• Elle vient d'annoncer sa candidature aux départementales, en Corrèze. Claude Chirac, fille de Jacques et Bernadette, se lance enfin en politique et en profite pour donner des nouvelles de sa maman...


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  • Un couac qui fait désordre. Après la fronde du MoDem, l’Assemblée nationale a finalement adopté dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 mai le projet de loi de sortie progressive de l’état d’urgence modifié et son controversé « passe sanitaire ».

    Le gouvernement a été contraint de revoir l’article premier du texte, rejeté en fin de journée par l’Assemblée, y compris par le MoDem, pourtant membre de la majorité.

     

    En guise de gage aux alliés centristes, l’exécutif a accepté d’écourter la période de transition pendant laquelle des restrictions de libertés restent à sa disposition face à la pandémie, du 2 juin à fin septembre, plutôt que fin octobre.

    Ainsi réécrits, l’article premier et le projet de loi, voté par 208 voix contre 85, ont été adoptés en première lecture. Le Sénat s’en emparera en séance le 18 mai.

    « Le gouvernement n’est pas sourd au message qu’a envoyé la représentation nationale cet après-midi » a lancé le ministre de la Santé Olivier Véran, dans un brouhaha interrompu par des suspensions de séance successives.

    « Il n’y a pas eu de dialogue et d’écoute »

    Les discussions de la journée avaient tourné au camouflet pour le gouvernement, contraint de demander cette seconde délibération nocturne. « Il n’y a pas eu de dialogue et d’écoute » sur « les lignes rouges » du texte, au sein de la majorité, avait déploré Philippe Latombe (MoDem).

     

    Des négociations ont eu lieu en soirée pour « trouver un accord » et « régler ce problème », comme l’avait annoncé le Premier ministre sur France 2.

    Outre la période de transition jusqu’à fin septembre, l’article premier du projet de loi permet au Premier ministre de continuer à prendre des mesures de couvre-feu jusqu’au 30 juin inclus, entre 21 heures et 6 heures maximum, et surtout instaure un controversé « passe sanitaire », qui n’a, lui, pas été modifié.

    Un outil qui risque de devenir indispensable

    Introduit par le gouvernement en commission, il était au cœur des crispations, même si les groupes MoDem ou LR ne sont pas opposés à son principe. Cet outil doit subordonner l’accès des grands rassemblements ou de certains lieux à la présentation d’un résultat négatif de dépistage du virus, ou bien un justificatif de vaccination, ou encore une attestation de rétablissement après une contamination.

    Pour les grands rassemblements nécessitant le « passe », une jauge à 1 000 personnes a été promise par le gouvernement, mais sans être inscrite dans le marbre de la loi.

    L'OBS


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  • Gilbert Collard s'en prend directement à Eric Dupond-Moretti : "C'est un bouffon"

    Gilbert Collard n'a pas la langue dans sa poche et ce matin, il s'en est pris directement à Eric-Dupond-Moretti en le qualifiant de "bouffon" sur CNews.

    Les 20 et 27 juin prochains auront lieu les élections régionales et départementales. Les hommes et femmes politiques lancent désormais leur campagne et les ministres du gouvernement d'Emmanuel Macron tentent aussi de s'imposer dans ces élections. En Provence-Alpes-Côtes d'Azur, c'est la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzet qui sera tête de liste LREM. Dans les Hauts-de-France, c'est Eric Dupond-Moretti qui s'engage contre Xavier Bertrand (ex-Républicains) et Sébastien Chenu (RN). Depuis ce samedi 8 mai, le garde des Sceaux s'attaque directement à Marine Le Pen"Moi, je ne veux pas chasser sur les terres du Front national, je veux chasser le Front national de ces terres. J'y mettrais toute mon énergie parce que je crois que le Front national est dangereux, mortifère pour notre démocratie", déclarait-il aux caméras.

    Eric Dupond-Moretti dérange

    Une "chasse" qui ne plaît pas aux membres du Rassemblement national et Marine Le Pen a d'ores et déjà qualifié de "harcèlement politique à son égard" les attaques d'Eric Dupond-Moretti. Invité ce matin à l'antenne de CNews, Gilbert Collard, député RN, s'en est directement pris au ministre de la Justice. "Il s'en rend pas compte, mais il est quand même ministre de la Justice, donc il y a des mots, il y a des termes qu'il ne devrait pas employer (...) Dire que nous sommes dangereux, ça veut dire que les millions d'électeurs qui votent pour nous constituent des dangers. Il ferait mieux de s'occuper des délinquants franchement", a expliqué le député.

    "C'est le bouffon de la démocratie"

    "On est obligé de constater aussi que le ministre de la Justice n'est plus dans le ministère, parce qu'il fait campagne dans les Hauts-de-France. C'est un bouffon, voilà. C'est un bouffon sonore", a lâché Gilbert Collard face à la surprise de Pascal Praud"Le mot est quand même un peu fort. Si un homme politique, député européen en vient à traiter le ministre, garde des Sceaux de bouffon, je ne suis pas sûr que ça augmente le niveau intellectuel de la discussion", a tenté d'expliquer l'animateur de L'Heure des pros, mais ses arguments n'ont pas convaincu le principal intéressé. "C'est le bouffon de la démocratie, il est là pour critiquer", a conclu Gilbert Collard.

    Télé-loisirs.fr


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  • La fille de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière, candidate aux côtés de Dupond-Moretti ?

    Eric Dupond-Moretti entouré de Tiphaine Auzière (gauche) et de Laurent Pietraszewsksi (droite). © Sylvain Lefevre

    La belle-fille d’Emmanuel Macron était samedi avec Eric Dupond-Moretti pour son premier déplacement depuis l'annonce de sa candidature sur la liste LREM pour les régionales dans les Hauts-de-France

     

    L’ex-star des prétoires est entrée samedi en campagne. Lors de son premier déplacement -une visite annoncée au dernier moment à Loos-en-Gohelle, près de Lens- Eric Dupond-Moretti était notamment accompagné de Tiphaine Auzière, l’une des filles de Brigitte Macron.

    Si le ministre est novice en politique, l'avocate l’est moins. Elle s’est pleinement investie dans les dernières campagnes présidentielle et législatives et semble y avoir pris goût.

    Au niveau local, la trentenaire a crée le comité «En marche!» de Saint-Josse (Pas-de-Calais) où elle réside. Lors des législatives de juin 2017, elle était la suppléante du candidat de La République en marche! Thibault Guilluy, dans la quatrième circonscription du Pas-de-Calais. Le tandem était arrivé en tête du premier tour avec 35,18% des suffrages. Mais la circonscription du Touquet, station balnéaire où les Macron ont une maison familiale, n’avait finalement pas basculé, le député LR sortant Daniel Fasquelle s’étant imposé au second tour.

    Elle a tiré les leçons de la campagne législative

    En septembre 2017, auprès de la «Voix du Nord», elle revenait sur cette «première campagne éclair» et reconnaissait «des erreurs en matière de communication». Elle confiait regretter d’avoir été face «à un candidat agressif». «On a toujours pratiqué la bienveillance mais nous n’étions pas obligés de tendre la joue. On aurait dû répondre aux arguments mensongers», expliquait-t-elle. La jeune femme a retenu la leçon et compte bien l'appliquer lors des prochaines campagnes.

    L’avocate sera-t-elle candidate aux régionales dans les Hauts-de-France, aux côtés d’Eric Dupond-Moretti? Ce n’est pas décidé à ce stade, précise à Paris Match l’équipe du Garde des Sceaux. Vendredi, le ministre a annoncé sa candidature sur la liste LREM pour les régionales dans les Hauts-de-France, mais sans en prendre la tête, comme il en avait été pressenti. «Je serai au premier rang dans le Pas-de-Calais sur la liste de Laurent Pietraszewsksi (...) parce que je ne veux pas que cette terre file entre les mains du RN», affirmait-t-il.

    Paris Match


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  • Candidat RN aux élections départementales dans un canton d'Albi, Philippe Lapeyre, 53 ans, se retrouve "par hasard" face à une candidate PS qui n'est autre que sa fille Margot Lapeyre, 26 ans.

    "Quand j'ai appris qu'elle était candidate, je lui ai demandé: 'Tu te présentes où?' Puis on s'est dit: 'Tiens, on va être adversaires' et ça nous a fait plutôt rigoler", explique Philippe Lapeyre, formateur de profession. "C'est tout à fait par hasard parce que moi je ne lui avais pas parlé de ma candidature et elle non plus", ajoute-t-il.

     

    "On s'entend très bien"

    Comme son père, Margot Lapeyre, qui fait actuellement des études pour devenir assistante sociale, nie toute tension pendant les repas de famille: "Non, c'est toujours intéressant de parler politique". "On s'entend très bien", souligne Philippe Lapeyre qui assure aussi qu'"on parle de tout en famille", même si "quand on parle politique, il arrive un moment où ça coince".

     

    D'autant que, malgré son jeune âge, Margot est déjà une militante expérimentée: "Je suis engagée en politique et dans l'associatif depuis 10 ans" et "je me reconnais particulièrement dans le Parti socialiste". Cependant, "c'est bien que les hommes pensent différemment que leur femme et leur fille", précise-t-elle. "Ça ne m'étonne pas d'avoir une fille qui a ces idées-là. Je l'ai vue s'investir dans la vie politique et j'ai trouvé ça très bien. Je l'ai laissée prendre son envol et aller là où elle voulait", assure son père.

    Dans le Tarn, le président PS du conseil départemental Christophe Ramond est bien placé pour rester à son poste lors des élections des 20 et 27 juin.

    Paris Match

    Dans un canton d'Albi, père et fille s'affrontent, l'un candidat RN, l'autre PS


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  • Le maire de Nice Christian Estrosi annonce quitter Les Républicains

    Dans un entretien au "Figaro", le maire de Nice a annoncé sa décision de se "mettre en congés des Républicains". 

    "Je m'en vais de LR." Le message ne peut être plus clair pour Christian Estrosi. Le maire de Nice (Alpes-Maritimes) a exprimé ce jeudi son intention de quitter Les Républicains, dans un entretien donné à nos confrères du Figaro.

    Il a notamment déploré au sein de sa famille politique "la dérive d'une faction qui semble avoir pris en otage la direction du parti" pour faire capoter le projet d'alliance entre La République en marche et LR aux régionales. Il a par ailleurs affirmé n'avoir "jamais subi une telle violence dans [son] parti" que lors des discussions autour de cette affaire depuis dimanche, où il assure avoir été qualifié de "malfaisant".

    Hubert Falco, le maire de Toulon lui aussi "insulté" avait déjà annoncé qu'il quittait le parti mercredi. 

    Divorce prononcé

    Le divorce semble ainsi prononcé entre les "Macron-compatibles" et le reste du parti LR. "Je n'entends subir ni l'autorité d'un appareil politique, ni d'une autorité gouvernementale quelle qu'elle soit", a ajouté Christian Estrosi, quelques jours après l'affaire Renaud Muselier qui avait envisagé une alliance avec le parti présidentiel pour les régionales en Paca.

    "Je n'entends subir ni l'autorité d'un appareil politique, ni d'une autorité gouvernementale quelle qu'elle soit"

    Christian Estrosi a enfin laissé supposer qu'il pourrait également créer son propre parti. Il est "temps de reconstituer une grande formation politique moderne pour rassembler les gens de droite et du centre autour d'un vrai projet", et d'un nouveau chef ...?

    Midi Libre


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  • RT France

    «Mépris de la fonction d'élu», «envie de faire du fric»... Les critiques pleuvent après l'annonce de Brune Poirson, députée LREM du Vaucluse de quitter sa fonction d'élue pour rejoindre une multinationale. Le pantouflage, une pratique qui s'est démocratisée ces dernières années. Les explications de Nadège Abderrazak.

    Le pantouflage : une habitude chez LREM


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  • Macron veut envoyer Dupond-Moretti à la rescousse de LREM dans les Hauts-de-France


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  • Régionales :Renaud Muselier fait alliance avec LREM en Paca


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  • Journée internationale des travailleurs : un 1er mai sous le signe du Covid

    Journée internationale des travailleurs : un 1er mai sous le signe du Covid

    Du muguet et des manifestations: pour la deuxième année consécutive, les syndicats célèbrent samedi la journée internationale des travailleurs à l'aune du Covid-19, mais cette fois la mobilisation sociale reprend des airs classiques dans la rue. « L'an dernier, il y a eu de la frustration de ne pas pouvoir défiler. Nous reprenons nos bonnes habitudes », se réjouit le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, après un 1er mai 2020 confiné. Et d'affirmer qu'il n'est pas question de « sonner le réveil » des mobilisations sociales car « les colères sont déjà bien là », dans un entretien à l'Humanité vendredi.

    La centrale de Montreuil a appelé, avec FO, la FSU et Solidaires à faire du 1er mai une « journée de mobilisation et de manifestations », « pour l'emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde ». La CGT, qui « espère du monde », comptabilisait vendredi près de 300 manifestations dans l'Hexagone, notamment à NantesMarseille ou encore Lyon, qui se tiendront dans les respect des consignes sanitaires. Les autorités s'attendent à environ 100 000 manifestants sur l'ensemble du territoire. En 2019, le ministère de l'Intérieur avait comptabilisé 164 000 manifestants et la CGT 310 000.

    Un « dispositif adapté » en marge du cortège »

    Paris, le cortège partira à 14h00 de la place de la République en direction de celle de la Nation, à l'appel des quatre organisations syndicales et des mouvements de jeunesse Unef et UNL pour marquer cette journée internationale des travailleurs. Le numéro un de la CGT et son homologue de FO Yves Veyrier défileront côte à côte. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tenu vendredi une réunion avec le préfet de police, alors que la présence d'éventuels perturbateurs fait partie des inconnues. La préfecture de police de Paris a indiqué qu'elle prévoyait un « dispositif adapté » pour parer à l'éventuelle « présence d'éléments radicaux », sans préciser le nombre d'agents déployés. « Ce sera un dispositif conséquent », a-t-on appris de source policière.

     

    A l'occasion des 150 ans de la Commune de Paris, la gauche radicale sera notamment de la partie avec un cortège « "Commune" en tête de manif, avec drapeaux rouges et noirs ». Des gilets jaunes ont aussi prévu de rejoindre la place de la République. En 2019, Philippe Martinez avait dû quitter le carré de tête, pris dans des affrontements entre la police et des « black blocs ».

    Défilé politique

    A un an de la présidentielle, certains responsables politiques de gauche ont aussi annoncé leur présence, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon (LFI) à Lille, de Fabien Roussel (PCF) dans la même ville puis à Paris ou encore Olivier Faure (PS) et Julien Bayou (EELV) également dans la capitale. Certains d'entre eux mettent en avant la contestation de la réforme de l'assurance-chômage qui doit commencer à entrer en vigueur au 1er juillet et est dénoncée unanimement par les cinq grandes centrales syndicales. Le secteur culturel, qui occupe des théâtres depuis le 4 mars notamment pour contester la réforme, devrait d'ailleurs grossir les rangs des manifestants, au départ de l'Odéon à midi.

     

    FO entend aussi montrer que « s'il faut monter au créneau contre un retour du dossier des retraites, on y montera ». Pour Yves Veyrier, il s'agit de marquer que « malgré cette situation (sanitaire), on est là et bien là ». Le syndicat lancera la journée à Paris avec un hommage aux combattants de la Commune, devant le mur des Fédérés du Père-Lachaise. Quasiment au même moment, la CFDT organisera de son côté un rassemblement virtuel. Le secrétaire général Laurent Berger, et la numéro deux, Marylise Léon, échangeront sur Facebook avec des militants qui témoigneront de leur action depuis le début de la crise.

    Alors qu'Emmanuel Macron a dévoilé jeudi un calendrier du déconfinement « en quatre étapes », qui devrait s'accélérer entre le 19 mai et le 30 juin, la CGT espère que le 1er mai sera le début d'une montée en puissance des mobilisations. Philippe Martinez prévient déjà que « d'autres journées d'action en mai et juin scanderont ce printemps offensif ».

    Le Point


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  • Les militaires signataires de la tribune controversée vont être sanctionnés

    Les militaires français signataires d'une tribune controversée dénonçant le "délitement" de la France encourent la radiation ou des sanctions disciplinaires, a annoncé mercredi soir le chef d'état-major des Armées.

    La vingtaine de généraux en "deuxième section" signataires - proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés - risquent "la radiation, donc la mise à la retraite d'office", a déclaré le général François Lecointre au quotidien Le Parisien. "Ces officiers généraux vont passer chacun devant un conseil supérieur militaire. Au terme de cette procédure, c’est le président de la République qui signe un décret de radiation", a précisé le général Lecointre. "Je souhaite que leur mise à la retraite d'office soit décidée", a-t-il relevé.

    Les 18 soldats d'active identifiés - dont quatre officiers - parmi les centaines de signataires recevront pour leur part "des sanctions disciplinaires militaires", a précisé le général, en évoquant des sanctions "plus fortes pour les plus gradés".

    La ministre de la Défense Florence Parly a demandé lundi des sanctions à l'encontre des signataires, jugeant leurs "actions inacceptables" et "irresponsables". "Je leur conteste à tous (...) le droit de prendre des engagements politiciens en mettant en avant leur grade", a ajouté le général Lecointre. Il a réfuté toutefois toute radicalisation d'extrême droite au sein des armées. "L’armée est républicaine, elle n’est pas politisée (...) Elle est à l’image de la société française", a-t-il assuré, en dénonçant "une tentative de manipulation inacceptable" de l'institution militaire par les généraux signataires.

    A lire :Tribune de militaires : Marine Le Pen déplore la "fermeté" du gouvernement à leur égard

    La tribune, publiée par le magazine Valeurs Actuelles le 21 avril, appelle le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme. Les signataires dénoncent le "délitement" qui frappe selon eux le pays et se disent "disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation".

    Paris Match


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  • Une tribune signée par des militaires scandalise la gauche, Marine Le Pen exulte

    Une partie de la gauche a fustigé samedi 24 avril la publication dans « Valeurs Actuelles » d’une tribune de plusieurs militaires, dont 20 généraux, évoquant « le délitement » de la France, suivi d’une lettre de Marine Le Pen les invitant à la rejoindre pour la présidentielle.

    Le journal a publié mercredi une tribune lancée par Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes, appelant Emmanuel Macron à défendre le patriotisme, signée par « une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires », selon l’hebdomadaire.

    Ces généraux qui ont l’oreille des patrons

    Ceux-ci dénoncent le « délitement » qui frappe la patrie et « qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés […] Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution […] Délitement, car […] le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs », selon ce texte.

    « Nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation », ajoutent-ils.

    L’extrême droite exulte

    Deux jours plus tard « Valeurs Actuelles » publie une réponse de Marine Le Pen : « Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre […] qui est avant tout la bataille de la France »« Comme citoyenne et comme femme politique, je souscris à vos analyses et partage votre affliction », a-t-elle écrit.

    D’autres personnalités ont félicité cette tribune, à l’image de Florian Philippot, chef du parti les Patriotes et ex-RN, qui souligne le « patriotisme » de ces généraux.

    L’ire de la gauche

    De quoi provoquer l’ire de plusieurs figures de la gauche qui ont dénoncé le manque de réaction du gouvernement. Jean-Luc Mélenchon a fustigé la « stupéfiante déclaration de militaires s’arrogeant le droit d’appeler leur collègue d’active à une intervention contre les islamogauchistes ».

    « 60 ans après le début du “putsch d’ALGER” , 20 généraux menacent explicitement la République d’un coup d’état militaire. @MLP_officiel les appelle à la rejoindre. Aucune réaction de @florence_parly @JeanCASTEX ni @EmmanuelMacron », s’est aussi indigné Benoît Hamon.

    « Des militaires appellent à une chasse aux sorcières, à une éradication, à défendre des valeurs civilisationnelles à rebours de la République, ça finit sur une menace de guerre civile, Le Pen salue ces apprentis factieux et ? Rien. On se réveille ? », a renchéri le député LFI Eric Coquerel. Conclusion, pour Aurélien Taché : « La démocratie française est bel et bien menacée ».

    La semaine précédente, « Valeurs Actuelles » avait publié une tribune de Philippe de Villiers titrée « J’appelle à l’insurrection ». Son frère, Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major des armées est cité par certains comme possible candidat à la présidentielle de 2022.

    L'OBS


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  • Attaque terroriste à Rambouillet : Gabriel Attal refuse de faire un lien entre immigration et terrorisme

    Il répondait à Valérie Pecresse qui estime qu’il faut « cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration »

    Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a déclaré ce dimanche qu’il « refusera toujours de tirer un trait entre immigration et terrorisme » après le meurtre d’une fonctionnaire de police à Rambouillet, estimant que certains discours à droite « visent à dresser les gens les uns contre les autres ». « C’est un fait que l’agresseur est issu de l’immigration, qui est entré dans notre pays clandestinement, qui a été régularisé, mais moi ce que je refuserai toujours, c’est de tirer un trait entre immigration et terrorisme », a-t-il déclaré dans Questions politiques (France inter/France info/Le Monde).

    Jamel G., 36 ans, abattu par la police après son attaque, était un ressortissant tunisien arrivé clandestinement en France en 2009 et régularisé dix ans plus tard. La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a affirmé ce dimanche qu’il fallait « cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration, il y a un lien, notamment avec l’immigration la plus récente ». Gabriel Attal a dénoncé, chez certains à droite, « un discours qui consiste à dire qu’immigrés égale terrorisme », « qui vise à dresser les gens les uns contre les autres, à attiser la haine dans notre pays et qui au final ne sert pas l’intérêt et la protection des Français ».

    Marine Le Pen qualifiée de « vautour »

    « Je suis sidéré par certaines interventions qu’on a entendu à peine deux heures après que l’attaque a été commise, c’est-à-dire qu’on a encore une intervention sur la scène de crime et parfois les familles ne sont même pas encore informées », a-t-il insisté, en référence notamment à Marine Le Pen qu’il a qualifiée de « vautour ». L’exécutif va « continuer à renforcer notre arsenal » par un projet de loi présenté mercredi en Conseil des ministres par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, et préparé « depuis plusieurs mois », a rappelé le porte-parole.

    Interrogé sur la censure par le Conseil constitutionnel de dispositions proposées par la présidente LREM de la commission des lois Yaël Braun-Pivet, Gabriel Attal a reconnu que le projet de loi serait « une manière effectivement de tirer la conséquence de cette censure et de faire en sorte que nous puissions être plus efficaces dans le suivi des personnes radicalisées lorsqu’elles sortent de prison ».

    Le texte censuré permettait notamment à l’autorité judiciaire d’imposer aux personnes condamnées à au moins cinq ans de prison pour des infractions en lien avec des faits de terrorisme et jugée « particulièrement dangereuses », une série de mesures, allant de l’interdiction de paraître dans certains lieux ou de rencontrer certaines personnes, au port d’un bracelet électronique !

    20 Minutes

    Le dernier paragraphe est à mourir de rire, enfin plutôt triste à pleurer ! Plus ridicule, tu meurs !


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  • Violences contre les policiers: Bertrand veut des peines automatiques

    PLACIDE


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  • États généraux de la Laïcité: Macron recadre Schiappa

    "Les Français s'en fichent et moi aussi." Ce mercredi, en conseil des ministres, Emmanuel Macron a tancé Marlène Schiappa, sa ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. 

    L'objet de son courroux: l'initiative de la ministre d'organiser des états généraux de la laïcité en début de semaine, et ce sans en avertir le chef de l'Etat. Une idée qui n'a visiblement pas plu à Emmanuel Macron, lequel a sévèrement recadré sa ministre. "On n'a pas besoin de colloque, de forum ou de je ne sais quoi. Si c'est pour regarder le film de Caroline Fourest sur Tariq Ramadan, on l'a déjà vu, on a bien compris", a sèchement envoyé le président.

    Depuis quelques semaines, Marlène Schiappa multiplie les initiatives, et ce alors que le projet de loi confortant le respect des principes de la République vient d'être adopté en première lecture à l'Assemblée et au Sénat. Un zèle qui semble déplaire au chef de l'Etat, qui a tenu à calmer les ardeurs de la ministre déléguée. "Les Français s'en fichent et moi aussi. Il y a une loi, il faut l'appliquer", a-t-il conclu.

    PLACIDE


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  • La première chose qu'il ferait s'il était président : "je suspends  immédiatement l'immigration ..."


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  • Gérald Darmanin, ”un relou à Beauvau" !

    Sur le plateau du Grand Jury, Julien Bayou a été interrogé sur le projet de Marlène Schiappa de “quartiers sans relou”. Le secrétaire national EELV en a profité pour égratigner Gérald Darmanin.

    Créer “des quartiers sans relou”, c’est le nouvel objectif de Marlène Schiappa. Avec ces QSR, leur sigle, la ministre de la Citoyenneté espère éradiquer le harcèlement de rue”, traduit par des insultes sexistes, des sifflements, des gestes obscènes ou encore des avances réitérées malgré un refus, dont sont fréquemment victimes les femmes. Sur le plateau de l’émission Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, ce dimanche 18 avril, Julien Bayou, secrétaire national Europe Écologie Les Verts (EELV), a été interrogé sur ce dispositif. S’il venait à être élu, envisagerait-il de le mettre en place ? “Oui, à commencer par Beauvau, a-t-il commencé, sans détour, en évoquant le siège du ministère de l’Intérieur. Avant de préciser : “Beauvau, où l’on a un relou, un ministre de l’Intérieur qui a tenté d’abuser de la faiblesse de femmes.

    ulien Bayou fait ici référence aux accusations de viol, de harcèlement sexuel et d’abus de confiance qui pèsent sur Gérald Darmanin depuis 2017. Le ministre de l’Intérieur - qui parle d’un rapport consenti selon Midi Libre a été confronté pour la première fois à la plaignante, Sophie Patterson-Spatz, au tribunal judiciaire de Paris le 12 mars dernier, a rapporté Le Monde. Dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP), puis relayé par le journal, les avocats du ministre, Maître Pierre-Olivier Sur et Maître Mathias Chichportich, se sont réjouis qu’“à la fin de cette confrontation, Gérald Darmanin reste sous le statut de témoin assisté”. Selon eux, cela constitue une “preuve qu’aucun indice grave ou concordant d’une quelconque infraction ne lui est reproché”.

    Gérald Darmanin doit “donner l’exemplarité”

    Pour autant, Julien Bayou ne mâche pas ses mots à l’encontre du ministre de l’Intérieur. Au cours de cette même interview, dans l’émission Le Grand Jury, l’écologiste en a même rajouté une couche. “À un moment, il faut être sérieux, donner l’exemplarité”, a-t-il déclaré. Avant de conclure : “Je ne crois pas que ce ministre de l’Intérieur soit la bonne personne pour conduire la protection des femmes sur tout le pays, en tout temps”

    GALA


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  • Philippe de Villiers, écrivain, fondateur du Puy du Fou, cofondateur du Vendée Globe et ancien ministre, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la suppression de l'ENA, de son nouvel essai intitulé "Le jour d’après" et du dîner à l’Elysée auquel il a été convié par le couple présidentiel. 

    Quelle emmerdeuse cette Sonia Mabrouk à couper la parole tout le temps !


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  • "Une politique de la gribouille" : Emmanuel Macron fustigé par Jean-Louis Debré

    Jean-Louis Debré est très actif dans les médias et commente souvent la politique gouvernementale autour du coronavirus. Ce mardi, il a réagi au report des élections départementales et régionales.

    Si la vaccination avance (plus de 11 millions de personnes ont reçu une dose de vaccin), l’épidémie de coronavirus est loin d’être terminée. La France devrait franchir dans les prochains jours les 100 000 morts, un cap qui effraie Emmanuel Macron. Le chef de l’État, qui préparerait un discours à ce sujet selon RTL, n’est pas épargné par les critiques. Jean-Louis Debré, qui n’a pas l’habitude d’avoir sa langue dans sa poche, l’a accusé d’appliquer « une politique de la gribouille ».

    L’ex-président du Conseil constitutionnel a réagi sur BFMTV ce mardi 13 avril au report d’une semaine des élections départementales et régionales. Elles auront lieu finalement les dimanches 20 et 27 juin. Pourtant, les élus et candidats concernés avaient trouvé un consensus pour les maintenir début juin. Pour Jean-Louis Debré, cela reflète la « capacité du gouvernement actuel de créer des problèmes là où il n’y en a pas ». Il a à son tour comparé la situation de la France à celle de ses voisins européens qui n’ont pas, pour la plupart, touché à leur calendrier électoral : « Faisons comme tous les pays européens, assumons nos élections, on ne confine pas la démocratie ! »

    Jean-Louis Debré est souvent en désaccord ces derniers mois avec la politique gouvernementale

    Pour Jean-Louis Debré, le gouvernement se contredit

    Jean-Louis Debré, qui avait déjà reproché à l’exécutif fin mars de « tatillonner », a fustigé Emmanuel Macron et ses ministres mais surtout leur tendance à faire des déclarations, selon lui, contradictoires« Vous ne pouvez pas d’un côté annoncer qu’à la mi-mai on va rouvrir les restaurants, les bars, les commerces, les musées… et dire qu’on ne peut pas organiser les élections. C’est incompréhensible. »

    GALA


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