• Cotons-tiges, pailles, gobelets... On a trouvé onze alternatives durables pour se passer de ces produits jetables

    Afin de réduire notre production de déchets, l'association Zero Waste France milite pour l'utilisation de produits réutilisables.

    Des dizaines d'éponges, des centaines de gobelets en plastique, des milliers de cotons démaquillants… Chaque année, les Français consomment d'énormes quantités de produits à usage unique qui viennent alimenter les 590 kg de déchets produits par an et par personne dans notre pays, selon l'Ademe. Il existe pourtant des alternatives simples et respectueuses de l'environnement. Selon l'organisation de la COP24, une seule paille lavable en inox permet ainsi de remplacer 540 pailles en plastique jetées tous les ans. Franceinfo a comparé ces produits jetables du quotidien avec leurs alternatives durables.

    De la salle de bain, à la cuisine, toutes les pièces de la maison peuvent être revues pour consommer moins de produits jetables et ainsi, réduire ses déchets. L'enjeu est de taille. "La manière d'agir la plus efficace sur la question des déchets, ce n'est pas le recyclage, assure Julie Sauvêtre, chef de projet de l'association Zero Waste France, à franceinfo. Ce qui nous sauvera, c'est de fermer le robinet en amont, en produisant et consommant moins de produits jetables."

    "Des investissements rentables à moyen terme"

    Pour y parvenir, des alternatives durables ont été mises au point : un gobelet en inox pour remplacer le plastique, des couches lavables pour les bébés, des cotons-tiges en bambou réutilisables, des couverts en inox pour les pique-niques, des serviettes hygiéniques lavables en coton... 

    Reste que certaines de ces alternatives peuvent avoir un coût important à l'achat par rapport à leurs versions jetables. "Ce sont des investissements qui deviennent rentables à moyen terme, insiste Julie Sauvêtre. Un coton-tige en bambou, c'est seulement le prix d'un paquet de cotons-tiges classiques, mais ça dure toute une vie !" Certains substituts peuvent même s'avérer très économiques, comme les couches lavables, bien moins onéreuses que les centaines de couches jetables nécessaires pour un bébé.

    L'association Zero Waste France insiste aussi sur l'avantage des produits durables, même lorsqu'il faut les laver fréquemment. "Les analyses de cycles de vie, de la production au déchet, montrent que les produits durables, même lavables, permettent une diminution de l'utilisation des ressources non renouvelables de l'ordre de 90%", note Julie Sauvêtre. 

    franceinfo

    Les gobelets en plastique, c'est pour ceux qui n'ont pas le courage de laver les verre !


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  • Marne : une petite fille décède subitement à l’école, quatre ans après son frère

    La petite fille âgée de 4 ans est décédée jeudi matin dans la cour de récréation de son école, probablement après un arrêt cardiaque.

    Une scène dramatique s’est déroulée jeudi matin à l’école Sainte-Thérèse de Rethel, commune située à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Reims (Marne). Agathe, une petite fille de 4 ans, est décédée subitement dans la cour de récréation de l’établissement, rapporte L’Est-Éclair. Un arrêt cardiaque serait à l’origine du décès, d’après les pompiers et les forces de l’ordre.

    « Il semblerait que la petite soit tombée à genoux. Tout de suite, des enfants sont allés trouver la maîtresse », a raconté au quotidien régional Jean-Roger Ribaud, inspecteur d’académie. En attendant l’arrivée des pompiers, une Atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) a pratiqué un message cardiaque. Une cellule psychologique a été mise en place au sein de l’établissement.

    Ce drame a d’autant plus bouleversé Rethel qu’il frappe des parents ayant déjà été touchés par un tel drame. En novembre 2014, Gabriel, le grand frère d’Agathe, était décédé dans une autre école de la commune. L’autopsie avait révélé que l’enfant était atteint d’une hypertrophie cardiaque.

    Le Parisien

    Quelle tristesse pour les parents !


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  • Industrie : Ford annonce la fermeture de l'usine de Blanquefort et suscite un tollé

    Emmanuel Macron a qualifié l'attitude de Ford d'hostile et d'inacceptable. Le groupe américain a décidé de fermer l'usine de Blanquefort (Gironde) et refusé une offre de reprise. 850 emplois sont en jeu.

    Les fêtes de Noël auront un goût amer dans la ville de Blanquefort (Gironde). Après l'annonce de la fermeture de l'usine Ford, les habitants sont consternés. Il est difficile, en effet, d'imaginer la ville sans le constructeur automobile américain. Dans ce salon de coiffure, de nombreux clients travaillent dans l'usine.

    L'entreprise avait bénéficié de 25 millions d'euros d'argent public

    L'usine est à Blanquefort depuis 1972. Avec ses sous-traitants, 2 000 emplois sont menacés par la fermeture. Après le choc, les 850 salariés sont déterminés à se battre et les Blanquefortais sont à leurs côtés. La maire de Blanquefort est révoltée, car Ford avait bénéficié de l'appui financier de l'État et des collectivités locales à hauteur de 25 millions d'euros. Vendredi 14 décembre dans l'après-midi, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a demandé au directeur de Ford Europe de revoir sa position. Pour l'instant, la firme américaine n'a pas donné suite.

    frnceinfo


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - SAMEDI 15 12 2018

     

    BONNE JOURNEE


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 14 12 2018

     

    BONNE SOIREE


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  • Sophie Pétronin: son fils tacle Emmanuel Macron qui aurait refusé une «proposition inespérée»

    Le fils de Sophie Pétronin, retenue en otage depuis bientôt deux ans, reproche à Emmanuel Macron son attitude inflexible sur le dossier de sa mère…

     

    Bientôt deux ans que Sophie Pétronin est retenue en otage par un groupe terroriste lié à Al-Quaïda. Depuis l'enlèvement de cette femme humanitaire au Mali le 24 décembre 2016, son fils, Sébastien Chadaud-Pétronin, ne cesse de multiplier les aller-retour au Sahel dans l’espoir d’acquérir sa libération.

    « Ma petite maman, je ne t’abandonnerai jamais »

    Il affirme qu’il était porteur d’une « proposition inespérée » que le gouvernement français aurait, selon lui, refusée. Une décision qu’il ne digère pas : « Je dirais au Président Macron que c’est ce côté implacable, c’est le mépris qu’il affiche qui lui pose problème aujourd’hui. Que ce soit sur le dossier de ma mère, du Nord Mali, dans son rapport avec la France et les Français, les « gilets jaunes », (…) on se heurte à un mur du mépris. »

    « Il a pris des décisions, se tient sur ses positions, n’envisage aucune négociation, aucune discussion ou avancée, je pense qu’il va au-devant de problème, il ne résoudra rien de cette manière-là », a-t-il rajouté. « Je mène un combat qui, à mon avis, est perdu d’avance, mais je continue ce combat avec toujours la même détermination, parce que, au-delà de ce que peuvent penser les djihadistes, de ce que peut penser le président Macron, ses ministres, au-delà de ce que moi-même je pense, mon rôle dans cette histoire, c’est de lui dire : 'Ma petite maman, je suis là, je n'abandonnerai jamais. En tout cas, je ne t’abandonnerai jamais.' »

    20 Minutes


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  • Béziers : la justice ordonne de retirer la crèche de Noël de la mairie

    Crèche à roulette. Comme l’année précédente, Robert Ménard est sous le coup d’une injonction de la justice pour déplacer la crèche de l’hôtel de ville. 

    2.000 euros par jour de retard. C’est ce que risque la commune de Béziers si elle ne « retire pas sous 48 heures la crèche installée dans la cour d’honneur de l’Hôtel de Ville », rapporte Franceinfo. La préfecture de l’Hérault a saisi le tribunal administratif de Montpellier début décembre pour le déménagement immédiat de la crèche, qui déjà l’an dernier, créait une polémique.

    « Une crèche n’est légale qu’avec un caractère culturel, artistique ou festif »

    Mais le maire, Robert Ménard, persiste. « L’installation d’une telle crèche, à titre temporaire, à l’initiative d’une personne publique, dans un emplacement public, n’est légalement possible que lorsqu’elle présente un caractère culturel, artistique ou festif, sans exprimer la reconnaissance d’un culte ou marquer une préférence religieuse », indique le tribunal administratif, cité par la préfecture. La justice estime que même si la crèche est installée dans la cour d’honneur, elle « demeure toutefois dans l’enceinte du bâtiment public qui abrite le siège de la commune » !

    Sur le même sujet

    Malgré trois condamnations en vertu de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État, Robert Ménard a décidé d’innover cette année avec une crèche à roulette. « Elle se déplacera, si elle a besoin de se déplacer. Et elle continuera à exister », assure le maire de Béziers.

    Valeurs Actuelles

    En quoi une crèche de Noël peut déranger  ?

    La justice a du temps à perdre !


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  • Etats-Unis : un avion fait demi-tour après l'oubli d'un cœur humain à bord

    Un avion reliant dimanche dernier Seattle à Dallas a fait demi-tour après la découverte à bord d'un cœur humain destiné à une transplantation.

    Un vol de la compagnie Southwest reliant Seattle à Dallas a été contraint de faire demi-tour après l'oubli à bord d'un cœur humain destiné à être transplanté, ont rapporté jeudi des médias américains.

    Un retour décidé à plus d'un tiers du chemin.

    L'avion avait parcouru dimanche environ 950 kilomètres, sur un parcours de plus de 2.500 kilomètres, quand l'équipage a découvert que le "chargement de fret essentiel à la vie", transporté depuis la Californie à destination d'un hôpital de Seattle, était toujours là. "Une fois que nous avons réalisé l'erreur, nous avons immédiatement initié le retour vers Seattle", a indiqué jeudi Dan Landson, un porte-parole de la compagnie.

    Quatre heures perdues

    Selon le journal Seattle Times, le capitaine a confié à des passagers horrifiés que ce chargement contenait un cœur humain. Southwest n'a toutefois pas fourni de détails supplémentaires. Cette erreur pourrait avoir fait perdre quatre heures de temps précieux, dont trois passées dans les airs. Les experts estiment qu'un cœur humain peut généralement être conservé entre quatre et six heures avant une greffe. 

    "Négligence flagrante".

    Andrew Gottschalk, qui était à bord de l'avion, a décrit au Seattle Times le choc des passagers découvrant, pour ceux ayant accès à internet, la faible marge de temps de transport pour une transplantation cardiaque.  Ce médecin a par ailleurs qualifié cet événement de "scénario atroce de négligence flagrante".

    Europe 1


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  • Brest. Quatre chiens mystérieusement empoisonnés dans la même demeure

    Le couple avec leur dernier chien Nadji

    Un jeune couple a tristement perdu quatre chiens, l’un après l’autre, depuis avril 2018. Ils seraient décédés après avoir ingurgité des boulettes de poison à limaces, lancés dans leur jardin depuis la rue.

    « On ne comprend pas, pour nous c’est vraiment le mystère » .

    Astrid Le Tallec et Nishant Riché ont perdu quatre chiens depuis avril 2018. Tous sont morts empoisonnés par du poison à limaces. Le couple est encore sous le choc de la perte de deux chiens cette semaine, mardi 11 décembre 2018.

    Les chiens, initialement au nombre de trois, Beck, Fluffy et Putchy, vivaient dans le quartier de Keredern, rue Joseph le Frapper, chez la mère de Nishant. « Beck a du être empoisonné dans la nuit du vendredi 13 au samedi 15 avril. Les chiens ne vivent pas dans la maison mais dans le jardin, où ils ont une cabane, car ma belle-mère est allergique , explique Astrid Le Tallec. Chaque matin c’est elle qui va leur ouvre leur cabane. En ouvrant la porte de la maison, elle a retrouvé Beck morte sur le palier le samedi matin » .

    D’étranges boulettes bleues

    Devant le portail de la maison, dans la cour, la famille retrouve d’étranges boulettes bleues, qu’ils ramènent chez le vétérinaire. « Au début il ne savait pas trop ce que c’était. Nous avons traité nos deux autres chiens contre la mort-aux-rats dans le doute » , se souvient la jeune femme. Par précaution, le couple installe la semaine suivante des caméras de surveillance devant la maison.

    Le week-end suivant, rebelote. Le dimanche 23 avril au matin, vers 9 h, le couple retrouve cette fois-ci Putchy en train de convulser dans le jardin, ainsi que les mêmes boulettes bleues. Ils se rendent en urgence chez le vétérinaire de garde, dans le quartier de Saint-Pierre, à l’autre bout de la ville. « On avait le chien dans les bras, j’avais l’impression qu’il allait mourir » , se remémore Astrid.

    « Elle est morte dans nos bras »

    « Le vétérinaire l’a fait vomir et lui a fait un lavement. Il est resté une nuit en observation. Il avait ingéré de l’anti-limaces. Normalement, il y a du répulsif pour animaux dedans mais pour que les chiens le mangent, il est mélangé avec des croquettes ou de la pâtée » , continue-t-elle. « C’est vraiment vicieux , s’indigne Nishant. La personne qui fait ça prépare vraiment son coup et sa mixture à l’avance » .

    L’affaire se tasse ensuite jusqu’en septembre. « On était super vigilants, on regardait bien qu’il n’y ait rien dans l’herbe tous les matins avant d’ouvrir la cabane des chiens » , explique Astrid Le Tallec. Le dimanche 9 septembre au matin, la mère de Nishant oublie de regarder dans le jardin avant d’ouvrir la niche des chiens. « En arrivant, je n’ai pas vu Putchy , développe Nishant . Elle était en train d’agoniser. On a appelé le vétérinaire de garde, à Plouzané, à 25 minutes de route. On se dit que la personne qui fait ça fait exprès d’agir le dimanche. Elle est morte dans nos bras, on était révoltés.  »

    Encore deux découvertes macabres

    Le dernier chien, Fluffy, est déprimé par la solitude. Le couple décide de lui prendre un compagnon, Nadji. Ils ont également un coup de cœur pour une petite chienne de trois mois, Lexy. Mardi 11 décembre, à midi, la mère de Nishant retrouve Fluffy, morte, en rentrant du travail. « Je suis arrivé tout de suite, j’ai rentré Nadji dans la maison pour qu’elle n’avale rien. Puis nous avons cherché Lexy, qui était morte près du potager. Cette fois nous n’avons rien retrouvé dans le jardin » , souligne Nishant.

    Le couple recherche des témoins. Selon eux Fluffy et Lexy auraient été empoisonnés mardi 11 décembre, entre 10 h et 12 h. Contact : 06 74 92 66 62.

    Ouest-France


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  • L'histoire d'Alfred est celle des animaux abandonnés, livrés à eux-mêmes et victimes de la haine et de l'indifférence des voisins et passants.

    Habitué d'un point de nourrissage tenu par Marie-Noëlle, présidente de l'association Copa Guadeloupe, Alfred a été trouvé en bien piteux état.

    Maigre, sale, les oreilles tombantes et tranchées, il était à bout de force. Dans la rue, il se fait battre et chasser à coups de pierres.

    Mais cette fois, la violence est montée d'un cran. Le pauvre chat a été torturé et a trouvé refuge dans la mangrove, où l'humidité et la chaleur ont accéléré l'infection de ses oreilles.

    En ce moment, en Guadeloupe, les chiens et chats errants sont plus que jamais victimes d'actes barbares et autres exactions. En vue de l'arrivée de touristes pour pendant la période des fêtes, il faut faire place nette.

    Ainsi, les animaux des rues sont chassés, battus et empoisonnés en masse. Les fourrières payées pour débarrasser les villes de chats et chiens errants ne désemplissent pas.

    Cécile l'assure : « La période de Noël, c'est l'horreur pour nos petites misères. La dératisation, c'est quand des appâts mélangés à du poison sont répandues pour attirer les chats et les empoisonner. »

    Quand Alfred est réapparu, lundi, ses oreilles étaient purulentes, sales et en décomposition.

    Alfred a été immédiatement pris en charge et conduit en urgence chez le vétérinaire.

    Il n'y a pas eu d'autre choix que de désinfecter en urgence, et de procéder à l'ablation totale de ses deux oreilles.

    Plusieurs jours d’hospitalisation sont nécessaires afin qu’il puisse reprendre des forces. Alfred n'est pas identifié, ni stérilisé, ni vacciné. Et il est également FIV +…

    Bien qu'il vienne de la rue, Alfred est un chat gentil et sociable. Il a très certainement connu un foyer avant d'être jeté à la rue.

    Cécile de Copa Guadeloupe souhaite lui trouver un foyer pour la vie en métropole.

    Malgré son statut de FiV +, elle a déjà trouvé des personnes prêtes à l'accueillir et doit étudier les demandes et gérer son transport.

    Malheureusement, l'association ne dispose pas des fonds nécessaires pour financer son sauvetage et son transport.

    Cécile a besoin de vous les clicoeurs, pour offrir un avenir à ce pauvre Alfred qui est à bout de souffle.

    Clic animaux

    Les guadeloupéens n'aiment pas les animaux !

    Appel du cœur : 0899 231 404 - Code 18


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  • Madrid : Il vivait avec sa mère morte pour toucher sa retraite

    Il cachait le corps de sa mère depuis un an. Jeudi, la police de Madrid a annoncé qu'un homme a été arrêté pour avoir caché le corps de sa mère dans leur appartement pendant plus d'un an. Son objectif était de continuer à toucher la retraite de sa mère.

    "Sévère décomposition"

    Selon un porte-parole de la police, le corps de la mère de 92 ans a été retrouvé en milieu de journée dans un appartement de la capitale espagnole en état de "sévère décomposition" grâce au signalement de voisins ayant senti "une forte odeur". Aucune trace de violence n'a, a priori, été retrouvée sur son corps.

    "Le fils n'a pas fait ce qu'il aurait dû" en omettant de signaler le décès aux autorités et a vécu dans l'appartement aux côtés du cadavre "pendant plusieurs mois, probablement près d'un an", a indiqué le porte-parole de la police.

    Le fils, âgé de 62 ans et sans casier judiciaire selon El País, a été arrêté pour ne pas avoir signalé le décès et pour avoir touché la retraite de sa mère.

    L'Express


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  • Professeur tué à la Défense : l’ancien étudiant évoque un dessin «insultant pour le Prophète»

    Le suspect interpellé mercredi pour le meurtre d’un professeur à Courbevoie (Hauts-de-Seine) en voulait personnellement à sa victime, selon la procureur de la République de Nanterre.

    Le suspect était «totalement obnubilé par son éviction» de l’EMLV. C’est ce qu’a indiqué la procureure de la République de Nanterre, Catherine Denis, jeudi 14 décembre, revenant sur le meurtre de John Dowling, professeur d’anglais du Pôle Léonard de Vinci, par un ancien élève de l’école. Selon Catherine Denis, le suspect en voulait également personnellement à sa victime.

    Le suspect reconnaît les faits

    Selon Catherine Denis, le suspect de 37 ans, qui a été questionné par les enquêteurs de la police judiciaire des Hauts-de-Seine, est «très difficile à interroger». L’ancien étudiant du pôle d’enseignement supérieur privé Léonard-de-Vinci «reconnaît qu’il a tué son enseignant de plusieurs coups de couteau», a-t-elle dit.

    Il en voulait à ce professeur d’anglais de 66 ans, de nationalité irlandaise, d’avoir «fait un dessin qu’il aurait diffusé en cours en 2016» et qu’il avait considéré comme «insultant pour le Prophète». Mais «rien ne permet d’accréditer» sa version car «personne ne se souvient d’un tel incident», a précisé la magistrate.

    L’homme, sans domicile fixe, n’est «connu d’aucun service de renseignement», n’a «aucun antécédent judiciaire et, «à ce stade, nous n’avons pas d’élément de radicalisation mais plutôt le sentiment d’avoir affaire à quelqu’un qui est très religieux, très pieux, très pratiquant», a précisé Catherine Denis.

    Il ne cessait de revenir dans l’établissement

    Entré en France avec un visa étudiant en 2016, le suspect de nationalité pakistanaise avait effectué sa première année d’étude en école de management sans la valider complètement, ce qui avait entraîné son renvoi. Depuis, selon la procureure, il ne cessait de revenir dans l’établissement pour contester cette décision, jusque-là «sans trouble à l’ordre public» toutefois, a-t-elle souligné.

    Le jour des faits, les images filmées par une caméra de vidéosurveillance de la faculté montre le suspect discutant «calmement» avec la victime devant l’établissement avant qu’il ne l’attaque avec un couteau à viande dissimulé sur lui, le blessant mortellement. 

    Au total, l’autopsie pratiquée dans la matinée a révélé 23 plaies dont cinq à la tête, trois au cou, six au thorax et plusieurs «lésions de défense» au bras. Appréhendé sur place par des témoins et le personnel de sécurité de l’école, l’homme a été placé en garde à vue mercredi pour»assassinat». Il avait en effet acheté son arme plus tôt dans la matinée dans un supermarché de Colombes, une commune toute proche.

    Interrogée sur le profil psychologique du suspect, la procureure a indiqué qu’il n’était «pas délirant mais en décalage avec les faits». L’homme, qui ne parle que l’ourdou et l’anglais, était en situation irrégulière sur le sol français depuis septembre 2017, son visa étudiant ayant expiré.

    Le Figaro.fr


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  • Macron a fait un truc phénoménal, miraculeux, il nous fait regretter les deux autres !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - VENDREDI 14 12 2018

     

    BONNE JOURNEE


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  •  Strasbourg: Cherif Chekatt, abattu à Neudorf, soldat de Daech

    Le tireur a été abattu à 21h par la BST de Strasbourg, rue du Lazaret à Neudorf. Le ministre de l'Intérieur vient de détailler l'opération.

     

    22h50. Le tireur de Strasbourg était un «soldat» de l’Etat islamique (agence de propagande citée par SITE).

    22h25. Christophe Castaner sur place. Les forces de l'ordre ont tenté d'interpeller le suspect "dans les règles de l'art", selon le ministre de l'Intérieur, mais ont essuyé un ou plusieurs tirs et ont été obligés de riposter.

    22h20. C'est une femme qui a donné l'alerte au 17, après avoir été abordée par le tueur.

    22h15. Roland Ries, maire de Strasbourg, se réjouit que cette "épée de Damoclès qui pesait sur la ville" ne soit plus. Cela est de nature à "favoriser un retour à la vie normale", même si "de toute façon nous avions prévu de reouvrir le marché de Noël vendredi à 11h". Selon lui, cette décision a été prise "au moment où nous ne savions pas encore ce qui allait se passer". Rappelons que le tireur a été abattu en pleine conférence de presse du ministre à 21h.

    22h12. Christophe Castaner confirme l'usage d'un hélicoptère. A 21h, un équipage de trois fonctionnaires de la police nationale ont croisé la route du suspect au 74 rue du Lazaret, qui déambulait et qui correspondait au signalement. Ils l'ont interpellé, à ce moment il s'est retourné, a fait face au fonctionnaire de police en tirant, ceux-ci ont immédiatement riposté et ont neutralisé l'assaillant.

    22h10. Il a été abattu à environ 800 mètres de la rue d'Epinal, où les forces de l'ordre ont perquisitionné mardi soir.

    21h45. Cherif Chekatt a été abattu au pistolet mitrailleur par la BST sud (Meinau-Neudorf)

    Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner tiendra un point presse à la préfecture à 22h.

    21h. Selon nos informations, le tireur a été abattu par la BST (brigade spécialisée de terrain) de Strasbourg, rue du Lazaret à Neudorf. Il avait sur lui une arme de poing et un couteau. Il aurait mis en joue les policiers. C'est lui qui aurait tiré en premier sur une voiture de police.

    Selon France Info, le suspect de l’attaque de Strasbourg de mardi soir, en plein centre-ville, s’était réfugié dans un entrepôt situé à la Plaine-des-Bouchers, dans le quartier de la Meinau non loin de Neudorf, le secteur où il a été vu pour la dernière fois après l’attentat. 

     

    Le 11 12 2018 :

    Le revolver sur le front: il abat le père mais épargne la mère, devant leurs enfants

    Après avoir froidement abattu Kamal Nagchchband, un Franco-Afghan de 45 ans, rue des Grandes-Arcades, l’assaillant a braqué l’épouse de ce dernier. Il a posé le canon de son revolver sur le front de la femme qui maintenait auprès d’elle ses trois enfants. Cherif Chekatt a crié « Allahou Akbar » mais il a épargné la mère de famille. Il a ensuite poursuivi son périple meurtrier dans les rues du centre-ville de Strasbourg.

    DNA Dernières Nouvelles d'Alsace

    Ainsi, les gilets jaunes vont pouvoir manifester samedi !!!


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR  13 12 2018

     

    Passez une bonne soirée


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  • Montpellier : pistonné par LREM, un ancien «bénévole» auprès de Macron s'empare d'un juteux contrat

    Gérée par un «bénévole» de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron et employant un de ses anciens gardes du corps, la société APS Sud a décroché un fructueux contrat avec l'université Paul-Valéry de Montpellier, en contournant certaines règles.

     

    Pas d'appel d'offres ni de mise en concurrence, un devis transmis par une responsable LREM, un professionnalisme fortement remis en question : un partenariat conclu entre la société de sécurité d'un ancien collaborateur d'Emmanuel Macron et l'université Paul-Valéry de Montpellier pose question...

    Comme le révélait Médiapart le 11 décembre sur son site, plusieurs membres du parti présidentiel se sont personnellement impliqués pour qu'au printemps 2018 la société de sécurité de Moustapha Bouzbiba, un ancien «bénévole» de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, décroche un fructueux contrat avec l'université Paul-Valéry de Montpellier. Moustapha Bouzbiba, qui explique être apolitique, a été chargé d'accueil bénévole sur plusieurs événements liés à la campagne du candidat En Marche! avant l'élection présidentielle française de 2017.

    Selon les calculs de Médiapart, l'entreprise de Moustapha Bouzbiba, APS Sud, a ainsi obtenu un contrat de plus de 260 000 euros pour des activités de sécurité auprès de l'établissement universitaire de Montpellier.

    Ni appel d'offres ni de mise en concurrence

    Le premier devis de la société de sécurité aurait été transmis à l'université Paul-Valéry par l'intermédiaire de Charlyne Péculier, représentante locale de LREM, référente pour la région Occitanie des Jeunes avec Macron et collaboratrice de la députée Coralie Dubost (récemment épinglée pour avoir relayé une fausse information complotiste sur les Gilets jaunes).

    En outre, les prestations d’APS Sud semblent avoir été commandées sans appel d'offres ni mise en concurrence, allant même jusqu'à transgresser le contrat de l'entreprise espagnole Proségur, jusqu'alors prestataire habituel pour l'université. Le certificat administratif validant les prestations précisait en effet que «Proségur n’a[vait] pas pu fournir de services complémentaires en avril 2018.» Pourtant, contacté par Médiapart, un dirigeant de la multinationale espagnole soutient ne pas avoir été sollicité pour des prestations complémentaires au printemps 2018...

    Le «Chef de site» : un ancien garde du corps de Macron aux méthodes controversées

    Comme l'explique Médiapart, «sur le terrain, Kader Rahmouni est le "chef de
    site" d’APS Sud. C’est lui qui coordonne, en lien avec la présidence de l’université, les équipes de sécurité, dont un maître-chien.»

    Ancien garde du corps d'Emmanuel Macron, puis collaborateur de la députée LREM Coralie Dubost, Kader Rahmouni a notamment effectué des missions en compagnie d'Alexandre Benalla pendant la campagne présidentielle du candidat En Marche! : «En étant présent sur les meetings de Macron, Kader a pu taper dans l’œil des gens d’En Marche! dans l’Hérault» précise par exemple Moustapha Bouzbiba.

    A l'université de Montpellier, les méthodes de l'homme ne tardent pas à en inquiéter certains. «Au bout d’une première journée de présence de l’équipe de Kader Rahmouni, un responsable de la sécurité de la fac alerte directement le président de l'université au sujet de la société» explique Médiapart. Le responsable dénonce notamment «un manque de professionnalisme» et «une attitude pouvant être assimilée par des grévistes à de la provocation». Inquiétudes partagées par d'autres : un étudiant, une enseignante ou encore une syndicaliste s'indignent en avril 2018 : «Ils sont avec des chiens et déjà plusieurs altercations ont eu lieu avec des étudiants et des personnels».

    RT France


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