• Marseille : une patiente affirme qu'un chirurgien a oublié un gant et cinq compresses dans son ventre

    Une femme de 48 ans a saisi le président du tribunal de grande instance de Marseille (Bouches-du-Rhône) après qu'un chirurgien a oublié, selon ses dires, un gant et cinq compresses dans son ventre, annonce, mardi 23 janvier, son avocat.

     

     

    Opérée en avril dernier

    Cette patiente a été opérée le 6 avril 2017 pour une ablation de l'utérus par un médecin de Marseille. "Or, dès son réveil, la patiente va se plaindre d’une forte douleur au niveau du ventre et d’avoir du mal à uriner. Elle sera également victime de vomissements et fera une nuit d’insomnie, explique son avocat, Patrice Humbert. Dans ce communiqué, il indique que "le lendemain et jour de sa sortie, [sa cliente] indiquera au chirurgien avoir d’importantes douleurs du côté droit de son ventre".

     

    À son retour au domicile, cette patiente restera alitée. "Ce n’est que le 9 avril au matin, soit 3 jours plus tard, après 4 heures de violentes douleurs et de contractions, qu’elle va expulser de son vagin dans une mare de sang un gant chirurgical ainsi que cinq compresses", rapporte l'avocat, qui affirme que le chirurgien n'a pas tenu compte des souffrances de la patiente, ni présenté des excuses.

    Franceinfo

    J'espère qu'elle a gardé le gant et les compresses ensanglantées !

    On se demande si cela n'est pas une blague !


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  • Le pape s'excuse d'avoir blessé des victimes d'abus sexuels de l'Eglise au Chili

    Le pape François avait choqué lors de sa visite au Chili, jeudi, en apportant son soutien à un évêque controversé pour avoir protégé les agissement des prêtres pédophiles.

    "Je dois présenter des excuses". Le pape François a exprimé des regrets, ce lundi, à l'issue de son voyage en Amérique latine, auprès aux des victimes d'abus sexuels de la part du clergé, après le tollé provoqué au Chili, quelques jours plus tôt, par son soutien à un évêque controversé.

    "Le jour où vous m'apportez une preuve contre l'évêque Barros, je vous parlerai. Il n'y a pas une seule preuve contre lui. Tout est calomnie. C'est clair?", avait lancé abruptement jeudi le pontife argentin, apostrophé par des journalistes lors de sa visite au Chili. Ces mots avaient d'autant plus choqué que le souverain pontife avait ensuite en donnant une accolade à Mgr Juan Barros. Cet évêque est soupçonné d'avoir gardé le silence sur les agissements d'un vieux prêtre pédophile défroqué par le Vatican.

    "Je dois présenter des excuses parce que le mot 'preuve' a blessé tant de personnes victimes d'abus", a déclaré François lors d'une conférence de presse dans l'avion qui le ramenait à Rome. "Entendre le pape leur dire en face 'apportez-moi une lettre avec la preuve', c'est une gifle et je me rends compte maintenant que mon expression n'a pas été heureuse", a-t-il dit.

    "Convaincu" de l'innocence de l'évêque

    Il a cependant rappelé que le Vatican avait enquêté sur Mgr Barros, sans trouver "d'élément pour le condamner". Au risque de déplaire aux Chiliens, il s'est déclaré "convaincu" de l'innocence de l'évêque.

    "Vous me dites qu'il y a des victimes, mais je ne les ai pas vues, elles ne se sont pas présentées à moi", a-t-il argué, en reprenant son expression de "calomnie". Dans l'avion, le pape a estimé qu'il aurait dû parler d'"élément à charge". "Le mot 'preuve' n'était pas le meilleur pour me rapprocher d'un coeur endolori", a-t-il convenu. "Je sais qu'il y a beaucoup de personnes victimes d'abus qui ne peuvent apporter de preuve".

    "Je sais combien elles souffrent", a insisté François, qui a rencontré au Chili en privé deux victimes de prêtres pédophiles. Selon le Vatican, il a "prié et pleuré" avec elles. "Le drame des victimes d'abus est horrible, horrible. Il y a deux mois, j'ai été en contact avec une femme victime il y a 40 ans. Mariée avec trois enfants, cette femme ne communiait pas depuis cette époque, parce que dans la main du curé, elle voyait la main de l'auteur d'abus sexuels", a confié le pape.

    Samedi, le cardinal Sean Patrick O'Malley -qui dirige une commission anti-pédophilie en cours de renouvellement au Vatican- avait mis en avant la sincérité de François lorsqu'il prône la tolérance zéro contre la pédophilie dans l'Eglise. Mais dans une critique inhabituelle du pape, il avait jugé "compréhensible" que les propos du souverain pontife aient pu provoquer "une grande douleur".

    L'Express

    Au lieu de s'occuper d'accueillir des migrants, il ferait mieux de s'occuper des prêtres pédophiles !


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  • Allemagne: l'infirmier qui "tuait des patients par ennui" jugé pour 97 meurtres

    © afp.com/Carmen Jaspersen L'infirmier allemand Niels H.se cache derrière un dossier le 26 février 2015 au tribunal d'Oldenbourg (nord) et son avocate Ulrike Baumann

     

    L'infirmier allemand Niels Högel, qui a reconnu avoir tué des patients par ennui, a été renvoyé ce lundi en justice pour répondre de 97 meurtres, a indiqué le parquet d'Oldenbourg, dans le nord de l'Allemagne. "Nous allons essayer [de lancer le procès] cette année", a indiqué ce lundi un porte-parole du tribunal de la même ville.

    Déjà condamné à la prison à perpétuité pour les décès de six malades, Niels Högel, 41 ans, est désormais formellement mis en accusation pour 62 meurtres commis à l'hôpital de Delmenhorst et 35 dans celui d'Oldenburg, les deux établissements où il avait travaillé entre 1999 et 2005. En août, le chef de l'enquête, Arne Schmidt, avait jugé cette affaire "unique dans l'Histoire de la République fédérale" en raison de son ampleur.

    "Il voulait démontrer ses compétences en matière de réanimation"

    Le Parquet précise dans son communiqué que dans trois autres cas les éléments à charge n'étaient pas suffisants pour justifier des poursuites.

    Selon l'accusation, l'infirmier a injecté à ses patients, généralement des personnes âgées, des surdoses médicamenteuses pour les amener à l'article de la mort. "Il agissait car il voulait démontrer ses compétences en matière de réanimation vis-à-vis de ses collègues et chefs et pour tromper l'ennui", a rappelé le parquet.

    L'affaire avait éclaté en 2005, lorsqu'il avait été surpris par une collègue en train de faire une piqûre non prescrite à un patient dans la clinique de Delmenhorst, ce qui lui avait valu, en 2008, sa première condamnation pour tentative de meurtre.

    Une trentaine de meurtres et une soixantaine de tentatives

    L'enquête avait été relancée en janvier 2014 car l'intéressé avait admis auprès d'un codétenu une cinquantaine d'homicides. Par la suite, il avait indiqué à un expert psychiatre avoir commis une trentaine de meurtres et s'était aussi attribué une soixantaine de tentatives.

    Cette affaire est aussi celle des dysfonctionnements dans les deux cliniques où l'infirmier a pu travailler. Bien que les décès de patients aient eu lieu le plus souvent alors que Niels Högel était de service, aucun mécanisme interne n'a donné l'alerte.

    Les cliniques de Delmenhorst et d'Oldenbourg sont ainsi été visées par une enquête pour déterminer les responsabilités, les enquêteurs estimant que les meurtres auraient pu être empêchés.

    L'Express

    Déjà condamné à la perpétuité, on ne peut pas lui mettre plus !

     


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  • Les plus riches ont accaparé 82% de la richesse mondiale en 2017

    © - Dans une usine textile à Jiangyin dans l'est de la Chine, le 9 décembre 2017

     

    «Le boom des milliardaires n’est pas le signe d’une économie prospère, mais un symptôme de l’échec du système économique», selon l'ONG Oxfam.

     

    82% de la richesse créée l’an dernier dans le monde a terminé entre les mains du 1% le plus riche de la population de la planète, dénonce ce lundi l’ONG Oxfam dans un rapport, qui souligne que les femmes payent le prix fort de ces inégalités.

    «Le boom des milliardaires n’est pas le signe d’une économie prospère, mais un symptôme de l’échec du système économique», a affirmé la directrice d'Oxfam Winnie Byanyima, lors de la publication du rapport intitulé Récompenser le travail, pas la richesse à la veille de l’ouverture du World Economic Forum (WEF) à Davos. «On exploite les personnes qui fabriquent nos vêtements, qui assemblent nos téléphones portables et cultivent les aliments que nous mangeons, afin de garantir un approvisionnement constant en produits pas chers, mais aussi pour grossir les profits des entreprises et leurs riches investisseurs», s’est-elle insurgée dans un communiqué.

    Un nouveau milliardaire tous les deux jours

    Selon le rapport d'Oxfam, 3,7 milliards de personnes, soit 50% de la population mondiale, n’a pas touché le moindre bénéfice de la croissance mondiale l’an dernier, alors que le 1% le plus riche en a empoché 82%. Depuis 2010, c’est-à-dire peu après le début de la crise en 2008, la richesse de cette «élite économique» a augmenté en moyenne de 13% par année, a précisé Oxfam, avec un pic atteint entre mars 2016 et mars 2017, période où «s’est produit la plus grande augmentation de l’histoire en nombre de personnes dont la fortune dépasse le milliard de dollars, au rythme d’un nouveau milliardaire tous les deux jours».

    Pour Oxfam, les ouvrières se retrouvent «tout en bas de la pyramide». «Dans le monde entier, les femmes gagnent moins que les hommes et elles sont sur-représentées dans les emplois les moins bien payés et les plus précaires», constate-t-elle. «De la même manière, sur 10 nouveaux milliardaires, 9 sont des hommes», a-t-elle ajouté.

    L’ONG, qui publie traditionnellement un rapport sur les inégalités juste avant que l’élite économique ne se réunisse à Davos (Suisse), lance un appel aux dirigeants pour que «l’économie fonctionne pour tous et pas uniquement pour une riche minorité». Elle préconise la limitation des dividendes pour les actionnaires et les dirigeants d’entreprises, la fin de «la brèche salariale» entre hommes et femmes, ainsi que la lutte contre l’évasion fiscale. 

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    Selon un sondage réalisé pour Oxfam auprès de 70 000 personnes dans 10 pays, diffusé à l’occasion de la publication du rapport, les deux tiers des personnes interrogées estiment «urgent» de traiter la brèche entre riches et pauves. Ce sondage a été réalisé en Inde, au Nigeria, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Mexique, en Afrique du Sud, en Espagne, au Maroc, aux Pays-Bas et au Danemark. 

    Libération


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  • Ces ministres qui ont (sensiblement) sous-évalué leur patrimoine immobilier

    © CHARLES PLATIAU/AFP Nicolas Hulot et Nicole Belloubet, qui possèdent les plus gros patrimoines immobiliers dans le gouvernement, ont omis de déclarer des montants non négligeables.

     

    Début décembre, on apprenait que plusieurs ministres avaient déclaré des patrimoines à plus d’un million d’euros. En tête du classement, on trouve Muriel Pénicaud (7,5 millions d’euros), Nicolas Hulot (7,2 millions d’euros) et François Nyssen (4,6 millions d’euros). Un mois et demi plus tard, il s’avère que l’un d’entre eux a sous-évalué son patrimoine immobilier, selon la Haute autorité pour la transparence de la vie publique qui vient de publier les déclarations modifiées. Il s’agit de Nicolas Hulot, comme le rapporte la Lettre A.

    Le ministre de l’Écologie aurait oublié de déclarer 150.000 euros pour deux maisons qu’il possède en Haute-Savoie (74), selon le document rectificatif mis en ligne (et ici la version précédente). Mais il n’est pas le seul. Parmi les autres fautifs, la garde des Sceaux Nicole Belloubet. La ministre de la Justice aurait omis de déclarer 330.000 euros pour deux appartements à Paris et une maison dans l’Aveyron (12), selon le document rectificatif. Des biens qui n’apparaissaient pas dans la version précédente.

    Des omissions pas substantielles

    D’autres ministres ont, quant à eux, mal estimé leur patrimoine. C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a dû reconsidérer la valeur de sa société immobilière, passée de 50.000 à... 315.300 euros. Idem pour la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, qui a dû quadrupler la valeur de ses parts dans une SCI (de 25.000 à 106.268 euros). Enfin, la ministre chargée des Affaires européennes a sous-évalué la valeur de son appartement parisien de 400.000 euros qui atteint désormais 2 millions d’euros.

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    Contactée par Le Figaro Immobilier, la Haute Autorité n’a pas souhaité faire de commentaires mais rappelle que, pour évaluer les biens immobiliers, elle s’appuie, entre autres sur l’outil Patrim, une base de données du fisc qui recense toutes les ventes de biens immobiliers. Les déclarations de patrimoine en cause ont fait l’objet de simples rectifications sans remettre en cause leur caractère «exact, exhaustif et sincère». Autrement dit, aucun signalement ne sera fait auprès du parquet. Et ce, même si les montants omis par Nicolas Hulot et de Nicole Belloubet paraissent très élevés. Mais la Haute Autorité ne considère pas qu’ils sont substantiels: ils pèsent 2% du patrimoine total de Nicolas Hulot et un peu plus de 20% pour Nicole Belloubet.

    Le Figaro

    Concernant Macron, après une courte enquête, il est blanc comme neige !

    http://www.lindependant.fr/2017/03/27/declaration-de-patrimoine-d-emmanuel-macron-pas-de-probleme-pour-la-haute-autorite-pour-la-transparence-de-la-vie-publique,2300027.php

     


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  • Thaïlande : trois morts dans l'explosion d'une bombe sur un marché dans le sud

    Trois personnes ont été tuées lundi matin dans l'explosion d'une bombe sur un marché dans le sud de la Thaïlande, en proie à une rébellion musulmane indépendantiste, ont annoncé les autorités.

     

    Probablement une attaque de la rébellion musulmane.

    La bombe, cachée dans une mobylette, a explosé sur le marché de Pimonchai, dans le centre de Yala. "Le dernier bilan est de trois morts", a déclaré Pramote Prom-in, porte-parole des forces de sécurité dans cette région. "Les témoins ont expliqué que les suspects ont stationné la mobylette en face d'un stand vendant de la viande de porc dix minutes avant l'explosion", a précisé le responsable policier en charge de l'enquête. Ce détail va dans le sens d'une attaque de la rébellion musulmane, les bouddhistes, minoritaires dans cette région, consommant du porc, contrairement à leurs voisins musulmans.

    Des images de vidéo-surveillance étaient analysées lundi pour tenter d'identifier les suspects. "Si c'est l'oeuvre des indépendantistes, c'est un message aux autorités qu'ils n'hésiteront pas à viser des cibles civiles", analyse Don Pathan, expert indépendant spécialiste du conflit.

     

    "La première grande attaque depuis deux ans".

    Il y a 24 blessés légers, a précisé l'hôpital local. "Tous les blessés sont des bouddhistes", a précisé un responsable hospitalier. Sur les trois morts, deux sont bouddhistes, un troisième est musulman. "C'est la première grande attaque dans le centre de Yala depuis deux ans", a souligné le policier, alors que les attaques dans le sud de la Thaïlande sont le plus souvent des embuscades visant des convois militaires ou des assassinats ciblés d'individus [représentants de l'administration locale ou enseignants] jugés compromis avec le pouvoir central.

    Un conflit meurtrier.

    Le conflit séparatiste dans l'extrême sud de la Thaïlande a fait 235 morts en 2017, un chiffre en baisse par rapport aux débuts d'un conflit qui a débuté en 2004, avec une baisse des attaques rebelles, d'après l'organisation Deep South Watch. Ce conflit, qui a fait près de 7.000 morts depuis 2004 - pour la plupart des civils - , fait rarement la une de la presse mondiale même s'il se déroule à quelques centaines de kilomètres des plages très touristiques de la Thaïlande.

    Dans cette région de l'extrême sud, rattachée à la Malaisie jusqu'au début du XXe siècle, la Thaïlande - majoritairement bouddhiste - a mené une politique d'assimilation des musulmans autochtones à marche forcée. Mais depuis l'arrivée de la junte après un coup d'État en mai 2014, malgré des pourparlers au point mort, les attentats se font plus rares.

    Europe 1


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  • Lyon: Sans permis et sous stupéfiants, un unijambiste pousse la police à une folle course-poursuite

    Nous ne sommes qu’en janvier mais le délit de fuite s’étant déroulé jeudi à Saint-Priest (Rhône) risque de figurer parmi les faits divers les plus improbables de 2018. Car avant d’être interpellé sur la rocade Est à 3h30, un automobiliste a donné du fil à retordre aux policiers de Vénissieux et à ceux de la brigade anticriminalité, comme l’explique Le Progrès.

    Arrêté pour un contrôle en raison d’une allure anormalement basse, celui-ci a immédiatement accéléré tout en éteignant ses phares et en grillant un feu rouge, parvenant dans un premier temps à s’enfuir. Ensuite repéré par la BAC sur l’A43, il se fendait d’un demi-tour et d’une conduite à contresens. Percutant un poids lourd, l’homme a encore tenté d’échapper à la police… avec ses béquilles, étant unijambiste.

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    70 grammes de résine avaient été retrouvés chez lui en septembre

     Caché dans un bâtiment, il a finalement été retrouvé par les policiers, qui ont alors multiplié les découvertes. Il n’était pas titulaire du permis de conduire et a avoué avoir consommé des stupéfiants. Le 7 septembre dernier, 70 grammes de résine et un plant de cannabis avaient également été retrouvés à son domicile. Reconnaissant les faits, le suspect a été présenté au parquet vendredi.

    20 MINUTES


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  • Levallois-Perret : une bagarre générale éclate dans le public lors d'un combat de boxe

    L'affrontement a eu lieu, samedi, lors du Main event 5, l'un des rendez-vous les plus attendus des amateurs de boxe. Une groupe de supporters du boxeur Samir Kasmi serait à l'origine de la rixe, qui a conduit à l'évacuation de la salle.

     

    "On se serait cru dans une tribune de foot." Le Main event 5, événement très attendu des amateurs de boxe, a tourné court, samedi 20 janvier. En fin de soirée, dans la salle Marcel-Cerdan de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), des supporters en sont venus aux mains après s'être invectivés.

    La compétition, organisée pour la cinquième fois, mettait en jeu six titres nationaux et internationaux, mais c'est un combat entre les boxeurs Marvin Petit et Samir Kasmi, tous deux en catégorie poids légers, qui a provoqué l'évacuation de la salle.

     

    Un groupe de supporters très "agressifs"

    "Au début, la soirée était tout à fait agréable et normale. Mais pour la première fois, un groupe de spectateurs qui supportait essentiellement les boxeurs locaux, s'est montré très bruyant. Ils avaient un haut-parleur, lançaient des chansons. Ils étaient très chauds", raconte Patrick Antoine, 62 ans, contacté par franceinfo. Le Normand, venu spécialement pour l'occasion avec son fils, Kevin, âgé de 34 ans, assure : "Les supporters de Samir Kasmi n'arrêtaient pas de crier 'tue-le', 'casse-le', ils étaient particulièrement agressifs."

    Le combat se déroule dans une ambiance particulièrement tendue, mais prend fin vers minuit, lorsque Marvin Petit met K.-O. son adversaire Samir Kasmi. "Alors là, les deux camps n'ont pas cessé de se provoquer, on entendait des 'fils de pute'", décrit Patrick Antoine. Excédé, le boxeur Marvin Petit aurait fini par inviter les supporters de son adversaire à "venir l'affronter sur le ring". Sans attendre, ces derniers ont traversé toute la salle "peut-être 25 mètres" pour monter sur le ring et affronter par la même occasion le camp adverse, témoigne Kevin Antoine

     

    Une trentaine de supporters environ se sont rués de l'autre côté de la salle, ils ont marché sur les spectateurs assis tranquillement sur le côté sur des chaises pliantes.

    Patrick Antoine à franceinfo

     

    Le groupe aurait commencé à prendre les chaises, à les jeter partout dans la salle et à les utiliser pour frapper d'autres spectateurs. Sur des vidéos publiées sur Twitter, on voit des personnes se jeter des chaises et d'autres essayer de sortir de la salle dans la cohue. Les agents de sécurité ont évacué le public sous le bruit des sirènes d'alarme. "J’ai vu une personne de la sécurité faire sortir aussi vite que possible une personne âgée qui marchait très lentement", décrit Patrick Antoine. SelonLe Parisien, la bagarre aurait impliqué environ 200 spectateurs.

    Une fois la salle évacuée, le rixe aurait continué à l'extérieur du Palais des sports, contre les forces de l'ordre, jusqu'à 1h25 du matin. "La police municipale est arrivée, elle a utilisé des bombes lacrymogène", assure Patrick Antoine. Selon Le Parisien, rien n'a été dégradé à l'extérieur du palais, un policier aurait été blessé en tombant.

    "C’est la première fois qu’on voit ça en trente ans d’organisation de tournois de boxe, a réagi Isabelle Balkany, première adjointe au maire (LR) de Levallois au Parisien. Je ne sais pas quelle mouche les a piqués." Son époux, Patrick Balkany, aurait assisté au tournoi mais serait parti vers 23 heures, avant que l'événement dégénère. "Des combats où des gens viennent soutenir un boxeur en particulier ça arrive, mais ça se passe toujours très bien, soutient Patrick Antoine, là, des gens étaient venus en groupe pour en découdre."

    Franceinfo

    On devine qui pouvaient être les supporters de Samir Kasmi !


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    Aspirine, ibuprofène, paracétamol: comment choisir ?

    Ces médicaments, disponibles sans ordonnance, sont parfois difficiles à différencier. Le Figaro fait le point sur ces médicaments antidouleur, incontournables de nos armoires à pharmacie.

     

    Ibuprofène, doliprane, paracétamol...Nous avons tous au moins deux de ces médicaments chez nous mais nous sommes parfois pris au dépourvu quand il s’agit de choisir. Or ils correspondent en fait à des molécules différentes qui ont chacune des indications bien précises, et dont il ne faut pas abuser. Pour vous aider à y voir plus clair, Le Figaro a interrogé le Pr François Chast, président honoraire de l’Académie nationale de pharmacie, sur ces remèdes disponibles sans ordonnance. 

    Attention: si la douleur persiste plus de 5 jours et la fièvre plus de 3 jours, ou en cas de survenue de tout autre signe, ne continuez pas le traitement sans l’avis de votre médecin.

     

    ● Paracétamol: feu vert pour les femmes enceintes, pas pour les personnes souffrant de maladies hépatiques

    C’est quoi? Le paracétamol est lemédicament de premier choix, chez l’adulte et chez l’enfant, pour le traitement des douleurs, de la fièvre et du rhume. Il ne fait pas saigner car il n’agit pas sur l’agrégation de plaquettes. À la différence de l’aspirine et de l’ibuprofène, le paracétamol n’est pas anti-inflammatoire. Il soulage donc moins bien que ces deux médicaments les douleurs de ce type. Par contre, il a l’avantage de ne pas irriter l’estomac. Il est commercialisé sous divers noms: Doliprane, Dafalgan, Efferalgan, etc.

    Quelles posologie? Chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg, la posologie usuelle est de 1 comprimé à 1000 mg maximum par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Il n’est généralement pas nécessaire de dépasser la dose de 3000 mg de paracétamol par jour, soit 3 comprimés par jour. Il ne faut jamais prendre plus de 4000 mg de paracétamol par jour.

    Pour qui? Le paracétamol est le médicament à privilégier en première intention en cas de fièvre, mais aussi dans les douleurs légères à modérées. Il est également indiqué dans les états grippaux, les douleurs dentaires, les courbatures ou encore dans le traitement de l’arthrose. Il peut être utilisé de façon ponctuelle tout au long de la grossesse. Ses seules contre-indications sont les maladies graves du foie. Cependant, en cas de prise conjointe d’anticoagulants, il est tout de même recommandé au patient de demander conseil à son médecin.

    Quelles précautions? Le paracétamol est rarement responsable d’effets indésirables. Toutefois, la vigilance est de mise. En effet, il peut avoir un effet toxique sur le foie en cas de surdosage (plus de 4 grammes par jour) ou s’il est associé à la prise d’alcool. Cela s’explique par le fait que l’alcool et le paracétamol sont détoxifié par le foie selon un mécanisme commun. En cas de fièvre continue sur plusieurs jours, il est recommandé d’alterner à chaque prise entre un médicament contenant du paracétamol et un autre qui n’en contient pas. Dernière recommandation: paracétamol et alcool ne font pas bon ménage.

     

    ● Aspirine: jamais pendant les règles

    C’est quoi? L’aspirine est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Il peut être utilisé ponctuellement contre la fièvre ou pour soulager la douleur, mais aussi de façon régulière dans le traitement et la prévention des maladies cardio-vasculaires, en raison de ses effets anticoagulants. Il n’est pas indiqué en cas de rhume ou autre infection virale. 

    Quelle posologie? Pour les adultes et les enfants dont le poids est supérieur à 50 kg, la posologie quotidienne maximale recommandée est de 3 g d’aspirine, soit 6 comprimés effervescents par jour. La posologie usuelle est de 1 comprimé effervescent à 500 mg, à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum. En cas de douleurs ou de fièvre plus intenses, 2 comprimés effervescents à 500 mg, à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 6 comprimés effervescents par jour. Lorsqu’il est utilisé pour traiter une maladie cardiovasculaire, les doses sont moins élevées. Si vous êtes dans ce cas, demandez conseil à votre médecin traitant.

    Pour l’enfant de moins de 50 kg, la posologie dépend du poids. Il est nécessaire de le peser afin de lui donner la dose la mieux adaptée. La dose quotidienne d’aspirine recommandée est d’environ 60 mg/kg/jour, à répartir en 4 ou 6 prises, soit environ 15 mg/kg toutes les 6 heures ou 10 mg/kg toutes les 4 heures.

    Pour qui? Parce qu’elle fluidifie le sang, l’aspirine ne doit pas être consommée par des personnes ayant des antécédents ou souffrant d’ulcères. Elle est également à bannir lors de la période des règles car le flux sanguin risque d’augmenter. Attention également aux hémophiles, pour qui l’aspirine est à proscrire. C’est également le cas pour les femmes enceintes, chez qui l’aspirine est formellement contre-indiquée à partir du sixième mois de grossesse (risque de malformation cardiaque du nouveau-né). Son usage est également déconseillé chez la femme qui allaite. L’utilisation de ce médicament doit rester prudente et contrôlée par un médecin pour les asthmatiques, les femmes porteuses d’un stérilet, les personnes souffrant de goutte ou d’insuffisance rénale

    Quelles précautions? La prise d’aspirine n’est pas anodine. Plusieurs effets indésirables sont à redouter, comme des douleurs abdominales, des saignements de nez ou de gencives et des. Dans de très rares cas, cela peut conduire à une hémorragie du tube digestif, susceptible d’entraîner une anémie. Attention également aux interactions avec d’autres médicaments comme les anti-inflammatoires ou les anticoagulants. Par ailleurs, tout surdosage ou prise prolongée exposent le patient à des complications. Afin d’éviter le surdosage, il ne faut jamais prendre de l’aspirine en même temps qu’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, par exemple l’ibuprofène.

     

     Ibuprofène: pas pour les femmes enceintes 

    C’est quoi? Tout comme l’aspirine, l’ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Il est également utilisé pour lutter contre la fièvre, les maux de tête, les douleurs et l’inflammation. Il n’est pas indiqué en cas de rhume ou autre infection virale. 

    Quelle posologie? Pour les adultes et les enfants de plus de 30 kg, la posologie usuelle est de 1 comprimé (400 mg) par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés par jour (soit 1200 mg par jour).

    Pour qui? Il est employé dans les traitements de certaines formes de rhumatisme et d’arthrose, des tendinitesdes lombalgiesdes sciatiques, ou encore des règles douloureuses. Il n’est pas indiqué en cas de douleurs dentaires car son effet anti-inflammatoire pourrait masquer une potentielle infection.

    Quelles précautions? Tout comme l’aspirine, mais dans une moindre mesure, l’ibuprofène fluidifie le sang. Ce médicament est donc à proscrire en cas d’asthme ou d’antécédents d’hémorragie ou d’ulcères. Il est également contre-indiqué dans les cas d’insuffisance hépatiquecardiaque ou rénale.

    Les femmes enceintes, elles aussi, ne doivent pas en consommer à partir du cinquième mois car des risques existent pour le fœtus. Pour ce qui est de la première phase de la grossesse, les effets sont encore mal connus: la notice du médicament n’indique rien à ce sujet, mais des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) affirment que l’ibuprofène serait dangereux pour le fœtus dès les premières semaines de la grossesse. Concernant l’allaitement, l’ibuprofène passe en faible quantité dans le lait maternel. Par mesure de prudence, son utilisation est donc déconseillée pendant cette période.

     

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    Dans tous les cas, il est impératif de ne pas dépasser les doses et la durée de traitement indiquées par le médecin, au risque d’effets indésirables graves: brûlures d’estomac, irritations ou saignement du tube digestif, réactions allergiques, crises d’asthme, fatigue ou encore déshydratation. Par ailleurs, l’ibuprofène faisant partie des AINS, il a un effet inhibiteur sur l’ovulation, susceptible de diminuer la fertilité chez la femme. Toutefois, cet effet est réversible lors de l’arrêt du traitement.

    Le Figaro

    Lors de ma dernière visite à mon médecin, il avait mis du paracétamol, un cachet le matin, un à midi et un le soir !

    J'ai dit au pharmacien que je n'en voulais pas, j'en ai encore 6 boîtes pleines !

    J'estime que j'ai assez avec le Lyrica pour diminuer les douleurs de la polyneuropathie et le Préviscan pour la liquéfaction du sang !

    Je préfère supporter les douleurs de mon genou droit (gonarthrose).  Je ne veux pas être une pharmacie ambulante (rire)


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  • Ils ne savent pas où ils vont mais ils suivent, les places sont bonnes !


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  • Fin de l'histoire de l'aéroport qui n'a jamais existé grâce à Philippe !

     

    Fin de l'histoire de l'aéroport qui n'a jamais existé grâce à Philippe !

    Mais on n'a pas fini d'en entendre parler !


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  • Un phoque abattu au fusil de chasse dans le Pas-de-Calais

    Photo d'illustration

     

    Ce phoque veau marin -une espèce protégée- portait une bague hollandaise d'un centre de soins. Il a été "abattu délibérément par un braconnier au fusil de chasse".

     

    La Ligue protectrice des animaux (LPA) a déposé plainte après qu'un phoque, une espèce protégée, a été selon elle "délibérément abattu". 

    Le 10 janvier, plage des Salines aux Hemmes de Oye-Plage, entre Calais et Dunkerque, un phoque veau marin, porteur d'une bague hollandaise d'un centre de soins, a été "abattu délibérément par un braconnier au fusil de chasse", a annoncé la LPA du Calaisis dans un communiqué, précisant avoir déposé plainte contre X pour destruction d'espèce protégée.

    L'animal était vivant quand il a été pris pour cible !

    Les gendarmes de Oye-Plage ont été saisis de l'enquête, a-t-on appris auprès du parquet de Saint-Omer, confirmant le dépôt plainte. La LPA a été avertie par un chasseur qui a retrouvé le cadavre de l'animal.

    "Il est certain que l'animal était vivant lorsqu'il a reçu la décharge de plomb, que le tir était à bout portant et de face, et que son état de santé était parfait", poursuit la Ligue, s'appuyant sur les résultats de l'examen radiologique pratiqué par son vétérinaire et de l'autopsie réalisée à l'université de Liège.

    Entre 500 et 600 phoques vivent au large des côtes françaises

    "C'est un acte crapuleux. C'est très rare. Heureusement", a déclaré Jean-Michel Charpentier, directeur de la LPA du Calaisis, qui se souvient d'un acte similaire il y a "une vingtaine d'années" plus au sud dans la baie de Slack (Pas-de-Calais).

    Entre 500 et 600 phoques, gris et veau marin, protégés depuis les années 1970, vivent selon lui au large des côtes du nord de la France, depuis la baie de Somme jusqu'à la Belgique.

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    "Il n'est pas question, pour la Ligue de protection des animaux du Calaisis, de faire un amalgame pour tous les chasseurs", souligne la LPA.

    L'Express

    Si, on peut faire  un amalgame, tous les chasseurs sont des assassins !

    Des beaux salauds d'avoir tué ce phoque.


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  • C'est en tentant de mettre un PV sur la "voiture" que les policiers se sont rapidement rendus compte de la blague.

     

    La neige peut être une véritable source d'inspiration... pour faire une blague à la police. Simon Laprise, un habitant d'Ahuntsic-Cartierville, dans le nord de Montréal (Canada), a piégé des policiers en sculptant une voiture grâce à la neige abondante des dernières semaines, a rapporté Radio-Canada, mercredi 17 janvier.

    Ce "véhicule" étant situé à un endroit où le stationnement était interdit, des policiers ont tenté d'y mettre un PV... avant de se rendre compte qu'il s'agissait en réalité d'une sculpture.

    Les agents, amusés, ont laissé un mot sur l'œuvre de Simon Laprise. "Vous avez fait notre soirée ! Hahahahaha", ont-ils réagi, ajoutant un smiley souriant à leur message. La "voiture" faite de neige a été retirée un jour plus tard, précise la radio.

     

    Une photo partagée plus d'un millier de fois

    Selon Radio-Canada, la photo de la sculpture de Simon Laprise a été partagée plus d'un millier de fois sur le réseau social Facebook.

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    "Je suis surpris de l'intérêt que ça suscite", a réagi l'auteur de la sculpture, interrogé par la radio. "Ce n'est pourtant pas la première fois que je fais ça."

    Franceinfos


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  • Les Alpes, la nouvelle route des migrants pour entrer en France

    Des migrants tentent de relier la France depuis l'Italie, par la chaîne de montagnes des Alpes

     

    "Bientôt, on va retrouver un mort." Jean-Gabriel Ravary, guide de haute montagne depuis 42 ans, habite Névache, village du bout de la vallée de la Clarée dans les Hautes-Alpes, où de plus en plus de migrants font naufrage dans la neige et le froid. Dans ce paradis blanc, coupé du monde, plusieurs mètres de neige sont tombés depuis décembre. "Y'a tout le catalogue des dangers pour qu'il y ait des drames. Alors pour des gens qui ne connaissent pas la montagne...", soupire Jean-Gabriel, chaudement emmitouflé. Le guide regarde en direction du col de l'Echelle, ce passage à 1.762 mètres d'altitude. Les températures y descendent souvent à moins 20°C, sans compter le vent qui s'y engouffre.

    Le versant italien, qu'empruntent les migrants -- surtout des Africains, "jeunes et costauds" -- est avalancheux, et sujet aux chutes de pierres. Côté français, l'hypothermie guette, sans compter le risque de se perdre, car les panneaux indicateurs ont été retirés et certains s'égarent vers le fond de la vallée, croyant gagner Briançon. D'autres exilés tentent le passage plus simple par la route et le col du Montgenèvre mais les patrouilles incessantes de gendarmes les poussent à se cacher.

     

    Une "cordée solidaire" en décembre dernier

     

    "Cet hiver, on a parfois jusqu'à 10 ou 12 arrivées par jour", explique Alain Mouchet, qui organise les maraudes nocturnes quotidiennes avec des bénévoles équipés de matériel de secours. "Les gendarmes sont autant emmerdés que nous: ils ne se sont pas engagés pour courir derrière des gamins dans la neige". Les professionnels de la montagne ont organisé din décembre une "cordée solidaire" et manifesté sous une banderole "SOS Alpes Solidaires", en écho à "SOS Méditerranée" qui secourt les bateaux de migrants, pour revendiquer leur devoir d'assistance à personne en danger. Un jeune de Guinée Conakry a d'ailleurs été retrouvé pendant la manifestation. Pieds nus dans la neige, il a été sorti d'un couloir d'avalanche par hélitreuillage du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).

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    Moussa, revu quelques heures plus tard sur son lit d'hôpital à Briançon, avait commencé l'ascension du col de l'Echelle à 5 heures du matin. Il s'en tire avec des gelures au pied gauche. Etienne, accompagnateur en montagne, qui l'avait localisé, lui a dit "Bienvenue en France". "Mais j'ai peur de lui avoir menti", s'émeut-il. "Il a connu l'enfer en Libye, en Méditerranée, et peut-être encore ici, chez nous, en France".

    Paris Match

    Ils les aident à passer et ils les prennent chez eux !


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  • Au Chili, le pape François englué dans les scandales pédophiles

    Le souverain pontife s'est rendu au chevet d'une Église chilienne engluée dans les scandales de pédophilie perpétrés par des prêtres.

     

    Le pape François boucle ce jeudi une visite au Chili marquée par les scandales de pédophilie. Ces dernières années, une série de scandales ont impliqué environ 80 membres du clergé chilien. "Je ne peux m'empêcher de manifester la douleur et la honte que je ressens face au mal irréparable fait à des enfants par des ministres de l'Église", a déclaré le pape mardi matin. 

    Quelques heures plus tard, François s'était adressé sur un ton didactique à des prêtres, religieuses, consacrés et séminaristes sur ce thème. "Je connais la douleur qu'ont provoquée les cas d'abus commis sur des mineurs et je suis de très près ce que l'on fait pour surmonter ce grave et douloureux mal", leur a-t-il dit. François a évoqué avant toutes la douleur des victimes et leurs familles "qui ont vu trahie la confiance qu'elles avaient placée dans les ministres de l'Église".

     

    Un évêque accusé d'avoir couvert des actes pédophiles

     

    Mais ces paroles de compassion ont été rapidement occultées par la présence de Juan Barros, un évêque chilien soupçonné d'avoir tu les agissements pédophiles d'un vieux prêtre, Fernando Karadima, contraint à se retirer pour une vie de pénitence. Joues rondes, cheveux poivre et sel, Juan Barros, âgé de 61 ans a concélébré les deux premières messes géantes avec le pape, à Santiago et Temuco. Sa présence a soulevé un tollé dans l'opinion publique chilienne.

    Trois ans auparavant, en janvier 2015, c'est sa nomination par François qui avait provoqué un tollé. Des manifestants avaient interrompu plusieurs de ses célébrations en demandant sa démission. Au Parlement chilien, 51 députés avaient appelé le pape à revenir sur sa décision. Le Saint-Père avait pris la défense de l'évêque à l'époque.

    L'évêque Barros a toujours nié avoir eu connaissance des agressions de celui qui a été son père spirituel durant 35 ans. "Je n'ai pas été témoin" des agissements de Karadima, a-t-il déclaré à la presse mercredi. "Je vous demande de me laisser tranquille". 

    "Il n'y a pas une seule preuve contre Barros"

     

    Le pape lui-même a tenu à défendre Barros. "Le jour où vous m'apportez une preuve contre l'évêque (Juan) Barros, je vous parlerai. Il n'y a pas une seule preuve contre lui. Tout est calomnie. C'est clair?", a-t-il lancé, interrogé par des journalistes chiliens dès son arrivée dans la région d'Iquique. Jeudi à la fin de la messe, il a embrassé ouvertement l'évêque, provoquant une avalanche de tweets chiliens dans la salle de presse.

    En avril 2011, l'Église catholique du Chili avait demandé formellement pardon pour tous les abus sexuels sur des enfants commis par des membres du clergé, et pour son manque de réactivité.

    BFM.TV

    Il ferait mieux de s'occuper de ses prêtres pédophiles plutôt que de vouloir accueillir plus de migrants !


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  • On se tient la main ! Ridicule !

    C'est mamie Brizitte qui a peur de perdre son petit garçon ou c'est le petit Emmanuel qui a peur de perdre sa mamie !

    Et en plus, elle fait la tronche !


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  • La candidature de Latifa Ibn Ziaten, mère d'une victime de Mohamed Merah, présentée pour le prix Nobel de la paix

    L'assassinat de son fils militaire Imad par Mohamed Merah a fait d'elle une messagère de la paix. Depuis ce jour de mars 2012, Latifa Ibn Ziaten parcourt le monde, parle aux jeunes dans les cités, les écoles, les prisons, pour les convaincre de ne pas tomber dans le piège des terroristes jihadistes. Cette Franco-Marocaine de 57 ans, devenue le symbole de la lutte contre la radicalisation, est désormais candidate au prix Nobel de la paix, a-t-elle indiqué sur son compte Twitter, mercredi 17 janvier.

    Sa candidature est portée par l’association lyonnaise L'Hospitalité d'Abraham, présidée par le père Christian Delorme, un religieux engagé depuis des années dans le dialogue interreligieux.

     

    "Son courage force le respect"

     Un mois seulement après la mort de son fils, en avril 2012, Latifa Ibn Ziaten a créé une association à son nom : Imad association pour la jeunesse et la paix.

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    "Son courage force le respect, écrit l'association sur le site internet qui présente sa candidature. La vérité de sa parole impressionne. Son humanité touche les cœurs. En un temps où les extrémismes politiques et religieux, particulièrement le terrorisme, menacent nos sociétés, le combat pacifique de Latifa Ibn Ziaten ouvre une brèche lumineuse au cœur des obscurités du monde."

    Franceinfo

    Pour visiter les écoles elle devrait retirer son foulard !


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