• Macron veut rénover la presse

    Emmanuel Macron a du génie mais des paradoxes, des contradictions et des tentations. Il avait tout planifié dans son ascension politique, y compris son rapport à la presse.

     

    Acte I

    François Hollande n’a que très peu utilisé la presse people, il en a été surtout victime. Emmanuel Macron, lui, s’en est servi sans parcimonie et avec maîtrise. Combien de fois a t-il fait la Une de Paris Match? Cinq fois. Et ce n’était pas un homme qu’il mettait en scène mais un couple. Emmanuel et Brigitte au Touquet, Emmanuel et Brigitte au Parc, Emmanuel et Brigitte à la plage. Sa notoriété, au départ limitée aux petits cercles business parisiens, a crû par la peopolisation.

    Puis, pendant la campagne, il a accepté à de nombreuses reprises que des caméras de télévision entrent jusque chez lui pour obtenir des confidences intimes. Construire son personnage. Le couple rencontre Mimi Marchand, la prêtresse des paparazzis, et suit ses conseils. Construire aussi le récit de la victoire en laissant accéder, de façon contrôlée, à son état major. Les documentaires devaient servir à raconter la conquête puisque l’histoire est toujours racontée par les vainqueurs.

    Emmanuel et Brigitte sont un livre «ouvert», interviews, confessions, considérations sur la philosophie, la politique et la vie. Mais pas seulement. Il faut aussi montrer l’audace. Dans un documentaire, on verra la vidéo de la fête de leur mariage. Macron déterminé, séducteur et fier.

    Bref, il a su utiliser la presse comme d’autres avant lui (Sarkozy). Il sait qu’il est un «bon client» pour les journalistes en mal de copie. Il est un terrain inexploré, une terre inviolée, un être nouveau et une belle gueule sur papier glacé. Il prend la lumière, tout çà se vend.

     Fin de l’épisode conquête.

    Acte II

    Puis après le premier tour de la présidentielle, l’affaire est dans le sac. Plus besoin de ronds de jambe. Apparaît un nouveau Macron. Pour ses amis, son équipe, ses soutiens il organise une soirée dans le restaurant parisien La Rotonde. Alpagué à la sortie par les journalistes qui lui rappellent qu’il n’a pas encore gagné et que sa petite fiesta fait écho au mémorable Fouquet’s de Nicolas Sarkozy, il laisse poindre un agacement qui dit tout: «je n’ai pas de leçons à recevoir du petit monde parisien». En clair, je vous emmerde. Fermez le ban.

    Vient la suite, la victoire, le Louvre, la passation. Et la métamorphose eut lieu. Ganymède devient Jupiter. L’Olympe devient impraticable aux communs des mortels. Les grilles de l’Elysée ouvertes à tous les vents sous son prédécesseur, se referment.  

    Le premier conseil des ministres fera date par la prise en main de l’outil médiatique. La cohorte de journalistes qui piétine habituellement dans la cour n’est pas invitée à se jeter sur les impétrants ministres qui pourraient lâcher des gaffes d’autant qu’ils sont inexpérimentés pour la plupart, ils viennent de la société civile. Personne ne peut les approcher. Ils s’engouffrent dans leurs nouvelles voitures de fonction avec comme seule arme un sourire parfois crispé, heureux ou timide. Jupiter protège ses demi-Dieux et la presse est déjà furieuse. «On va en baver», se disent entre eux les journalistes en  boucle. Mais c’est ainsi et c’est voulu. Le responsable de la presse Sylvain Fort ne répond jamais ou très rarement au téléphone. La presse est bel et bien tenue à distance. Emmanuel Macron, on l’a compris, sera l’absolu contraire de François Hollande qui répondait aux textos, multipliaient les rencontres et invitaient les journalistes à sa table quand ce n’était pas le contraire!

    Mise au pas

    Macron veut mettre les journalistes à leur place sinon au pas à l’heure des chaines d’infos. Pour l’un de ses premiers déplacements à l’étranger au Mali, l’Elysée annonce vouloir décider qui seront les journalistes qui l’accompagneront. Dans les rédactions, on regimbe, on râle, on s’inquiète. Plusieurs sociétés des rédacteurs pondent un communiqué pour s’insurger de ces nouvelles pratiques.

     Le calme reviendra mais l’inquiétude demeure. L’argument élyséen de la sécurité des personnes accompagnant le président ne vaut pas lourd. La vérité est qu’Emmanuel Macron veut des journalistes en fonction des thèmes de ses voyages. Au Mali, il veut des spécialistes de la politique étrangère et de la Défense. Idem pour un déplacement économique, il souhaite des journalistes économiques. Pour parler du fond et rompre avec les pratiques passées, quand la presse ne cherche plus que des petites phrases, des polémiques et des réponses aux polémiques, où l’actualité du jour se résume à de l’écume, adieu  l’argumentation, adieu le fond. Le nouveau président veut que la presse parle du Mali au Mali, d’Europe en Allemagne, de sécurité au G7, d’immigration en Italie. Que cesse les questions du petit théâtre parisien. Emmanuel Macron veut rénover la politique pas se perdre dans les marécages.

    Pour son premier déplacement en région, le Président choisit les chantiers navals de Saint Nazaire. Son message: vanter un succès français et au passage revoir les conditions de l’accord de vente des chantiers à l’italien Fincantieri. Il ne veut pas s’exprimer sur autre chose et en particulier sur l’affaire Richard Ferrand qui excite les médias. Et il est vrai que les modalités de vente de STX, les journalistes s’en tapent et l’équipe Macron le sait parfaitement. Ils veulent du Ferrand, rien que du Ferrand. Un ministre suspect de défaut de moralité alors qu’une loi et en préparation pour mettre définitivement fin aux prévarications d’hier : Macron  soutient-il encore son premier apôtre? La question obsède les médias.

    Pour semer les journalistes à St Nazaire, l’Elysée envoie un communiqué de sa visite aux chantiers tard la veille pour le lendemain, pour les journalistes l’accréditation devient un chemin de croix. Sur place le président ferme toutes les écoutilles. Il déclare: «je ne ferais pas de commentaires sur d’autres choses que celles pour lesquelles je suis venu» avant d’ajouter «le gouvernement doit gouverner, la presse doit faire son travail. Ensuite il y a une justice indépendante. Il ne faut confondre aucun de ces rôles».

    Voilà le nouveau principe. La séparation des genres, base de la démocratie n’est plus respectée, Emmanuel Macron veut la rétablir. Son constat est justement un total mélange des genres entre la politique, les médias et la justice. La politique et la presse ont des rapports trop mêlés, s’appuyant l’une sur l’autre pour entretenir «le système», s’enfonçant conjointement l’une et l’autre dans l’opprobre de l’opinion. Pour Emmanuel Macron, ce mélange existe aussi entre la presse et la justice. Pour nettoyer les écuries d’Augias, en finir avec la corruption politique, nombre de juges utilisent les médias pour rendre publics leurs soupçons et faire pression sur les suspects. Ils brisent le secret de l’instruction parce que trop longtemps les affaires ont été étouffées par la hiérarchie judiciaire. Pour la presse ces scoops sont pains bénis, le bruit fait vendre et la cause est bonne.

    La tentation du bonapartisme

    Le jeune président veut ramener la presse à sa place et au fond. En finir avec la mousse le dérisoire et l’absence d’arguments. Séparation des genres et des journalistes pointus.

    Faut-il s’inquiéter en réalité? Non. Le président a raison. La presse est la première à savoir qu’elle ne rétablira sa légitimité auprès de l’opinion que si elle fait en somme ce que Macron a fait avec la politique. Mais si le but est louable, la méthode était-elle la bonne? Limiter les prises de parole, fermer les portes, jouer à Mitterrand et Jupiter ne suffira pas. Pour deux raisons.

    La première est économique. Si la presse française est affaiblie, si elle s’évertue à faire plus de bruit que de donner du sens, c’est qu’elle est financièrement exsangue et structurellement défaillante. Ce n’est pour le coup pas un scoop: le secteur est en chute. Fuite des lecteurs, déperdition publicitaire, révolution technologique, rien ne va plus. Et Google qui pique toutes les recettes. La télévision n’est plus épargnée, la course à l’audience dégrade la qualité, l’excès de concurrence des chaines va dans le même sens.

    De meilleurs journalistes, ce sont des journalistes rassurés sur leur avenir et mieux payés. Emmanuel Macron devra, s’il veut une autre presse, améliorer les conditions de son existence économique. 

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    Mais l’inquiétude calmée, il reste un ton désagréable dans la musique macronnienne. Les journalistes même «faibles» ont une vertu par instinct et par fonction, chercher la petite bête. C’est agaçant, ce n’est pas «sérieux» mais c’est une imperfection qui doit demeurer intouchable. Même la «mousse» qu’ils font, même leur chasse en meute, même leurs questions jugées «déplacées» sur leur vie privée, ils ont  cette vertu de flairer, de deviner, de voir, la faille d’un ministre, la faiblesse d’un gouvernement et les risques d’une dérive du pouvoir. Parlons clair: la presse «sent» chez Macron la possibilité sinon la tentation du bonapartisme. Elle crie d’avance. Elle a, «en même temps», tort et raison.

    Slate

    Pauvres journalistes, maintenant qu'il est président, il n'en a plus besoin !

    Pas facile l'affaire Ferrand !


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  • Vous verrez que Ferrand restera ministre de macaron !

    Faîtes ce que je dis mais pas ce que je fais !


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  • Moralisation de la politique, il faudrait qu'ils commencent par eux-mêmes !

    ça commence mal ! macaron est bien silencieux sur ce sujet !


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  • Chef de la cybersécurité française : aucune trace d'un hacking russe de la campagne de Macron

    Le directeur général de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information Guillaume Poupard a expliqué qu'aucune trace de hackers russes n'avait été relevée dans l'attaque de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron.

     

    LIEN : https://francais.rt.com/international/39126-chef-cybersecurite-francaise-pas-hacking-russe-campagne-macron


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  • Macron face à RT : «Une réaction excessive qui a dévoilé un tempérament autoritaire et colérique»

    La réaction violente d’Emmanuel Macron à la question sur les médias russes lors de la conférence avec Vladimir Poutine risque d’aggraver encore plus la méfiance du public envers les grands médias, juge l'écrivain Diana Johnstone.

     

    RT France : Pourquoi Emmanuel Macron continue-t-il à accuser RT et Sputnik de propagande ? 

    Diana Johnstone (D. J.) : Je regrette que la question de l’exclusion des médias russes du quartier général du candidat Macron ait radicalement gâché la conférence de presse des présidents russe et français suite à une rencontre qui jusque là avait l’air plutôt positive, étant donné le contexte déplorable des relations entre les deux pays. 

    Les insultes qu’il a proférées, traitant RT et Sputnik d’«organes d’influence et de propagande» montraient un esprit de vendetta qui est particulièrement inquiétant chez un homme occupant sa fonction

    RT France : Comment expliquez-vous sa réaction ?

    D. J. : La réaction violente d’Emmanuel Macron à cette question avait l’air d’exprimer une vraie indignation personnelle, suscitée peut-être par certaines allusions à sa vie privée pendant la campagne. Cette réaction excessive a dévoilé un tempérament autoritaire et colérique, une rancune complètement déplacée de la part d’un homme politique qui doit s’habituer aux critiques comme aux louanges (auxquelles les grands médias français l’avaient abondamment habitué pendant sa campagne). Les insultes qu’il a proférées, traitant RT et Sputnik d’«organes d’influence et de propagande» montraient un esprit de vendetta qui est particulièrement inquiétant chez un homme occupant sa fonction.

    Cette indignation était particulièrement ironique au moment où Emmanuel Macron recevait Vladimir Poutine, qui depuis des années a été la cible d’une campagne de dénigrement, de calomnies, de mensonges extravagants de la part des médias occidentaux. Par comparaison, les reportages de RT les moins favorables concernant Macron passeraient pour des louanges.

    La tirade de Macron contre les médias russes se situait entre l’impolitesse et la provocation

    Certains de ces médias qui passent leur temps à diffamer Poutine sont la propriété de la République française, qu’on pourrait appeler propagande «de l’Elysée», tout autant que RT et Sputnik seraient «propagande du Kremlin». Par ailleurs, il faut savoir que les médias «privés» appartenant aux grandes fortunes de France ne sont pas moins biaisés

     
    Dans ce contexte, la tirade de Macron contre les médias russes se situait entre l’impolitesse et la provocation. 

    A-t-il a perdu son sang froid ? Ou a-t-il saisi l’occasion, au moment où il semblait frôler la compréhension des positions russes, de montrer sa fidélité aux légendes atlantistes «d’ingérence russe» en utilisant les médias russes comme bouc émissaire ? 

    La méfiance du public envers les grands médias ne cesse de s’amplifier, ce qui attire l’attention des lecteurs vers les médias alternatifs

    RT France : Après les accusations de la presse française à l’égard de l’équipe de Macron d’avoir restreint l’accès aux journalistes pensez-vous qu’il ait en général un problème avec les opinions de la presse ?

    D. J. : La méfiance du public envers les grands médias ne cesse de s’amplifier, ce qui attire l’attention des lecteurs vers les médias alternatifs, notamment RT, qui est apprécié dans le monde entier pour ses reportages bien documentés sur des sujets négligés ailleurs. Cette concurrence permet au public de faire des comparaisons instructives. L’action autoritaire de Macron risque d’aggraver cette méfiance. A-t-il lancé une attaque préventive contre RT, qui en est toujours à ses débuts en France ? 

    RT France

     

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  • C'est fou ce qu'il y a de français qui sont cons !


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  • Quels sont les premiers enseignements de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ?

    A l'occasion de la visite officielle de Vladimir Poutine à Versailles, ce 29 mai 2017, Emmanuel Macron et son homologue russe ont évoqué les relations bilatérales, la situation en Syrie, en Ukraine, en Libye et dans la péninsule coréenne.

    Les présidents russes et français se sont rencontrés pour la première fois à l’occasion de la visite de Vladimir Poutine à Versailles le 29 mai. Une rencontre qualifiée d'«extrêmement [franche], direct[e]» par le président français, Emmanuel Macron.

     

    Lors de la conférence de presse conjointe avec le président russe Vladimir Poutine, le président français, Emmanuel Macron, a admis qu'il avait des «désaccords» avec son homologue russe. Il a toutefois estimé que les deux dirigeants seraient en mesure d'en discuter ouvertement. 

    Le chef d'Etat français a également souligné l'importance du rôle joué par la Russie dans le monde. «Aucun problème majeur dans le monde ne peut être résolu sans la Russie», a-t-il déclaré lors de la conférence de presse.

    «Notre priorité absolue c'est la lutte contre le terrorisme, l'éradication des groupes terroristes et en particulier Daesh. C'est le fil directeur de notre action en Syrie», a expliqué le locataire de l'Elysée. Emmanuel Macron a également déclaré qu'il souhaitait un renforcement de la coopération avec la Russie, y compris en dehors du cadre de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis contre Daesh. Le président français a toutefois précisé sa ligne rouge : «Toute utilisation d'armes chimiques fera l'objet de représailles et d'une riposte immédiate de la part des Français.»

    Emmanuel Macron a exclu l’hypothèse d'une réouverture de l'ambassade française à Damas et plaidé pour une transition démocratique pour la Syrie. Il a cependant souhaité que l'Etat syrien soit préservé et déclaré qu'il faudrait «discuter avec l'ensemble des partis en présence [dans le dossier syrien] y compris les représentants de Bachar el-Assad».

    De son côté, Vladimir Poutine a déclaré : «Nous partageons l'idée que le but principal que nous avons est la lutte contre le terrorisme.» «En ce qui concerne le problème syrien, notre position est claire [...] nous estimons que l'on ne peut pas combattre la menace terroriste en détruisant l'Etat», a-t-il néanmoins souligné.

    Le président russe a également estimé que la Russie et la France étaient déterminées à coopérer pour résoudre les crises en Syrie, en Ukraine et dans la péninsule coréenne. «Nous invitons monsieur le président [Emmanuel Macron] en Russie, j'espère qu'il pourra passer quelques semaines à Moscou», a-t-il ajouté. 

    Les deux dirigeants se sont par ailleurs accordés sur la création d’«un groupe de travail» franco-russe pour lutter contre le terrorisme.

    Détails à suivre...  

    LIEN : https://francais.rt.com/france/38980-encontinu-vladimir-poutine-visite-paris

    RT France


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  • Les addictologues s'alarment de la nomination au gouvernement d'une ex-lobbyste du vin

    Plusieurs associations d'addictologues et experts en santé publique ont publié un communiqué pour faire part de leur inquiétude après la nomination d'Audrey Bourolleau, ex-lobbyste du vin au poste de conseillère agriculture d'Emmanuel Macron.

    C'est la nomination qui passe mal. Onze associations d'addictologues et six experts en santé publique se déclarent inquiets samedi de la nomination d'Audrey Bourolleau, ex-déléguée générale de Vin et Société, une instance de lobbying du vin, au poste de conseillère agriculture d'Emmanuel Macron. "La nomination d'une représentante de la filière alcool ne manque pas d'inquiéter sur les conflits d'intérêts qui pourraient survenir au détriment de la santé publique", écrivent-ils dans un communiqué publié sur internet.

    "Pour les acteurs de la santé publique, le risque est que la politique agricole et viticole se fasse au détriment d'une politique efficace de lutte contre les consommations nocives d'alcool", poursuivent-ils. Rappelant la volonté affichée par Emmanuel Macron de moraliser la vie publique, ces associations et experts invitent le président "à appliquer cette politique dans le choix de ses conseillers".

    Deuxième cause de mortalité "évitable"

    Depuis sa nomination, Audrey Bourolleau a démissionné de ses fonctions de déléguée générale de l'association Vin et société, fonction qu'elle occupait depuis 2012. Les experts rappellent que les coûts pour la société de la consommation excessive d'alcool, "deuxième cause de mortalité évitable après le tabac" sont "considérables". "La taxation sur les alcools, qui rapporte environ 3,2 milliards d'euros par an, ne représente que 37% des soins (7,7 milliards)", indiquent-ils notamment.

    Ils soulignent également qu'en 2016 la Cour des comptes avait relevé que la filière vin entretenait "la confusion en finançant ses propres études pour attester de la non-dangerosité de l'alcool consommé avec modération". Ils critiquent aussi la présence au Parlement de l'Association nationale des élus de la vigne et du vin (Anev) et des groupes Viticulture, vigne et vin et Filière brassicole.

    Challenges


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  • La plus vieille avec la jupe la plus courte (à gauche)

    Elle se prend pour une jeune fille ! Ridicule !


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  •  

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  • Monsieur le Président, il n'appartient pas à l'Elysée de choisir les journalistes

    Une vingtaine de sociétés des journalistes de médias nationaux, dont celle de «Libé», et des directeurs de rédactions s'inquiètent de l'organisation de la communication présidentielle, à l'occasion du déplacement d'Emmanuel Macron au Mali.

     

    Monsieur le Président,

    Vous effectuez demain votre premier déplacement de chef d’Etat au Mali. Avant votre décollage, nous souhaitons vous transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle qui est en train de se mettre en place depuis votre entrée en fonction.

    Pour des raisons de place ou de sécurité, nous comprenons la nécessité de constituer des pools de journalistes – parfois, et à condition que toutes les rédactions y aient accès selon un roulement établi. En revanche, il n’appartient en AUCUN CAS à l’Elysée de choisir ceux d’entre nous qui ont le droit ou non de couvrir un déplacement, quel qu’en soit le thème (défense, diplomatie, économie, éducation, social...). Ce n’est pas au président de la République, ou à ses services, de décider du fonctionnement interne des rédactions, du choix de leurs traitements et de leurs regards. Ce choix relève des directions des rédactions et des journalistes qui les composent, qu’ils soient permanents ou pigistes, JRI ou reporters, photographes ou dessinateurs.

    Aucun de vos prédécesseurs ne s’est prêté à ce genre de système, au nom du respect de la liberté de la presse. Alors que la défiance pèse de plus en plus sur l’information, choisir celui ou celle qui rendra compte de vos déplacements ajoute à la confusion entre communication et journalisme, et nuit à la démocratie.

    Premiers signataires :

    Les sociétés des journalistes de l’AFP, BFM TV, Les Echos, Europe 1, Le Figaro, France 2, Rédaction nationale de France 3, France 24, France Culture, France Info, France Inter, Libération, les JT de M6, Mediapart, Le MondeLe Parisien, Le Point, RFI, RMC, RTL, Télérama, TF1, La Vie (soit 23 SDJ)

    Le collectif Informer n'est pas un délit

    Jean-Philippe Baille, directeur de la rédaction de RTL

    Frédéric Barreyre, directeur de la rédaction de France Culture

    Luc Bronner, directeur de la rédaction du Monde

    Matthieu Croissandeau, directeur de la rédaction de l'Obs

    Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières

    Guillaume Dubois, directeur de L’Express

    Nassira El Moaddem, directrice du Bondy Blog

    Michel Field, directeur de l'information de France Télévisions

    Jean-Marc Four, directeur de la rédaction de France Inter

    Johan Hufnagel, directeur des éditions de Libération

    Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération

    Eric Kervellec, directeur de la rédaction de France Info

    Edwy Plenel, directeur de Mediapart


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  • Certains candidats et responsables départementaux de En Marche ! sont liés aux islamistes

    Joachim Veliocas, directeur de l'Observatoire de l'islamisation, a été interrogé sur Le Rouge et Le Noir.

    Extrait :

    "Certains candidats et responsables départementaux de En Marche ! sont liés aux islamistes comme à Mulhouse, dans le Pas-de-Calais, Val d’Oise et Seine-Maritime (voir le dossier très précis de Mohamed Louizi), et ils ont déjà obtenu l’autorisation du voile à l’université et peut-être dans les entreprises si le nouveau président confirme ses propos tenus en meeting. Un parti musulman va présenter quelques candidats, l’Union des démocrates musulmans de France. Mais la stratégie généralement adoptée reste l’entrisme et le lobbying, comme dans les mairies de Beauvais, Aubervilliers, Strasbourg et Marseille où des conseillers municipaux de la majorité sont membres des associations pilotant la mosquée de la ville ou un « campus islamique » pour Strasbourg. A Argenteuil, on se souvient du « conseil des cultes » intégré à la mairie pour salarier deux militants musulmans ! Les cas sont nombreux. Cette dernière stratégie a prouvé son efficacité.

    Source et auteur

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    Hélas, des français l'ont élu Président de la République française ! Ils vont pouvoir acheter de la vaseline !


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  • Quatre chiffres qui montrent que l'élection d'Emmanuel Macron n'est pas si écrasante

    Derrière la victoire sans appel d'Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle se cachent des chiffres beaucoup moins flatteurs pour le nouveau chef de l'Etat.

    La victoire est claire et nette, mais n'a rien d'un triomphe. Le score d'Emmanuel Macron (66,1%) face à Marine Le Pen, au second tour de l'élection présidentielle, dimanche 7 mai, cache plusieurs faiblesses, auxquelles le nouveau président risque d'être confronté très rapidement.

    Un président choisi par seulement 44% des inscrits

    Avec 25,44% d'inscrits qui ne sont pas allés voter, selon les chiffres définitifs du ministère de l'intérieur, cette élection présidentielle enregistre le taux d'abstention le plus élevé pour un second tour depuis 1969. A l'époque, le duel droite-centre droit entre Georges Pompidou et Alain Poher avait été boudé par la gauche.

     

    L'abstention est particulièrement élevée parmi les électeurs qui avaient voté Jean-Luc Mélenchon au premier tour : 24% d'entre-eux ne se sont pas déplacés ce 7 mai. Les 18-24 ans (34%) et les chômeurs (35%) sont les catégories qui se sont le plus abstenues.

    Par ailleurs, plus de 4 millions d'électeurs (soit 8,6% des électeurs inscrits et 11,5% des votants) ont glissé un bulletin blanc ou nul dans l'urne lors de ce second tour. Il s'agit d'un record absolu sous la Ve République.

    En définitive, Emmanuel Macron a donc été élu par seulement 43,6% des électeurs inscrits, alors que le total de l'abstention et des votes blancs et nuls atteint 34%.

    Un choix par défaut pour 43% de ses électeurs

    Parmi les électeurs d'Emmanuel Macron au second tour, 43% disent avoir voté pour lui en premier lieu pour faire barrage à Marine Le Pen. Toujours selon le sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions*, 33% de ses électeurs disent avoir voté pour lui pour le renouvellement qu'il représente, seulement 16% pour son programme et 8% pour sa personnalité.

    Les raisons du vote en faveur de Marine Le Pen, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria. Les raisons du vote en faveur de Marine Le Pen, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria. ((IPSOS/SOPRA STERIA))

     

    Ce manque d'adhésion annonce peut-être les difficultés auxquelles Emmanuel Macron pourrait être confronté dès sa prise de fonctions. Ces chiffres montrent en tout cas que le nouveau président ne bénéficiera pas d'un état de grâce au début de son quinquennat.

    Près de 11 millions de voix pour le FN, du jamais-vu

    Derrière la victoire d'Emmanuel Macron et la défaite de Marine Le Pen se cache un chiffre qui relativise l'ampleur du score obtenu par le nouveau président. Avec plus de 10,6 millions de voix, Marine Le Pen signe un record pour le Front national. Elle double ainsi le score obtenu par Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002 (5,5 millions). Et elle améliore d'au moins 3 millions de voix son score du premier tour.

    61% des Français ne souhaitent pas lui donner une majorité absolue

    Autre chiffre inquiétant pour Emmanuel Macron : si les Français l'ont largement élu, ils ne souhaitent pas pour autant lui donner un blanc-seing. Selon notre étude Ipsos/Sopra Steria, 61% des sondés ne souhaitent pas lui donner une majorité absolue à l'Assemblée nationale. Ils ne sont que 15% à le souhaiter "tout à fait" et 24% à le souhaiter "plutôt".

         (IPSOS/SOPRA STERIA)

     

    Les élections législatives des 11 et 18 juin, qui détermineront en grande partie la teneur du quinquennat d'Emmanuel Macron et sa capacité ou non à gouverner, pourraient donc se révéler très difficiles pour le nouveau chef de l'Etat.

     

    * Sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, Le Point, Le Monde, France 24 et les chaînes parlementaires.

    Franceinfo


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  • Et c'est ce couple qui risque de diriger la France !!!

     

    Brigitte Macron : son ex mari, dévasté, n'avait rien vu venir sur sa liaison....

    Un psychopathe dangereux et ambitieux

    Brigitte Macron : son ex mari, dévasté, n'avait rien vu venir sur sa liaison....


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  • ISF, taxe d'habitation, charges sociales, SMIC: le mélange fiscal de Macron

    Une bonne dose de fiscalité allégée - sur l'ISF ou les revenus du capital - compensée par un effort sur les classes populaires - via la suppression de la taxe d'habitation pour 80% des ménages ou l'allègement de charges sur les bas salaires. C'est le mix d'Emmanuel Macron.

     

    François Hollande promettait un grand soir fiscal au nom de la justice sociale. Emmanuel Macron se garde de toute révolution et donne la priorité à l’efficacité économique.

     

    ISF et revenus du capital: fiscalité allégée

    Ainsi, deux réformes phares vont réjouir les contribuables les plus fortunés : l’allègement de la fiscalité des revenus du capital, avec une taxation forfaitaire à 30 %, et la réduction de l’ISF aux seuls patrimoines immobiliers, exemptant les actifs financiers. Résultat : la note pourra être réduite de plus de moitié pour ceux, en haut de l’échelle, dont les revenus sont largement composés de dividendes et plus-values et ceux dont le patrimoine est assis sur des actions d’entreprises. Le candidat le justifie par la nécessité d’« encourager l’investissement productif » et d’« orienter l’épargne vers le financement des entreprises, moteurs de la croissance et de l’emploi ». « L’inspiration vient de Suède, qui a instauré ce forfait à 30 % et supprimé son impôt sur la fortune, avec un effet réel de relance de l’investissement, analyse l’économiste Alain Trannoy. Mais dans son modèle, l’équité reste assurée grâce à un impôt sur les revenus du travail puissant et très progressif, alors que Macron ne prévoit pas de revoir l’impôt sur le revenu français, mité par les niches. »

     

    Taxe d'habitation et bas salaires: l'effort pour les classes populaires

    Pour contrebalancer ce « cadeau aux riches », l’ex-ministre de l’Economie a dégainé une mesure - plus politique qu’économique - qui bénéficie aux contribuables des classes populaires et moyennes : la suppression pour 80 % des ménages de l’impopulaire taxe d’habitation. Au-delà, le proclamé « candidat du travail » a choisi, avec les leviers fiscaux, de favoriser les actifs, avec une suppression des cotisations salariales maladie et chômage (compensée par une hausse de CSG, qui pèsera aussi sur les retraités) et le rétablissement de l’exonération sociale des heures supplémentaires. Et il a tenu à favoriser particulièrement les travailleurs modestes, en supprimant toutes les charges au niveau du Smic et en boostant la prime d’activité qui complète les bas salaires. Selon les calculs d’En marche !, les Smicards pourraient bénéficier d’un gain de pouvoir d’achat de 127 euros par mois.

    Challenges

    Macron est bien le candidat des riches ! C'est pourquoi il a le soutien des milliardaires, du directeur de la banque Rothschild, de Bergé, etc.


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  • Brigitte Bardot appelle les défenseurs des animaux à ne pas voter Emmanuel Macron

    Selon l'ancienne actrice, qui n'a jamais vraiment caché son soutien à Marine Le Pen, le programme d'Emmanuel Macron serait "sans espoir" pour les animaux.

    Brigitte Bardot appelle les défenseurs des animaux à ne pas voter Emmanuel Macron

    "Si Macron passe, les animaux trépassent !" C'est avec cette rime que l'ancienne actrice et fervente défenseure de la cause animale Brigitte Bardot, a introduit sa lettre sur Twitter.

    On lit dans celle-ci que le projet du candidat d'En Marche! serait à la fois "mortifère", "scandaleux" et "désespérant" pour les animaux. Il ne porterait "aucun espoir" en ce sens.

    "Le mépris devant la souffrance animale"

    "Le mépris qu'il affiche devant la souffrance animale résume son manque total d'empathie que prouve la froideur de son regard bleu acier, estime Brigitte Bardot. Alors que les scandales se multiplient, il prend le parti des éleveurs et des chasseurs contre les associations de défense des animaux qui luttent avec difficulté face aux lobbies qui semblent avoir tout pouvoir sur ce candidat." Avant de conclure: "J'invite ceux qui respectent et aiment les animaux à ne pas voter Macron!"

    Si elle n'appelle ici pas directement à voter pour Marine Le Pen, "BB" a par le passé déjà soutenu la candidate du Front national. En 2012, elle l'avait même qualifiée de "femme admirable" et avait milité auprès de plusieurs maires de France pour l'aider à obtenir ses 500 parrainages. Deux ans plus tard, elle confiait à Paris-Match à son propos: "Je souhaite qu'elle sauve la France, elle est la Jeanne d'Arc du XXIe siècle." Elle avait notamment beaucoup apprécié l'engagement de Marine Le Pen contre la viande halal.

    L'Express

    C'est vrai que Macron est pour réintroduire les chasses présidentielles et pour la corrida !

    Il avait dit qu'il avait mieux à faire que de s'occuper des animaux !


    6 commentaires
  • Présidentielle 2017 : Tout savoir (ou presque) sur le parcours de Macron

    Très intéressant pour se rendre compte que Macron est un menteur et un manipulateur.

    Présidentielle 2017 : Tout savoir (ou presque) sur le parcours de Macron

     


    3 commentaires


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