• Affaire Navalny: Macron dénonce une "tentative d'assassinat", demande à Poutine une "clarification"

    Après l'Allemagne, les Etats-Unis, l'UE et le G7, Emmanuel Macron a demandé lundi des comptes à Vladimir Poutine sur le sort d'Alexeï Navalny, lors d'un entretien téléphonique où il a dénoncé une "tentative d'assassinat" de l'opposant russe.

    Le président français lui a demandé que "toute la lumière soit faite, sans délai", sur la "tentative d'assassinat" de l'opposant russe Alexeï Navalny, qu'il a qualifiée "d'empoisonnement", a annoncé l'Elysée.

    "Une clarification est nécessaire de la part de la Russie dans le cadre d'une enquête crédible et transparente", a dit le chef de l'Etat, précisant que "la France partage, sur la base de ses propres analyses, les conclusions de plusieurs de ses partenaires européens sur les faits d'empoisonnement à l'aide d'un agent neurotoxique Novitchok".

    Jusqu'ici, la France s'était exprimée sur cette affaire dans le cadre du G7 et de l'UE au niveau du ministère des Affaires étrangères.

    Placé en août en réanimation dans un hôpital sibérien après avoir fait un malaise dans un avion, Alexeï Navalny, opposant numéro un au Kremlin, a été transféré en Allemagne. Les médecins allemands disent avoir trouvé les traces d'un empoisonnement à un agent innervant de type Novitchok, substance conçue à l'époque soviétique à des fins militaires.

    La semaine dernière, les critiques occidentales se sont multipliées. L'UE a évoqué de possibles sanctions et Angela Merkel a fait savoir que l'Allemagne n'excluait pas le gel du projet de son gazoduc phare avec la Russie, Nord Stream 2, qui doit approvisionner l'Europe en gaz russe via la mer Baltique.

    Mardi, les pays du G7, dont la France, ont aussi exhorté Moscou à traduire "urgemment" en justice les auteurs de "l'empoisonnement confirmé" de M. Navalny, dénonçant comme "inacceptable" tout usage d'armes chimiques.

    Et le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a estimé que l'empoisonnement de l'opposant russe Alexeï Navalny a probablement été orchestré par "de hauts responsables" russes.

    Le Kremlin a contre-attaqué en indiquant que "toute tentative d'associer la Russie de quelque manière que ce soit à ce qui s'est passé est inacceptable".

    Berlin a, elle, annoncé ce lundi que des laboratoires français et suédois confirmaient que l'opposant a été victime d'un agent neurotoxique de type Novitchok.

    Cette affaire porte un coup dur au dialogue franco-russe, qu'Emmanuel Macron avait tenté de relancer en tendant la main à Vladimir Poutine, semant le trouble chez certains de ses alliés européens.

    Le Point   


    5 commentaires
  • Quel lèche-cul ce bayrou !  


    2 commentaires
  • Je vous la remets, à réécouter absolument !


    2 commentaires
  • Greenpeace devant l'Elysée pour dénoncer l'inaction de Macron contre « l'Amazonie en feu »

    « Amazonie en feu, Macron toujours complice ». Une quinzaine de militants de Greenpeace sont parvenus à proximité de l'Elysée ce jeudi matin. Equipés d'un camion de pompiers avec une longue échelle télescopique, ils ont bloqué l'accès à la rue du Faubourg-Saint-Honoré, côté place Beauvau. Deux militants se sont enchaînés et barricadés à l'intérieur du camion tandis que deux personnes sont montées dans l'échelle pour déployer leur banderole et déclencher des fumigènes.

    « Stop aux importations qui détruisent l'Amazonie! L'an dernier, Emmanuel Macron promettait de lutter contre la déforestation. Depuis? Aucune mesure concrète. Nous bloquons un accès à l'Élysée pour dénoncer l'hypocrisie d'Emmanuel Macron et l'appeler à agir », a écrit l'ONG sur son compte Twitter.

    « Nous sommes ici pour rappeler à Emmanuel Macron que la France a une part de complicité dans les incendies et dans la déforestation en Amazonie, via notamment nos importations de soja qui sont destinées à nourrir nos animaux d'élevage », a dénoncé, dans un communiqué, Cécile Leuba, chargée de campagne Forêts chez Greenpeace France.

     

    Sur les réseaux sociaux, plusieurs organisations ont affiché leur soutien à l'opération de Greenpeace, dont les Amis de la Terre, Extinction rébellion, et Action Climat.

    En août 2019, alors que la forêt amazonienne n'en finissait pas de se consumer, dans des feux souvent volontaires pour récupérer des terres agricoles, le président de la République française avait reconnu une « part de complicité » dans cette catastrophe écologique. En 2017, la France a acheté au Brésil l'équivalent de 98,3 millions de dollars de fèves de soja et de 529 millions de dollars de tourteau de soja, utilisé pour nourrir le bétail, et cultivé sur environ 30 millions d'hectares de terres, souvent brûlées et bonifiées.

    Le Parisien


    2 commentaires
  • Emmanuel Macron pris d'une grosse quinte de toux en plein discours : "Pardon, je m'étrangle"

    Ce mardi, Emmanuel Macron était en déplacement à Clermont-Ferrand pour s'adresser à la jeunesse. En plein discours, le chef de l'Etat a été stoppé net par une grosse quinte de toux.

    La santé du président de la République est toujours un sujet délicat. Si les prédécesseurs d'Emmanuel Macron ont souvent tu ou minoré certains problèmes de santé - souvent au nom de la raison d'Etat, c'est peu dire qu'en pleine crise sanitaire, la moindre quinte de toux laisse présager du pire... Et à ce jeu, le discours du chef de l'Etat, prononcé ce mardi midi risque d'être très commenté. Sur le front pour gérer la crise économique et sociale née de celle sanitaire, Emmanuel Macron s'adressait ce jour à la jeunesse depuis Clermont-Ferrand.

    Un discours à la jeunesse...

    Une visite au lycée Roger-Claustres et au Hall 32, un centre de promotion des métiers de l'industrie avec un objectif : promouvoir l'égalité des chances. Accompagné de 3 ministres, Emmanuel Macron a notamment été à la rencontre de plusieurs étudiants pour échanger. S'en est suivie une allocution prononcée peu avant 12h30 et diffusée en direct sur plusieurs chaînes d'info en continu.

    ... stoppé par une grosse quinte de toux !

    Mais quelques minutes après le début de sa prise de parole, le président de la République a commencé à tousser à plusieurs reprises. "Pardon, je m'étrangle" a-t-il commenté avant de poursuivre son allocution. Mais la toux ne passant pas (et même s'accélérant), Emmanuel Macron a finalement décidé de marquer une pause. Retirant son masque en direct, il s'est finalement tourné vers ses équipes pour demander un verre d'eau. "Pour que je retrouve ma voix (...) pardon de cela." Le chef de l'Etat a finalement repris le fil de sa pensée, toujours entrecoupé de quelques brefs toussotements.

    La santé des politiques particulièrement scrutée

    Une séquence à découvrir dans notre vidéo ci-dessus et qui rappelle l'autre information de la journée : le patron du Tour de France Christian Prudhomme vient d'être testé positif. Loin d'être anecdotique quand on sait que le Premier ministre Jean Castex a partagé avec lui sa voiture, durant longues heures, pour suivre une étape de l'épreuve cycliste... il y a trois jours ! Il a annoncé dans la foulée qu'il allait "immédiatement subir un test." Quant au chef de l'Etat, il a affirmé aux journalistes sur place qu'il avait été testé négatif à son retour du Liban.

    Télé Loisirs.fr

     

    VOICI :

    Emmanuel Macron très critiqué sur les réseaux sociaux

    Cette visite officielle se déroulait sans encombres lorsqu'aux alentours de 12h30, Emmanuel Macron s'est subitement mis à tousser. Une fois, puis deux, puis trois... "Pardon, je m’étrangle", s'est-il ainsi exclamé dans un extrait repéré par Femme Actuelleavant de demander un verre d'eau à ses équipes. Si certains se sont demandé ce qui arrivait au chef de l'Etat, ce dernier a rapidement dissipé le mystère en révélant que le masque l'empêchait manifestement de respirer. "Je vais le retirer, je pense... On tient les distances mais… Je pense m’étouffer avec ça !"a-t-il ainsi glissé à son collaborateur avant de prendre une grande gorgée d'eau, demander "un masque plus léger" et l'enfiler. Une séquence qui a évidemment beaucoup fait réagir les internautes. "Le mec enlève son masque pour tousser. Les Anglais ont Mister Bean. Les Français ont Emmanuel Macron", "Macron s'etouffe dans son masque. Obligé de le retirer pour boire un coup. 135 euros ?", "Emmanuel Macron a un masque pour le retirer et ensuite tousser dans sa main... C'est trop", ont-ils été très nombreux à réagir. Encore un bad buzz pour le successeur de François Hollande !


    4 commentaires
  • Macron dans un lycée auvergnat pour promouvoir "l'égalité des chances"

    Emmanuel Macron a rencontré mardi les élèves d'un lycée professionnel en Auvergne pour promouvoir les dispositifs en faveur de "l'égalité des chances" des jeunes issus de milieux défavorisés.

    Le chef de l'Etat a visité les locaux du pôle de formation aéronautique du lycée Roger-Claustres, à Aulnat, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), puis un centre de promotion des métiers de l'industrie, où il a discuté avec des élèves et des formateurs, a constaté une journaliste de l'AFP. 

    "La promesse républicaine, c’est donner à chaque jeune les mêmes chances de réussir, quel que soit son lieu de naissance, son nom ou son milieu social", a résumé Emmanuel Macron dans un tweet publié durant sa visite.

    Il était accompagné par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (LR), qui a insisté sur "l'importance de travailler ensemble" avec les services de l'Etat sur "l'insertion des jeunes" pour faire face à "un décrochage inquiétant" car de nombreuses entreprises proposent moins de stages et d'apprentissage en raison de la crise du coronavirus.

    A l'extérieur du bâtiment, une trentaine de salariés de la société Auvergne Aéro ont manifesté pour dénoncer une centaine de suppressions d'emplois.

    Avant une semaine qui devrait être centrée sur les thèmes de la sécurité et du séparatisme, le chef de l'Etat a promis vendredi au Panthéon d'aller "plus loin, plus fort", sur "l'égalité des chances" car "nous sommes encore trop loin de cet idéal".

    Présent à Aulnat, le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne a regretté que "le manque d'égalité des chances soit récurrent" depuis "des générations". Il a précisé "souhaiter" que les mesures prises soient "au niveau des envolées des déclarations" du président.

    Accompagné également des ministres Jean-Michel Blanquer (Education), Frédérique Vidal (Enseignement supérieur) et Elisabeth Moreno (Egalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances), Emmanuel Macron devrait annoncer une nouvelle impulsion pour les différents dispositifs mis en place depuis 2017, comme le dédoublement des classes de CP et CE1 dans les quartiers d'éducation prioritaire, l'aide aux stages de 3e et les écoles ouvertes et "colonies apprenantes" lancées cet été. 

    Le gouvernement a aussi mis en place des petits-déjeuners gratuits, servis l'an dernier à 110.000 élèves de maternelle et de primaire de territoires défavorisés, un dispositif qui doit être étendu. Il compte aussi mener une nouvelle campagne de "testing" pour identifier des cas de discriminations dans le recrutement. 

    Le chef de l'Etat tiendra en début d'après-midi à Clermont-Ferrand une réunion en visioconférence avec tous les recteurs d'académie de France, en particulier pour faire le point sur l'accès à l'enseignement supérieur, précise l'Elysée.

    AFP

    macron s'imagine que les jeunes trafiquants de drogue des banlieues vont arrêter leur trafic pour suivre des cours !


    2 commentaires
  • Emmanuel Macron « un produit qui n’est pas terminé » : un ministre se lâche

    Lors de la célébration des 150 ans de la République, ce vendredi 4 septembre, un ministre a évoqué l’âge d’Emmanuel Macron et qualifié le chef de l’État de "produit qui n’est pas terminé".

    Les langues se délient. Ce vendredi 4 septembre, alors qu’Emmanuel Macron célébrait au Panthéon les 150 ans de la proclamation de la République, l’un de ses ministres a lâché une "petite phrase" qui ne devrait pas beaucoup plaire au chef de l’État, que l’on dit autoritaire"Macron, c’est un produit qui n’est pas terminéIl n’a que 42 ans, dans un pays tourneboulé par des crises multiples", a glissé ce ministre au Monde, pour évoquer l’exercice de communication que représentait cette cérémonie.

     

    Selon le quotidien, le discours d’Emmanuel Macron a permis à ce dernier de réaffirmer sa vision de la République, pour "donner un nouveau coup de pinceau à la construction de son identité politique", trois ans après son élection. Une manière aussi de faire oublier ce que son ministre semble voir comme un manque d’expérience sur la scène politique ? Contrairement à ce dernier, d’autres, à l’image de Lionel Jospin, voit la "jeunesse" du chef de l’État comme un atout"Il m’intéresse parce qu’il est jeune, énergique, brillant", a déclaré l’ancien Premier ministre sur le plateau de C à Vous, ce jeudi 3 septembre.

    Visions divergentes

    Lionel Jospin a même mis en avant, selon lui, la capacité du chef de l’État à adopter les codes d’un environnement dont il n’est pas issu. "Emmanuel Macron m’intrigue parce que je ne comprends pas très bien où il a appris ses leçons dans l’art de la politique", a-t-il poursuivi. Une opinion qui ne semble pas cependant être partagée par tous les membres du gouvernement, à en juger par la sortie de ce ministre.

    Gala


    3 commentaires
  • Vendredi 4 septembre, au Panthéon, le chef de l’Etat a présidé une cérémonie de naturalisation. L’occasion de prononcer un discours célébrant les 150 ans de la proclamation de la République par Léon Gambetta. Mais aussi de préciser son agenda sur les questions de sécurité et de séparatisme.

    Nous publions ci-dessous ce discours dans son intégralité.

    « Matthew, Noura, Patricia, Catherine, Rana. Le moment, je le mesure, est solennel et émouvant, pour vous, pour vos proches. Non seulement vous accomplissez un rêve, mais vous le faites dans un lieu à part, le Panthéon, là où reposent les grandes femmes, les grands hommes honorés par notre patrie ; la vôtre désormais. Qui plus est votre cérémonie de naturalisation se tient le jour même où la République célèbre son anniversaire. C’était le 4 septembre 1870.

    Alors que l’Empire venait d’être défait à Sedan, un jeune député de 32 ans, Léon Gambetta, répondait à l’appel du peuple de Paris et proclamait la République depuis le balcon de l’Hôtel de ville. Léon Gambetta, dont nous avons entendu les mots, était comme vous : fils d’immigré, récent naturalisé. Français de sang mêlé. C’est lui, pourtant, qui ressuscita la République, ce régime politique de liberté sous lequel nous vivons depuis cent cinquante ans.

    Il y a tant d’autres Léon Gambetta. Tant de figures, françaises non par héritage mais par les combats menés, qui ont façonné notre histoire. Marie Curie naquit et grandit en Pologne. Elle reçut deux prix Nobel, fit le choix de servir la France dans les tranchées comme simple infirmière. Avant d’ouvrir aux femmes deux portes qui leur avaient été jusque-là closes : celles des chaires d’enseignement de la Sorbonne et les portes de bronze du Panthéon. Joséphine Baker, née américaine, choisit la France pour la faire briller de son talent et de son énergie. Elle aimait sa patrie d’adoption au point de risquer sa vie pour elle, en entrant en résistance.

    Et bien d’autres héros, Français par la naissance, nés parfois loin de métropole, ont porté si haut nos valeurs et marqué l’édification de notre République. Félix Eboué, descendant d’esclaves, répondit dès le 18 juin à l’appel du général de Gaulle. Il fut le premier à planter l’étendard de la France libre au Tchad. Sans lui qui allait devenir compagnon de la Libération et repose en ces lieux, l’épopée des Forces françaises libres n’aurait pas été la même. Comment ne pas évoquer Gisèle Halimi, disparue cet été ? De sa chère Tunisie à notre Assemblée nationale, des prétoires aux hémicycles, de plaidoyers en manifestes, celle qui était née Zeïza Taieb plaida pour l’émancipation des peuples et fit faire des bonds de géant à la cause des femmes. Un hommage national lui sera prochainement rendu dans la cour des Invalides.

    Léon Gambetta, Marie Curie, Félix Eboué, Joséphine Baker, Gisèle Halimi : autant d’exemples, avec d’autres figures que nous mettons à l’honneur ce jour, de vies en République. Autant de destins dont Matthew, Noura, Patricia, Catherine, Rana, vous êtes aujourd’hui les légataires. Car c’est votre tour désormais. Votre tour, par-delà la diversité de vos origines — vous venez du Royaume-Uni, d’Algérie, du Pérou, du Cameroun, du Liban, d’écrire vos vies en République. Je ne parle pas là de façonner vos existences personnelles : à 35, 36, 42, 46 et 48 ans, vous avez tous déjà un métier, souvent une famille ici. Mais d’endosser pleinement les habits de citoyen français, en vous hissant au-delà de vous-mêmes.

    Devenir français, c’est est en effet accepter d’être plus qu’un individu poursuivant ses intérêts propres ; un citoyen, qui concourt au bien commun, fait preuve de responsabilité vis-à-vis de ses compatriotes, qui cultive une vertu toute républicaine. Des devoirs et des droits. Mais toujours des devoirs d’abord. Devenir français, c’est avoir ancré en soi-même la conscience que, parce que la République est toujours fragile, toujours précaire, elle doit être un combat de chaque aube, une conquête de chaque jour. Ce que j’appelle le « patriotisme républicain ».

    « Liberté, liberté chérie », entonne La Marseillaise. Etre français, c’est d’abord aimer passionnément la liberté. De Gaulle a évoqué le « pacte vingt fois séculaire entre la France et la liberté du monde ». A partir d’aujourd’hui, vous êtes liés par ce pacte.

    La liberté, dans notre République, est un bloc. C’est la liberté de participer au choix de ses dirigeants — et donc le droit de vote. Mais qui est indissociable de la soumission au verdict des urnes, à la liberté collective du peuple. C’est la liberté de conscience et en particulier la laïcité, ce régime unique au monde qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire. Mais qui n’est pas séparable d’une liberté d’expression allant jusqu’au droit au blasphème.

    Et je le dis au moment où s’ouvre le procès des attentats de janvier 2015 : être français, c’est défendre le droit de faire rire, la liberté de railler, de moquer, de caricaturer dont Voltaire soutenait qu’elle était la source de toutes les autres. Etre français, c’est être du côté des combattants de la liberté. Et plus encore quand les renoncements prospèrent, quand la censure progresse.

    Egalité. Etre français, c’est reconnaître en chaque femme, en chaque homme, une même dignité. Etre français, c’est aimer la justice. Abolition des privilèges et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en 1789, suffrage universel masculin et abolition de l’esclavage par Schœlcher en 1848, droit de vote des femmes en 1944, abaissement de la majorité à 18 ans en 1974, abolition de la peine de mort en 1981 : vous vous inscrivez dans une belle et grande histoire, celle du progrès de l’égalité des droits.

    Vous êtes aussi les continuateurs d’une marche encore inachevée vers l’égalité concrète, effective. Péguy, Jaurès, Blum, Mendès France, ont porté haut la République sociale. Cette idée simple au fond : chaque citoyen, quel que soit le lieu où il vit, le milieu d’où il vient, doit pouvoir construire sa vie par son travail, par son mérite. Nous sommes encore loin, trop loin de cet idéal. Combien d’enfants de France encore discriminés pour leur couleur de peau, leur nom ? Combien de portes fermées à de jeunes femmes, de jeunes hommes, parce qu’ils n’avaient pas les bons codes, n’étaient pas nés au bon endroit ? L’égalité des chances est une priorité de ce quinquennat. Nous irons plus loin, plus fort dans les semaines à venir, pour que la promesse républicaine soit tenue dans le concret des vies.

    Mais l’égalité, elle aussi, est un bloc. Des droits, des devoirs. L’égalité devant la loi implique ainsi que les lois de la République sont toujours supérieures aux règles particulières. C’est pourquoi il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un dieu, parfois avec l’aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d’un groupe, non. La République, parce qu’elle est indivisible, n’admet aucune aventure séparatiste. Un projet de loi de lutte contre les séparatismes sera présenté dès cet automne.

    Fraternité. Etre Français, c’est voir en son compatriote plus qu’un semblable, un des siens. Notre nation a ceci de singulier qu’elle a développé un Etat-providence, un modèle de protection sociale qui ne laisse personne au bord du chemin. Or, ce système unique au monde ne tient que par les liens toujours fragiles qui unissent nos concitoyens. Liens du respect et de la civilité qu’à tout moment, la violence et la haine peuvent venir briser. C’est pour cela qu’en République, les policiers, les gendarmes, les magistrats, les maires, toutes celles et ceux qui luttent contre la violence, contre le racisme et l’antisémitisme, jouent un rôle déterminant et que, par symétrie, ceux qui s’en prennent à eux doivent être lourdement condamnés. Force à la loi. Jamais à l’arbitraire. Ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre, aux élus, ne passeront pas.

    Liens de la solidarité et de l’engagement. Notre Etat-providence a une nouvelle fois montré sa force en accompagnant chaque Français durant la pandémie. Et nous nous souviendrons longtemps du courage de nos soignants, du dévouement des bénévoles, de l’entraide entre voisins qui nous ont permis de faire face au plus fort de la crise. Mais là encore, la fraternité est un bloc. Elle ne peut vivre, perdurer elle que si chacun reconnaît l’autre comme digne d’être aidé, accompagné. C’est pourquoi le partage d’un commun est décisif. Je ne peux, en effet, consentir des sacrifices pour mes compatriotes que si je me sens lié à eux non seulement par un contrat social, mais par des références, une culture, une histoire commune.

    « La France, écrivait Marc Bloch, est la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’ai bu aux sources de sa culture, j’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux. » C’est tout cela, entrer en République française. Aimer nos paysages, notre histoire, notre culture. En bloc, toujours. Le sacre de Reims et la Fête de la Fédération. On ne choisit jamais une part de France, on choisit la France.

    La République commence, vous l’avez compris, bien avant la République elle-même car ses valeurs sont enracinées dans notre histoire. Devenir français, c’est aussi épouser une langue qui ne s’arrête pas à nos frontières, mais fut un des ciments de notre nation. « Ma patrie, c’est la langue française », écrivait Camus. Maîtriser le français permet bien sûr de communiquer, d’échanger avec ses compatriotes, de comprendre notre droit. C’est pour cela que la langue est un prérequis pour accéder à la nationalité. Maîtriser le français, c’est un passeport vers une culture et une histoire incomparables, aux dimensions des cinq continents. C’est accéder à l’imaginaire de Hugo, Dumas, Zola, Malraux, Césaire tous, honorés ici au Panthéon. C’est accompagner les personnages de Mauriac, disparu il y a cinquante ans, de tous ces écrivains dont la grandeur honore non seulement l’esprit français, mais le génie universel.

    Maîtriser notre langue, c’est plus encore, toucher l’âme de la nation, une forme « d’éternel français ». La France est en effet l’un des rares pays qui, avec l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539, a été comme créé, engendré par sa langue.

    Notre langue a forgé notre rapport à la liberté et à l’universel : l’abbé Grégoire, qui repose ici, ne disait-il pas que le français est « l’idiome de la liberté » ? Notre langue est le berceau de la République bien avant qu’elle ne soit proclamée par les conventionnels de 1792. La République prend forme dans les textes de Bodin à la Renaissance, elle s’affirme chez Condorcet, Rousseau, tous les penseurs des Lumières. Notre langue, c’est ce qui tient ensemble notre peuple, notre histoire, c’est ce qui fait que Charles Péguy pouvait clamer « la République… notre Royaume de France ! » En France, décidément, tout commence par les mots.

    La République est transmission. La République est volonté. Jamais achevée, toujours à reconquérir. Si elle tient depuis la Révolution, c’est parce qu’entre ceux qui l’ont rêvée, ceux qui l’ont fait advenir, ceux qui l’ont défendue, parfois dans les heures les plus tragiques de notre histoire, et ceux qui l’ont renouvelée dans le projet européen, s’est nouée une « chaîne des temps » qui a traversé les siècles.

    En ce jour anniversaire, ce n’est pas tant la joie qui domine qu’une gravité lucide face aux menaces qui pèsent sur elle. Matthew, Noura, Patricia, Catherine, Rana, c’est à vous aujourd’hui de reprendre le flambeau, de faire vivre la promesse républicaine dans les bourrasques des temps. Reprendre le flambeau. Et le confier à notre jeunesse représentée par des collégiens qui nous entourent ce matin. Notre jeunesse à qui j’ai souhaité redonner le goût des rites républicains en créant le service national universel.

    Je souhaite à notre jeunesse de France, d’aimer la République d’une passion toujours intacte. A chaque fois qu’il sera à terre, rehisser le drapeau. A chaque fois que quelques-uns la menacent, défendre de toutes ses forces ce régime qui lui a permis de naître et de vivre libre. Soyons donc tous rassemblés, vous qui venez de rejoindre la communauté nationale et tous les autres qui en êtes membres depuis plus longtemps. Etre français n’est jamais seulement une identité. C’est une citoyenneté, l’adhésion à des valeurs, à une langue, un combat chaque jour recommencé. Ensemble, formons la France Unie. Ainsi pourrons-nous clamer, pour longtemps encore : vive la République ! Et vive la France ! »

    Emmanuel Macron, président de la République française

    Le Monde.fr


    5 commentaires
  • « L'incident est clos », affirme le journaliste du « Figaro » pris à partie par Emmanuel Macron au Liban

     Le journaliste Georges Malbrunot a tout de même jugé l’attaque publique du président de la République « inacceptable »

    « L’incident est clos ». Mercredi, LCI dévoilait une vidéo surprenante où l’on découvrait Emmanuel Macron lors d’une réception à Beyrouth au  Liban mardi soir, s’en prendre publiquement à un journaliste du Figaro. « Ce que vous avez fait là, compte tenu de la sensibilité du sujet, compte tenu de ce que vous savez de l’histoire de ce pays, est irresponsable », lançait-il à Georges Malbrunot, grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient.

    Une séquence sur laquelle s’est exprimé le journaliste auprès de l’AFP. « Je suis très surpris de la virulence de cette attaque, qui est inacceptable et à laquelle j’ai répondu. Je me suis expliqué avec l’Elysée, pour moi l’incident est clos », estime-t-il.

    « Je fais mon métier de journaliste »

    Les raisons de la colère du président divergent selon les médias. Pour LCI, elle aurait été suscitée par « plusieurs éléments parus dans Le Figaro le 31 août et le 1er septembre ». Selon l’AFP, l’origine de la discorde viendrait plutôt d’un article du 30 août. Dans les deux cas, le sujet concerne la première visite d’Emmanuel Macron au Liban début août, après l’explosion au port de Beyrouth.

    « Sur le fond, j’ai dit au président que mes sources étaient sûres. Il m’a reproché d’avoir gêné son action, moi je fais mon métier de journaliste », a assuré Georges Malbrunot au Parisien. « Le problème n’est pas qu’il l’ait écrit et qu’il ait des sources, mais qu’il ne nous laisse pas la possibilité de démentir des choses aussi importantes, a répondu l’Elysée au quotidien. C’est pour cela que le président a parlé de déontologie. Nous avons échangé avec Georges Malbrunot. L’incident est clos. Le président n’est pas un anti-journaliste, bien au contraire. »


    2 commentaires
  • Quand Emmanuel Macron envoie sur les roses un haut gradé : on ne défie pas son autorité !

    Emmanuel Macron n'aime pas que l'on défie son autorité. Il y a quelques semaines, le général Benoît Ferrand, en charge de la sécurité du président, en a fait les frais, révèlent nos confrères du Point ce jeudi 3 septembre.

    On ne badine pas avec les ordres ! S'il y a bien une chose qu'Emmanuel Macron ne supporte pas, c'est que l'on ne suive pas ses recommandations. Le général Benoît Ferrand, patron de la sécurité de l'Élysée et en charge de protéger le président de la République, le sait. Et pourtant, il a récemment tenté de contourner les ordres du chef d'Etat. Une attitude que n'a, semble-t-il, pas du tout appréciée le principal intéressé, révèle Le Point ce jeudi 3 septembre.

    Juste avant son départ à BrégançonEmmanuel Macron avait donné pour instruction au haut gradé de "garder la maison". Une consigne que le général Benoît Ferrand a bravée en se rendant dans le lieu de villégiature des présidents français. Mais, à peine arrivé aux portes du fort, il lui a été demandé de rentrer immédiatement à Paris, notent nos confrères.

    Jupiter n'est jamais bien loin

    Emmanuel Macron, vexé de pas avoir été écouté par le général, n'hésitera pas à l'envoyer sur les roses. Le président, connu pour n'en faire qu'à sa tête, n'a pas souhaité répondre aux sollicitations du quotidien qui assure que cet aller-retour de moins d'une journée a coûté la coquette somme de 1 000 euros. Si d'aucuns pensaient que Jupiter était redescendu sur terre, ces révélations risquent bien d'écorner un peu plus encore l'image de président "arrogant" et intransigeant qui lui colle à la peau. Reste à savoir s'il parviendra, comme il l'a maintes fois répété ces dernières semaines, à se réinventer avant la fin de son quinquennat.

    GALA


    3 commentaires
  • Emmanuel Macron en colère : la vidéo où il recadre un journaliste français au Liban fait le buzz

    En voyage officiel au Liban, Emmanuel Macron a croisé le chemin du journaliste Georges Malbrunot. Agacé par un article récemment publié par ce dernier, le président de la République n'a pas hésité à le réprimander devant tout le monde. La vidéo de cet affront fait depuis le tour de la toile.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/emmanuel-macron-en-col%C3%A8re-la-vid%C3%A9o-o%C3%B9-il-recadre-un-journaliste-fran%C3%A7ais-au-liban-fait-le-buzz/ar-BB18DNg8?ocid=msedgntp


    2 commentaires
  • Quand Emmanuel Macron "recadre" un journaliste français au Liban

    Mardi, en déplacement au Liban, le président de la République Emmanuel Macron a vertement réprimandé le journaliste du «Figaro» Georges Malbrunot pour un article sur sa rencontre avec un cadre du Hezbollah, début août.

    La scène a été immortalisée en vidéo et diffusée par LCI. Mardi, lors d'une réception à Beyrouth au Liban, le président de la République Emmanuel Macron a tancé le journaliste du «Figaro» Georges Malbrunot devant les caméras. «Ce que vous avez fait là, compte tenu de la sensibilité du sujet, compte tenu de ce que vous savez de l'histoire de ce pays, est irresponsable. Irresponsable pour la France, irresponsable pour les intéressés ici, et grave d'un point de vue déontologique», a d'abord expliqué le chef de l'Etat, très courroucé.

    Vous m'avez entendu défendre les journalistes. Je le ferai toujours. Mais je vous parle avec franchise. Ce que vous avez fait est grave, non professionnel et mesquin», a-t-il poursuivi. Georges Malbrunot n'a pas réagi à l'invective présidentielle.

     

    En cause, un article paru le 30 août dernier, intitulé «Le pas de deux d'Emmanuel Macron avec le Hezbollah», dans lequel le journaliste, très informé, raconte la rencontre d'Emmanuel Macron avec Mohammed Raad, président du bloc parlemenaire du Hezbollah, le Bloc de la fidélité à la Résistance, le 6 août dernier. Le Hezbollah est placé sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis et le Canada, notamment. L'Union européenne a elle séparé la branche militaire, considérée comme une organisation terroriste, et la branche politique dont Emmanuel Macron a rencontré la figure la plus importante.

    En visite en Irak

    Le président français, Emmanuel Macron, est arrivé mercredi à Bagdad pour sa première visite en Irak, avec l'intention d'aider ce pays à affirmer "sa souveraineté" à l'écart des vives tensions entre ses deux alliés, Washington et Téhéran. En provenance de Beyrouth, le chef de l'Etat va passer seulement quelques heures dans la capitale, où il sera reçu par les principaux responsables du pays. Il est le premier chef d'Etat étranger à se rendre en Irak depuis la nomination en mai d'un nouveau Premier ministre, Moustafa al-Kazimi.

    EmmanuelMacron a indiqué mardi soir qu'il lancerait à Bagdad, "en lien avec les Nations unies, une initiative pour accompagner une démarche de souveraineté". Ce "combat pour la souveraineté de l'Irak est essentiel" pour permettre à "ce peuple et ce pays qui ont tant souffert" de "ne pas céder à la fatalité qui serait la domination par les puissances régionales et par le terrorisme islamiste", avait-il expliqué vendredi à Paris.

    Paris Match

    Pour qui il se prend macron pour faire de la morale à un journaliste, pour qui il se prend pour aller au Liban et en Irak pour les aider à gouverner leurs pays !

    Lui qui est incapable de s'occuper de la France où chaque jour il y a des viols, des vols, des voitures qui brûlent, des agressions, des meurtres, du trafic de drogue , etc.

    Sa vielle mémé devrait lui dire qu'il est ridicule !


    3 commentaires

  • 3 commentaires
  • Irak : Première visite d’Emmanuel Macron ce mercredi pour soutenir les autorités de Bagdad

    C’est le premier chef d’Etat étranger à se rendre en Irak depuis la nomination en mai de Moustafa al-Kazimi comme Premier ministre

    A chaque mois sa visite d’une personnalité de l’exécutif français. Après le ministre des Affaires étrangères en juillet et la ministre des Armées en août, c’est au tour du président de la République de venir afficher le soutien de la France aux autorités de Bagdad. Emmanuel Macron effectue ce mercredi sa première visite en Irak, avec l’intention d’aider ce pays à affirmer « sa souveraineté ».

    Une visite éclair

    En provenance de Beyrouth, le chef de l’Etat ne passera que quelques heures à Bagdad, où il sera reçu par les principaux responsables du pays. Il sera le premier chef d’Etat étranger à se rendre en Irak depuis la nomination en mai d’un nouveau Premier ministre, Moustafa al-Kazimi.

    Pour des raisons de sécurité, la présidence française n’a confirmé qu’à la dernière minute cette visite, qui avait été annoncée par des responsables et des médias irakiens. En l’officialisant lundi soir depuis le Liban, Emmanuel Macron a précisé qu’il lancerait à Bagdad, « en lien avec les Nations unies, une initiative pour accompagner une démarche de souveraineté ». Ce « combat pour la souveraineté de l’Irak est essentiel » pour permettre à « ce peuple et ce pays qui ont tant souffert » de « ne pas céder à la fatalité qui serait la domination par les puissances régionales et par le terrorisme islamiste », avait-il expliqué vendredi à Paris.

    Le rôle des Etats-Unis et de l’Iran

    Ce pays est pris en étau depuis des années entre ses deux partenaires les plus influents, Washington et Téhéran. L’Irak, qui a vu l’émergence l’an dernier d’un puissant mouvement de contestation populaire, est aussi confronté à une conjoncture économique délicate. Deuxième plus important producteur de l’Opep, il a été fortement touché par la chute des prix du pétrole et le coronavirus a encore aggravé les difficultés.

    A Bagdad, Emmanuel Macron devrait s’entretenir avec le Premier ministre Kazimi mais aussi avec le président Barham Saleh, avant un déjeuner partagé avec d’autres responsables. Son message devrait faire écho à celui de son chef de la diplomatie, Jean-Yves Le Drian, qui a souligné, lors de sa visite, la nécessité pour l’Irak de « se dissocier des tensions de son voisinage ». Le 27 août, la ministre française des Armées, Florence Parly, a elle aussi mené des entretiens à Bagdad et Erbil, capitale de la région kurde, rappelant notamment l’importance de poursuivre la lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique. Par contre, contrairement à la plupart des responsables étrangers en visite en Irak, le président ne se rendra pas à Erbil et espère rencontrer les leaders kurdes à Bagdad, selon des sources irakiennes.

    La visite d’Emmanuel Macron intervient en outre alors que le président américain Donald Trump a réaffirmé le 21 août sa volonté de retirer les troupes américaines d’Irak, mais sans préciser de calendrier. Quelque 5.000 soldats et diplomates américains y sont encore déployés.

    20 Minutes

    Après le Liban, l'Irak, il ferait mieux de s'occuper de la France qui va si mal !


    2 commentaires
  • Emmanuel Macron, depuis le début de son mandat a tout de suite exprimé beaucoup de haine envers le peuple que le peuple lui a très vite rendu. Découvrez le parcours de cette haine grandissante dans un peuple qui commence à s’unir contre ce Président. Au départ, les gilets jaunes ont réagi à cette haine omniprésente, maintenant, c’est un peuple dans sa quasi totalité. Tout le monde à l’heure actuelle parle de cette haine entre Macron et le peuple sur les plateaux télé et nous allons voir dans cette vidéo comment elle a pu devenir ainsi. Partagez un max avant qu’elle ne soit censurée.


    4 commentaires
  • Macron déplore la «banalisation de la violence» qui s'est «durcie» après le confinement

    © Christian Hartmann/AP/SIPA Emmanuel Macron, le 28 août 2020.

     Interrogé sur l’emploi du terme « ensauvagement » par son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le chef de l’Etat a indiqué qu’il parlerait davantage « d’une banalisation de la violence » que « rien ne légitime »

    Emmanuel Macron a déploré ce vendredi « une banalisation de la violence » qui s’est, selon lui, « durcie » « à la sortie du confinement » et qui nécessite « une réponse républicaine rapide », lors d’une rencontre à Paris avec l’Association de la presse présidentielle.

     

    « Quelque chose se passe dans notre société qui n’est pas neuf, mais qui sans doute s’est accéléré à la sortie du confinement, qui s’est durci : une forme de banalisation de la violence », a fait valoir le chef de l’Etat, en assurant que le gouvernement serait « intraitable ».

    Une « réponse républicaine »

    Il a appelé à « remettre une vraie politique éducative, c’est-à-dire une politique de prévention ; mais aussi une réponse républicaine – respectant les droits individuels – mais qui soit rapide et intelligible aussi bien pour la victime que pour » l’auteur présumé des faits. Le président de la République a indiqué qu’il s’exprimerait sur le sujet la semaine prochaine à l’occasion des 150 ans de la République.

    Les questions de sécurité et de justice figurent également parmi les « priorités » du séminaire gouvernemental de rentrée le 9 septembre. Pour l’occasion, Emmanuel Macron a dit avoir demandé aux ministres de l’Intérieur et de la Justice « quelques éléments additionnels à la stratégie, à la fois pour l’accélérer et répondre plus efficacement ».

    Un « trou noir » du quinquennat selon la droite

    « Les violences qu’on évoque ont plusieurs formes : il y a celle qu’on connaît depuis 2016 à l’occasion de manifestations publiques qui est le fait de groupes plutôt organisés, extrémistes, qui ont une approche opportuniste, qui se greffent dans les manifestations pour avoir des gestes de violence ; on a ensuite la violence liée à la drogue – le Covid a déstabilisé beaucoup de réseaux – et puis il y a la violence du quotidien », a énuméré le chef de l’Etat.

    La droite monte au créneau depuis plusieurs jours sur l’insécurité, devenue selon elle le « trou noir » du quinquennat d’Emmanuel Macron, plaçant ainsi le curseur sur un sujet régalien qu’elle veut mettre au cœur de la présidentielle de 2022, alors que les récits de faits divers ont rythmé tout l’été.

    « Ceux qui attirent notre attention sont ceux qui ont réduit les moyens de la police et de la gendarmerie… », a ironisé Emmanuel Macron, en visant implicitement Nicolas Sarkozy et Les Républicains, en rappelant l’augmentation des moyens alloués aux forces de l’ordre et l’embauche de 10.000 policiers et gendarmes depuis le début de son quinquennat.

    Pas de « solution magique »

    Devant la presse présidentielle, Emmanuel a encore souligné « la difficulté à répondre le plus vite possible à toutes les formes de violence », en relevant qu’il s’agissait d’un « symptôme ou d’un malaise de notre société, qui est un problème d’éducation, un problème d’intégration, un problème de modèle économique ».

    Selon le président, il s’agit également « sans doute d’un changement anthropologique ». « La violence s’est banalisée. D’abord sur les réseaux sociaux, puis elle se transcrit très rapidement sur le plan réel et physique », a-t-il considéré, en appelant à « retrouver le sel du patriotisme républicain ».

    Face à des violences largement reprises sur les réseaux sociaux, l’exécutif a fait plusieurs gestes, comme l’octroi d’une indemnité spécifique pour les policiers travaillant de nuit.

    Des moyens pour la justice

    « Oui, on y met les moyens », a insisté Emmanuel Macron, en appelant à « remettre des moyens sur notre justice, en embauchant partout là où c’est nécessaire davantage de juges et de greffiers ».

    « Quand un délinquant est appelé devant le juge six ou huit mois (après les faits qui lui sont reprochés), et qu’il purge sa peine douze ou dix-huit mois après, ça n’a aucune vertu et, pour la victime, c’est insupportable », a-t-il encore fait valoir, mettant toutefois en garde contre toute « solution magique ».

    Interrogé sur l’emploi du terme « ensauvagement » par son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ce qui avait irrité une partie de la majorité, Emmanuel Macron a indiqué qu’il parlerait davantage « d’une banalisation de la violence » que « rien ne légitime ».

    20 Minutes

    Une fois de plus, il a parlé pour ne rien dire !


    3 commentaires
  • Brigitte et Emmanuel Macron à Brégançon : leurs gardes du corps n’ont plus le droit de se plaindre

    Pas toujours simple d'assurer la sécurité du président de la République. Et gare à ceux qui viendrait se plaindre de leurs conditions de travail.

    A l'heure où le soleil écrase la France, Emmanuel Macron tente de profiter de ses vacances d'été au Fort de Brégançon. Si celles-ci doivent être "calmes et studieuses", elles n'empêchent pas le président de la République de profiter de quelques déplacements. Que ce soit dans le cadre professionnel, avec une visite à Toulon ou encore à Beyrouth (Liban), mais aussi à titre personnel, comme cette sortie en jet-ski remarquée. Pour permettre ces excursions, le chef de l'Etat et son épouse, Brigitte Macron, sont suivis de près par de nombreux officiers de sécurité, voire même de deux bateaux de la Marine nationale, lors de leurs excursions en mer. Et ces gardes du corps ont intérêt à rester droit dans leur botte.

    A l'exemple d'un cas en 2019. Un gendarme de la Garde républicaine en charge de la sécurité du Fort de Brégançon avait été renvoyé à Paris, après s'être plaint des conditions d'hébergement de son unité, révélait Le Point en août 2019. Ses hommes avaient été logés dans un hôtel réquisitionné où "la climatisation (était) restée en panne durant deux jours". Comme l'écrivait nos confrères à l'époque, la décision de ce renvoi avait été prise par le colonel de gendarmerie Benoît Ferrand, chef de la sécurité d’Emmanuel Macron. "Il aurait mal digéré que le chef de l’État lui demande des explications", écrivait Le Point. "Pas de syndicaliste chez nous !", aurait alors commenté un ponte de la gendarmerie.

    Se débarrasser des policiers au profit des gendarmes, non syndiqués

    Gare à ceux qui oseraient se plaindre donc. Selon l'hebdomadaire, la nomination de Benoît Ferrand en août 2019 à la tête de la sécurité de la présidence a fait grincer des dents. Certains policiers le soupçonnent à l'époque d'avoir un "agenda caché" : celui de se débarrasser d'eux, au profit de gendarmes, non syndiqués. En effet, les représentants des policiers "parleraient trop" et "seraient à l'origine de fuites". Néanmoins, la prise de fonction du commissaire divisionnaire Georges Salinas, ancien numéro 2 de la BRI à la tête du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) a eu pour but d'essayer de calmer les tensions... Pour une meilleure communication entre policiers et gendarmes ? Pas si simple.

    Gala politique  8 août 2020


    2 commentaires
  • Emmanuel Macron de retour au Liban pour accentuer la pression sur ses dirigeants

    Le président français se rend au Liban lundi soir pour une visite de 24 heures. Une visite durant laquelle il pressera les dirigeants libanais de mettre sur pied un gouvernement d’union pour réaliser des réformes structurelles jugées nécessaires par Paris.

    LIEN de l'article : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/emmanuel-macron-de-retour-au-liban-pour-accentuer-la-pression-sur-ses-dirigeants/ar-BB18sGnm?ocid=msedgntp0

     

    macron, incapable de gérer la France correctement, cela devient une vraie poubelle, va aider le Liban à se reconstruire !

    Mieux vaut en rire !


    2 commentaires
  • "Un président fragilisé" : la rentrée difficile d’Emmanuel Macron

    Après un début d'année 2020 qui marquera longtemps l'humanité, la rentrée d'Emmanuel Macron sera "la pire de l'Histoire de la Ve République", selon Olivier Beaumont sur LCI.

    Ses vacances viennent à peine de se terminer (quelques jours à Brégançon avec sa femme Brigitte) que le président Emmanuel Macron est déjà au cœur de toutes les discussions. Il faut dire qu'en pleine crise sanitaire et économique depuis plusieurs mois, le pays s'attend à des jours difficiles ; si bien que la rentrée du chef de l'Etat sera scrutée à la loupe et ses décisions examinées avec la plus grande minutie.

     

    Ce fut le cas ce lundi 24 août, dans Le Club Le Chatelier diffusé sur LCI, où Bénédicte Le Chatelier, entourée de ses experts et autres éditorialistes, est revenue sur la situation du président de la République en cette rentrée, après quelques jours de repos à Brégançon. Et les journalistes ont évoqué "une rentrée de tous les dangers pour Emmanuel Macron" qui devra faire face à de nombreux sujets chauds.

    "La pire rentrée de l'Histoire"

    Ainsi, sont évoqués en vrac par Olivier Beaumont (grand reporter politique au Parisien) les problèmes concernant "les plans sociaux""l'économie""la reprise de l'épidémie""le casse-tête lié à la rentrée scolaire", tous ses dossiers brûlants que s'apprête à gérer le gouvernement. Une accumulation qui fait dire au journaliste du quotidien qu'il s'agit bien là "de la pire rentrée de l'Histoire qu'ait eu à affronter un président depuis la création de la Ve République". Toujours selon Olivier Beaumont, c'est donc "un président fragilisé, en baisse dans les sondages d'opinions et pris à partie par ses adversaires" qui va s'affairer à une rentrée mouvementée. Une "rentrée de tous les dangers" à moins de deux ans de la prochaine présidentielle.

    Gala


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique