• Pompier agressé, chauffeur de bus battu à mort... Macron promet la «tolérance zéro» face à ces «incivilités»

    Il a enfin réagi. Invité du 20H de TF1 ce mardi soir, Emmanuel Macron a été interrogé sur les très nombreuses violences qui gangrènent le pays depuis plusieurs jours. Alors qu'un chauffeur de bus a été mortellement agressé il y a deux semaines ; qu'un pompier a été blessé par balle la semaine dernière ; qu'une jeune fille vient de décéder après avoir été traînée par une voiture sur 800 mètres, le président de la République a promis «la tolérance zéro». «Nous serons intraitables», a-t-il fermement prévenu.

    Selon lui, «une réponse immédiate est nécessaire», et elle doit s'accompagner d'un «changement d'état d'esprit profond». «Toute personne qui porte l'autorité républicaine (...) mérite le respect et nous ne tolérerons aucun écart», a-t-il martelé, promettant de «renforcer les équipements» et de «renforcer les politiques d'accompagnement» des forces de l'ordre, des pompiers et des personnels soignants. Autant de fonctionnaires qui sont pris pour cibles alors même qu'ils «portent l'autorité républicaine».

    Réactions indignées à droite

    Pour dénoncer les actes sauvages dont ces représentants de l'État sont victimes, Emmanuel Macron a toutefois cru bon d'employer le terme d'«incivilité». «Nous prendrons toutes les dispositions pour que la réponse judiciaire soit rapide et au rendez-vous de ces incivilités. (...) Nous ne pouvons pas accepter - et je n'accepterai pas - dans notre pays que ces incivilités deviennent une habitude», a-t-il assuré. «La sécurité, au quotidien, c'est ce qui garantit l'ordre public, l'ordre républicain, c'est-à-dire la vraie liberté», a-t-il conclu.

    Dans la foulée de son intervention, plusieurs voix se sont immédiatement élevées, notamment à droite, pour dénoncer le choix des mots du président de la République. «Emmanuel Macron interrogé sur le meurtre d'un gendarme, l'agression ultra-violente d'un chauffeur de bus et des tirs contre un pompier parle par 2 fois 'd'incivilités'. Ce laxisme lexical conduit inévitablement au laxisme judiciaire», s'est notamment indigné le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, sur son compte Twitter.

    Figaro politique

    Manque de civilité, de politesse : Faire preuve d'incivilité

    .Attitude, propos qui manque de courtoisie, de politesse : Commettre une incivilité

    .Il semble que le petit manu ne connaisse pas du tout la langue française ! Brizitte l'a dragué mais ne lui a pas appris le français ! Pour lui un meurtre, c'est une incivilité !


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  • Le président français a dénoncé la mauvaise volonté des États dits "frugaux" (Pays-Bas, Autriche, Suède, Danemark), alors que le sommet reprendra ce lundi à 16 heures.

    Le marathon diplomatique se poursuit. Le sommet consacré au plan de relance économique post-coronavirus pour l'UE a été suspendu après une nuit de consultations et reprendra ce lundi à 16 heures, a annoncé ce lundi au petit matin Barend Leyts, le porte-parole du Conseil européen, sur Twitter.

     

    La bataille sur le plan de relance de l'UE entre les Pays-Bas et l'Autriche d'un côté, les deux pays les plus réfractaires, et la France et l'Allemagne de l'autre, s'est intensifiée lors de la troisième nuit de sommet européen à Bruxelles.

    u cours du dîner entre les 27 dirigeants de l'UE, Emmanuel Macron est sorti de ses gonds et a "tapé du poing sur la table" pour dénoncer la mauvaise volonté des Etats dits "frugaux" (Pays-Bas, Autriche, Suède, Danemark), auxquels s'est associée la Finlande. Le président français s'en est notamment pris au Premier ministre néerlandais Mark Rutte et au chancelier autrichien Sebastian Kurz, considérés comme les plus inflexibles après trois jours de négociations stériles.

    Macron "dur sur les incohérences" des Etats dits "frugaux"

    "Il a été dur sur leurs incohérences", a affirmé un membre de la délégation française. Les sorties du président français ont été rapportées par les autres délégations aux médias, qui se sont délectés de l'épisode. "Tout cela a été raconté de manière un peu caricaturée", a déploré le conseiller. Emmanuel Macron a critiqué l'opposition à sa demande d'allouer une partie importante des sommes du plan de relance, levées par un emprunt commun de l'UE, sous forme de subventions aux Etats membres.

    Selon une source européenne, le président français a affirmé que c'était la France et l'Allemagne qui allaient "payer ce plan" et "qu'ils se battent pour l'intérêt de l'Europe quand les frugaux sont égoïstes et ne font aucune concession". "Il a ajouté qu'il était prêt à s'en aller plutôt que d'avoir un mauvais accord", a précisé cette même source.

    Les discussions sont dans l'impasse depuis trois jours sur la répartition des fonds. Le plan de relance prévoyait initialement 500 milliards de subventions, dont 325 milliards directement alloués aux gouvernements pour financer leurs plans nationaux, et une possibilité de prêts pour 250 milliards. Mais les frugaux et la Finlande veulent limiter les aides à 350 milliards. Ce montant est jugé inacceptable pour Paris et Berlin, prêts à descendre jusqu'à 400 milliards, ce qui reste trop élevé pour les Etats réfractaires, selon les délégations.

    L"Express


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  • « La vieille reine est jalouse » : Emmanuel Macron craignait-il Édouard Philippe ?

    Alors que l'entourage d'Edouard Philippe avance que des conflits irréconciliables avec Emmanuel Macron auraient précipité son éviction, pour d'autres, cela serait également le résultat d'un égo froissé par la popularité d'un Premier ministre qui commençait à briller plus que Jupiter. C'est en tout cas ce qu'affirme une source bien informée à Valeurs actuelles ce jeudi 9 juillet.

    La crise sanitaire aura eu raison du couple exécutif. Sous tension, Emmanuel Macron et Edouard Philippe auront multiplié les cafouillages et les désaccords. Une période difficile qui motivera le Premier ministre à quitter définitivement le gouvernement pour retrouver sa mairie du Havre. Derrière cette version semi-officielle, tant elle circule dans les couloirs de l'Elysée, se cacherait pourtant une toute autre vérité, celle d'un président jaloux de son Premier ministre, comme le note une source à Valeurs actuelles ce jeudi 9 juillet.

    Le 27 avril dernier, le chef de l'Etat décroche son téléphone et révèle aux journalistes qu'il désapprouve les décisions d'Edouard Philippe sur le plan de déconfinement. Un comportement surprenant qui s'expliquerait d'après un industriel de premier plan, proche des cercles de pouvoir, par la personnalité même du président. "Vous avez lu Blanche-Neige ? La vieille reine est jalouse…", ironise-t-il. Un trait de caractère méconnu et pourtant, déjà souligné à plusieurs reprises par des collaborateurs d'Emmanuel Macron.

    "Jaloux comme personne"

    Le 24 avril dernier, un cadre de la République en Marche expliquait ainsi à nos confrères de L'Obs que le président serait "jaloux comme personne de sa liberté d'action et de manoeuvre"et de préciser qu'il aurait déclaré en petit comité : "À la fin, c'est moi qui décide". Alors qu'Edouard Philippe, plus populaire que jamais, commençait à lui faire de l'ombre, une forme de rivalité se serait installée entre eux. Au point qu'Emmanuel Macron, bien que ne souhaitant pas de faire de son Premier ministre un martyre, n'aurait eu d'autre choix que de procéder à un remaniement pour garder un peu de lumière. L'amour dure trois ans...

    GALA


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  • Jean Castex avait annoncé qu’il prononcerait son discours de politique générale « en milieu de semaine prochaine ». Il devra finalement attendre l’allocution d’Emmanuel Macron, le 14 juillet !
     
     
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    Alors que Jean Castex avait annoncé ce vendredi 3 juillet qu'il s'exprimerait "en milieu de semaine prochaine" devant le Parlement, l'Élysée l'a contredit ce dimanche 5 juillet, deux jours seulement après sa nomination au poste de Premier ministre, rapport le Figaro.

    À peine arrivé, déjà recadré. Ce vendredi 3 juillet, quelques heures seulement après avoir été nommé pour succéder à Edouard Philippe, Jean Castex donnait sa première interview télévisée au 20 heures de TF1. Au cours de celle-ci, le Premier ministre avait annoncé qu'il dévoilerait, comme le veut la Constitution, les objectifs du nouveau gouvernement devant le Parlement "en milieu de semaine prochaine". Une information rapidement contredite par l'Élysée, comme le soulignent nos confrères du Figaro ce lundi 6 juillet.

     

    La présidence a en effet indiqué qu'Emmanuel Macron s'exprimerait le 14 juillet "probablement dans le cadre d'un entretien télévisé". Une prise de parole qui doit survenir "quelques jours" avant celle de Jean Castex, d'après les dires de l'entourage du président à l'AFP. Un premier couac qui pourrait en dire long sur les rapports qu'entretiendront les deux hommes les deux années à venir, le nouveau locataire de Matignon ayant déjà mis en garde Emmanuel Macron.

    Un caractère bien trempé

    Dans un entretien accordé au JDD ce dimanche 5 juillet, l'ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy n'est pas passé par quatre chemins"Le mot de 'collaborateur' est un peu péjoratif, vous en conviendrez. Il n’entre pas dans les intentions du chef de l’État de faire de moi un subordonné voué aux tâches secondaires", a-t-il déclaré, et de prévenir qu'il n'est pas de ceux qui obéissent aux ordres sans broncher : "Quand vous aurez appris à me connaître, vous verrez que ma personnalité n’est pas soluble dans le terme de 'collaborateur'". Des déclarations qui laissent à penser qu'il y aurait déjà de l'eau dans le gaz entre le chef de l'Etat et son Premier ministre. L'un des conseillers du président, interrogé par RTL, assure cependant que ce dernier était au fait de son caractère bien trempé. "Ce serait une erreur de croire que Jean Castex n’a ni conviction, ni caractère. 'Ce n’est pas un béni oui oui'. C’est quelqu’un qui a de la méthode et qui exécute". Reste à savoir si le couple exécutif parviendra à trouver un terrain d'entente.

    GALA


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  • Remaniement : Macron encense quand-même Édouard Philippe


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  • Emmanuel Macron « tuera En Marche » avant 2022, selon un député du parti

    Après l’échec des municipales, l’avenir de La République en marche semble menacé. Selon un de ses députés, Emmanuel Macron pourrait même dissoudre le parti avant la présidentielle de 2022, afin de repartir sur de nouvelles bases.

    Les municipales 2020 ont été un échec cuisant pour La République en marche. Hormis la victoire d’Edouard Philippe au Havre, le parti du président n’a obtenu aucune grande ville. Pire, elle a même perdu Lyon, l’ancien fief de Gérard Collomb. Sans compter la débâcle d’Agnès Buzyn à Paris, écrasée par Rachida Dati et surtout par Anne Hidalgo. Chez les marcheurs, l’heure est donc au bilan. Et il n’est pas positif. « Notre premier grand rendez-vous d’élection a été trop souvent miné par le poison de la division, les difficultés à faire vivre la culture du dépassement, qui est encore récente, sur le terrain, et par conséquent à mener les discussions avec nos partenaires », admet un dirigeant historique de LREM ce 2 juillet dans Le Parisien. « Si on ne fait rien, les mêmes maux vont se reproduire à l’avenir », assure un proche d’Emmanuel Macron. Un travail de reconstruction doit donc être entrepris. Mais avant de reconstruire, il faut parfois achever de détruire.

    Emmanuel Macron pourrait prochainement dissoudre son parti

    Créé au printemps 2016, le parti présidentiel ne s’est pas assez développé depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. Et ce récent échec appuie là où ça fait mal. « Les municipales vont précipiter la fin du mouvement dans sa forme actuelle, prédit un député LREM dans Le Parisien. On a vu toutes ses difficultés structurelles pendant la campagne. Il n’a jamais réussi sa mue post-présidentielle. » L’homme assure même que « le président tuera En Marche avant la présidentielle » de 2022. L’idée serait de créer à la place, selon un autre marcheur, une confédération, ou « un grand parti démocrate à l’américaine ». Cela permettrait notamment de renforcer les liens avec le MoDem. Mais le président n’a rien tranché pour le moment : il a déjà assez de sujet brûlants à traiter, dont le prochain remaniement. « En privé, il n’évoque rien sur le sujet. S’il y a une initiative de sa mort, elle interviendra après l’été, après la refonte de l'exécutif, le plan de relance économique… », explique un Marcheur, qui précise tout de même qu’à « l’automne, au plus tard, il faut que ça bouge ». Si le « maître des horloges » le veut bien.

    Voici


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  • Affaire Platini : Emmanuel Macron aurait proposé d'aider l'ex-président de l'UEFA dans ses démêlés judiciaires

    Médiapart révèle que le président de la République pourrait avoir proposé son "aide" à Michel Platini, empêtré dans l'enquête sur l'attribution frauduleuse de la Coupe du monde 2022 au Qatar.

    Médiapart lâche une petite bombe. Le média dirigé par Edwy Plenel révèle qu'Emmanuel Macron pourrait être directement impliqué dans une affaire passible de lui porter préjudice, alors que le remaniement approche à grand pas et qu'il lui reste deux ans de mandat présidentiel avec une majorité mise à mal. L'affaire en question vise principalement Michel Platini, en tant qu'ancien patron de l'UEFA. L'ancien numéro 10 de l'équipe de France est soupçonné depuis plusieurs années de corruption concernant l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Mais selon les informations de nos confrères, qui se basent notamment sur l'enregistrement d'un appel téléphonique datant du 24 mai 2019, le président de la République se serait engagé à "aider" l'idole du ballon rond dans ses démêlés judiciaires. Sur la fameuse bande sonore récupérée par Mediapart, on entendrait Platini dire à son ami Jean-Pierre Chanal, directeur général adjoint des services de la Ville de Marseille : "J'ai envoyé un truc à l'Elysée en disant que le président il a dit qu'il m'aiderait (...) Ça serait bien qu'il le montre maintenant".

    Une rencontre en 2018 qui interroge

    Mediapart rappelle en outre qu'une rencontre non inscrite à l'agenda présidentiel avait eu lieu entre Michel Platini et Emmanuel Macron, en mars 2018. L'instigateur de ce rendez-vous en catimini n'était autre que le célèbre journaliste Jacques Vendroux. L'ancien chef du service des sports de Radio France dément néanmoins que les problèmes judiciaires de l'ancienne star de l'ASSE et la Juventus Turin étaient à l'ordre du jour. Il rejette même carrément l'information selon laquelle le chef de l'Etat aurait proposé d'aider Platini. "Le président n'a jamais dit : 'Je vais m'occuper de vous'. Jamais, jamais, jamais (...) Peut-être qu'il a dit une phrase du style : 'Je vais voir', mais Michel n'a rien demandé. Et le président n'a rien promis", insiste Vendroux. L'Elysée précise de son côté que si la rencontre entre les deux hommes a bel et bien eu lieu, c'est pour le simple attrait d'Emmanuel Macron pour le football, et rien d'autre. On affirme qu'il s'agissait de recevoir "l'icône" et "en aucun cas le justiciable".

    Télé Loisirs.fr

    Cela ne m'étonnerait de macron !


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  • Et il arrive à rire, il est content de lui, la honte !


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  • Convention pour le climat, remaniement… La semaine à haut risque d’Emmanuel Macron

    Le chef de l’Etat, qui a promis de se « réinventer », devrait donner des signaux politiques dans la foulée du second tour des municipales

    L’heure de la « réinvention » ? Associations de maires, présidents des groupes parlementaires et du Conseil constitutionnel, mais aussi Nicolas Sarkozy ou François Hollande… Emmanuel Macron consulte tous azimuts pour préparer l’après-crise du coronavirus et la « nouvelle étape » de son quinquennat.

    Dans la même optique, il recevra la semaine prochaine les propositions des présidents du Sénat, de l’Assemblée et du Cese pour « tracer de nouvelles perspectives, redéfinir les solidarités, dessiner un nouvel horizon ». Le chef de l’Etat devrait en dire plus lors d’une allocution aux Français, après les municipales de dimanche et avant le 14 juillet. Mais de premiers éléments pourraient être dévoilés ces prochains jours.

    Un « tournant écologique » dès lundi ?

    « La semaine qui arrive sera probablement une semaine de bascule, confirme Bruno Bonnell, député LREM du Rhône. On aura une clarification du paysage municipal, avec peut-être une déception pour nous et une vague EELV qui se confirme. On en saura également davantage sur les intentions du président de la République, sur le climat, et les changements d’organisation au sein de l’exécutif ».

    L’Elysée a confirmé que le chef de l’Etat donnerait « une première réponse » aux 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat lors d’une rencontre prévue lundi. Alors qu’un possible référendum est évoqué dans la majorité, la pression est forte sur le président, qui s’était engagé à reprendre « sans filtre » leurs propositions. « Ca met l’exécutif devant ses responsabilités. Le 29 juin doit marquer le tournant écologique du quinquennat. Aujourd’hui, tout est prêt pour une grande loi de sortie de cette convention citoyenne », espère le député ex-LREM Matthieu Orphelin, désormais coprésident du groupe parlementaire Ecologie, démocratie et solidarité.

    « Leur mission était une mission d’avis. Leurs propositions ne doivent pas être négligées, mais pas non plus être prise pour argent comptant, nuance Bruno Bonnell. Elles doivent désormais être analysées et retravaillées par les parlementaires. »

    Changement de cap, changement de Premier ministre ?

    Souvent évoqué ces dernières semaines, le remaniement gouvernemental pourrait aussi s’accélérer la semaine prochaine. « Le président a annoncé qu’il voulait une impulsion forte pour ses deux dernières années de quinquennat. Cela peut aller du remaniement à la dissolution », indique le député de Paris Sylvain Maillard, également porte-parole du groupe à l’Assemblée. Si le remaniement semble privilégié, le chef de l’Etat ira-t-il jusqu’à changer de Premier ministre, populaire dans les enquêtes d’opinion, pour incarner cette nouvelle voie ?

    « Edouard Philippe est populaire et performant, d’accord, mais si Emmanuel Macron décide d’une autre politique, et que son Premier ministre ne peut pas la mettre en œuvre, il n’hésitera pas à en changer », réplique Bruno Bonnell. Le chef du gouvernement a d’ailleurs déjà prévenu son président : « Il sait qui je suis, ce que j’incarne, ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire », a-t-il indiqué dans Paris Normandie.

     

    Renouveau ou simple "accélération ?

    Tout dépendra donc de l’ampleur du « renouveau » promis par le président. « Il y a eu de nombreuses promesses, et ce, depuis la crise des "gilets jaunes", à l’issue duquel Emmanuel Macron expliquait déjà que plus rien ne serait comme avant. Mais au fil des mois, on a un peu l’impression d’avoir perdu le fil rouge, de ne plus savoir où Emmanuel Macron veut aller », rappelle Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po).

    « Le président va être obligé d’abattre ses cartes de manière plus précise pour répondre à cette incertitude. Sur l’écologie, mais aussi sur les déficits, qui vont se creuser, et sur l’Europe, puisque l’on voit que l’exécutif cherche aujourd’hui à limiter le travail détaché, alors que la mobilité des travailleurs est au cœur du fondement de l’ Union européenne ».

    Sylvain Maillard balaie, lui, toute révolution à venir : « On ne part pas d’une feuille blanche, on a été élu sur un programme de transformation de la France. Se réinventer, c’est faire en sorte d’accélérer ce qu’on a mis en place depuis 2017. »

    20 Minutes


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  • Macron annonce le retour à la vie presque normale


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  • Rififi au Touquet : la fille de Brigitte Macron intervient

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/rififi-au-touquet-la-fille-de-brigitte-macron-intervient/ar-BB15XBW9?ocid=msedgntp

     

    On a assez avec macron, on n'a pas besoin de la fille de la vieille !


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  •  Élections régionales 2021 : Bertrand déplore « le chantage » de Macron

    Pour Xavier BertrandEmmanuel Macron se prête à un jeu de « chantage ». Jeudi, le président de la région Hauts-de-France est monté au créneau contre l'attitude du chef de l'État qui, selon plusieurs autres présidents de région, aurait décidé de conditionner l'aide financière de l'État au soutien de ces derniers à un report des élections régionales prévues pour mars 2021 après 2022. Le palais présidentiel ne s'est pas caché de cette volonté. Lundi, l'Élysée avait indiqué que le président de la République avait « ouvert le débat » d'un tel report après l'élection présidentielle de 2022, évoquant « un moment où nous devons tous être mobilisés pour la relance du pays ». Mais, pour Xavier Bertrand, la vérité est ailleurs.

    Selon l'ancien ministre du Travail, « la véritable histoire » ? « tout le reste, c'est du baratin » ?, c'est que « La République en marche s'est pris une raclée » au premier tour des municipales en mars dernier « et va se prendre une raclée » au deuxième tour le 28 juin. « Aux élections régionales, ce sera exactement la même chose et le président de la République ne veut pas qu'à un an de la présidentielle ? parce qu'il n'a en tête que sa réélection ? il y ait une raclée pour La République en marche », a-t-il affirmé sur RTL.

    Le sujet, ce n'est pas moi.

    Selon plusieurs présidents de région, débriefés par Renaud Muselier, le président de Régions de France, après un déjeuner avec le chef de l'État, Emmanuel Macron aurait conditionné l'aide financière de l'État aux régions au soutien de celles-ci à un report du scrutin après 2022. « Un chantage de la part du président », a réagi Xavier Bertrand. Reporter les régionales ne permettrait-il pas au chef de l'État de mettre à l'écart Xavier Bertrand, régulièrement cité comme un de ses concurrents potentiels à la présidentielle ? « Le sujet, ce n'est pas moi », a balayé le président de région en appelant Emmanuel Macron à être « guidé par le seul intérêt du pays et pas par l'intérêt électoral de sa famille politique ».

    Le Point


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  • Déconfinement, l'autosatisfaction de Macron !


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  • Très remontées, les oppositions de tous bords ont fustigé la prise de parole présidentielle « passant sous silence les morts du Covid-19 et l’explosion du chômage »

    Un « exercice d’autosatisfaction » en vingt minutes. Tout en annonçant une accélération du déconfinement, Emmanuel Macron a fait l’éloge dimanche de la gestion de la crise du coronavirus en France, dont selon lui « nous pouvons être fiers », un satisfecit qui a fait bondir l’opposition, à quinze jours des municipales.

    Après avoir rapidement décrété le passage de toute la France métropolitaine en zone verte et la réouverture des bars et restaurants en Ile-de-France, le chef de l’Etat est longuement revenu lors de son allocution sur « un premier acte » dont les Français vont pouvoir « tourner la page », et pourtant marqué de bout en bout par une défiance généralisée face aux actions de l’exécutif.

    Le président a ponctué son discours de phrases éminemment positives : « Nous n’avons pas à rougir de notre bilan. Des dizaines de milliers de vies ont été sauvées par nos choix, par nos actions. » « Si nous pouvons rouvrir le pays, c’est parce qu’à chaque étape de l’épidémie chacun a pris sa part. » « Nous [avons] du ressort, de la ressource. Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait et de notre pays ».

    Un discours « gonflé à l’hélium, déjà hors-sol »

    Très remontées, les oppositions de tous bords ont aussitôt critiqué un « exercice d’autosatisfaction ». « Début surréaliste, E. Macron est content de la gestion de la crise. Il oublie que notre pays va accuser une mortalité par millions d’habitants très élevée et l’une des récessions économiques les plus violentes au monde », a réagi le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau.

    Toujours à droite, le député LR Olivier Marleix a épinglé un discours « gonflé à l’hélium, déjà hors-sol, passant sous silence les morts du Covid-19 et l’explosion du chômage », estimant que pour la première fois « un pilote, après avoir écrasé un avion, a l’occasion d’inviter les passagers à réembarquer ».

     
    A gauche aussi, le chef de l’Etat a fait grincer des dents, notamment celles du Premier secrétaire du PS Olivier Faure. « Ce soir ce qu’on voulait entendre, c’était non pas de nous dire "j’étais formidable" pour le passé, mais qu’il nous dise comment on engage les Français sur la voie d’un redressement rapide », a-t-il attaqué
     
    Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis, a, lui, dénoncé une « pluie de truismes, de mots volés et de poncifs » et un « bavardage gluant », estimant que le chef de l’Etat le « saoule », pendant que le député LFI Alexis Corbière a fustigé un « discours bouffi d’auto-satisfaction ».
     
    Cette auto-satisfaction crée une distance entre les Français et lui », a estimé Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, à l’opposé du « nous » proposé par Emmanuel Macron dimanche soir.
     
    20 Minutes
    Il se fout vraiment de la gueule des français... comme d'habitude !

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