• Amar Benmohamed, le policier qui a dénoncé le comportement de ses collègues, sera-t-il finalement sanctionné ?

    Le brigadier-chef Amar Benmohamed, qui a signalé la semaine dernière le racisme et l’homophobie dans les rangs de sa propre unité, devait lui aussi être sanctionné. Mais un nouvel examen de sa situation est en cours.

    Question posée par Thomas le 30/07/2020

     

    Bonjour,

    Vous faites référence à la démarche – inédite – du brigadier-chef Amar Benmohamed (que Libération a rencontré), qui a tout récemment dénoncé le comportement de certains de ses collègues envers les personnes déférées au dépôt du tribunal de Paris. Depuis 2017, il dit avoir été témoin de propos racistes, de cas de maltraitance et de faits de vols de la part de policiers.

    Ces faits ont été révélés publiquement lundi dernier, dans une enquête fouillée du site d’information Streetpress.

    Un rapport écrit en mars 2019

    Ces révélations ont conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, mardi 28 juillet, des chefs de «violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique», «injures publiques en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion» et «injures publiques en raison du sexe et de l’orientation sexuelle».

    Avant de rendre l’affaire publique, Amar Benmohamed avait écrit, en mars 2019, un rapport sur les faits évoqués ci-dessus. Celui-ci avait ensuite été transmis à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui a ouvert une enquête administrative. Au terme de cette enquête, transmise à la préfecture de police de Paris en février 2020, les enquêteurs avaient confirmé une partie des allégations d’Amar Benmohamed et proposé un conseil de discipline pour un des agents, et des sanctions disciplinaires pour d’autres.

    Interrogé jeudi sur le sujet en commission des lois par un député LREM, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a déclaré : «Le brigadier Benmohamed a dénoncé – alors pardonnez-moi de vous le dire, mais c’est exactement ce qu’il y a, à ma connaissance – avec retard – c’est d’ailleurs ce qui lui est un peu reproché, on en reparlera plus tard si vous le souhaitez – a dénoncé ses camarades qui auraient, je mets du conditionnel mais les faits reprochés sont graves, énoncé des insultes à caractère sexiste, homophobe et raciste.»

    Ne pas avoir dénoncé les faits suffisamment tôt

    Avant de confirmer que le brigadier-chef serait sanctionné : «L’IGPN a relevé des comportements tout à fait inappropriés de la part de six fonctionnaires de police : injures, agressivité, mensonges, désobéissance (je lis des termes utilisés par l’Inspection générale). Elle a proposé, bien avant la révélation par l’article de presse hier, un renvoi devant le conseil de discipline avec quatre sanctions directes et une alternative aux poursuites disciplinaires. Et dans les quatre sanctions directes, il y a aussi M. Benmohamed.»

    Le lanceur d’alerte fait donc partie des personnes à l’encontre desquelles une sanction a été demandée. Celle-ci sera surtout «symbolique», comme l’écrivait Libération mercredi, et sans traçabilité dans son dossier administratif. La raison ? Ne pas avoir dénoncé les faits par écrit suffisamment tôt. Pour l’heure, comme le confirme à CheckNews la préfecture de police de Paris, cette sanction ne lui a pas été notifiée car Amar Benmohamed est en arrêt maladie depuis fin juin.

    Finalement, la préfecture annonce que sa situation sera réexaminée : «Pour le moment, il est sursis à la notification de la sanction, un nouvel examen de sa situation étant en cours.»

    L’annonce de cette sanction potentielle avait fait réagir le syndicat d’Amar Benmohamed (qui est délégué Unité SGP Police, syndicat majoritaire dans la police), par la voix de son secrétaire général, Yves Lefebvre : «Qu’ils veuillent le sanctionner pour ça, c’est inadmissible. Je m’entretiendrai personnellement avec Gérald Darmanin à ce propos.»

    Cordialement

    Libération


    3 commentaires
  • Emmanuel Macron "furieux" contre Nicolas Sarkozy

    Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy affichent une belle complicité en public. Mais en privé, l'ancien et l'actuel président de la République connaissent quelques tensions.

    Nicolas Sarkozy fait un retour fracassant cet été, avec la sortie de son livre Le temps des tempêtes paru aux éditions de L'Observatoire. L'ancien président de la République a multiplié les apparitions dans les médias et enchaîne les dédicaces en librairies à la rencontre des Français. Nicolas Sarkozy prépare-t-il le terrain pour 2022 ? La question se pose et est suivie de très près par l'entourage d'Emmanuel Macron. "Il faut prendre Sarkozy au sérieux" affirme un proche du chef de l'Etat dans les colonnes de L'Opinion.

     

    Pour l’heure, "chacun des deux croit contrôler l’autre" explique un pilier de la majorité à nos confrères. Une belle entente en public, mais en privé, la relation n'est pas si idyllique. Au printemps dernier, des tensions se sont fait sentir. Une initiative de Nicolas Sarkozy a été très peu appréciée du président de la République. Nicolas Sarkozy a oeuvré en coulisses à la montée de Vivendi, propriété de Vincent Bolloré, au capital du groupe Lagardère. "La perspective que l’industriel breton, qui contrôle déjà Canal + et CNews, étende son empire à Europe 1, Paris Match et le Journal du Dimanche à l’approche de 2022 a rendu furieux le chef de l’Etat" soulignent nos confrères.

    Rencontre à Brégançon

    Des tensions qui n'empêcheront pas pour autant les deux hommes politiques de se voir cet été. Lors de son séjour au Fort de Brégançon, Emmanuel Macron, qui avait reçu à l'été 2019, Vladimir Poutine, pourrait recevoir la chancelière Angela Merkel cette année. Nicolas Sarkozy pourrait également venir en voisin du Cap Nègre où il passe l'été, avec sa femme Carla Bruni. L'occasion pour Emmanuel Macron de prendre conseils, d'échanger sur la situation actuelle du pays, et surtout, de toujours garder un oeil sur l'ancien chef d'Etat...

    Gala

     Le Point rapporte que Le Temps des tempêtessorti en librairie le vendredi précédent, s’était déjà écoulé à 22 000 exemplaires en seulement trois jours, jusqu’au dimanche, avec une mise de 178 000 exemplaires.


    3 commentaires
  • Présidence du groupe LREM à l'Assemblée : au tour d'Aurore Bergé de candidater

    La députée des Yvelines Aurore Bergé a officialisé samedi sa candidature à la présidence du groupe majoritaire à l'Assemblée en septembre, dans un message que l'AFP s'est procuré.

    Après François de Rugy et l'ex-ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, elle est la troisième à s'être déclarée en vue de la succession de Gilles Le Gendre, critiqué en interne et qui va quitter ses fonctions à la rentrée.

    Le scrutin prévu les 9 et 10 septembre

    Le scrutin est prévu les 9 et 10 septembre pour dévoiler le résultat à l'ouverture des journées parlementaires LREM, organisées à Amiens les 10 et 11 du même mois.

    Comme Christophe Castaner la veille, elle a dit avoir "envie" d'être présidente du groupe, dans une lettre adressée à ses collègues à la fin de la session parlementaire à l'Assemblée.

    "Nous avons souvent douté. Certains sont partis, d’autres ne viennent plus : cela doit clairement et collectivement nous interpeller", ajoute la candidate, en référence notamment aux deux nouveaux groupes à l'Assemblée rejoints par des députés LREM.

    "Si j’ai justement choisi de quitter la droite, ce n’est pas pour que les idées de la droite conservatrice l’emportent!"

    "Vous savez d’où je viens. Mais si j’ai justement choisi de quitter la droite, ce n’est pas pour que les idées de la droite conservatrice l’emportent!" mais pour "construire autre chose, d’autres idées, d’autres méthodes", a ajouté cette ancienne juppéiste réputée proche de l'ex-Premier ministre Edouard Philippe. Elle dit aussi vouloir défendre un groupe "qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui vaillent : ceux de notre collectif".

    Aurore Bergé fait partie des députés critiques vis-à-vis de la présidence de Gilles Le Gendre, fragilisé par des départs au fil de l'eau d'élus du groupe LREM, jusqu'à la formation en mai d'un 9e groupe politique à l'aile gauche puis d'un 10e à l'aile droite, faisant perdre la majorité absolue à LREM. Gilles Le Gendre, 62 ans, avait été déstabilisé début juin après la fuite dans la presse d'une "note" à Emmanuel Macron sur un remaniement ministériel, dans laquelle il semblait plaider pour un changement de Premier ministre, alors Edouard Philippe, et proposait - ce qu'il dément - un nouveau casting gouvernemental.

    Avec lui, c'est toute l'équipe de direction du groupe, soit quelque 25 députés qu'il avait choisis, qui devra s'en aller. Cette réorganisation pourrait coïncider avec des changements à la tête du parti présidentiel.

    Paris Match


    2 commentaires
  • Castaner souhaite présider le groupe LREM à l'Assemblée nationale

    Après François de Rugy, Christophe Castaner : l'ancien ministre de l'Intérieur a fait part aux députés LREM vendredi 21 juillet de son « envie » de prendre la présidence du groupe majoritaire de l'Assemblée nationale. Il est donc le deuxième candidat déclaré pour prendre la succession de Gilles Le Gendre. Le scrutin doit avoir lieu les 9 et 10 septembre, le résultat sera connu pour l'ouverture des journées parlementaires LREM, qui auront lieu à Amiens.

    « Agir avec efficacité »

    « Oui, j'ai envie d'être candidat à la présidence de notre groupe. Envie de porter avec vous nos valeurs. Envie de renouer pleinement, à vos côtés, à l'Assemblée, avec cet esprit de conquête né pendant la campagne », écrit Christophe Castaner dans son message aux députés LREM. « Certains collègues plaisantent sur le fait qu'il veut tellement qu'on croie qu'il en a envie qu'il le répète une demi-douzaine de fois », a ironisé une « marcheuse » auprès de l'AFP.

    Christophe Castaner, qui va redevenir député des Alpes-de-Haute-Provence, propose un ticket avec la députée Marie Lebec, qui « serait première vice-présidente ». « Avec Marie, nous partageons une volonté d'agir avec efficacité et de retrouver l'esprit de notre engagement autour d'Emmanuel Macron », écrit l'ancien ministre de l'Intérieur, âgé de 54 ans.

    Le Point


    2 commentaires
  • Patrick Chaimovitch, nouvel édile de la ville des Hauts-de-Seine, a comparé dimanche 26 juillet les forces de l'ordre qui «traquent les migrants» aux gendarmes impliqués dans la rafle du Vel d'Hiv. «Les gendarmes français qui ont obéi aux ordres de leurs supérieurs en mettant en œuvre la rafle du Vel d'Hiv (...) sont les ancêtres de ceux qui, aujourd'hui, avec le même zèle, traquent les migrants, les sans-papiers (...), ces êtres vivants qui essaient de survivre dans le dénuement», a déclaré l'élu EELV.

     

    Voir mon article de 14h23 !

     Il a été confirmé qu'une plainte serait déposée dans la journée pour injures contre les forces de l’ordre. par Gérald Darmanin !

    Attendons si la plainte sera bien déposée.

     D’après une information de RTL, le ministre porte officiellement plainte ce lundi 27 juillet contre le maire de Colombes pour « injures contre les gendarmes et les policiers. »

    Je me demande ce qu'en pense le petit manu, on ne l'a pas entendu sur cette affaire !!!


    11 commentaires
  • Dans son discours prononcé le 19 juillet dernier, le maire de Colombes (Hauts-de-Seine) a fait un rapprochement entre les policiers et les gendarmes du régime de Vichy, et ceux d’aujourd’hui.

    Les propos de maire EELV de Colombes, Patrick Chaimovitch, qui datent de quelques jours, passent mal. A tel point que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est emparé du sujet ce dimanche.

    L’élu écologiste des Hauts-de-Seine s’était exprimé ce dimanche 19 juillet lors de la commémoration du 78e anniversaire de la rafle du Vélodrome d’Hiver. « Les policiers français, les gendarmes français qui ont obéi aux ordres de leurs supérieurs en mettant en œuvre la rafle du Vel d’Hiv, et d’autres rafles encore après et ailleurs, sont les ancêtres de ceux qui aujourd’hui, avec le même zèle, traquent les migrants, les sans-papiers, les déboutés des droits humains, ces êtres vivants qui essaient de survivre dans le dénuement », a-t-il déclaré. Une vidéo amateur de ce discours a été diffusée sur les réseaux sociaux et a suscité une vive polémique.

     Le lendemain sur Twitter, Patrick Chaimovitch a confirmé ses propos : « Un moment émouvant au cours duquel j’ai tenu à faire le lien entre la rafle du Vel d’Hiv et d’une part tous les génocides avant et après le nazisme, d’autre part les migrants pourchassés partout en Europe parce qu’ils sont différents ».

    Des « propos scandaleux et insupportables » pour Gérald Darmanin

    Le ministre de l’Intérieur s’est exprimé lui aussi sur Twitter suite aux propos du maire de Colombes, promettant de déposer plainte le cas échéant : « Si les propos scandaleux et insupportables envers la police et la gendarmerie de la République sont confirmés, je déposerai plainte envers le Maire de Colombes qui a comparé les forces de l’ordre à la police de Vichy ».

    Selon RTL, Gérald Darmanin a décidé de déposer plainte.

    Le maire dit « regretter » que ses propos aient porté à confusion

    Changement de tonalité du côté de la mairie de Colombes ce lundi à la mi-journée. Patrick Chaimovitch s’est exprimé dans un communiqué et dit « regretter » que ses propos aient « pu porter à confusion », rappelant son « soutien aux policiers et aux gendarmes qui exercent la lourde responsabilité républicaine de sécurité dans des conditions extrêmement difficiles ».

     

    « Il n’y a pour moi aucune comparaison possible entre police et gendarmerie d’un État démocratique d’une part, et police et gendarmerie de l’État pétainiste d’autre part », a-t-il écrit, ajoutant qu’il n’y avait pas de parallèle possible entre « le sort des migrants » et celui « des Juifs promis à l’extermination ».

    Un syndicat de police appelle à un rassemblement

    Le syndicat de police Alliance appelle à un rassemblement devant la mairie de Colombes ce lundi à 17h30. « Collègues, élus, venez exprimer votre mécontentement en réponse aux propos inadmissibles de l’élu de Colombes », peut-on lire dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.

    ACTU 17

    Il compare les migrants auteurs de nombreux délits aux pauvres juifs exterminés sans motif !

    Les propos de maire EELV de Colombes, Patrick Chaimovitch sont à vomir, un mec à dégager vite fait !


    2 commentaires

  • 3 commentaires
  • Ça ne s’invente pas : Sibeth Ndiaye reprend du service à LREM pour identifier les «talents» de demain

    C'est pas vrai, elle vient de découvrir un "talent" ...mais de quel genre ?

     L'ex-porte-parole du gouvernement a été nommée vendredi membre de la «Commission nationale des talents». Cette nouvelle instance du mouvement présidentiel, co-présidée par Jean-Marc Borello, est chargée de faire émerger de nouveaux profils dans les territoires !

    Sibeth Ndiaye n'a pas définitivement tourné la page de la politique. La Marcheuse - qui a quitté le gouvernement et son poste de porte-parole au début du mois par «choix personnel» pour «retourner à la société civile» - va continuer de s'impliquer au sein de La République en marche. Selon les informations du Figaro, cette fidèle du chef de l'État siégera au sein de la «Commission nationale des talents» (CNT), une nouvelle instance du mouvement présidentiel. Le patron du groupe SOS et membre du bureau exécutif de LREM, Jean-Marc Borello, sera le co-président de cette structure, qu'il dirigera avec Justine Henry, la référente du mouvement dans le 18e arrondissement de Paris.

    Composée de 11 membres titulaires et de 8 suppléants - parmi lesquels les ministres de l'Intérieur et de l'Agriculture, Gérald Darmanin et Julien Denormandie, ainsi que plusieurs députés -, la «CNT» doit notamment désigner les futurs référents du mouvement présidentiel sur les territoires. Elle va également «émettre des .........

    la suite pur les abonnés du Figaro !

    Encore une nouvelle connerie qui va coûter du pognon !

    macaron ne sait pas quoi faire pour que l'on parle de lui !

    C'est tellement incroyable que l'on pense à une fake news !

    Mais si bête va sûrement nous trouver de nouvelles chances pour la France pleines de talent !


    5 commentaires
  • France: Sibeth Ndiaye reprend déjà du service à LaREM

    France: Sibeth Ndiaye reprend déjà du service à LaREM

    Sibeth Ndiaye, l’ancienne porte-parole du gouvernement français qui n’avait pas été reconduite après le dernier remaniement, est déjà de retour en politique. 

    Trois semaines à peine après le remaniement, Sibeth Ndiaye reprend du service en politique et fait son retour à la République en marche. Elle avait pourtant affirmé vouloir mettre la politique en pause afin de se consacrer à sa famille après plusieurs années dans les pas d’Emmanuel Macron et quinze mois en tant que porte-parole qui lui avaient valu de nombreuses attaques parfois virulentes ! Son entourage avait même indiqué qu’elle avait refusé plusieurs propositions pour rester ministre déléguée !

    Rester auprès des « Marcheurs »

    Dans le parti présidentiel, on se félicite de récupérer Sibeth Ndiaye et on explique que c’était dans les tuyaux depuis plusieurs semaines. Mais surtout que ce retour témoigne de son attachement au mouvement et de sa volonté de rester présente auprès des Marcheurs, elle qui a fait partie de l’équipe qui a aidé Emmanuel Macron à conquérir le pouvoir.

    Dans un parti en difficulté depuis des municipales ratées, cette fidèle parmi les fidèles va donc apporter son expérience au sein d’une instance dont la mission est de désigner les nouveaux référents du parti dans les territoires, un travail de maillage important dans la perspective de 2022. Quand on attrape le virus de la politique, on ne s’en débarrasse pas si facilement.

    RFI

    Si bête et manu ne peuvent pas se passer l'un de l'autre !


    3 commentaires
  • Sécurité: Affectation de 60 policiers à Nice pour renforcer la police

     Le Premier ministre français Jean Castex a annoncé samedi l'affectation de 60 policiers dans les prochaines semaines à Nice où une fusillade a éclaté devant un supermarché en début de semaine. 

    En déplacement à Nice et accompné du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, Jean Castex a aussi annoncé la création dès la fin de l'année de 150 postes pour renforcer l'action pénale de proximité.

    "La seule loi qui vaille c'est celle de la loi républicaine et de l'Etat de droit", a déclaré le Premier ministre lors d'une allocation aux forces de l'ordre.

    Jean Castex a en outre indiqué que la forfaitisation des délits de stupéfiants serait généralisée en France.

    Il a également fait savoir que la ville de Nice allait expérimenter une extension des compétences de la police municipale.

    Dans un entretien au Figaro, Gérald Darmanin a déclaré vouloir stopper "l'ensauvagement" d'une partie de la société française.

    Reuters


    3 commentaires
  • Le Premier ministre souhaiterait se débarrasser du préfet Lallement

    Selon “Le Point” du jeudi 23 juillet, le nouveau Premier ministre souhaiterait changer le préfet de police de Paris, mais Didier Lallement s’accrocherait à son poste.

    LIEN de l'article :

    https://www.valeursactuelles.com/politique/le-premier-ministre-souhaiterait-se-debarrasser-du-prefet-lallement-121901#node-article-comment


    3 commentaires
  • Quand Gérald Darmanin qualifiait Roselyne Bachelot de "vraie erreur" de casting

    Un vieux tweet de Gérald Darmanin, toujours en ligne, évoque sa nouvelle collègue Roselyne Bachelot comme l'une des « erreurs » du quinquennat de Nicolas Sarkozy...

    Les années passent, les tweets restent ! Le 8 mai 2013, Gérald Darmanin, nouveau ministre de l'Intérieur - et qui lorgne depuis bien longtemps sur Beauvau - avait suivi sur France 3 la diffusion du documentaire Nicolas Sarkozy, secrets d'une présidence qui retraçait les grandes lignes du mandat de l’ancien président, battu un an auparavant par François Hollande. Celui qui était alors député UMP du Nord avait porté ce jugement sévère sur Twitter. « Bon on aura compris les vraies erreurs de Nicolas #Sarkozy : avoir nommé ministre Bachelot, Yade et Amara... #SarkoF3 », avait-il écrit.

     

    Six mois plus tôt, dans un autre tweet, il traitait Roselyne Bachelot de "has-been", parmi d'autres... "Sur #France2, #Drucker #Fabius #Bachelot #Duhamel : que des EX qui commentent... Il manque plus que le thé... #hasbeen"

    Deux tweets - toujours en ligne et restés sans réponse - qui pourraient ne pas plaire à celle qui est devenue la collègue de Gérald Darmanin dans le gouvernement de Jean Castex. Roselyne Bachelot, qui avait assuré qu'elle se retirait de la vie politique, a en effet accepté de revenir au gouvernement au poste dont elle rêvait, celui de ministre de la Culture. Durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, elle avait été ministre de la Santé et des Sports puis Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale. Les deux personnalités, issues des rangs de la droite, ont en tout cas été étrillées de la même manière par leurs anciens amis après leur nomination dans le gouvernement Castex.

    Ce ne sont pas les premiers tweets qui viennent perturber l'harmonie - toute relative - de ce nouveau gouvernement : Brigitte Bourguignon, nouvelle ministre déléguée à l'Autonomie dans le gouvernement de Jean Castex, a ainsi épinglé à plusieurs reprises le même Gérald Darmanin. Le 14 octobre 2015, sous le mandat de François Hollande, elle l'avait critiqué à propos d'une question sur la crise migratoire. « Darmanin plus populiste que lui, tu meurs !! Marine sors de ce corps », avait rapidement tweeté Brigitte Bourguignon, qui devient également collègue de Gérald Darmanin. Un ministre seul contre tous ?

    GALQA

    Mieux vaut en rire !


    1 commentaire
  • Nouveau gouvernement : l'équation complexe de Castex (Euronews)

    Alors qu'Emmanuel Macron avait tenu à limiter drastiquement la taille des cabinets ministériels en 2017, ceux du gouvernement Castex vont connaître une nouvelle augmentation.

    Quinze membres maximum pour le cabinet d'un ministre, treize pour un ministre délégué: le nombre de collaborateurs autorisés pour le gouvernement de Jean Castex est en augmentation, jusqu'à 50% par rapport à 2017, selon un décret publié dimanche au Journal officiel.

     

    "Le cabinet d'un ministre ne peut comprendre plus de quinze membres. Le cabinet d'un ministre délégué ne peut comprendre plus de treize membres. Le cabinet d'un secrétaire d'Etat ne peut comprendre plus de huit membres", indique ce décret signé par le président de la République.

    Ainsi, les membres du nouveau gouvernement de Jean Castex auront plus de collaborateurs que les gouvernements d'Edouard Philippe.

    Retour en arrière

    En 2017, Emmanuel Macron avait pris des mesures drastiques pour limiter la taille des cabinets ministériels. Le nombre de conseillers ne pouvait excéder 10 pour un ministre, huit pour un ministre délégué et cinq pour un secrétaire d'État. Mais ces effectifs avaient été augmentés légèrement, notamment en octobre 2019 avec l'autorisation pour chaque cabinet d'un "membre chargé du suivi de l'exécution des réformes".

    Pour appliquer la "méthode Castex" de "dialogue" et "concertation", le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a estimé samedi qu'il faudrait "qu'on ait dans les équipes des ministres des interlocuteurs en mesure de répondre et d'échanger avec l'ensemble des acteurs qui participent à la vie du pays".

    "Peut-être c'est quelque chose qui a un peu manqué précédemment d'avoir des personnes identifiées sur ces sujets-là", a-t-il dit.

    De nouveaux secrétaires d'Etat nommés dans la semaine !

    La nouvelle équipe gouvernementale compte pour l'instant 16 ministres, 14 ministres délégués et un secrétaire d'Etat, contre 16 ministres, trois ministres délégués et 17 secrétaires d'Etat précédemment. Mais des nouveaux secrétaires d'Etat doivent être nommés dans les prochains jours.

    La rémunération moyenne dans les cabinets ministériels a légèrement diminué en 2019 par rapport à 2018, passant de 9.318 à 9.160 euros brut soit une baisse de 1,7%, avait analysé l'ancien député socialiste et spécialiste du train de vie de l'Etat René Dosière.

    BFM.TV


    2 commentaires
  • L'Obs :

    Tout juste nommés à l'Intérieur (Gérald Darmanin), à la Justice (Eric Dupond-Moretti) et à la Culture (Roselyne Bachelot), les ministres ont eu droit à un rafraîchissement de mémoire. Journalistes, observateurs de la vie politique, militants et associatifs ont diffusé et partagé en masse des vidéos d'archives embarrassantes sur Twitter, leur rappelant leurs propos antiféministe, antirépublicain, ainsi que leur opposition ferme à rejoindre un éventuel gouvernement.


    1 commentaire
  • L'Obs : Tout juste nommé ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti a participé à la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 8 juillet. Pour sa première intervention, il a répondu au député LR Antoine Savignat, qui l'a notamment interrogé sur la contradiction apparente entre ses déclarations passées en tant qu'avocat et son nouveau rôle de garde des Sceaux. Sa prise de parole a été accompagnée à la fois par des applaudissements et du chahut.


    2 commentaires
  • Le nouveau ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti s'est félicité mardi des taux d'occupation «historiquement bas» à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), choisie pour son premier déplacement, et a affirmé vouloir «poursuivre» sur cette voie.

    Dès l'arrivée de l'ancien avocat pénaliste, connu pour ses nombreux acquittements, des détenus ont crié «acquittator» et «viens nous défendre», a constaté une journaliste de l'AFP. Après une visite d'environ 45 minutes, Eric Dupond-Moretti s'est dit «préoccupé par la liberté, par les conditions de détention, par les conditions de travail du personnel pénitentiaire».

    «Témoin passif mais attentif» d'une rencontre entre prisonniers et personnels pénitentiaires, le garde des Sceaux les a entendus dire «la même chose: moins de détenus, un peu moins d'inconfort et de meilleures conditions de travail pour le personnel pénitentiaire». «C'est à méditer», a commenté le ministre lors d'une brève déclaration à la presse.

    La prison de Fresnes est l'une des plus vétustes de France et a été l'une des plus surpeuplées avant l'épidémie de Covid-19 qui a permis à de nombreux détenus d'être libérés par anticipation.

    Au 1er janvier, la densité carcérale était de 142%. La maison d'arrêt compte actuellement 1679 détenus pour 1603 places, soit un taux d'occupation de 115%. «Il y a évidemment des conditions de détention qui restent très difficiles. Tous ceux qui pensent que la prison c'est le trois étoiles se trompent complètement, et ils devraient se taire», a déclaré le ministre de la Justice. «On est dans des taux d'occupation ici qui sont historiquement bas et c'est sans doute le chemin qu'il faut poursuivre, en tout cas c'est ma conviction», a conclu Eric Dupond-Moretti.

    Placide

    Il aimerait moins de détenus, c'est l'avocat qui parle, il va faire le nécessaire !

    Il aimerait que la prison soit un hôtel de luxe !

    Les jeunes truands doivent être contents !


    3 commentaires
  • Le nouveau ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a jugé mercredi que « ?l'islam politique? » était un « ?ennemi mortel pour la République? », appelant à lutter « ?contre toute forme de communautarisme? », sans cependant tomber dans les caricatures. « ?Oui l'islam politique est un ennemi mortel pour la République, oui il faut combattre toute forme de communautarisme? », a déclaré le nouveau locataire de la place Beauvau, au Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement.

     

    Gérald Darmanin qui, à la tête du ministère de l'Intérieur, gère aussi les cultes a cependant mis en garde la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, (LR, Val-d'Oise) qui l'interrogeait : « ?La laïcité n'est pas la négation de [la] liberté des cultes.? » Gérald Darmanin, dont la nomination à l'Intérieur fait l'objet de virulentes critiques en raison d'une enquête pour viol qui le vise, a mis en avant son parcours personnel et son héritage familial, en se disant « ?très fier de l'assimilation française? ».

    « Lutter de toutes nos forces contre l'islamisme politique »

    « ?Mon grand-père priait Allah et portait l'uniforme de la République [?] Oui à des Français, quelle que soit leur couleur de peau et quelle que soit leur religion? », a-t-il souligné, avant de rappeler que son deuxième prénom était « ?Moussa? ». Dès son premier discours lors de la passation des pouvoirs organisée mardi place Beauvau, Gérald Darmanin s'en était déjà pris à l'islam politique. « ?Nous devons être intraitables avec ce que le président de la République a qualifié de séparatisme? » et « ?lutter de toutes nos forces contre l'islamisme politique qui attaque la République? », avait-il déclaré

    Le Point

    Wikipédia : 

    Famille et vie privée

    Gérald Moussa Darmanin naît le 11 octobre 1982 à Valenciennes (Nord).

    Il est le fils de Gérard Darmanin, tenancier de bar à Valenciennes, et d'Annie Ouakid, femme de ménage ou concierge à la Banque de France. Son grand-père paternel est un Juif maltais. Son grand-père maternel, Moussa Ouakid, né en 1907 dans le douar d'Ouled Ghalia (aujourd'hui dans la commune de Khemis El Khechna) en Algérie, a été tirailleur algérien, résistant dans les FFI en 1944 et harki.

    Gérald Darmanin est divorcé et sans enfant.


    2 commentaires
  • Ah la menteuse, quel gouvernement, la honte !


    3 commentaires
  • Dupont-Moretti va tout faire pour nuire à Marine Le Pen  qu'il déteste, tout ça  avec l'accord de macaron !


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique