénées ou encore d’Ardèche qui nous ont contactés pour faire un don et nous dire leur soutien. »

    Quant au berger lui-même, il n’était pas, dit-il, très favorable à cette cagnotte : « Simplement parce que j’espère qu’on n’en aura pas besoin. Que tout va s’apaiser. Mais c’est vrai, en revanche, que ça fait chaud au cœur de voir un tel soutien ! »

    Le Parisien


    2 commentaires
  • RT France

    «Mépris de la fonction d'élu», «envie de faire du fric»... Les critiques pleuvent après l'annonce de Brune Poirson, députée LREM du Vaucluse de quitter sa fonction d'élue pour rejoindre une multinationale. Le pantouflage, une pratique qui s'est démocratisée ces dernières années. Les explications de Nadège Abderrazak.

    Le pantouflage : une habitude chez LREM


    1 commentaire

  • 2 commentaires
  • Paris : un chiot battu à mort, son maître placé en garde à vue

    Illustration d'un chiot beagle

    Battu à mort pour « avoir mâchouillé la batterie de sa cigarette électronique ». C’est pour cette raison surréaliste qu’un petit chien de 8 mois est mort la nuit dernière, massacré par son jeune propriétaire, au grand dam de l’équipage de police secours, appelé en intervention. Jeudi, le « maître » du chiot, un homme de 22 ans, a été placé en garde à vue au commissariat du XVe. Dans la soirée, il s’y trouvait encore.

    Il est 0h30 ce jeudi quand un riverain de la rue Oscar Roty, une petite artère du quartier Boucicaut, perpendiculaire à la rue de Lourmel (XVe), appelle Police secours.

    Un acte de barbarie

    De son balcon, il voit un homme, lui aussi sur son balcon, battre à mort un chien. Le chien en question est un jeune beagle, âgé de 8 mois. Ce chien de chasse, originaire d’Angleterre, est un animal de compagnie apprécié notamment à cause de sa petite taille mais aussi pour sa gentillesse.

    Quand les fonctionnaires arrivent, le tortionnaire s’est évaporé mais, avant, il a descendu le corps du petit animal et l’a attaché à un grillage de la descente du parking de l’immeuble, au niveau du N° 1 de la rue. Le chiot est agonisant, du sang plein le museau. Les policiers joignent un vétérinaire qui ne peut que constater la mort. Le maître est alors recherché. Après avoir auditionné des riverains, l’homme est retrouvé et interpellé puis ramené au commissariat de la rue de Vaugirard (XVe).

    Les voisins ont entendu les cris

    Lors de leur enquête de voisinage, un riverain leur a raconté « avoir entendu le chiot aboyer à la mort pendant vingt minutes ». Un autre voisin, inquiet, alerté par les maltraitances de ce bébé animal fraîchement arrivé dans l’immeuble, a enregistré avec son smartphone la mise à mort : « On entend les hurlements du mec sur son chien et l’agonie du chiot », raconte, glacé, un témoin.

    Le corps du beagle a été remis au vétérinaire. « Une radio a été faite dans un premier temps. Une autopsie va être pratiquée, détaille une source proche du dossier. Le vétérinaire a déjà eu un premier diagnostic. Le chiot a eu les cervicales brisées. »

    Le chien avait mâchouillé une batterie de cigarette électronique

    En fin d’après-midi, le tortionnaire présumé a été auditionné. Ce « jeune homme, sans profession, a essayé de se dédouaner, détaille une cette source. Il a raconté aux enquêteurs qu’il venait d’acheter le petit chien sur le Bon coin et que l’animal l’avait énervé à mâchouiller la batterie de sa cigarette électronique ».

    L’homme risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende selon l’article 521-1. Depuis 2017, le parlement, sous la pression des associations de défense des animaux, a légiféré en faveur des animaux, afin notamment de prévenir les actes de cruauté, de maltraitance, de mise à mort et a précisé son statut juridique.

    Dans le passé, les chiens étaient considérés comme des « biens meubles », au même titre qu’une table ou qu’une voiture ! Ce n’est que depuis 1976 que le chien est considéré comme un « être sensible ».

    Jeudi soir, la Fondation Stéphane Lamart, une association incontournable de défense des animaux, mais aussi de combat et de lutte pour valoriser leurs droits, a été prévenu de la mort du petit beagle du XVe arrondissement. « Nous allons nous porter partie civile dans ce dossier, annonce Stéphane Lamart. On ne peut pas tolérer de tels cas d’atrocité et de souffrance ».

    Le Parisien

    Il risque seulement 2 ans d'emprisonnement ! Ce n'est vraiment pas assez pour ce salaud !


    2 commentaires

  • 2 commentaires