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  • Michel GUIDONI : SANS ORDONNANCE

    Pilier du Théâtre des 2 Anes et de "La revue de presse", Michel Guidoni s'en donne à cœur joie dans ce nouveau spectacle, largement inspiré par l'arrivée du virus. Se glissant tour à tour dans la peau de chanteurs et d'hommes politiques, il nous offre l'occasion de mesurer, avec précision, l'efficacité de tous ces prétendus experts qui auraient dû être placés depuis longtemps déjà, sous perfusion ! En incarnant à la perfection ces sombres héros, Michel Guidoni met en lumière leur incontestable talent à nous faire sourire à leurs dépens.

    Michel Guidoni - Sans ordonnance

    En direct depuis le Théâtre des 2 Ânes « Porter un masque ne sert à rien ! Ne pas en mettre est passible d'une amende ! » « Il faut se faire tester... Mais des tests, y'en n'a pas... ! » « Faut rester confiné... Mais, faut aller voter ! » Michel Guidoni est serein : « Quel bonheur de savoir qu'il y a un vrai "chef" pour diriger notre pays ! ». Pilier du Théâtre des 2 Ânes et de La Revue de Presse, Michel Guidoni s'en donne à cœur joie dans ce nouveau spectacle. © Bonne pioche télévision

    J'ai regardé hier soir ce spectacle pour la troisième fois sur  Paris première et j'ai encore bien ri !


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  • Je suis rital et je le reste". (1983). Tout le monde connaît cette chanson interprétée par Claude Barzotti. Après 40 ans de carrière, le chanteur a déclaré qu'il mettait fin à sa carrière. Interrogé par le média belge DHnet, Claude Barzotti a annoncé sa décision. En effet, à l'âge de 67 ans, le chanteur italo-belge commence à être lassé notamment à cause de la crise sanitaire. En effet, un nombre conséquent de concert a été annulé. "J'y pense depuis le mois de mars déjà, depuis l'apparition de ce virus. Les annulations d'environ quatre-vingts spectacles ont consolidé l'idée". Claude Barzotti, qui s'est longtemps battu contre l'alcoolisme, s'est ensuite montré peu optimiste concernant l'avenir de la musique dans une situation pareille. Pour lui, cela ne sera pas avant un bon bout de temps.

    "Une belle carrière, ponctuée de beaucoup de numéro 1" 

    Et le temps chez Claude Barzotti est précieux. Et pour cause, il a ensuite confié ne plus être en bonne santé. "Je suis tout le temps en train de faire des allers-retours entre chez moi et l'hôpital. Ça m'épuise énormément. J'ai des problèmes au foie, au pancréas, à l'estomac. (...) Sans parler de mes ennuis récurrents avec l'alcool qui ne sont pas totalement réglés. Je n'en ai plus la force, et comme je vous l'ai dit, je n'ai plus envie de chanter".

    Evidemment  certains ont essayé de le faire changer d'avis. Mais la décision de Claude Barzotti est prise, il est temps de mettre un point finale à sa carrière en finissant sur une bonne note : "Ils me demandent tous de revenir dessus, mais je l'ai prise et je ne changerai pas d'avis. (...) Ça fait 40 ans que je chante, je pense que j'en ai assez fait. C'était une carrière honorable, une belle carrière, ponctuée de beaucoup de numéro 1 et de gros succès populaires".

    Non Stop People


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  • De 1975 jusqu'à la mort du chanteur en 1991, Serge Gainsbourg et Maurice Renoma sont inséparables. Dans les colonnes de Vanity Fair, le styliste se remémore avec douleur la fin de vie malheureuse de la star, entre déchéance et solitude.

    Après une vie à cent à l'heure, jalonnée de succès qui l'ont galvanisé et d'échecs qui l'ont meurtri, Serge Gainsbourg a fini sa vie seul. Cette existence faite d'excès en tous genres l'ont affaibli et mis en marge de la société. Maurice Renoma qui a fait sa connaissance en 1975 et qui a noué avec lui une solide amitié, se souvient d'un homme "très faible" deux ans avant sa mort en 1989, lors d'une tournée au Japon. "Il fait un malaise dans sa loge, n'arrive plus à nouer ses lacets et me réclame une photo pré-mortem" se souvient avec tristesse son ami et complice dans les colonnes de Vanity Fair ce 4 novembre, "Il en plaisante. Je remarque qu'il boit moins et qu'il me parle du passé comme si il était d'un autre siècle". Ce jour-là, le styliste va entendre une nouvelle qui va lui glacer le sang : Serge Gainsbourg lui confie qu'il est atteint d'un cancer. A leur retour, le chanteur s'enferme de plus en plus seul chez lui, dans son antre de la rue de Verneuil.

    "Je n'ai jamais connu quelqu'un de plus solitaire que Serge sur sa fin, il n'y a personne avec lui quand il décède" regrette Maurice Renoma. Celui que l'on surnomme Gainsbarre meurt le 2 mars 1991 à son domicile parisien après une énième crise cardiaque. Il est retrouvé nu, gisant sur le sol de sa chambre à coucher. Un drame pour sa fille Charlotte Gainsbourg, âgée de seulement 19 ans. "J’aurais pu ou dû m’y attendre, mais j’ai été foudroyée, explique-t-elle dans les colonnes de Elle en 2017, "tout le monde s’est approprié sa mort, alors je me suis enfermée seule chez lui et je fuyais dès que j’entendais ses chansons. Comme c’était violent, pas assumé, cauchemardesque, je n’ai jamais réussi à faire mon deuil ".

    Seul à sa mort, mais très entouré à ses obsèques

    Les obsèques du chanteur sont organisées quelques jours plus tard au cimetière du Montparnasse à Paris. Seul au moment de rendre son dernier souffle, de nombreuses stars répondent néanmoins présentes pour rendre un dernier hommage à Serge Gainsbourg, enterré entre Charles Baudelaire et Jean-Paul Sartre. Catherine Deneuve, Renaud, Françoise Hardy, Eddy Mitchell ou encore Johnny Hallyday se pressent pour un ultime adieu. Ses proches, à commencer par sa dernière compagne Bambou ou encore Jane Birkin et Charlotte Gainsbourg, ces femmes qui ont marqué sa vie et n'ont jamais cessé de l'aimer, sont elles aussi bien présentes.

    GALA


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  • "Il n'est pas mort, il ne mourra jamais" : Alain Delon témoigne en exclusivité 50 ans après la disparition du général de Gaulle

    Un an après son AVC dont il se remet toujours, Alain Delon a confié en exclusivité à Jacques Vendroux, consultant à Radio France, son admiration pour l'ancien président français.

    Alain Delon a rendu hommage sur franceinfo au général de Gaulle, dont les célébrations du cinquantième anniversaire de la mort débuteront lundi 9 novembre à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne). Un an après son AVC dont il se remet toujours, l'acteur a confié en exclusivité à Jacques Vendroux, consultant à Radio France, son admiration pour l'ancien président français : "Il n'est pas mort. Il ne mourra jamais. Il est dans mon coeur comme il l'a été durant des années", a-t-il déclaré.

     

    Jacques Vendroux : Que représente le général de Gaulle pour vous ?

    Alain Delon : Aujourd'hui, c'est mon anniversaire et demain, c'est l'anniversaire de sa mort. Mais pour moi, il n'est pas mort. Il ne mourra jamais. Il est dans mon coeur comme il l'a été durant des années. Pour moi, c'est un hommage, ce n'est pas l'anniversaire de sa mort.

    Pourquoi vous aviez autant d'admiration pour lui ?

    Il n'y a pas de réponse. Pourquoi ? Parce qu'il était ce qu'il était. Je l'admirais parce qu'il était le général de Gaulle et il méritait qu'on l'admire. C'est très drôle parce qu'il y a quelques jours, je remarquais dans les journaux qu'il y avait ceux qui l'admiraient et ceux qui le détestaient. Je ne comprends pas pourquoi on le détestait. Je ne peux pas l'oublier. Je suis trop près de lui. J'étais trop proche de lui ces derniers temps. Et puis de Gaulle, c'est de Gaulle. C'est comme cela et cela sera comme cela jusqu'à la fin.

    L'avez-vous déjà rencontré ?

    Je l'ai rencontré deux fois. Une fois à l'Élysée et une fois je ne sais plus où. Je me souviens très bien de lui parce que je lui disais toujours "Je suis très heureux de vous rencontrer". "Ah ! je suis très heureux de vous voir Alain Delon", me disait-il. Et moi je répondais comme un con, "Pas autant que moi mon général."

    Il a été une sorte de référence pour vous ?

    Il l'a été, il l'est toujours et il le sera toujours. Ma comparaison peut être audacieuse ou surprenante, mais ce sont des gens comme Napoléon. Cela ne s'oublie pas. On ne peut pas. C'est le général. C'était avant tout la grandeur de la France. La France ne serait pas la France, s'il n'y avait pas eu de Gaulle.

    Saviez-vous qu'il vous admirait beaucoup ?

    Non, je ne le savais pas.

    Il aimait Louis de Funès et Alain Delon...

    Bravo ! Cela me fait plaisir.

    franceinfo


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  • La soprano Monique Borelli est morte après avoir été poignardée par son fils

    "J'ai l'extrême douleur de vous annoncer que Monique est partie cette nuit". Ces tristes mots ont été écrits mercredi 22 juillet par Gilles Borrelli, mari de Monique Borelli, soprano et connue par les amateurs de musique classique. 

    Selon France Bleu, la chanteuse lyrique de 59 ans a succombé à ses blessures dans la nuit de mardi à mercredi, à l'hôpital Nord de Marseille. Elle y avait été admise lundi soir en urgence absolue après avoir été poignardée par son fils de 18 ans. 

    Le drame est survenu lundi, aux alentours de 22h à Châteauneuf-le-Rouge. Monique Borelli et son mari ont accusé leur fils de 18 ans de leur avoir volé de l'argent. 

    Des accusations qui auraient provoqué la colère du jeune homme, qui a donné un coup de couteau à son père avant de le rouer de coups de poings et de pieds. Il s'en est ensuite pris à sa mère, en lui assénant plusieurs coups de couteau dans la région du coeur. Selon le parquet d'Aix-en-Provence, le suspect n'est pas connu de la justice et devra se soumettre à une expertise psychiatrique. Le jeune homme a été mis en examen pour tentative de meurtre, mais les faits devraient être requalifiés en meurtre suite au décès de la victime. 

    Monique Borelli était également la tante de l'acteur François Viette, qui a incarné l'élève Ducobu dans le film Les vacances de Ducobu. Il lui a rendu hommage sur son compte Facebook. 

    télé 7 -News


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  • Michel Drucker, à nouveau opéré en urgence et placé en soins intensifs

    L'animateur iconique de Vivement Dimanche sur France 2 a été opéré une seconde fois, en urgence. Il aurait été admis en soins intensifs.

    Après avoir été opéré du cœur une première fois le 26 septembre, Michel Drucker semblait allait mieux.

    Son opération, qui consistait en un pontage du cœur avait conduit l'animateur à se rendre pendant 3 semaines dans un centre de rééducation afin de reprendre des forces. Ses proches avaient annoncé des nouvelles rassurantes quant à son état de santé.

    Confiné dans le sud de la France, le présentateur de 78 ans avait annoncé qu'il ne reprendrait pas les commandes de son émission dominicale avant février 2021.

    Sa coproductrice, Françoise Coquet avait assuré dans les colonnes du Parisien que Michel Drucker était "un battant" et que "la télé lui manque". "Il mourra sur scène", disait-elle.

    Cependant, d'après Voici, qui rapporte les propos du magazine Ici Paris, l'état de santé du présentateur du show au canapé rouge, semble s'être dégradé. En effet, ce dernier a été à nouveau transféré à l'hôpital Pompidou.

    Le magazine révèle que "sa cicatrice se serait dangereusement infectée". Il annonce qu'il aurait alors dû être opéré d'urgence une seconde fois.

    L'animateur placé en soins intensifs

    "L'opération aurait duré trois heures", révèle le site. Selon leurs dires, Michel Drucker aurait même été plongé dans un coma artificiel dont il serait désormais sorti.

    L'animateur a finalement été placé en soins intensifs "pour au moins quinze jours". "Il aurait du mal à parler. Si l'intervention s'est bien passée, elle aurait beaucoup fatigué l'animateur", peut-on lire.

    Des nouvelles qui ne sont pas très rassurantes.

    Midi libre


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  • Mort de Jean-Pierre Vincent, grand homme de théâtre, emporté par le Covid-19

    Jean-Pierre Vincent est mort. Grand metteur en scène, l'ancien directeur du Théâtre national de Strasbourg et des Amandiers de Nanterre est décédé dans la nuit du mercredi 4 novembre au jeudi 5 novembre 2020. Il avait 78 ans. Moderne, il incarnait un théâtre qui "ne laisse pas les gens intacts, qui les laisse augmentés de pensée, d'humanité". Ayant dépoussiéré un grand nombre de classiques, il était l'un des plus grands complices de Patrice Chéreau.

     

    Atteint du Covid-19 au printemps, il avait été hospitalisé pour des AVC par la suite et sa santé s'est détériorée, jusqu'à sa mort dans sa maison à Mallemort, en Provence, selon sa famille. Sur les réseaux sociaux, le Théâtre national de Strasbourg lui a rendu hommage sur les réseaux sociaux. "Il fut l'un des directeurs les plus marquants de l'histoire du Théâtre National de Strasbourg, et devint ensuite le compagnon de route fidèle de ce Théâtre-École dont il semblait être l'âme vivante. Nous prenons le temps des larmes. Et reviendrons plus tard pour vous parler de l'homme qu'il fut, de l'homme qu'il reste", ont-ils écrit.

    Pure People


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  • Disparition inquiétante d’un acteur français : Leïla Bekhti, Jonathan Cohen... relaient l'appel de la police

    Le comédien Djédjé Apali n’a pas donné signe de vie depuis plus d’une année. La police nationale vient seulement de publier un appel à témoin, lundi 2 novembre 2020. Celui-ci a été largement relayé sur les réseaux sociaux, notamment par les stars du cinéma français.

    Le cinéma français est inquiet. Lundi 2 novembre 2020, à la demande du procureur de la République, le commissariat de police de Reims a partagé un appel à témoins sur son compte Twitter. Ainsi apprend-on la disparition de l’acteur Djédjé Apali. Si son nom ne vous dit peut-être rien, ce quarantenaire d’origine guadeloupéenne est pourtant apparu dans de nombreux films au cours des dernières années. Il a notamment travaillé au côté du réalisateur François Ozon dans Jeune et jolie en 2013. Il fût également la tête d’affiche du Gang des Antillais de Jean-Claude Barny en 2016. Selon les services de police, Djédjé Apali n’a pas donné signe de vie depuis octobre… 2019. Il résidait à Reims depuis sept ans, mais faisait régulièrement des voyages dans la capitale. Une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte en juillet dernier, alors que la mère du comédien tentait d’alerter les forces de l’ordre depuis des mois.

    Djédjé Apali, disparu depuis plus d’un an

    “Mon état d’esprit ? C’est qu’il est arrivé quelque chose, oui bien sûr, quelque chose de grave”, a confié Joëlle, la soeur de Djédjé Apali, à nos confrères de La 1ère Guadeloupe. Et si l’enquête n’avait pas été lancée plus tôt, c’est notamment car Djédjé Apali est un adulte. La police a en effet dissuadé la mère de l’acteur de porter plainte. Après le confinement, elle avait décidé de se rendre dans l’appartement de son fils. C’est alors qu’elle découvre le portefeuille de Djédjé Apali, rempli de tous ses papiers importants : “carte d'identité, carte vitale, carte d’allocations familiales, permis de conduire et un petit porte-monnaie avec un peu plus de 20 euros dedans.” Tout est retrouvé, “sauf le passeport”. A ce moment, Joëlle “comprend que l’affaire est grave”.

    Grâce au réalisateur Jean-Claude Barny, Joëlle a pu prendre contact avec l’attachée de presse Rebecca Valentine Marival. Cette dernière affirme avoir croisé Djédjé Apali en octobre 2019, à la gare de l’Est à Paris. “Elle est formelle, il avait un costume qui sortait du pressing à la main, avec une valise. Il a pris le temps d’échanger quelques mots avec elle avant de la laisser parce qu’il était pressé. Il devait prendre son train pour rentrer chez lui à Reims”, indique la soeur du comédien. Pourtant, rien n’indique sa présence dans le chef-lieu de la Marne. “Soulagée” de l’ouverture de l’enquête, mais tout de même “en colère”, Joëlle déplore aujourd’hui le manque de réactivité des forces de l’ordre.

    Actrices et acteurs français relaient l’appel à témoins

    La mystérieuse disparition de Djédjé Apali n’inquiète pas seulement ses proches, mais aussi la grande famille du cinéma français. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses stars ont relayé l’appel à témoins lancé par la police de Reims. Leïla BekhtiGéraldine Nakache, Adèle Exarchopoulos ou encore Jonathan Cohen ont notamment partagé l’information via leurs stories sur Instagram. Si de nombreux anonymes ont également fait circuler le post de la police, plus de 3.800 fois à l’heure actuelle, certains se sont insurgés contre les enquêteurs. “Vous avez foutu quoi pendant un an ?”, “Mieux vaut tard que jamais, mais bon…”, “Il y a un an ? Mais put*** vous avez honte de rien”, “Octobre 2019 ? Ça va la police ?”, “Il est temps”, peut-on lire dans les commentaires.

    Femme Actuelle


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  • Une voix grave, un regard ténébreux : l’acteur écossais restera à jamais associé au célèbre espion britannique qu’il a incarné dans sept épisodes.

    On l’appelait Bond. James Bond. Il n’était pourtant pas le seul à avoir porté ce nom, et il en avait porté bien d’autres : épiques (le roi Arthur, Robin des bois et Richard Cœur de Lion), célèbres (William Forrester, Guillaume de Baskerville et Henry Jones), parfois maudits (Zed dans le désastreux Zardoz, Allan Quatermain dans La Ligue des Gentlemen extraordinaires). Mais s’il n’en restait qu’un, ce serait celui de son premier grand rôle : James Bond, l’agent secret 007 au service secret de Sa Majesté d’Angleterre.

     

    Après un demi-siècle sur les écrans, Sean Connery est mort, a annoncé sa famille à la BBC, samedi 31 octobre. Il avait 90 ans. Il était né le 25 août 1930 à Edimbourg, capitale de l’Ecosse. De cette mère-patrie, il était fier au point d’arborer le kilt en toute occasion propice (même lors de son anoblissement par Elizabeth II, en 2000, occasion que la presse britannique s’accorda à trouver non propice), d’intituler son autobiographie Being A Scot (Etre écossais), et de conserver imperturbablement son accent caractéristique, même lorsqu’il jouait un personnage d’une autre nationalité.

    Fils d’une femme de ménage et d’un ouvrier, il claque tôt la porte de l’école et s’essaye à des métiers divers : livreur de lait, maçon, modèle pour l’Ecole des beaux-arts, vendeur de voitures d’occasion, maître-nageur… Il exerce même la profession exotique de vernisseur de cercueils. « J’ai fréquenté tellement de secteurs différents que c’en est une plaisanterie. Et aucun d’eux ne me convenait le moins du monde », confiait-il au journaliste Roger Ebert sur le tournage des Incorruptibles de Brian De Palma, en 1986.

    Un succès fulgurant

    Après un passage de trois ans dans la marine, il travaille assidûment à sa carrière… sportive : excellent footballeur, il s’adonne au culturisme et (selon son site officiel, mais l’information est régulièrement mise en doute) aurait atteint la troisième marche du podium de Mr. Univers en 1950. Il commence alors à apparaître sur scène et à l’écran. Des rôles de figuration d’abord, que sa stature élégante lui permet de gagner aisément.

    La gloire se fait attendre, mais il refuse la carrière de footballeur professionnel qu’on lui propose. Ce n’est qu’au bout de longues années d’acharnement qu’il décroche ses premiers vrais rôles, avec Les Criminels de Londres, puis Je pleure mon amour (Another Time, Another Place), dans lequel il donne la réplique à la belle Lana Turner. Nous sommes en 1958, on découvre un jeune homme de 28 ans dont la belle voix grave tempère le jeu un peu tâtonnant, tout en effets de sourcils – qu’il a alors foisonnants.

    Il lui faudra patienter encore pour connaître le succès, qui sera fulgurant, autant que l’attente en a été longue. En 1961, le producteur Albert R. Broccoli veut adapter les romans à succès que Ian Fleming, ex-recrue des services secrets britanniques, consacre à un espion fictif nommé James Bond. Après avoir envisagé des noms illustres (Cary Grant, James Mason, Richard Burton…), c’est finalement en regardant Darby O’Gill et les farfadets, une production Disney peuplée de lutins et mal accueillie, que Broccoli découvre son futur 007, en chemise et maniant la faux, un hymne campagnard aux lèvres.

    James Bond 007 contre Dr No sort le 6 octobre 1962 en Angleterre, et les recettes promettent au producteur la saga dont il rêve. Un phénomène est né, miroir fidèle des désirs du public de ces années 1960, et de sa soif de légèreté : action, dépaysement, divertissement, Ursula Andress en bikini blanc, naissant comme Vénus hors de l’onde.

    Séducteur

    Y naît surtout le mâle moderne, que les hommes rêvent d’être et les femmes d’avoir : as de la réplique assassine mais peu bavard, jouant savamment du sourcil – qu’il a su élaguer –, séducteur, mais jamais vraiment rustre, bien habillé, toujours, et toujours élégant, même pendant la bagarre. Sportif, en somme, dans le sens chic du terme. Le cinéma, qui adaptait depuis les années 1930 les aventures d’Arsène Lupin « gentleman cambrioleur », vient de trouver son « gentleman espion ».

    Sean Connery jouera Bond dans sept films, de 1962 à 1983. Lorsque sort On ne vit que deux fois, en 1967, il a 37 ans, et décide de renoncer au rôle, le temps pour George Lazenby d’une unique prestation. Puis Sean Connery revient à Bond en 1971 dans Les diamants sont éternels, avant de partir à nouveau, laissant la place à Roger Moore. Dans une interview de 1972, il raconte : « J’ai voulu me retirer après l’avoir joué cinq fois, et je n’ai tourné Les diamants sont éternels que parce qu’il pouvait me rapporter 1 million de dollars pour le Fonds écossais pour l’éducation. » Mais en 1983, il revient à Bond encore, pour Jamais plus jamais, un épisode non officiel de la saga.

    Comment comprendre ces allées et venues ? Plusieurs hypothèses se confrontent, et le discours de l’acteur lui-même a pu varier : il était trop âgé (Roger Moore, son aîné de trois ans, jouera pourtant 007 jusqu’à ses 58 ans), trop las des intrigues répétitives, trop prisonnier des tournages rapprochés et désireux de ne pas s’enfermer dans le rôle… La carrière qu’il poursuit en parallèle de ses jeux d’espion ne laisse pourtant rien à désirer. Il y reste un homme à femmes.

    Dirigé par Alfred Hitchcock, il mène l’enquête sur une blonde au passé trouble, jouée par Tippi Hedren, dans Pas de printemps pour Marnie (1964). La même année, dans La Femme de paille, il fait d’une brune envoûtante (Gina Lollobrigida) la veuve noire idéale pour son vieil oncle. Puis c’est une comédie, L’Homme à la tête fêlée (1966), dans laquelle il devient fou pour rire, assailli par toutes les femmes, les blondes (Joanne Woodward), les brunes (Jean Seberg). Enfin Edward Dmytryk l’entraîne sur les terres du western avec Shalako (1968), où il sauve une blonde aux cheveux fous (Brigitte Bardot) d’Apaches vindicatifs.

    Sean Connery collabore avec le réalisateur américain Sidney Lumet à cinq reprises, dont le controversé The Offence, en 1972. Dans la peau du sergent Johnson, enquêteur épuisé par les longues années de service sur les traces d’un violeur de petites filles, il offre une performance glaçante. Le film est si noir qu’il sera interdit dans plusieurs pays et n’apparaîtra sur les écrans français qu’en 2007, après trente-cinq ans de purgatoire. L’une des raisons les plus souvent avancées pour expliquer cette censure est que la performance radicale de Sean Connery aurait pu nuire à la carrière étincelante de son plus célèbre avatar… l’agent secret James Bond.

    « Il est presque impossible de tenter d’effacer l’image de Bond », observait Sean Connery dans une interview de 1989. S’il est loin d’avoir connu le sort d’un Mark Hamill (le Luke Skywalker de Star Wars, qui continua de tourner beaucoup après la saga, mais ne parvint jamais à revenir sur le devant de la scène), il n’en est peut-être pas passé loin. On peine souvent à se rappeler que c’était lui qui donnait la réplique à Tippi Hedren dans Pas de printemps pour Marnie. Et qui se souvient aujourd’hui, malgré son acharnement à le répéter, qu’il a joué au théâtre, et tenu en 1961 le rôle de Macbeth pour la télévision canadienne ?

    En 1993, Vanity Fair retranscrivait pour un portrait de l’acteur cette analyse de Sidney Lumet : « Je ne pense pas qu’il ait beaucoup évolué en tant qu’acteur. C’est plutôt l’opinion qui s’est enfin mise à la mesure de ce qu’il peut faire. J’ai toujours su de quoi il était capable. John Huston, quand il l’a engagé pour L’Homme qui voulut être roi, le savait également. Sean a toujours su jouer comme un géant. Mais c’est seulement dans les dix ou quinze dernières années que les gens ont commencé à dire : Ça alors ! Il sait jouer ! »

    Un Oscar pour un second rôle

    Il y a bien deux identités derrière son nom : James Bond, et Sean Connery vieux. 007 semble avoir absorbé sa jeunesse. Sourcils noirs et barbe blanche, calvitie assumée (il portait la perruque dès Dr. No), toujours séduisant, mais plus Bond : dès L’Homme qui voulut être roi, en 1975, Sean Connery est frappé de vieillesse. Il a 45 ans. Peut-être vieillir était-il sa seule voie de salut.

    Cette gueule cinégénique post-Bond, on la retrouve presque à l’identique pour ses rôles les plus populaires, du milieu des seventies jusqu’au début des années 2000 : Le Lion et le Vent, Un pont trop loin, Highlander, Indiana Jones et la dernière croisade, A la poursuite d’Octobre rouge… C’est un Sean Connery blanchi qui reçoit en 1986 un British Academy Film Award pour son rôle de Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud, et son seul Oscar, celui du meilleur acteur dans un second rôle, assorti d’un Golden Globe, pour Les Incorruptibles, en 1987.

    Après un demi-siècle de carrière, le passage au nouveau millénaire sera le seuil de trop. Toujours fringant à 69 ans face à Catherine Zeta-Jones dans Haute voltige de John Amiel (1999), plus à l’aise que jamais dans sa posture fétiche de pygmalion en 2001 dans A la rencontre de Forrester de Gus Van Sant, il refuse les rôles de Morpheus dans Matrix et de Gandalf dans Le Seigneur des anneaux, mais signe pour celui d’Allan Quatermain dans La Ligue des Gentlemen extraordinaires de Stephen Norrington, adaptation à gros budget du célèbre comic d’Alan Moore.

    Le film est un succès commercial, mais un carnage critique. Sean Connery n’en avait pas attendu la sortie pour inaugurer une retraite méritée. Les mauvaises langues se plurent à rappeler que Forrester aurait fait un testament avec plus de panache. Mais ces dernières semblent être restées tout au long de cette carrière bien remplie le cadet des soucis de Sean Connery.

    A 34 ans, il déclarait au journaliste du Saturday Evening Post qui l’interrogeait sur ses ambitions : « Plus que tout, j’aimerais devenir un vieil homme avec une belle tête. Comme Hitchcock. Ou Picasso. Ils ont travaillé dur toute leur vie, mais ils ne montrent aucune lassitude. Ils n’ont pas perdu un seul jour avec toutes ces absurdités qui peuvent envahir une existence. Ils savent que la vie est plus qu’un stupide concours de popularité. » N’en déplaise à cet agaçant jouvenceau qu’est toujours 007, Sean Connery a parfaitement réussi.

    Le Monde


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  • Enrico Macias hospitalisé et au plus mal, il a décidé de quitter la France

    En mai dernier, Enrico Macias avait été victime d'une terrible chute dans son quartier des Grands Boulevards. Hospitalisé pendant de longues semaines, il confie aujourd'hui avoir vécu une période de grande souffrance. A tel point qu'il a décidé de quitter la France.

    L'année 2020 n'aura définitivement pas été la plus belle d'Enrico Macias. Comme l'avait révélé France Dimanche, le chanteur de 81 ans a été frappé de plein fouet par l'épidémie de coronavirus. Testé positif, il n'avait pas ressenti de fièvre ni les symptômes courants de la maladie mais s'était en revanche plaint de terribles douleurs abdominales. Et s'il pensait son calvaire terminé une fois remis sur pied, il a vite été rattrapé par la réalité. Alors qu'il se promenait dans son quartier des Grands Boulevards, le 28 mai dernierl'acteur de Family Business a faite une grosse chute. Victime d'une faiblesse musculaire, doublée d'un soudain vertige, il s'est effondré sur le trottoir en laissant échapper un cri de douleur. Après l'avoir rapidement pris en charge, les secours avaient constaté que son col du fémur était brisé. C'est pourquoi il a été opéré dans les plus brefs délais afin de remplacer l'articulation de sa hanche par une prothèse. Il a ensuite intégré un centre de rééducation afin de se remettre totalement de sa blessure. Un séjour hospitalier dont il garde un très mauvais souvenir.

    Enrico Macias a quitté la France

    Epidémie de coronavirus oblige, Enrico Macias a été coupé du monde extérieur durant sa convalescence. Une situation que "l'enfant de tous pays" a très mal vécue. "Je remercie la Providence. J'aurais pu finir paralysé ou même disparaître, a-t-il confié dans les colonnes de Soir Mag, avant de décrire son calvaire. Ces soixante jours ont été difficiles à vivre. Je dormais beaucoup, mais mal, car on me réveillait tôt le matin pour les soins. […] Pour être honnête, j'ai également connu des moments de forte déprime. »

    Fort heureusement, cette période sombre est désormais loin derrière lui. Une amélioration qu'il doit à son départ de la France, lui qui a décidé de se mettre au vert en Tunisie. "J'avais une chambre face à la mer, je marchais dans la piscine tous les jours pendant des heures. J'ai même pu aller très souvent à la plage profiter d'un ciel toujours bleu et du soleil. Ça m'a remis en forme et j'ai enfin retrouvé le moral", confie-t-il. Une bouffée d'air frais qui lui a tout simplement sauvé la vie.

    Voici


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  • Eric Zemmour de nouveau renvoyé en correctionnelle après avoir insulté Hapsatou Sy

    En septembre 2018, Hapsatou Sy portait plainte contre Eric Zemmour après un échange musclé durant le tournage de l'émission "Les Terriens du dimanche !" sur C8. Jugé pour avoir proliféré des injures à caractère racial, le polémiste de 62 ans vient d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris.

    S'il continue d'officier en tant que chroniqueur sur CNews dans l'émission "Face à l'info", Eric Zemmour est en ce moment au coeur de plusieurs scandales. A 62 ans, le célèbre polémiste est en effet au coeur d'une enquête ouverte par le parquet de Paris pour "provocation à la haine raciale" et "injures publiques. Dans le même temps, Eric Zemmour a récemment engendré la saisine du comité d'éthique du groupe Canal+ après une séquence choquante dans laquelle il donnait un point de vue douteux sur les mineurs étrangers isolés.

     

    Les polémiques ne s'arrêtent pas là pour l'écrivain et chroniqueur puisqu'il est également en train d'être jugé suite à une plainte déposée par la chroniqueuse et femme d'affaires Hapsatou Sy en 2018. Sur le plateau de l'émission "Les terriens du dimanche !" présentée par Thierry Ardisson, Eric Zemmour n'avait pas hésité à s'en prendre à la femme de Vincent Cerutti : "Mademoiselle… c'est votre prénom qui est une insulte à la France" avait-il lancé avant d'affirmer que les prénoms donnés aux enfants français doivent "normalement" se trouver dans la liste des saints chrétiens du calendrier. "C'est votre prénom qui est une insulte à la France. La France n'est pas une terre vierge. C'est une terre avec une histoire, avec un passé. Et les prénoms incarnent l'histoire de la France" déclarait-il. 

    Eric Zemmour renvoyé devant le tribunal correctionnel

    Ces propos valent à Eric Zemmour d'être une nouvelle fois renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris. Cette fois, comme le révèle Le Parisien, pour avoir, "en qualité d'auteur", injurié Hapsatou Sy à raison de son origine et de son appartenance (ou sa non-appartenance) à une ethnie et à une nation.

    "Votre mère a eu tort de vous appeler ainsi…" avait ensuite lancé Eric Zemmour à Hapsatou Sy avant d'ajouter : "Corinne, cela vous irait très bien…". De quoi provoquer les rires de Thierry Ardisson mais aussi du public au cours de cette séquence diffusée sur C8 le 16 septembre 2018. 

    Non Stop People

    Plus ils en parlent, plus ils lui font de la pub ! Vive Zemmour !

    Quelle conne cette Hapsatou ! un prénom à coucher dehors ! Je ne vois pas en quoi il l'a insulté !


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  • 1988 : le nom d’Edith Piaf est donné à une rue de Bernay sous les yeux de Charles Dumont

    Il ya des jours qui tissent des liens éternels entre un artiste et une ville. Le jour de l’inauguration de la rue Édith-Piaf à Bernay en fait partie.

    Nous sommes le 17 juin 1988, cela fait vingt-cinq ans que la Môme a fermé les yeux mais elle hante toujours les murs d’une maison particulière au nord de la ville.

    Un jour gravé

    Édith Gassion (de son vrai nom) est arrivée au « grand 7 » rue Saint-Michel en 1917, à l’âge de 2 ans. Louis Gassion, son père, artiste de cirque, ne pouvant s’occuper d’elle la déposa chez sa grand-mère, Léontine Louise Descamps, dite « Maman Tine », alors patronne d’une maison close où elle y restera jusqu’en 1922.

    C’est une drôle d’idée de passer son enfance entre les murs d’une maison de passe, mais selon Charles Dumont, l’un de ses amis et compositeurs, Édith en gardait un excellent souvenir : « Il faut savoir qu’à l’époque, ce n’était pas de la prostitution, c’était un écart de la morale. La grand-mère d’Édith Piaf n’était certainement pas une proxénète, c’était une pratique qui se faisait dans certains villages. L’attention que les filles ont eue envers la petite Édith, malade, était honorable. Elles s’étaient toutes prises d’affection pour elle, l’ont adoptée moralement et l’ont beaucoup aidée. Elles l’ont même emmenée à Lisieux (14) et ont prié Sainte-Thérèse pour qu’elle retrouve la vue. Quand Édith évoquait cette époque-là elle évoquait sa grand-mère avec beaucoup d’amour et de gentillesse, ce n’était pas des souvenirs graves ou crasseux. C’était jolie, la façon dont elle en parlait », se souvient le chanteur.

    Après avoir été guérie, par un miracle de Sainte-Thérèse dont la Môme portait toujours un portrait en pendentif ou par les soins du docteur Roger Mesnil, médecin à Bernay, la petite brune fréquenta l’école Paul-Bert de la rue de la Concorde. Certains de ses camarades diront même qu’ils l’auraient entendu chanter lors d’une remise de prix sur les planches du théâtre de la ville qui portera son nom d’artiste bien plus tard.

    C’est bien rue Saint-Michel qu’Édith Piaf chanta pour la première fois, poussée par la grand-mère qui voulait épater ses clients. Il était donc tout naturel que la municipalité lui rende un si grand hommage en baptisant la rue menant au cimetière de son nom d’artiste.

    Pour Joël Bourdin, maire de Bernay en 1988, ce jour est gravé dans sa mémoire : « J’en garde un souvenir très ému. La maison était toujours en l’état. Je dois avouer maintenant que certains de mes conseillers de l’époque avaient travaillé en tant que fournisseurs pour l’établissement de la grand-mère d’Édith Piaf. Cela s’est fait sans grandes difficultés au conseil et j’ai adoré ma rencontre avec Charles Dumont », explique-t-il.

    En effet, c’est le compositeur de Non, je ne regrette rien qui a dévoilé la petite pancarte bleue : « Je me souviens bien de ce jour-là, mais ce n’était qu’un retour à Bernay pour moi, car en 1971, j’ai été l’invité d’honneur de l’ouverture du cinéma-théâtre (le Piaf) avec Léon Zitrone. On a passé une excellente soirée, car l’animateur qui était tonitruant nous avait fait beaucoup rire en blaguant au sujet de la grand-mère d’Édith et de ses pensionnaires », précise l’artiste. Il avait mené ce soir-là un récital, reprenant quelques-uns des 17 titres qu’il avait composés pour la Môme, dont un qu’il affectionne particulièrement, Mon Dieu. Il décrivait bien, selon lui, la personnalité de la chanteuse.

    Dès 1960, Charles Dumont passe le plus clair de son temps auprès d’Édith Piaf et vit avec elle des moments intenses de création jusqu’à ses derniers jours. Certains lui prêteront même une aventure avec l’artiste : « Édith avait écrit une chanson “Les amants” que j’ai mise en musique, les mauvaises langues ont donc eu l’occasion de parler. Moi, ça ne me fait pas de peine, car après tout pourquoi pas ! », plaisante-t-il.

    Paris Normandie


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  • "Un musicien noir... Imaginez le choc !" : Jean-Marie Périer parle de son vrai père, Henri Salvador

    Le photographe Jean-Marie Périer est revenu dans les colonnes du Monde sur le moment où il a appris que son père biologique n'était pas celui qu'il croyait, mais le chanteur Henri Salvador.

    Jean-Marie Périer pensait avoir deux parents blancs jusqu'à ses 16 ans, lorsqu'il a appris que son père biologique était en fait Henri Salvador. Dans Le Monde ce dimanche 25 octobre, il revient sur ce tournant de sa vie. Un jour en 1956, il croise un homme chez sa mère qui lui annonce le lien filial qu'il partage avec le chanteur de Jardin d'hiver.

     

    "Il me dit : 'Ta mère ne va pas tarder, tu n’as qu’à l’attendre.' Je rentre donc dans l’appartement, et on s’assoit dans le salon. Lui en robe de chambre, moi habillé. Situation gênante, relate Jean-Marie Périer. Il ne sait pas quoi me dire. A un moment donné, il prend sous la table une pochette de disque, et me la montre en lâchant : 'Ton père n’est pas ton père. Ton père, c’est lui.'" Le photographe, qui a été reconnu par l'acteur François Périer à sa naissance même si ce dernier savait qu'il n'était pas son père biologique, confie : "Sur la pochette, je vois un musicien noir, entouré de guitares… Imaginez le choc !"

    La rencontre, 27 ans plus tard

    Jean-Marie Périer, dont la mère Jacqueline Porel est tombée enceinte avant de se mettre en couple avec François Périer, a rencontré le crooner près de trente plus tard. S'il s'est rendu à un de ses concerts deux jours après avoir appris la nouvelle mais sans oser lui parler, c'est en 1983 lors d'un dîner arrangé par Eddie Barclay qu'il lui a adressé la parole pour la première fois.

    Ils n'ont tissé qu'une relation amicale, et Jean-Marie Périer garde un souvenir amer de son père biologiqueDans Gala en janvier 2019, il a confié : "Henri Salvador était un grand artiste, mais humainement... Un jour, sur le tard, il a voulu rencontrer mes gosses et il s'est mal conduit avec eux. Il leur a fait des promesses puis adieu, plus de nouvelles. Pour moi, c'est comme s'il n'avait jamais existé."

    GALA


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    Henri TIBI

    Henri TIBI

    Henri Tibi, né Robert Henri Tibi en 1930 à Tunis, d'une famille juive tunisienne, et mort le 14 mai 2013 à Baume-les-Dames près de Besançon (France), est un auteur-compositeur-interprète franco-tunisien.

    Il connaît le succès dans son pays natal, notamment dans la localité de La Goulette, avant de partir dans les années 1960 pour vivre à Paris. Il décide de s'installer dans la capitale comtoise en 1993, en menant une vie de bohème dans les rues du centre historique. Devenu une figure emblématique de la ville de Besançon, sa « rusticité chaleureuse » ainsi que la variété et la qualité de son répertoire le font rapidement devenir un personnage reconnu auprès de la population, jusqu'à sa mort.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Tibi

     

    Article de mon amie Moon où elle parle de sa rencontre avec lui :

    http://mgll.eklablog.com/de-fil-en-aiguille-c31286842


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  • Laeticia Hallyday en larmes : pourquoi elle a largué Pascal Balland ?

    Après un an d'amour, Laeticia Hallyday et Pascal Balland se séparent. Et voici pourquoi la veuve du Taulier aurait décidé de rompre avec son nouveau compagnon.

    l est celui qui redonné "un sens à son existence " à l'été 2019, deux ans après la mort de son grand amour, Johnny Hallyday. Le restaurateur Pascal Balland a partagé la vie de Laeticia Hallyday pendant un peu plus d'un an. Malheureusement, leur love story, qu'ils ont courageusement officialisé en décembre 2019, n'a pas tenu bon...

    "En couple à trois" avec elle et Johnny

    Cette semaine, dans ses colonnes, le magazine Closer annonce leur rupture et dévoile des photos de la maman de Jade et Joy, en larmes, dans la rue, après un diner de 3 heures au restaurant l'Ami Jean, avec celui qu'elle a fini par éconduire. Une décision qu'elle aurait visiblement bien muri, après cet été, et avant son retour en France, pour assurer la promo du dernier coffret de Johnny "Son rêve américain", qui sort ce 23 octobre.

    Elle qui avait pourtant salué dans "Sept à Huit" sur TF1, le 18 octobre dernier, le "courage" de son compagnon, qui supporte d'être "en couple à trois" avec elle et Johnny, s'est sans doute rendue compte de la difficulté de cet exercice... En effet, nos confrères rapportent que la brouille de Laeticia Hallyday et Pascal Balland a commencé cet été, lorsque le couple était en vacances à Saint Barthélémy. Dans la demeure des Hallyday, la villa Jade, Laeticia Hallyday avait aménagé un bungalow spécial pour vivre sa nouvelle vie, sans être gênée par le fantôme de Johnny.

     

    Pascal Balland a refusé de se recueillir avec elle sur la tombe du rockeur

    Et malheureusement, c'est précisément cela qui l'a fâchée avec son actuel amour. Closer rapporte : "Le propriétaire de la pizzeria Marzo (...) a refusé de se recueillir avec elle sur la tombe du rockeur . Laeticia voulait que passé et présent s'entremêlent, mais c'en était trop pour son nouveau chéri, las de devoir partager sans cesse sa compagne avec le rockeur. A tel point qu'il s'est montré très irritable tout au long de son séjour".

    A son arrivée à Paris, Laeticia Hallyday est passée chez Pascal Balland, dans le 17ème arrondissement, pour récupérer ses affaires, et retrouver la Savannah, à Marnes la Coquette. C'est son chauffeur, Carl, qui s'est chargé de rapporter ses sacs et valises, le lendemain, révèle Closer.

    Public


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  • A Pontarlier, la dernière séance de l’aveugle qui allait au cinéma

    Pierre Blondeau, 94 ans, vient de s'éteindre dans sa ville de Pontarlier (Doubs). Si son nom n'est pas connu du grand public, il était réputé dans le monde du cinéma. Durant des décennies, à la tête du ciné-club de Pontarlier (Doubs), l'homme au collier de barbe avait donné à l'association une ampleur qui dépassait largement les limites de la petite ville franc-comtoise.

    Pierre Blondeau était non voyant depuis longtemps à la suite d'une maladie dégénérative. Ce handicap n'avait en rien atteint sa passion pour le cinéma qu'il avait attrapée dès sa jeunesse. Il assistait régulièrement à des projections et c'est sa femme, Simone, qui lui soufflait, à l'oreille, le détail de chaque scène. Un court-métrage, « les Yeux de Simone », a raconté cette complicité particulière. Pierre Blondeau s'était aussi beaucoup investi auprès de différents réseaux permettant à Pontarlier d'accueillir des invités aussi prestigieux qu'improbables dans cette petite ville proche de la frontière suisse. Volker Schlöndorff, John Boorman, Dino Risi, Jacques Perrin, Claude Lelouch, Joseph Losey, Claude Sautet, Michel Bouquet, Samuel Fuller ou Elia Kazan font partie des grands du cinéma à avoir fait le voyage à Pontarlier à l'invitation de Pierre Blondeau.

    « Il y avait souvent des grands réalisateurs italiens, se souvient Claude Bertin-Denis, qui fit partie du fameux ciné-club de Pontarlier. Une fois, on avait invité le réalisateur Ettore Scola. A l'arrivée du train, on le voit sortir du wagon avec Marcello Mastroianni qui n'était pas du tout prévu! » Ces visites eurent parfois des conséquences directes. Le grand réalisateur Joseph Losey, charmé par l'ambiance particulière de la Franche-Comté, revint tourner ici son dernier film, « la Truite », avec Isabelle Huppert.

    Le Parisien


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