• Sarthe : Des dizaines de tonnes de maïs partent en fumée

    © Google street view Le site d'Anjou Maine Céréales à Chantenay-Villedieu (Sarthe).

    Un incendie s’est déclaré dans un silo de stockage et de séchage, à Chantenay-Villedieu

    Le préjudice est important. Pas moins de 70 tonnes de maïs ont été détruites par les flammes sur le site de l’entreprise Anjou Maine Céréales​, sur la commune de Chantenay-Villedieu (Sarthe), entre Vitré et Laval. Un incendie s’est en effet déclaré dimanche matin dans un silo de cette unité de stockage et de séchage de céréales, rapporte Ouest-France.

    L’intervention d’une cinquantaine de pompiers a heureusement permis de circonscrire le feu. Une partie des équipements est toutefois inutilisable. La gendarmerie a ouvert une enquête. La piste d’un départ de feu accidentel est privilégiée. Aucun salarié ne se trouvait sur place lorsque l’incendie est survenu.

    20 Minutes


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  • Le chat est resté dans l'appartement de sa propriétaire, situé dans un immeuble attenant à celui qui s'est effondré

    Le 12 octobre dernier, un immeuble s'est effondré dans le centre-ville de Dieppe ( Seine-Maritime) après l’alerte donnée par un artisan qui intervenait sur le bâtiment. Cet incident n’a pas fait de blessés, les riverains ayant été évacués à temps. Mais depuis près d’une semaine, le chat d’une habitante du quartier est coincé dans un appartement du deuxième étage.

    Malgré des appels à l’aide sur les réseaux sociaux notamment, la propriétaire du félin âgé de 11 ans est dans l’incapacité de regagner son logement pour le récupérer, rapporte Les Informations Dieppoises.

    Ni eau, ni nourriture

    Désespérée, la jeune femme a lancé une pétition en ligne à destination de la municipalité : « Mon escalier étant impraticable il suffirait de casser la fenêtre pour le libérer, explique-t-elle. J’en appelle à la mairie de Dieppe pour accélérer les travaux de déblaiement et de démolition afin d’étayer mon immeuble et pouvoir sauver Marius et lui éviter une longue agonie car depuis le mardi 12 octobre il est en train de mourir de faim et de soif. »

    De leur côté, les secours auraient indiqué que l’immeuble où se trouve le chat ne serait pas totalement sécurisé. Il se trouve à proximité immédiate du bâtiment qui s’est effondré. Celui-ci, qui date du XVIIIe siècle, présentait des signes de faiblesse au niveau d’une poutre. Un expert mandaté par la mairie avait confirmé le danger imminent mardi dernier. Les opérations de déblaiement sont toujours en cours.

    20 Minutes


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  • Un homme de 61 ans a succombé à une chute à moto, samedi 16 octobre 2021, en fin de matinée, à hauteur de Bons-Tassilly, sur la N158 entre Caen et Falaise (Calvados). Un deux-roues qu’il avait acheté le jour même, dans l’agglomération caennaise.

    Samedi 16 octobre 2021, juste avant midi, un motard de 61 ans, circulant sur la N158 dans le sens Caen-Falaise (Calvados) a été victime d’un accident à hauteur de Bons-Tassilly. Selon les premiers éléments, le sexagénaire a perdu le contrôle de sa machine et a percuté le rail de sécurité intérieur.

    Malgré les équipements de sécurité qu’il portait, le pilote a été gravement blessé à la jambe et a rapidement succombé.

    Un modèle type custom

    Habitant Eraines, près de Falaise, l’homme s’était rendu, le jour même, dans l’agglomération caennaise pour acheter cette moto de type custom au look rétro, assez lourde et d’une cylindrée de 1 800 cm3.

    C’est en repartant de la concession, une vingtaine de kilomètres après la sortie de l’agglomération, qu’est survenu l’accident, dont les causes précises doivent encore être déterminées.

    Ouest-France


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  •  Rennes : Une mère d’élève interpellée pour avoir menacé de mort l’enseignante de son fils

     La scène s’est déroulée le jour de l’hommage au professeur Samuel Paty, assassiné il y a un an

    La scène s’est déroulée vendredi matin, peu après l’entrée en classe. Quelques heures avant l’hommage national à Samuel Paty, professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine, assassiné il y a un an pour avoir montré des caricatures de Mahomet. Une enseignante de l’école publique Jean-Rostand, à Rennes, a été prise à partie par une mère d’élève. Cette dernière a proféré des menaces de mort à l’encontre de l’enseignante, provoquant l’indignation de l’ensemble du personnel.

    La mère d’élève a été interpellée dans la journée par la police avant d’être présentée à un juge. Elle a fait l’objet d’une composition pénale pour des faits qualifiés de « menace de crime ou de délit contre les personnes à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public », a fait savoir le procureur de la République.

    Un stage de citoyenneté à effectuer

    Agée de 29 ans, la mise en cause n’a pas d’antécédent judiciaire. Elle devra effectuer un stage de citoyenneté, précise le parquet. L’enseignante, comme le rectorat, avait porté plainte.

    D’après Ouest-France, la mère de l’enfant aurait reproché à l’enseignante de ne pas avoir fait ses lacets la semaine dernière. La maîtresse de CE2 lui aurait alors signalé le comportement perturbant de son fils, avant d’essuyer des menaces de mort.

    20 Minutes


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  • La jeune femme âgée de 22 ans, fragile psychologiquement, était portée disparue depuis lundi

    Inès, l’étudiante de 22 ans, activement recherchée depuis le 11 octobre, a été retrouvée morte dans une chambre d’hôtel de Montpellier, dans l'Hérault, vendredi.

    La jeune femme, fragile psychologiquement, avait fait l’objet d’un avis de recherche qui laissait entendre le pire. La police nationale avait précisé qu’elle était « susceptible de se mettre en danger ».

    Achat de médicaments

    Née en Belgique et étudiante en fac de médecine à Montpellier, elle se serait donné la mort en avalant des médicaments, qu’elle avait achetés en grand nombre avant son passage l’acte. L’appel au secours de sa mère, qui craignait le pire pour sa fille, avait été très largement relayé sur les réseaux sociaux.

    20 Minutes


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  • À Clermont-Ferrand, une femme de 81 ans a été tuée jeudi 14 octobre après avoir été percutée par une motocross passée au feu rouge. Le chauffard et son passager ont pris la fuite. Leur moto a été retrouvée brûlée.

    Une femme de 81 ans est décédée jeudi 14 octobre au soir à Clermont-Ferrand après avoir été percutée par une motocross sur un passage piéton alors que le feu était rouge, a-t-on appris vendredi de source policière.

    Les faits se sont produits vers 19 h 30 dans le quartier de Croix de Neyrat, un grand ensemble du nord de la ville, ont indiqué les pompiers.

    Le chauffard et son passager en fuite, la moto retrouvée brûlée

    La victime traversait sur un passage protégé par un feu rouge, à proximité d’une gendarmerie, quand elle a été percutée par une motocross sur laquelle se trouvaient deux personnes, a précisé la police.

    Transportée à l’hôpital, la femme y est morte vers 22 h.

    La Sécurité publique est chargée de l’enquête. Le chauffard et son passager ont pris la fuite mais leur moto a été retrouvée brûlée. Un appel à témoins sera lancé dans la journée.

    Ouest-France


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  • Un homme de 26 ans a pénétré dans la basilique Notre-Dame à Nice (Alpes-Maritimes) ce lundi soir et s’est montré menaçant envers le sacristain, crachant au sol et hurlant des mots en arabe. Le mis en cause, en situation irrégulière en France, a été interpellé par les policiers peu après.

    La tranquillité de la basilique Notre-Dame de Nice a été perturbée par un homme, vers 18 heures lundi soir. Celui-ci a pénétré dans l’édifice et s’est mis à hurler en langue arabe indique une source proche de l’enquête. Il a craché par terre puis est finalement reparti. L’homme est revenu une dizaine de minutes plus tard. Cette fois, il s’est montré menaçant.

    « Le sacristain qui avait été informé de la précédente intrusion s’est approché du suspect alors qu’il recommençait à hurler en arabe et à cracher par terre. L’homme s’est montré menaçant et il a été décidé de déclencher le bouton d’appel d’urgence », détaille cette même source. La police a donc été immédiatement alertée. Comprenant que les forces de l’ordre avaient été avisées de la situation, le suspect a décidé de prendre la fuite. Il aurait une nouvelle fois menacé le sacristain à ce moment-là en faisant des gestes. Ce dernier a décidé de suivre le mis en cause dans la rue en gardant la police au téléphone.

    Le suspect était alcoolisé

    L’homme a été interpellé par les policiers municipaux sur l’avenue Jean-Médecin, non loin de la basilique. Il ne s’est pas opposé à son interpellation et a été placée en garde à vue différée. Ce ressortissant tunisien de 26 ans, en situation irrégulière sur le territoire français, avait en effet consommé de l’alcool. Il était jusqu’ici inconnu des services de police. Le sacristain a décidé de déposer plainte et une enquête a été ouverte. Le groupe d’appui judiciaire (GAJ) du commissariat a été chargé des investigations.

    « La justice doit être extrêmement sévère »

    « Merci à la police municipale qui, après activation d’un bouton d’alerte, a interpellé un individu qui aurait craché, crié en arabe et menacé le sacristain de la basilique Notre-Dame », réagit le maire de Nice, Christian Estrosi, sur Twitter. « La justice doit être extrêmement sévère alors que nous allons bientôt commémorer l’attentat du 29 octobre 2020 ».

    « Après audition des plaignants et témoins, aucun élément en faveur de l’apologie du terrorisme ou de menace n’a été recueilli », précise ce mercredi le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, au Figaro. Le mis en cause aurait été interné à l’hôpital Saint-Marie.

    Un homme de 27 ans avait été interpellé en juillet dernier après être entré dans cette même basilique. « Je vais revenir et je vais tous vous tuer », aurait-il lâché, avant de prendre la fuite et être rattrapé. Fiché S, il avait été placé en garde à vue puis écroué jusqu’à son procès.

    Il y a bientôt un an, le 29 octobre 2020, un attentat avait coûté la vie à trois personnes dans la basilique de Nice. L’assaillant avait été neutralisé par balle puis interpellé par la police.

    ACTU 17


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  • Le quatrième ressortissant algérien, grièvement blessé lors de l'accident, a raconté sa version du drame.

    On en sait un peu plus sur le terrible accident de TER qui a fait trois morts mardi matin à Ciboure près de Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques. 

    Mardi vers 5h du matin, le petit groupe d'hommes, très probablement de nationalité algérienne, a été fauchés par un TER vers la gare de Saint-Jean-de-Luz, alors qu'ils semblaient se reposer sur les voies. 

    Un quatrième homme avec eux, également algérien, très grièvement blessé dans l'accident, s'est exprimé succinctement ce mercredi, depuis son lit d'hôpital, a précisé le procureur.

    Ils se sont endormis et n'ont pas vu le train arriver

    Il a confirmé aux enquêteurs de la police judiciaire de Bayonne que le groupe avait emprunté les voies ferrées pour échapper à d'éventuels contrôles de police. Selon ce rescapé, les quatre hommes s'étaient arrêtés pour se reposer, se sont endormis et n'ont pas vu le train arriver.

    En revanche, le rescapé n'a pas été en mesure de donner l'identité des trois victimes.

    Le petit groupe s'était constitué un peu plus tôt en Espagne, et "ils ne se connaissaient pas les uns les autres", a expliqué le procureur. 

    Porte d'entrée des migrants

    Ce mercredi soir, environ 200 personnes se sont rassemblées devant la gare de Saint-Jean-de-Luz, à l'appel d'associations locales d'aides aux migrants, pour rendre hommage aux victimes de ce drame. 

    L'Espagne est l'une des principales portes d'entrée en Europe pour les migrants, avec 16.586 entrées irrégulières sur les sept premiers mois de l'année, près de 50% de plus qu'à la même période de l'an dernier, selon les chiffres publiés en août par le ministère espagnol de l'Intérieur. 

    Le Pays Basque est l'un des importants points de passage, théâtre régulier de drames comme en août avec la mort d'un migrant qui tentait de traverser le fleuve frontière Bidassoa pour passer en France. Fin mai, un jeune homme originaire de Côte d'Ivoire avait lui aussi été retrouvé mort après avoir tenté de traverser ce fleuve pour rejoindre Hendaye, côté français. 

    RMC


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  • Athlétisme: la Kényane Agnes Tirop retrouvée morte chez elle

    Agnes Tirop a été retrouvée morte chez elle ce 12 octobre 2021 « après qu'elle aurait été poignardée », a indiqué la Fédération kényane d’athlétisme. L’athlète âgée de 25 ans avait notamment fini deux fois 3e sur 10.000 mètres aux Championnats du monde.

    Choc et stupeur dans le monde de l’athlétisme kényan. Près de dix ans après la mort violente de Samuel Wanjiru, c’est au tour d’Agnes Tirop de décéder dans des circonstances brutales, ce 12 octobre 2021.

    « Tirop a été retrouvée morte à leur domicile à Iten après qu'elle aurait été poignardée par son mari, indique un communiqué de la Fédération kényane d’athlétisme (Athletics Kenya). Nous travaillons toujours pour découvrir plus de détails concernant sa disparition ». Les autorités locales n’ont, elles, pas confirmé les circonstances du décès.

    Une valeur sûre en courses de fond

    Agnes Tirop n’était pas la plus connue des athlètes kényanes. Mais elle était une valeur sûre en courses de fond. Après avoir été sacrée championne du monde de cross-country en 2015, elle avait fini 3e sur 10.000 mètres aux Mondiaux 2017 et 2019.

    Il ne lui manquait qu’une médaille olympique pour intégrer le cercle des athlètes les plus reconnus au Kenya. Une médaille qu’elle avait failli décrocher, en terminant 4e du 5.000 mètres des Jeux de Tokyo 2021.

    Record du monde

    Preuve de ses progrès constants, la jeune femme avait battu le record du monde du 10 kilomètres, le 12 septembre 2021 à Herzogenaurach (Allemagne), avec un chrono de 30 minutes et 1 seconde.

     « Le Kenya a perdu un diamant qui était l'une des athlètes à la progression la plus rapide sur la scène internationale grâce à ses remarquables performances sur la piste », lui rend hommage Athletics Kenya.

    RFI


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  • Le mystère de la mort de la jeune voyageuse américaine est levé: Gabby Petito a été étranglée

    La jeune femme de 22 ans avait quitté New York en juillet avec son compagnon Brian Laundrie, 23 ans: le début d'un voyage dans une camionnette censé durer quatre mois.

    Une fin tragique. La jeune voyageuse Gabby Petito, dont la disparition a suscité une vive émotion aux Etats-Unis, est décédée par strangulation et sa mort est un homicide, a annoncé mardi le médecin légiste ayant supervisé son autopsie.

    "La cause de la mort est la strangulation et il s'agit d'un homicide", a indiqué le Dr Brent Blue, du comté de Teton dans l'Etat du Wyoming (nord-ouest) où le corps de la jeune femme de 22 ans avait été retrouvé le 19 septembre.

    Elle a été tuée trois à quatre semaines avant la découverte de son corps près du parc national de Grand Teton, a-t-il ajouté sans donner d'autres détails sur l'autopsie.

    Son ex-petit ami, Brian Laundrie, est activement recherché par les autorités mais reste introuvable.  Qualifié de "personne digne d'intérêt pour l'enquête", il a été inculpé pour utilisation frauduleuse d'une carte bancaire.

    Le couple avait quitté New York en juillet pour un voyage dans une camionnette aménagée censé durer quatre mois et dont les étapes, dans les décors grandioses des parcs nationaux de l'Ouest américain, étaient régulièrement partagées sur Instagram et YouTube, à travers des photos et vidéos.

    Mais le 1er septembre, Brian Laundrie est rentré seul avec le van à leur domicile de Floride.  Le 11 septembre, la famille de Gabrielle Petito a signalé sa disparition, disant n'avoir pas eu de nouvelles d'elle depuis la fin août.

    Après avoir suivi le périple des amoureux sur les réseaux sociaux pendant des semaines, les internautes ont commencé à se mobiliser pour tenter de retrouver la jeune fille, et les médias se sont emparés de l'histoire.

    La chasse à l'homme lancée par la police, qui se déroule notamment dans une réserve marécageuse de Floride, et l'intervention d'un chasseur de primes vedette de la téléréalité passionnent les internautes américains et étrangers, qui suivent et commentent toutes les étapes de l'enquête.

    RMC


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  • Lyon : Traité de «sale blanc», un homme roué de coups dans la rue alors qu’il défend sa petite amie

    Un homme a été passé à tabac par plusieurs individus en pleine rue dans le centre-ville de Lyon, vendredi soir. Il venait défendre sa petite amie, prise à partie et victime de harcèlement de rue, après avoir été insultée, notamment de « sale pute » selon son récit. Les auteurs ont également traité leur victime de « sale blanc ».

    Le récit d’Emma, une jeune femme de 26 ans, est effrayant. Elle a été interrogée par actuLyon, suite à la violente agression qu’elle a subie avec son compagnon de 33 ans, Florian, qui a été roué de coups, sur la place des Terreaux à Lyon (Ier). Vendredi soir, le couple se trouvait avec deux amis. Emma a été abordée par deux inconnus, qu’elle qualifie « de racailles », qui se sont mis à la « draguer lourdement ».

    La jeune femme a rappelé aux deux hommes que le harcèlement de rue était puni à la loi. Elle a alors été traitée de « sale pute » raconte-t-elle. Son petit ami, Florian, s’est approché pour mettre un terme à cette situation. Un peu plus loin, dans la rue Constantine, les quatre amis ont constaté qu’ils étaient toujours suivis. Ce n’était malheureusement que le début d’une violente agression.

    « Nique-lui bien sa mère à ce fils de pute de blanc ! », aurait hurlé l’un des agresseurs. Six autres individus ont ensuite rejoint le duo. Le groupe a agressé Florian qui a été roué de coups. « Mon mec s’est pris des coups de pied sur le corps et sur la tête. Certains le frappaient et je suis sûre qu’ils ne savaient même pas pourquoi. C’était un véritable effet de meute, un acharnement gratuit, on aurait dit qu’ils voulaient juste casser du blanc », affirme Emma à nos confrères. Les auteurs ont ensuite pris la fuite.

    « Je ne me sens plus la bienvenue dans ma propre ville »

    Emma raconte que les sapeurs-pompiers sont arrivés les premiers et qu’elle a rappelé les policiers qui n’étaient pas encore sur place. Les forces de l’ordre n’ont ensuite pas voulu que les victimes montent dans leur voiture pour tenter de retrouver les auteurs, d’après le récit de la jeune femme. « Ils m’ont dit qu’ils ne prenaient personne dans leur véhicule et ils se sont contentés d’une description. (…) J’ai l’impression, à les entendre, qu’il y avait une très grande lassitude chez eux. Les pompiers nous ont dit que ça arrivait quasiment tous les soirs ».

    Florian présentait des hématomes, un œil au beurre noir, une plaie à l’arcade et souffrait de maux de tête. « Quand je raconte que je ne me sens pas en sécurité dans ma ville, je me fais taxer d’extrême droite. Mais je ne fais pas de politique et je ne suis pas raciste », insiste Emma, auprès d’actuLyon« Je ne me sens plus la bienvenue dans ma propre ville. (…) Il y a des quartiers de Lyon dans lesquels je m’interdis de mettre les pieds en soirée car je ne m’y sens plus en sécurité du tout ».

    « Aujourd’hui en France, quand on est une femme, on doit baisser les yeux face aux insultes »

    La jeune femme de 26 ans est revenue sur ce qui lui est arrivé, dans un long message sur Facebook : « Aujourd’hui en France, la police est tellement en sous effectif qu’il leur faut 5 minutes pour répondre au téléphone. Aujourd’hui en France, il vaut mieux de pas réagir au harcèlement de rue pour éviter de se prendre des coups. Aujourd’hui en France, des lois existent, mais ne peuvent nous protéger tant on a peur de les faire valoir. Aujourd’hui en France, on m’a dit que je n’aurais pas dû réagir, pour éviter ce type de conséquence. Aujourd’hui en France, quand on est une femme, on doit baisser les yeux face aux insultes, parce que la police n’arrive jamais assez vite. Aujourd’hui en France, on se fait insulter parce qu’on est blanc. Aujourd’hui en France, on choisit la lâcheté. On préfère éviter et ignorer plutôt que de sanctionner ».

    ACTU 17


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  • Gironde : Une septuagénaire décédée après avoir été attaquée par un chien

    Illustration

    Un chien de race Akita Inu aurait attaqué une femme de 79 ans, la mordant notamment à la carotide, lundi soir dans un village du nord de la Gironde

    Un « drame familial épouvantable » après une « réaction incompréhensible » de l’animal. Pierre Villar, le maire de Cartelègue, un village du nord de la Gironde, n’arrive toujours pas à s’expliquer ce qu’il s’est passé lundi sur sa commune.

    Comme le révèle Sud Ouest ce mardi, un chien de race Akita Inu aurait attaqué, sans raison apparente, une femme de 79 ans, lundi soir aux alentours de 19 h 30 lors d’une réunion familiale. « Le chien aurait grogné, son propriétaire lui a dit de se calmer, à ce moment la victime est sortie du pas de la porte et le chien lui a sauté dessus, raconte à 20 Minutes Pierre Villar. La victime est tombée et le chien l’a mordue en plusieurs endroits, essentiellement au bras, et malheureusement aussi à la carotide. La mort a été quasi instantanée. » La septuagénaire est décédée au domicile de sa petite-fille, la propriétaire du chien, malgré l’intervention des pompiers et du Samu.

    Soutien psychologique

    « Ce n’était pas un chien très facile, il grognait de temps en temps, mais on ne peut pas dire qu’il était méchant, poursuit Pierre Villar. Tout le monde est atterré, d’autant plus que l’attaque s’est produite devant tous les membres de la famille. »

    Un soutien psychologique a été proposé à la famille. L’animal a, lui, été placé dans un chenil où il est sous surveillance. « En concertation avec le gendre de la victime j’ai pris un arrêté prescrivant l’euthanasie de l’animal, à l’issue du délai légal d’observation. »

    20 Minutes

    J'ai mis ma chaudière en route il y a une heure. Tous mes radiateurs sont chauds. je ne supportai plus le froid.


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  • Soupçonné de 24 empoisonnements dont 9 mortels, l’anesthésiste Frédéric Péchier a tenté de se suicider

    L’anesthésiste de Besançon (Doubs), Frédéric Péchier, a tenté de se suicider dans la nuit du jeudi 30 septembre au vendredi 1er octobre, en se jetant du premier étage de la maison de ses parents. Il est hospitalisé dans un état critique.

    Accusé d’avoir empoisonné 24 patients, dont neuf qui sont décédés, l’anesthésiste Frédéric Péchier a tenté de mettre fin à ses jours dans la nuit du jeudi 30 septembre au vendredi 1er octobre rapporte L’Est Républicain. Le médecin s’est défenestré du 1er étage de la maison familiale et s’est grièvement blessé. Son pronostic vital ne serait plus engagé, mais il reste dans un état critique d’après le quotidien régional. Il souffre d’une dizaine de fractures.

    Âgé de 49 ans, Frédéric Péchier est mis en examen pour « empoisonnements aggravés » et a été placé sous contrôle judiciaire en juin 2019. Il vit chez ses parents dans la Vienne. « Placé sous contrôle judiciaire, il s’est vu interdire sa profession, écarté de la région où il vivait et séparé de sa famille et de ses trois enfants. Au fil du temps et des errements de la procédure, l’espoir l’a abandonné », décrivent ses trois avocats Mes Jean Yves Leborgne, Randall Schwerdorffer, Lionel Béthune de Moro, dans un communiqué.

    « C’est quelqu’un qui est désespéré… Il a été désigné comme étant le pire des salauds et il y a eu 30 mois de procédure sans qu’il ne se passe rien », a expliqué la sœur de l’anesthésiste, citée par Le Parisien. Le procureur de la République doit tenir une conférence de presse ce mercredi au tribunal judiciaire de Besançon, à 15h30.

    Des empoisonnements provoquant des arrêts cardiaques

    Frédéric Péchier est accusé d’avoir empoisonné au total 24 patients entre 2008 et 2016. Neuf des victimes ont perdu la vie. Le praticien est soupçonné d’avoir pollué les poches de perfusion de ces patients, âgés de 4 à 80 ans, afin de provoquer des arrêts cardiaques et ainsi démontrer ses talents de réanimateur pour dénigrer ses collègues de deux cliniques privées de Besançon, la clinique Saint-Vincent et la polyclinique de Franche-Comté.

    ACTU 17

    Pourquoi ce type n'était pas en prison ?


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  • Maroc : Un participant français au Marathon des Sables meurt d’une crise cardiaque

    © AFP Des participants au Marathon des Sables, au Maroc le 4 octobre 2021.

    Les concurrents doivent faire face à des températures extrêmement élevées, atteignant 50 degrés en journée et ne descendant pas sous les 20 degrés la nuit

    Le Marathon des Sables est en deuil. Un concurrent est décédé lundi, victime d’un arrêt cardiaque lors de la deuxième étape de la compétition, qui consiste en une course de 250 km sur 6 jours dans le désert marocain. Dans l’histoire du Marathon, créé en 1986, il s’agit du troisième décès survenu durant l’épreuve.

    « Cet après-midi (lundi) à 17h GMT, un participant français du 35e Marathon des Sables a fait un malaise au cœur des dunes de Merzouga. L’homme, proche de la cinquantaine, qui avait rempli toutes les exigences médicales préalables à la course, avait franchi la première étape avec succès, sans avoir recours au service médical », indique le communiqué des organisateurs.

    Le directeur médical « sur les lieux dans les minutes suivantes »

    « Après son malaise, il a été immédiatement secouru par deux autres concurrents médecins, qui ont déclenché le bouton SOS de sa balise et entamé le protocole de massage cardiaque. Le directeur médical de l’épreuve est arrivé sur les lieux dans les minutes suivantes en hélicoptère (…) Après quarante-cinq minutes de réanimation, l’équipe médicale a constaté le décès ». Le créateur et organisateur de la course, Patrick Bauer, a réuni les participants en début de soirée sur le bivouac pour leur annoncer le décès.

    Le départ de la 35e édition a été donné dimanche pour 682 concurrents. Traditionnellement organisé en avril, le Marathon des Sables a lieu cette année en octobre, en raison de la crise liée à la pandémie de Covid-19. Les températures sont extrêmement élevées, atteignant 50 degrés en journée et ne descendant pas sous les 20 degrés la nuit. Lors de la première étape dimanche, longue de 32,2 km, il y a eu 39 abandons et mises hors course, avait indiqué le comité d’organisation. La deuxième étape était longue de 32,5 kilomètres dont 13 km au cœur des dunes les plus hautes du Maroc. La course se poursuivra mardi avec la troisième étape. Une minute de silence sera observée avant le départ.

    20 Minutes


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  • Un homme d’une trentaine d’années issu de la communauté des gens du voyage a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi. Il est accusé d’avoir pris en auto-stop un couple de 19 ans, avant de violer la femme sous la menace d’une arme de poing, devant son compagnon.

    L’auto-stop a viré au cauchemar pour un couple le week-end dernier rapporte La Provence. Âgés de 19 ans, cet homme et sa conjointe originaires de la région lyonnaise ont été récupérés par un automobiliste à Mérindol (Vaucluse).

    Le conducteur a d’abord pris la bonne direction puis s’est finalement arrêté une vingtaine de kilomètres plus loin, au bord de la route, à hauteur de Villelaure. Il a alors exhibé une arme de poing et a menacé le couple, qui a été dépouillé. L’agresseur a forcé la femme a lui pratiquer une fellation, puis l’a violée. Les victimes ont ensuite été abandonnées au bord de la route. Sous le choc, ces dernières ont alerté la gendarmerie.

    Interpellé au petit matin

    Les enquêteurs de la brigade de recherche du Pertuis ont été saisis de cette affaire. Ils ont exploité les images de vidéosurveillance et ont identifié un suspect âgé d’une trentaine d’années, issu de la communauté des gens du voyage, qui vit dans un camp à Sénas (Bouches-du-Rhône). Ce dernier a été interpellé mercredi à la première heure par les forces de l’ordre, avant d’être placé en garde à vue. Il est passé aux aveux.

    L’homme a été déféré puis mis en examen pour viol et extorsion avec arme, ainsi que pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à 8 jours. Il a été écroué.

    ACTU 17


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  • Ils l'ont vu, "un couteau dans une main, un marteau dans l'autre". Les parents d'Isabelle T. ont livré lundi devant les assises des Yvelines un récit cru du meurtre de leur fille par leur ancien gendre, dont ils ont été les seuls témoins.

    Ce 24 janvier 2019, Martine et Guy étaient venus aider leur fille à déménager, cinq mois après qu'elle eut divorcé de Jean J., le père de ses enfants.

    Cet homme aujourd'hui âgé de 50 ans se tient assis, quasiment immobile, le regard perdu, dans le box à Versailles, accusé de l'assassinat de son ex-femme - ce qu'il a reconnu - et de tentative de meurtre sur ses anciens beaux-parents, parties civiles.

    En dépression depuis une tentative de suicide en 2014, ce haut cadre en mairie n'avait, en son "fort intérieur", jamais accepté le divorce signé en septembre 2018, avait-il reconnu vendredi, au premier jour d'audience.

    Haut clair et chevelure blanche, Martine T., âgée de 71 ans au moment des faits, s'agrippe de ses deux mains à la barre, lundi, pour témoigner devant la cour.

    Ce matin du 24 janvier, son petit-fils vient de partir prendre le bus scolaire, sa fille s'apprête à quitter sa maison pleine de cartons pour partir au travail. Isabelle est prof de sport.

    "Quand elle s'est approchée de la sortie, elle a crié tellement d'effroi que ça nous a fait sursauter", raconte-t-elle à toute vitesse, "quelqu'un de courbé s'est jeté sur ma fille".

    Son mari, retraité alors âgé de 74 ans, couché dans le canapé-lit du salon, se lève et tente de s'interposer, muni d'un tabouret, dans le déchaînement de coups qui s'abat sur sa fille.

    Jean J. avait acheté un marteau et un couteau en céramique quelques semaines plus tôt, pour cet assassinat dont les quelques instants ont été disséqués à l'audience par la médecin légiste. Des vingt-deux plaies par arme blanche, a-t-elle précisé, une seule est "pénétrante", portée "en région thoracique basse" et remonte, sur treize centimètres, jusqu'au coeur. Mortelle.

    "C'était d'une violence !", lance de sa voix forte Guy, le père. "Je ne l'avais jamais vu comme ça", dit-il à propos de son ancien gendre. A part dans des SMS injurieux les mois précédant le meurtre, l'accusé n'avait jamais été violent.

    "Pleins de rage"

    "J'ai dû le frapper, mais bon, ça n'a pas été efficace", regrette le père d'Isabelle. Et puis "j'ai vu les étoiles, j'ai senti un truc chaud, là", dit-il en pointant son cou. Il lui sera constaté une cicatrice de quinze centimètres au niveau du cou, une autre de treize centimètres au niveau de l'abdomen.

    Alors qu'Isabelle est au sol, "il lui tapait sur la tête avec le marteau", crie aussi le père à la cour d'assises. Quinze plaies seront dénombrées sur le crâne de la victime. "J'ai souvenir de crier "arrête, arrête, elle est morte !", poursuit-il de sa voix forte.

    L'accusé, lui, ne bouge pas d'un iota dans le box, son regard bourru fixé vers un point flou, près de la barre.

    Retour au témoignage de Martine, qui tentait de joindre les secours par téléphone. "Ca y est, je les ai", crie-t-elle alors dans ce pavillon de Cernay-la-ville, dans le Sud des Yvelines. Elle ne l'a pas encore remarquée, mais elle est blessée à l'abdomen.

    Elle décrit ce "moment là", quand l'assassin l'a "regardée". "On s'est regardés quelques secondes. C'est là que j'ai vu les yeux révulsés, plein de rage, quelques secondes, un couteau dans une main, un marteau dans l'autre", dit-elle, toujours arrimée à la barre des deux mains.

    Quand il lance le marteau vers la septuagénaire, elle l'évite, il s'échappe, laissant Isabelle "dans son bain de sang" devant la cuisine.

    "Quand vous avez vu ce que vous avez vu", reprend Guy, témoignant au procès, "ça ne sort pas". Sa femme, elle, fait des sudoku pour éviter d'y revenir en pensées.

    L'accusé répondra sur les faits mardi, le verdict est attendu mercredi.

    Le Point


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  •  Huit morts dans un crash d’un petit avion près de Milan, dont un milliardaire roumain

    Le pilote et les sept passagers d’un avion de tourisme sont morts, ce dimanche 3 octobre, dans le crash de l’appareil près de Milan, en Italie.

    Un crash peu après le décollage

    L’appareil, un monomoteur Pilatus PC-12, avait décollé à 13 h 04 de l’aéroport de Linate, à Milan, à destination d’Olbia en Sardaigne. Il s’est écrasé quelques minutes après son décollage à San Donato Milanese, une commune au sud-est de la capitale lombarde, selon l’Agence nationale de sécurité aérienne (ANSV).

    Selon des témoins, l’avion était déjà en flammes avant de s’écraser et a percuté un immeuble de bureaux vide, en cours de rénovation.

    « J’ai entendu les vitres de mes fenêtres trembler, a raconté Giuseppe, un jeune homme de 26 ans habitant près des lieux de l’accident, cité par l’agence de presse italienne AGI J’ai ouvert la fenêtre et comme dans les films, j’ai vu une grande colonne de fumée s’élever, et j’ai appelé les secours. »

    Un milliardaire pilotait

    Selon le quotidien Il Corriere della Sera et AGI, l’avion était piloté par le milliardaire roumain Dan Petrescu, 68 ans. Parmi les passagers figuraient notamment sa femme, âgée de 65 ans et possédant la nationalité française, son fils de 30 ans Dan Stefano, ainsi qu’un enfant.

    Dan Petrescu, un des hommes les plus riches de Roumanie, qui aurait aussi la nationalité allemande, est à la tête d’un important groupe de BTP et possède des hypermarchés et des centres commerciaux.

    « La boîte noire a été récupérée »

    L’Agence nationale de sécurité aérienne (ANSV) a ouvert une enquête. « La boîte noire a été récupérée », a annoncé sur place la procureure adjointe Tiziana Siciliano, citée par Il Corriere. Le maire de Milan, Beppe Sala, et son homologue de San Donato, Andrea Checchi, se sont rendus sur les lieux de l’accident, à la frontière entre les deux communes.


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  • Comme pour de nombreux Français, son budget est impacté par l’augmentation du prix du gaz.

    Comment faire face à la hausse du coût de la vie ? Pour ce retraité nîmois, rencontré par France Bleu Gard-Lozère, la solution à cet épineux problème s’est imposée à lui. Il raconte qu’il pense reprendre le chemin du travail à 82 ans. “Je vais essayer de reprendre quelque chose. Je vais essayer de compléter ma retraite”, concède-t-il, alors que l’augmentation du prix du gaz de 12,6% a impacté un peu plus son budget et qu’il doit vivre avec une faible retraite.

    “J'ai une période où je payais 56 euros par mois prélevé, et depuis cinq mois jusqu'à la fin de ce mois-ci, je paye 156 euros par mois”, glisse ce retraité qui, même s’il n’a pas de voiture et qu’il assure “faire attention” à ses dépenses, pense que la facture commence à devenir lourde. “Je me retrouve dans une période où je trouve qu’actuellement, c’est difficile”, ajoute-t-il, alors qu’il tente de trouver des solutions pour faire baisser sa facture énergétique : “Je viens de mettre une clim qui fait aussi bien froid que chaud, donc je n'aurais à faire, simplement, que mon espace cuisine et douche”.

    Il ne précise pas dans quel domaine il compte chercher un emploi, ni comment il espère convaincre un employeur de lui faire confiance à 82 ans. Nul doute qu’il a dû être soulagé après les récentes annonces de Jean Castex : face à la flambée des tarifs de l’énergie, le Premier ministre a annoncé un “bouclier tarifaire”, en bloquant notamment le prix réglementé du gaz jusqu’au printemps prochain, date à partir de laquelle ce prix devrait “dégringoler”, a-t-il assuré.

    Capital


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  • Deux fillettes de 5 et 7 ans ont été hospitalisées puis confiées à l'aide sociale à l'enfance (ASE) après avoir passé plusieurs jours près du corps de leur mère morte de cause naturelle dans un appartement du Mans.

    Ce sont les responsables d'établissements scolaires qui ont signalé à la police et au parquet l'absence prolongée des deux fillettes, scolarisées maternelle et élémentaire. Mercredi, les policiers se sont rendus à l'appartement familial, dans le quartier populaire des Sablons au Mans.

    "Il ne faut pas faire de bruit, maman dort", leur ont répondu les fillettes, selon le parquet consulté par l'Agence France-Presse (AFP), confirmant une information du quotidien Le Maine Libre.

    Les policiers ont insisté et ont alors découvert le corps de leur mère. Née en 1990 en Côte d'Ivoire et souffrant de problèmes de santé, la femme est morte de cause naturelle, selon les résultats de l'autopsie diligentée par le parquet.

    La procureure du Mans qualifie l'affaire de "dramatique"

    "Son décès remonterait à plus de 48 heures" mais pas à plusieurs semaines, a précisé à l'AFP la procureure du Mans Delphine Dewailly, évoquant une affaire "dramatique".

    Les deux fillettes ont été conduites à l'hôpital pour être nourries et soumises à un examen médical. Puis le parquet a pris une ordonnance de placement provisoire pour les confier à l'aide sociale à l'enfance.

    "On a éliminé la thèse criminelle", a souligné Delphine Dewailly. "On va maintenant se donner quelques jours pour essayer de recueillir le témoignage des petites filles."

    Un soutien psychologique a été mis en place pour elles.

    BFM.TV


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