• Etats-Unis: Six morts dans une fusillade à Jersey City

    Une fusillade a éclaté à Jersey City, dans la banlieue new-yorkaise, à la mi-journée, mardi, après une course-poursuite. Selon les chaînes locales américaines et le New York Times, six personnes sont décédées : un policier, trois civils et deux suspects. Les autorités ont confirmé le bilan quelques heures plus tard.

    Aucune raison claire n’a encore été donnée pour expliquer cette fusillade, qui a transformé une zone résidentielle de Jersey City en une scène de guerre pendant plusieurs heures. Dans la soirée, le maire de la ville a cependant indiqué que selon les éléments préliminaires, les deux suspects auraient « ciblé le lieu qu’ils ont attaqué ». La fusillade s’est terminée à proximité d’une épicerie juive, mais le maire s’est gardé, mardi soir, de parler d’acte antisémite.

    Le policier tué enquêtait sur un homicide

    Selon NBC, un policier enquêtant sur un homicide s’est trouvé face aux suspects, qui ont ouvert le feu, touchant fatalement l’officier. La course-poursuite qui a suivi s’est achevée à proximité d’une épicerie juive située près d’une école et d’une synagogue. Des centaines de coups de feu auraient alors été échangées, selon la chaîne américaine.

    Les écoles du quartier ont été bouclées dès les premiers coups de feu signalés, comme c’est la règle aux Etats-Unis en cas de fusillade. Les télévisions locales ont montré la rue de l’épicerie pleine de policiers armés jusqu’aux dents et de véhicules d’urgence.

    20 Minutes


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  • Une femme a été mise en examen à Strasbourg après avoir injecté de l'insuline à sa fille puis appelé le Samu pour dire qu'elle l'avait tuée, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier, confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace.

    "La fille est hors de danger. Elle avait quand même été hospitalisée pour des examens et une surveillance", a précisé cette source.

    Selon les DNA, la mère de l'enfant est infirmière libérale et vivait seule à Reichstett, au nord de Strasbourg, avec sa fille âgée de 10 ans, à la suite d'un divorce.

    Cette quadragénaire avait appelé le Samu dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, vers 4 heures, relate le journal régional.

    "La mère a appelé le Samu après avoir fait le geste, le Samu a répercuté l'appel à la gendarmerie", a expliqué à l'AFP la source proche de l'enquête, confirmant que cette femme avait indiqué avoir tué sa fille en lui injectant de l'insuline.

    La Brigade de recherche de Strasbourg a été chargée de l'enquête. Sollicité par l'AFP, le parquet de Strasbourg n'avait pas répondu mercredi en milieu de matinée.

    La Provence

    Mais d'où vient cette folie meurtrière actuelle ?


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  • Le Parisien a relaté ce lundi sur son site l'intervention de la police dans la nuit de samedi à dimanche dans un immeuble de Gentilly. Ils y ont secouru une adolescente de 16 ans retenue contre son gré et réduite à la prostitution.

    Les policiers de la brigade anticriminalité de Villejuif sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche au dixième étage d'un bâtiment de la cité du Chaperon-Vert à Gentilly, dans le cadre d'une affaire détaillée par Le Parisien ce lundi. Une adolescente de 16 ans était séquestrée dans cet appartement et contrainte de se livrer à la prostitution. Cinq personnes, âgées de 17 à 22 ans, dont une jeune fille du même âge environ que la victime, ont été arrêtées et placées en garde à vue. 

     

    Deux membres de cette bande attendaient les clients dans le hall et deux autres demeuraient dans l'appartement pour surveiller le sordide marché. Les policiers sont passés à l'action au moment où les deux guetteurs du hall s'étaient absentés pour aller se chercher à manger. Les agents les ont interpellés après avoir délivré leur prisonnière. 

    Un SMS à sa mère 

    C'est cette dernière qui a ouvert la porte aux policiers. Elle leur a confié avoir subi "200 passes" pendant les cinq jours qu'aura duré son séjour. Si ce nombre ne peut être confirmé à ce stade, les éléments découverts dans le logement laissent peu de doute quant au triste quotidien de la victime. Un sac rempli de préservatifs usagés gisait près d'un matelas délabré, tandis qu'un livre de comptes et une somme d'argent étaient également retrouvés. 

    Les enquêteurs ont pu retracer ce drame grâce aux propos de l'adolescente. Elle a fugué du Loiret pour retrouver un "ami" qu'elle ne connaissait que par réseaux sociaux interposés. Bientôt, elle se prostitue du côté de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, puis elle est emmenée dans la cité du Chaperon-Vert de Gentilly. Les clients, attirés par une annonce publiée sur un site de rencontres, ne cessent d'affluer. A tel point que la jeune fille ne pouvait même plus se reposer. "Ces cinq derniers jours, elle n'avait le droit de dormir que deux ou trois heures par nuit", a indiqué une source proche du dossier au Parisien

    C'est l'un des clients qui a révélé à la victime à quelle adresse elle se trouvait. Celle-ci a alors envoyé un SMS à sa mère pour demander son secours. Cette dernière a alors contacté la police. 

    BFM.TV


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  •    Le sinistre s’est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi sur ce site de l’entreprise CMS Higt Tech, à Luigny (Eure-et-Loir), spécialisé en produits chimiques et solvants.

    Une centaine de pompiers ont dû être mobilisés. Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 1 heure du matin, selon L’Echo Républicain, un incendie s’est déclaré dans l’entreprise CMS Higt Tech, un site classé Seveso seuil bas, spécialisé en produits chimiques et solvants, et notamment leur recyclage.

     

    Selon France3 Régions, un des sept bâtiments du site a été complètement détruit et près de 95 pompiers ont dû intervenir sur place pour lutter contre cet incendie impressionnant. Le feu a été maîtrisé dans la nuit mais, en milieu de matinée, les secours terminaient d’éteindre des fumerolles. 

     

    Le sinistre n’a fait aucun blessé et, selon le site d’information actu.fr, seulement deux voisins, habitant tout de même assez loin de l’usine, ont été évacués par mesure de sécurité et pris en charge par la municipalité.

    CMS Higt Tech étant située en bordure d’autoroute A11, cette dernière a dû être fermée à la circulation entre 2 heures et 6h30, à hauteur du péage de Luigny.

    Selon les pompiers et les autorités, cet incendie ne présente aucun risque pour la santé. 

    Le Parisien

    L'air va même être meilleur maintenant !


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  • Les policiers de la brigade anti-criminalité du commissariat de Mulhouse ont arrêté lundi 9 décembre au soir une mère de famille qui avait envoyé sa fille âgée de sept ans acheter du haschich dans un hall d'immeuble.

    La scène, rapportée par France Bleu Alsace, s'est déroulée sous les yeux de la brigade anti criminalité de Moulhouse lundi 9 décembre au soir. Alors qu'il menait une opération à proximité d'un hall d'immeuble, l'un des policiers en civil a aperçu une petite fille se faufiler parmi les acheteurs et réclamer "un bout à 10 euros" en tendant son billet. La mère et la grand-mère de la fillette attendaient en fait dans une voiture à proximité. Les policiers les ont interceptées un peu plus loin. La grand-mère, au volant, conduisait sans permis.

     

    L'enfant venait régulièrement

    Le policier de la BAC confie à France Bleu n'avoir "jamais vu ça en 25 ans de carrière". Le revendeur, arrêté dans la soirée, a quant a lui affirmé lors de son audition que l'enfant venait régulièrement acheter de la drogue et que lui-même était gêné.

    Remises toutes les deux en liberté à l’issue de leur garde à vue au commissariat, la mère est toutefois poursuivie pour provocation de mineur de moins de 15 ans à la détention ou au transport de stupéfiant. La brigade des mineurs a également été alertée pour mener une enquête plus approfondie sur cette famille qui réside dans une caravane près de Mulhouse.

    franceinfo


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  • Une conductrice est gravement blessée après avoir fait une chute de huit mètres dans une rivière, lundi 9 décembre, rapporte France Bleu Drôme-Ardèche. Elle a été secourue par un pompier témoin de l'accident.

     

    L'accident s'est produit vers 9h40 lundi sur la départementale 51 entre Saint-Uze et Saint-Vallier, dans le nord de la Drôme. La voiture a fait une sortie de route et s'est immobilisée sur le toit, huit mètres plus bas dans les eaux de la Galaure. Un pompier volontaire qui n’était pas en service a aperçu la scène, il est intervenu pour sortir la conductrice du véhicule.

    La femme de 40 ans était en arrêt cardio-respiratoire. Arrivés sur place, les secours ont réussi à la réanimer. La conductrice a été héliportée vers l’hôpital de Lyon Sud. Les opérations de secours ont duré près de trois heures.

    franceinfo


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  • Une prof accusée d'avoir adopté son élève pour avoir des relations sexuelles avec lui

    Elle vient de perdre son droit d’exercer. Une professeure américaine habitant dans le New Jersey est accusée d’avoir eu des relations sexuelles avec l’un de ses élèves de 15 ans, qu’elle avait adopté. Le site Internet du magazine «People» rapporte que l’enseignante de 45 ans a été suspendue de son poste au collège de Trenton après son arrestation en mai 2017. Une enquête a révélé qu’elle aurait eu des rapports sexuels répétés avec un garçon de 15 ans à qui elle était venue en aide après que sa famille l’a mis à la porte.

     

    Elle l’avait rencontré en 2013, lorsqu’il était élève au collège. Elle avait fini par demander sa garde légale en 2016. En 2018, Rayna Culver a été inculpée pour agression sexuelle aggravée et mise en danger de la vie d’un enfant. Les autorités ont trouvé de nombreux éléments prouvant la relation entre la professeure et son élève. Parmi eux, des messages explicites envoyés par téléphone.

    Interrogé par la police, l’adolescent a expliqué que les rapports sexuels avaient été consentis dans un premier temps mais qu’il avait ensuite souhaité y mettre fin. Face à la colère de Rayna Culver après l’en avoir informé, il aurait alors pris peur. Mais la quadragénaire nie tout en bloc. Ses avocats avaient déclaré en 2017 qu’elle avait «hâte de voir les charges annulées». «Il s’agit d’une histoire complètement fabriquée par un jeune garçon troublé», avaient-ils déclaré. La date de son procès n’a pas encore été déterminée. Ce n’est qu’à l’issue de celui-ci qu’elle pourra, ou non, récupérer son permis d’enseigner.

    Paris Match


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  • Chronopost : Des livreurs disparaissent avec un million d’euros de marchandise

    Ils se sont évanouis dans la nature avec 250 colis, principalement des téléphones

    Ils venaient d'être embauchés par un sous-traitant de Chronopost : des livreurs ont disparu avec deux fourgons remplis de colis, pour une valeur totale d'environ un million d'euros, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

    Les livreurs avaient été embauchés début décembre. Vendredi matin vers 9h, ils sont venus récupérer la marchandise – au total 250 colis, principalement des téléphones – au dépôt Chronopost d'Alfortville (Val-de-Marne), a expliqué cette source, confirmant une information du Parisien.

    Ils auraient dû terminer leur tournée vers 17h. Sans nouvelles d'eux et la marchandise n'ayant jamais été livrée, leurs employeurs sont allés porter plainte au commissariat de Valenton vers 23h.

    20 Minutes


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  • Un détenu a réussi samedi à s'évader en sortant avec les familles, à l'issue d'un parloir à la maison d'arrêt de Grasse (Alpes-Maritimes), avant d'être rattrapé in extremis par un gardien, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

     

    Le détenu, âgé d'une trentaine d'années et mis en examen pour "viol, violences habituelles et assassinat", a réussi à quitter la prison et à se retrouver dehors en accompagnant les visiteurs venus au parloir samedi matin, ont précisé les mêmes sources, confirmant une information de Nice-Matin.

    "À l'issue du troisième et dernier tour de parloir de la matinée, le détenu a réussi, on ne sait encore par quel subterfuge, à se mélanger avec les familles et à sortir de la prison", explique une source syndicale.

    "Au moment où il se trouvait déjà dehors, sur la route, il a été repéré par un agent, il s'est mis alors à courir pour lui échapper mais il a finalement pu être rattrapé par notre collègue", poursuit cette source.

    "Il existe deux circuits lors des parloirs, un pour les visiteurs et un pour les détenus, avec des rencontres qui se font dans des cabines individuelles. Il est théoriquement impossible qu'un détenu se retrouve dans le circuit des familles. Quelque chose n'a pas fonctionné, il y a soit une erreur humaine, soit une faille dans le dispositif", estime cette source syndicale.

    Le parquet de Grasse a ouvert une enquête, confiée au commissariat local, du chef d'évasion. "Des investigations vont être menées, notamment pour savoir si le détenu avait préparé son coup", a indiqué à l'AFP Fabienne Atzori, procureur de la République à Grasse, qui est dans l'attente des premières auditions des gardiens et du rapport de l'Administration pénitentiaire.

    Le détenu avait été placé sous mandat de dépôt en octobre dernier à la suite de la plainte d'une jeune femme au commissariat de Cannes faisant état de faits de prostitution sous la contrainte. Les policiers avaient fait le rapprochement avec la disparition d'une autre jeune femme, dont le corps n'a pas été retrouvé et qui était une relation du mis en cause.

    En 2007, un autre détenu, Pascal Payet, une figure du grand banditisme, avait réussi à s'évader par hélicoptère de cette prison ouverte sur les hauteurs de Grasse en 1992. Sa cavale avait duré deux mois.

    AFP


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  • Mort mystérieuse du côté du métro Brochant. Une femme d’origine asiatique a été retrouvée égorgée durant la nuit de samedi à dimanche dans son appartement du XVIIe arrondissement de Paris. Trois membres de sa famille ont été placés en garde à vue par les enquêteurs de la police judiciaire. Une enquête est en cours.

     

    C’est vers 23h20 rue Gauthey que le mari de la victime a prévenu les forces de l’ordre de la macabre découverte. Une source proche de l’enquête a précisé qu’il l’aurait « retrouvée dans leur appartement avec une plaie importante au niveau de la carotide ».

    Une mort suspecte

    Les fonctionnaires du service de nuit, qui ont constaté le décès de la victime, ont trouvé sur les lieux deux autres membres de la famille, la sœur du mari et son époux. Les enquêteurs du premier district de police judiciaire et le service technique de la préfecture étaient également présents pour les premières constatations. Mais « le couteau n’a pas pu être retrouvé dans l’appartement ce qui rend cette mort d’autant plus suspecte », souligne la même source.

    Et si les voisins ont été interrogés par les enquêteurs durant la nuit, aucun élément supplémentaire n’a pu être découvert. « Pour l’heure, on ne comprend pas comment cette femme a été égorgée et c’est pour cette raison que les trois membres de sa famille qui se trouvaient là ont été placés en garde à vue ».

    Dans les prochaines heures, les fonctionnaires de la police judiciaire vont tenter d’explorer la personnalité de la victime et comprendre ce qui lui est réellement arrivé. Ils devront ainsi déterminer si elle avait des raisons de mettre fin à ses jours où il s’agit d’un meurtre.

    Le parisien

    Si elle s'était suicidé, on aurait retrouvé l'objet tranchant !


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  • Une jeune prostituée roumaine a été condamnée à un an de prison ferme pour avoir tenté d’empoisonner l’un de ses clients, qui venait régulièrement la voir à Lyon.

    Lors de leurs rendez-vous dans le quartier de Gerland, la jeune femme avait rapidement flairé la proie idéale et lui avait fait croire qu’elle avait besoin d’argent pour aider sa mère, restée au pays, à se faire opérer du cœur.

     

    Le client, âgé d’une quarantaine d’années, lui avait alors laissé 6.000 euros, selon Le Dauphiné Libéré. Avant de l’inviter au restaurant. Au cours du repas, il a subitement fait un malaise, perdant aussi ses facultés mentales.

    Quatre jours à l’hôpital

    Les analyses ont ensuite révélé qu’il avait absorbé un médicament pour la schizophrénie, incompatible avec le traitement qu’il prenait à ce moment. Ce qui aurait pu le tuer. Assommée, la victime a ensuite passé quatre jours à l’hôpital avant de porter plainte contre la prostituée de 23 ans, soupçonnée d’avoir également cambriolé son appartement en son absence, en compagnie d’une complice.

    Écrouée depuis vendredi, la jeune femme aura l’interdiction de rester en France, une fois sa peine purgée.

    20 Minutes


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  • Inde : au moins 43 morts dans l’incendie d’une usine à New Delhi

    Au moins 43 personnes sont décédées dimanche dans l’incendie d’une usine à New Delhi selon un bilan provisoire qui pourrait encore s’alourdir, a déclaré la police indienne.

    L’incendie s’est déclenché aux premières heures de la matinée dans le vieux quartier de de Filmistan, au nord de la capitale. Outre le bilan de 43 morts, au moins 16 personnes ont été hospitalisées, toujours selon la police.

    La majorité des victimes étaient des travailleurs, en train de dormir au moment du départ du feu, et sont pour la plupart mortes par suffocation, a confirmé un responsable du département des pompiers de Delhi (DFS).

    L'usine était spécialisée dans la fabrication de sacs à main. Beaucoup de matières premières étaient stockées à l'intérieur du bâtiment, ce qui a permis au feu de se propager rapidement, selon les médias locaux.

    Le Parisien


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  • Une "gilet jaune" en fauteuil roulant condamnée pour violences envers des policiers

    Odile Maurin, égérie des "gilets jaunes" toulousains, a été condamnée pour avoir volontairement percuté deux policiers avec son fauteuil roulant électrique.

     

    Egérie des "gilets jaunes" toulousains et du combat pour les droits des handicapés, Odile Maurin a été condamnée vendredi à deux mois de prison avec sursis et un an d'interdiction de manifester pour avoir volontairement percuté deux policiers avec son fauteuil roulant électrique.

    Le tribunal correctionnel de Toulouse a partiellement suivi le procureur, Guillaume Renoux, qui avait également demandé la condamnation de la prévenue pour s'être interposée devant un camion policier équipé d'un canon à eau, et requis deux ans d'interdiction de manifester en Haute-Garonne, ainsi qu'une amende.

    "Je ne suis pas en tort, je ne plaide pas coupable"

    Présidente de l'association Handi-social, la quinquagénaire était accusée d'avoir blessé aux genoux un CRS et à la cheville un brigadier de policier en fonçant délibérément sur eux avec son fauteuil roulant électrique, lors d'une manifestation tendue des "gilets jaunes" à Toulouse le 30 mars. Devant le tribunal, elle a mis en doute le témoignage du CRS et déclaré que le brigadier avait été touché à cause de l'intervention d'autres policiers qui avaient actionné les commandes de son fauteuil pour l'écarter. 

    Paris Match


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  • Un garagiste de la Drôme, qui avait modifié sa Mercedes Classe C63 AMG pour semer n’importe qui sur la route, a été arrêté après une incroyable course-poursuite à près de 240 km/h avec les gendarmes, rapporte la gendarmerie de la Drôme.

     

    Selon les gendarmes qui racontent cette course-poursuite, dans un message sur Facebook, cet automobiliste a été flashé à 206 km/h sur l’A7 au sud de Lyon. Pour éviter le contrôle routier, le conducteur de cette Mercedes a pris la fuite et est parvenu à semer les gendarmes en circulant à près de 240 km/h dans une zone limitée à 90.

    Le conducteur s’était enfui après la panne

    Lors de cette course-poursuite, les forces de l’ordre sont tout de même parvenues à retrouver le véhicule, soixante kilomètres plus loin, arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence visiblement en panne d’essence en raison de sa « très forte consommation ».

    Dans la voiture, deux passagers à l’arrière qui ont expliqué aux gendarmes que le conducteur et le passager avant s’étaient enfuis.

    Cette fuite sera de courte durée puisque les gendarmes ont très rapidement remonté la piste d’un garagiste de 32 ans, domicilié à Saint-Etienne, qui a été placé en garde à vue pour « grand excès de vitesse en récidive », « refus d’obtempérer aggravé de la mise en danger d’autrui » et « transformation d’un véhicule portant atteinte au dispositif antipollution ».

    Le permis de ce conducteur a été suspendu et le véhicule confisqué par la justice en attendant le procès devant le tribunal de Valence prévu en juin 2020.

     

    Le Parisien


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  • Le roi saoudien condamne l'"abominable" fusillade sur une base américaine

    Le roi Salmane d'Arabie saoudite a condamné vendredi, dans un appel au président américain Donald Trump, l'"abominable" fusillade perpétrée par un membre de l'armée de l'air saoudienne sur une base aéronavale américaine, ayant fait trois morts, selon l'agence officielle SPA.

    Le roi a fait part de sa "profonde tristesse" et "a affirmé que l'auteur de ce crime abominable ne représente pas le peuple saoudien", a indiqué l'agence saoudienne.

    "Il a assuré (Donald) Trump du soutien total du royaume aux Etats-Unis et a ordonné aux services de sécurité saoudiens de coopérer avec les agences américaines", d'après SPA.

    Trump en contact avec le roi Salmane

    Dans un appel à Donald Trump, le roi Salmane a également dénoncé, plus tôt dans la soirée, l'attaque "barbare" commise par un Saoudien en formation militaire en Floride, qui a fait trois morts, a indiqué le président américain sur Twitter. 

    "Le roi Salmane d'Arabie Saoudite m'a appelé pour présenter ses sincères condoléances et exprimer sa sympathie aux familles et aux amis des combattants qui ont été tués et blessés lors de l'attaque qui a eu lieu à Pensacola, Floride", a tweeté le locataire de la Maison Blanche.

    "Le roi a dit que le peuple saoudien était indigné par l'acte barbare du tireur, et que cette personne ne représentait en aucune façon les sentiments du peuple saoudien, qui aime le peuple américain", a-t-il ajouté.

    Bilan provisoire de 3 morts et 7 blessés

    Le bilan provisoire de l'attaque est de trois personnes tuées et sept blessées, sans compter l'assaillant, tué par la police. Il était en formation militaire aux Etats-Unis et selon le gouverneur de Floride Ron DeSantis, il était membre de l'armée de l'air saoudienne. Les enquêteurs essayaient de déterminer si cette attaque relevait du terrorisme. La plupart des auteurs des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis étaient des Saoudiens.

    La base de Pensacola où a eu lieu la fusillade accueille environ 16.000 soldats et est utilisée par l'US Navy pour des programmes d'entraînement destinés aux militaires de pays alliés.

    Des centaines de militaires saoudiens suivent chaque année des formations au sein des forces armées américaines, illustration des liens forts qui unissent Washington et Ryad.

    BFM.TV


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  • Un jeune garçon s'est présenté pieds nus et en pyjama dans un commissariat de police du Maine-et-Loire dans la nuit de mardi à mercredi, après avoir été mis à la porte de chez lui par ses parents, rapporte le quotidien Ouest France.

     

    Âgé de 10 ans, le garçonnet raconte s'être fait "virer" de chez lui, après des violences au sein de sa famille. Dehors sous près de 0 degrés, il s'est rendu de lui-même au commissariat de la commune de Cholet, à plusieurs centaines de mètres de chez lui. Il a été pris en charge et entendu par les policiers, avant d'être enveloppé dans une couverture de survie.

    La police a ensuite mis en place une surveillance au domicile du jeune garçon, afin d'interpeller la mère de l'enfant le lendemain. Celle-ci a finalement été arrêtée à 4h30 du matin, alors qu'elle partait travailler. Elle a été placée en garde à vue et son fils a été confié aux services de l'Aide sociale à l'enfance, selon le journal.

    BFM.TV


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  • Fazia et Messaoud M. ont été mis en examen vendredi pour les meurtres d’un retraité et d’une infirmière dans le Loiret fin octobre. Si la piste crapuleuse reste privilégiée, des zones d’ombre demeurent.

    La rumeur populaire dans le Gâtinais laissait croire à la présence d’un tueur sadique, signant ses crimes par l’amputation. Mais la réalité serait plus prosaïque. Derrière le « coupeur de mains » du Loiret, il y aurait, semble-t-il, un frère et une sœur issus d’un milieu social défavorisé. Après 48 heures de garde à vue, Fazia et Messaoud M., âgés de 40 et 33 ans, ont été mis en examen vendredi 6 décembre pour « homicides aggravés » et « atteinte à l’intégrité physique d’un cadavre » avant d’être placés en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d’avoir tué Jacques Samson, un retraité battu à mort et retrouvé les mains tranchées, et Karine Foucher, une infirmière poignardée, le matin du 21 octobre à Châlette-sur-Loing (Loiret).

     

    La sœur et le frère ne vivaient qu’à 300 mètres à peine du domicile de Jacques Samson à Châlette. « Les investigations des gendarmes ont permis de les impliquer sur la foi d’éléments scientifiques, de téléphonie et des témoignages, nous confie le procureur de la République d’Orléans, Nicolas Bessone. En garde à vue, ils ont nié toute implication. Il faut donc rester prudent sur le mobile, mais la piste crapuleuse apparaît privilégiée. »

    Mère de sept enfants, Fazia M. n’a aucun emploi et s’adonne à la prostitution occasionnelle. Elle vit dans un pavillon d’un étage, décrit comme « sale et désordonné ». Son frère Messaoud, lui, est un toxicomane accro à l’héroïne et la cocaïne. Ce marginal loge chez sa sœur aînée depuis sa sortie de prison après avoir été condamné dans une affaire de stupéfiants.

    Un troisième suspect, Mehmet S., a, lui, été mis en examen vendredi soir pour non-dénonciation de crimes et écroué. Compagnon épisodique de Fazia M., ce quinquagénaire n’est pas soupçonné à ce stade d’avoir été présent lors des tueries. Les cinq autres suspects interpellés mardi, proches des M., ont tous été relâchés et mis hors de cause.

    Un périple meurtrier

    Très tôt, les gendarmes de la section de recherches d’Orléans ont eu la conviction que les meurtres de Jacques Samson et Karine Foucher étaient l’œuvre de locaux. « Le travail n’était pas professionnel et l’ensemble du périple meurtrier a eu lieu dans un rayon d’un kilomètre », glisse un proche de l’enquête. Les gendarmes ont pu reconstituer le trajet des suspects grâce à l’iPhone de l’infirmière tuée, retrouvé dans une poubelle sur un parking de Pannes (Loiret).

    Dans la matinée du 21 octobre, Fazia et Messaoud M. se seraient d’abord introduits chez Jacques Samson en vue de le cambrioler. Le vieil homme se serait débattu et aurait été roué de coups au visage jusqu’à en succomber. Les tueurs seraient ensuite tombés fortuitement sur Karine Foucher, venue administrer des soins à son patient diabétique.

    Ils auraient alors ligoté l’infirmière de 42 ans puis l’auraient transportée vivante dans son 4X4 jusqu’à un distributeur de Châlette afin d’y effectuer un retrait de 800 euros avec sa carte bancaire. C’est à bord du véhicule qu’ils auraient ensuite mortellement poignardé la mère de famille avant de déposer son corps en lisière d’une route de Pannes.

    Des traces d’ADN sur un mégot et des boules Quiès

    L’analyse du « bornage » du téléphone de l’infirmière révèle que les suspects seraient retournés chez Jacques Samson pour une raison indéterminée. Est-ce à ce moment-là qu’ils lui auraient tranché les mains ? S’agissait-il d’éliminer d’éventuelles traces ADN laissées dans une lutte acharnée ? Toujours est-il que les bourreaux de l’octogénaire, visiblement paniqués, font même une halte… au domicile de Fazia M., ce qui signe les crimes.

    Dernière étape de ce parcours erratique : le 4X4 de Karine Foucher est garé sur un parking de Pannes, des traces de sang plein l’habitacle. Son téléphone est jeté. Les meurtriers présumés n’ont pas été assez prudents : l’ADN de Fazia M. a été relevé sur un mégot de cigarette et une boîte de boule Quiès chez Jacques Samson, ainsi que sur la portière du 4X4 et l’aisselle de Karine Foucher. Messaoud M., lui, a été identifié comme étant l’homme encapuchonné qui effectue le retrait d’argent et abandonne le véhicule de l’infirmière à Pannes. Les caméras ont filmé sa silhouette.

    «Un personnage de roman noir»

    Si les enquêteurs privilégient l’appât du gain, ils restent intrigués par ce déchaînement de violences. D’autant que rien n’a été dérobé chez Jacques Samson, ancien cheminot à la pension modeste. Faute de temps ? Les mains du vieil homme n’ont pas été retrouvées à ce jour, de même que l’arme des crimes. Et Fazia et Messaoud M. ont opposé un mutisme aux gendarmes, quand ils ne les ont pas invités à s’intéresser… à l’autre.

    Seule certitude : Fazia M., décrite comme séductrice, connaissait bien le retraité. En 2017, elle avait effectué des tâches ménagères chez lui et savait qu’il laissait son domicile ouvert. Fait troublant, elle avait été visée par une plainte de Jacques Samson pour une histoire de chèques falsifiés. Selon Fazia M., il s’agissait de « dédommagements » après des « comportements déplacés » du vieillard. Selon des témoins interrogés, au contraire, la victime aurait rémunéré la suspecte pour quelques caresses consenties.

    « Fazia M. est un personnage de roman noir, observe un proche de l’enquête. Elle a un côté maléfique et une certaine emprise sur les hommes, qu’elle fréquentait en nombre. » La plainte de Jacques Samson avait néanmoins été classée sans suite, ce qui affaiblit la thèse d’une vengeance contre le retraité.

    Le Parisien


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  • En Espagne, des médecins ont réussi à sauver la vie d'une Britannique après un arrêt cardiaque de six heures. Il faisait suite à une hypothermie sévère survenue pendant une excursion en montagne.

    "C'est comme un miracle". Audrey Marsh reconnaît elle-même qu’elle a vécu un phénomène exceptionnel lors d'une conférence de presse le 5 décembre, à Barcelone, aux côtés des membres des services d'urgences qui l'ont sauvée le 3 novembre. Cette femme de 34 ans a été réanimée après un arrêt cardiaque de six heures consécutif à une sévère hypothermie durant une excursion dans les Pyrénées.

     

    "C'est l'arrêt cardiaque interrompu le plus long dont nous ayons connaissance en Espagne. Il y a eu des cas similaires dans les Alpes et en Scandinavie", a expliqué à l'AFP le docteur Eduard Argudo, chargé de la réanimation à l’hôpital Vall d'Hebron de Barcelone.

    Température corporelle à 18 degrés

    Audrey Marsh, Britannique résidant à Barcelone, a perdu connaissance vers 13 heures après avoir été surprise par une tempête de neige durant une traversée des Pyrénées avec son mari. A l'arrivée des équipes de secours à 15h35, elle ne présentait aucun signe d'activité cardiaque et sa température corporelle était descendue à 18 degrés.

    Après de premières tentatives de réanimation sans effet, elle a été transférée en hélicoptère vers l'hôpital Vall d'Hebron qui possède un système innovant de réanimation baptisé ECMO (oxygénation par membrane extra-corporelle).

     

    Une machine qui se substitue aux poumons et au coeur

    Utilisé pour la première fois à cette occasion en Espagne pour une réanimation, ce dispositif repose sur une machine qui se branche au système cardiaque du patient pour se substituer aux poumons et au cœur. La machine extrait le sang d'une veine, le réchauffe, l'oxygène puis le réintroduit dans l'organisme par une artère.

    Vers 21h45, soit plus de six heures après qu'elle a été secourue, après avoir attendu le réchauffement du corps, les médecins ont tenté de la réanimer. "Nous avons décidé de réaliser un électrochoc pour tenter de réveiller son cœur et cela a fonctionné", témoigne le Dr Argudo.

     

    "L’hypothermie l’a tuée et l’a sauvée en même temps"

    Selon lui, la réussite de l'intervention est notamment due à l'hypothermie. "L'hypothermie l'a tuée et l'a sauvée en même temps. Avec le froid, le métabolisme ralentit, les organes nécessitent moins de sang et d'oxygène et cela permet au cerveau de se préserver".

    Le rétablissement d'Audrey Marsh a été inhabituellement rapide. Six jours plus tard, elle a quitté l'unité de soins intensifs sans séquelles neurologiques. Ses mains n'ont en revanche toujours pas retrouvé leur pleine mobilité, en raison de l'hypothermie, mais elle a "une vie pratiquement normale" et "elle reprendra le travail dans les prochains jours", a indiqué l'hôpital dans un communiqué.

    franceinfo


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