• En Pologne, une loi sur la protection animale fait vaciller la coalition au pouvoir

    © AP Photo/Czarek Sokolowski Jaroslaw Kaczynski, le président du parti Droit et Justice, est à l'origine de cette loi qui divise la coalition au pouvoir.

    Les divisions au sein du parti Droit et Justice sont apparues au grand jour lors du vote d’une loi sur la protection des animaux. 

    Cette loi sur la protection animale à l'origine des divisions qui naissent au sein de la coalition est composée de cinq mesures et deux d’entre elles suscitent une grande émotion. La première, c'est l’interdiction d’élever des animaux pour leur fourrure, à l’exception des lapins, et la deuxième, la restriction de l’abattage rituel. Ce dernier sera autorisé uniquement pour les besoins des petites communautés musulmane et juive de Pologne. 

    Économiquement, c’est une loi lourde de conséquences car le chiffre d’affaires des éleveurs concernés s’élève à plus d’1,5 milliard d’euros par an. La Pologne est notamment un grand exportateur de viande cacher vers Israël et le troisième producteur mondial de fourrure derrière la Chine et le Danemark, selon les ONG, avec plus de 500 élevages de ce type à travers le pays.

    Une loi qui menace la coalition au pouvoir

    Cette loi, c’est le « bébé » de Jaroslaw Kaczynski, le président du parti Droit et Justice (PiS) dont l’amour pour les chats est connu en Pologne. Kaczynski s’est particulièrement mobilisé en postant même un message sur le réseau TikTok, lui qui n’a ni Facebook, ni Twitter. Avant le vote qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, il a imposé une consigne de vote à son parti et aux deux autres membres de la coalition conservatrice. La loi est passée grâce aux votes de l’opposition mais les deux partenaires de coalition ainsi que plusieurs députés du PiS, dont le ministre de l’Agriculture, ont voté contre ou se sont abstenus au nom du patriotisme économique. Au lendemain du vote, quinze députés ont été suspendus du parti sur décision de Jaroslaw Kaczynski et certains ténors du PiS ont affirmé que la coalition n’existait plus.

    Un impact sur le prochain remaniement gouvernemental

    Ces divisions au sein de la coalition pourraient bien avoir un impact sur le remaniement gouvernemental prévu dans les prochaines semaines. Lors du précédent mandat, le PiS avait cédé deux ministères à chacun de ses partenaires de coalition. Mais fort de ses récentes victoires électorales, il voudrait désormais leur en retirer un à chacun, ce qui ne plaît pas du tout aux partis concernés.

    Les négociations du remaniement sont en cours depuis plusieurs semaines et il se murmure que toute cette polémique autour de la loi sur le droit des animaux n’est qu’un jeu politique pour faire pression sur les uns et les autres. En attendant, les agriculteurs – qui sont la base de l’électorat du PiS – sont dans la rue. C’est un jeu très risqué pour le pouvoir conservateur. Des réunions au sommet du parti PiS devraient avoir lieu ce lundi pour parler du futur de la coalition tripartite. D’ici là, la partie de poker menteur risque de s’intensifier. 

    RFI


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  • Association Viktor Larkhill


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  • Oise : un cerf traqué lors d'une chasse à courre se réfugie dans le centre-ville de Compiègne

     

    L'animal qui s'était posé près d'un chantier a repris la fuite vers la forêt en début d'après-midi, ce samedi 19 septembre. Chasseurs et opposants à la chasse à courre se sont fait face devant les forces de l'ordre.

    Ce week-end du 19 septembre la saison de chasse s'ouvrait dans l'Oise (en Occitanie, elle l'est déjà depuis la semaine dernière). À cette occasion, un incident s'est produit autour de Compiègne et sa forêt domaniale. Un cerf, pourchassé par une équipe de veneurs (pratiquant la chasse à courre) s'est échappé de la forêt pour se réfugier près d'un chantier.

    Une fois repérée, la police a établi un périmètre de sécurité autour de l'animal pour la protéger. Exténuée après avoir échappé aux chiens des chasseurs, elle gisait sur le trottoir donnant sur le chantier. Très vite, des militants du groupe Abolissons la Vénerie Aujourd'hui (AVA), opposants à la chasse à courre, se sont rassemblés autour de l'animal pour s'assurer qu'il était protégé puis remis en liberté.

    Les veneurs étaient également sur place, ont finalement gracié l'animal. Le maire Les Républicains et pro chasse à courre de Compiègne, Philippe Marigny a déploré un "incident regrettable". Au bout de plusieurs heures, le cerf est rentré chez lui, dans la forêt. Ce que regrettent les militants d'AVA qui craignent qu'il ne soit abattu plus tard et auraient souhaité qu'il soit placé en refuge.

    La Dépêche

    Il semble que l'animal se soit blessé sur le chantier. Il sera hélas tué lors de la prochaine  battue par ces salopards de chasseurs !


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    Un homme suspecté de sévices sexuels sur des juments et d’exhibition sexuelle a été interpellé jeudi et renvoyé devant le tribunal correctionnel, a annoncé vendredi 18 septembre 2020 le parquet de Bar-le-Duc (Meuse) dans un communiqué. Il n’y a pas de lien établi avec les affaires de chevaux mutilés dans plusieurs régions de France. 

    Le suspect est poursuivi après avoir été surpris le 10 septembre dernier à Ligny-en-Barrois, une petite ville de la Meuse, « le bras engagé dans le vagin d’une jument », a expliqué le procureur de la République Sofian Saboulard.

     

    Le vétérinaire requis dans le cadre de cette enquête a constaté « des lésions importantes sur deux juments », ajoute le magistrat en relatant ces actes de zoophilie. 

    Attiré sexuellement par les animaux ou les objets

    L’examen psychiatrique de cet homme a révélé une « tendance de type paraphilique » ce qui signifie qu’il éprouve une attirance sexuelle pour les animaux ou les objets. L’expert n’a toutefois relevé « aucun « trouble psychique ».

    Le parquet insiste : « Aucun lien n’a pu être établi avec les faits d’actes de cruauté sur équidés commis récemment sur le territoire national », a-t-il annoncé son communiqué. Ces dernières semaines, les gendarmes ont ouvert près de 200 enquêtes après des actes de mutilation sur des chevaux dans de nombreuses exploitations agricoles. 

    Lorraine Actu

    Hélas, il ne risque pas grand chose avec notre justice à la con !


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  • Ils me font penser aux deux petits que j'ai ramené au refuge à Vichy avec mon voisin !


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  • Le conseil municipal de Bourges (Cher), lors de sa séance du jeudi 17 septembre, a voté à l’unanimité un vœu pour l’interdiction des cirques avec animaux dans la ville.

    La mairie utilisera donc « tous les moyens légaux à sa disposition » pour refuser ce type de spectacles sur son territoire. Cette mesure faisait partie des promesses de campagne du nouveau maire Yann Galut (PS), aux dernières élections municipales.

     

    La Ville de Bourges (Cher) ne souhaite plus accueillir de cirques avec animaux. Le conseil municipal s’est prononcé, jeudi 17 septembre, en faveur de l’interdiction de l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques et les spectacles. Et ce, à l’unanimité, rapporte Le Berry Républicain.

    Le conseil municipal a estimé que « la mise en spectacle d’animaux dans de telles conditions constitue une atteinte aux valeurs de respect de la nature et de l’environnement inscrites dans la Constitution ».

    L’association de défense des intérêts des animaux Paris Animaux Zoopolis s’est félicitée par avance de cette décision sur sa page Facebook

    Une promesse de campagne

    Cette interdiction faisait partie des promesses de campagne portées par le nouveau maire socialiste de Bourges, Yann Galut, aux élections municipales 2020, rappelle Le Berry Républicain. Avec ce vote au conseil municipal, la mairie demande une « réglementation nationale interdisant la présence d’animaux dans les cirques » et se réserve « la possibilité d’œuvrer, par tous les moyens légaux à sa disposition, pour que Bourges n’accueille plus de spectacles ou de cirques utilisant des animaux ».

    Catherine Menguy, adjointe à la transition écologique, aux espaces verts et au bien-être animal, a relayé la nouvelle sur Facebook :

    De nombreuses villes françaises se sont engagées en faveur de l’interdiction de l’utilisation des animaux dans les cirques, comme ParisMarseilleSaint-Nazaire (Loire-Atlantique) ou encore Agen (Lot-et-Garonne) qui n’en accueille plus depuis début septembre. D’après une étude de l’Ifop en partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot, publiée en août 2020, 73 % des Français interrogés sont favorables un accompagnement des cirques par les pouvoirs publics vers des spectacles sans animaux sauvages.

    Ouest-France


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  • Elle était vraiment dans un sale état, un oeil, le corps, les pattes ...


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  • Charente, Orne, Aude: de nouveaux cas d'animaux mutilés constatés dans plusieurs départements

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    Les autorités ne sont toujours pas en mesure de mettre de noms sur ces tortures, qui se multiplient sur le territoire depuis le début de l'année.

    La liste ne cesse de s'allonger. Ce week-end encore, plusieurs cas d'animaux mutilés ont été constatés aux quatre coins de la France. Au moins un cheval, un veau et un poulain ont ainsi été retrouvés gisant sur le sol, avec de profondes entailles. Les autorités ne sont toujours pas en mesure de mettre de noms sur ces tortures, qui se multiplient sur le territoire depuis le début de l'année.

    • Orne: un poulain blessé près du rectum

    À Belfonds, dans l'Orne, un poulain été retrouvé dans un champ, blessé à la tête et près du rectum, rapporte Ouest-France, précisant que "le jeune équidé n’a, a priori, pas pu se faire tout seul."

    Une enquête a été ouverte auprès de la gendarmerie de l'Orne. D'après les premiers éléments de l'enquête, l'attaque se serait déroulée entre 1 et 7 heures dans la nuit de samedi à dimanche. Des analyses sont en cours afin de comprendre si un produit a été administré à l'animal. Des vérifications sont par ailleurs en cours sur les blessures d'un second cheval dans le département, cette fois à Nonant-le-Pin.

    • Charente: un veau tué et une jument blessée

    Un veau, sans doute mort depuis deux jours, a été découvert à Bardenac, dans le sud de la Charente, d'après Charente-Librequi indique que l'animal avait la queue et les oreilles coupées. Des mutilations qui ressemblent à de nombreuses autres établis sur le territoire. Une plainte a été déposée à la gendarmerie.

    En parallèle, une jument de Cellefrouin, toujours dans le département, a été retrouvée par son propriétaire, cette fois avec "des trous au niveau du poitrail et des entailles sur un antérieur et le dos", selon le quotidien régional. Les gendarmes se sont également saisis de l'affaire.

    • Aude: un cheval retrouvé mort sur le bord de la route

    Un propriétaire de chevaux a déposé plainte samedi après-midi après la découverte de l'un de ses animaux, sur le bas-côté de la rocade, à proximité de Narbonne, fait savoir La Dépêche. L'équidé "gisait, éventré, une partie des intestins à l’air", ajoute le journal.

    Toutefois, des expertises supplémentaires - dont l'autopsie - seront nécessaires pour attester ou non de la piste criminelle. En effet, le cheval venait d'arriver dans cette nouvelle propriété, il a pu tenter de s'enfuir et se blesser dans sa course.

    • Rhône: un cheval avec la mâchoire entaillée

    Vendredi soir, un cheval avait été retrouvé avec la mâchoire entaillée à Charly dans le Rhône, d'après des informations de BFMTV Lyon auprès de la mairie. Selon le journal Le Progrès, l'animal - un pur sang anglais - a été découvert par des propriétaires de chevaux, alertés par plusieurs lampes allumées dans la nuit.

    La plaie effectuée sur la mâchoire du cheval a été réalisée par un objet tranchant mais aucune autre blessure n'a été constatée par le vétérinaire qui a soigné l'animal.

     

    BFM.TV

    Pourquoi les propriétaires de chevaux n'installent pas des caméras ?

    Pourquoi ne rentrent-ils pas les animaux la nuit ?


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  • La «guerre des koalas» plonge le sud de l'Australie dans le chaos politique

    Faut-il protéger les koalas à tout prix, parfois aux dépens des propriétaires ruraux? Telle est la question qui agite le débat politique de la Nouvelle-Galles du Sud, l'État le plus peuplé d'Australie. 

    Ce conflit, que le Sydney Morning Herald qualifie de «guerre des koalas», concerne la politique de planification environnementale du gouvernement (SEPP), entrée en vigueur en décembre dernier et qui vise à mieux protéger l'habitat des koalas. Sur ce programme, les deux partis de la coalition gouvernementale, le Parti national et le Parti libéral d'Australie, se déchirent. 

    Le vice-premier ministre de l'État et membre du Parti national, John Barilaro, a déclaré que son parti ne soutiendrait plus cette législation qui limite, selon lui, de façon injuste la manière dont les propriétaires ruraux utilisent leur terre -le SEPP restreint en effet les constructions dans les zones de vie des marsupiaux. 

    Tout en affirmant ne pas être «anti-koalas», Barilaro a déclaré que son parti allait présenter un projet de loi pour abroger cette politique de conservation, rapporte Reuters

    De son côté, Gladys Berejiklian, la première ministre de l'État et cheffe des libéraux, a répliqué en leur posant un ultimatum, qui peut se résumer par la célèbre phrase: «soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous». Autrement dit, si vous n'êtes pas content·es, quitter la coalition. 

    Sous la menace, John Barilaro a renoncé à partir et a accepté de relancer les discussions sur le programme le 6 octobre prochain. La «guerre des koalas» n'est pas prête de se terminer. 

    Disparition en 2050

    Ce programme de protection intervient à un moment crucial, où l'espèce semble plus que jamais menacée. Selon un rapport de plusieurs organisations, le marsupial pourrait totalement disparaître de la région de Nouvelle-Galles-du-Sud, une de ses principales zones d'habitat, d'ici 2050.

    À lire aussiComment estimer le nombre d'animaux morts dans les incendies en Australie?

    La déforestation croissante due à l'activité humaine, aggravée par le réchauffement climatique qui provoque sécheresses et incendies, est la première cause de la disparition des koalas, selon l'enquête.

    L'année 2019 avait notamment été une année terrible pour les marsupiaux. Les immenses feux de brousse, dont les images avaient fait le tour du monde, ont décimé 30% de leur population, rien que dans cet État du sud-est de l'Australie.

    Slate.fr


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  • Les faits se sont déroulés vendredi soir au centre équestre de Charly

    Un premier cas de cheval mutilé a été enregistré dans le département du Rhône et plus précisément au centre équestre de Charly. L’un des pensionnaires de l’établissement, un pur-sang anglais, a eu la mâchoire coupée sur 3 à 4 centimètres, rapporte ce dimanche Le Progrès.

     

    Les faits se sont produits vendredi soir vers 21h30. Le ou les suspects ont sans doute été dérangés par des propriétaires de chevaux se trouvant sur place et ayant été alertés par l’agitation des animaux. Les témoins ont vu plusieurs lampes allumées dans le noir et plusieurs personnes s’enfuir sans pouvoir en déterminer le nombre.

     

    Le quotidien rapporte aussi le cas d’un veau mutilé dans le département de Saône-et-Loire. Le pauvre animal, qui a eu la langue et la queue coupée ainsi qu’un œil arraché, était mort lorsque son éleveur l’a découvert.

    20 Minutes

    Mais quand vont-ils attraper ces salauds ?

    Dès qu'on en retrouve un, faut lui couper une oreille !


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  • À Prades, les chasseurs manifestent leur "ras-le-bol" dans le fief de Jean Castex

    Pas moins d'un millier de chasseurs se sont rassemblés samedi à Prades, petite commune des Pyrénées-Orientales et fief du Premier ministre. Dans cette ville dirigée par Jean Castex jusqu'à cet été, les manifestants sont venus crier leur colère et dénoncer l'interdiction de la chasse à la glu, ainsi que celle de la tourterelle des bois. Ces chasseurs reprochent, entre autres griefs, au Premier ministre de ne pas avoir tenu ses promesses.

    "Castex n'a pas tenu sa parole"

    "Depuis 30 ans, on ne fait que perdre des choses parce qu'à chaque fois, on ampute une part de notre activité", s'indigne Eddie Puyjalon, président du Mouvement pour la ruralité. "Pour faire clair, le Premier ministre s'est engagé en disant 'je vous obtiendrai un quota pour permettre la chasse à la glu cette saison'. Il y avait une confiance envers ce Premier ministre qui arrive du monde plutôt rural et qui est maire d'une petite commune. Force est de constater que tout le monde s'est trompé et qu'il n'a pas tenu sa parole."

     

    Mais au-delà de cette double interdiction, les manifestants veulent alerter sur les décisions politiques qu'ils estiment systématiquement prises contre eux. "C'est le ras-le-bol du monde rural en général", insiste Eddie Puyjalon. "Nous ne voulons plus assumer cette propagande malsaine qui montre du doigt l'agriculteur, le chasseur, le rural, comme si on était revenu au temps des péquenauds et des bouseux. Non, nous ne sommes pas des péquenauds et des bouseux. Nous sommes des gens responsables, des amoureux de la nature et nous ne méritons pas la mauvaise publicité qui nous est faite par des gens qui vivent de la nature. Nous ne vivons pas de la nature, nous vivons dans la nature."

    Europe 1

    Des amoureux de la nature, non, des assassins d'animaux !

    A bas les chasseurs !


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  • Le Conseil d'Etat suspend la chasse à la tourterelle des bois

    Le ministère de la Transition écologique avait pris un arrêté le 28 août autorisant le tir de 17.460 tourterelles des bois

    La population de cet oiseau migrateur a chuté de 80 % en Europe ces 40 dernières années. Vendredi, le Conseil d’Etat a suspendu pour la saison 2020-2021 la chasse à la tourterelle des bois, oiseau, allant à l’encontre de la volonté du gouvernement.

     

    Le ministère de la Transition écologique avait en effet pris un arrêté le 28 août autorisant le tir de 17.460 tourterelles des bois, en dépit de l’opposition de plusieurs associations dont la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui a porté l’affaire devant le Conseil d’Etat. Ce dernier a donc décidé que l’exécution de cet arrêté « est suspendue ».

    « Les experts recommandent l’interdiction »

    Le nombre d’animaux pouvant être tués est fixé après expertise scientifique sur l’état de conservation de chaque espèce. Un comité scientifique préconisait en 2019 de ne plus chasser la tourterelle des bois, ou, au pire, de tuer 1,3 % des effectifs estimés en France, soit 18.300 oiseaux.

    Le juge des référés note « que l’espèce a diminué de près de 80 % en 15 ans, que les experts recommandent l’interdiction de la chasse de cet oiseau sauvage et que le gouvernement n’a pas apporté d’éléments permettant de justifier son autorisation », selon un communiqué.

    « Le quota de prélèvements fixés par l’arrêté, en très légère diminution par rapport à l’année précédente, avait été uniquement déterminé au regard du constat d’une baisse tendancielle de la population européenne sur les décennies passées. Or, selon le juge des référés, un tel constat aurait dû conduire le gouvernement à interdire la chasse à la tourterelle des bois, et non à réduire proportionnellement le quota maximal de prélèvement », selon le communiqué.


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  • La dernière girafe blanche femelle du monde et son petit tués par des braconniers

    C'est une terrible nouvelle qui nous vient tout droit du Kenya. Une association locale a annoncé le mardi 10 mars que la seule girafe blanche femelle du pays et son petit, né en août 2019, ont été retrouvés morts.

    "À l'état de squelette"

    Ces animaux sont extrêmement rares et n'ont jamais été vus dans un autre pays que le Kenya. Leur couleur blanche est due à une pigmentation de la peau.

    Ce n'est pas de l'albinisme, comme on pourrait le croire, mais une particularité génétique appelée leucisme. Cette caractéristique se retrouve chez d'autres animaux comme les tigres blancs.

    Les corps des deux girafes ont été retrouvés "à l'état de squelette après avoir été tués par des braconniers dans une réserve de Garissa, dans l'est du Kenya", explique Mohammed Ahmednoor, directeur de la Ishaqbini Hirola Conservancy.

    Un seul mâle en vie

    Le directeur de l'association s'est exprimé dans un communiqué partagé le mardi 10 mars sur cet événement et a partagé sa tristesse.

    "C’est un jour très triste pour la communauté et le Kenya tout entier. Nous sommes la seule communauté dans le monde à être gardienne d’une girafe blanche. Son meurtre est un coup dur pour les énormes mesures prises par la communauté pour conserver les espèces rares et uniques."

    Avec ces deux disparitions, il ne reste désormais qu'un seul spécimen de girafe blanche en vie. C'est un mâle qui n'est autre que le fils de la girafe abattue par des braconniers.

    "Une perte à long terme"

    Le directeur de l'association a également expliqué que ces assassinats étaient des pertes importantes pour la recherche et pour le tourisme.

    "C'est une perte à long terme étant donné que les études et les recherches en génétique qui constituaient un investissement important dans la région par les chercheurs, ont maintenant disparu. De plus, la girafe blanche boostait le tourisme dans la région."

    Une perte considérable pour de nombreuses raisons. La femelle avait été repérée pour la première fois en 2017. Une vidéo dans laquelle elle apparaissait avec son girafon avait ému les internautes.

    Gent Side


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  • Le rapport Planète vivante, analyse scientifique réalisée tous les deux ans par le WWF concernant la santé de notre planète et l'impact de l'activité humaine est effrayant. Entre 1970 et 2016, le déclin moyen des populations de vertébrés est de 68%

    Tous les deux ans, la WWF établit le rapport Planète vivante, pour établir la santé de notre planète et l'impact de l'activité humaine sur les animaux. La WWF se base sur l’Indice Planète Vivante qui est calculé par la Société zoologique de Londres à partir de données scientifiques collectées sur 21 000 populations de plus de 4 000 espèces de vertébrés (des populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons) Les conclusions sont édifiantes, effrayante même, et dépassent les prévisions les plus pessimistes : entre 1970 et 2016, le déclin moyen des populations de vertébrés est de 68%. Ce chiffre était de 60% en 2018 et de 58% en 2016.

    Imaginez-vous une France sans moineau ?

    Dans le détail, le déclin est particulièrement accéléré dans les sous-régions tropicales des Amériques, déclin le plus important jamais observé dans une région (-94% !) La biodiversité d’eau douce diminue bien plus rapidement que celle des océans ou des forêts et cela impacte en particulier la biodiversité de l'Amérique latine et des Caraïbes. Les espèces de grande taille, sont particulièrement concernés. Dans l’écosystème d’eau douce, la mégafaune est constituée d’espèces qui peuvent atteindre plus de 30 kg, comme l’esturgeon et le poisson-chat géant du Mékong, les dauphins de rivière, les loutres, les castors et les hippopotames, précise le rapport.

    En France, cinq espèces sont en danger d'extinction : l'anguille européenne, le macareux moine, le coucou commun, la tortue luth en Guyane et le moineau domestique. Le moineau domestique a ainsi connu une baisse de 60% de sa population depuis 1980.

    Dans le monde, le gorille des plaines orientales, les perroquets gris du Gabon, l'esturgeon chinois et les raies d'eau douce sont notamment en déclin.

    Paris Match


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