•  

     

    C à vous : le sosie vocal de Johnny Hally­day sort de l'ombre

    Sa voix ressemble tellement à celle de Johnny Hallyday, que les réseaux sociaux ne cessent de parler de lui. Jean-Baptiste Guégan, invité sur le plateau de C à vous est venu confier son expérience et les changements depuis la mort de Johnny.

     

    Johnny Hallyday fascinait tellement, que partout en France, des centaines de sosies l'imitaient chaque soir dans des salles de concert ou des bars. L'un d'entre eux est venu sur le plateau de C à vous, pour partager son expérience et expliquer en quoi la disparition de la star a changé sa vie. 

    Une voix

    Jean-Baptiste Guégan ne ressemble pas physiquement à Johnny Hallyday. Mais une fois qu'il ouvre la bouche, la similitude avec le chanteur est fascinante. Âgé aujourd'hui de 34 ans, ce sosie s'est entraîné pendant plus de 17 ans afin d'acquérir cette similitude. Invité sur le plateau de C à vous, Jean-Baptiste a souhaité rendre hommage à sa star : "le phénomène qu'était Johnny Hallyday, c'était quand même une sacrée bête de scène. C'était ma façon à moi de rester humble, de le remercier pour la carrière qu'il a faite. Je ne sais pas s'il m'avait déjà entendu chanter, mais je pense que oui. Je ne l'ai jamais rencontré, mais j'aurais voulu"

    Sa vie transformée

    Il explique également que jusqu'à présent, il se produisait seulement dans sa région natale, par "respect" envers son idole. Mais depuis la mort de Johnny, les choses ont changé. "Ma vie a complètement changé depuis sa disparition. Surtout depuis qu'il y a une vidéo qui a circulé et a fait le buzz sur les réseaux sociaux", confie-t-il. Désormais, le sosie prépare plus de 200 dates de concert pour les mois à venir. 

    Oh My Mag

    La mort de Johnny lui rapporte gros !

    Hommage à Johnny HALLYDAY - RIP, avec Jean-Baptiste Guégan, alias Johnny Junior  

     

    Oh Marie ... johnny junior sosie vocal de Johnny Halliday jean baptiste guegan  


    8 commentaires
  •  

    Une dame a tenté de monter dans la cabine d’un avion avec un très gros paon, sans succès

    Quelle idée de refuser une beauté pareille à bord.

    Contrairement à nous autres Français, les Américains sont de très grands adeptes de la zoothérapie, qui consiste à tenter d’apaiser ses troubles mentaux, physiques ou sociaux avec la présence d’un animal. Quiconque outre-Atlantique est donc en mesure de posséder légalement un "emotional support animal", ou ESA, du moment qu’il ou elle en obtient la prescription d’un médecin.

    Ainsi, lorsque cette personne possède les justificatifs appropriés, il lui est possible de voyager en avion aux côtés de son animal sans que celui-ci ne soit forcé d’être placé en soute ou dans une cage s'il est de petite taille. En règle générale, les ESA sont plutôt des chiens, mais il arrive que des spécimens d’autres espèces soient certifiés comme tels. Des paons, par exemple. De gigantesques paons.

    Comme celui de cette passagère qui s'apprêtait à embarquer sur un vol United Airlines au départ de Newark Liberty, dans le New Jersey. Cette dernière, d’après des informations rapportées par Fox News, avait prévu de faire le voyage en cabine avec son gigantesque paon, avançant que son oiseau avait un billet comme tout le monde. Visiblement, l’argument n’a pas suffi à convaincre la compagnie de l'accepter à bord. "Cet animal n'a pas répondu aux directives pour un certain nombre de raisons, dont son poids et sa taille", a déclaré United Airlines à Fox News. La justification ne paraît pas trop abusive quand on voit cette photo :

    Une dame a tenté de monter dans la cabine d’un avion avec un très gros paon, sans succès

    Plus tôt ce mois-ci, Delta avait annoncé qu'elle imposerait une réglementation plus stricte sur les animaux de soutien, de nombreux abus ayant été observés ces dernière années : pour éviter de placer en soute leur animal de compagnie, certaines personnes les faisaient passer pour des ESA. Mais la compagnie a assuré que ces prochains changements n’était pas à l’origine de son refus concernant le gros paon.

    Plusieurs questions méritent d'être soulevées : comment cette dame comptait-elle installer son paon dans l'avion ? Comment s'appelle ce paon ? Comment a-t-il fini par devenir un therapy pet ? Nous avons déjà la réponse à la seconde interrogation : il se prénomme Dexter the peacock, et il a un compte Instagram.

    Mashable FR


    4 commentaires
  •  

    L'Inde «manque» de 63 millions de femmes

    Le pays, qui compte 1,3 milliard d'habitants, connaît un déséquilibre considérable du ratio hommes-femmes, révèle un rapport présenté lundi.

     

    L'Inde accuse un déficit de 63 millions de femmes, révèle un rapport concernant la situation économique du pays pour l'année 2017-2018 présenté lundi devant le Parlement: c'est l'équivalent de la population britannique. Le chapitre consacré à ce problème, intitulé «Genre et métapréférence pour le fils: le développement est-il un antidote en soi?», met en avant un déséquilibre colossal du ratio hommes-femmes.

     

    Ainsi, bien qu'il ne soit pas autorisé, en Inde, de révéler le sexe du futur bébé, il est courant qu'il soit annoncé lors de l'échographie, et qu'un avortement illégal le suive, quand il s'agit d'une fille. Selon l'Institut américain Guttmacher, 15,6 millions d'avortements auraient eu lieu en 2015 dans le pays. De même, nombre de familles décident de ne plus avoir d'enfants après la naissance d'un garçon.

    Des données présentées dans ce document, il ressort par ailleurs que 21 millions de filles, sur une tranche d'âge de 0 à 25 ans, ne sont pas désirées par leurs parents, qui auraient préféré un garçon. Pour faire cette estimation, la différence a été calculée entre le sexe-ratio de référence et le sexe-ratio actuel des familles continuant à avoir des enfants.

    Les filles bénéficient aussi de moins de soins et d'attention en matière de santé, d'alimentation et d'éducation, ce qui nuit à leur espérance de vie. Elles sont traditionnellement considérées comme un poids financier important, du fait de la dot dont les parents doivent s'acquitter lors du mariage. La préférence allant au fils est encore largement répandue dans le pays, se retrouve jusque dans les familles de la diaspora au Canada par exemple.

    Alors que la croissance économique, évaluée à 7%, apporte une amélioration constante des conditions de vie des Indiens, la population féminine n'en bénéficie que partiellement. Bien que de nombreux points ont été améliorés, comme le recul de l'âge au premier enfant, l'écart se creuse quand il est question de l'accès à l'emploi.

     

    Un combat inégal entre développement et tradition

    Le rapport, supervisé par Arvind Subramanian, conseiller économique du gouvernement, préconise que «sur la question du genre, la société dans son ensemble - société civile, communautés, cadre familial - et non pas seulement le gouvernement, se reflète dans une préférence sociétale, voire une métapréférence pour les garçons, inhérente à la croissance». Le rapport évoque «un combat inégal entre les forces irrésistibles du développement, et les objets immuables que sont les normes culturelles», et prône de se préoccuper autant de la croissance économique que des résultats liés à l'égalité entre les genres.

    Il s'achève en insistant sur le fait que l'Inde devrait laisser ces pratiques qui appartiennent au passé dans le passé, et mettre un terme au mauvais traitement des filles non désirées.

    L'Inde est par ailleurs le théâtre de graves violences exercées contre les femmes. Depuis le viol collectif d'une jeune fille de 23 ans dans un bus de New Delhi en 2012, morte de ses blessures quelques jours plus tard, le pays fait régulièrement la une à cause des violences pérennes envers les femmes. Dimanche, le viol d'une petite fille de huit mois par son cousin de 28 ans a déclenché l'ire des défenseurs des droits des femmes, appelant à la fin de la culture du viol. Lundi, la présentation de l'enquête entendait soutenir «le mouvement grandissant contribuant à éradiquer la violence envers les femmes, qui s'étend sur tous les continents».

    Le Figaro

    Inde, Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Inde


    6 commentaires
  • Loire-Atlantique: Âgés de 12 à 15 ans, ils tentent de semer les gendarmes à bord d'une voiture volée

    Quatre adolescents ont récemment été interpellés à La Chapelle-Heulin...

     

    Ils viennent de recevoir une convocation devant le juge pour février, en vue d’une réparation pénale. Quatre jeunes ados, âgés entre 12 et 15 ans, ont fait preuve d’un comportement très dangereux, rapporte la gendarmerie. Mi-janvier, ils ont été aperçus à bord d’une voiture, dans une impasse de la commune de La Chapelle-Heulin, dans le vignoble nantais. C’est un riverain, surpris par le jeune âge du conducteur, qui a prévenu les gendarmes.

    Ils foncent dans un muret

    Mais alors que plusieurs patrouilles se sont déplacées, les adolescents ont entrepris de semer les forces de l’ordre. Ils ont accéléré, avant de foncer dans un muret d’habitation où ils ont terminé leur route. Les quatre jeunes gens ont pris leurs jambes à leur cou en direction d’une forêt. Ils ont été interpellés quelques minutes plus tard.

    La voiture, une Renault Super 5, avait été dérobée quelques jours plus tôt par deux des adolescents, sur le parking du stade de foot de la commune. « Le véhicule était déverrouillé et les clés se trouvaient dans le vide-poche coté conducteur », explique la gendarmerie.

    20 Minutes

    Quels noms ces mineurs ?


    5 commentaires
  • Un sous-officier de l'armée en garde à vue pour agression sexuelle

     

    Le sous-officier est soupçonné d'avoir voulu, dans la nuit de samedi à dimanche, faire une fellation de force à un soldat de première classe qui a déposé plainte.

     

    Un sous-officier du sixième régiment du génie d'Angers se trouvait mardi en garde à vue à chez les gendarmes à la suite d'une plainte pour agression sexuelle déposée dimanche par un soldat de première classe, a indiqué mardi une source proche du dossier.

     

    Déjà condamné pour une affaire d'agression sexuelle.

    Le sergent-chef a été placé en garde à vue dimanche, a confirmé Nicolas Jacquet, procureur de la République de Rennes. Le parquet de Rennes a compétence sur le territoire d'Angers en matière d'affaires impliquant des militaires en service. Le mis en cause, déjà condamné pour une affaire d'agression sexuelle, selon le procureur, doit être déféré mercredi en vue d'une éventuelle ouverture d'une information judiciaire. "À ce stade, il conteste formellement les faits", a précisé le procureur.

     

    Le soldat de première classe s'est armé d'un couteau.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, le sous-officier, en possession de son arme de service, voulait faire de force une fellation au plaignant et le masturber, ce que le soldat a considéré comme une menace. Ce dernier s'est ensuite saisi d'un couteau pour se défendre, selon le procureur. À la suite de cette agression, le plaignant s'est entaillé le bras, mais "sans gravité". Après avoir été secouru et avoir informé sa hiérarchie, il a déposé plainte. "L'autorité militaire (l'armée de Terre) accompagne l'enquête et collabore pleinement au bon déroulement de celle-ci", a réagi un porte-parole, en se refusant à tout autre commentaire.

    Europe 1

    Il y a des mecs, faudrait les castrer comme pour les chiens et les chats !


    4 commentaires
  • L'histoire a commencé cet été quand la gendarmerie et les services vétérinaires sont intervenus suite au signalement de 78 ovins destinés à être abattus clandestinement dans le cadre du sacrifice de l'Aïd El Kebir.  ,

     

    Je suis allée faire mes clics sur Actu animaux

    Allez -y aussi !

    Lien :

    https://actuanimaux.com/animaux/details/L%25E2%2580%2599AJPLA-est-intervenue-fin-aout-avec-l%25E2%2580%2599aide-de-la-gendarmerie-et-de-la-DDPP-pour-le-sauvetage-de-78-moutons-Nice-SOS-78-bovins-AJPLA-19-01-2018


    6 commentaires
  • Macaron, toujours le sourire !


    6 commentaires
  • TVA et taxe carbone : «l’escroquerie du siècle» au tribunal

    385 M€ auraient été détournés. 36 personnes sont poursuivies.

     

    Un procès au très long cours pour juger d’une délinquance écologique phénoménale. Ce lundi s’ouvre à Paris le procès du « carbone marseillais », une fraude à 385 M€ sur le marché des droits à polluer.

     

    Trente-six personnes sont appelées à comparaître mais au moins huit chaises resteront vides dans cette affaire baptisée « l’escroquerie du siècle ». Parmi elles, une serveuse, une sculptrice, un organisateur de soirées, des retraités, un promoteur… Soupçonnés à divers degrés d’avoir participé au détournement du pactole, ou à son blanchiment, en se faisant investisseurs, gérants de paille ou traders. Les projecteurs seront braqués sur Christiane Melgrani. A 59 ans, cette ex-enseignante forte en gueule, devenue gérante d’un piano-bar puis « ingénieur commerciale » dans une société de bâtiment, aurait étrenné cette fraude dès 2006. Elle s’en défend mais son passé jouera contre elle : Melgrani a déjà été condamnée pour trafic de drogue et escroqueries.

    Tout a commencé avec un signalement de la cellule anti-blanchiment de Bercy, Tracfin

    Christiane Melgrani, qui comparaîtra détenue, sera jugée pour « escroqueries à la TVA », « blanchiment en bande organisée » et « association de malfaiteurs », comme deux autres protagonistes clés : Eric Castiel, installé en Israël et sous le coup d’un mandat d’arrêt, et Gérard Chetrit, qui a reconnu avoir joué le rôle de trader. Lui comparaîtra aussi détenu, car il n’a pu réunir que 38 des 45 M€ demandés pour sa mise en liberté.

    C’est dix fois plus qui ont été soustraits au fisc français. L’enquête avait débuté avec un signalement de la cellule anti-blanchiment de Bercy, Tracfin, intriguée par les activités de deux sociétés intervenant sur le marché des quotas d’émission de CO2 : Energie Groupe et RIDC. La bonne affaire consistait à acheter des droits à polluer hors taxe dans un pays européen, les revendre en France à un prix incluant la TVA, puis investir les fonds dans une nouvelle opération sans jamais reverser la TVA à l’État. Une autre affaire d’escroquerie à la taxe carbone a déjà été jugée, elle portait sur 283 M€.

    Les audiences, qui s’étaleront chaque lundi et mardi pendant deux mois devant la 32e chambre du tribunal correctionnel, s’annoncent émaillées de batailles procédurales.

    Le Parisien


    4 commentaires
  •  

    Affaire Théo : la vidéo de l'interpellation "vient invalider le récit du jeune homme"

    "Tout cela va faire cesser les propos indignes qui sont portés contre la fonction de policier depuis le départ", estime l'avocat de l'un des fonctionnaires présents lors de l'interpellation.

     

    La vidéo devrait jouer un rôle décisif dans l'enquête. Lundi matin, Europe 1 a révélé les images de l'arrestation et de la blessure de Théo L., en février 2017 à Aulnay-sous-Bois. Filmées par les caméras de vidéosurveillance de la ville, elles montrent que le bas de jogging du jeune homme est tombé dans l'échauffourée et ne lui a pas été enlevé par les policiers, pas plus que son caleçon, contrairement à ce qu'il a un temps affirmé.

    L'enregistrement témoigne cependant de la grande confusion qui règne lors de ce contrôle d'identité qui dégénère, et le coup de matraque télescopique qui a provoqué la très grave blessure du jeune homme. Ce dernier a reconnu dans un second temps qu'on ne lui avait pas baissé son pantalon. 

    Le récit de Théo "invalidé". "Cette vidéo vient invalider le récit fait par ce jeune homme qui dénonçait un viol collectif avec des policiers qui agissaient à plusieurs pour retirer les vêtements et porter délibérément un coup qui consisterait en une pénétration sexuelle", réagit Me Pascal Rouiller, avocat de l'un des fonctionnaires, interrogé par Europe 1. 

    "Un geste de violence" d'un des policiers. "Tout cela va faire cesser les propos indignes qui sont portés contre la fonction de policier depuis le départ", ajoute le conseil. "Reste qu'il y a un geste de violence de la part d'un des policiers, sur lequel celui-ci doit s'expliquer aujourd'hui."

    Europe 1


    4 commentaires
  • Apprentissage : tensions entre Edouard Philippe et Muriel Pénicaud

    Dans le bras de fer entre le Medef et les Régions, le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre du Travail Muriel Pénicaud ne sont pas sur la même longueur d’onde. Une première.

    Entre Matignon et le ministère du Travail, rien ne va plus ou presque. Pomme de discorde : l'apprentissage. Pour la première fois depuis l'élection d'Emmanuel Macron, des divisions apparaissent au sein de l'exécutif. "Le front gouvernemental craque face à la fronde régionale, tacle un membre du gouvernement. On prend le risque de planter la réforme afin de récupérer des alliés potentiels pour La ­République en marche." Le mauvais coup n'est venu ni des ordonnances travail, dont le parcours législatif s'est achevé sans encombre cette semaine, ni des syndicats, mais… du Medef et des Régions! Un scénario que les plus fins observateurs de l'Elysée n'avaient pas forcément pressenti.

    Hervé Morin mène la fronde

    "Ils ont sous-estimé Hervé Morin", juge un responsable patronal. Depuis son élection le 22 novembre à la tête de l'Association des Régions de France (ARF), le président UDI de la Normandie mène la fronde contre le ministère du Travail, qui entend déverrouiller un dispositif qui n'accueille que 10% des 15-24 ans en en confiant les rênes aux entreprises. "Le système Medef-UIMM, c'est la main invisible du marché, la loi de l'offre et de la demande. Il faut un minimum de pilotage public, sinon on va assister à un appauvrissement considérable de l'offre de formation", tempête Morin, qui propose la signature de contrats d'objectifs et de moyens par branches.

    Entre Pierre Gattaz, qui veut un apprentissage cousu main, et les Régions, qui souhaitent préserver l'équilibre de leurs territoires, c'est un dialogue de sourds. Dans les groupes de travail chargés de mener les concertations, la tension était parfois à son comble. "La question du “qui fait quoi” a complètement occulté les autres. La politique a pris le dessus", regrette une participante. Une plénière de restitution se déroulera chez France Stratégie ce mardi. Le rapport doit ensuite être transmis à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Dans ce dossier devenu poudrière, la partie ne se joue pas là, mais à l'Elysée et à ­Matignon. Les acteurs de cette pièce qui tourne au vinaigre l'ont bien compris. Et profitent des ­désaccords internes entre ceux qui ne veulent pas se mettre les Régions à dos et ceux qui militent pour un système plus agile. Franck Morel, conseiller social à Matignon, Pierre-André Imbert, son homologue à l'Elysée, et Alexis Kohler, le secrétaire général du Château, sont sollicités de toutes parts par des injonctions contradictoires.

     

    "On frôle le ridicule"

     

    Dans son combat, Hervé Morin semble avoir l'oreille d'Edouard Philippe, élu local et soucieux d'asseoir sa majorité dans les territoires, qu'il a vu le 15 janvier. A sa sortie, il criait quasiment victoire. A tel point que, le lendemain, Pierre Gattaz quittait les négociations sur la formation professionnelle. Les réunions des 19 et 26 janvier ont été ajournées. Désormais, ça n'est plus un, mais deux dossiers capitaux pour le gouvernement qui sont plantés. "On frôle le ridicule, les jeunes s'en fichent de savoir par quel tuyau de financement ça passe", fustige Alain Griset, président de l'U2P (qui représente les artisans et professions libérales). Le coup d'esbroufe du président de l'ARF a irrité l'Elysée. "Tactiquement, Morin l'a bien joué, il installe son mandat et au final il pourra toujours dire qu'il a sauvé les meubles", analyse un dirigeant patronal. Plus ou moins acquis à sa cause également, Jean-Michel Blanquer. Le ministre de l'Education nationale ne dispose pas de conseiller spécialisé sur l'apprentissage, mais reste soucieux de préserver les lycées professionnels, gérés par les Régions et qui entrent en concurrence avec les centres de formation d'apprentis (CFA).

     

    Au sein même du patronat, les avis divergent

     

    A l'opposé, Muriel Pénicaud, ancienne DRH, refuse une réformette qui préserverait l'existant. Les 24 et 25 janvier, son cabinet a rencontré le Medef, la CPME et l'U2P. Au sein même du patronat, les avis divergent. L'U2P, qui dispose de CFA interprofessionnels à cheval sur plusieurs branches, est pro-Régions. Tout comme le bâtiment, les chambres des métiers et la FNSEA. Quant à la CPME, plus modérée que le Medef, elle a échangé jeudi avec le Premier ministre. Au CES de Las Vegas, son numéro un, François Asselin, a croisé Hervé Morin. Depuis, il joue les entremetteurs avec Matignon.

    Des deals se dessinent autour des deux points de crispation : le passage à un financement au contrat – en fonction du nombre d'élèves inscrits en CFA – géré par les branches, et la possibilité pour les Régions d'exercer un droit de veto en cas de nouveaux centres. Elles disposeraient librement d'une fraction du financement (5 à 10%) et pourraient bloquer les ouvertures dans un rayon de 30 km autour d'un lycée professionnel. Après un rendez-vous vendredi soir avec l'ARF Rue de Grenelle, la température semble baisser. L'issue, positive, serait proche. Mais l'histoire laissera des séquelles. 

    Le JDD


    2 commentaires
  • Emmanuel et Brigitte Macron, leur dîner avec le couple présidentiel argentin

    Le président argentin Mauricio Mauri et son épouse Juliana Awada ont été reçus vendredi soir à l’Elysée. Ils ont ensuite dîné avec Emmanuel et Brigitte Macron au restaurant Guy Savoy.

    Le couple présidentiel argentin était à l’honneur vendredi soir. Le président Mauricio Mauri a été accueilli par Emmanuel Macron à l’Elysée en fin de journée avant un entretien et une conférence de presse commune. La situation au Venezuela, un accord commercial UE-Mercosur et la vente d'avions de chasse Super-Etendard à l'Argentine comptent parmi les thèmes abordés.

     

    De son côté, Brigitte Macron a accueilli son homologue Juliana Awada. Les deux Premières dames ont posé ensemble sur le perron de l’Elysée puis se sont entretenues au palais présidentiel. 

    Dans la soirée, les deux couples ont dîné au restaurant Guy Savoy, installé depuis mai 2015 à la Monnaie de Paris dans le 6e arrondissement de Paris. Le prix moyen à la carte est de 250 euros hors boisson, indique l’établissement qui compte 3 Etoiles au Michelin. Le charismatique chef  est venu les saluer et a posé avec eux pour une photo souvenir.

     

     Une première rencontre au G20

     Brigitte Macron et Juliana Awada avaient déjà partagé quelques moments ensemble lors du G20 à Hambourg, début juillet 2017. A cette occasion, les conjoints des dirigeants du G20 avaient eu le droit à des visites et une croisière dans le port de Hambourg. La Première dame argentine avait d’ailleurs posté sur son compte Instagram une photo d’elle en compagnie de Brigitte Macron au sortir de la croisière.

    Emmanuel et Brigitte Macron, leur dîner avec le couple présidentiel argentin

    Regardez la poitrine à Brizitte; étant très maigre, elle n'a plus de seins, on dirait qu'elle s'est mis une bande coton sur les seins mais on voit qu'il y a du louche (rire)

     

    Vendredi soir, Juliana Awada, très suivie sur le réseau social (un peu plus d’un million d’abonnés) n’a pas manqué de partager quelques moments de la soirée, à l’Elysée ou au restaurant Guy Savoy.

    Emmanuel et Brigitte Macron, leur dîner avec le couple présidentiel argentin

    Paris Match

    Pendant que des français ont à peine de quoi manger, le roi et sa mamie "bouffent" aux frais des français !


    6 commentaires
  • Japon: Les pires odeurs du monde s'exposent à Tokyo

    JAPON - Les visiteurs de l'exposition « Nioi-ten » peuvent venir découvrir une cinquantaine d'odeurs, dont celle du poisson le plus pestilentiel au monde...

     

    « Kusai ! », « kusai ! » (« ça pue ! »). Le nez plissé, les visiteurs répètent ce mot comme un cri de ralliement, en agitant la main pour chasser l’air vicié de leurs narines, mi-dégoûtés, mi-ravis. Les cinquante odeurs présentées dans la « Nioi-ten » (« exposition d’odeurs »), qui a ouvert ses portes mi-janvier dans le nord de Tokyo, ne sont pas toutes repoussantes, loin de là. Mais plus que les arômes de fleurs, de fruits ou de café, ce sont les effluves de poissons, d’humains ou d’insectes qui attirent un flot ininterrompu de curieux en quête de choc olfactif.

     

     

    Dans un coin de l’exposition, un homme à la chevelure frisée observe en silence les réactions des visiteurs. Il y a deux ans, Atsushi Ikeda a imaginé cet événement odorant et atypique pour combler un vide : « On peut aller à un concert, à une dégustation, à une exposition de peinture mais il est très rare de trouver quelque chose à sentir. J’ai donc eu l’idée de cette exposition », explique-t-il.

     

    La Nioi-ten connaît alors une première vie à Nagoya, dans le centre du Japon, où l’homme travaille pour une chaîne de télévision. Devant le succès rencontré là-bas, il a décidé de la transposer à Tokyo : « Je voulais que tous ceux qui avaient déjà entendu parler de ces odeurs mais ne les avaient jamais senties puissent en faire l’expérience, avec leur nez. »

     

    Le surströmming, poisson le plus pestilentiel au monde

    Leur réputation a en effet précédé certaines des odeurs de ce musée des horreurs. C’est le cas de la « pièce maîtresse » de l’exposition : le surströmming, une spécialité de hareng fermenté en conserve venue de Suède, considéré comme le poisson le plus pestilentiel au monde. « Beaucoup l’ont déjà vu dans des émissions de télévision japonaise, note Atsushi Ikeda, quand les invités ont un gage par exemple et doivent le manger. »

    Mais en matière de puanteur, le Japon n’a (presque) rien à envier à la Suède, et l’exposition propose aussi l’équivalent local du surströmming, appelé kusaya. Ou encore du « tofu puant », une spécialité de tofu fermenté habituellement dégustée en Chine et à Taïwan, qui se caractérise par son odeur extrêmement forte. Début 2016, la circulation a dû être interrompue pendant près de deux heures sur une ligne ferroviaire près de Nagoya à cause d’une odeur pestilentielle dans un train. La police a par la suite retrouvé dans une poubelle du tofu puant, dont le jus s’était vraisemblablement répandu sur le sol d’un wagon.

     

    Plaintes des commerçants voisins

    Pour éviter que ce pot-pourri d’effluves ne s’échappe de l’exposition, qui a élu domicile au 7e étage d’un grand magasin tokyoïte, les pièces les plus « sensibles » sont présentées dans des boîtes hermétiques, elles-mêmes posées au milieu de cabines fermées. Une fois à l’intérieur, le visiteur peut soulever le couvercle du réceptacle et juger sur pièce. Malgré les précautions, Atsushi Ikeda a reçu, pendant l’installation de cette galerie des odeurs, des plaintes des commerçants alentour, des restaurateurs notamment, qui goûtaient peu le bouquet d’arômes échappé de cette ménagerie des senteurs.

    À force d’être à l’air libre, les « œuvres » finissent par perdre de leur odeur, et il faut les remplacer. Dans l’arrière-salle où a lieu l’interview, Atsushi Ikeda ouvre un petit frigo, dont la forte odeur de durian qui s’échappe emplit immédiatement la pièce : c’est la « collection » de son musée, où l’on distingue de petits sacs blancs contenant des munitions pour l’exposition, et la couleur jaune et rouge caractéristique des boîtes de surströmming.

     

     Odeurs de pieds, de punaises, ou d'« hommes d’âge mûr »

    Pour celles-ci, habituellement consommées en plein air, des précautions particulières sont nécessaires. Afin d’absorber l’attaque initiale de l’odeur et éviter les projections du récipient sous pression, l’équipe d’Atsushi Ikeda procède ainsi à l’ouverture des boîtes de conserve au fond d’un seau d’eau, avant de les présenter au public. Cette élégante précaution ne suffit pas toujours, et un visiteur aurait rendu son déjeuner à Nagoya en inhalant la fétide conserve.

    Moins exotiques mais non moins désagréables, on peut aussi se remémorer les odeurs des pieds, des punaises, ou des « hommes d’âge mûr » dans cette Nioi-ten. Les réactions sont variées, certains visiteurs trouvant que ces relents ne sont au final pas bien méchants. D’autres vivent l’expérience plus intensément et sortent en courant des cabines de senteur, quoique presque toujours le sourire aux lèvres. Deux semaines après l’ouverture, le bouche-à-oreille du nez fonctionne à plein et l’exposition, prévue jusqu’au 25 février, ne désemplit pas.

    20 Minutes - De notre correspondant à Tokyo

    Payer pour sentir de la M., faut être cinglés !

    Rien ne m'étonne des asiatiques !


    3 commentaires
  • Val-d'Oise : un jeune de 19 ans en garde à vue pour le meurtre sauvage d'un comptable

    Un jeune homme de 19 ans a été interpellé jeudi pour le meurtre d'un homme de 55 ans, sauvagement assassiné à son domicile du Val-d'Oise, ont indiqué vendredi des sources concordantes. 

    Un jeune homme de 19 ans, "très peu connu des services de police", a été interpellé jeudi pour le meurtre d'un homme de 55 ans, sauvagement assassiné à son domicile du Val-d'Oise, ont indiqué vendredi des sources concordantes.

    Des coups de tisonnier à la tête.

    L'homme, qui exerce la profession de comptable dans un office notarial parisien, avait été découvert lundi à son domicile de Jouy-le-Moutier, présentant de nombreuses plaies à l'arme blanche. Alertée par des relations de la victime, qui s'inquiétaient de sa disparition, la police était tombée dans le pavillon sur une scène de crime "particulièrement violente". La victime avait aussi reçu des coups de tisonnier à la tête, selon une source proche de l'enquête.

    Reste à déterminer les raisons d'un tel acharnement.

    L'enquête conduite par le SRPJ de Versailles a permis de remonter jusqu'au suspect, dont l'ADN avait été retrouvé. L'homme a été interpellé à son domicile en Seine-Saint-Denis et placé en garde à vue. Il devrait être présenté à un juge du tribunal de Pontoise en fin de journée. Selon la source proche de l'enquête, les deux hommes avaient rendez-vous au domicile du suspect. "Pourquoi il l'a tué et pourquoi un tel acharnement, cela reste à élucider".

    Europe 1


    4 commentaires
  • Afghanistan : des dizaines de morts après l’explosion d’une ambulance piégée

    L’attentat, revendiqué par les talibans, a tué au moins 40 personnes et en a blessé 140 autres en plein centre de Kaboul.

    Une semaine après l’attaque de l’hôtel Intercontinental de Kaboul, qui a fait au moins 25 morts, un nouvel attentat meurtrier, également revendiqué par les talibans, a frappé la capitale afghane ce samedi à 13 heures (heure locale). Selon un bilan provisoire, l'explosion d'une ambulance piégée a tué au moins 40 personnes et en a blessé 140 autres dans le centre de la ville.

    L'explosion s'est produite dans le quartier abritant des bureaux du ministère de l'Intérieur et ceux de l'Union européenne.

    « Le kamikaze a utilisé une ambulance pour passer les barrages. Il a indiqué au premier contrôle qu'il acheminait un patient vers l'hôpital Jamuriat » voisin, a expliqué Nasrat Rahimi, porte-parole adjoint du ministère de l'Intérieur. « Au second barrage, il a été identifié et il a fait détoner sa charge », a-t-il ajouté.

    « C'est un massacre », témoigne une ONG italienne

    Un photographe de l'AFP qui s'est rendu sur place immédiatement a pu voir de très nombreux corps de victimes ensanglantés, « morts et blessés » sur les trottoirs, que les riverains aidaient à évacuer.

    Il a également vu de très nombreuses victimes, hommes, femmes, enfants, acheminées dans l'hôpital Jamuriat, traitées dans les couloirs submergés.

    L'attentat a été rapidement revendiqué par le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid sur WhattsApp : « un martyr a fait sauter sa voiture piégée près du ministère de l'Intérieur où se trouvaient de nombreuses forces de police », a-t-il indiqué.
     
    Le Parisien

    4 commentaires
  • Sur Paris Première


    4 commentaires
  • Corbeil-Essonnes: des policiers molestés par deux familles et attaqués par un pitbull

    Tout commence ce mercredi un peu avant 16h, en plein cœur du quartier des Tarterêts de Corbeil-Essonnes. Alors qu'ils effectuent une ronde, trois policiers de la brigade anticriminalité sont intrigués par le comportement suspect de deux jeunes devant un hall d'immeuble, qui prennent la fuite à leur vue. Deux policiers décident alors de les poursuivre à l'intérieur du bâtiment.

    Quelques étages plus haut, les deux gardiens de la paix sont violemment pris à partie par deux familles, sorties de leur appartement pour prêter main-forte aux deux fuyards. Comme le souligne Le Parisien, les coups pleuvent, et des habitants vont aller jusqu'à lâcher un pitbull contre les deux officiers. L'un des deux policiers, à l'aide de coups de pied, parvient à garder l'animal à distance. 

     

     

    Trois semaines d'ITT

     Le déferlement de violence ne s'arrête pas là. Les assaillants vont par la suite tenter de séparer les deux policiers en traînant l'un des deux hommes vers un appartement. Son collègue tente bien de bloquer la porte avec son pied, sans succès. "Trois gonds ont sauté tellement ils ont tenté de fermer la porte-fort" explique de son côté le syndicat Alliance. L'homme a été touché à la cheville et aux genoux. 

    C'est finalement leur troisième collègue, resté à proximité de leur véhicule, qui va donner l'alerte, inquiet de la longue absence des deux officiers. Grâce à l'arrivée rapide des renforts, cinq personnes ont été interpellées. "Nous dénonçons une nouvelle fois le sentiment d’impunité qui imprègne bon nombre d’individus qui se dressent face aux représentants de l’État", reprend le syndicat policier. Début janvier, un policier avait déjà été blessé par un jet de pavé dans le même quartier. 

    BFM.TV

    Il semble que les familles soutiennent leurs enfants pourris !


    4 commentaires
  • 12 dromadaires disqualifiés d'un concours de beauté pour avoir reçu du Botox

    Chaque année depuis l'an 2000 se tient en Arabie Saoudite un concours de beauté pour femelles dromadaires, célébrées lors du festival du roi Salman bin Abdulaziz al Saud, comme «symbole authentique du mode de vie du désert des gens de la péninsule Arabique».

     

    Comme dans tout concours de beauté qui se respecte, le visage des participantes est décisif et fait l'objet d'une attention particulière. Pour les dromadaires, celle-ci se fixe notamment sur leurs petites oreilles, leur museau formidable et leur bouche lippue à souhait.

    Or cette année, sur les près de 30.000 participantes, douze dromadaires se sont vu exclus de la compétition pour avoir reçu des opérations de chirurgie esthétique et des injections de toxine botulique (autrement connue sous le nom commercial de Botox) dans une clinique.

    «Ils ont utilisé du Botox pour les lèvres, le nez, et même la mâchoire. Cela rend la tête plus gonflée, de telle sorte que quand la dromadaire arrive, on se dise: “Oh, regarde comme sa tête est grosse. Elle a de grosses lèvres, un gros nez”», raconte Ali al-Mazrouei, le fils d'un émir éleveur de dromadaires, à The National.

    Le festival, qui est le plus grand du golfe Persique et rassemble près de 300.000 visiteurs, offre un prix de 31,8 millions de dollars (environ 25,7 millions d'euros) au propriétaire de la vainqueure du concours de beauté: une somme qui a de quoi inciter quelques tricheurs à tenter leur chance.

    Quand ils ne vont pas jusqu'aux opérations chirurgicales, certains propriétaires tentent de modifier l'apparence de leurs bêtes en tirant chaque jour sur leurs lèvres pour les rendre plus longues; d'autres utilisent de l'huile pour assombrir leur robe; d'autres encore se contentent de mentir pour passer entre les mailles d'un règlement assez strict concernant les dromadaires recevables.

    Slate.fr

    Mieux vaut en rire !


    4 commentaires
  •  

    Jeune fille au pair tuée à Londres : "Personne n’a donc rien vu autour d’elle ?"

    La famille de Sophie Lionnet a été reçue lundi par Scotland Yard. Mais elle n’a obtenu aucune réponse aux questions qui l'obsèdent.

     

    La nuit, ils n’ont pas dormi. Catherine, la maman de Sophie Lionnet, débordée de chagrin, s’est emmêlée dans les horaires. Alors à Paris, les parents et la sœur de la jeune fille au pair retrouvée morte à Londres dans la maison d’un couple franco-algérien, le 20 septembre dernier, ont raté l’Eurostar. Ils ont dû racheter des billets pour prendre dans le train suivant. Les deux enquêtrices de Scotland Yard en charge de l’affaire ont changé leur plan comprenant qu’il faut faire au plus simple avec les proches de la victime, qui se sentent "perdus".

    Accompagnée de son avocat lillois Frank Berton, la famille a attendu les policières au point de rendez-vous. C’était lundi, 12 heures, devant la boutique Harry Potter, à la gare de Londres Saint-Pancras.

    Tout le monde est monté dans les bureaux de la police des transports, prêtés aux agents de Scotland Yard pour éviter à la famille de traverser la capitale britannique. Cinq heures d’échanges, pendant lesquelles les parents de Sophie n’ont obtenu aucune réponse aux questions qui les obsèdent :

    "Comment est-elle morte ? Quand est-elle morte ? Personne n’a donc rien vu autour d’elle ? Comment a-t-elle vécu les dernières semaines ?"

    La mère et le père ont dû affronter d’autres interrogations, celles des enquêtrices. La sœur de Sophie, elle, n’a pas été entendue : "On ne m’a jamais interrogée depuis le début de l’enquête." Elle s’est tue, elle a attendu. Pour Patrick, le père de Sophie, c’était la première fois ce lundi qu’il était auditionné par les Anglais:

    "Je n’ai jamais rencontré que la police française. Scotland Yard m’avait bien proposé de venir au début, mais à mes frais, et je n’avais pas les moyens."

    Les Britanniques n’ont livré aucun élément de l’enquête à la famille, insistant même sur la nécessité d’en préserver absolument la confidentialité, compte tenu du système pénal anglais qui est accusatoire.

     

    "On ne sait toujours rien des causes de la mort de Sophie"

    C’est en effet à la police, directrice de l’enquête (contrairement à la France, où c’est un magistrat qui instruit), qu’incombe la charge de prouver les faits au soutien de sa cause. Quatre mois d’investigations, vingt enquêteurs sur le dossier, des analyses et expertises laborieuses compte tenu de l’état du corps de la victime, brûlé. "On ne sait donc toujours rien des causes de la mort de Sophie, pas plus qu’on ne sait comment elle a été traitée par ces gens", déplore la maman. Sabrina Kouider, 34 ans, et son compagnon Ouissem Medouni, 40 ans, ne plaident pas coupables pour le meurtre. Ils ont seulement reconnu avoir tenté de se débarrasser du corps de Sophie Lionnet en le brûlant dans leur jardin, en plein jour.

    Jeune fille au pair française tuée à Londres : le courrier qui montre que tout allait malSophie Lionnet avait quitté sa famille en janvier 2016 pour Londres. Brutalement. Le frère de Sabrina Kouider, installé à Paris, était le contact de Sophie en France. Catherine s’en souvient :

    "J’ai eu ce monsieur une fois au téléphone, il m’a dit que je n’avais pas mon mot à dire, ma fille avait 18 ans, elle faisait ce qu’elle voulait."

    Sophie était partie pour garder les enfants du couple, gagner de l’argent, parfaire son anglais. Elle rêvait aussi d’avenir, Sabrina Kouider et Ouissem Medouni fréquentaient des stars, "Sophie m’avait dit qu’elle ferait peut-être aussi du cinéma", se souvient Catherine. Mais Sophie n’a jamais gagné un centime. Ses rêves ont viré au cauchemar.

    Coupée des siens à mesure que les mois passaient, la jeune fille s’était plainte de ses mauvaises relations avec ses employeurs, elle voulait rentrer. Elle n’a jamais réussi. Etait-elle séquestrée ? Etait-elle maltraitée ?

    Il faudra attendre l’ouverture du procès de Sabrina Kouider et Ouissem Medouni, pour en savoir plus, "et un peu moins, je l’espère, pour avoir accès au dossier, même si les détails, on l’a bien compris, sont sordides et horribles", indique maître Frank Berton.

    Six semaines d’audience éprouvante pour la famille de la victime qui tient à être présente, et à qui Scotland Yard a cependant promis une nouvelle rencontre avant le mois de mars. L'avocat poursuit : 

    "Ce procès sera long et douloureux pour mes clients,. Mais ils veulent y assister, j’espère donc que tout sera mis en œuvre pour leur donner les moyens d’être logés sur place. Je vais écrire au président de la République qui a envoyé des mots de soutien à la famille de Sophie, afin qu’il se traduise maintenant en acte."

    Lundi, les parents de Sophie Lionnet sont repartis avec leurs sacs sur le dos. Et avec leur peine, amère. Ils aimeraient "pouvoir offrir enfin une sépulture" à leur fille. Rapatrier le corps de Sophie en France. La police anglaise s’est engagée à faire au plus vite.

    Elsa Vigoureux - L'OBS

    Pourquoi ce couple franco-algérien a t-il brûlé le corps ???


    5 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires