• Mer de Chine : le naufrage d'un pétrolier iranien provoque une marée noire... grande comme Paris

    La quantité de polluants encore éventuellement présents dans le bateau n'est pas connue, le bâtiment ayant brûlé pendant une semaine avant de couler.

     

    C'est la pire marée noire de l'histoire. Le naufrage d'un pétrolier iranien en mer de Chine orientale a généré en surface quatre nappes d'hydrocarbures de la même superficie globale que la ville de Paris, a annoncé Pékin, qui se prépare à envoyer des robots sur l'épave.

    Le Sanchi, qui transportait 136.000 tonnes de condensats, des hydrocarbures légers, a sombré dimanche 14 janvier après avoir brûlé pendant une semaine à la suite d'une collision avec un cargo à environ 300 kilomètres à l'est de Shanghai.

     

    Aucun espoir de retrouver des survivants

     

    L'Administration nationale des océans a annoncé mercredi soir qu'elle surveillait quatre nappes mesurant au total près de 101 km2, soit une surface équivalente à celle de la capitale française.

    L'organisme gouvernemental s'efforce de "maîtriser l'avancée de la marée noire et d'évaluer son impact écologique sur l'environnement marin", a-t-il ajouté dans un communiqué.

    Mardi, l'Administration des océans avait fait état d'une marée noire vaste de 69 km2, à laquelle s'ajoutait une pollution "sporadique" répartie sur 40 km2.

    Le Sanchi gît à présent par 115 mètres de profondeur, a annoncé mercredi le ministère des Transports, ajoutant que des "robots sous-marins seront déployés pour explorer les eaux de l'épave".

    La quantité de polluants encore éventuellement présents dans le bateau n'est pas connue, le bâtiment ayant brûlé pendant une semaine avant de couler.

    Seuls trois corps ont été récupérés sur les 32 membres d'équipage, 30 Iraniens et deux Bangladais, qui se trouvaient à bord. Il n'y a aucun espoir de retrouver des survivants.

    Des bateaux chinois, dont certains équipés de lances à incendie, tentent de nettoyer les fuites d'hydrocarbures en pulvérisant des produits détergents. Mardi, 13 bâtiments ont été dépêchés pour poursuivre ces opérations.

     

    "Difficile d'évaluer l'impact environnemental"

     

    En plus de sa cargaison, le Sanchi, qui battait pavillon panaméen, pouvait transporter environ 1.000 tonnes de diesel lourd pour faire tourner ses machines.

    À la différence du brut, les condensats, une fois rejetés en mer, ne s'agglomèrent pas en surface mais forment plutôt un nuage toxique qui flotte entre deux eaux. À ce titre, Pékin se veut rassurant sur les conséquences écologiques du naufrage, faisant valoir également que la marée noire est relativement éloignée des côtes.

    La marée noire devrait se déplacer vers le nord en raison des vents et des courants marins, avait annoncé mardi l'administration océanique, menaçant potentiellement les côtes sud-coréennes et japonaises.

    Un porte-parole des garde-côtes japonais, Takuya Matsumoto, a jugé "difficile d'évaluer l'impact environnemental" de ce naufrage car "tout dépend de la quantité de carburant que le navire avait encore" en cale avant de disparaître.

    Toutefois, "nous estimons que la situation est raisonnablement sous contrôle pour le moment", a-t-il assuré à l'AFP.

    Les condensats sont des hydrocarbures qui existent à l'état gazeux quand ils se trouvent au fond d'un gisement mais se condensent lorsqu'ils sont refroidis. Le naufrage du Sanchi est de très loin la pire marée noire impliquant ce type d'hydrocarbures, selon le spécialiste Richard Steiner, basé en Alaska.

    Même si seul un cinquième de la cargaison s'était retrouvé dans la mer, cela représenterait l'équivalent de la marée noire de l'Exxon Valdez, le pétrolier dont l'échouage avait dévasté les côtes de l'Alaska en 1989, ajoute l'expert.

    L'OBS


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  • À la rue et désespéré, le fils illégitime de Tom Jones souhaite rencontrer son père

    Jon Jones, l'enfant naturel de la star internationale, demande à pouvoir discuter avec son père «avant qu'il ne soit trop tard». Jonathan Berkery vit aujourd'hui dans la détresse et tente lui aussi une carrière de musicien jusqu'ici infructueuse.

     

    Tom Jones, 77 ans et interprète du célèbre tube Sex Bomb, a de notoriété publique toujours assumé aimer les femmes de manière immodérée. Sa réputation de mari volage n'est d'ailleurs plus à faire. Enfant d'une famille galloise, il se fait connaître dans les années 1960 et 1970, notamment grâce à son titre It's Not Unusual (1965). En 1971, c'est son morceau She's a Lady qui fait le tour du monde. Au début des années 2000, son Sex Bomb en collaboration avec l'allemand Mousse T devient un tube instantanément. Ces dernières années, il revient sur le devant de la scène avec sa participation à l'émission de télécrochet The Voice UK. Mais le passé du chanteur le rattrape aujourd'hui.

    Marié durant six décennies à la même femme, Linda Trenchard, Tom Jones a eu un premier enfant dénommé Mark en 1957. Mais infidèle, il multiplie les relations extra-conjugales. Dans les années 1980, il rencontre la top model Katherine Berkery. La jeune femme tombe enceinte. En 1988, naît Jonathan Berkery, mais Tom Jones se refuse à reconnaître cet enfant comme le sien. Il y sera cependant contraint, avec la preuve d'un test ADN, à verser une pension alimentaire de 2000 dollars mensuels (autant dire une somme négligeable pour celui dont la fortune est estimée à plusieurs millions de dollars). Il déclarera plus tard avoir été piégé.

    Cet enfant illégitime refait aujourd'hui surface. Dans un article publié par le journal britannique le Daily Mail lundi, la journaliste Annette Witheridge dresse le portrait de Jonathan Berkery, alias Jon Jones. Résidant dans le New Jersey (États-Unis), le jeune homme de 29 ans se trouve dans une situation économique telle qu'il est acculé à dormir dans un centre d'hébergement d'urgence. Artiste sans le sou et enchaînant les boulots précaires, il se produit sur scène sous le nom de Jon Jones.

    Jamais Jonathan n'a pu rencontrer en face à face son père biologique. Le Daily Mail précise: «Il n'a jamais reçu de coup de téléphone, un cadeau de Noël ou une carte pour son anniversaire.» Mais depuis que l'épouse de Tom Jones est morte, en 2016, le fils caché espère pouvoir enfin avoir une véritable discussion avec son paternel: «J'aimerais lui parler de choses banales comme ‘‘quelle a été ta vie toutes ces années?''.» Il voudrait pouvoir le voir «avant qu'il ne soit trop tard».

    Sa vie n'a pas été un tapis de roses. Un temps membre d'un boys band, il en sortit car il ne supportait pas être perçu comme le «fils de». Plus tard, il fut même arrêté pour possession de drogues et transféré d'une prison vers un centre de désintoxication. Il y a quelques mois, il a écrit une lettre à son demi-frère Mark dans l'espoir qu'il accède à sa demande de rencontrer enfin leur père: «J'ai pensé que maintenant que son épouse est morte, je pourrais le voir. Il vieillit et pourrait tomber malade. (...) Je ne veux pas d'aide pour ma carrière ou des choses de ce genre. Je veux juste rencontrer mon père avant qu'il ne soit trop tard.»

    Sans réponse de son demi-frère, Jonathan Berkery espère que l'article du Daily Mail fera accéder Tom Jones à ses requêtes.

    Le Figaro


    Ce n'est pas le premier enfant conçu par une vedette qui est abandonné !

    Honte à ces "mecs" !


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  • Cette video marche !

    Julien Dray : Candidat à la tête du PS ?
    Le grand témoin : Raphaël Enthoven, auteur de « Morales provisoires » (éditions de l’Observatoire)
    L’invité politique : Brice Hortefeux. La droite vraiment de retour ?
    La polémique : François Durpaire. Le livre que Trump voulait interdire !

    Et la super semaine de  Sandrine Sarroche


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  • Anthony Kavanagh hospitalisé pour une embolie pulmonaire, il annule plusieurs shows

    C’est une fin d’année compliquée qu’a connue Anthony Kavanagh. En décembre dernier, l’humoriste se trouvait en Nouvelle-Calédonie pour son dernier spectacle, avant de se rendre à Tahiti pour faire rire ses fans. Mais, victime d’une embolie pulmonaire, il a dû être hospitalisé d’urgence à Nouméa. « Son état de santé nécessite un repos complet et contre-indique toutes ses activités durant une semaine jusqu’à réévaluation de son état clinique. Il lui est fortement déconseillé de prendre l’avion », avait expliqué le personnel médical qui l’a soigné.

    Alité, Anthony Kavanagh avait toutefois tenu à rassurer ses fans sur les réseaux sociaux. « Pour tous mes fans de Polynésie : je reviens très vite. Je vous aime, avait-il écrit, remerciant son public pour son soutien. Je reviens encore plus fort, gardez vos billets, on se donne rendez-vous dans quelques semaines promis. » En ce début 2018, Anthony Kavanagh espérait revenir en forme et retrouver ses fans. Malheureusement pour eux, ces retrouvailles sont une nouvelle fois reportées.

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    Alors qu’il devait se produire au Palais Nikaïa de Nice ce vendredi 19 janvier, Anthony Kavanagh a été contraint d’annuler de nouvelles dates, comme l’a indiqué son équipe de production par le biais d’un communiqué : « À la demande du médecin, et malgré toute la volonté d'Anthony, son état physique ne lui permet pas de reprendre le chemin de la tournée, lui obligeant à reporter toutes les représentations en France durant le mois de janvier ». Le temps qu’il aille mieux.

    Voici

    C'est pourquoi je prends du Préviscan, pour éviter un caillot de sang et une embolie pulmonaire ! (sourire)


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  • Procès de la «veuve noire» de la Côte d’Azur : les singulières confessions d’un ex-amant

    © AFP Patricia Dagorn à son arrivée au tribunal de Nice, le 15 janvier+9

    Au deuxième jour du procès de l’empoisonneuse en série présumée, Robert, l’une des quatre victimes qui a le plus longtemps vécu avec l’accusée, a livré un témoignage atypique devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes, ce mardi

    Roi de la «punchline». Un peu poète aussi. L’œil vif et le verbe haut, Robert, un élégant monsieur de 88 ans portant le costume bleu marine sous un imperméable très «british», a quelque peu «réveillé» ce mardi le procès, jusque-là contenu, de Patricia Dagorn, l’empoisonneuse présumé en série. Un témoignage très attendu par les différentes parties. Car cet habitant de Fréjus (Var) a vécu trois mois «par intermittence», entre le 29 janvier et le 20 avril 2012 avec la quinquagénaire jugée pour avoir empoisonné et volé des personnes âgées, parfois en situation de grande vulnérabilité.

    «Je l’ai connue par le biais d’une agence matrimoniale»

    Se qualifiant en marge de l’audience comme un «survivant» au regard des deux morts potentiellement attribués à son ex-compagne, le retraité d’une société de recouvrement monégasque n’est pas si loin de déclamer sa déposition en alexandrins. Notamment lorsqu’il compare l’amour d’un vieil homme esseulé sur la fin de sa vie à la douceur «des rayons de soleil de l’automne dont on profite jusqu’au dernier moment». Derrière l’inattendue métaphore qui fait sourire la salle, l’alerte papy se révèle, un peu avant cette sortie, un efficace orateur à charge : «Je l’ai connue par le biais d’une agence matrimoniale. Elle s’est présentée à moi par téléphone comme diamantaire. Elle m’a toute de suite parlé d’affaires, de ses projets (...) Elle voulait par exemple acheter des terrains à Madagascar, investir, c’était farfelu, il y a très vite eu des bémols. Au début, je l’ai laissée parler par politesse.»

    Les doutes qui l’assaillent dès les premiers temps sont rapidement confirmés par ses amis. Robert assure aussi qu’il a été drogué à son insu. «Je ne m’en rendais pas compte au début. Ça me rendait plutôt euphorique. Un jour, un proche m’a dit que je n’étais pas en état de prendre la voiture.» Un déclic. Son médecin, lui aussi, flaire alors un problème. Il prescrit des analyses à son patient dont le sang contient un fort taux de valium. «En voyant les résultats après cette affaire, une pharmacienne m’a dit que j’avais échappé à la mort

    «Quand je bois un coup avec quelqu’un, je ne bois pas son verre, c’est de la politesse»

    Une preuve décisive contre l’accusée ? Réfutant tout empoisonnement volontaire depuis le début de l’instruction, Patricia Dagorn ne peut évidemment pas nier ces données scientifiques. Mais, à l’image de sa propension «à avoir réponse à tout» dénoncée lundi à la barre par le patron de la brigade criminelle de Nice, l’accusée avance une explication. Robert «a bu dans leurs deux verres dont un avec quatre à cinq gouttes de valium qui ne lui était pas destinées». «J’étais fatiguée, on sortait beaucoup, j’en avais besoin , justifie-t-elle avec une certaine aisance.

    Le vieux monsieur écoute, reprend la parole et claque un cinglant : «Quand je bois un coup avec quelqu’un, je ne bois pas son verre, c’est de la politesse.» Quelques minutes plus tard, il y revient. Il mime la scène qui s’est déroulée chez lui avec Patricia Dagorn, évaluant la distance entr les deux verres, le tout en se servant d’une table dressée devant le président de la cour d’assises et les jurés. Pas académique. Mais sans doute bien plus éclairant que de longs discours.

    Jamais impudique, Robert ne nie certes pas avoir eu «des relations sexuelles avec elle et avoir été un peu heureux au début». Il n’omet pas non plus de digresser avec humour sur les «problèmes de prostate des personnes âgées» lorsqu’il découvre une nuit - en se levant - un sac de Patricia Dagorn dans le couloir avec des documents compromettants. Notamment un faux bail et une lettre d’inscription à une autre agence matrimoniale, qui, à le croire, aurait précipité la rupture du couple dès le lendemain à 8 heures.

    «Avec tout ça, j’aurai pu écrire un roman noir»

    Pour lui, «la pièce maîtresse» du dossier, est tout autant à regarder du côté de son notaire. L’accusée lui aurait écrit à plusieurs reprises afin de devenir la légataire universel de son amant âgé ainsi que pour récupérer la jouissance de son appartement. Sans succès. «C’était à sa demande car il me déléguait beaucoup de choses», se défend-elle. Guère efficace. «Ce sont des lettres collector pour le petit notaire de base que je suis», ironise le professionnel cité à comparaître.

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    Robert sourit sur son fauteuil. «Avec tout ça, j’aurai pu écrire un roman noir» place-t-il, sans jamais se départir du sens des formules parfois éprouvées devant les médias dans la salle des pas perdus depuis lundi matin. «J’ai senti qu’elle avait des problèmes avec la justice, raconte-t-il. Un jour, je l’ai interrogée sur le mort de Nice (NDLR : en juillet 2011 qui pourrait être la première victime de l’accusée). Elle m’a dit qu’elle avait été placée en garde à vue. Elle s’est énervée. C’est comme si j’avais lancé une torpille dans la salle des machines.»

    Le Parisien

     


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  • Des ossements de l'étudiante lyonnaise Anne-Cécile Pinel, disparue en juillet 2014, découverts en Croatie

    Elle avait disparu le 21 juillet 2014. Des ossements humains, découverts le 7 janvier en Croatie, sont bien ceux de l'étudiante lyonnaise de 23 ans, Anne-Cécile Pinel,qui avait disparu en 2014 dans le même secteur. Le parquet de la ville de Karlovac l'a annoncé, mardi 16 janvier. Selon le communiqué, "les procureurs n'ont pas encore reçu les résultats de l'autopsie", susceptibles de révéler les causes de la mort d'Anne-Cécile Pinel.

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    Originaire de Saint-Paul-sur-Isère, en Savoie, la jeune femme, étudiante en BTP à Lyon, avait entrepris un tour d'Europe des festivals de musique. La veille au soir de sa disparition, elle avait assisté à un concert dans la ville de Slunj, dans le centre de la Croatie. Elle voyageait en Croatie avec une amie, à bord d'un van aménagé. Avant de disparaître, elle lui avait dit qu'elle partait faire un tour, sans argent ni papiers d'identité, mais avec son téléphone portable.

    Franceinfo

    Triste nouvelle pour les parents.


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  • Japon: un poisson potentiellement mortel mis en vente dans un supermarché

    Une ville nippone alerte ses habitants de ne pas manger de fugu, après que ses parties toxiques ont été mises en vente par erreur dans un supermarché.

    Ne touchez pas au fugu. Gamagori, une ville située au centre du Japon, a activé un système d'alerte pour prévenir ses habitants de ne pas manger de fugu, après que les parties toxiques de ce poisson-globe ont été mises en vente par erreur dans un supermarché local. Ce dernier a vendu cinq fugus sans en avoir extrait le foie, partie qui peut contenir de la tétrodotoxine, un poison violent contre lequel il n'existe aucun antidote.

    Trois des poissons ont été localisés, mais deux autres restent introuvables, a indiqué un responsable de la préfecture, Koji Takayanagi. "Nous appelons les résidents à ne pas manger de fugu en utilisant le système d'alerte de la ville de Gamagori", qui diffuse le message par le biais de haut-parleurs, a-t-il précisé. "Manger du foie de fugu peut paralyser les nerfs moteurs, et dans le cas le plus grave, causer un arrêt respiratoire menant à la mort", ont rappelé les autorités locales.

    Un poisson qui nécessite 5 ans d'entraînement

    De l'avis des connaisseurs, le picotement provoqué sur les lèvres au contact d'une goutte infinitésimale du poison ajoute au plaisir de la dégustation de ce mets de prix à la chair sucrée qui lorsqu'il est débarrassé de ses parties dangereuses (foie, ovaires, intestins et peau selon les cas) peut être consommé cru (sashimi) ou cuit.

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    Il faut environ cinq ans à un cuisinier pour obtenir son examen d'agrément à la préparation du fugu, une réglementation très stricte qui explique le nombre relativement faible d'accidents mortels. On en recense plusieurs chaque année au Japon, des dizaines d'autres personnes souffrant d'effets secondaires, selon le ministère de la Santé.

    L'Express


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    Le militaire victime d'une violente agression mercredi 10 janvier a succombé à ses blessures. Il était le premier-maître Régis. L'officier marinier supérieur était aux commandes du sémaphore du Dramont depuis le 29 août 2016.

    Âgé de 43 ans, ce Vendéen d'origine était responsable du bureau "sémaphore" depuis l'état-major de Toulon avant d'être muté à Saint-Raphaël.

    Auparavant, il a navigué pendant cinq années depuis Brest avant de travailler aux sémaphores de l'Île d'Yeu (Vendée), de Brignogan (Finistère) et de Porquerolles.

    Var-matin avait rencontré le premier-maître Régis peu après sa prise de fonction au Dramont il y a deux ans. Il nous disait alors apprécier "le travail en petit groupe, dans lequel une bonne ambiance est très importante et à travers lequel on s'enrichit humainement".

    Ce militaire a été victime d'une violente agression à son domicile mercredi aux alentours de 17 heures.

    Victime de coups à la tête et au thorax, l'officier marinier supérieur avait été placé en service de réanimation à l'hôpital Pasteur de Nice, dans un état grave. Ce vendredi soir, nous avons appris que cet officier supérieur, âgé de 43 ans, a succombé à ses blessures.

    >> LIRE AUSSI. Violemment agressé à son domicile, le gardien du sémaphore a succombé à ses blessures

    Var-Matin


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  • Ajoutée le 21 mai 2014

    Visite de Manuel Valls en Corse avec Christiane Taubira par Michel Guidoni


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    Une route fermée à Saint-Malo pour favoriser la copulation des crapauds

    La rue des Petits Ports, située près de la pointe de la Varde, est interdite à la circulation du 15 janvier au 15 mars. 

     

    Ce n'est pas une blague. La mairie de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) a annoncé vendredi qu'une route va être interdite à la circulation automobile pendant deux mois pour favoriser la reproduction des crapauds.

    Un site classé espace naturel sensible. La rue des Petits Ports, située près de la pointe de la Varde, un site protégé classé espace naturel sensible et Natura 2000, est interdite à la circulation du 15 janvier au 15 mars par arrêté municipal. L'an dernier une "forte mortalité des amphibiens en cours de migration", due au trafic routier, avait été constatée par le département. Les crapauds et tritons palmés, qui font partie de la liste rouge mondiale des espèces menacée, ont en effet pris l'habitude de se reproduire dans une mare située à proximité de la route.

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    Deuxième interdiction. "Mi-février 2017, environ un millier d'amphibiens ont été comptabilisés autour de ce point d'eau", souligne la mairie. En 2017, une première interdiction de circulation pendant un mois avait déjà "permis d'endiguer la mortalité des amphibiens et de préserver leur reproduction, de très nombreuses pontes ayant été constatées" après la fermeture de l'axe routier, rappelle la collectivité.

    Europe 1

    Très bonne initiative !


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  • Macron veut faire entrer la baguette de pain au patrimoine mondial de l'humanité

    © Copyright 2018, L'Obs Macron le 12 janvier à l'Elysée lors de la traditionnelle galette des rois.

    Emmanuel Macron souhaite que l'Unesco inscrive la baguette au patrimoine mondial de l'humanité. Le président de la République l'a déclaré vendredi 12 janvier à Europe 1, après avoir reçu des représentants des boulangers qui lui en avaient fait la proposition à l'occasion de la traditionnelle galette des rois. 

    "La France est un pays d'excellence dans le pain parce que la baguette est enviée dans le monde entier. Il faut en préserver l'excellence et le savoir-faire et donc c'est pour cette raison qu'il faut l'inscrire au patrimoine, parce que l'inscrire c'est pas simplement inscrire le nom de la baguette, c'est avec elle inscrire des ingrédients, un savoir-faire et un tour de main", a déclaré le chef de l'État. Appuyant ainsi une demande du président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNPBF), Dominique Anract.

     

    "La baguette, c'est le quotidien des Français et le pain c'est une histoire particulière, c'est le quotidien le matin, le midi et le soir pour les Français", a poursuivi Emmanuel Macron.

     

    "Il n'y a pas d'histoire de religion, tout le monde en a, ça fait partie de l'humanité depuis le début", a-t-il encore relevé.

    "Je connais nos boulangers, ils ont vu que les Napolitains avaient réussi à classer leur pizza au patrimoine mondial de l'Unesco, donc ils se disent pourquoi pas la baguette, et ils ont raison ", a-t-il conclu.

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    L'art du pizzaïolo napolitain qui fait valser la pâte dans les airs est entré en décembre au patrimoine immatériel de l'humanité, après une "pétition mondiale" signée par 2 millions de personnes pour en soutenir l'inscription.

    L'Obs

    ça sauverait sûrement la France de la gabegie dans laquelle elle est !

    Il aurait mieux fait de demander l'interdiction de la corrida et de la chasse à courre !

     


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    Interviewé pour un numéro spécial du magazine Paris Match, Alain Delon revient sur sa vie, livre sa vision très sombre du monde contemporain et ne cache pas qu'il envisage sereinement sa mort. 

    Encore très affecté par le décès, en août dernier, de celle qu'il considérait comme la femme de sa vie, Alain Delon raconte au magazine Paris Match  préférer rester officiellement célibataire pour le moment : "Je ne dis pas qu'il n'y a pas de candidates. Il y en a dix, mais aucune pour le moment ne me convient pour finir ma vie."

    L'icône du cinéma français, qui va tourner son dernier film sous la houlette du réalisateur Patrice Leconte, a confessé au magazine ne plus croire en Dieu, même si il entretient une relation toute particulière avec la Vierge : "Ma passion c'est Marie. Parce que j'aime cette femme, j'aime tout ce qu'elle fait. (...) Je lui parle, je lui dis des choses, je lui demande des choses. Elle m'apporte un soulagement, elle m'apporte une compagnie que je n'ai pas, elle est toujours là.". Convaincu qu'après la mort, "on ne devient qu'un corps qui pourrit sous terre", Alain Delon a déjà investi dans sa dernière demeure : "Tout est prêt, j'ai ma tombe dans ma chapelle, il y a six places."

    Très sombre, l'acteur n'a pas caché son dégoût des temps actuels : "Je hais cette époque, je la vomis. (...) Tout est faux, tout est faussé. (...) Je sais que je quitterai ce monde sans regrets."

    Gala

    Il a raison, tout est pourri ! Tout à fait d'accord avec lui !


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  • Les films de Delon !Avant de le critiquer, regardez tous les bons films qu'il a fait !!!

    C'était un excellent acteur, autre chose que leur Omar Sy avec son sourire idiot !


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  • "Je rends mon uniforme": le cri de colère d'une infirmière en Ehpad

    Dans un message publié sur Facebook, Mathilde Basset raconte l'épuisement causé par la charge de travail et la déshumanisation des relations entre patients et soignants.

     

    "Je rends mon uniforme, dégoûtée, attristée." Mathilde Basset n'en pouvait plus. Cette infirmière de 24 ans a travaillé pendant trois mois au sein de l'hôpital du Cheylard (Ardèche). D'abord aux urgences, puis au sein d'établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de l'établissement. Trois mois de souffrance, qui l'ont exposée aux difficiles conditions de travail des personnels soignants.

    Le 27 décembre, la jeune femme s'est fendue d'un long message Facebook pour raconter son parcours. Partagé plus de 7000 fois, il témoigne de l'épuisement des infirmiers et du manque d'effectifs dans de nombreux services. Aux urgences, Mathilde Basset pouvait "se retrouver à gérer seule 35 patients relevant d'une surveillance clinique accrue, accueillir un ou plusieurs usager(s) qui entrent de manière "programmée" et prendre en charge une ou deux urgence(s) vitale(s), le tout simultanément".

    "Je suis stressée donc stressante"

    L'infirmière s'épanche surtout sur son passage en Ehpad. A sa charge: 99 résidents, sur "trois niveaux". La charge de travail est colossale.

    Impossible dans des conditions d'assurer un suivi individualisé des personnes âgées. Le temps presse, il faut aller vite, se montrer productif. Elle raconte ainsi sa journée du 27 décembre, similaire aux autres. "Je presse les résidents pour finir péniblement ma distribution de médicaments à 10h15 ( débutée à 7h15), je suis stressée donc stressante et à mon sens, maltraitante." Mathilde "brusque les résidents", n'est "disponible pour personne", incapable de "créer le moindre relationnel avec les familles et les usagers".

    "Je suis dans une usine d'abattage"

    Mathilde Basset l'affirme pourtant: elle adore le "soin" et la "relation de confiance avec les patients". Mais les contraintes sont trop fortes et l'empêchent d'exercer son métier avec humanité. "Je ne travaille pas dans un lieu de vie médicalisé. Je suis dans une usine d'abattage qui broie l'humanité des vies qu'elle abrite, en pyjama ou en blouse blanche."

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    L'infirmière a fini par rendre sa blouse de service. A la fin de son message, elle interpelle la "politique gestionnaire" d'Agnès Buzyn. Mathilde Basset confie à L'Humanité qu'elle a décidé d'envoyer son message à la ministre de la Santé, car sa "situation dépasse de très loin le cadre du centre hospitalier du Cheylard". Le gouvernement affiche de son côté une volonté d'améliorer la situation sans les EHPAD. Les moyens qui leurs doivent être renforcés de 100 millions d'euros en 2018.

    L'Express

    Donc une infirmière de moins ! Bien triste !


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    Video de WELFARM   (Protection mondiale des animaux de ferme)

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    Le scandale des "fermes à sang" de jument

    En Argentine et en Uruguay, des fermes prélèvent le sang de juments enceintes selon des méthodes barbares, afin de recueillir une hormone qui intéresse beaucoup l'industrie pharmaceutique, utilisée dans les élevages.

     

     

    La Suisse TSB et l'Allemande AWF, deux ONG, ont découvert en Argentine et en Uruguay des élevages de juments, où les bêtes sont exploitées pour leur sang, qui contient, quand elles sont grosses, une hormone, dont l'industrie pharmaceutique -mais aussi l'élevage- est friande: l'eCG, selon des informations relayées vendredi par Libération.

     

    On les appelle les "fermes à sang". Les juments portant leur embryon de poulain sont saignées, une ou deux fois par semaine, de près de 10 litres, soit l’équivalent de deux litres pour un homme de 80 kilos.

     

    Avortées sans anesthésie

    Puis, on les avorte à trois mois et demie de gestation, en crevant le sac portant l'embryon à la main, sans anesthésie. Les pauvres bêtes sont ensuite fécondées à nouveau. Si elles ne meurent pas de mauvais traitement ou d'épuisement, elles sont abattues au bout de trois ou quatre ans pour leur viande, notamment exportée... vers la France.

    Quant à la fameuse hormone, selon Welfarm, les pays d’Europe figurent parmi les premiers importateurs. Et parmi eux, la France.

    Le Dauphiné.com

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    "Fermes à sang" : des juments martyrisées au profit des éleveurs français

    Pour fournir une hormone, achetée notamment par des éleveurs français, des juments sont engrossées, saignées et avortées sans anesthésie.

    C'est un article glaçant que publie "Libération" ce vendredi, sous le titre "Des juments saignées aux quatre veines pour l'élevage français". Il rapporte l'enquête menée par deux ONG, la suisse TSB (Tierschutzbund Zurich) et l'allemande AWF (Animal Welfare Foundation).

    En enquêtant sur la viande de cheval, ces associations de défense des animaux ont découvert cinq "fermes à sang". Situées en Argentine et en Uruguay, ces exploitations élèvent des juments pour prélever leur sang : entre le 40e et le 120e jour de gestation, une jument "pleine" produit une hormone, la gonadotrophine chorionique équine (eCG, autrefois appelée PMSG).

     

     

    Cette hormone est très recherchée par l'industrie pharmaceutique, qui la vend aux élevages dans lesquels elle permet de programmer les naissances.

    Engrossées et avortées plusieurs fois par an

    Selon les deux associations, qui ont enquêté de mars 2015 à avril 2017 et rapporté images et témoignages, on trouve là-bas des troupeaux laissés à eux-mêmes et des juments malades ou blessées. Mais le pire est le traitement infligé aux femelles pour obtenir la précieuse hormone.

    Elles sont engrossées, puis on leur prélève jusqu'à 10 litres de sang par semaine. "Les images rapportées par les associations montrent des animaux apeurés, maltraités, conduits de force dans les boxes de contention où une canule sera insérée dans leur veine jugulaire", rapporte "Libération".

    Lorsque leur sang n'est plus intéressant parce qu'il ne contient plus l'hormone, les juments seraient "avortées manuellement, à trois mois et demi de grossesse, sans anesthésie : une main enfoncée dans leur vagin perce le sac contenant le liquide amniotique. La femelle perd alors son poulain, considéré comme un simple coproduit. Puis elle sera à nouveau engrossée. Les juments pourraient ainsi être 'pleines' plusieurs fois par an, alors que leur gestation normale dure environ 11 mois."

    Les femelles ayant survécu à ce traitement, épuisées et stériles au bout de 3 à 4 ans, sont envoyées à l'abattoir et leur viande partira dans le commerce. Y compris en France, indique au quotidien Adeline Colonat, une représentante de Welfarm, association dédiée à la protection des animaux de ferme, qui diffuse l'enquête sur les fermes de sang.

    Une demande d'interdiction d'importation en Europe

    Elle estime que "plus de 10.000 juments sont exploitées pour leur sang en Argentine et en Uruguay ; environ 30% mourraient chaque année, dans les champs ou à l'abattoir". Et souligne que de telles pratiques de cruauté envers les animaux seraient illégales en France, où des laboratoires s'approvisionnent pourtant auprès de ces "fermes à sang".

    Contactés par l'association Welfarm et par "Libération", le syndicat de la viande (Interbev) et les filières porcine (Inaporc) et caprine (Anicap) n'ont pas répondu !

    Une pétition européenne signée par 1,7 million d'internautes demande que l'importation d'eCG soit interdite en Europe.

    Welfarm souligne qu'après un vote du Parlement européen déclarant que la production de cette hormone dans des pays tiers n'était pas conforme aux normes de protection animale de l'UE, "c'est désormais au Conseil européen de statuer" !

    L'OBS 

    Si on attend sur le Conseil européen, c'est mal barré ! Ces pauvres juments vont encore souffrir longtemps, c'est vraiment écoeurant.

    Ce n'est pas demain que des gens vont manifester pour arrêter ces horreurs !


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  • Le sous-marin argentin « San Juan » a implosé en « quarante millisecondes »

    © Argentina Navy via AP Photo d'illustration d'un sous-marin argentin similaire à celui disparu (17 novembre 2017) 

     

    Le Bureau américain du renseignement naval précise que les 44 marins à bord du submersible, disparu des radars le 15 novembre 2017, sont morts instantanément.

    Près de deux mois après la disparition du ARA San Juan, les circonstances de l’accident du sous-marin argentin sont désormais établies. Le signal acoustique détecté le 15 novembre 2017 est bien lié à la disparition du submersible, affirme dans un rapport le Bureau américain du renseignement naval (US Office of Naval Intelligence, ONI).

    L’ONI, qui s’appuie sur les données recueillies par l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires, précise ainsi que le bruit enregistré ce 15 novembre 2017 a bien été produit par l’implosion du San Juan à une profondeur d’environ 400 mètres, libérant une énergie équivalente à celle produite par une explosion de près de six tonnes de TNT.

     

    « Ils n’ont pas souffert »

    La coque du submersible a été, du fait de la pression à cette profondeur, entièrement pulvérisée en « 40 millisecondes », note le rapport du Bureau américain du renseignement naval, et a sombré « verticalement » à une vitesse de 10 à 13 nœuds. Impossible donc, selon l’organisme américain, que les 44 marins argentins à bord du San Juan se soient rendu compte de la survenance de l’implosion. « Ils n’ont pas souffert, ils ne sont pas morts noyés. Leur mort a été instantanée », précise l’ONI.

    Une précision qui aura du mal à taire la peine et la colère des familles des victimes qui, un temps maintenues dans l’espoir de retrouver leurs proches vivants, puis plongées dans le désespoir par la nouvelle de l’abandon des recherches, s’étaient indignées du traitement de la catastrophe par les autorités du pays. La disparition du sous-marin, acheté en Allemagne en 1985, avait également entraîné une polémique en Argentine sur l’état des bâtiments de la marine, certains l’expliquant par la réduction continue du budget militaire, quand des voix critiques n’hésitaient pas, elles, à imputer à la corruption endémique en Argentine les raisons de la déliquescence des navires argentins.

    Le Monde

    Quelle triste fin pour ces marins !


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  • Des témoins pensent avoir reconnu Xavier Dupont de Ligonnès, recherché pour avoir exécuté sa famille, en 2011, à Nantes.

    Intervention dans un monastère du Var : Xavier Dupont de Ligonnès reste introuvable

    La police est intervenue ce mardi 9 janvier au matin autour du monastère de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var. Les enquêteurs se sont déployés autour des bâtiments, où résident des moines ayant fait vœu de silence, a révèlé "Ouest France". "On leur y a signalé la présence d'un homme qui ressemble beaucoup à Xavier Dupont de Ligonnès" - soupçonné d'avoir exécuté sa famille en 2011, à Nantes - écrit le site du quotidien régional.

    Une vingtaine de policiers de la PJ ont interrogé les occupants du monastère. Il s'agit de policiers de la PJ de Nantes, assistés de leurs collègues de Toulon, a précisé une source proche de l'enquête à l'AFP.

    Mais Xavier Dupont de Ligonnès reste introuvable.

    Disparu non loin de là en 2011

    Roquebrune-sur-Argens est une commune limitrophe de Fréjus. C'est justement dans le Var que l'homme a été aperçu pour la dernière fois, le 15 avril 2011. Une caméra de surveillance a capté son visage alors qu'il retirait de l'argent à un distributeur, après avoir quitté un hôtel Formule 1 où il avait passé la nuit. C'était quelques jours avant la découverte des corps d'Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants enterrés sous la terrasse de leur maison de Nantes.

    Intervention dans un monastère du Var : Xavier Dupont de Ligonnès reste introuvable

    Image captée le 14 avril 2011 au distributeur de Roquebrune-sur-Argens  AFP PHOTO THOMAS COEX

    Plusieurs témoignages

     

    Sept ans plus tard, "des témoins pensent avoir vu Xavier Dupont De Ligonnès à la messe du monastère Saint-Désert-des-Carmes à Roquebrune-sur-Argens", écrit "Ouest France". Un témoignage crédible "quand on connaît la dimension religieuse voire les accès mystiques de Xavier Dupont de Ligonnès", poursuit le journal.

    Joint par "Var Matin", le monastère confirme l'intervention de la police, mais dément que le fugitif s'y trouve.

    La communauté du Saint-Désert de Roquebrune-sur-Argens a été fondée à la fin du XVIe siècle, selon le site du Carmel en France. Elle comporte sept ermitages. Seuls sont admis les frères Carmes venant y passer un temps de retraite. Ils y mènent une vie de prière et de solitude dans le silence.

    Xavier Dupont de Ligonnès reste activement recherché. Il aurait été aperçu depuis plusieurs fois, dans le Var, en Corse, à Dieppe et en Italie, autant de pistes qui n'ont pas abouti.

    L'OBS


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  • Ethiopie, le berceau de l'humanité

    On se laisse envahir par un sentiment particulier en s'approchant des terres d'Ethiopie, la fascination. Nombre de voyageurs ont témoigné de cette dimension singulière, spécifique et complexe, propre à cette partie de la Corne d'Afrique, et des émotions fortes rapportées de ce voyage. Territoire de forts contrastes géographiques, climatiques et culturels, véritable conservatoire d'histoire et d'une incroyable diversité de populations, l'Ethiopie fonde son identité sur des mythes et légendes encore profondément ancrés dans l'inconscient collectif, qui en font un pays sans équivalent sur le continent.

    80 langues et cultures distinctes, plus de 200 dialectes, 6 régimes climatiques couvrant des zones désertiques ou de savanes, des reliefs de hauts plateaux et de montagnes abritant une faune et une flore qui leur sont propres, une société marquée par les influences des deux grandes religions, orthodoxe et musulmane, et par la survivance de rites animistes ancestraux, tels sont quelques éléments qui donnent une idée de l'extrême diversité de ce pays mythique, terre de prédilection des ethnologues, qui n'a cessé de fasciner à travers les âges.         

    Considérée comme le berceau de l'humanité depuis la découverte de Lucy dans la vallée de l'Omo, l'Ethiopie contemporaine regroupe donc plus de quatre-vingts peuples distincts qui possèdent chacun leur langue et leur culture particulières. Des musulmans de l'ouest, Afars et Somalis, aux habitants orthodoxes des hautes terres, Tigréens et Amharas, et jusqu'aux tribus ancestrales aux confins des frontières kenyane et sud-soudanaise (Hamers, Karo, Mursi, Surma, Dassantch...), cette palette ethnique est l'une des plus riches du monde. Et dans cette incroyable diversité, le pays a su faire émerger une culture nationale et tisser des liens étroits entre ses peuples.

    Un patrimoine géographique et historique unique

    La richesse de l'Ethiopie réside également dans la diversité de son patrimoine géographique et historique : églises monolithes de Lalibela et du Tigré - décors grandioses de fêtes religieuses colorées -, paysages époustouflants des massifs du Simien et du Balé culminant à près de 4 600 m, châteaux moyenâgeux de Gondar, régions désertiques et lunaires du Danakil (qui compte l'incroyable dépression géologique de Dallol et le volcan actif Erta Alé). Cette diversité n'a de cesse d'étonner et de ravir le visiteur qui doit apprendre à comprendre, au-delà des disparités régionales, leur identité commune. Car l'histoire multimillénaire de l'Ethiopie comporte une diversité des richesses. Jamais colonisée et demeurée pendant des siècles à l'abri des grandes influences extérieures, l'Ethiopie s'enorgueillit d'une culture unique et atypique en Afrique. Cette identité s'affirme dans des domaines aussi divers que l'architecture, la musique, la gastronomie ou la pratique religieuse. Nulle part ailleurs sur le continent vous ne trouverez une telle mosaïque culturelle.

    Ethiopie, le berceau de l'humanité

     

    Côté nature, on est très loin des clichés d'une terre désolée, l'Ethiopie surprend par l'immensité de ses étendues fertiles. Si de vastes territoires sont couverts d'une nature " apprivoisée " par l'homme au profit d'une agriculture encore rudimentaire, des espaces vierges - dont certains encore inexplorés - foisonnent d'une vie sauvage et d'une flore extrêmement riche. L'endémisme est la caractéristique de cette biodiversité ; ainsi 26 espèces de mammifères, 18 d'oiseaux et autant d'autres parmi les amphibiens, les insectes ou les reptiles ne se trouvent qu'en Ethiopie. Concernant la flore, loin d'être encore totalement répertorié, l'endémisme représente également un pourcentage très élevé couvrant plusieurs centaines d'espèces.

    Une terre authentique, faite de mythes et de légendes

    L'Ethiopie ne s'est réellement ouverte au tourisme que depuis une dizaine d'années et, si son fort potentiel commence à être exploité, on est encore loin ici du tourisme de masse et des mutations culturelles qu'il implique trop souvent. La faiblesse des infrastructures touristiques entraîne pour le visiteur une immersion totale au coeur de la vie des populations, donc un contact véritablement authentique, source de surprises et d'émerveillement. Il y a donc autant de formes de tourisme en Ethiopie qu'il est possible d'en imaginer, et les amateurs de sensations fortes et de dépaysement total ne seront pas déçus. Parcourir les massifs du Simien à pied ou à dos d'âne, courir le désert afar sur les traces des caravaniers nomades ou descendre l'Omo en rafting à la rencontre des tribus animistes, au milieu d'une vie sauvage foisonnante, vous laisseront des souvenirs impérissables.

    En fait,l'Ethiopie est un pays que l'on ne comprend jamais tout à fait et qui semble s'éloigner au fur et à mesure que l'on croit s'en approcher. S'appuyant sur des mythes et légendes, l'histoire populaire s'y écrit en parallèle de l'histoire officielle, avec laquelle elle se confond souvent. Bien que largement christianisée et islamisée, la population éthiopienne a développé une sorte de syncrétisme mêlant croyances aux esprits, rites de purification et médecine traditionnelle qui voisinent avec les rituels animistes.

    Si l'on peut parfois se sentir frustré par de telles imprécisions, même les esprits les plus rationnels se laisseront envoûter par ces mythes fondateurs qui ont traversé les âges et qu'aucun Ethiopien n'accepterait de voir remis en cause.

    Une " autre Afrique "

    Enfin, l'Ethiopie semble occuper une place à part sur l'échiquier africain et ne cesse de surprendre et de dérouter même les connaisseurs de l'Afrique. Alors qu'Addis-Abeba, siège de l'Union africaine, n'hésite pas à se revendiquer capitale diplomatique du continent, la notion d'africanité en tant qu'appartenance à cet ensemble continental est plutôt mitigée.

    Egocentrique, longtemps réticente aux influences extérieures, l'Ethiopie est jalouse de ses particularismes et de sa destinée dont elle tire un certain sentiment de supériorité. Au sein même du territoire, une sorte de structure officieuse de castes semble s'être dessinée entre habitants orthodoxes des hauts plateaux (Amharas et Tigréens), dépositaires de l'histoire et du pouvoir depuis des siècles, la majorité oromo, dont une frange s'estimant déconsidérée est en lutte contre le pouvoir central, et les ethnies aux structures tribales vivant aux confins du pays selon leurs propres traditions ancestrales. Ces ethnies, qui rassemblent les Ethiopiens " noirs " - comme les désignent avec une pointe de condescendance leurs compatriotes -, paraissent totalement étrangères au mysticisme orthodoxe éthiopien perpétuant des structures sociales et des croyances ancestrales d'une Afrique aux mystères insondables.

    Bref, on peut se demander pourquoi ce pays, au patrimoine historique, naturel et culturel exceptionnel, demeure encore de nos jours si méconnu ! La focalisation médiatique sur les grandes famines des années 1980 a, pour beaucoup, réduit l'image du pays à une terre désolée, alors que plus de la moitié du territoire éthiopien est couverte de hauts plateaux fertiles. Il est temps de se débarrasser de ces clichés réducteurs et partir explorer ces terres propices au voyage et aux rencontres, ces terres d'histoire ancestrale, de peuple pluriel et de paysages grandioses.

    Infos futées

    Quand ? De par sa situation géographique et sa topographie, l'Ethiopie jouit d'un climat très favorable une bonne partie de l'année. De septembre à mars, le soleil est assuré quasi quotidiennement et la température est d'une douceur constante, comprise entre 20 et 25 °C sur les hauts plateaux. Une petite saison des pluies a lieu entre début mars et avril dans le Sud, tandis qu'une pluviosité abondante est courante de la mi-juin à septembre au Nord. Les amateurs de " chaleur africaine " trouveront leur bonheur dans les basses terres à l'est et au sud du pays, tandis que les plus sportifs pourront s'adonner aux joies du trekking dans la fraîcheur des hauts massifs culminant à plus de 4 000 m d'altitude.

    S'y rendre. Compter environ 7h de vol entre Paris et Addis Abeba.

    Petit  Futé

    Intéressant mais un peu une pub pour attirer les touristes (sourire) 


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