• C'était l'objet le plus recherché, en pleine crise du Covid-19. Face à la pénurie de masques, plusieurs entreprises textiles françaises avaient converti leurs ateliers afin d'en produire. Mais aujourd'hui, la demande manque. Comme le rapporte Les Echos, les invendus se multiplient depuis une semaine pour 45 de ces entreprises de la région Auvergne Rhône-Alpes - première région textile de France - produisant 5 millions de masques non-médicaux par semaine.

    Depuis une semaine, en effet, le rythme des achats ralentit : " Les commandes [...] s'effondrent, quand elles ne sont pas annulées face à la concurrence des produits d'importation à moindre coût", déplore Pierric Chalvin, le délégué général chez Unitex, auprès du quotidien économique.

    450 000 masques invendus dans une dizaine d'ateliers

    Résultat, les stocks d'invendus ne cessent de grossir. Selon Les Echos, une dizaine d'ateliers ont déjà 450 000 masques invendus. Idem pour les stocks de tissus, qui permettraient de fabriquer 14 millions de masques selon le quotidien.

     

    D'autant que le ministère de l'Économie aurait commandé environ 10 millions de masques lavables... au Vietnam. Un scandale pour Pierric Chalvin puisque cette décision ne favorise pas la production française. "On ne peut pas demander à la filière de se mobiliser et la laisser tomber deux mois plus tard", souligne-t-il dans Les Echos.

    Dans une lettre, Guillaume de Seynes, président du Comité stratégique de filière mode et luxe, demande ainsi au gouvernement de racheter les masques invendus. Et surtout de commander désormais auprès des entreprises françaises.

    L'Express

    Bravo au Ministère de l'économie !


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  • Une femme a dénoncé aux policiers le viol qu’elle pensait avoir subi, de la part d’un ouvrier intervenu à son domicile pour refaire des peintures. Confronté à des preuves accablantes, l’homme qui niait a finalement reconnu les faits.

    Un homme de 58 ans a été mis en examen pour viol, ce jeudi à Versailles. Le 23 avril dernier, ce chef de chantier a fait l’objet d’une plainte de la part d’une cliente qui l’avait embauché pour faire des travaux de peinture chez elle, à Maisons-Laffitte (Yvelines).

    La jeune femme de 28 ans s’est présentée au commissariat de Sartrouville et a déclaré aux policiers qu’elle pensait avoir été victime d’un viol, rapporte Le Parisien.

     

    Elle a expliqué avoir fait appel à une société du secteur pour s’occuper de peindre les murs de sa maison, alors qu’elle y était confinée. Elle leur a raconté que le 16 avril à 7h30, comme convenu, deux peintres s’étaient présentés devant sa porte.

    Elle s’endort en leur présence

    Ce jour-là, ils ont dû insister sur la sonnette pour que l’habitante vienne leur ouvrir. Elle leur a ensuite présenté des excuses, en leur expliquant qu’une nouvelle nuit d’insomnie et l’absorption d’un somnifère l’avaient épuisée. Aux policiers, elle détaillera le stress intense que lui cause son travail, lui faisant perdre le sommeil.

    Le chef de chantier et l’ouvrier se sont alors rendus dans la partie de la maison en travaux, non sans avoir un peu râlé. Alors qu’ils travaillaient, la jeune femme s’est endormie sur son canapé.

    Quelques heures plus tard, des flashs sont revenus à sa mémoire, durant lesquels elle entrevoyait le chef de chantier abuser d’elle. Âgé d’une cinquantaine d’années, il aurait profité de son état de faiblesse pour la violer.

    L’ADN du suspect retrouvé sur la victime

    Un expert psychiatre a alors été requis et l’a examinée. Il a souligné la cohérence de son récit, ainsi que son émotion non feinte causée par cette agression, qui la fait encore trembler et lui donne des idées noires.

    Les enquêteurs ont procédé à des relevés d’empreintes génétiques sur la victime, et ont établi que l’ADN du suspect s’y trouvait. C’est ainsi que le quinquagénaire a été interpellé mardi, à son domicile de Sartrouville.

    Ce père de deux enfants, qui vit en concubinage et qui a un casier judiciaire vierge, a été placé en garde à vue.

    Il finit par avouer les faits

    Interrogé une première fois par les policiers, il a totalement nié les faits qui lui sont reprochés. Il a assuré ne pas avoir une quelconque envie d’entretenir une relation sexuelle en dehors de son couple.

    Mais lors de sa seconde audition, confronté aux traces ADN retrouvées sur la plaignante, il est passé aux aveux, évoquant des attouchements qu’il avait commis sur la jeune femme.

    AZCTU 17


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  • Un homme a avoué aux policiers s’être livré à du vol de matériel au sein de l’hôpital qui l’employait depuis 1985. Sur son compte bancaire, les enquêteurs ont retrouvé 270 000 euros, qui témoignent de l’ampleur du préjudice.

    Durant 35 ans, ce discret technicien de maintenance, employé par le centre hospitalier Albert-Calmette à Lille (Nord), a commis des centaines de vols dans l’établissement. Soupçonné de s’être emparé de matériel médical et d’entretien pour le revendre, il a reconnu les faits lors de sa garde à vue, rapporte Le Parisien.

    Tout y passait : savons, instruments médicaux, fauteuils roulants, linge de lit, masques, papier toilette, plomberie, etc. Certains objets ont été retrouvés par les policiers de la Sûreté départementale, lors de la perquisition menée à son domicile.

     

    Quatre fourgons ont été nécessaires pour débarrasser le logement de ces biens mal acquis.

    Un doute est né lors de la disparition de masques

    Les agissements de cet employé, âgé de 59 ans, ont été mis au jour par son chef de service, le directeur technique adjoint de l’établissement de soins. Ce dernier a alerté sa direction au début du mois de mai, et a consigné la disparition de bon nombre de matériels, en particulier des masques, ces dernières semaines.

     

    Le cadre a mené lui-même des investigations, et a retrouvé une partie des objets qui manquaient à l’inventaire. Ils étaient en vente sur le site de petites annonces Le Bon Coin. Alerté par la direction de l’hôpital, le parquet de Lille a ouvert une enquête le 7 mai dernier.

    C’est dans ce cadre que les policiers de la Sûreté départementale ont identifié le principal suspect, Régis O., employé technique de l’établissement. Ce quinquagénaire discret et inconnu des services de police est passé aux aveux face aux enquêteurs.

    Un trafic très lucratif

    Il a confié aux policiers avoir détourné des milliers d’objets, durant ses 35 ans d’exercice auprès du même employeur. Les investigations ont permis aux enquêteurs de découvrir 270 000 euros sur un compte bancaire lui appartenant.

    Son business était visiblement lucratif, car l’homme est également propriétaire d’une maison et d’un appartement. L’enquête se poursuit pour déterminer l’ampleur exacte de ces vols.

    Ce samedi, le parquet de Lille a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire et sa mise en examen pour « détournement de fonds publics », « blanchiment » et « travail dissimulé ». Il a été placé sous contrôle judiciaire strict, précise La Voix du Nord.

    ACTU 17

    Et bien, il ne doit pas y savoir beaucoup de contrôles pour avoir mis 35 ans à découvrir ces vols !!!


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  • Le policier traité de « vendu » parce que noir, durant la manifestation pour Adama Traoré et contre les violences policières ce mardi à Paris, a décidé de déposer plainte.

    Les faits ont été filmés et la vidéo largement diffusée et partagée sur les réseaux sociaux. Un policier qui faisait partie du dispositif de maintien de l’ordre ce mardi soir à Paris (XVIIe), lors de la manifestation pour Adama Traoré et contre les violences policières, a été traité de « vendu » par plusieurs personnes, parce que noir.

    « Vendu, vendu, vendu ! » scandent les manifestants alors que le fonctionnaire de la DOPC (Direction de l’ordre public et de la circulation), qui délimite le périmètre de sécurité avec ses collègues, préfère ne pas réagir. Le rassemblement avait par ailleurs été interdit par la préfecture de police et n’était pas déclaré.

    « T’es de leur côté, t’as pas honte ! »

    « Honte sur toi ! » répète ensuite une femme en hurlant. Cette dernière a été rapidement identifiée par les internautes. Il s’agit d’une Youtubeuse nommée Nadjélika, suivie par près de 580 000 personnes sur la plateforme de vidéos en ligne. « T’es de leur côté, t’as pas honte ! », insiste-t-elle.

    « Son calme et sa dignité sont un exemple qui nous honore » a réagi Didier Lallement

    La préfecture de police a annoncé sur Twitter ce jeudi que le policier pris à partie par ces manifestants avait déposé plainte.

    « Soutien total au fonctionnaire de la PP qui a fait l’objet de propos abjects lors de la manifestation du 2 juin. Il a porté plainte et je m’y associe. Son calme et sa dignité sont un exemple qui nous honore », a écrit Didier Lallement. Le préfet de police a annoncé ensuite qu’il avait lui aussi déposé plainte.

    « Il n’y a pas de race dans la police, pas plus que de racisés ou d’oppresseurs racistes. Il y a des fonctionnaires qui s’engagent pour la liberté, l’égalité et la fraternité et cela au quotidien ! », a aussi écrit la préfecture de police dans un autre tweet.

    D’autre part, des incidents ont éclaté vers 21 heures, à la fin de la manifestation. Plusieurs incendies ont été allumés et les forces de l’ordre ont été visées par des jets de projectiles.

    ACTU 17


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  • Un homme âgé de 26 ans a été interpellé ce lundi à Lyon pour une série de délits. Il affirmé lors de sa garde à vue qu’il était « comme les terroristes » et doit être jugé ce jeudi.

    La police a rapidement réagi et a interpellé un sans domicile fixe de 26 ans qui venait d’enchainer les délits, ce lundi matin à Lyon. Ce dernier a d’abord dégradé une voiture en stationnement à coup de pied et en lançant une bouteille dessus.

    Peu après, le jeune homme s’en est violemment pris à une cliente d’un magasin d’alimentation. Il lui a volé son téléphone et l’a frappée au visage avant de prendre la fuite indique la sûreté départementale du Rhône, qui a été chargée de cette affaire.

    « Allah Akbar, je suis comme les terroristes »

    Le mis en cause a finalement été interpellé par la police quelques minutes plus tard, vers 9 heures, devant l’hôpital Saint Jean de Dieu, dans le 8e arrondissement.

    Placé en garde à vue, l’homme âgé de 26 ans ne s’est pas arrêté là. Il a déclaré à plusieurs reprises « Allah Akbar, je suis comme les terroristes » et a frappé deux policières qui étaient en train de le maîtriser. Un examen psychiatrique a été réalisé et n’a pas montré une quelconque pathologie chez le suspect.

    En outre, l’homme est déjà connu pour 15 faits différents au fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ), le fichier des forces de l’ordre.

    Il a été déféré et devait être jugé dans le cadre d’une comparution immédiate ce jeudi.

    ACTU 17

    Attendons qu'il tue quelqu'un !


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  • Une fillette a ressenti une forte douleur à une fesse alors qu’elle faisait du roller dans la rue. Les médecins ont découvert qu’elle avait reçu un projectile tiré par une carabine, qui aurait pu lui coûter la vie.

    Une petite fille de 10 ans faisait du roller dans une impasse de Roussillon (Isère), lundi vers 20 heures, lorsqu’elle s’est plainte d’une vive douleur à la fesse gauche. Un hématome est apparu et elle pensait avoir reçu une pierre, relate Le Dauphiné.

    Conduite à l’hôpital par les sapeurs-pompiers, la fillette a subi une radiographie et les médecins ont découvert qu’un plomb s’était fiché assez profondément dans sa chair.

    visés des faits, les gendarmes ont rapidement localisé le lieu d’où le projectile avait été tiré. Un adolescent de 17 ans s’y trouvait avec un ami dans un jardin privé et tous deux pratiquaient le tir à la carabine. L’arme, équipée d’une lunette, a été saisie.

    Une séance de tir au plomb sans protection

    Interrogés par les forces de l’ordre, ils ont expliqué qu’ils visaient des cibles, en ayant, cette fois, omis de placer une protection entre elles et la haie de clôture. Le plomb avait, en fait, parcouru une cinquantaine de mètres avant de toucher la fillette.

    Ils ont été convoqués le lendemain à la brigade de gendarmerie et l’un des deux tireurs a immédiatement reconnu être à l’origine de l’incident. Il a assuré aux enquêteurs ne pas avoir visé l’enfant. L’adolescent, inconnu de la justice jusqu’ici, a été placé en garde à vue pour « violences volontaires avec arme ».

    Les constatations et investigations techniques effectuées sur place semblent confirmer que le tireur n’avait pas pu voir la fillette à partir de l’endroit où il se trouvait.

    Le projectile a frôlé l’artère fémorale

    Le parquet de Vienne a demandé la levée de sa garde à vue mardi après-midi. L’enquête se poursuit et pourrait être requalifiée en « blessures involontaires avec mise en danger de la vie d’autrui ». La thèse de l’accident ayant été retenue.

    De son côté, la fillette a dû subir une opération chirurgicale, ce mardi. Le chirurgien a précisé qu’elle avait eu beaucoup de chance, car le plomb est passé près de son artère fémorale et aurait pu lui coûter la vie.

    Ses parents, très choqués, ont été auditionnés par les enquêteurs. Ils devaient déposer plainte dans la foulée.

    ACTU 17

    Pour moi, le tir à la carabine n'est pas un jeu !


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  • Un procès requis contre les frères Bogdanoff pour «escroquerie»

    Les deux frères, connus pour leurs émissions et leurs livres de vulgarisation scientifique, sont soupçonnés d’avoir dérobé des centaines de milliers d’euros à un homme se présentant comme un producteur de cinéma.

     

    Igor et Grichka Bogdanoff ont-ils tenté de spolier un millionnaire dépressif pour régler leurs déboires financiers et relancer «Temps X», l’émission de science-fiction qui les a rendus célèbres dans les années 80? Le parquet de Paris demande leur renvoi en correctionnelle. Il revient désormais au juge d’instruction de décider ou non d’un procès contre les jumeaux de 70 ans et un fils de diplomate franco-congolais, Tanguy Ifoku, que le parquet veut voir juger ensemble pour «escroquerie sur personne vulnérable».

    Dans son réquisitoire du 26 mars, consulté par l’AFP, le parquet accuse les jumeaux d’avoir placé Cyrille P. «sous emprise» pour l’entraîner dans des «projets chimériques». Cet ancien hôtelier fortuné, atteint d’une psychose maniaco-dépressive, s’est suicidé à l’âge de 53 ans, depuis les falaises d’Étretat, le 31 août 2018, au plus fort de l’enquête. «Je suis en grande souffrance, trop c’est trop. (...) Ils m’ont fait croire monts et merveilles», écrit-il aux policiers peu avant son geste. Deux mois plus tôt, Igor et Grichka Bogdanoff étaient placés en garde à vue et mis en examen dans ce dossier, moins d’un an après leur rencontre avec Cyrille P.

    Les jumeaux, connus pour leur transformation physique hors du commun et leurs ouvrages de vulgarisation scientifique controversés, «contestent toute escroquerie envers leur ami, il n’y a pas eu d’enrichissement», ont réagi leurs avocats, Me Edouard de Lamaze et Eric Morain. Ces conseils dénoncent une instruction «précipitée» et ciblent Tanguy Ifoku, «responsable» de l’escroquerie à leurs yeux et «désormais en fuite» car la justice lui «a remis son passeport». Tanguy Ifoku est visé par un mandat d’arrêt depuis décembre.

    «Une bonne façon de le réinitialiser»

    À l’issue des investigations, le ministère public retient toutefois une série de projets suspects dans lesquels Cyrille P. a voulu investir 1,5 million d’euros en quelques semaines, pendant l’hiver 2017-2018. Outre une relance fragile de la célèbre émission de science-fiction, Igor, Grichka Bogdanoff et Tanguy Ifoku, surnommés par le défunt «Frère premier», «Frère absent» et «Frère sombre», convainquent leur ami d’investir dans un vague projet de film promotionnel de la République démocratique du Congo ou encore dans l’achat d’un hélicoptère Gazelle, qui ne peut être piloté que par Igor, seul détenteur d’une licence.

    Pour l’accusation, les trois hommes ont conscience de manipuler Cyrille P.: «J’ai parlé avec lui hier pour le maintenir dans cet état (...) ce serait une bonne façon de le réinitialiser», raconte Grischka à son frère au téléphone. En difficultés financières, Igor convainc leur nouvel ami de lui racheter, en indivision et sans pouvoir s’y installer, la moitié de sa villa parisienne, pour 750.000 euros. Cyrille P. consent à tout et signe le million et demi d’euros de chèques fin décembre 2017. Mais aucun ne sera encaissé: la banque les bloque. À l’époque, elle vient tout juste de signaler à la justice un cercle de profiteurs potentiels, qui pousse son client à dilapider sa fortune dans des projets artistiques «plus ou moins sérieux», note le parquet.

    Passeports diplomatiques

    Depuis l’été, Cyrille P. a en effet cessé de prendre ses médicaments, devenant «exagérément sociable, dépensier» et influençable, selon ses proches. Via l’avocat parisien Jean-Luc Chetboun, il fait alors la connaissance d’un autoproclamé «hypnotiseur des stars» qui lui présente le producteur Alain Williams, ex-manager de la figure de téléréalité Loana, puis les jumeaux «qui le fascinaient depuis son enfance», souligne le réquisitoire. Il rencontre aussi une comédienne, alors interprète de Dalida dans un spectacle. L’avocat, le producteur, son fils et la comédienne sont mis en examen, soupçonnés d’escroqueries diverses. Pour eux, le parquet requiert un non-lieu.

    Quant aux jumeaux, face au blocage des chèques et à la mise en place d’une protection judiciaire de leur ami, ils croient tenir une solution pour échapper à des poursuites: obtenir des «passeports diplomatiques». Tanguy Ifoku doit s’en charger. Mais après plus de six mois, et 160.000 euros en liquide en grande partie absorbés par le Franco-Congolais, Cyrille P. et les jumeaux n’auront obtenu «rien de plus qu’une nomination, par un ministre de la RDC connu pour sa corruption, comme “consultants scientifiques de l’Unesco”».

    Le Figaro

    Histoire un peu compliquée à suovre !


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  • Les autorités chinoises ont annoncé avoir perdu 50% de leurs troupeaux de porcs reproducteurs dans cette épidémie, soit 500 millions de bêtes.

    En pleine épidémie de coronavirus​, rares sont les voyageurs à quitter l’Europe pour la Chine. Mardi, 1.000 passagers un peu particuliers ont pourtant effectué le voyage depuis Brest (Finistère). Un millier de cochons, triés sur le volet pour leurs performances reproductrices, se sont envolés vers la Chine, pays durement touché en 2019 par la peste porcine africaine.

    « On est sur de la Formule 1 de la génétique française », assure Laurent Poussart, directeur général de Celtic Freight Consulting, la société en charge de la logistique de cette expédition insolite. Au total, entre mardi et mercredi, 2.000 porcs reproducteurs vont quitter l’aéroport breton.

    Acheminés depuis Meneac, dans le Morbihan, où ils étaient en quarantaine, les cochons ont été parqués dans des box installés dans un vaste hangar. « Ils sont au salon VIP avant de prendre l’avion », s’amuse Laurent Poussart. En fonction des pays, le prix de ces animaux est cinq à dix fois plus élevé que celui d’un animal destiné à l’abattoir. « Ces cochons ce sont un peu des athlètes en partance pour les Jeux Olympiques, ce sont les meilleures mamans pour leurs qualités maternelles et les meilleurs papas pour leur robustesse et leur croissance », explique Marie Pushparajalingam, directrice du développement et de la stratégie internationale de la société Axiom.

    L’entreprise spécialisée en génétique porcine prévoit d’envoyer en 2020 quelque 10.000 cochons reproducteurs français en Chine, et assure que d’autres contrats sont d’ores et déjà prévus pour 2021. Jusqu’à présent, elle en envoyait entre 2.000 et 4.000 par an. « Avec la peste porcine la Chine a besoin d’en recevoir davantage », explique la directrice d’Axiom.

    Avant d’être frappée par le coronavirus, la Chine, premier pays consommateur mais aussi premier producteur de viande de porc au monde, a dû affronter les ravages de la peste porcine. Inoffensive pour les humains, cette maladie virale très contagieuse entraîne des hémorragies qui peuvent être fatales en quelques jours chez les sangliers et porcs domestiques. Les autorités chinoises ont annoncé fin 2019 avoir perdu 50 % de leurs troupeaux de porcs reproducteurs dans cette épidémie, soit environ 500 millions de porcs, selon un expert du marché du porc.

    20 Minutes

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    En Chine, il n y a pas que le covid-19 qui tue. Un autre virus est actuellement en pleine expansion, mais c'est aux porcs qu'il s'attaque.Alors voilà, des virus, il y en a plein. Mais plein. En ce ­moment, en Chine – le tiers de la croissance mondiale –, une autre horreur que le coronavirus s’amuse à tuer massivement.

    Des porcs, certes, mais il n’est pas interdit de se souvenir qu’ils sont si proches de nous qu’on greffe leurs valves cardiaques sur l’homme. Certains promettent des transplantations de cœur d’une espèce à l’autre d’ici à deux ou trois ans.

    Charlie Hebdo

    Ils sont contents les bretons, ils vont se faire du pognon !


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  • Cinq différents vaccins sont actuellement en phase d’essai sur l’homme en Chine. L’un des laboratoires autorisé à faire des essais cliniques a exceptionnellement ouvert ses portes à franceinfo, à Changping dans la banlieue de Pékin.

    Au-delà du sixième périphérique de la capitale chinoise, à Changping dans la grande banlieue de Pékin, dans le vaste complexe pharmaceutique Sinovac Biotech, des équipes travaillent jour et nuit pour mettre au point un vaccin contre le Covid-19. Le vaccin expérimental est en phase 2. Sinovac Biotech est un groupe privé, connu pour avoir été le premier au monde à vendre en 2009, un vaccin contre la fièvre porcine H1N1.

     

    Premier pays touché par le nouveau coronavirus, la Chine s'est lancée dans une course pour commercialiser son vaccin. Dans le pays, cinq vaccins différents sont actuellement en phase d’essai sur l’homme. Et parmi les laboratoires autorisés à faire des essais cliniques, le complexe de Sinovac Biotech à Changping.

    600 volontaires pour l'essai clinique sur l'homme

    Posées sur une étagère, des boîtes blanche et orange contiennent le vaccin expérimental, appelé "Coronavac". Équipés de blouses et de chaussons, masqués, nous suivons pas à pas l’un des directeurs du laboratoire, Pei Cheng Liu. "En raison de l’urgence de la situation, on fait des essais simultanés sur les souris et les singes. ça nous fait gagner du temps mais les coûts sont plus importants", explique ce directeur.

    "Il y a 600 volontaires dans la deuxième phase d’essai clinique sur l’homme, précise Pei Cheng Liu. Nous allons bientôt démarrer l’essai sur des personnes âgées, des jeunes et des enfants", continue-t-il. "Nous sommes en train de parler de la troisième phase de l’essai clinique avec l’OMS et des pays étrangers. Nous avons signé des accords de confidentialité, je ne peux pas en dire plus. Nous négocions en Asie, en Europe et en Amérique du sud."

    On aimerait faire la troisième phase de l’essai clinique en Europe !

    Pei Cheng Liu, un des directeurs du laboratoire Sinovac Biotech à Changping

    à franceinfo

    Un autre vaccin à l'essai sur une base militaire à Wuhan

    Étudiante, Huang Shiyue a 19 ans. Elle fait partie des volontaires engagés dans l’essai d’un autre vaccin supervisé par la générale Chen Wei, sur une base militaire, à Wuhan. L’étudiante a déjà reçu une injection. "Dix minutes après l’injection, j’ai eu des symptômes de diarrhée. Chen Wei est venue me voir. J’avais aussi des problèmes de rythme cardiaque, explique-t-elle. Elle m’a dit que d’ autres volontaires avaient eu aussi ces symptômes dans la première phase d’essai clinique. Elle m'a dit 'ne t’inquiète pas, c’est normal'. Deux jours après, j’ai eu de la fièvre mais pas de souci, elle est tombée le lendemain. J’ai été fatiguée, j’avais envie de dormir pendant 14 jours, raconte la jeune femme. Maintenant c'est fini !"

    La Chine pourrait commercialiser un vaccin dès la fin 2020 ou début 2021, l’annonce a été faite il y a quelques jours par un organisme gouvernemental.

    franceinfo

    Après nous avoir envoyé leur saloperie de virus, les chinois nous vendent des masques (un chinois a même ouvert une usine en France),  et bientôt, ils vont nous  vendre des vaccins!

    Ils sont forts ces chintocs !


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  • Extrait de La Revue de Presse du 25 mai 2020 sur Paris Premièr


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - VENDREDI 05 06 2020


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  • La star du porno Nacho Vidal arrêté après la mort d’un homme empoisonné au venin de crapaud

    © REX/Steve Black/REX/SIPA L'acteur porno espagnol Nacho Vidal (à gauche) aux côtés de Rocco Siffredi en 2013.

    Nacho Vidal, star du porno espagnole, arrêtée pour la mort d’un homme empoisonné par du venin de crapaud. L’information est bel et bien vraie, la Guardia civil n’est pas connue pour son humour. L’acteur a été interpellé dans la région de Valence en Espagne la semaine dernière en lien avec la mort d’un homme en juillet 2019, que la presse locale identifie comme le photographe de mode Jose Luis Abad.

     

    Au cours d’un rituel prétendument thérapeutique, la victime est décédée après avoir inhalé du venin de Bufo Alvarius, une espèce rare de crapaud originaire du désert mexicain de Sonora, qui possède de puissants effets psychédéliques. Sa mort a été initialement attribuée à une attaque cardiaque mais la police a ouvert une enquête qui a débouché sur l’arrestation mardi de Nacho Vidal, d’un membre de sa famille et d’une employée, soupçonnés d’homicide involontaire.

    Des rituels présentant de « sérieux risques pour la santé »

    D’après le communiqué de la Garde civile, Nacho Vidal organisait régulièrement ces rituels dont il vantait les vertus thérapeutiques. Mais ces « rituels à l’apparence inoffensive » présentaient de « sérieux risques pour la santé », attirant des personnes « facilement influençables, vulnérables ou qui cherchaient de l’aide pour une maladie ou des addictions grâce à des méthodes alternatives ».

    Ce venin de crapaud contient un puissant psychotrope nommé 5-MeO-DMT dont les effets ont été comparés au ayahuasca, une concoction très hallucinogène venue d’Amazonie et consommée lors de rituels chamaniques.

    20 Minutes


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  • En France, un ambassadeur chinois peu diplomate

    Lu Shaye, le représentant de la Chine en France, fait partie de l'avant-garde de la riposte chinoise dans son bras de fer avec l'Occident.

    Fini la discrétion. En quelques mois, l'ambassade de Chine en France s'est imposée comme la spécialiste des tempêtes sur les ­réseaux sociaux. La plus récente remonte au week-end dernier. En cause, un retweet d'une caricature où la mort déguisée en faucheuse, cherchant sa prochaine cible, apparaît drapée de la bannière étoilée américaine, tenant une faucille frappée de l'étoile de David israélienne, accusant ainsi l'Amérique et Israël d'une épidémie de guerres. Devant l'indignation générale, la représentation chinoise a plaidé le piratage de son compte. "Défense peu crédible", juge ­Antoine ­Bondaz, spécialiste de l'Asie à la Fondation pour la recherche stratégique.

    Une gaffe, donc? Peut-être. Mais elle résume la stratégie de communication actuelle de la Chine, offensive jusqu'à être offensante.

    A Paris, un homme s'est fait le zélote de cette nouvelle ligne nationaliste : l'ambassadeur lui-même, Lu Shaye. Depuis son arrivée en France en septembre, ce natif du Hangzhou de 55 ans multiplie les sorties médiatiques cinglantes, se fend régulièrement de billets d'analyse inspirés directement de la ligne du Parti à Pékin. Il est aussi capable de répondre du tac au tac aux accusations contre son pays. Mais, sollicité par nos soins pour un entretien, il n'a pas donné suite.*

    Une réputation de pyromane

    Le style de cette propagande 2.0 est souvent direct, le contenu parfois grossier voire mensonger. "L'essentiel est d'imposer des éléments de langage dans le débat public, note Antoine Bondaz. Au risque de commettre des erreurs." Et même de gros dérapages. Comme en avril, lorsque l'ambassade publie un texte accusant le personnel soignant des Ehpad d'abandon de poste. Ce qui a valu à Lu Shaye une convocation par le Quai d'Orsay, une première dans la relation bilatérale depuis le massacre de la place ­Tian'anmen. Le JDD a appris depuis que le secrétaire général du ministère avait déjà sermonné le Chinois quelques jours plus tôt et une nouvelle fois cette semaine après l'épisode du tweet caricatural sur l'Amérique et Israël. Apparemment, s'être fait passer un savon par le ministre en personne et le numéro deux du Quai ne l'a pas traumatisé.

    Ainsi parle Lu Shaye. "Il ­dépote", résume ­Harold ­Parisot, président du Chinese Business Club, qui se réjouit de ce côté "cash". "Au moins, il va droit au but, poursuit l'entrepreneur et lobbyiste français. Et puis, il est ultrabrillant, parfait francophone." ­Antoine ­Bondaz lui reconnaît aussi des qualités : "Il est plutôt raffiné et c'est un vrai pro."

    Un type qui réagit à la manière des diplomates soviétiques des années 1970

    Il peut aussi inspirer la crainte. Certains de ceux que nous avons interrogés ont ainsi tenu à rester anonymes. Comme cet observateur de la vie politique chinoise qui fustige son "agressivité". Un autre qui a fait sa connaissance à Paris il y a plusieurs mois en perd un peu son mandarin. "C'est un peu Dr Jekyll et M. Hyde, explique-t-il. J'avais rencontré un homme structuré intellectuellement, ouvert. Je découvre aujourd'hui un type qui réagit à la manière des diplomates soviétiques des années 1970."

    A dire vrai, ces saillies ne font que confirmer la réputation de pyromane qu'il s'était taillée au Canada, lieu de sa précédente affectation en tant qu'ambassadeur. Alors qu'il plaidait en faveur de la directrice financière de Huawei, arrêtée à la demande des Etats-Unis pour fraude bancaire, il condamnait en même temps l'"égoïsme occidental" et le "suprémacisme blanc" du Canada et de ses alliés. "Beaucoup de sinologues estimaient alors qu'il n'était pas à la hauteur", se souvient ­Antoine ­Bondaz. Manifestement, Pékin ne fut pas du même avis et lui offrit Paris, poste prestigieux. "Avant qu'il n'arrive en France, nous avons alerté les médias sur son style très décomplexé", explique ­Cédric ­Alviani, responsable Asie de l'Est à Reporters sans frontières.

    Tout sauf de l'improvisation

    Lu Shaye n'a pas toujours été ainsi. Spécialiste de l'Afrique, il passe discrètement par Paris entre 2001 et 2003 puis devient ambassadeur au Sénégal. "C'est quand Xi ­Jinping ­arrive au pouvoir en 2013 que les choses décollent pour lui, explique un expert qui a suivi son parcours. Il fait partie de ceux choisis pour défendre avec véhémence la nouvelle politique du régime." Après un passage à Wuhan, la ville berceau du coronavirus, comme vice-maire en 2014-2015, il est nommé directeur général des études politiques du Bureau du groupe dirigeant du Comité central du Parti communiste chinois chargé de l'international. "Un poste stratégique où s'élabore la politique étrangère chinoise, explique l'observateur. A ce moment-là, il entre au cœur du système." "Pendant deux ans, il a pris le temps de réfléchir au devenir de la diplomatie de son pays", signale ­Antoine ­Bondaz.

    Toutes ses interventions sont validées par Pékin

    Ses emportements seraient donc tout sauf improvisés. "Et même s'il joue sa carte personnelle, toutes ses interventions sont validées par Pékin", assure le chercheur de la FRS. Et de s'indigner du peu de réactivité des responsables français aux coups de boutoirs du diplomate. "Pourtant, s'y opposer, ce serait gagner le respect du régime chinois, qui ne comprend que le rapport de force." ­Cédric ­Alviani confirme : "La Chine n'est pas un gros bébé qu'il faudrait ménager. Les autorités sont au contraire très calculatrices. Si on les laisse s'emparer de l'espace médiatique, alors nous sommes perdus."

    Le JDD.fr


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  • Selon Zemmour, pas de délit de sale gueule en France !


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