• Cocooning : quand Emmanuel Macron câline ses troupes

    Alors que 44 députés ont récemment quitté les rangs de La République en marche, Emmanuel Macron a lancé une opération reconquête. Ce jeudi 8 octobre, le chef de l'Etat a rencontré plusieurs parlementaires.

    A dix-huit mois de la prochaine élection présidentielle, Emmanuel Macron cherche à remobiliser ses troupes. Le président de la République, critiqué par une partie des élus LREM, a récemment assisté à une importante fuite dans les effectifs de son parti, en pleine "crise d'adolescence". Depuis plusieurs semaines, 44 députés LREM ont ainsi décidé de quitter ses rangs. Il y a d'abord eu Pierre Person, le numéro 2 du parti, qui a démissionné avec perte et fracas, puis Sacha Houlié, député de la Vienne, et Aurore Bergé, jusqu'alors porte-parole du partiDes dizaines d'autres défections sont venues s'y ajouter à un moment crucial de la vie politique : la préparation des élections régionales mais également du prochain scrutin présidentiel. Conscient de devoir stopper l'hémorragie, Emmanuel Macron a lancé une opération reconquête. Le chef de l'Etat a donc rencontré les députés LREM, à commencer par ceux de la région Centre Val-de-Loire.

     

    Selon les invités de cette réunion, le rendez-vous n'était "pas politicard" et "très axé sur l’action publique au quotidien", comme l'a confié l'un d'eux à Franceinfo. Un autre a abondé dans ce sens : "Le sujet, c’était comment faire dans les 18 mois qui restent pour tenir la boutique sur le plan sanitaire, social, économique et sécuritaire". Les parlementaires, heureux de pouvoir dialoguer à nouveau avec le président, sont séduits par l'exercice. Pour un autre député de La République en Marche, c'est sûr, le "cocooning redonne de l’élan à la majorité en montrant que le président reste proche de ses préoccupations". Face à Emmanuel Macron, tous ont proposé des idées pour améliorer les mesures sanitaires, aider les soignants ou encore penser davantage aux Français. "Un propos introductif de cinq minutes, trois minutes de conclusion, et entre les deux, il a pris des notes pendant deux heures", se réjouit auprès de Franceinfo un député.

    "On dirait le Parti socialiste dans ses œuvres"

    Après avoir vécu des mois compliqués au sein du parti présidentiel, l'opération séduction d'Emmanuel Macron rebooste ses troupes à l'approche des prochaines échéances politiques. "Il a compris l'intérêt de faire un travail extrêmement poussé avec sa majorité, pour éviter que ça ne parte dans tous les sens", se félicite un parlementaire toujours auprès de nos confrères. Mais tout n'est pas réglé. Après les multiples démissions, certains ont pointé du doigt un responsable tout trouvé : Stanislas Guérini. "Il n’a jamais été aussi affaibli. Le parti est dans un état lamentable", commentait un cadre au Parisien avant qu'un autre ajoute : "Il va se maintenir à son poste, car il a décalé les élections internes. Mais il va se prendre une nouvelle claque aux régionales et il ne fait plus rêver personne". Pour un troisième député, le délégué général de LREM "a transformé un jeune mouvement en machine à perdre, en machine à s'engueuler" : "On dirait le Parti socialiste dans ses œuvres".

    GALA


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  • Jean-Michel Blanquer pressurisé par Emmanuel Macron : cette décision prise à contre-coeur

    A l'approche des régionales organisées en mars 2021, le ministre de l'Education nationale s'occupera de coordonner le programme de la liste LREM en Île-de-France face à Valérie Pécresse, selon des informations du Parisien.

    Après plusieurs scrutins marqués par l'échec, dont celui, retentissant, des municipales, La République en marche tente tant bien que mal de se préparer à une nouvelle échéance : les régionales de mars 2021En pleine crise, le parti présidentiel pourrait compter sur l'un des ministres du gouvernement Castex pour mener une liste en Ile-de-France et faire face à Valérie Pécresse (LR). Son nom : Jean-Michel Blanquer. Selon des informations recueillies par Le Parisien, l'actuel ministre de l'Education nationale, qui n'a pas encore fait part de sa décision, va "coordonner un groupe de travail pour bâtir le projet qui servira de base programmatique à la constitution d'une liste de la majorité".

     

    L'idée a été évoquée à l'occasion d'une visioconférence, ce mercredi 7 octobre, en présence de la direction du parti majoritaire, de parlementaires LREM, de référents franciliens du mouvement, mais aussi de plusieurs ministres dont Emmanuelle Wargon et Jean-Michel Blanquer, rapportent nos confrères. "Il est important de travailler sur le projet et la crédibilité d'une candidature LREM en région Ile-de-France", expliquait il y a quelques jours le ministre de l'Education. Le mois d'octobre devrait donc être consacré à l'établissement de ce projet.

    "C’est un futur que je ne peux pas vous dire"

    Dans un premier temps fermé à l'idée de se présenter, Jean-Michel Blanquer a dû revoir sa copie face à l'insistance d'Emmanuel Macron. Les deux hommes se sont revus autour d'un déjeuner pour évoquer une potentielle candidature. En acceptant de coordonner le projet, l'ancien recteur d'académie se voit donc obliger de céder à la pression. Demeure désormais pour lui le temps de la réflexion. "C’est un futur que je ne peux pas vous dire", déclarait-il récemment à BFM TV. Un futur dont il lui reste quelques mois pour déterminer sa direction.

    GALA


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  • Emmanuel Macron, l'hécatombe continue : qui est ce nouveau député à quitter LREM ?

    Ce mercredi 7 octobre, le député Benoit Simian est devenu le 44e député à quitter LREM. Il rejoint ainsi Libertés et Territoires, mouvement rassemblement des députés du centre.

    La « crise d’adolescence » au sein de LREM se poursuit. Benoit Simian a annoncé ce mercredi 7 octobre quitter les rangs à l’Assemblée nationale de LREM pour rejoindre Libertés et Territoires, mouvement rassemblement des députés du centre. Le député de la cinquième circonscription de la Gironde devient ainsi le 44e député de LREM à faire ses valises. La veille, il avait voté contre la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes, un répulsif destiné à éloigner les abeilles.

     

    Plus tôt, c’est Pierre Person, le numéro 2 de LREM, qui avait abandonné ses fonctions au sein du parti. Il avait été accompagné par Sacha Houlié, député de la Vienne, ou encore Aurore Bergé, députée des Yvelines et la porte-parole du parti. Certains pensent savoir que Stanislas Guerini est responsable de l’hécatombe au sein du parti fondé par Emmanuel Macron en avril 2016. « Il n’a jamais été aussi affaibli. Le parti est dans un état lamentable », commentait un cadre au Parisien. « Il va se maintenir à son poste, car il a décalé les élections internes. Mais il va se prendre une nouvelle claque aux régionales et il ne fait plus rêver personne », assène une autre source.

    « On dirait le Parti socialiste dans ses œuvres ! »

    « il a transformé un jeune mouvement en machine à perdre, en machine à s'engueuler. On dirait le Parti socialiste dans ses œuvres ! », commente un autre. Dans ce contexte particulièrement tendu, Emmanuel Macron a chargé Jean-Michel Blanquer de coordonner le programme de la liste LREM en Île-de-France en vue des élections régionales organisées en mars 2021.

    GALA


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  • Présidentielle 2022 : Macron et Le Pen font toujours la course en tête+

    À un peu plus d'un an et demi de l'élection présidentielle 2022, le flou demeure à droite et à gauche. Qui viendra tenter de faire mentir les sondages et éviter la « revanche » au deuxième tour qui semble se dessiner entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ? Selon une enquête Ifod-Fiducial pour Le JDD et Sud Radio menée auprès de 1 608 personnes, leurs possibles rivaux ont du pain sur la planche pour convaincre les Français.

     

    Sur les onze configurations proposées, le président de la République et la leader du Rassemblement national occupent toujours les deux premières places du vote du premier tour. Le chef de l'État rassemble entre 23 et 26 % des voix, alors que sa principale concurrente oscille entre 24 et 27 %. « Elle peut émerger en tête au premier tour de la présidentielle », assure Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, concernant Marine Le Pen. Selon l'étude, tout dépendra des candidats de la gauche et de la droite. Sur les onze scénarios envisagés, la fille de Jean-Marie Le Pen arrive même à huit reprises en tête.

    Cinq hypothèses sont envisagées pour le candidat de la droite et à ce petit jeu, c'est Xavier Bertrand, l'actuel président de la région Hauts-de-France, qui s'en sort le mieux (16 % des voix). Il fait mieux que François Baroin (14 %) ou Valérie Pécresse (11 %), tandis que Bruno Retailleau, le président des sénateurs LR (8 %), et Rachida Dati (8 % également) sont largement distancés par Emmanuel Macron ou Marine Le Pen, et font moins bien que Jean-Luc Mélenchon (10 à 12 % des voix).

    Mélenchon, le mieux placé à gauche

    Pour la gauche, le flou persiste, avec la possibilité d'un candidat commun. Mais malgré tous les scénarios envisagés, c'est une nouvelle défaite cuisante qui s'annonce. En cas de candidature en solo, Jean-Luc Mélenchon s'en sort bien mieux qu'Anne Hidalgo (9 %), François Hollande (7 %) ou encore Ségolène Royal (5 %). Le leader de La France insoumise est aussi celui qui rassemblerait le plus de voix s'il parvenait à « unir » la gauche (15 %), mais ce serait insuffisant pour espérer s'inviter au deuxième tour. Maigre consolation, il fait, là aussi, mieux qu'Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, qui n'a pas écarté la possibilité de se présenter pour 2022 (13 % en cas de candidature commune pour la gauche) et Yannick Jadot (13 %).

    Le leader des Verts oscille entre 6 et 13 % et réalise son meilleur score (jamais atteint par un candidat écologiste) en tant que candidat unique de la gauche dans cette étude. « Leurs succès aux européennes et aux municipales se fracassent sur les spécificités de la présidentielle », analyse Frédéric Dabi pour expliquer le score des Verts, loin d'être suffisant pour espérer empêcher le mano a mano annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour l'instant.

    Le Point

    Les français sont tellement cons qu'ils vont revoter pour macron ! Enfin, peut-être pas ?


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  • Emmanuel Macron a dévoilé ce vendredi 2 octobre son plan d’action pour mieux protéger la République contre les « séparatismes ». En introduction il a appelé les Français à éviter "le piège de l'amalgame tendu par les polémistes et les extrêmes". Extrait.

    Islamisme, les risques de l'offensive de Macron

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/islamisme-les-risques-de-l-offensive-de-macron/ar-BB19GlQM?ocid=msedgntp


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  • "Il est peut-être trop pris" : Gérard Collomb se sent délaissé par Emmanuel Macron

    Il fut un temps où Emmanuel Macron et Gérard Collomb étaient très proches, mais cette période semble être loin derrière eux, surtout après les dernières élections municipales.

    Premier soutien d’Emmanuel Macron lors de sa campagne à l’élection présidentielle de 2017, Gérard Collomb a aujourd’hui pris un tout autre chemin. Après que l’actuel président de la République a été élu pour être le locataire du Palais de l’Elysée, Gérard Collomb avait été nommé ministre de l’Intérieur sous le nouveau gouvernement d’Edouard Philippe. Cette nomination l’avait contraint à renoncer à ses fonctions de maire de Lyon. Cependant, après une seule année passée en tant que premier flic de France, l’ancien soutien d’Emmanuel Macron avait indiqué sa démission le 2 octobre 2018 afin de se représenter aux élections municipales de Lyon. Cette décision a marqué un tournant dans sa relation avec le président de la République.

     

    La relation entre Emmanuel Macron et Gérard Collomb s’est rapidement dégradée pour des raisons à la fois personnelles et politiques. Alors qu’il avait toujours rêvé d’être ministre, l’homme politique a été particulièrement déçu de son expérience au sein du ministère de l’Intérieur. Jean-Louis Touraine, proche de Gérard Collomb avait révélé dans les colonnes du Monde en juin dernier : "Il a été malheureux à Paris, s’est senti humilié, maltraité".

    Des tensions entre les deux hommes

    De nouveaux rebondissements sont également venus ajouter quelques ombres au tableau. L’ancien ministre de l’Intérieur a accordé une interview publiée dans les colonnes du Figaro, ce mercredi 30 septembre, où il a déploré : "Il est peut-être trop pris", pointant du doigt l’agenda surchargé et international de son ancien ami. De plus, Gérard Collomb, âgé de 73 ans, n’a pas été consulté par le président de la République lors de la préparation de son discours pour lutter contre le séparatisme islamiste, qu’il a prononcé ce vendredi 2 octobre. Un sujet sur lequel il avait longuement travaillé en tant que ministre. A présent, Gérard Collomb a un autre objectif en tête, celui d’être le grand défenseur de la 5G à Lyon.

    GALA


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  • Le Croissant  de lumière : Ma chaine à été bloquée, mais sachez qu'ils attendent l'arrivée du froid, au moment où le corps sera le plus affaibli par la grippe, et autre maladies du froid, pour relancer un nouvel épandage de leur virus qui viendra se rajouter a la grippe et fera beaucoup plus de victimes !!! Ils vont attendre que la grippe affaiblissent les gens, pour laisser le virus terminer le travail !!!

    Le Covid-19 leur rapporte gros ! Les tests seuls, rapportent déjà une fortune à Bigpharma ...


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  • Brigitte Macron, ”cougar” : pourquoi le mot l’agace tant

    En accédant au palais de l’Élysée avec son mari, Brigitte Macron savait qu'elle allait être bien plus exposée qu'auparavant. La différence d'âge entre elle et le président, que 24 années séparent, a fait couler beaucoup d'encre. Parmi les critiques qu'elle a pu entendre, il y a en a une qui a eu un plus fort impact que les autres : lorsqu'on a utilisé le mot "cougar" pour la désigner.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/brigitte-macron-cougar-pourquoi-le-mot-l-agace-tant/ar-BB19E3O1?ocid=msedgntp

     


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  • Pris chez Stan / pauvrefrance : http://pauvrefrance.eklablog.com/


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  • "Furieux", Emmanuel Macron cherche la taupe du conseil de défense

    Selon L’Express, Emmanuel Macron n’a pas apprécié les nombreuses fuites au sujet de certaines informations divulguées pendant le conseil de défense du 11 septembre. Depuis, le président de la République est sur les dents...

    Cette rentrée est synonyme de stress pour Emmanuel Macron, attendu au tournant alors que la pandémie de coronavirus continue à faire chaque jour de nouvelles victimes en France. D’après L'Express, le chef de l’État serait, en parallèle, en train de chercher activement qui est la taupe qui a fait fuiter certaines informations dans la presse à la suite du conseil de défense qui s’était tenu le 11 septembre. « Je trouverai la personne qui a fait cela», a averti Emmanuel Macron, «furieux», comme l’écrit l'hebdomadaire. 

     

    Quelques jours plus tard, le 17 septembre, Emmanuel Macron, visiblement échaudé, avait demandé, cette fois-ci, clairement à ses ministres de garder le silence sur un dossier des plus attendus : le projet de loi destiné à lutter contre le séparatisme. En attendant de le présenter ce vendredi 2 octobre, Emmanuel Macron avait demandé à ses ministres de garder le silence« On ferme notre gueule... Macron exige le silence radio des ministres et des collaborateurs pour éviter les fuites » expliquait un directeur de cabinet dans Le

    GALA


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  • Attaque visant « Charlie Hebdo » : l'étrange silence d'Emmanuel Macron

    C'est un silence qui pèse lourd et qui dure depuis maintenant plus de 48 heures. Après l'attaque au couteau qui a fait deux blessés devant les anciens locaux de Charlie HebdoEmmanuel Macron n'a toujours pas fait de déclaration officielle. Habitué à réagir rapidement après un événement qui se déroule en France ou à l'étranger, que ce soit via un tweet ou un communiqué officiel transmis par l'Élysée, le chef de l'État se garde pour l'instant de réagir.

    Selon l'entourage du président de la République, interrogé par BFM TV, il n'y aurait là aucune forme de détachement de la part d'Emmanuel Macron. « Il suit la situation au plus près depuis la première minute », affirme l'un de ses proches à BFM TV. Un « pilotage en temps réel depuis l'Élysée en coordination avec le ministre de l'Intérieur et le Premier ministre » aurait été mis en place.

    Macron a contacté les familles des victimes 

    Du côté de l'Élysée, on justifie cette absence de déclaration publique par le fait que le président de la République n'a pas souhaité s'étendre sur le sujet et a gardé ses mots pour les familles des victimes. Un coup de téléphone aurait été passé afin de leur afficher son « soutien », sa « solidarité » et leur assurer de son « émotion ». Lors de l'attentat à la préfecture de police de Paris en octobre 2019, qui avait fait quatre morts, Emmanuel Macron s'était rendu sur place « pour témoigner son soutien et sa solidarité à l'ensemble des personnels ».

    Selon son entourage, cité par BFM TV, il « ne souhaite pas tomber dans la tyrannie de l'immédiateté, dans la tyrannie du tweet facile » ! Le chef de l'État ne compte cependant pas rester muet. Lors de son discours très attendu sur le séparatisme qu'il doit prononcer vendredi, Emmanuel Macron s'exprimera pour la première fois sur l'attaque survenue dans le 11e arrondissement. L'opposition avait dénoncé ce week-end l'inaction du président de la République. « Le président de la République ne peut pas continuer à se taire sur l'attentat islamiste d'hier. Pendant qu'il alimente un débat sémantique sur les "séparatismes", l'islam radical continue de faire des victimes. Il est temps de sortir du silence et de l'inaction », avait lancé sur Twitter le sénateur LR Bruno Retailleau. 

    Le Point

    En résumé, il est bien ennuyé et ne sait pas quoi dire !


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  • Brigitte Macron : cet affront à son arrivée à l’Elysée qu’elle a fait payer cher

    C'est bien connu, Brigitte Macron n'est pas du genre à se laisser dicter sa conduite. Alors quand certains font l'erreur de ne pas laisser assez de la place à la Première dame à l'Elysée, la sentence est bien souvent irrévocable.

    Chaleureuse, elle l'est. Intransigeante, elle l'est encore plus. Depuis le début du quinquennat de son époux,

     

    Brigitte Macron n'a eu aucun mal à trouver sa place à l'Elysée, elle qui s'est rapidement imposée comme l'un éléments les plus influents de la République. Pas étonnant qu'Emmanuel Macron lui fasse une confiance aveugle puisqu'avec Brigitte, tout file droit. Et ce n'est pas Jean-Marie Girier qui dira le contraire, lui qui a fait les frais de l'autorité de la Première dame dès son arrivée à l'Elysée. Dans son livre Le grand manipulateur (Ed Stock), sorti en avril 2019, Marc Endeweld racontait comment l'épouse d'Emmanuel Macron avait imposé ses règles quant à la répartition des bureaux. "Jean-Marie Girier, présenté un peu rapidement comme le 'directeur de la campagne' par la presse, fera les frais de la puissance de la Première dame, qui l'éjecte du dispositif dès les premières semaines. Son tort ? Il n'avait pas alloué suffisamment de place à Brigitte Macron et à ses équipes dans la première répartition des bureaux".

    Un affront que n'a pas supporté la Première dame, qui déteste se laisser marcher sur les pieds. Si elle se défend de vouloir empiéter sur l'action du président, Brigitte Macron possède un rôle-clé dans l'échiquier politique et n'hésite jamais à user de ses relations et de son influence pour peser dans certaines décisions.

    "Nul ne touche aux ministres de la première dame"

    L'entourage d'Emmanuel Macron le sait, il est difficile, voire impossible, de tenir tête à la Première dame, qui prend son rôle très à cœur. Dans un long portrait, le philosophe Josef Schovanec avait évoqué le poids de Brigitte Macron, qui jure pourtant vouloir se faire toute petite. "Il est de notoriété publique que certains ministres, nommés par la première dame, sont responsables devant elle seulement, en particulier Jean.-Michel Blanquer et Sophie Cluzel, laquelle est convoquée toutes les deux semaines pour recevoir les directives qui s’imposent ensuite", avait-il notamment écrit, en affirmant que nul ne peut "toucher aux ministres de la première dame".

    Gala

    Cette bonne femme est vraiment une vieille chipie !


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  • Macron présentera sa stratégie contre les "séparatismes" le 2 octobre

    Initialement prévu cette semaine, le discours a été reporté en raison de l'épidémie de Covid-19. Le plan sera présenté à Lunel, ville symbolique pour le départ de Français en zone irako-syrienne.

    Emmanuel Macron définira le 2 octobre sa stratégie contre les "séparatismes", notamment l'islamisme radical, avant la présentation d'un projet de loi à l'automne sur ce dossier qui fait partie des priorités de la fin du quinquennat, a indiqué son entourage. Attendu, ce discours devait initialement se tenir cette semaine, avant d'être reporté pour que le chef d'État puisse se concentrer sur la gestion de l'épidémie de Covid-19.

    Lunel, ville symbolique

    Le lieu de cette allocution n'a pas été dévoilé mais elle n'aura pas lieu à Lunel (Hérault), ville de départ de nombreux jihadistes, un temps envisagée.

    Le 4 septembre au Panthéon, le chef de l'Etat avait annoncé vouloir lutter contre toute "aventure séparatiste", remettant ainsi en chantier un dossier lancé en février qui avait été interrompu par la crise sanitaire. Il avait alors annoncé, dans un quartier populaire de Mulhouse, un plan contre le "séparatisme islamiste" comprenant la fin des imams étrangers détachés et un contrôle du financement des mosquées.

    Lundi matin, le porte-parole du gouvernement Attal a déclaré sur France Inter que ce projet de loi, qui vise désormais "les séparatismes" - cible plus large que l'islamisme - marquerait une "nouvelle étape".

    Depuis le début du quinquennat, a-t-il souligné, plusieurs actions ont déjà été menées sur ce thème, comme la fermeture de lieux "où on prêche la radicalisation et la haine de la France" et la création des quartiers "de reconquête républicaine", où les moyens policiers ont été renforcés.

    Vers une pénalisation des certificats de virginité ?

    Plusieurs mesures du futur projet de loi ont déjà été dévoilées, comme le contrôle plus strict d'associations qui donnent des cours de langue ou de soutien scolaire. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé de son côté qu'il proposerait de pénaliser les certificats de virginité que délivrent des médecins. Le projet de loi prévoira aussi la création pour les associations d'un contrat d'engagement sur la laïcité.

    Le sujet reste explosif, comme l'illustre l'incident survenu jeudi lors d'une audition à l'Assemblée nationale, où des députés LR et une élue LREM ont quitté la salle pour protester contre la présence d'une syndicaliste étudiante voilée, qu'il ont perçue comme "une provocation" communautariste.

    La droite attaque régulièrement Emmanuel Macron sur ce thème, à l'image du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR) qui a qualifié ce week-end encore le chef de l'Etat de "grand naïf qui n'a pas pris la mesure de ces problèmes" et qui "a du mal à prononcer le mot islamisme".

    BFM.TV


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  • Emmanuel Macron : la note salée de l'Elysée pour rénover son "salon doré"

    Ces cinq dernières semaines, une pièce importante de l'Elysée était en rénovation : il s'agit du salon doré, un bureau occupé par Emmanuel Macron. 930 000 euros ont été dépensés pour remettre à neuf le lieu.

    C'est une fierté d'Emmanuel Macron. A quelques jours des Journées du patrimoine, le chef de l'Etat a pu présenter à la presse, et bientôt aux Français, une pièce de l'Elysée totalement rénovée. Et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit du "salon doré", le bureau des présidents de la République, où ils prononcent leurs allocutions et reçoivent les invités importants. "Quand on voit à quel point les éléments revivent, comme les fleurs et les nymphes ressortent, ça s'est complètement transformé !"a constaté Emmanuel Macron, cité par Le Parisien et visiblement ravi des modifications apportées grâce à ces cinq semaines de travaux.

    "Notre devoir"

    Sauf que ces rénovations ont un coût. 930 000 euros, selon Le Parisien, qui cite une information de l'Elysée. Il a fallu, par exemple, poser 15 000 feuilles d'or de 0,2 micron d'épaisseur. "Souvent, on n'ose pas décider ces travaux, alors que c'est notre devoir", a souligné Emmanuel Macron, pour défendre sa décision. "S'il y avait une pièce à faire c'était celle-là, c'est une vitrine des métiers d'art et du savoir-faire français", a ajouté, toujours cité par le quotidien, Jean-François Delhay, maître d'ouvrage du chantier, alors que d'autres parties prenantes de l'affaire évoquent une pièce qui était dans un "état médiocre", puisqu'elle n'a pas été touchée "pendant 70 ans".

    Depuis le début de son quinquennat, le président de la République n'hésite pas à lancer de grands travaux. En 2019, c'est la salle des fêtes du palais présidentiel qui avait été rénovée, pour un total de 500 000 eurosce qui avait fait grincer des dents à l'époque. L'enveloppe pour permettre les travaux annuels au sein de l'enceinte est de cinq millions d'euros.

    VOICI


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  • Lundi, le chef de l'Etat s'est moqué des défenseurs du « modèle Amish » au détriment de la 5G

    Au lendemain de ses propos renvoyant les interrogations sur la 5G aux « Amish », Emmanuel Macron s’est attiré les foudres des ONG environnementales.

    « Oui, la France va prendre le tournant de la 5G », a lancé lundi Emmanuel Macron devant des entreprises du numérique, ironisant sur ceux qui préféreraient « le modèle Amish » et « le retour à la lampe à huile », au lendemain de la demande de moratoire de 70 élus de gauche et écologistes.

    « Les Ayatollahs-Khmers verts qui font pipi sous la douche solaire »

    Les ONG environnementales ont fustigé ces propos, rappelant que la Convention citoyenne sur le climat voulu par le Président avait proposé un moratoire sur le déploiement de cette technologie. « Le moratoire sur la #5G n’émane pas des Amish (qu’on les laisse tranquilles), mais des Française-es tirées au sort pour la Convention citoyenne pour le #climat que Macron a lui-même mise en place. Mais apparemment, il n’y croyait pas non plus », a tweeté Clément Sénéchal, porte-parole de Greenpeace.

    De leur côté, les Amis de la Terre ont ironiquement rebaptisé leur compte Twitter « Les Amish de la Terre – Pour des sociétés rétrogrades », expliquant ce changement par « une logique de transparence et de cohérence ».

    Décision qui a reçu la « solidarité » de Greenpeace, qui a signé son tweet de soutien « les Ayatollahs-Khmers verts qui font pipi sous la douche solaire ». « Ce débat est celui du monde de demain. La technologie n’est pas en soi bonne ou mauvaise. Elle doit être interrogée, tout comme (le fait de) choisir où affecter prioritairement les investissements. Ça évite de sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « Innovation innovation innovation » » a estimé sur Twitter Cécile Duflot, ancienne ministre aujourd’hui directrice générale d’Oxfam France.

    Un rapport de l’Anses attendu en 2021

    « Le président de la République tombe le masque. Emmanuel Macron vient de lancer la saison 2 de « l’environnement, ça commence à bien faire », mauvais remake d’une série déjà indigeste », dénoncent dans un communiqué Agir pour l’environnement et Priartem-Electrosensibles de France, exigeant « un véritable débat public ». « Et hop, une proposition de plus de la convention citoyenne pour le climat repoussée par l’exécutif. Avec caricature en plus : un moratoire sur la 5G en attendant d’en mesurer les effets, ce n’est pourtant pas adopter « le modèle Amish » ni revenir à la bougie… », a tweeté Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac. En recevant fin juin, à l’Elysée, les membres de la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron avait indiqué retenir l’ensemble de leurs 149 propositions, à l’exception de trois d’entre elles qu’il avait listées, sans citer la 5G.

    Les 150 citoyens tirés au sort proposaient notamment d'« accompagner l’évolution du numérique pour réduire ses impacts environnementaux » et demandaient « un moratoire sur la mise en place de la 5G en attendant les résultats de l’évaluation de la 5G sur la santé et le climat ». L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) doit rendre un rapport sur ce sujet en 2021. Mais la secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, avait quelques jours plus tard annoncé que les enchères pour attribuer les premières fréquences, prévues en septembre, seraient bien lancées, fermant ainsi la porte à cette demande de moratoire.

    20 Minutes


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