• Le président de la République va diminuer de moitié le prix du permis de chasse

     

    C'est évidemment un geste politique. La France, c'est 1,2 million de chasseurs actifs et 5 qui possèdent un permis.
    D'après nos informations, le permis de chasse national (celui qui permet de chasser partout sur le territoire, et pas seulement dans son département) passera de 400 à 200 euros.
    (extraits de l'article de Vincent Derosier et Loïc Farge, RTL)

    Politique et Animaux - L214


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    La carabistouille de Macron sur les baisses de dotations aux collectivités

    © Copyright 2018, L'Obs Le maire de Chapelle-Royale qui a félicité Macron est dans LREM !!!

    "Pour la première fois depuis huit ans les dotations de l’État aux collectivités n’ont pas baissé", a déclaré le président face à Jean-Pierre Pernaut sur TF1. Sauf que...

    "En arrivant à Berd'huis, un maire m'a dit merci, car pour la première fois depuis huit ans les dotations de l’État aux collectivités n’ont pas baissé. J'avais pris cet engagement et je l’ai tenu", a déclaré Emmanuel Macron lors de son interview par Jean-Pierre Pernaut sur TF1.

     

    "Toutes les majorités précédentes, toutes - y compris parfois ceux qui dénoncent la politique qu'on fait contre [sic] les petites communes - les ont baissées. Pour la première fois, toutes les petites communes, toutes, elles ont eu leurs dotations maintenues."

     

    "On n'abandonne pas du tout la ruralité, ce n’est pas vrai. Toutes les communes rurales, leurs dotations ne baissent pas d’un centime, si ça ce n’est pas une manière de s’engager pour le rural !", a ajouté le président.

    "Il ne faut pas raconter non plus des carabistouilles à nos concitoyens."

    Peu après, la vidéo de la rencontre avec ce fameux maire de petite commune a été publiée sur le compte Twitter du chef de l'État  !

    Sauf que... C'est bien une "carabistouille" de Macron, pour employer son expression. Car oui, localement, les dotations baissent. 

    Pourquoi c'est faux

    "On aimerait le croire", réagit auprès de "l'Obs" Christophe Bouillon, député PS de Seine-Maritime et président de l'Association des petites villes de France (APVF). "Mais il y a un décalage entre le projet de loi de Finance, les simulations de Bercy, et la réalité que l'on constate après la ventilation de ces enveloppes globales après des communes."

    "Cette semaine, les maires réalisent leurs budgets 2018", poursuit l'élu, qui a été maire pendant 13 ans. "Avant même l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1, deux maires de petites communes pourtant de taille totalement différentes m'ont appelé pour me signaler la baisse de leurs dotations, dont elles venaient d'avoir connaissance : celui de Mesnil-Panneville, 600 habitants, et celui de Malaunay, 6.000 habitants." 

    Joint par "l'Obs", le maire de Mesnil-Panneville (Seine-Maritime), Rémi Patin (divers droite), confirme une baisse de la péréquation de sa commune de 19.000 euros l'an passé à 9.000 euros cette année.

     

    "Je ne me l'explique pas, nous dit-il. Il n'y a pas eu de changement de périmètre de la commune. Nous avons appelé la préfecture, qui n'a pas d'explication. On va continuer à vivre, même c'est choquant de perdre 10.000 euros comme ça."

    De son côté, le maire de Malaunay (Seine-Maritime), Guillaume Coutey (PS), signale une baisse de 14.000 euros sur sa commune cette année.

    "Quand les maires se sont engagés devant leurs administrés sur des travaux de voirie ou de rénovation, et qu'on leur coupe des dotations, c'est problématique", souligne Christophe Bouillon. Il faut que l'État joue le jeu et mette fin à ses mauvaises habitudes." L'élu fait aussi remarquer "l'effet cumulatif" lié à la fin des emplois aidés. "Pour une petite commune, mettre la main à la poche pour payer un employé de cantine peut changer beaucoup sur un budget..."

     

    "22.000 communes voient leur dotation diminuer"

    L'association des maires de France (AMF) et des présidents d'intercommunalité, présidée par François Baroin (Les Républicains), a analysé les montants des dotations versées par l’État aux collectivités territoriales pour l’année 2018, disponibles sur le site de la direction générale des collectivités locales (DGCL).

     

    "Premier enseignement de l'analyse de ces données : le montant global de la dotation forfaitaire est en baisse, de quelque 135 millions d'euros", affirme l'AMF. 

    "Quant à la répartition de la dotation, elle pénalise les deux tiers des communes : ce sont ainsi plus de 22.000 communes qui voient leur dotation forfaitaire diminuer, tandis qu'un millier bénéficient d'une dotation forfaitaire stable et que 10.800 communes environ ont une DF en augmentation. Les baisses sont, en moyenne, plus fortes que les hausses : les 22.000 communes touchées par la diminution connaissent une baisse de 5,8 % en moyenne, tandis que les hausses sont, en moyenne, de 1,9 %."

    Régions de France, l'AMF et l'Assemblée des départements (ADF) dénoncent plus globalement la "diminution des moyens financiers" des collectivités et "des transferts de charges non compensés par l'État".

     

    "De la chirurgie réparatrice"

    "Je pense qu’il y aura un désaccord persistant selon la manière dont on présente les chiffres", répondait le 11 avril le ministre de la Cohésion des Territoires, Jacques Mézard sur Public Sénat. Le ministre rappelait que le gouvernement avait choisi la voie de la contractualisation budgétaire entre l’État et les 322 plus grandes collectivités du pays.

    L'exécutif demande ainsi aux 322 collectivités les plus importantes de s'engager par contrat à limiter la hausse annuelle de leurs dépenses de fonctionnement à 1,2%, dans le but de réaliser 13 milliards d'euros d'économies durant le quinquennat. En échange, les dotations ne seraient pas baissées. Des discussions en cours avec les préfets doivent aboutir avant la fin juin. 

    "Pour le reste, globalement, les dotations sont restées au même niveau. Il y en a même qui ont augmenté", assurait-t-il. "La DSU (la dotation de solidarité urbaine) a augmenté de 110 millions. La dotation de solidarité rurale a augmenté aussi. [...] On est resté à des niveaux qui étaient les plus hauts par rapport à ce qui s’était passé avant", concluait-il. "Cette situation-là n'est pas le résultat de la politique menée par ce gouvernement, mais le résultat de la politique menée pendant plusieurs décennies. [...] C'est un peu de la chirurgie réparatrice." Mais restent que ces enveloppes sont des budgets globaux, qui ne correspondent pas forcément à la réalité des dotations dont dispose isolément chaque commune.

     

    300 millions d'euros de crédits annulés

    En août 2017, "Libération" révélait aussi que Macron avait annulé 300 millions d'euros de crédits destinés à financer plusieurs dotations aux collectivités locales via un décret. En juillet 2017, Macron avait pourtant promis qu'il ne baisserait pas "brutalement" les dotations dédiées aux collectivités locales.

    Ce décret n° 2017-1182, énonce que "des crédits d'un montant de 2.809.317.249 euros en autorisations d'engagement" étaient annulés pour 2017. 

    Nos confrères indiquaient que parmi ces 300 millions d'euros de crédits annulés, "46,5 millions concernent la politique de la ville. Soit 11% du budget total que l'État avait prévu pour aider les communes en difficultés." Le décret avait alors fait l'effet d'un coup de massue pour les maires.

    "Ces 300 millions d'euros n'ont été enlevés à personne, car ils n'avaient été donnés à personne", nuançait le Premier ministre Édouard Philippe dans une interview au "Parisien". "Aucun projet en cours n'est annulé. A l'avenir, nous proposons aux collectivités territoriales un pacte de responsabilité : l'État ne baissera plus ses dotations dès lors qu'elles maîtriseront leurs dépenses."

     

    "On souffre souvent des annulations de crédit, explique Christophe Bouillon. Il y a d'abord une loi de Finance, dans laquelle les budgets globaux des collectivités peuvent être stables. Mais aussitôt derrière, on a un loi de rectification, puis des annulations de crédit. Cela participe à une méfiance généralisée de la part des élus."

     

    Quant au maire qui interpelle de manière si spontanée Emmanuel Macron dans le reportage de TF1, les internautes l'ont retrouvé : il s’appelle Thomas Blonsky, c'est le maire de Chapelle-Royale (Eure et Loir)... et un adhérent LREM.

    L'OBS


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  • L'opposition irritée par les «mercis» de Macron aux retraités

    De la France insoumise aux Républicains, les remerciements adressés par le chef de l'État constituent une forme de «mépris».

    Aux retraités, la patrie reconnaissante.

    Lors de son interview au 13h de TF1, le président de la République est longuement revenu sur l'une des mesures les plus décriées de son début de quinquennat: la hausse de la CSG. Mesure qui a conduit notamment à une baisse du pouvoir d'achat de certains retraités. Loin de le nier, Emmanuel Macron a adopté une stratégie de défense originale: «Cela demande un effort aux retraites, c'est vrai. Et je les en remercie», lancera ainsi à plusieurs reprises le chef de l'État, rappelant avoir annoncé cette mesure pendant la campagne. «Vous avez cotisé toute votre vie pour payer les retraites de vos aînés. Mais aujourd'hui, il y a moins d'actifs pour payer les retraites, plus de chômage et des retraites plus longues», a-t-il justifié se défendant de prendre «un retraité pour un portefeuille.»

    Des remerciements présidentiels qui n'ont pourtant pas convaincu sur les bancs de l'opposition. Qu'ils soient de droite ou de gauche, nombre d'élus ont accueilli les «mercis» d'Emmanuel Macron avec ironie, voire avec colère: «Macron dit merci aux retraités auxquels il a imposé la hausse de la CSG. Les premiers de cordée, les plus riches, peuvent dire merci à Macron qui leur a servi au total 10 milliards sur un plateau», a moqué d'entrée sur twitter la députée de la France insoumise, Clémentine Autain. «Merci pour les efforts consentis, dit-il à ceux qui n'ont rien... Le mépris, encore le mépris», abonde dans un communiqué le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent. «Le pire de cette séquence de communication, ça a été d'entendre M. Macron dire merci aux retraités! Il leur pique leur argent et leur dit merci!», s'étrangle Gilles Platret au micro de France Info, maire de Chalon-sur-Saône et porte-parole du parti Les Républicains.

    «Des retraités matraqués par la hausse de la CSG...mais ne vous inquiétez pas, Emmanuel Macron vous dit merci», relayait sur les réseaux sociaux, dès la fin de l'émission, le parti de Laurent Wauquiez. Les «grâces» élyséennes n'ont pas plu davantage au Parti socialiste. Questionné sur la performance du chef de l'État par Public Sénat, le sénateur PS de Paris Rémi Féraud a lui aussi ciblé ces «mercis maladroits». «D'autant plus maladroits qu'il n'avait rien à dire d'autre. Cette hausse de la CSG pèse très lourdement sur une majorité des retraités. Emmanuel Macron a redit qu'il y aurait une suppression de la taxe d'habitation qui était elle aussi une promesse de campagne. Sauf qu'elle, elle est très différée dans le temps. Il y a donc un grand déséquilibre, un grand mécontentement des retraités. Dans son interview, le chef de l'État n'y a pas répondu», lâche le parlementaire. 

    Le Figaro

    Un sacré culot, le petit roi psychopathe, il pique le pognon des retraités et il leur dit plein de mercis !!!


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  • La métamorphose du cloporte

    Macron est venu faire de la lèche chez les cathos. Le curé macron, à défaut de faire la quête, est très doué pour le racket. 

    Rabbin chez les juifs, imam chez les muz « et en même temps » curé chez les cathos. Macron est un parfait opportuniste qui transpire l'hypocrisie à plein nez, il est de la même catégorie que son homologue Justin Troudeau, premier ministre canadien qui aime tout autant célébrer le ramadan que de participer à la Gay Pride de Toronto. Une vraie génération de trous du cul.  

     

    Article pris chez Stan : http://pauvrefrance.centerblog.net/ 


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  • La France et l'Arabie saoudite signent des accords pour plus de 14,5 milliards d'euros

    Vous avez vu comme Manu 1er regarde le jeune Prince ? On dirait qu'il a envie de lui !!!

     

    Tourisme, culture, pétrochimie… La visite en France du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane s'est conclue, mardi 10 avril, avec la signature de 19 protocoles d'accord entre des entreprises françaises et saoudiennes, pour une valeur totale de plus de 18 milliards de dollars (14,58 milliards d'euros).

    Ces lettres d'intention concernent des secteurs industriels comme la pétrochimie et le traitement de l'eau, mais aussi du tourisme, des activités culturelles, de la santé et de l'agriculture, selon un communiqué le forum d'affaires franco-saoudien, une conférence de dirigeants d'entreprises et de représentants des deux gouvernements.

     

    Total et Véolia parmi les bénéficiaires

    L'un des accords les plus importants concerne le français Total et le saoudien Saudi Aramco, qui entendent développer ensemble un site pétrochimique en Arabie saoudite. Le géant du traitement de l'eau et des déchets Veolia figure aussi parmi les entreprises concernées.

    Mohammed Ben Salmane a passé deux jours en France pour une visite officielle à teneur culturelle et diplomatique plus qu'économique. L'Elysée a par ailleurs annoncé qu'Emmanuel Macron se rendrait en Arabie saoudite "en fin d'année", cette fois pour parapher des contrats.

    Franceinfo

    Est-ce qu'il emmènera mémé en Arabie saoudite ?


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  • "Ce n'est pas bienvenue chez les ploucs", prévient la maire de Berd'huis avant la venue d'Emmanuel Macron

    La commune normande d'un millier d'habitants va se retrouver jeudi sous le feu des projecteurs, lors de l'entretien télévisé donné sur place par le chef de l'État.

    La commune de Berd'huis, dans l'Orne, fera parler d'elle lors du Tour de France cycliste cet été, sur le passage de la plus longue étape de la Grande Boucle, le 13 juillet. D'ici là, dès jeudi 12 avril, elle gagnera en notoriété en accueillant Emmanuel Macron. Depuis l'école de la commune d'un millier d'habitants,le chef de l'État sera l'invité du journal de 13 heures de TF1.

    Le refus des clichés sur la ruralité

    Brigitte Luypaert, maire de Berd'huis depuis 17 ans, n’a jamais été autant sollicitée que ces derniers jours. Les demandes d'entretien affluent au point que l'élue centre-droit a dû organiser, lundi, une conférence de presse.

    La maire raconte que les informations lui sont arrivées au compte-gouttes la semaine dernière. "Au départ, j’avais imaginé juste un sujet dans le 13 heures. Le jeudi matin, j’ai appris que ça se passerait dans l’école de Berd’huis, indique Brigitte Luypaert. Vendredi, j’ai su que le président Emmanuel Macron serait très certainement présent et j’ai eu la confirmation le lendemain."

    À Berd’huis, un village traversé par une route départementale, on trouve une agence postale, un hôtel-restaurant, trois médecins et plusieurs commerces. La maire veut tout de suite mettre fin aux clichés. "Comme je l'ai dit, ce n’est pas bienvenue chez les ploucs", lance-t-elle.

    Un secteur sécurisé avant l'entretien

    C’est l’école qui a pesé dans le choix de TF1. L'établissement accueille 195 enfants, avec une classe par niveau et un gros investissement dans le numérique. Le bâtiment récent est situé juste en face de la salle des fêtes. Le parking à proximité était déjà investi par les gendarmes lundi et les services de sécurité de l'Élysée sont aussi au travail.

    Cette présence devrait rassurer les parents d'élèves, plutôt satisfaits de ce coup de projecteur, malgré quelques inquiétudes. Une mère de famille "espère qu’il ne va rien se passer". Une autre maman s’inquiète de "la sécurité des enfants, alors qu'il y aura beaucoup de monde dans l’école". "Il ne faudra pas que ce soit juste un coup de com", prévient une autre mère, attendant de "voir la suite".

    Ce sentiment est partagé par la maire de Berd'huis. Brigitte Luypaert veut profiter de cette visite pour parler de ruralité avec Emmanuel Macron, de la question des dotations publiques et du départ des services publics. Les propos du chef de l'État, espère-t-elle, devront avoir valeur d'engagement envers le monde rural.

    Franceinfo


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  • Macron veut "réparer" le lien entre l'Eglise et l'Etat, qui "s'est abîmé"

    Ce lundi soir, Emmanuel Macron a prononcé un discours devant la Conférence des évêques de France au collège des Bernardins à Paris. Il a expliqué qu'un président de la République qui prétendrait "se désintéresser des catholiques" manquerait à sa tâche. Sa prise de parole a déplu à Jean-Luc Mélenchon

    Emmanuel Macron a déclaré lundi vouloir "réparer" les liens entre l'Église catholique et l'Etat français, qui "s'est abîmé", dans un discours prononcé devant la conférence des évêques de France. "Pour cela, il n'est pas d'autre moyen qu'un dialogue en vérité", a précisé le président devant 400 invités réunis en début de soirée dans la grande nef cistercienne du collège des Bernardins à Paris.

    Pour Emmanuel Macron, ce "dialogue est indispensable" car "une Église prétendant se désintéresser des questions temporelles n'irait pas au bout de sa vocation" tandis "qu'un président de la République prétendant se désintéresser de l'Église et des catholiques manquerait à son devoir".

     

    Une première     

    Ce discours d'Emmanuel Macron, qui a marqué à plusieurs reprises son intérêt pour les questions religieuses, estinédit car c'est la première fois que l'Église catholique organise un tel événement médiatique, comparé par certains au rendez-vous annuel du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). "Dans ce moment de grande fragilité sociale, quand l'étoffe même de la nation risque de se déchirer, je considère de ma responsabilité de ne pas laisser s'éroder la confiance des catholiques à l'égard de la politique - et des politiques", a ajouté le chef de l'Etat accompagné de son épouse Brigitte et du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.

    "Pour des raisons à la fois biographiques, personnelles et intellectuelles, je me fais une plus haute idée des catholiques. Et il ne me semble ni sain ni bon que le politique se soit ingénié avec autant de détermination soit à les instrumentaliser soit à les ignorer", a expliqué le président. Emmanuel Macron a également défendu son "humanisme réaliste" pour justifier la politique migratoire du gouvernement, objet de critiques de la part d'associations catholiques.

     

    Mélenchon raille le "sous-curé" Macron    

    Avant lui, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Monseigneur Georges Pontier, a appelé à prendre en compte les "besoins des plus pauvres" pour "bâtir une nation fraternelle, juste et solidaire". Parmi les 400 personnes invitées à cette soirée figuraient des élus, des chefs d'entreprise, des intellectuels, mais aussi des personnes âgées, handicapées, précaires.

    L'événement n'a pas plu à Jean-Luc Mélenchon qui a d'abord estimé que le chef de l'Etat allait "trop loin" en parlant d'un lien entre l'Eglise et l'Etat. Il a encore durci le ton peu après: "Macron en plein délire métaphysique. Insupportable. On attend un président, on entend un sous-curé".  

     BFM.TV


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  • Pernaut interviewera Macron dans l'école d'un petit village de l'Orne

    Il a l'air méchant, il montre sa haine des pauvres, son dégoût du peuple  !

    Proposé par Jean-Pierre Pernaut, ce dispositif inédit se déroulera dans un village normand d'environ 1.100 habitants, et considéré comme "le reflet des communes françaises". 

    L'interview du président Emmanuel Macron dans le 13 Heures de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 jeudi prochain sera réalisée dans l'école de Berd'huis, un petit village de l'Orne, en Normandie, a précisé la chaîne dimanche.

    Selon une porte-parole de la chaîne, c'est Jean-Pierre Pernaut qui a proposé ce dispositif inédit au président, lequel a accepté cette idée. "Jean-Pierre Pernaut considère que tout commence à l'école", souligne-t-on chez TF1, où l'on relève en outre que cette école, qui accueille des maternelles et des primaires, est un "lieu de la République", autre critère qui a conduit à ce choix.

    Le village retenu, qui compte environ 1.100 habitants, est "le reflet des communes françaises", a affirmé par ailleurs TF1. Une porte-parole de l'Elysée n'a souhaité faire "aucun commentaire sur les coulisses de l'interview du Président".

    Le "président des villes". Ce cadre est particulièrement symbolique, alors qu'Emmanuel Macron est régulièrement accusé par ses détracteurs d'être un "président des villes". Interrogé sur LCI, le secrétaire d'État des Relations avec le Parlement Christophe Castaner a souligné dimanche que "le moment était venu d'une expression, il a choisi avec TF1 une forme différente, celle d'aller au journal de 13 Heures, et d'aller dans une école parce que ce que nous avons fait depuis un an pour les écoles est quelque chose de majeur". "Il y a des problèmes de communication aujourd'hui, il y a encore des Français (...) qui pensent qu'on veut privatiser la SNCF, la réponse est 'c'est faux', il y a des Français qui pensent qu'on veut fermer les petites lignes, la réponse est 'c'est faux'. Donc il faut réinsister. C'est aussi notre rôle, les ministres, d'y participer. Le président le redira", a-t-il ajouté, tout en soulignant que cet entretien devrait être l'occasion d'évoquer aussi d'autres sujets que la réforme ferroviaire.

    Un 13 Heures de la France des campagnes. Les défenseurs du monde rural reprochent au chef de l'État des mesures comme la baisse des dotations aux collectivités locales et l'abaissement à 80 km/h de la vitesse sur les routes secondaires. Le choix de ce lieu illustre en outre la passion inépuisable de Jean-Pierre Pernaut, à la barre du 13 Heures de TF1 depuis 30 ans, pour la France des campagnes et des villages, celle des clochers et des petites routes, qu'il illustre abondamment à travers notamment des reportages sur les artisans et la préservation du patrimoine local.

    L'entretien sera retransmis en direct sur LCI. La chaîne a annoncé samedi cet entretien en direct d'une heure avec le président de la République à quelques semaines de son premier anniversaire à l'Élysée et dans un contexte de protestations sociales. L'entretien sera également retransmis sur internet et sur LCI, la chaîne d'info du groupe TF1, qui diffusera en outre dans la soirée de jeudi Emmanuel Macron: le dynamiteur, un documentaire du journaliste David Dhoukan produit par David Pujadas.

     

    Pernaut interviewera Macron dans l'école d'un petit village de l'Orne

    Berd'huis n'est pas sur la carte. Il est tout à droite, vers Parc-du-Perche !

     

    Pernaut interviewera Macron dans l'école d'un petit village de l'Orne

    Maintenant vous savez où aura lieu l'interview !!!


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  • Des manifestants ont pendu et brûlé un mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron, samedi à Nantes. Les élus LREM s'indignent.

    L'image n'est pas passée inaperçue. Quelques-unes des 2.000 personnes qui ont manifesté à Nantes contre les réformes du gouvernement ont pendu et brûlé une effigie d'Emmanuel Macron, samedi après-midi. Les images publiées par les photographes présents sur place et TéléNantes montrent des hommes vêtus de noir, le visage masqué, pendre un mannequin en costume portant une photo du visage d'Emmanuel Macron. Un manifestant a également frappé l'effigie avant qu'elle ne soit brûlée. Cette mise en scène a été justifiée au micro de TéléNantes par Jean Brunacci, un porte-parole du syndicat Solidaires : "Nous sommes solidaires des jeunes qui ont pris l'initiative de faire brûler cette effigie. Il est plus que jamais nécessaire non seulement de le faire vaciller sur son piédestal et y compris de lui faire rendre gorge".

    Des réactions indignées

    La scène a été dénoncée par de nombreuses personnalités de La République en Marche. Valérie Oppelt, députée de la 2e circonscription de Loire-Atlantique, a dénoncé un "appel au meurtre" rappelant, qu'il était "condamnable par les tribunaux".

    Sa collègue Anne-Laurence Petel, députée des Bouches-du-Rhône, s'est aussi indignée sur Twitter : "Il y a le militantisme et il y a la violence. Certains ont choisi la 2e option, transformant la revendication syndicale en appel au meurtre... Dangereux et inquiétant. Qui sont ces gens qui prétendent défendre des droits?" "Rien ne peut justifier de telles dérives et une telle violence à l’égard du président de la République", s'est aussi émue la députée de Paris Laetitia Avia.

    Le JDD.fr


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  • Pourquoi Macron dévisse auprès des classes populaires

    Alors qu'il est confronté au premier mouvement social d'ampleur de son quinquennat, le chef de l'Etat décroche auprès des classes moyennes et populaires. L'écart n'a jamais été aussi important entre les cadres et les Français les moins favorisés.

     

    La machine Macron est-elle en train de se gripper ? Alors que la cote de popularité du chef de l’Etat baisse de deux points dans le dernier sondage Elabe pour Les Echos, à 39% d’opinions positives, l’écart n’a jamais été aussi important entre les cadres (65%), qui soutiennent ses ardeurs réformatrices, et les classes populaires (27%). Le conflit à la SNCF semble jouer un rôle de catalyseur dans la fragmentation de l’électorat du chef de l’Etat. Avec les premières perturbations dans les transports ferroviaires, la confiance envers Emmanuel Macron s’est effondrée de 6 points chez les classes moyennes (à 41%) et… de 7 points chez les classes populaires. Au même moment, le président de la République connaît un regain de sympathie chez les cadres, avec un bond de six points, au plus haut niveau depuis son élection. Pour Bernard Sananès, PDG d’Elabe, cette décorrélation dépasse largement le seul conflit des cheminots. « Plus largement, il y a la perception chez une partie des Français que la politique sociale d’Emmanuel Macron bénéficie avant tout aux plus favorisés. D’où cet écart grandissant entre la proportion des Français aisés qui le soutiennent, et celle des classes populaires sceptiques face à la politique gouvernementale. »

     

    Danger

    Pour les observateurs, cette polarisation électorale constitue une demi-surprise. « Ce n’est pas si nouveau, souligne le politologue Pascal Perrineau. Déjà lors de l’élection présidentielle, l’électorat d’Emmanuel Macron était traversé par un très fort clivage social. Le candidat était fortement soutenu par une frange de la population réunissant les cadres supérieurs, les professions intellectuelles, et les professions libérales, quand il bénéficiait d’un engouement plus faible chez les classes populaires. » Avec le lancement des grandes réformes, la transformation de l’ISF, ou la loi travail, ce phénomène s’est accentué. « Le mouvement social cristallise le mécontentement d’une partie de la population – les ouvriers, les employés, les professions intermédiaires du secteur public – qui n’étaient pas l’électorat préféré d’Emmanuel Macron et qui s’étaient reportés sur lui au second tour de la présidentielle par défaut, indique Martial Foucault, chercheur au Cevipof. Ce n’est donc pas étonnant qu’ils soient les premiers à décrocher. »

    Les conséquences ne sont pas pour autant sans risques pour l’exécutif. « Cela fait peser un grand danger pour Emmanuel Macron aux élections intermédiaires, souligne Pascal Perrineau. Aucun scrutin ne se gagne sans le peuple, et on ne peut espérer remporter de victoire avec le monde du haut contre le monde du bas. » Le rétrécissement de l’assise électorale d’Emmanuel Macron, s’il perdure, peut même menacer sa réélection à long terme selon Martial Foucault « L’histoire politique récente est pleine d’exemples de retournement électoraux provoqués par l’abandon des classes populaires, indique le politologue. En 1997, Lionel Jospin a récupéré une majorité de l’électorat populaire convaincu par la « fracture sociale » de Jacques Chirac en 1995. Entre 2007 et 2012, on recense la même inversion électorale, lorsque les classes populaires, qui avaient largement voté pour Nicolas Sarkozy en 2007 se sont détournées vers François Hollande ou l’abstention cinq ans plus tard. »

     

    L'opposition n'en bénéficie pas

    La ligne politique de la majorité est-elle en train de basculer à l’occasion du conflit à la SNCF ? « Emmanuel Macron ne s’est jamais caché de proposer un programme libéral. Mais l’agenda politique, concentré sur les réformes économiques, porte en soi les marques d’une droitisation, qui n’est pas sans risque pour le chef de l’Etat, note Martial Foucault. En fracturant son électorat, il risque la multiplication d’être victime d’une multiplication des candidatures lors du prochain scrutin présidentiel et d’être victime du syndrome Jospin. » En absence de correction de la ligne politique du gouvernement, l’exécutif fragilise également La République en marche. « Les efforts d’implantation de la formation présidentielle dans les territoires et parmi les classes populaires sont contrariés par la politique menée », constate Pascal Perrineau.

    Quelques éléments peuvent toutefois rassurer le chef de l’Etat. Si elle s’effrite sa cote de popularité, reste importante (39%). « Il n’est pas tant éloigné de son niveau de départ (45%) en sachant qu’il n’a pas connu d’état de grâce », analyse Bernard Sananès. Les difficultés du chef de l’Etat ne semblent pas bénéficier à une opposition largement divisée. « Il n’y a pas une ou deux mais trois voire quatre oppositions à la politique du gouvernement », note Pascal Perrineau. Enfin, la chute d’Emmanuel Macron dans l’électorat populaire n’a rien de définitif selon Martial Foucault. « Il ne faut jamais oublier qu’en général – il existe des exceptions – la mémoire politique des Français ne dépasse pas six mois ».

    Contacté, l'entourage d'Emmanuel Macron a indiqué qu'il ne commentait pas les sondages.

    Challenges

    Macron, le président des riches !


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  • Macron accueilli par des huées de manifestants à Rouen

     

    Des étudiants et des personnels hospitaliers ont réservé un accueil musclé au chef de l'État, qui réalise un déplacement sur le thème de l'autisme.

    Pas question de modifier son agenda. Alors que la grogne sociale s'amplifie, Emmanuel Macron a voulu respecter ses engagements, ce jeudi à Rouen, en se rendant dans un service hospitalier spécialisé dans la détection précoce des enfants autistes. Un déplacement organisé à la veille de la présentation par Edouard Philippe du 4e plan autisme, qui doit augmenter les moyens destinés à mieux diagnostiquer et accompagner les personnes atteintes de ce trouble neuro-développemental.

    Comme le relate l'AFP, le président est arrivé vers 10h dans l'unité d'intervention développementale précoce (Unidep) du CHU de Rouen, accompagné de son épouse Brigitte, engagée dans l'accompagnement des autistes, la ministre de la Santé Agnès Buzyn et la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel. Mais comme il pouvait s'y attendre, un comité d'accueil de 150 à 200 manifestants l'attendait de pied ferme.

    À l'extérieur du CHU, des manifestants portant des drapeaux de la CGT, de SUD ou de la CFDT des services de santé ou des services territoriaux ont crié «Résistance» ou «Macron dégonflé, on t'attend». Quelques étudiants étaient parmi eux, alors que les forces de l'ordre les empêchaient d'approcher du bâtiment de pédiatrie dans lequel se trouvait le président.

    L'unité de Rouen est spécialisée dans le diagnostic précoce des troubles du spectre autistique, alors qu'il faut en moyenne un an et demi pour obtenir un diagnostic en France. Après trois plans successifs depuis 2005, Emmanuel Macron avait lancé en juillet la concertation sur ce nouveau plan. Le précédent (2013-2017) avait été doté de 205 millions d'euros.

    Le Figaro

    Macron accueilli par des huées de manifestants à Rouen


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  • Qui est l'imame danoise reçue par Emmanuel Macron à l'Elysée après les attentats dans l'Aude ?

    L'imame danoise Sherin Khankan, qui a ouvert la première mosquée 100% féminine d'Europe, a été reçue par le président le 26 mars à l'Elysée. Elle a loué «l'interprétation souple de la laïcité» d'un dirigeant qui «soutient le féminisme islamique».

    Le président français Emmanuel Macron a reçu le 26 mars à l'Elysée l'imame «féministe» Sherin Khankan, en compagnie de la femme rabbin Delphine Horvilleur. Sherin Khankan est connue pour avoir fondé la mosquée Mariam de Copenhague, première mosquée d'Europe réservée aux femmes, inaugurée en 2017.

    La réception d'une heure d'une femme rabbin et d'une imame était prévue à l'agenda de la présidence de la République. Hasard du calendrier, elle a eu lieu trois jours après les attentats perpétrés dans l'Aude par le terroriste islamiste Radouane Lakdim. Ces attentats n'ont pas été évoqués lors de l'entretien, selon les informations de l'Express.

    Un «président sage» qui «soutient le féminisme islamique»

    Selon Sherin Khankan, qui a communiqué sur Facebook après son entrevue présidentielle, Emmanuel Macron est un «président sage» qui «soutient le féminisme islamique» et voit la religion comme «une partie de la solution et non comme le problème» !

    Dans un texte accompagné d'une photo, elle explique en outre que la France est un pays «connu pour sa séparation sans faille et inconditionnelle de la religion et de la politique» mais que le président Macron a, lui, «une conception plus souple de la laïcité». Sherin Khankan souhaite, par son «activisme», montrer que la religion, en l’occurrence l'islam, peut apporter une «contribution positive à la société». Elle estime de plus que la radicalisation peut être «une réaction au sentiment de non-appartenance à la communauté» enjoignant les «dirigeants du futur» à trouver des façons «d'inclure les minorités».

    Lutter contre les «structures patriarcales de l'islam», la vocation de Sherin Khankan

    Sur Twitter, la porte-parole du parti Les Républicains (LR) a fustigé cette rencontre. «Au lendemain des attentats [de] Trèbes, Emmanuel Macron ne trouve rien de mieux à faire que de recevoir une imame danoise qui défend la supercherie du "féminisme islamique"», a ainsi tweeté Lydia Guirous. Elle a par ailleurs estimé «scandaleux» que Sherin Khankan «vante la souplesse du président Macron sur la laïcité en France».

     

    Cette imame était conviée par le chef de l'Etat pour recueillir sa réflexion sur la meilleure manière, selon elle, d'améliorer le dialogue des civilisations et sur la place comme l'avenir de l'islam en Europe !!!

     

    Désignée parmi les «100 femmes de l'année» en 2016 par la BBC, Sherin Khankan souhaite promouvoir, notamment en Occident, un dogme qui lutte contre «les structures patriarcales de l'islam». Auteur de La femme est l'avenir de l'Islam, paru en 2017, elle est la fille d’un père musulman syrien, ancien opposant à Hafez el-Assad, et d’une mère chrétienne finlandaise.

    Dans sa mosquée à Copenhague, Sherin Khankan s'occupe avec d'autres femmes de l'appel à la prière. Le vendredi, elle est uniquement réservée aux femmes. De nombreux mariages, parfois avec des partenaires d'une autre religion, y sont célébrés.

    La Danoise, qui apparaît souvent dans les médias locaux, explique que la réaction de la communauté musulmane à son initiative de mosquée «féministe» a été majoritairement positive, rencontrant seulement une opposition «modérée» dans certaines franges. Mais selon elle, ces critiques proviennent de l’ignorance, la tradition de femmes imames existant depuis longtemps en islam. D'autres mosquées réservées aux femmes existent, notamment aux Etats-Unis, au Canada ou en Allemagne.

    RT France

    On en tombe sur le luc !!!


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  • Macron, ses dîners secrets du lundi

    Des invités triés sur le volet, interdiction absolue d'en parler. Que se passe-t-il durant ces agapes à l'Élysée?

     

    Le premier qui parle est mort. Pire, il ne sera plus invité. Deux à trois fois par mois, le lundi soir, se déroule le repas le plus secret de la République. Il ne figure sur aucun agenda officiel, n'obéit à aucun protocole. Autour du président, une quinzaine de convives, des ministres, des élus, des responsables de parti. Triés sur le volet par le maître des lieux. Ceux qui ont accepté de nous raconter le font par bribes, à la fois furtifs et fiers d'en être. Toujours avec l'exigence de leur anonymat le plus total.

    Dans le salon des Portraits, au rez-de-chaussée du palais de l'Élysée, seuls Emmanuel Macron et Édouard Philippe s'installent à la même place, l'un en face de l'autre. Pour le reste, on s'assoit où l'on veut. "Et souvent au même endroit. On est un peu des moutons!", sourit un présent. Les rigidités d'un Conseil des ministres sont loin. Au menu, parfois des fruits de mer et du fromage avec vins blancs et rouges; toujours des échanges politiques pour ne pas dire politiciens. Il ne faut pas être avare de son temps, il arrive que la conversation se prolonge tard dans la nuit.

    Une seule femme parmi les convives

    Furent-ils un jour treize à table ? La liste a évolué à plusieurs reprises, sans jamais relever du hasard. "C'est une représentation assez complète de tout ce que nous pouvons compter comme parcours, profil, sensibilité", note l'un des participants. Au commencement, ils sont sept -tiens, comme les samouraïs- à se retrouver entre eux, les combattants des origines. Un mélange de vieux de la vieille déjà élus au XXe siècle et de jeunes pousses de l'épopée de 2017: les ministres, Gérard Collomb (Intérieur) et Jacques Mézard (Cohésion des territoires), les secrétaires d'Etat Christophe Castaner (Relations avec le Parlement), Julien Denormandie (Cohésion des territoires), Benjamin Griveaux (auprès du ministre de l'Économie puis porte-parole du gouvernement), le président du groupe REM à l'Assemblée nationale, Richard Ferrand. Et Philippe Grangeon, ni ministre, ni élu, ni conseiller à l'Élysée, mais précieux compagnon historique du président.

    Après l'été, les inséparables Dupond et Dupont du centrisme, François Bayrou et Marielle de Sarnez, rejoignent le cénacle. La numéro deux du Modem est d'ailleurs l'unique femme. La Macronie est décidément une histoire de mecs. La table se met ensuite à ressembler à la politique: recomposée. Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, est le premier à décrocher son rond de serviette, puis c'est le tour de Gérald Darmanin, en décembre, et du secrétaire d'État, Sébastien Lecornu, le 29 janvier. Le dernier à être entré dans le saint des saints, le 12 février, après avoir patienté plus que tous les autres, s'appelle Bruno Le Maire.

    Le format peut s'élargir au président de l'Assemblée nationale, l'ancien écologiste François de Rugy, et à François Patriat, président du groupe REM au Sénat (ex-PS) et l'un des tout premiers soutiens de Macron. Le chef des députés Modem, Marc Fesneau, est venu une fois. Deux collaborateurs de l'Élysée sont là: le secrétaire général, Alexis Kohler, qui prend des notes en silence. Et le conseiller politique, Stéphane Séjourné.

    Brigitte Macron passe une tête à l'apéro

    L'inexactitude est la politesse des présidents. Emmanuel Macron est habitué à sa demi-heure de retard. Les autres s'obligent à respecter l'horaire, 20h30. En l'attendant, on partage l'apéro. Brigitte Macron passe parfois une tête à ce moment-là. On apprend à mieux se connaître: untel est devenu grand-père, c'est l'anniversaire d'un autre.

    Le dernier arrivé prend donc la parole en premier. Le chef de l'État tient un propos introductif de quelques minutes pour égrener les thèmes du soir. Puis les uns et les autres interviennent, sans ordre particulier, même si Collomb parle souvent le premier. "Cet endroit est le seul en dehors du très institutionnel Conseil des ministres où l'on peut échanger, rapporte un convive. Se retrouver entre nous, les grognards, est très sympa, c'est plus simple, plus facile, mais l'entre soi n'est pas une bonne chose."

    Comme tout est très centralisé, cette instance de débat est très prisée. Et tous disent merci pour ce moment. "S'il y a un rendez-vous à ne pas manquer, c'est celui-là, quitte à rater les dîners de la majorité à Matignon le mardi", confie le conseiller d'un ministre. Dans ce petit cercle, on ne décide pas du fond. Parfois de la méthode. Le président écoute, attentif aux "signaux faibles", dit un présent. Il ne donne jamais raison à personne... immédiatement. Il peut évoluer deux jours après. "Le pire de l'autocritique chez lui, c'est: ''Tu crois vraiment ?'', poursuit le même. Il lui arrive d'annoncer: ''On fait comme on a dit. Ça veut dire qu'il récupère une idée que vous avez lancée."

    "Bayrou, c'est: J'ai tout fait, j'ai tout vu, touchez ma bosse!"

    Emmanuel Macron a de la mémoire. Il n'a pas oublié qui était à ses côtés durant la campagne. Il aime le risque et ceux qui en prennent pour lui. Au Panthéon des audacieux, François Bayrou détient le premier rôle. "Le président du Modem occupe une place privilégiée. Sans son soutien, Emmanuel n'aurait pas été élu et il ne l'a pas oublié", relève un proche du chef de l'État. L'intéressé n'ignore pas cette position. À la fois ironique et admiratif, un témoin rapporte: "Bayrou, c'est: ''J'ai tout fait, tout vu, touchez ma bosse.'' Toutes les trois phrases, il vous répète qu'il est fils de paysan, mais il est libre, il n'est pas dans la machine, il apporte beaucoup." Macron sait ce qu'il lui doit, mais il sait aussi qu'il le domine: il le tient avec la proportionnelle et cette promesse d'en introduire une dose dans le système électoral.

    Autour de la table, les historiques de la Macronie parlent plutôt cash. Richard Ferrand rapporte volontiers les échos de sa Bretagne. Il ne redoute pas tant la caricature du président des villes que celle du président des élites, prisonnier de leur discours: nous, les sachants, on répare la France, alors ne venez pas nous emmerder pendant qu'on fait le sale boulot...

    Le patron du groupe majoritaire défend ses députés. "Il est comme ça, Richard, soupire un député REM, à l'extérieur, il nous protège comme une lionne ses petits, à l'intérieur, il nous cogne! Cela dit, c'est mieux comme cela qu'en sens inverse." Il y a quelques semaines, Richard Ferrand a profité de ces dîners pour faire passer ses messages sur l'asile et l'immigration. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, aime à rappeler de son côté qu'il faut regarder la réalité en face, qu'on ne gagne pas les élections avec une attitude exclusivement humaniste sur ces questions.

    Darmanin: "Je suis automobiliste, le peuple est automobiliste."

    Il ne faut pas se fier aux airs de gendre idéal de Julien Denormandie. Macroniste avant le macronisme, le jeune secrétaire d'État parle dru au président. Durant la campagne, il ne le ménageait déjà pas, par exemple en jugeant inadmissible que le candidat n'ait pas validé des tracts que 40.000 marcheurs s'apprêtaient à distribuer. Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, n'a pas changé, lui non plus: "Avant l'élection, il trouvait qu'on la jouait trop Bisounours, commente un proche du président. Autour de la table élyséenne, il aime toujours les idées offensives, il veut qu'on y aille fort."

    Jacques Mézard tempère ses coups de griffe par la rondeur de l'accent. "Tu sais très bien que je t'aime beaucoup, Emmanuel, entame-t-il de son ton bougon, mais il faut voir les choses..." Par exemple, cette limitation de vitesse à 80 km heure sur les petites routes. Il reçoit des paquets de colère des électeurs chaque fois qu'il rentre sur son territoire. Comme d'autres élus de terrain, Richard Ferrand, Sébastien Lecornu ou Gérald Darmanin. Interrogé par le chef de l'État, l'ancien maire de Tourcoing n'esquive pas: "Je suis automobiliste, le peuple est automobiliste, il y a eu la hausse des assurances, du diesel et maintenant les 80 km heure. Ça me fait transpirer." Macron a pourtant arbitré en faveur de son Premier ministre, qui tient beaucoup à cette mesure. Elle ne figurait pas dans le programme de Macron. Le président a voulu faire plaisir à Edouard Philippe en lui laissant le bénéfice de cette paternité.

    Un lundi de janvier, la conversation atterrit -elle sera bien la seule- sur Notre-Dame-des-Landes. Le chef de l'État sonde les uns et les autres. Le Premier ministre se contente d'indiquer qu'il suivra l'avis du président. Les opposants au nouvel aéroport se font entendre: François Bayrou, Gérard Collomb, très inquiet du maintien de l'ordre, Christophe Castaner, François de Rugy, qui n'a pas oublié son ancienne casquette verte. Et les partisans: Gérald Darmanin, au nom de l'autorité de l'État, Richard Ferrand, François Patriat. Le président ne dit mot.

    Le sort des ZAD, la réforme des institutions, celle de la SNCF, l'Europe s'invitent au gré de l'actualité. En février, la stratégie pour les municipales fait l'objet d'une longue conversation. La République en Marche peut pousser à la victoire ou à la défaite des candidats de gauche et de droite, mais doit mesurer jusqu'à quel point elle peut empocher seule la mise. Richard Ferrand souligne que les maires qui veulent conclure une alliance avec En marche doivent d'abord rejoindre la majorité présidentielle, histoire d'éviter d'être "les harkis de nos opposants". Le Premier ministre, souvent économe de ses propos au cours de ces dîners, montre qu'il garde le sens de la formule: "Comment voulez-vous que l'on pose des avions s'il n'y a pas de porte- avions ?" Dans son esprit, l'alternative laissée aux élus ne peut être l'adhésion à la REM ou le renvoi dans l'opposition. Comme toujours, Emmanuel Macron dévoile peu ses cartes, mais tous, autour de la table, comprennent que lui sait précisément ce qu'il veut. "Et dire qu'on le présente souvent comme un non-politique, alors qu'il l'est jusqu'au bout des ongles", chuchotera un ministre à la sortie.

    Prochain rendez-vous le 26 mars

    Des liens se créent, les inimitiés ne sont pas toutes glissées sous le tapis. François Bayrou et Richard Ferrand s'apprécient enfin, après leur passe d'armes des législatives. Les trentenaires Julien Denormandie, Sébastien Lecornu et Gérard Darmanin s'affichent plus complices que jamais. Le 25 février, alors que Médiapart vient de révéler le témoignage d'une femme contre Gérald Darmanin, les convives sont impressionnés par l'impassibilité du ministre des Comptes publics. Sûr de lui, étranger au doute. Mais même autour de cette table, il n'a pas que des amis. "Il me fait tellement penser à Sarko, dit un élu, il est toujours du côté du plus fort." Gérard Collomb déclenche parfois des fous rires, et aussi cette remarque acerbe d'un autre convive: "Quand vous avez été maire de Lyon un certain temps, vous avez l'impression que ceux que vous rencontrez sont au mieux vos adjoints!"

    Tous affirment être là pour dépasser les clivages. Il arrive toutefois que les clivages les dépassent : sur les fonctionnaires, il y a une petite musique de droite, celle d'un Darmanin, d'un Philippe. Et de gauche, celle d'un Castaner, d'un Ferrand. Il y a ceux qui pensent qu'on se renforce en allant parler à la droite, parce que la gauche est morte et qui veulent dynamiter la fonction publique, la SNCF. Et ceux qui redoutent le comportement de médecins opérant à l'arrache, sans se soucier du confort du patient. "Mais domine l'idée d'appartenir à une cordée [un mot qui plait en Macronie] bizarre, partie du camp de base avec des gens qui ne se connaissent pas pour emprunter un couloir que personne n'a jamais pris", analyse un participant. Pour franchir un nouveau pic, tous ont déjà bloqué une date sur leur agenda. Sous réserve de changement de dernière minute, le lundi 26 mars, ils sont attendus à l'Élysée. À 20h30.

    L'Express


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  • Comment Macron contourne les contraintes de la démocratie

    Toutes les démocraties occidentales connaissent des crises de leadership. C'est pour ne pas en être victime qu'Emmanuel Macron parie plus que jamais sur le registre de l'homme fort en affaiblissant le Parlement, les collectivités locales ou les médias.

    Invité pour une conférence au début du mois de mars à Abu Dabi, la capitale des Emirats arabes unis, Nicolas Sarkozy y a dressé ce constat pour le moins décapant de l'état du monde : "Les démocraties, a-t-il expliqué, détruisent tous les leaderships. C'est ce qui fait que, aujourd'hui, les grands leaders sont issus de pays qui ne sont pas de grandes démocraties." Et, sans pour autant en faire l'éloge, de citer Xi Jinping, le président chinois, 64 ans, réélu ce samedi à l'unanimité pour un deuxième mandat de cinq ans, une semaine après avoir obtenu l'abolition de la limitation du nombre de mandats, ce qui lui garantit d'être reconduit à la tête de l'Empire du milieu en 2023. Dans la liste de Nicolas Sarkozy figurait également Vladimir Poutine, lui aussi réélu ce dimanche pour six nouvelles années de présidence après déjà 18 années à la tête de la Russie ou encore le président turc Recep Tayyip Erdogan, grand maître du monde ottoman depuis 15 ans et tout puissant leader d'une vraie fausse démocratie.

    L'actualité confirme, hélas, le dérangeant diagnostic de l'ancien président français. De fait, Chine, Russie ou Turquie sont, d'abord, des systèmes autoritaires dans lesquels les rendez-vous électoraux servent de paravents démocratiques. La volonté des hommes qui y sont au pouvoir est d'abord de durer pour imposer leur toute puissance. Ce que Poutine, Xi Jinping et Erdogan ne se privent pas de faire en se parant indûment des atours de la démocratie. En effet, tout ce qui la constitue, au delà des élections, est ignoré dans ces pays : l'alternance n'y existe pas ou est quasiment impossible, la séparation et l'équilibre des pouvoirs sont des mascarades, l'état de droit est arbitraire, les libertés fondamentales sont ignorées ou malmenées. Ces ersatz de démocratie sont purement et simplement conçus pour fabriquer des pouvoirs forts, capables d'imposer le leadership de leur pays sur une scène internationale ouverte dans laquelle les véritables démocraties fabriquent, en effet, des pouvoirs contestés, qui n'ont pas toujours la durée pour eux et peuvent souvent perdre pied.

    Ne pas se laisser affaiblir par les contraintes de la démocratie

    L'Europe illustre cette crise de leadership des démocraties authentiques et la tentation, pour certains de ses dirigeants, d'en trahir désormais les principes pour établir ou pérenniser leur pouvoir. On le voit en Pologne et en Hongrie. On le pressent partout où progressent les partis d'extrême droite. Le mirage de l'homme fort ou providentiel pour compenser les soit-disant faiblesses de la démocratie est à l'oeuvre en Europe. C'est, aussi, le registre de Donald Trump aux Etats-Unis.

    De toute évidence, Emmanuel Macron a pris la mesure de ce phénomène. L'affirmation répétée de son autorité et son rythme effréné pour réformer traduisent sa volonté de ne pas se laisser affaiblir par les contraintes de la démocratie. Il les respecte mais il s'emploie à les déjouer. On le voit à travers son comportement avec les médias. Il les tient à distance et ne se prive pas d'ironiser sur eux ou de les remettre à leur place lorsqu'il considère que l'image de son autorité pourrait être affectée. C'est aussi la clé de son attitude à l'endroit des collectivités locales. Il cherche en permanence à les rendre coupables de conservatisme pour amoindrir leur impact dans l'opinion. Il use de la même stratégie avec les syndicats pour les placer sans cesse sur la défensive, les prendre de vitesse et les rendre impopulaires. Sans jamais franchir la ligne jaune, il s'emploie en fait à marginaliser tous les corps intermédiaires et les contre-pouvoirs, machines en effet anti-leaderships.

    La réforme constitutionnelle qu'il va engager obéit à la même logique. En dépit des apparences et des discours, elle ne vise pas vraiment à renforcer le pouvoir du Parlement. Il est étonnant, par exemple, de vouloir y limiter la liberté de déposer des amendements alors que la constitution offre tous les moyens à l'exécutif de balayer les obstacles avec le vote bloqué prévu par l'article 44 alinéa 3 ou le recours à l'article 49.3, sans parler des ordonnances. De la même manière, si la réduction annoncée du nombre de parlementaires fait que certains départements n'ont plus d'élus (députés ou sénateurs) pour les représenter, ces collectivités en seront affaiblies et avec elles le contre-pouvoir local. Le jacobinisme est, en vérité, au cœur de la stratégie macronienne d'autorité.

    Sans aucune alternative, le pouvoir du chef de l’Etat ne fait que se renforcer

    Last but not least : l'effort politique constant d'Emmanuel Macron pour tuer dans l’œuf toutes les perspectives d'alternance et occuper un espace politique qui ne laisse de place à personne d'autre pour gouverner. Dès lors qu'aucune alternative n'est envisageable, son pouvoir de fait se renforce.

    Pour l'heure, le pari du chef de l'Etat est gagnant. Il est bel et bien le seul homme fort du pays et parvient donc à démentir le constat de Nicolas Sarkozy :la démocratie ne détruit pas son leadership. Mais cette stratégie le place de plus en plus sous la menace des caprices de l'opinion publique dont l'humeur est scrutée en continu par les sondages. Rien ne l'en protégera s'il tombe un jour dans une réelle impopularité. Il n'en est pas là. Même si son image s'érode, elle demeure suffisamment solide pour préserver l'autorité qu'il revendique. Il est, pour le moment, d'autant plus à l'abri que nul autre dans le pays n'est en situation de rivaliser avec lui. Mais la démocratie d'opinion est ainsi faite qu'elle laisse toujours la porte à des emballements qui peuvent soudain tout emporter. Y compris les hommes forts comme ce fut le cas en 1969 avec le général De Gaulle.

    Challenges


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  • La France pourrait frapper la Syrie "en autonomie" selon François Lecointre

    © AFP Le général François Lecointre, chef d'état-major des armées

     

    Le général François Lecointre a assuré ce vendredi que la France avait les moyens de frapper la Syrie "en autonomie" si le régime ne respectait pas la "ligne rouge" imposée par Emmanuel Macron quant à l'utilisation des armes chimiques !

     

    La France serait capable de frapper "en autonomie" en Syrie si le régime franchissait la "ligne rouge" édictée par le président Emmanuel Macron, soit l'utilisation avérée d'armes chimiques, a affirmé ce vendredi le chef d'état-major français, le général François Lecointre.

     

    "Nous avons les moyens de le faire"  

    "Vous imaginez bien que le président Macron n'aurait pas fixé une ligne rouge et n'aurait pas fait ce type de déclaration s'il ne savait pas que nous avons les moyens de le faire", a-t-il déclaré sur Europe 1."Vous me permettrez de réserver les détails de la planification que nous faisons au président de la République", a-t-il ajouté.

    En mai 2017, Emmanuel Macron avait déclaré que "toute utilisation d'armes chimiques" en Syrie donnerait lieu à une "riposte immédiate" de la France.

    Le 2 mars, la présidence française a assuré que Paris et Washington ne tolèreraient pas l'impunité" en cas "d'utilisation avérée" d'armes chimiques en Syrie, et qu'"une réponse ferme serait apportée (...) en parfaite coordination avec nos alliés américains".

     

    Vraie solidarité avec Washington  

    Les forces du régime de Bachar al-Assad sont accusées d'avoir recours au chlore contre le fief rebelle dans la Ghouta orientale, près de Damas. Mais pour l'heure la France et les États-Unis disent ne pas disposer à ce stade de preuves concluantes.

    Si Paris devait décider de frapper la Syrie, "cela se ferait en lien avec les Américains, sans doute, en tout cas la France a la possibilité de faire les choses en autonomie", a souligné ce vendredi le général Lecointre.

    "Il y a la marque d'une vraie solidarité avec un allié stratégique essentiel pour la France et sans doute de toute façon une même vision des choses quant à la situation en Syrie et quant au risque de dépassement de ces lignes rouges", a-t-il ajouté en référence à Washington.

    BFM.TV

    Et si Macaron s'occupait d'abord de la France et des français !

    Et s'il arrêtait l'arrivée massive des migrants !

    La France a déjà envoyé nos quelques rares soldats au Mali sans aucun résultat mais 21 sont morts pour rien, il ne faut pas venir me dire qu'ils sont morts pour la France !

    On a rien à faire en Syrie, mais Macaron est le petit caniche des américains, il veut faire parler de lui !

    Il se prend pour le roi du monde !

    On accuse Bachar al Assad comme on accuse Poutine, sans preuves !


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  • "Je vous demande un petit effort pour m'aider" : la leçon de Macron à des retraités en colère

    © Copyright 2018, L'Obs Emmanuel Macron à Tours, mercredi 14 mars 2018.

     

    Emmanuel Macron continue le service après-vente de ses réformes avec toujours le même mot d'ordre : la pédagogie. Interpellé ce mercredi 14 mars par des retraités en colère contre la hausse de la CSG, le chef de l'Etat leur a répondu qu'il "assumait" et leur a demandé "un effort pour aider les jeunes actifs". 

    En arrivant au Centre de formation des apprentis (CFA) des Compagnons du devoir et du Tour de France à Tours, le chef de l'Etat a été hélé par plusieurs personnes âgées : "On n'est pas contents", a dit une dame, à la veille d'un appel à manifester contre la hausse de la CSG sur les retraites.

     

    "On nous a vraiment pompés et on a travaillé toute notre vie", a dit une autre.

     

    Pas de quoi perturber le chef de l'Etat qui est parvenu, sans peine, à retourner l'assistance en faisant une petite leçon d'économie à son auditoire. 

     

    "On ne vous a pas pompés ! On a baissé de 30% les cotisations salariales pour que les gens qui travaillent puissent payer vos retraites", a ainsi rétorqué Emmanuel Macron.

     

    Notant que les retraités d'aujourd'hui avaient travaillé toute leur vie "pour payer la retraite de vos aînés", il a lancé un appel à la solidarité entre générations :

     

    "Je vous demande un petit effort pour m'aider à relancer l'économie et les actifs."

     

    "Si je ne fais pas cet effort pour ceux qui travaillent, il n'y aura personne pour payer vos retraites", a-t-il argumenté, en soulignant : "Vous êtes partis à la retraite au même âge que vos parents avec une espérance de vie de 10-15 ans de plus [...] je suis obligé" d'en tenir compte.

    La séquence a été immortalisée par les services de l'Elysée 

     

    "Je ne peux pas plaire à tout le monde"

    "Je sais, ça râle", a-t-il ajouté, "mais pour 40% des retraités, la CSG n'a pas été augmentée", a-t-il souligné. "Certains me disent je touche moins de 1.200 euros et vous m'avez augmenté", a-t-il poursuivi, "mais c'est parce qu'ils ont d'autres revenus, ils sont propriétaires".

    Il a souligné en outre qu'avec la baisse de la taxe d'habitation, "certains seront gagnants, et assez vite".

    "Je ne peux pas plaire à tout le monde", a-t-il conclu, "on est obligé de faire bouger les choses. Ça râle, je sais, mais on est dans un drôle de pays : quand on fait un geste, on empoche les choses et on oublie, sinon ça crie".

    Avant de faire remarquer :

    "Il y en a qui râlent et qui ne veulent pas comprendre, c'est la France."

    L'Obs


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  • Emmanuel Macron inaugure le Salon du livre en boycottant le stand russe

    Le président français a voulu exprimer sa «solidarité» avec Londres... !!!

    Signe de l’accès de tension avec Moscou, le président Emmanuel Macron a boudé jeudi le pavillon officiel de la Russie, pays invité d’honneur du Salon Livre Paris, la plus grande manifestation littéraire en France. L’affaire de l’ex-espion empoisonné en Angleterre a pris des allures de confrontation Est-Ouest, les alliés occidentaux dénonçant la responsabilité de Moscou. « J’ai décidé de ne pas me rendre sur le site officiel de la Russie (…) en solidarité avec nos amis britanniques », a dit le président à l’issue d’une visite de trois heures.

    « Il était hors de question que je me rende sur un site officiel, nous allons nous concerter dans les prochains jours. Et nous verrons les réponses qu’il convient d’apporter à cette agression sur le sol de nos alliés britanniques », a expliqué le président français. « Par contre je tiens à redire ici combien il est important de poursuivre le dialogue avec les intellectuels, avec les auteurs, avec la société civile, avec les musiciens, avec toutes celles et ceux qui portent la force de ce peuple et qui d’ailleurs parfois s’opposent avec beaucoup de courage contre tous les excès du régime en place », a souligné le président.

     

    Macron parlera à Poutine

    Le chef de l’Etat avait indiqué à la mi-journée qu’il annoncerait « dans les prochains jours (des) mesures ». Sans préciser si ces mesures viseraient Moscou, il avait affirmé que « tout porte à croire que la responsabilité est attribuable à la Russie ». Il a aussi indiqué qu’il parlerait avec son homologue russe Vladimir Poutine. « Je parle à tout le monde. Et je serai très clair », a-t-il dit.

    Préparé depuis des mois, le Salon (ouvert au public de vendredi à lundi) devait mettre en avant le renouveau des lettres russes. Trente-huit auteurs russes y ont été invités dont le controversé Zakhar Prilepine, 42 ans, proche du chef du Parti national-bolchevique Édouard Limonov mais aussi écrivain parmi les plus doués de sa génération. Ou encore Ludmila Oulitskaïa, lauréate du prix Médicis étranger en 1996.

    20 Minutes

    Comme d'habitude, il dit tout et son contraire. Il ne va pas au stand russe mais il dit qu'il faut poursuivre le dialogue avec les auteurs !!!

    Comme si les écrivains à ce stand avaient quelque chose à voir avec les accusations sans preuves de la steak May !

     


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  • Les tweets de DominiqueAlsace

     

    LIEN pour lire les super tweets :  https://twitter.com/DominiqueAlsace


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  • Arrivée d’Emmanuel Macron en Inde pour une visite d’État de 3 jours

    Arrivée d’Emmanuel Macron en Inde pour une visite d’État de 3 jours

    Arrivée d’Emmanuel Macron en Inde pour une visite d’État de 3 jours

    Le chef de l’État Emmanuel Macron et son épouse ont foulé le sol indien vendredi pour une visite de trois jours dans le second pays le plus peuplé du monde. Ce voyage a pour objectif le renforcement des liens avec ce géant asiatique. 

     

    Renforcer la présence française

    Deux mois après la Chine, le chef de l’Etat Emmanuel Macron est arrivé vendredi en milieu de soirée à New Delhi, la capitale de l’Inde. Accompagné de son épouse Brigitte Macron, le président de la République y est venu avec cinq ministres et plusieurs parlementaires, ainsi que d’une délégation composée de nombreux dirigeants de grandes entreprises, PME et start-up. Pour cette première visite du président français en Inde depuis son arrivée au pouvoir en mai 2017, il compte renforcer la présence française dans ce grand pays de l’Asie.

    La signature de nouveaux contrats

    Le programme d’Emmanuel Macron sera bien chargé pour cette visite d’Etat en Inde. La journée de ce samedi sera consacrée aux relations bilatérales et un forum économique qui devrait aboutir à la signature de nouveaux contrats. "Je veux que l’Inde soit l’un de nos principaux partenaires dans la région dans le domaine de la sécurité", a expliqué le président français dans un entretien à la chaîne India Today relayé par Europe1. Il terminera la journée par une rencontre avec 200 jeunes Indiens. Un rendez-vous très significatif étant donné que le locataire de l’Elysée veut doubler le nombre d’étudiants indiens venant en France en 2020.

    Le sommet de l’Alliance solaire internationale (Asi)

    Pour la journée de dimanche, Emmanuel Macron coprésidera avec le Premier ministre indien, le premier sommet de l’Alliance solaire internationale (Asi). Il s’agit d’une coalition issue de la COP21 visant à la promotion de cette énergie renouvelable dans les pays en développement. Le couple présidentiel visitera ensuite le Taj Mahal, le monument le plus célèbre d’Inde. Pour terminer cette visite en terre indienne en beauté, le chef de l’Etat se dirigera lundi à Varanasi, la plus prestigieuse des villes saintes de l’hindouisme, sur les bords du Gange sacré.

    LINFO.RE

    La "jeune" Brizitte, chevelure style perruque, robe rose et courte !

    Perso, je la trouve ridicule mais ce n'est que mon avis !

    ****************

     

    LIEN autre article Le Monde (L’Inde compte sur l’aide de Macron pour contenir la Chine)

    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/03/09/l-inde-compte-sur-l-aide-de-macron-pour-contenir-la-chine_5268147_3216.html


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