• Peste porcine : 2.000 cochons quittent la Bretagne en avion pour aller en Chine

    Les autorités chinoises ont annoncé avoir perdu 50% de leurs troupeaux de porcs reproducteurs dans cette épidémie, soit 500 millions de bêtes.

    En pleine épidémie de coronavirus​, rares sont les voyageurs à quitter l’Europe pour la Chine. Mardi, 1.000 passagers un peu particuliers ont pourtant effectué le voyage depuis Brest (Finistère). Un millier de cochons, triés sur le volet pour leurs performances reproductrices, se sont envolés vers la Chine, pays durement touché en 2019 par la peste porcine africaine.

    « On est sur de la Formule 1 de la génétique française », assure Laurent Poussart, directeur général de Celtic Freight Consulting, la société en charge de la logistique de cette expédition insolite. Au total, entre mardi et mercredi, 2.000 porcs reproducteurs vont quitter l’aéroport breton.

    Acheminés depuis Meneac, dans le Morbihan, où ils étaient en quarantaine, les cochons ont été parqués dans des box installés dans un vaste hangar. « Ils sont au salon VIP avant de prendre l’avion », s’amuse Laurent Poussart. En fonction des pays, le prix de ces animaux est cinq à dix fois plus élevé que celui d’un animal destiné à l’abattoir. « Ces cochons ce sont un peu des athlètes en partance pour les Jeux Olympiques, ce sont les meilleures mamans pour leurs qualités maternelles et les meilleurs papas pour leur robustesse et leur croissance », explique Marie Pushparajalingam, directrice du développement et de la stratégie internationale de la société Axiom.

    L’entreprise spécialisée en génétique porcine prévoit d’envoyer en 2020 quelque 10.000 cochons reproducteurs français en Chine, et assure que d’autres contrats sont d’ores et déjà prévus pour 2021. Jusqu’à présent, elle en envoyait entre 2.000 et 4.000 par an. « Avec la peste porcine la Chine a besoin d’en recevoir davantage », explique la directrice d’Axiom.

    Avant d’être frappée par le coronavirus, la Chine, premier pays consommateur mais aussi premier producteur de viande de porc au monde, a dû affronter les ravages de la peste porcine. Inoffensive pour les humains, cette maladie virale très contagieuse entraîne des hémorragies qui peuvent être fatales en quelques jours chez les sangliers et porcs domestiques. Les autorités chinoises ont annoncé fin 2019 avoir perdu 50 % de leurs troupeaux de porcs reproducteurs dans cette épidémie, soit environ 500 millions de porcs, selon un expert du marché du porc.

    20 Minutes

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    En Chine, il n y a pas que le covid-19 qui tue. Un autre virus est actuellement en pleine expansion, mais c'est aux porcs qu'il s'attaque.Alors voilà, des virus, il y en a plein. Mais plein. En ce ­moment, en Chine – le tiers de la croissance mondiale –, une autre horreur que le coronavirus s’amuse à tuer massivement.

    Des porcs, certes, mais il n’est pas interdit de se souvenir qu’ils sont si proches de nous qu’on greffe leurs valves cardiaques sur l’homme. Certains promettent des transplantations de cœur d’une espèce à l’autre d’ici à deux ou trois ans.

    Charlie Hebdo

    Ils sont contents les bretons, ils vont se faire du pognon !


  • Commentaires

    1
    Vendredi 5 Juin 2020 à 16:56

    ces   porcs   auront   plus  de  chance   que   bien   d'autres,  il  faut  reconstituer  le  cheptel

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