• Sommet de l’Otan: la Turquie, sous le feu des critiques, assume ses positions

    Le chef de l’État turc Recep Tayyip Erdogan participe ce lundi 14 juin au sommet des dirigeants de l’Otan à Bruxelles, où il doit notamment s’entretenir en privé avec son homologue américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron. La Turquie, qui fêtera l’an prochain les 70 ans de son appartenance à l’Alliance atlantique, est sous le feu des critiques, des membres l’accusant de manquer de loyauté, voire de nuire à l’Otan. Ankara, pour sa part, revendique à la fois son ancrage dans l’alliance occidentale et une politique étrangère indépendante.

     

    Depuis environ cinq ans, certains choix de la Turquie provoquent le doute, voire le malaise, au sein de l’Otan. Quand elle achète à la Russie un système de défense tout en le sachant incompatible avec ceux de l’Alliance atlantique, quand elle lance des offensives dans le nord de la Syrie, quand ses bateaux confrontent des navires grecs en Méditerranée orientale, ou français au large des côtes libyennes, des États membres comme la France ou les États-Unis l’accusent de ne pas se comporter en allié.

    Les autorités d’Ankara soutiennent au contraire que leur pays demeure un pilier de l’Otan sur son flanc sud et que loin de nuire à l’Alliance au profit de la Russie, la Turquie serait en fait la seule à contenir les ambitions russes en Syrie, en Libye ou ailleurs.

    Le problème, c’est que la Turquie se sent à la fois menacée et enhardie par l’affaiblissement ou l’instabilité chronique de ses voisins du Moyen-Orient – Iran, Irak, Syrie… –, au moment où les États-Unis se désengagent de la région. Elle veut donc jouer sur tous les tableaux pour préserver et maximiser ses intérêts. Mais cette prétention à l’indépendance, qui soutient par ailleurs tout un discours électoral en interne, s’accommode mal des logiques d’Alliance. Et cela ne semble pas près de changer.

    RFI Avec notre correspondante à Istanbul, Anne Andlauer


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  • Emmanuel Macron met Boris Johnson en colère au sujet de l’Irlande du Nord

    Le chef de l’État français a eu un vif échange avec le Premier ministre britannique au sujet de la géographie du Royaume-Uni dans le contexte du Brexit, samedi 12 juin, en marge du G7.

    Entre Emmanuel Macron et Boris Johnson, ce n’est visiblement pas tout le temps l’entente cordiale, notamment dès qu’il est question du Brexit.

    D’après le Daily Telegraph, le président français a provoqué la colère du Premier ministre britannique en laissant entendre, lors de leur entretien bilatéral samedi 12 juin en marge du sommet du G7, que l’Irlande du Nord ne faisait pas pleinement partie du Royaume-Uni.

    Saucisse de Toulouse et pêche en mer d’Irlande

    Selon le quotidien britannique, Boris Johnson a demandé à Emmanuel Macron ce qu’il penserait s’il n’était pas possible d’expédier librement des saucisses de Toulouse vers Paris, en référence aux contrôles censés être établis en mer d’Irlande sur certaines marchandises, notamment les saucisses, envoyées de Grande-Bretagne en Irlande du Nord.

    Le président français a alors répondu que la comparaison n’était pas bonne, Toulouse et Paris faisant partie d’un même pays, ce à quoi le chef du gouvernement britannique a répliqué, frappé par ces propos, qu’il en allait de même pour l’Irlande du Nord, selon le Daily Telegraph.

    Une comparaison « pas convenable »

    « Ce que le Président a dit, c’est que Toulouse et Paris étaient sur une unité de territoire géographique, l’Irlande du Nord est sur une île », a déclaré l’Élysée ce dimanche 13 juin.

    « Le Président voulait souligner que la situation était bien différente et qu’il n’était pas convenable de tenir ce genre de comparaison », a ajouté la présidence française.

    « Il a rappelé que la sortie du Royaume-Uni de l’UE avait été une décision britannique et qu’il fallait maintenant tenir la parole donnée. Le président a ensuite orienté la conversation sur les sujets clefs de ce G7. »

    Les Britanniques s’agacent

    Le ministre britannique des Affaires étrangères a pour sa part reproché dimanche à « diverses personnalités européennes » de considérer l’Irlande du Nord comme un pays distinct du Royaume-Uni.

    « Diverses personnalités européennes ici à Carbis Bay, mais honnêtement depuis des mois maintenant et des années, caractérisent l’Irlande du Nord comme une sorte de pays distinct et c’est faux. C’est une incapacité à comprendre les faits », a dit Dominic Raab à la BBC.

    Ouest-France


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  • Pourquoi la nomination de François Fillon dans un groupe pétrolier russe fait polémique

    La candidature de l'ancien Premier ministre français a été présentée par le gouvernement russe, dans un contexte de tensions entre la Russie et l'Union européenne.

    L'ancien Premier ministre français François Fillon a été proposé au conseil d'administration d'un groupe pétrolier public russe, Zaroubejneft, selon un décret du gouvernement russe rendu public vendredi soir.

     

    Premier ministre français entre 2007 et 2012, François Fillon deviendrait ainsi l'un des "représentants de la Fédération de Russie" au conseil d'administration de cette société spécialisée dans le développement et l'exploitation des gisements d'hydrocarbures notamment à l'étranger.

    Condamné en juin 2020 à cinq ans de prison dont deux fermes dans une retentissante affaire d'emplois fictifs qui avait fait dérailler sa campagne présidentielle en 2017, il entrerait dans le groupe russe uniquement en tant que président d'Apteras SARL. Cette société de conseil, qu'il a fondée en 2017, travaille déjà avec des entreprises françaises implantées en Russie. L'approbation par Zaroubejneft de sa candidature, présentée dans le décret signé par le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine, ne doit être qu'une formalité.

    Relations "au plus bas" entre l'UE et la Russie

    Cette nomination probable intervient dans un contexte de tensions importantes entre la Russie et l'Union européenne (UE). En mars dernier, le président du Conseil européen Charles Michel estimait que les relations entre les deux puissances étaient "au plus bas". Il soulignait alors des "désaccords dans de nombreux domaines" : la situation en Ukraine, la question du respect des droits de l'homme, l'enjeu des cyberattaques à l'encontre de pays européens ou l'incarcération de l'opposant russe Alexeï Navalny.

     

    François Fillon, lui, a toujours montré sa volonté de rapprochement avec la Russie. En 2017, lors de la campagne des présidentielles, il avait promis de travailler à la levée des sanctions économiques de l'UE envers la Russie, imposées après les tensions en Ukraine. Le 6 juin dernier, "à Saint-Pétersbourg, l'ex premier ministre François Fillon avait affirmé que les sanctions de l'Union Européenne à l'encontre de la Russie étaient 'stupides et illégales'", rappelle sur Twitter la journaliste du Monde Raphaëlle Bacqué.

    "Dirigeants européens vendus à des puissances étrangères hostiles"

    L'information a fait réagir à gauche et au centre. "Un nom de plus dans la longue liste des dirigeants européens vendus à des puissances étrangères hostiles à nos principes et nos intérêts", a commenté Raphaël Glucksmann, député européen et cofondateur du parti Place publique. L'ancien adversaire de François Fillon lors de la campagne des présidentielles de 2017, Benoît Hamon, a simplement tweeté un article du Monde à ce sujet, accompagné de ce qu'il affirme être un proverbe russe : "Le petit cadeau va là où il espère le grand cadeau".

    "L'argent qui pourrit tout, qui corrompt jusqu'à la conscience des hommes", a commenté Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, citant des propos tenus par François Mitterrand à Épinay en 1971. Chez LREM, l'eurodéputée LREM Nathalie Loiseau, ancienne ministre des Affaires européennes, a repris une phrase de François Fillon lui-même : "Imagine-t-on le général de Gaulle rémunéré par l'État russe?". "Il serait temps de faire un tour complet des politiques français qui ne savent rien refuser à la Russie", ajoute-t-elle.

    Interrogé par Le Monde, François Fillon a répondu : "Aujourd'hui j'ai quitté la scène publique et je développe mes activités de conseil international. J'ai accompagné plusieurs entreprises européennes en Russie ces derniers mois et c'est dans ce cadre que l'on m'a proposé de siéger au conseil d'administration de plusieurs sociétés russes." L'ancien premier ministre dit regretter une présentation "caricaturale" de ses positions sur la Russie, et prôner avec elle "un dialogue dans l'intérêt de l'Europe".

    LIRE AUSSI >> François Fillon et son ami Poutine

    D'autres anciens hauts responsables étrangers font déjà partie du conseil d'administration de groupes pétroliers russes. L'ex-cheffe de la diplomatie autrichienne Karin Kneissl, qui avait dansé une valse avec Vladimir Poutine en 2018, a été nommée en juin au géant pétrolier russe Rosneft, où l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder est déjà présent depuis plusieurs années.

    Fondé en 1967, le groupe Zaroubejneft avait pour mission d'apporter une assistance technique aux pays amis de l'URSS pour y construire notamment des infrastructures pétrolières et développer leurs gisements d'hydrocarbures. Ainsi, il a participé à la réalisation de nombreux projets dans le domaine pétrolier notamment en Algérie, en Afghanistan, au Vietnam, en Egypte, en Inde, en Syrie ou encore au Vietnam. Depuis la fin des années 2000, l'entreprise mène par ailleurs des actions d'extraction et de raffinage dans les Balkans, en Amérique latine et dans le nord de la Russie, précise Le Monde.

    L'Express


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  • Damien Rieu, candidat RN aux départementales


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  • Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, a plaidé jeudi pour que les Français travaillent "plus longtemps" dans le cadre d'une réforme des retraites voulue par l'exécutif, dont il a assuré que le calendrier n'était pas tranché.

    "C'est trop tôt pour dire si on va le faire avant ou après 2022", a-t-il dit sur Sud Radio. Mais "je crois qu'il faut faire cette réforme de retraites et que, oui, il faut travailler plus longtemps", car c'est "le sens de l'Histoire".

    "Etre en capacité de faire travailler les seniors"

    Selon lui, "il y a trois manières de faire si on veut pérenniser notre système: soit on augmente les cotisations, c'est-à-dire les impôts - nous on a déjà dit très clairement qu’on n'augmentera pas les impôts dans ce quinquennat -, soit on baisse les pensions - et on a dit extrêmement clairement que nous ne voulions pas faire ça -, soit on travaille plus longtemps". "Mais ça veut dire aussi être en capacité de faire travailler les seniors, parce qu'on ne peut pas se contenter d'une situation où on a un chômage plus important qu'ailleurs pour les plus de 55 ans", a-t-il souligné.

    Aurore Bergé, présidente déléguée de LREM et N° 2 sur la liste du parti présidentiel aux régionales dans les Yvelines, a plaidé jeudi dans une vidéo sur le site du journal "L'Opinion" pour poursuivre "des réformes économiques", "notamment la question des régime spéciaux de retraite": "Je crois qu'il faut qu'on arrive à y mettre un terme".

    Si Emmanuel Macron parvenait à faire voter une réforme des retraites avant l'élection présidentielle de 2022, "il mettrait dans la nasse une partie de la droite qui a souhaité cette réforme, mais on pourra dire qu’il aura pris son risque. Ce serait un courage partagé: à lui de la faire, à nous de la voter, si elle va dans le bon sens", commente Eric Woerth, le président LR de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, favorable à un âge de départ repoussé à 65 ans, dans un entretien au Huffington Post jeudi.

    Le président Macron a alimenté les spéculations début juin en réaffirmant qu'il devra prendre des décisions "difficiles" pour que la dernière année du quinquennat soit "utile". Sur le dossier des retraites, il a souligné que "rien n'était exclu", mais que la réforme "très ambitieuse" qui était sur les rails avant d'être fauchée net par la crise du Covid ne pourrait pas être "reprise en l'état".

     

    Dans la foulée, les syndicats ont mis en garde le gouvernement contre l'adoption d'une telle réforme avant 2022.

    Selon le patron des députés LREM, Christophe Castaner, "toutes les hypothèses sont sur la table" mais "aucune décision n'est prise", notamment concernant le calendrier. Tout en jugeant que le dossier doit faire partie des débats de la présidentielle, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux juge que "la réforme de l'assurance-chômage est plus urgente que celle des retraites".

    "Le cœur de notre mobilisation aujourd'hui (...), c'est la question du travail", a abondé mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, en rapportant que pour M. Macron, il fallait "regarder sereinement les choses et dire la vérité à nos concitoyens".

    Paris Match


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  • Biden-Poutine à Genève : un face à face sous haute tension

    « Je ne fais pas confiance à Poutine » . C’est ce que déclarait Joe Biden, alors simple sénateur du Delaware en juin 2001… il y a 20 ans exactement après que le président George W. Bush, qui venait de rencontrer le président russe en Slovénie, l’eut trouvé, lui, « très direct », et même « digne de confiance »…

    Dix ans plus tard, devenu vice-président d’Obama, Biden avait rencontré Poutine et lui avait déclaré, les yeux dans les yeux, assure-t-il, « je ne pense pas que vous ayez une âme »… Et tout récemment, lorsqu’un journaliste lui avait demandé s’il pensait que « Poutine était un tueur (a killer) », il avait répondu oui.

    Pourquoi donc Joe Biden a-t-il proposé cette rencontre au sommet à Genève, lors d’un coup de téléphone à la mi-avril ? Pour la Maison-Blanche, c’est simple, il est impossible d’éviter de traiter avec la Russie. « Ce n’est pas une récompense pour Poutine, affirme Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale. Nous voulons pouvoir regarder le président Poutine dans les yeux et lui dire : voici les attentes américaines ».

    «Gérer ce qui continuera à être une relation difficile»

    Biden considère que « Poutine est un voyou », confiait récemment un ancien haut fonctionnaire du Département d’Etat au magazine Politico. « Il le voit comme quelqu’un de rationnel, pas intéressé par des questions comme les droits de l’homme, un homme froid, dur, réaliste »…

    Difficile dans ces conditions d’imaginer un tête-à-tête harmonieux à Genève le 16 juin, même s’il se déroulera dans la villa La Grange, un bâtiment du XVIIIe siècle implanté dans le magnifique parc des Eaux Vives et qui jouit d’une vue spectaculaire sur le lac Léman.

    Les sujets de discorde ne manquent pas : accusations d’ingérence russe dans les élections américaines, cyberattaques menées par des gangs apparemment basés en Russie contre des entreprises américaines, le sort d’Alexeï Navalny, l’opposant russe emprisonné depuis plusieurs mois, les bruits de bottes russes à la frontière avec l’Ukraine, l’absence d’accord de stabilité nucléaire, la Biélorussie, etc. Mais surtout, comme il l’a déclaré il y a quelques jours, Biden veut faire de la lutte contre la corruption dans le monde une priorité et il accuse la Russie d’exporter la corruption et de s’en servir comme d’une arme contre les sociétés vulnérables, partout.

    Côté américain on a délibérément placé la barre très bas. « Nous n’avons aucune illusion, déclarait un proche de Biden, pour nous, ce sommet est un outil important pour gérer ce qui continuera à être une relation difficile ».

    Le Parisien


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  • Il aura été bien lavé !


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  • PLACIDE


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  • Manuel Valls (David Marcé) viré de la Mairie de Barcelone au rythme de Moi... Manuel Valls, la parodie de la chanson mythique Moi Lolita, d'Alizée. Un reupload de la parodie par l'émission satirique catalane Polonia sur TV3 avec sous titre en français pour l'autre pays de Manuel.


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  • Le schiappisme vire à la dinguerie

    « Décidément, le féminisme version Schiappa – le schiappisme – vire à la dinguerie. Voilà que la secrétaire d’État se pique de « relever à 50% les quotas de femmes existant dans tous les domaines ». On attend les femmes éboueurs, les femmes parachutistes et les femmes pêcheurs sur chalutiers en Baltique et mer du Nord, un des boulots les plus durs du monde.

    Mais le réel, Marlène s’en bat les ovaires : seules la victoire du mondialisme et la défaite de tous les conservatismes comptent.

    « Pour ce faire, Marlène Schiappa entend consulter le Haut-Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE). Une fois le principe validé, comme l’indique Challenges, un texte devrait faire évoluer la loi Copé-Zimmermann de janvier 2011, qui fixe à 40% la part des femmes dans les conseils d’administration des sociétés cotées. Puis, la loi Sauvadet de mars 2012, qui a étendu le système des quotas aux postes de la haute administration. »

    La schiapparité

    La parité dans un seul pays, ça ne marche pas trop, alors Marlène a profité du Women’s Forum Americas de Mexico des 30 et 31 mai 2019 pour lancer la parité dans tous les pays. Trotski n’aurait pas dit mieux. La grande cause nationale du quinquennat d’Emmanuel Macron est, Marlène le rappelle régulièrement parce que tout le monde l’oublie régulièrement, l’égalité femmes-hommes. C’est sympa, ça ne veut rien dire mais si ça peut cacher un peu la violence libérale et le conflit haut/bas en le remplaçant par un conflit homme/femme, c’est toujours bon à prendre.

    Olivier Demeulenaere

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  • "Diffamation" de la police, "intimidation" : ce que l'on sait de la plainte de Darmanin contre Pulvar

    Dépôt de plainte. 

    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué dimanche soir porter plainte contre Audrey Pulvar, tête de liste pour la gauche aux élections régionales en Ile-de-France, pour "diffamation" contre la police nationale, notamment après les propos de la candidate sur la manifestation des policiers survenue le 19 mai dernier. "Les propos de Madame Pulvar dépassent le simple cadre d'une campagne électorale et viennent profondément diffamer la police de la République. Je porte plainte au nom du ministère de l'Intérieur", a tweeté le locataire de Beauvau, également candidat aux élections régionales et départementales dans les Hauts-de-France. 

    Un rassemblement. 

    Une manifestation "soutenue par l'extrême droite, à laquelle participe un ministre de l'Intérieur, qui marche sur l'Assemblée nationale pour faire pression sur les députés en train d'examiner un texte de loi concernant la justice, c'est une image qui pour moi était assez glaçante", avait précisément déclaré Audrey Pulvar samedi, sur Franceinfo. Elle était interrogée sur le rassemblement organisé par les syndicats policiers auquel a participé Yannick Jadot (EELV), Olivier Faure (PS), Anne Hidaglo (PS) mais aussi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin et des membres du Rassemblement national. La France Insoumise avait refusé d'y participer.

    "Une série de propos". 

    Lundi, le ministère de l'Intérieur a précisé que la plainte portait sur "une série de propos", notamment ceux d'une vidéo datant de juin 2020, relayée sur Twitter samedi par Pierre Liscia, porte-parole du mouvement de Valérie Pécresse, également candidate à sa réélection. Sur ces images, Audrey Pulvar dénonce le "racisme dans la police". Si ces propos devraient être frappés par la prescription - trois mois en matière de diffamation -, ils peuvent "être versés en accompagnement de la plainte pour l'étayer", a indiqué l'entourage de Gérald Darmanin à l'AFP.

    "Tentative d'intimidation" et plainte contre le ministre. 

    Dans un communiqué, la liste d'Audrey Pulvar "Ile-de-France en commun" a récusé "une quelconque diffamation" et pointe une "manœuvre politicienne". "Cette tentative d'intimidation d'une candidate d'opposition, par un ministre de l'Intérieur, par ailleurs en charge de l'organisation des élections, à quatre semaines d'un scrutin majeur dans notre pays, est sans précédent sous la Ve République, dénonce le collectif. Elle témoigne d'une atteinte à la liberté d'expression d'une extrême gravité". Une plainte va être déposée en retour contre Gérald Darmanin pour "dénonciation calomnieuse" et "diffamation".

    Messages de soutien. 

    A gauche et chez les écologistes, les messages de soutien à Audrey Pulvar se multiplient.  Jean-Luc Mélenchon a notamment tweeté sa "pleine solidarité" avec la candidate, tout comme l'EELV Julien Bayou ou encore Eric Piolle. "Jusqu'ici dans une démocratie, on pouvait encore exprimer une opinion sans que le ministre chargé des élections ne se sente autorisé à intimider une adversaire politique", a également fustigé sur les réseaux sociaux Olivier Faure, Premier secrétaire du PS.

    Le JDD.fr


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  • Députés "mal payés et trop contrôlés" : Jean-Luc Reitzer, député dépité

    SOS d'un député en détresse


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  • Le ministre de l'intérieur et le préfet sont sifflés et hués par les policiers. Ils ne sont restés que quelques minutes à la manifestation. - 19 mai 2021


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  • La fête continue ... Ces nominations reflètent bien la volonté de nos gouvernants actuels ...

     Celui qui porte aujourd'hui un nom bien français n'a plus aucune chance avec eux : c'est grave !!!
       Une seule réflexion : qui sont les racistes actuellement ???
       Systématiquement, exit les vrais français de souche : ça craint !!!
      Incroyable, mais surtout silence radio des médias !!! 
        Adieu à nos cochons ... 

        Nouvelles nominations mais en silence :
        un ou deux sur quatre, c'est une chose,
       mais quatre sur quatre, c'est de la provocation ...

     Il n'est pas question de racisme, mais d'un simple constat !!!

       
         ADIEU LA FRANCE :
         NOMINATIONS AU MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ! FAIS-LE SAVOIR

     

       PROVOCATION DES CITOYENS FRANÇAIS !

       

       Les spécialistes du porc vont souffrir !!!

       Là, c'est franchement de la provocation...   

       Quatre nouvelles nominations au ministère de l'Agriculture et de l'Environnement :
       Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement annonce mercredi, dans un communiqué, les nominations suivantes :

    • M. Habib Nabli :   au poste de directeur général adjoint de l'Office de l'Élevage et des Pâturages (OEP)
    • M. Habib Ammamou :  président de l'Institution de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur Agricole (IRESA)
    • M. Adel Kettat : directeur général de l'Agence Nationale de Gestion de Déchets (Anged)
    • M. Samir Meddeb : directeur général de l'Agence Nationale de Protection de l'Environnement (ANPE).

        
        Fais circuler... L'islamisation de notre administration
        est en marche !...

         Entre nous pas d'avenir pour les éleveurs de porcs !

       Après l'éducation, Il ne manquera plus que la police et la défense !
       Affaire à suivre...!!! 

     

     SEULEMENT 30% DES FRANÇAIS DE SOUCHE VONT FAIRE CIRCULER CE TEXTE  SANS AVOIR MAUVAISE CONSCIENCE, CE DEVRAIT ÊTRE 100 % !!! 

     LE FERAS-TU ?    Moi c'est fait !

    Selon un com que je viens de recevoir, ce serait faux !


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  • C'est un échange pour le moins gênant qui a été repéré par les équipes de Quotidien. Vendredi 14 mai, Jean Castex était de passage dans sa ville natale de Vic-Fezensac, dans le Gers, afin d'inaugurer une plaque au nom de son grand-père, Marc Castex, ancien maire de la commune auquel il a rendu hommage.

    Un déplacement qui a pris une tournure quelque peu embarrassante lorsque Renée, une habitante du village, a livré des révélations étonnantes sur la jeunesse du Premier ministre, le tout devant une centaine de témoins attroupés devant la mairie.

    Jean Castex, amateur de "livres de femmes nues" ?

    Tout comme sa fille Marie, Renée, une sexagénaire, a servi comme femme de ménage dans la famille de Jean Castex. "Je suis fière de toi, mon petit ! Tu es beau comme ton grand-père et ton père", a-t-elle lâché au chef du gouvernement, manifestement émue, lors de ces retrouvailles.

    C'est alors que les choses se sont gâtées. Évoquant avec Jean Castex ses souvenirs, Renée a alors lancé à Jean Castex : "Tu n’avais pas des livres de femmes nues toi ?".

    De quoi susciter le malaise du Premier ministre. "Qu'est-ce que tu racontes là ?", a-t-il objecté, sous les yeux d'une foule amusée. Une séquence repérée par Yann Barthès et les équipes de Quotidien, qui s'en sont beaucoup amusés sur le plateau de l'émission, lundi 17 mai :

    "C'était pas écrit d'avance"

    Malgré ce petit moment gênant, ce déplacement dans le Gers reste tout de même un moment fort pour le chef du gouvernement, comme il l'a confié le 14 mai au Point : "C'était pas écrit d'avance qu'un enfant de Vic puisse un jour occuper l'hôtel Matignon ! Il ne faut jamais oublier, rester fidèle et digne de l'éducation qu'on vous a apportée. Cette ville de Vic a contribué à me façonner".

    Gent Side


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  • Le RN demande à Castex d’appeler ses ministres « à la retenue » contre Le Pen

    Le numéro 2 du Rassemblement National, Jordan Bardella demande au Premier ministre Jean Castex d’« appeler ses ministres à la retenue » dans leurs critiques contre Marine Le Pen.

    Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement National, a demandé samedi 15 mai au Premier ministre Jean Castex d’« appeler ses ministres à la retenue » dans leurs critiques contre Marine Le Pen, estimant qu’en cas d’agression physique contre elle, ces derniers « en porteraient une part de responsabilité morale ».

    « L’ennemi à abattre »

    « Plusieurs membres du gouvernement ont dépassé ces derniers jours les limites de l’acceptable dans leurs propos publics à l’encontre » de Marine Le Pen et du Rassemblement national, a déploré dans un communiqué Jordan Bardella, tête de liste du RN pour les régionales de juin en Ile-de-France.

    Il a cité le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, qui avait « annoncé être candidat dans le Pas-de-Calais avec l’objectif de « chasser le Rassemblement National »», et la secrétaire d’État Olivia Grégoire, « qui a qualifié Marine Le Pen « d’ennemie à abattre »».

    Appel à la retenue

    Si ces « appels à la violence » devaient être suivis d’« agressions physiques » à l’égard de la candidate RN à la présidentielle ou d’un élu RN, « ces ministres en porteraient une part de responsabilité morale », affirme-t-il.

    Le Premier ministre « doit maintenant les appeler à la retenue et garantir aux Français un débat démocratique serein dans la période électorale qui s’ouvre ».

    Olivia Grégoire, secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable, avait affirmé vendredi sur franceinfo que « l’ennemi raciste à abattre, l’ennemi de la République, c’est Marine Le Pen ».

    Ouest-France

    Moretti ferait mieux de s'occuper de son ministère et faire arrêter les trafiquants de drogue plutôt que d'aller faire le pitre dans le Nord


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  • « Décidément, le féminisme version Schiappa – le schiappisme – vire à la dinguerie. Voilà que la secrétaire d’État se pique de « relever à 50% les quotas de femmes existant dans tous les domaines ». On attend les femmes éboueurs, les femmes parachutistes et les femmes pêcheurs sur chalutiers en Baltique et mer du Nord, un des boulots les plus durs du monde.

     


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  • Montebourg, le miel, les amandes et la présidentielle

    L’ancien ministre inaugure ses premières plantations d’amandiers en Provence tout en entretenant l’espoir d’une candidature en 2022.

    «On est agriculteur, c’est passionnant!» Veste noire floquée Compagnie des amandes, jean et chaussures montantes, Arnaud Montebourg pose dans ses champs d’amandiers tout juste repiqués, à quelques kilomètres d’Orange, dans le Vaucluse.

    Après un Covid carabiné en février, il est, jure-t-il, «dans une forme olympique». La preuve: il parle à nouveau de lui à la troisième personne. En touchant les petites feuilles de ces arbres qui commenceront à donner des fruits en 2024, il défend son «made in France par la preuve et par les actes». Sur ces 70 hectares qui furent autrefois de la garrigue, 80000 amandiers et 10000 arbres d’autres essences (qui constitueront des haies de biodiversité) seront plantés d’ici à la fin de l’année. Il s’enthousiasme: «On reconstitue la filière!» Les Français consomment 40000 tonnes d’amandes par an dont seulement 700 tonnes issues de la production locale. «Une absurdité. Et 80% de ce qu’on importe vient de Californie», déplore l’ex-ministre, qui prévoit aussi de créer une casserie en Provence pour traiter la matière brute. Il a déjà levé 6 millions d’euros pour ce projet et met en avant son modèle économique: des sociétés dont les producteurs sont actionnaires à 51%. Et ses start-up se portent plutôt bien: le chiffre d’affaires du miel Bleu Blanc Ruche a progressé de plus de 30% en 2020, et la deuxième ferme qui produira du lait pour les glaces La Mémère sera inaugurée en juin.

    Pour ce projet, il a déjà levé six millions d'euros

    Ce 6 mai, le président LR de la région Paca, qui l’a soutenu financièrement dans cette aventure, est venu planter un arbre avec lui. « Tu as eu du talent et du courage, le félicite Renaud Muselier. Quand on ne vit que de la vie politique, on ne fait rien de bien. » Et la présidentielle, alors ? Montebourg se marre et résume : « Je suis tout seul. Je n’ai pas de parti, pas d’argent et j’ai un boulot. Je n’en cherche pas d’autre ! » Il joue les modestes – « je ne suis pas très bon en politique » –, avant d’admettre vouloir « participer au débat ». « J’ai des choses à dire », glisse t-il, lui qui avait pris du recul ces derniers mois. « Le moment des compromis est venu. On en fait tous les jours ; dans sa vie sentimentale, dans l’éducation de ses enfants... Pourquoi faudrait-il que dans la vie publique, on gouverne seul? » L’ancien socialiste ne fait pas allusion aux élections régionales. Les enjeux pour la France selon lui : souveraineté et écologie. « Sur ces sujets, il faut trouver des points de rencontre entre des gens qui ne sont pas d’accord. » Arnaud Montebourg rêve « d’un projet d’unification nationale » réunissant droite et gauche. «Mais quel est le chemin ? Je ne le connais pas», admet-il.

    Paris Match


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  • Le président a "fermement" condamné les tirs de roquettes tandis que le ministre de l'Intérieur demande d'interdire la manifestation pour la Palestine à Paris samedi.

    Le président de la République s'exprime alors que les affrontements entre le Hamas et Israël ne montrent aucun signe d'apaisement. Emmanuel Macron, qui s'est entretenu ce jeudi avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a "fermement condamné les tirs revendiqués par le Hamas et d'autres groupes terroristes" qui mettent "en grave danger la population de Tel Aviv" et nuisent "à la sécurité de l'Etat d'Israël", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

     

    Le chef de l'Etat, qui va également s'entretenir avec plusieurs responsables de la région dont le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, "dira l'urgence d'un retour à la paix, d'une relance décisive des négociations" et "la volonté de la France d'y contribuer dans le respect des aspirations légitimes de chacun", ajoute le communiqué.

    Vers une interdiction de la manifestation de samedi

    Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé au préfet de police de Paris d'interdire la manifestation de soutien au peuple palestinien prévue samedi dans la capitale, en raison des "graves troubles à l'ordre public constatés en 2014".

    "J'ai demandé au Préfet de police d'interdire les manifestations de samedi en lien avec les récentes tensions au Proche-Orient", a tweeté le ministre de l'Intérieur, en référence à la manifestation prévue samedi à 15 heures à Barbès (18e arrondissement).

    Ailleurs en France, "consigne a été donnée aux préfets d'être particulièrement vigilants et fermes", poursuit Gérald Darmanin. "De graves troubles à l'ordre public furent constatés en 2014", ajoute-t-il.

     

    Dans un télégramme envoyé à l'ensemble des préfets et consulté par l'AFP, le ministre rappelle "le précédent du 19 juillet 2014 à Paris". Il demande aux préfets de "mobiliser les services de renseignement" pour "assurer le suivi" des rassemblements et "anticiper les risques de débordement". Et de "ne pas hésiter" à "interdire" les manifestations si leurs déclarations sont "hors délai", représentent un risque de "troubles à l'ordre public" ou ne "respectent pas les règles de l'état d'urgence sanitaire".

    Le ministre appelle également les préfets à assurer la "protection des lieux de culte, écoles, centres cultures et commerces de la communauté juive".

    Garde à vue du président de l'Association France Palestine Solidarité

    En juillet 2014, plusieurs manifestations avaient été organisées en France, pour dénoncer l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Le 19 juillet notamment, plusieurs milliers de manifestants avaient bravé l'interdiction de manifester à Barbès. Le rassemblement avait dégénéré rapidement, laissant place à des heures d'émeutes urbaines.

    Mercredi, Bertrand Heilbronn, le président de l'Association France Palestine Solidarité a été placé en garde à vue quelques heures, après un rassemblement à proximité du ministère des Affaires étrangères préalablement interdit par la préfecture de police de Paris. Son arrestation a suscité l'indignation de plusieurs personnalités politiques à gauche, dont Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise.

    L'Express


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