• Ce vieux couple doit être sénile. Il a déjà tué des chiens, on en voit un par terre qui semble mort.


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  •  L’animal a été retrouvé dans le jardin d’une habitante de Lesneven, dans le Finistère

    Un cochon de 120 kg a été découvert mardi dans le jardin d’une habitante de Lesneven, dans le Finistère Nord. D'après Le Télégramme​, la disparition de l’animal avait été signalée la veille par son propriétaire. Ce particulier avait expliqué aux gendarmes que son cochon, qu’il venait d’acheter à un élevage, s’était fait la malle alors que son véhicule était garé devant l’abattoir de la commune, où il devait être tué.

     

    Le cochon aurait alors réussi à s’extirper de sa cage et à prendre la fuite, à la grande surprise de son propriétaire, parti signaler son arrivée à l’accueil de l’entreprise d’abattage. La cavale du fugitif n’aura pas duré longtemps. Dès le lendemain, l’imposante silhouette de l’animal a été repérée par une femme habitant à environ un kilomètre de l’abattoir. Inquiète de voir un cochon déambuler dans son jardin, cette dernière a alerté la police municipale. Les deux agents, aidés par le propriétaire de l’animal, ont réussi à installer le fuyard dans une cage plus solide que la première. L’histoire ne dit pas ce qu’il est devenu.

    20 Minutes

    Hélas, il a dû finir à l'abattoir.

    Ils auraient pu ne pas le tuer, saloperies d'éleveurs !


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  • Nord. La panthère disparue depuis un an à Armentières retrouvée dans un refuge aux Pays-Bas ?

    Illustration

    La panthère d’Armentières (Nord), qui avait été capturée le 18 septembre 2019 puis volée quelques jours plus tard au zoo de Maubeuge, aurait été retrouvée. L’association Action Protection Animale a été avisée qu’un félin correspondant à sa description aurait été abandonné dans un centre de réhabilitation situé aux Pays-Bas.

    Le 18 septembre 2019, une panthère noire qui se promenait sur les toits d’Armentières (Nord) avait été capturée avant d’être confiée temporairement au zoo de Maubeuge. Mais quelques jours plus tard, le 24 septembre, l’animal avait été volé dans le parc animalier sans laisser de trace. Jusqu’à cet automne 2020 où une association pense l’avoir retrouvée, relate France 3 Hauts-de-France.

    L’association Action Protection Animale raconte en effet avoir été avertie de l’abandon d’un félin dans un centre de réhabilitation situé aux Pays-Bas. Le couple qui a délaissé l’animal aurait expliqué qu’il s’agissait bien de la célèbre panthère d’Armentières. « Le couple n’était plus en mesure de gérer l’animal sauvage devenu dangereux mais ne pouvait l’abandonner en France sans risquer d’être mis en cause », explique à nos confrères la présidente de l’association, Anne-Claire Chauvancy.

    Des analyses ADN en cours

    Depuis la capture de l’animal en septembre 2019, une enquête avait été ouverte. Le premier propriétaire s’était rendu de lui-même au commissariat où il avait été placé en garde à vue avant d’être libéré. Le parquet de Lille confirme à France 3 que des analyses ADN sont en cours pour confirmer ou non que la panthère des Pays-Bas est bien celle d’Armentières. « L’objectif est de faire avancer le dossier, de remonter la filière et de retrouver sa provenance pour mettre en cause toutes les personnes qui sont impliquées dans cette histoire », expose Anne-Claire Chauvancy à la chaîne de télévision régionale.

    Au moment de sa disparition du zoo, l’équipe du parc s’était montrée inquiète en raison de l’état fragile de l’animal. À l’époque, la panthère était âgée de 10 ou 11 mois, pesait 25 à 30 kg et avait été « dégriffée » avant sa capture. La panthère déposée aux Pays-Bas, rebaptisée Akilla, semble avoir pris du poids et devrait rester aux soins dans le centre de réhabilitation spécialisé.

    Ouest-France


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  • La saisie de 119 chevaux dans un élevage de Vézelay (Yonne) épinglé pour des mauvais traitements était en cours, mardi 3 novembre. Une partie des équidés devrait être confiée au zoo refuge de la Tanière, en Eure-et-Loir, et une autre sera prise en charge par la fondation Brigitte Bardot. Les propriétaires avaient été condamnés en 2019.

    Mardi 3 novembre, dans la commune de Vézelay (Yonne), un périmètre de sécurité était installé autour d’un pré. La Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP), accompagnée de la gendarmerie et des services vétérinaires, intervenait pour la saisie de 119 chevaux maltraités, rapporte France 3 Bourgogne Franche-Comté.

    Une trentaine d’équidés devaient être conduits vers le zoo refuge de la Tanière, près de Chartres (Eure-et-Loir) et l’autre partie sera prise en charge par la Fondation Brigitte Bardot. Des associations de protection animale avaient engagé un bras de fer judiciaire avec les propriétaires depuis treize ans.

    Des procédures depuis 2007

    Déjà condamnés en juin 2019 pour des mauvais traitements sur 150 chevaux par le tribunal correctionnel d’Auxerre, les douze éleveurs étaient dans le collimateur des services sanitaires pour de nombreux manquements, dont les premiers remonteraient à 2007. Mais jusque-là, aucune structure ne pouvait accueillir autant d’animaux.

    Selon le Parquet, cette intervention n’a toutefois pas de lien avec la condamnation de 2019 et a été lancée par les services vétérinaires de la DDCSPP. Les propriétaires n’ont pas été inculpés pour le moment même s’ils doivent s’expliquer sur les infractions relevées ces derniers mois. L’enquête est confiée à la gendarmerie de Vézelay.

    Ouest-France


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  • Mais quelqu'un devait bien lui donner à manger !


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  • Risque d’épidémie de grippe aviaire en Europe, les éleveurs français confinent leurs élevages

    Risque d’épidémie de grippe aviaire en Europe, les éleveurs français confinent leurs élevages

    L'influenza aviaire, une maladie virale hautement contagieuse qui se déclare principalement chez les volailles et les oiseaux aquatiques sauvages mais qui peut se transmettre à l'homme, est de retour en Europe.

    L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient de lancer une alerte. Après des cas répertoriés en Russie, ce virus hautement pathogène a été détecté le 20 octobre sur deux cygnes aux Pays-Bas et dans un élevage. Neuf autres élevages ont été placés sous surveillance avec les prélèvements d'échantillons. En attendant, le gouvernement Néerlandais a décidé de procéder à l'abattage massif de 35 700 animaux pour tenter d'empêcher la propagation du virus. Un autre cas a été détecté en Allemagne dans la région de Hambourg.

    Vigilance en France

    En France, l'affaire est prise très au sérieux. Face au risque d'introduction en France de ce virus par les oiseaux sauvages lors des migrations, Julien Denormandie, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, a pris des mesures de prévention.

    Depuis fin octobre, des mesures de prévention sont rendues obligatoires dans les communes situées dans les zones dites à risque particulier (ZRP), c'est-à-dire abritant des zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs. Dans plusieurs départements en Loire-Atlantique ou dans le Loiret, dans la Bresse. En Loire-Atlantique, ces mesures viennent d'être mises en application dans 116 communes.

    Les éleveurs doivent confiner au maximum les animaux, les concours et les expositions d'oiseaux sont interdits et il est interdit de transporter ou de lâcher du gibier à plumes.

    Des conséquences économiques importantes

    En 2016-2017, la précédente épidémie de grippe aviaire avait eu des conséquences économiques importantes en Europe. À l'époque en Italie, 83 foyers d'infection au H5N8 avaient été identifiés, 2,7 millions d'oiseaux avaient été abattus et les coûts d'éradication s'étaient élevés à quelque 40 millions d'euros. En France, la production de foie gras avait diminué de 30 %.

    L'Union européenne est l'un des plus grands producteurs mondiaux de viande de volaille et un exportateur net de produits à base de volaille, avec une production annuelle d'environ 13,4 millions de tonnes.

    « Lorsque la grippe aviaire hautement pathogène est détectée dans un pays, de nombreux marchés de pays tiers ferment leurs portes à la viande de volaille », souligne Birthe Steenburg, secrétaire général de l'Association des centres d'abattage de volailles et du commerce d'importation et d'exportation de volailles des pays de l'Union européenne.

    Le Parisien


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  • Finistère. Un poids lourd se renverse avec 38 bovins à l’intérieur, trois taureaux s’échappent

    Un accident s’est déroulé ce lundi 2 novembre aux alentours de 13 h à Scrignac (Finistère). Un poids lourd transportant 38 bovins a mordu le bas-côté avant de se retrouver couché. Le conducteur est blessé.

    Aux alentours de 13 h ce lundi 2 novembre, un poids lourd s’est renversé à Scrignac, sur la route départementale 54 en direction de Carhaix. À l’intérieur, 38 bovins en provenance de Guerlesquin, qui doivent être acheminés dans un abattoir de Quimperlé.  Le camion a mordu le bas-côté et s’est retrouvé sur le flanc  , explique la gendarmerie. Le chauffeur, blessé, a été transféré à l’hôpital de Carhaix. Les dépistages de stupéfiants et d’alcool se sont révélés négatifs.

    Trois taureaux se sont échappés

    Trois taureaux se sont échappés. Les forces de l’ordre sont parties à leur recherche pendant plusieurs heures, aidées par une équipe drone des pompiers de Morlaix.  On a eu l’autorisation de la préfecture d’en abattre deux. Ils étaient trop dangereux , détaille la gendarmerie. Ce sont des membres de l’association des lieutenants de louveterie qui s’en sont chargés. Le troisième taureau s’est réfugié dans un champ, avec des vaches. Quatre vaches sont mortes dans l’accident, d’autres souffrent de blessures. Elles seront euthanasiées car elles ne pourront pas être consommées.

    Au total, treize pompiers de Carhaix, Morlaix et Guerlesquin étaient sur place, une ambulance, six gendarmes de Carhaix et Huelgoat et deux véhicules de dépannages.
     Ouest-France Pauvres animaux, bon ils allaient à l'abattoir !

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  • Vaucluse : Un supermarché près d'Avignon met en rayon des animaux entiers en barquette

    Sur Twitter, la fondation Brigitte Bardot s’est émue de la mise en rayon de lièvres et de faisans dans des barquettes sous cellophane dans un Leclerc près d’Avignon

    Des images chocs qui ont rapidement provoqué la polémique. Sur Twitter, la fondation Brigitte Bardot s’est émue, photo à l’appui, de voir dans les rayons d’un Leclerc de Morières-lès- Avignon​, dans le Vaucluse, « des lièvres, faisans et autres victimes de la chasse sous cellophane ». Ces animaux étaient présentés entiers, avec leurs fourrures ou leurs plumes.

    Après la publication d’un tel tweet le week-end dernier, ce magasin a décidé de retirer de ses rayons les barquettes de gibier, toujours selon la fondation Brigitte Bardot.

    20 Minutes


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  • Chien avec la moitié de la figure adopté en Allemagne ::

    https://www.youtube.com/watch?v=FeZZYxJDY1A&ab_channel=ViktorLarkhill

    Il a l'air bien heureux dans sa nouvelle famille.


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  • Voilà une décision qui ne manquera pas de faire débat, alors que les petits commerçants réclament en vain des dérogations au gouvernement pour ouvrir leurs boutiques. Les chasseurs pourront, eux, bénéficier de dérogations au confinement pour éviter la « prolifération » de sangliers ou de chevreuils responsables d’importants dégâts sur les cultures, a indiqué dimanche le secrétariat d’Etat à la biodiversité.

    « Pendant cette période de confinement, nous nous devons d’éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils », a déclaré la secrétaire d’Etat Bérangère Abba dans un communiqué.

    « C’est uniquement à cette fin et sur demande de l’autorité administrative que des actions de chasse pourront avoir lieu dans les prochaines semaines. »

    Chaque année, les chasseurs doivent payer des millions d’euros d’indemnisation aux agriculteurs pour les dégâts causés par les sangliers. Dans ce contexte, après la publication des règles du confinement, des discussions avaient été entamées entre les autorités et la Fédération nationale des chasseurs (FNC), qui met en avant sa mission de service public liée à cette régulation du grand gibier.

     

    Ces actions de régulation du grand gibier seront décidées à l’échelon local par les préfets en lien avec les acteurs locaux pour « définir dans chaque département les objectifs de prélèvement », a précisé le secrétariat d’Etat. Ces prélèvements ne pourront être effectués que par des battues et du tir à l’affût, pas par l’organisation de chasse à courre.

    « On doit tuer 500 000 sangliers avant la fin de l’année » !!!

    « Je ne veux pas qu’on dise que les chasseurs dérogent à quoi que ce soit et continuent de pratiquer la chasse, ce n’est pas ce qu’on a demandé. Mais si on n’y va pas, comment on va faire ? », a déclaré dimanche à l’AFP le président de la FNC, Willy Schraen.

    Selon lui, entre un tiers et un quart des prélèvements de grand gibier sont effectués en France au mois de novembre. « Normalement, rien que pour les sangliers, on doit en tuer 500 000 avant la fin de l’année. Vous imaginez si on ne va pas à la chasse ! Ca fait 500 000 sangliers en plus sur le territoire, peut-être autant de chevreuils », susceptibles de causer des dégâts dans les champs au printemps, a-t-il insisté.

    Les discussions avec les préfets pourraient concerner selon lui « six ou sept espèces susceptibles de poser des problèmes » : sangliers et chevreuils, mais aussi d’autres cervidés, ainsi que les lapins, les lièvres, les faisans ou les pigeons dans certains départements.

    Les consultations locales permettront également de « préciser les conditions sanitaires et gestes barrières à respecter lors de ces actions exceptionnelles de chasse », a précisé le secrétariat d’Etat.

    « Les français ne peuvent plus profiter de la nature. Sauf les chasseurs »

    Cette décision du gouvernement n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux et en premier lieu la Ligue pour la Protection des Oiseaux, qui regrette sur Twitter que « les français ne peuvent plus profiter de la nature seuls ou en famille. Sauf les chasseurs. »

    L'OBS

    Saloperies de chasseurs !

    J'espère qu'il y en aura un ou deux de tués !


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  • Une jument en gestation a été retrouvée samedi morte avec l'oreille gauche tranchée dans la commune de Sauvelade, dans les Pyrénées-Atlantiques, a-t-on appris dimanche auprès de la gendarmerie d'Orthez.

    Une oreille emportée "comme une sorte de trophée"

    La gendarmerie considère que la mutilation est "d'origine humaine", le ou les agresseurs ayant "probablement" emporté l'oreille "comme une sorte de trophée". L'acte aurait été commis il y a trois jours mais le propriétaire, qui ne surveille pas quotidiennement son terrain, s'en est rendu compte samedi, selon la gendarmerie, confirmant des informations de la presse locale.

    Environ 200 enquêtes ont été ouvertes pour des faits similaires

    Un technicien en identification criminelle de la gendarmerie de Pau et un vétérinaire ont effectué samedi des constatations et des relevés sur le cadavre de la jument, qui devait mettre bas au printemps.

    Europe 1


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  • Il était parti chercher deux chats et il a ramené un chiot dont il s'est bien occupé. Il retournera pour trouver les chats.


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  • Mystère de l'été, la vague de mutilations d'équidés a suscité l'émoi en France et tenu en haleine des centaines d'éleveurs. Durant de nombreux mois, ils ont appréhendé chaque nuit, chaque réveil. La peur de retrouver leurs animaux morts, avec une oreille coupée, un oeil énucléé, des lacérations au niveau des parties génitales s'est insinuée dans tous les haras de l'Hexagone.

     

    Au total, plus de 400 mutilations ont été rapportées, entraînant l’ouverture de quelque 200 enquêtes dans plus de la moitié des départements français. Les gendarmes ont pu écarter 245 cas pour lesquels les causes des blessures ou de la mort se sont avérées naturelles ou accidentelles et plus de 80 dossiers restent à l’étude, selon les informations du Progrès. Après ces longs mois de psychose au cours desquels de nouvelles agressions ont été relatées presque quotidiennement, ces actes macabres semblent donc se tarir.

    Diminution du nombre d'agressions

    "On constate effectivement une baisse des cas qui semble liée à la sensibilisation du monde équin et à l'engagement des forces de gendarmerie", indique à BFMTV.com la gendarmerie nationale.

    Les nuits blanches passées à guetter autour des prés et l'installation de caméras de vidéosurveillance et d'alarme ont-elles eu raison des agresseurs? Difficile à dire mais en tout cas, au centre d'écoute national mis en place par l'Institut français du cheval (IFCE), les appels d'urgence se font plus rares.

    "En pleine crise, on recevait une centaine d'appels quotidiens. Depuis le début du mois d’octobre, on en a environ six par jour. La pression est moindre avec la baisse du nombre de cas", nous explique Caroline Teyssier, la directrice du Service d'informations relatif aux équidés (Sire) qui coordonne les appels au numéro vert depuis sa mise en place, le 9 septembre dernier.

    "Léger apaisement"

    Même constat du côté de la Fédération française des chevaux (FFE) qui observe un "léger apaisement chez les éleveurs". "Mais le risque perdure", souligne Frédéric Bouix, délégué général de la fédération qui s'est constituée partie civile dans une dizaine de dossiers. En effet, l'intervention humaine est avérée dans un cas de mutilations sur six et aucun suspect n'a encore été identifié. Un homme a certes été interpellé dans le Haut-Rhin début septembre à la suite de la diffusion d'un portrait-robot, mais il a depuis été mis hors de cause.

    "Sans coupable, difficile de passer à autre chose", commente Laure Hakim, responsable du centre équestre Val de Sem à Souligné-Flacé, dans la Sarthe où huit enquêtes ont été ouvertes.

    Début octobre, la jeune femme a organisé un rassemblement avec plusieurs propriétaires équins de la région pour faire un point sur la situation. "Ça s’apaise un peu, on réduit sensiblement la surveillance, notamment au niveau des rondes nocturnes parce qu'après deux mois passés à ne dormir que quelques heures par nuit on est épuisés", raconte-t-elle à BFMTV.com.

    "On reste sur le qui-vive"

    Deux de ses juments ont été blessées au cours d'une même soirée, l’une a été brûlée au postérieur gauche, l'autre "coupée au niveau de l’épiderme. J’ai aussi vu une silhouette il y a deux mois sur ma vidéosurveillance, et une intrusion il y a un peu plus de 3 semaines", nous détaille Laure Hakim. Dans de telles conditions, l'inquiétude ne peut pas s’évaporer complètement.

    "On reste sur le qui-vive", abonde Thomas Degres, gérant de l’écurie des Parriauds, à Saint-Eusèbe en Saône-et-Loire.

    Après l'agression de l'une de ses juments - coupée à l’oreille - dans la nuit du 25 au 26 août, il s’est équipé d’alarmes et de caméras qui filment 24 heures sur 24 ses prés et ses enclos. "Ça me permet d’être plus serein mais je continue quand même un peu les rondes la nuit", rapporte-t-il.

    "Si on avait des arrestations, des pistes, ce serait plus facile de passer à autre chose. Là, j’ai peur qu’ils essaient juste de se faire un peu oublier et que ça reparte", confie-t-il.

    "On ne sait pas s’ils ont vraiment arrêté de s'en prendre à nos chevaux ou si ça s’est juste calmé parce qu'on en a énormément parlé. Ou peut-être qu’ils essaient simplement de nous endormir pour qu’on baisse notre garde…", se questionne Laure Hakim.

    Le Covid et le confinement, nouvelle source de stress

    A ces interrogations s'ajoute un nouveau facteur d’angoisse: le reconfinement. Les récentes mesures imposant la fermeture des établissements recevant du public ainsi que la suspension des activités de sport et de loisirs, les centres équestres sont contraints de fermer boutique jusqu'au 1er décembre minimum. Aux attelages de Tro Coet, dans le Morbihan, l'inquiétude engendrée par les pertes financières à venir prend désormais le pas sur la peur des mutilations.

    "Comment on va faire? On a eu la fermeture en mars-avril pendant le premier confinement, les mutilations tout l’été, et maintenant il faut encore baisser le rideau. C’est un nouveau coup de massue", se désole Eric Abrassart qui a retrouvé l'une de ses juments mutilée et tuée au début du mois de septembre.

    BFM.TV


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  • Hautes-Pyrénées. L’ours Goiat ne sera pas effarouché, le préfet abroge un arrêté

    Illustration

    La préfecture des Hautes-Pyrénées a récemment décidé de renoncer à effaroucher l’ours Goiat pour protéger les élevages du département. Jeudi 29 octobre, les associations de défense de la nature ont salué cette décision.

    Le préfet des Hautes-Pyrénées a décidé d’abroger l’arrêté autorisant l’effarouchement de Goiat, un ours slovène qui fait beaucoup parler de lui depuis sa réintroduction en Catalogne en 2016, rapporte 20 Minutes. L’animal est soupçonné d’avoir mené plusieurs attaques sur des animaux d’élevage. En mai 2019, 200 personnes avaient manifesté devant la sous-préfecture d’Argelès-Gazost pour dire « non à l’ours ». Deux éleveurs avaient été reçus par la sous-préfète pour demander notamment le retrait de l’ours Goiat.

    La préfecture semble cette fois-ci avoir écouté les associations de protection de la nature. Plusieurs d’entre elles ont déposé un recours devant le Conseil d’État contre le décret ministériel qui permet aux préfets d’autoriser les effarouchements, note France 3 Occitanie.

    « Nous espérons que cette sagesse se prolongera et inspirera d’autres préfets », ont déclaré ces associations dans un communiqué commun diffusé jeudi 29 octobre et relayé par la chaîne de télévision régionale. Des arrêtés similaires sont toujours en vigueur en Haute-Garonne et en Ariège.

    « L’effarouchement ne marche pas »

    L’ours Goiat ne devrait donc plus être importuné par les cornes de brumes, lumières aveuglantes et autres balles en caoutchouc dans les Hautes-Pyrénées. « L’ours ne sait pas ce que c’est qu’une balle ou ce que c’est qu’un homme, il ne les côtoie jamais. Du coup, il n’est pas aussi effrayé qu’on voudrait et il finit toujours pas revenir », explique Alain Marek, délégué de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) de Haute-Garonne et d’Ariège, auprès d’Actu.fr. Et le délégué associatif d’enfoncer le clou : « L’effarouchement ne marche pas, sinon pour perturber la faune qui vit tout autour. »

    En guise d’alternative, Alain Marek défend la solution des chiens de troupeau. Mais tous éleveurs n’ont pas les moyens financiers de s’en procurer, nuancent le site d’information locale.

    Au total, une cinquantaine d’ours évolueraient dans le massif des Pyrénées, un record depuis les années 1950 selon France 3 Occitanie. L’un d’entre eux avait été abattu en juin dernier dans l’Ariège. Vingt associations de défense de l’environnement avaient porté plainte contre X. L’État avait aussi annoncé son intention de déposer plainte.

    Ouest-France


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  • L’association de protection animale PETA a obtenu que l’Égypte interdise les promenades à dos de dromadaire et de cheval à des fins touristiques. En 2019, l’ONG avait diffusé des images montrant des animaux maltraités contraints de transporter des visiteurs.

    L’association PETA qui vise à protéger les droits de tous les animaux vient d’obtenir gain de cause. Elle avait, il y a plus d’un an, diffusé des images de chevaux et dromadaires maltraités en Égypte.

    À bout de force et amaigris, les bêtes y sont fouettées et rouées de coups de bâton pour être exploitées à des fins touristiques.

    D’autres sites appelés à faire de même

    Après avoir fait pression sur les autorités égyptiennes et obtenu le soutien de 100 000 personnes, l’association Pour une Éthique dans le Traitement des Animaux se réjouit d’avoir remporté sa bataille, rapporte Le Parisien.

    « Le ministère du Tourisme égyptien a annoncé son intention d’interdire les promenades à dos de dromadaire et de cheval sur le site des pyramides de Gizeh (situées près du Caire) et dans les zones archéologiques. Les touristes pourront utiliser des voitures et des bus électriques », a déclaré l’association.

    L’ONG espère maintenant que d’autres lieux touristiques prennent la même décision. Elle appelle « les autres destinations qui proposent encore des promenades en calèche ou à dos d’animaux, telles que Petra, en Jordanie, ou Santorin, en Grèce, à suivre les traces de l’Égypte et à passer au transport sans animaux ».

    Ouest-France


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  • Le gouvernement a reconduit pour 2021 un plafond de tirs d'abattage de loups de 19% de la population estimée en France, soit une centaine d'animaux environ, selon un arrêté publié jeudi au Journal officiel.

     

    Si ce plafond, identique à celui fixé pour 2020, est atteint avant la fin de l'année civile, il pourra être porté à 21% pour les seuls tirs de défense, précise le texte.

    Ces chiffres avaient été proposés en juin par la préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes, chargée de la gestion du loup au plan national, qui s'était félicitée à cette occasion d'une stabilisation du nombre d'attaques sur les troupeaux perpétrées par les loups en 2019.

    En 2019, le quota, fixé initialement à 90 loups pouvant être abattus, avait été relevé à 100.

    Pour 2020, le plafond est fixé à 98 loups. Au 20 octobre, 94 loups avaient déjà été abattus, selon les chiffres de la préfecture en charge.

    L'Office français de la biodiversité (OFB) avait estimé en juin la population de loups gris en France à 580 animaux adultes, contre 530 un an plus tôt. Le rythme de progression de cette espèce menacée --et donc protégée-- a toutefois ralenti comparé à 2019, pour des raisons devant encore être étudiées.

    Le Conseil national de protection de la nature avait donné en juillet un avis défavorable à cet arrêté, estimant notamment qu'il "traduit la volonté de l'Etat, non pas d'utiliser les possibilités dérogatoires pour prévenir les dommages, mais de maximiser les destructions de loups pour freiner le développement de sa population".

    Ces carnivores, éradiqués par l'homme dans les années 1930 et revenus naturellement par l'Italie dans les années 1990, se concentrent dans les Alpes, le Sud-Est et l'Est.

    AFP

    Au lieu de s'occuper des loups, ils feraient mieux de s'occuper des intégristes !


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