•  

    Emmanuel Macron va une nouvelle fois réunir le Congrès à Versailles

    Grand oral, acte II. Après l'avoir fait en 2017, Emmanuel Macron s'exprimera début juillet devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, révèle Le Monde mercredi 23 mai. "Le président de la République a la volonté de s’exprimer devant l'Assemblée nationale et le Sénat pour honorer un engagement de campagne", explique au quotidien Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement.

     

    Un "exercice narcissique"

    Selon l'Élysée, le chef de l'État s'attachera à faire un état des lieux du pays, un an après son arrivée au pouvoir, et présentera les réformes à venir. Une méthode qu'il entend instituer chaque année, dans une espèce d'adaptation du traditionnel discours sur l'état de l'Union effectué par le président américain. "Ritualiser ce rendez-vous est un bon moyen de conforter sa présidentialité et d’inscrire son quinquennat dans l’héritage gaullo-mitterrandien", explique au Monde un conseiller de l'Élysée.

    Comme en 2017, cette initiative provoque de vives critiques au sein de l'opposition. "Si c’est pour nous dire que tout va bien, il a déjà eu deux émissions sur mesure pour nous le chanter", s'agace ainsi le patron du PS Olivier Faure, cité par le quotidien. Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, Christian Jacob, étrille de son côté un "exercice narcissique" d'un président "imbu de lui-même".

    franceinfo

    Il va encore sortir des phrases vides de sens comme il en a le secret !


    3 commentaires
  • «Au bûcher !» : une tête de Macron, une balle entre les yeux, brûlée à la manifestation du 22 mai

     

    Dans le cortège de tête de la manifestation de la Fonction publique à Paris, une représentation du président français Emmanuel Macron, balle dans la tête, a été exhibée puis enflammée. Une nouvelle polémique après le Macron pendu à Nantes ?

     

    Postiers, enseignants, égoutiers : de nombreux corps de la fonction publique ont manifesté ce 22 mai à Paris et dans toute la France, dans une rare unité syndicale, pour défendre leur statut et s'opposer aux réformes entreprises par le gouvernement. A Paris, dans le cortège de tête, une marionnette de papier mâché à l'effigie du président français Emmanuel Macron figurait en bonne place. On pouvait y voir, sur son front, l'impact d'une balle.

     

    La tête du chef de l'Etat français, taille XXL, était placée sur un caddie de supermarché.

    En fin de manifestation, la représentation du président de la République a ensuite été enflammée aux cris de «Macron, au bûcher !»

    Lors d'une mobilisation contre la politique gouvernementale, le 7 avril dernier à Nantes, des manifestants avaient «jugé» puis pendu une marionnette représentant Emmanuel Macron, déclenchant de nombreuses réactions outrées de la classe politique française, LREM en tête.

    RT FRANCE  


    7 commentaires
  • Banlieues: les principales mesures présentées par Emmanuel Macron !

    Un an après son élection, Emmanuel Macron a dévoilé son plan banlieue, se focalisant sur quatre axes: la sécurité, l'éducation, l'emploi et la lutte contre la radicalisation.

     

    Devant un parterre d'élus, de chef d'entreprises et d'acteurs des banlieues françaises, Emmanuel Macron a dévoilé ce mardi une batterie de mesures dans le cadre de son plan banlieue. Assurant ne pas "annoncer un plan banlieues", raillant une stratégie "aussi âgée" que lui [40 ans, NDLR], le président de la République a appelé à "changer de méthode" et insisté sur quatre points essentiels, la sécurité, l'éducation, l'emploi et la radicalisation notamment.

    • Sécurité

    Le président de la République a réaffirmé son engagement pour la réhabilitation de la police de sécurité du quotidien (PSQ): "Un gros travail de concertation a été fait avec l’ensemble des forces de sécurité intérieure (...) Si ça n’est qu’un coup de peinture un changement de nom, c’est un échec. Mais cette transformation de la PSQ, c’est cette volonté de changer la réponse de remettre de la présence de l’ilotage, de permettre un changement de la relation entre forces de sécurité et acteurs du quartier".

    Le chef de l'État a précisé les contours du volet sécurité, en annonçant l'allocation de moyens supplémentaires, avec l'arrivée de 1.300 policiers en plus dans 60 quartiers d'ici à 2020. Il souhaite également donner plus de moyens et plus de temps à la justice avec la forfaitisation pour certains délits, et veut renforcer la collaboration entre la future PSQ et la police municipale.

    En il a réaffirmé son opposition à la légalisation du cannabis, annonçant qu'il finaliserait d'ici juillet, "un plan de lutte contre le trafic de drogue, ajoutant que la bataille contre ce trafic avait été perdue "dans de nombreuses cités". 

    • Éducation

    Sur le volet de l'éducation, le président de la République a annoncé "un plan de bataille rentrée après rentrée", ajoutant que l'inégalité se construisait dès la maternelle. Il a ainsi rappelé qu'il allait rendre obligatoire l'école maternelle dès 3 ans, renforçant l'encadrement et les places en crèche.

    Emmanuel Macron a également annoncé que 15.000 stages de 3e allaient être proposés par les entreprises, et 15.000 autres par l'Etat pour en faire profiter les jeunes des quartiers en difficulté. "Il faut que tous les jeunes puissent trouver un stage", a déclaré le président annonçant qu'une "bourse des stages" serait mise en place d'ici septembre.

    • Emploi

    Le président de la République a appelé les entreprises du SBF 120 (les 120 plus grosses capitalisations boursières françaises), à prendre "leur part" pour "monter que quand on aide les entrepreneurs à réussir, ça peut être efficace et juste". Il a annoncé que ces entreprises allaient être soumises à des tests anti-discrimination d'ici trois ans.

    • Radicalisation

    Pour lutter contre la radicalisation, Emmanuel Macron entend dresser des "anticorps républicains" et donner un modèle à la jeunesse radicalisée: "Dans certains quartiers, la radicalisation a gagné, est en train de gagner, est en train de monter ", a-t-il assuré. Il a appelé à une mobilisation nationale, demandant une lutte contre la stigmatisation "pour un même rêve républicain", souhaitant "une reconquête républicaine des esprits" en "construisant des héros républicains venant des quartiers".

    Emmanuel Macron souhaite également que les préfets "échangent" avec les maires sur la présence dans leurs communes des personnes fichées pour radicalisation islamiste, identifiées comme les plus dangereuses, recensées dans le fichier FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste). "D'ici au mois de juillet, le ministre de l'Intérieur fera des propositions concrètes pour qu'on puisse s'engager à l'égard des maires en la matière" a assuré le chef de l'État.

    BFM.TV

    En résumé, rien ! Si, priorité aux jeunes des banlieues !

    Un même rêve républicain, c'est quoi ?

    Attendons de voir si "son changement de méthode" va aboutir !!! 


    4 commentaires
  • Macron souhaite une Europe forte contre Trump

    Passez déjà à 47 mn puis discours du petit roi à 51 mn

     

    Macron - Je reçois le Prix Charlemagne et réaffirme ma détermination sans faille à refonder l’Europe

    Sans le citer, Emmanuel Macron s'en est pris à Donald Trump et à son retrait récent de l'accord nucléaire iranien.

    Dans le cadre de la cérémonie allemande durant laquelle il recevait le prix européen Charlemagne à Aix-la-Chapelle, Emmanuel Macron, en présence de la chancelière Angela Merkel, a tenu à faire part de sa vision d'une Europe forte.

    "Si nous acceptons que d'autres grandes puissances, y compris alliées, y compris amies dans les heures les plus dures de notre histoire, se mettent en situation de décider pour nous notre diplomatie, notre sécurité, parfois en nous faisant courir les pires risques, alors nous ne sommes plus souverains" a-t-il estimé.

    Sans le citer, le chef de l'État a voulu viser le président américain Donald Trump, qui s'est retiré ces derniers jours de l'accord nucléaire iranien. "Nous avons fait le choix de construire la paix et la stabilité au Proche et au Moyen-Orient (...) D'autres puissances, tout aussi souveraines que nous, ont décidé de ne pas respecter leur propre parole. Devons-nous renoncer pour autant à nos propres choix?" a-t-il ajouté.

    Pression sur Angela Merkel

    Toujours dans cette optique d'une Union Européenne forte, Emmanuel Macron a exhorté son hôte du jour, Angela Merkel, d'accepter les réformes ambitieuses en Europe et mettre de côté le "fétichisme" de son pays sur les excédents budgétaires.

    Le président français et la chancelière allemande sont engagés depuis des semaines dans des tractations compliquées pour tenter de se mettre d'accord sur une série de projets de refondation de l'Europe post-Brexit, en vue d'un sommet des dirigeants européens fin juin.

    Les discussions achoppent notamment sur les propositions françaises visant à doter la zone euro d'un budget d'investissement pour doper la croissance.

    "Ne subissons pas"

    "Ne soyons pas faibles, ne subissons pas", a martelé le chef de l'État français, qui a plaidé pour une "souveraineté européenne (...) qui doit nous conduire à faire de l'Europe une puissance géopolitique, commerciale, climatique, économique, alimentaire, diplomatique propre".

    "La condition de possibilité (de cette souveraineté, ndlr), c'est que nous refusons le fait que d'autres puissent le décider pour nous", a-t-il conclu.

    l'Express


    4 commentaires
  •  

    Macron et les "50 euros d'APL" : son camp tente de le défendre, Mélenchon et Le Pen l'attaquent

    Emmanuel Macron est une nouvelle fois accusé de mépris social pour avoir comparé les "valeurs" du colonel Arnaud Beltrame à "ceux qui pensent que le summum de la lutte c'est les 50 euros d'APL". Des ministres tentaient mardi de justifier cette phrase.

    Il y a eu "les fainéants" contre les ordonnances du Code du travail, "ceux qui foutent le bordel" chez l'équipementier GM&S, "les gens qui réussissent et d'autres qui ne sont rien" ou encore les embarcations des pêcheurs de Mayotte qui amènent "du Comorien". Il y a désormais "ceux qui pensent que le summum de la lutte c'est les 50 euros d'APL", comparés au colonel Arnaud Beltrame "mort parce que la France, ce sont des idées, des valeurs, quelque chose d'une guerre qui le dépasse". La petite phrase d'Emmanuel Macron, prononcée dans un documentaire diffusé lundi soir sur France 3, n'est pas passée inaperçue.

    Les ministres tentaient toutefois de justifier les nouveaux propos du chef de l'État. Non sans difficulté. Sur RTL, la ministre des Armées, Florence Parly, a plutôt éludé la question : "Ce documentaire mérite mieux que ce commentaire lapidaire [...] C'est une petite polémique et ceci n'est pas l'important." "Il parle des gens qui instrumentalisent cela politiquement", a fait valoir la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes Marlène Schiappa, lundi sur France Culture, effectuant ainsi une précision qui n'a pas été faite par Emmanuel Macron - ce dernier évoquant simplement "les gens qui pensent que la France, c'est une espèce de syndic de copropriété".

    Schiappa assure que Macron ne visait pas les allocataires

    La secrétaire d'Etat a insisté, mardi matin sur BFMTV : "Il ne vise pas les personnes qui ont été impactées [...] Moi je sais ce que c'est que de finir le mois avec moins cinq euros ou plus cinq euros", a-t-elle assuré, expliquant que "ce n'est pas le Président" qui avait décidé de cette baisse des APL aujourd'hui regrettée "par l'ensemble du gouvernement". 

    Le sujet des APL avait déjà beaucoup responsables politiques, ONG de défense des mal-logés, les bailleurs sociaux et certains syndicats à l'automne dernier, lorsqu'a été décidée sa baisse de 5 euros mensuels pour 6,5 millions de ménages bénéficiaires. Dimanche, à la veille du documentaire, le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, avait justement reconnu que cette baisse avait été une "mauvaise décision" et promis qu'il n'y "aurait plus aucun perdant" en matière d'APL.

    Mais cette nouvelle petite phrase d'Emmanuel Macron tournait en boucle avant même la diffusion de ce programme et faisait réagir le reste de la classe politique, l'opposition l'accusant de nouveau de "mépris". La présidente du FN Marine Le Pen y a vu, lundi soir sur Radio Classique, une "indécence" : "Les préoccupations de ceux qui n'arrivent à pas à finir leurs fins de mois ne l'intéressent pas. Ce n'est pas son monde." "Beltrame a exprimé le maximum humain du soin de l'autre. À Macron, on ne demande que l'APL. Et même ça, il en est incapable", a tweeté mardi Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise.

    La baisse des APL, un sujet explosif

    "Un Président ne devrait pas dire ça...", a commenté de son côté la porte-parole de LR, Laurence Sailliet, référence au livre de confidences de François Hollande qui lui avait été tant reproché en 2016. De même, pour le président LR du Sénat Gérard Larcher, "on ne peut pas avoir des mots raccourcis. L'APL est un sujet important pour des millions de familles françaises et il faut qu'on le traite avec équité", a-t-il déclaré sur LCI. "Se servir de la magnifique figure du colonel Beltrame pour salir ceux qui luttent pour leurs droits est misérable", a tweeté de son côté le PCF, tandis que le porte-parole du PS Boris Vallaud jugeait "petit d'opposer les héros des plus pauvres", estimant que "ceux qui sont à 20 euros près ne méritent pas ce mépris". "Un monstre d'arrogance", a également commenté Florian Philippot, à la tête des Patriotes.

    Enfin, côté syndical, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a jugé sur BFMTV que cette "petite phrase (...) montre sa haute considération pour les gens qui ont peu ou pas grand-chose", ce qui est "à l'image de sa première année." 

    Le JDD

    Macron déteste les pauvres !

    C'est bien le président des riches !


    6 commentaires
  • Un an de présidence Macron : une politique fiscale injuste

    Seule une minorité de contribuables a de quoi se réjouir des réformes fiscales d'Emmanuel Macron. Accordé aux actionnaires et aux entreprises, cet allègement alimente les inégalités.

    Les contribuables s’apprêtent à déclarer leurs revenus dans le cadre de la première loi de finances de «l’ère Macron». Alors que certains s’inquiètent des modalités pratiques du futur prélèvement à la source, une réforme dont la complexité ne lasse pas d’interroger, une minorité de contribuables ont cependant de quoi se réjouir. Ce sont ceux qui déclarent les revenus de capitaux mobiliers (autrement dit, des revenus financiers) et des plus-values sur cessions de titres. Ils font en effet partie des grands gagnants de la loi de finances 2018. Leurs revenus financiers, qui représentent une part importante des revenus des plus riches, seront en effet désormais soumis au prélèvement forfaitaire maximal de 30 % (CSG comprise), la flat tax, qui leur permettra d’échapper à la progressivité de l’impôt sur le revenu et à la tranche supérieure de 45 %. Et ainsi, de réaliser une économie d’autant plus importante que leurs revenus financiers sont élevés. Sans oublier la suppression de l’exit tax, créée en 2012 par Sarkozy pour freiner l’exode fiscal des plus fortunés.

    Parmi eux, une partie bénéficiera même de l’absence de taxation de leurs titres puisque l’impôt de solidarité sur la fortune a été aboli, remplacé par un impôt sur la fortune immobilière qui exonère par conséquent l’ensemble des biens mobiliers, dont les actions, les obligations, etc. Au sein des 10% des ménages les plus aisés, 70% verraient leur imposition des revenus mobiliers baisser. Cette part atteindrait 90% pour le 1% les plus riches. Mais le bénéfice de la mesure est quasiment nul pour les 50% les moins aisés des ménages.

    Ce double cadeau, accordé à une minorité très aisée de contribuables, constitue également une double peine pour les finances publiques: ce sont en effet 5 milliards d’euros, a minima, qui manqueront au budget de l’État cette année. Ces 5 milliards serviront immanquablement d’alibi au gouvernement qui intensifie la rigueur budgétaire dont pâtissent tous les citoyens qui voient, par exemple, le service public s’éloigner d’eux et se paupériser.

    Ce cadeau fiscal, car c’en est un puisqu’il n’existe aucune contrepartie, est immédiat. Il est aussi permanent. Tout comme l’est par ailleurs la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) qui pénalise notamment les retraités. Et ce n’est pas la baisse, progressive, de la taxe d’habitation qui viendra compenser cette hausse, contrairement à ce que prétend le gouvernement: 15 à 20 % des contribuables en sont déjà exonérés et près de 40% bénéficient de plafonnements. Pour une grande partie, la baisse de la taxe d’habitation ne compensera donc pas la hausse de la CSG.

    L’année 2018 est également marquée par la première étape dans la baisse progressive du taux de l’impôt sur les sociétés, lequel devrait être ramené à 25% en 2022. Alors que la distribution de dividendes a déjà atteint des niveaux records, renouant avec ses niveaux d’avant crise, cette baisse permettra aux grandes entreprises d’en distribuer davantage et ce, alors que ces revenus financiers des actionnaires seront moins imposés.

    Emmanuel Macron a beau «remercier» les retraités de l’effort qu’ils supportent, les actionnaires et les entreprises, notamment les plus grandes, peuvent remercier chaleureusement Emmanuel Macron de l’allégement d’impôt qu’il leur a accordé. La richesse ruissellera ainsi plus vite vers le haut, alimentant non seulement la rigueur budgétaire et la financiarisation de l’économie mais aussi les inégalités… L’injustice fiscale est un des marqueurs les plus incontestables des débuts de la présidence Macron.

    Dominique Plihon et Vincent Drezet,  contributeurs du livre d’Attac et de la Fondation Copernic L’imposture Macron – Un business model au service des puissants, Éditions LLL, 2018. 

     

    LIBERATION - Vincent Drezet, Dominique Plihon


    4 commentaires
  • La très coûteuse affiche de Macron pour le second tour

    L’équipe du candidat En Marche aurait dépensé plusieurs milliers d’euros pour des retouches.

    Les factures de campagne n’en finissent pas de parler et de faire parler. La semaine dernière, Mediapart rendait publiques des factures payées par le candidat Emmanuel Macron à la société GL Events et évoquait des ristournes présumées anormales. Cette fois, ce sont les factures que l’actuel président a payées pour des retouches sur le logiciel Photoshop qui sont mises en avant par l’émission de Yann Barthès, Quotidien, sur TMC.

    Suite de l'article , LIEN :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/la-tr%c3%a8s-co%c3%bbteuse-affiche-de-macron-pour-le-second-tour/ar-AAwMvKD?li=BBoJIji&ocid=PerDHP

     

    Le petit dictateur voulait plaire aux dames ! (rire)


    4 commentaires
  • Macron fait un selfie avec ses fans

    Article  pris chez mon ami Stan : http://pauvrefrance.centerblog.net/


    3 commentaires
  • C'est vrai que Zemmour ne pense pas comme lui, normal que les juges à ses ordres condamnent le pauvre Zemmour !


    5 commentaires
  • "Choquant", "affligeant"... Macron crée la polémique en annonçant la fin de l'"exit tax"

    "Encore une taxe en moins pour les exilés fiscaux", a notamment pointé le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan.

     

    LIEN article :

    https://www.nouvelobs.com/economie/20180502.OBS6065/choquant-affligeant-macron-cree-la-polemique-en-annoncant-la-fin-de-l-exit-tax.html


    3 commentaires
  •  

    Macron: "La journée du travail, c’est la journée des travailleurs, pas des casseurs"

    © CApture BFMTV Emmanuel Macron en Australie

     

    Emmanuel Macron a pour habitude de ne pas s'exprimer sur les sujets nationaux quand il se trouve à l'étranger. Mais difficile de se tenir à cette règle quand la manifestation parisienne du 1er-Mai a été marquée par des violences perpétrées par des casseurs. "Je ne peux ici que condamner à nouveau avec la plus grande fermeté ce qu’il s’est passé, a martelé le président de la République. Il s’agit ni d’avoir une inquiétude déraisonnable mais simplement d’avoir la plus grande fermeté." !!!!!

     

    "Il y a un gouvernement, il y a un Etat, il est dirigé et il continuera à agir", poursuit le chef de l'Etat qui s'était fendu d'un tweet dans la nuit.

     

    "La journée des Travailleurs"

    Mardi, des centaines de black blocs ont saccagé restaurant, magasins, voitures ou mobilier urbain en marge du défilé syndical qui devait rejoindre la place de la Bastille à place d'Italie. Face aux violences, ce cortège a été invité à prendre un autre itinéraire pour ne pas croiser ces individus cagoulés et masqués. "La journée du travail c’est la journée des travailleurs, ce n’est pas celle des casseurs", a regretté Emmanuel Macron depuis l'Australie où il effectue un déplacement de deux jours.

    Face aux critiques qui s'élèvent pour dénoncer un manque d'anticipation de ces violences, le président de la République a réitéré sa confiance à son gouvernement, estimant qu'Edouard Philippe et Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, ont fait "les choix qui convenaient".

    Quelques heures plus tôt, avant la manifestation, Emmanuel Macron avait répondu à d'autres critiques, celles qualifiant de fuite du président ce voyage officiel en pleine grogne sociale. "Vous vouliez que je fasse quoi? Que je reste chez moi à regarder la télévision?", avait rétorqué le chef de l'Etat.

    BFM.TV

    Donc Philippe et Collomb ont fait "les choix qui convenaient", c'est-à-dire NE RIEN FAIRE ! Laisser les casseurs agir !

    On croit rêver mais non, c'est la réalité !

    ON est incapable en France de faire régner l'ordre !

    On est vraiment mal barré avec le petit dictateur psychopathe !


    5 commentaires
  •  "J'ai autre chose à faire" que de "regarder la télévision" : la réponse cinglante de Macron ...

    "J'ai autre chose à faire" que de "regarder la télévision" : la réponse cinglante de Macron à une question sur son déplacement en Australie

     

    LIEN article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/video-jai-autre-chose-%c3%a0-faire-que-de-regarder-la-t%c3%a9l%c3%a9vision-la-r%c3%a9ponse-cinglante-de-macron-%c3%a0-une-question-sur-son-d%c3%a9placement-en-australie/ar-AAwAOsO?li=BBoJIji&ocid=PerDHP


    6 commentaires
  • Emmanuel Macron : "Je ne suis que l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque" !

    Dans le grand roman de la politique française, Emmanuel Macron est aujourd'hui le personnage central. Cela ne semble pas déplaire au chef de l'Etat, qui a accordé un long entretien à La Nouvelle revue française, prestigieuse revue littéraire, dans son édition du mois de mai. Le Président y évoque son rapport à la littérature et l'aspect "romanesque" de la vie politique. D'ailleurs, explique-t-il dans des extraits diffusés vendredi par Le Monde, sa pratique de la littérature joue directement dans son rapport aux Français. "Les Français sont malheureux quand la politique se réduit au technique, voire devient politicarde. Ils aiment qu’il y ait une histoire. J’en suis la preuve vivante! Je suis très lucide sur le fait que ce sont les Français et eux seuls qui m’ont 'fait' et non un parti politique", explique-t-il.

     

    Macron a passé une nuit à écrire son hommage à Johnny en sachant qu'il "ne servirait à rien"

    Emmanuel Macron se définit d'ailleurs lui-même comme "une aberration" dans le système politique traditionnel. "Si la politique se résumait à cette sorte de chimie qui fait son œuvre comme si de rien n’était, je ne serais pas là", dit-il. "En réalité, je ne suis que l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque : cela ne se résume pas en formules, mais c’est bien cela le cœur de l’aventure politique. En somme, on est toujours l’instrument de quelque chose qui vous dépasse", poursuit-il. 

    Le chef de l'Etat fait aussi ce constat : "Cela fait des décennies que le pouvoir politique est sorti de l’émotion populaire." Il cite l'exemple de son discours rendu en la mémoire de Johnny Hallyday, le 6 décembre devant la Madeleine. "J’ai passé une nuit à l’écrire en sachant parfaitement que ce discours ne servirait à rien, que les gens n’en voulaient pas et surtout pas d’un discours du président de la République!" Mais, explique-t-il, la foule "n’attendait pas un discours officiel", elle "était dans l’émotion brute du moment" : "C’est cette émotion que j’ai partagée avec la foule. Rien d’autre. Les gens ne vous reconnaissent comme un des leurs que si vous prouvez que vous êtes capable de partager leur émotion."

     

    L'Europe, "ce vieux continent de petits-bourgeois" qui vire au "tragique"

    Le littérature a également son rôle dans le rapport d'Emmanuel Macron aux autres dirigeants, selon lui. "Avec un homme comme Vladimir Poutine, l’art, la musique, la littérature, l’histoire ont une résonance forte. Je l’ai constaté à Versailles récemment à travers la figure de Pierre le Grand. Angela Merkel est plus 'scientifique' que littéraire dans son approche des choses, mais la musique a pour elle une grande importance", détaille celui qui dit s'être construit par Colette et Giono à l'enfance, Gide et Camus à l'adolescence, puis Proust et Céline encore après. "Tout cela construit un cadre sensible et intellectuel qui demeure et qui influence le regard qu’on porte sur le monde", relève-t-il.

    Ce regard le rend "paradoxalement optimiste" pour l'Europe, même si elle "redevient tragique". "Ce vieux continent de petits-bourgeois se sentant à l’abri dans le confort matériel entre dans une nouvelle aventure où le tragique s’invite. Notre paysage familier est en train de changer profondément sous l’effet de phénomènes multiples, implacables, radicaux. Il y a beaucoup à réinventer", constate-il. Avant de conclure que "dans cette aventure, nous pouvons renouer avec un souffle plus profond, dont la littérature ne saurait être absente".

    Le JDD

    Vous avez compris quelque chose ?


    4 commentaires
  • Campagne présidentielle : les étonnantes ristournes dont a bénéficié Emmanuel Macron

    Selon Mediapart, GL Events, une entreprise dirigée par un proche de Gérard Collomb, a loué gratuitement une salle parisienne pour un meeting du futur président de la République.

    De généreuses et étonnantes ristournes. Pendant la campagne présidentielle, l'entreprise GL Events a loué au candidat Emmanuel Macron des salles gratuitement ou à des prix modiques pour ses meetings, rapporte Mediapart vendredi 27 avril. Le site d'investigation a épluché les comptes de campagne du président de la République.

    La Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) a relevé ces promotions "d'un pourcentage anormalement élevé" de la part du numéro un de l'événementiel. Le 10 décembre 2016, la facture de la location du matériel pour le meeting de la porte de Versailles a été allégée de plus de 9 000 euros, passant de 39 490 euros à 29 663, souligne par exemple Mediapart. A l'été 2016, au début de la campagne, le futur président avait même loué gratuitement la Mutualité, une salle parisienne.

    De simples négociations commerciales, assure l'Elysée

    Contactée par la CNCCFP, l'entreprise, dirigée par Olivier Ginon, un proche de Gérard Collomb, assure que ces remises "correspondent à une négociation commerciale habituelle avec un organisateur d'événements". Mais Mediapart relève que François Fillon, candidat du parti Les Républicains, n'a pas bénéficié des mêmes gestes commerciaux pour la location d'une salle à Lyon et à Nice.

    De son côté, l'Elysée se défend en indiquant que les tarifs ont été négociés au niveau du parti En marche ! "Au cours de la campagne présidentielle, le mouvement est parvenu à tenir les coûts des différents événements grâce à une approche agressive des négociations commerciales", assure-t-il.

    Franceinfo


    3 commentaires
  • Emmanuel Macron annonce la création de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

    Sur sa page Facebook vendredi 27 avril, le chef de l'Etat explique que ce lieu sera présidé par l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault. L'annonce est faite à l'occasion du 170e anniversaire de l'abolition de l'esclavage.

    Une Fondation pour la mémoire de l’esclavage va ouvrir ses portes cette année, annonce Emmanuel Macron, vendredi 27 avril, à l'occasion du 170e anniversaire de l'abolition de l'esclavage. "Cette fondation sera logée à l'Hôtel de la Marine où l’abolition de l’esclavage fut décrétée le 27 avril 1848, peut-on lire sur la page Facebook du chef de l'Etat. Elle sera dotée de moyens humains et financiers mais aussi scientifiques pour mener des missions d’éducation, de culture, de soutien à la recherche et aux projets locaux". Elle sera présidée par l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

     

    "La Fondation aidera également à replacer l’esclavage dans le temps long de l’histoire de la France, du premier empire colonial français à nos jours."

    Emmanuel Macron sur Facebook

     

    Le chef de l'Etat justifie ce lieu car "il est impossible de parler de la France d’aujourd’hui sans parler de son passé colonial, sans dire en particulier le rapport singulier qu’elle entretient avec le continent africain, cette relation complexe et profonde qui est devenue une part inaliénable de nos identités respectives."

    Franceinfo

    Et les moyens financiers vont venir d'où  ???

    Il y avait des "trucs" plus urgents à faire maintenant !


    5 commentaires
  • Iran, climat, nationalisme : ce qu'il faut retenir du discours de Macron devant le Congrès

    Iran, climat, nationalisme : ce qu'il faut retenir du discours de Macron devant le Congrès

    Tout en rappelant les liens forts entre les États-Unis et la France, le chef de l'État n'a pas hésité à prendre Donald Trump à revers, lors de son discours devant les parlementaires américains.

    Au dernier jour de sa visite aux États-Unis, Emmanuel Macron a prononcé mercredi un discours solennel devant le Congrès américain. Le président de la République a été chaudement accueilli par les parlementaires, au lendemain de pourparlers compliqués avec le président Trump. «C'est un honneur pour la France, pour le peuple français et pour moi d'être reçu dans ce sanctuaire de la démocratie, où tant de l'histoire des États-Unis s'est écrite», a-t-il lancé d'emblée, en anglais, après avoir été accueilli par une bruyante standing ovation des élus de plus de trois minutes à son arrivée dans l'hémicycle, certains d'entre eux criant «Vive la France!». Son épouse Brigitte, arrivée quelques minutes auparavant, avait également été applaudie debout par les parlementaires. Après une longue introduction évoquant les liens entre les deux pays, Emmanuel Macron n'a pas hésité à prendre Donald Trump à revers, que ce soit sur le réchauffement climatique, l'isolationnisme, le nationalisme, évoquant même le nouvel accord nucléaire iranien.

    • «Repoussons la tendance» du nationalisme

    «Repoussons la tendance» du nationalisme, a déclaré Emmanuel Macron mercredi. «Écrivons nous-même notre histoire, écrivons l'avenir que nous voulons. Il nous faut structurer ensemble nos réponses aux défis mondiaux qui pèsent contre nous», a scandé le président. «Nous pourrions choisir l'isolationnisme, le repli, le nationalisme. Cela peut être attrayant, un remède temporaire à nos craintes. Mais refermer la porte au monde ne l'empêchera pas de continuer d'évoluer et de changer», a-t-il affirmé.

    «Nous devons garder les yeux ouverts et être conscients des nouveaux risques. Je suis convaincu que si nous ouvrons plus grands nos yeux nous serons plus forts. Nous ne laisserons pas le nationalisme nous priver d'une plus grande prospérité. Si nous n'agissons pas dans la communauté mondiale, je suis convaincu que les institutions internationales comme l'ONU, l'OTAN ne seront plus en mesure d'exercer leur influence stabilisatrice», a averti le chef de l'État, appelant à mettre en place une «nouvelle forme de multilatéralisme». «Une guerre commerciale entre alliés n'est pas cohérente», a-t-il martelé, en référence aux menaces protectionnistes de Donald Trump.

    • «Il n'y a pas de planète B»

    «En polluant les océans, en réduisant la biodiversité, nous asphyxions, tuons notre planète. Il n'y a pas de planète B», a poursuivi le président de la République, appelant les États-Unis et la France à «travailler ensemble pour rendre à notre planète sa grandeur». «Je suis sûr, qu'un jour, les États-Unis reviendront dans l'accord de Paris», quitté en juin 2017. «Je suis sûr que nous pourrons travailler ensemble pour atteindre nos ambitions», a-t-il assuré. «Je crois en un avenir meilleur pour nous enfants. Nous devrons leur offrir une planète que nous pourrons toujours habiter dans 25 ans», a-t-il insisté.

    «Certains considèrent qu'il est plus important de protéger les industries que de se préoccuper du réchauffement climatique. J'entends cela, mais il nous faut trouver une transition douce vers une économie faiblement carbonée», a-t-il détaillé. «Quel est, honnêtement, le sens de notre vie si nous vivons en détruisant la planète et que nous sacrifions la vie de nos enfants. Quel est le sens de notre vie si nous réduisons les possibilités pour nos enfants et petits-enfants?», a interrogé le chef de l'État.

    • «L'Iran n'aura jamais d'arme nucléaire»

    «On ne peut pas se débarrasser comme ça de l'accord sur le nucléaire iranien», a déclaré Emmanuel Macron. «Cet accord ne couvre pas toutes les inquiétudes, toutes les questions. Il ne faut pas l'abandonner avant d'avoir quelque chose d'autre. C'est ma position», a-t-il précisé. Le président de la République a assuré que l'Iran «n'aura jamais d'arme nucléaire. Ni maintenant, ni dans cinq ans, ni dans dix ans».

    Désireux de «travailler» avec Donald Trump sur un accord «plus général et plus complet», le chef de l'État a appelé à ne «pas amener la guerre au Moyen-Orient». «Il est nécessaire de respecter la stabilité des États, y compris celle de l'Iran, en ne reproduisant pas les erreurs du passé dans la région», a-t-il alerté.

    Le Figaro

    Vous en pensez quoi ? Il a l'air d'avoir dit des trucs justes ?


    5 commentaires
  • Ajoutée le 23 août 2017

    La toute nouvelle chanson de DIK !

    *La mise en situation des personnes évoquées dans cette chanson est purement imaginaire, et ne peut en aucun cas être interprétée comme un appel attentatoire à leur intégrité physique.


    3 commentaires
  • Ajoutée le 29 mars 2017

    L'attaque est tombée lors du premier débat de la présidentielle, organisé sur TF1. Après une intervention d'Emmanuel Macron sur les questions internationales, Marine Le Pen a dénoncé l'attitude de son rival : "Vous avez un talent fou, vous arrivez à parler sept minutes, je suis incapable de résumer votre pensée, vous n'avez rien dit, c'est le vide absolu, sidéral." Depuis le début de la campagne, les critiques fusent sur le flou entretenu par le candidat d'En marche !. Invité de RTL, dimanche 26 mars, François Baroin a, quant à lui, dénoncé des propos qu'il qualifie d'abscons : "Il ne dit rien sur rien", a tranché ce soutien de François Fillon.

    Critiqué pour osciller entre les idées de gauche et de droite, Emmanuel Macron l'est aussi pour ses expressions jugées creuses ou alambiquées, et que franceinfo s'est amusé à repérer. Ainsi, le 8 mars, sur la scène du théâtre Antoine, à Paris. Le candidat parle féminisme, en cette Journée internationale des droits des femmes, et tente un raisonnement improbable : "L'identité, c'est 'A = A'. (...) Il y a au moins des 'A' et des 'B'. Et je n'ai pas envie que 'A = B'."

    Un diplômé de philosophie, passé par l'ENA

    Que ce soit dans ses meetings ou dans ses interventions médiatiques, Emmanuel Macron cède souvent au lyrisme, quitte à embrouiller l'auditoire. Est-ce une déformation professionnelle, lui qui a obtenu un DEA en philosophie à l'université Paris 10- Nanterre ? "On est tous des enracinés et donc, parce que nous sommes des enracinés, il y a des arbres à côté de nous, il y a des rivières, il y a des poissons, il y a des frères et des sœurs", lance-t-il, le 9 février, lors d'un Facebook Live à l'initiative du WWF, après avoir fait une référence littéraire.

    Passé par l'ENA, cet ancien banquier d'affaires, qui fut l'assistant éditorial du penseur Paul Ricœur, utilise également un vocabulaire soutenu, aux mots peu communs. Invité de l'émission "La Fabrique de l'Histoire" sur France Culture, début mars, le candidat a réussi à placer le mot "ipséité" dans l'une de ses réponses... au risque de ne pas vraiment apparaître comme le candidat des classes moyennes et populaires qu'il affirme pourtant représenter.

    http://www.franceinfo.fr


    4 commentaires
  • Mardi sonne l'heure de vérité pour l'amitié Macron-Trump

     

    Il y a le faste d'une visite d'Etat, son agrément minuté, ses dîners somptueux et il y a son utilité diplomatique. Derrière l'amitié réelle ou de façade, l'objectif d'Emmanuel Macron sera sur certains dossiers, comme ceux du nucléaire iranien ou les tarifs commerciaux, de tenter d'infléchir la position américaine.

    Après de chaleureuses retrouvailles et un dîner entre couples, Donald Trump et Emmanuel Macron vont tester leur amitié mardi en discutant des sujets qui les divisent, en tête l’accord sur le nucléaire iranien et la guerre commerciale. Le Français, qui a tout fait pour nouer une relation étroite avec un dirigeant dont la vision du monde lui est pourtant diamétralement opposée, cherchera à l'infléchir sur plusieurs dossiers.

    Mardi matin à la Maison Blanche les deux hommes auront un entretien d'une demi-heure en tête-à-tête - la maîtrise de l'anglais de Emmanuel Macron est un atout majeur - puis élargi pendant une heure à leurs proches collaborateurs. Ce devrait être le moment-clé de cette visite d'Etat, la première d'un dirigeant étranger sous l'ère Trump. Lundi, au cours de leur dîner privé, les deux hommes ont parlé de la situation économique américaine, "les sondages du président Trump et la préparation des élections des mid terms" au mois de novembre, a indiqué l'Elysée. Autres points abordés, la régulation de l'internet et la lutte contre la radicalisation ainsi que la lutte contre le terrorisme.

     

    "Pas de plan B pour empêcher l'Iran de fabriquer la bombe"

    Mais ils ont aussi évoqué des points de friction comme les taxes douanières que Donald Trump veut imposer à ses partenaires sur l'acier et l'aluminium. "Sur le commerce, la Syrie et la lutte contre le terrorisme, ils ont une volonté de bâtir un agenda commun", a assuré l'Elysée lundi soir, soulignant à nouveau "l'ambiance très amicale et personnelle" de leurs premiers échanges.

    Rien n'a en revanche été dit sur le sujet le plus brûlant, dont l'échéance tombe dans trois semaines: le devenir de l'accord sur le nucléaire iranien que le président américain veut rompre, s'il n’est pas durci contre Téhéran et ses ingérences dans la région.

    Ce que redoutent la France et toutes les autres grandes puissances signataires de ce traité par lequel l'Iran a renoncé à l'arme atomique. Ces deux derniers jours, la Russie, la Chine et la Grande-Bretagne ont plaidé pour son maintien. Des appuis de poids pour Emmanuel Macron qui tentera de convaincre son homologue américain. "Il n'y a pas de plan B" pour empêcher l'Iran de fabriquer la bombe, a-t-il répété dimanche.

    Peu optimiste, l'Elysée estime que "les signaux ne sont pas encourageants" puisque Donald Trump a publiquement promis à son électorat de "déchirer" l'accord. Il ne faut pas espérer en deux jours "une percée diplomatique", selon Paris, qui veut proposer un texte de compromis. Il y a urgence: c'est le 12 mai, date échéance pour l'accord, que Donald Trump tranchera.

    Discussion à bâtons rompus

    Sur les menaces de taxes douanières sur l'acier et l'aluminium, la France semble moins inquiète. Verdict le 1er mai, date de la fin de l'exemption provisoire dont bénéficie l'UE pour l'instant. Paris espère bien que l'exemption deviendra permanente. "On ne fait pas de guerre commerciale avec ses alliés", a fait valoir le président français dimanche !

    La journée de mardi sera diplomatiquement chargée: après les entretiens à la Maison Blanche et une conférence de presse commune, le Français ira déjeuner avec le vice-président Mike Pence et John Sullivan, le patron par intérim de la diplomatie américaine, puis assistera à une cérémonie au cimetière militaire d'Arlington. Le soir un fastueux dîner d'Etat en l'honneur des Macron réunira de nombreux invités à la Maison Blanche, décorée pour l'occasion d'une forêt de branches de cerisier en fleur. Le menu gastronomique, la somptueuse vaisselle, tout a été largement médiatisé.

    En rentrant de Mount Vernon le président français a parlé au Premier ministre canadien Justin Trudeau sur l'attaque de Toronto "afin de lui faire part de la solidarité de la France et d'échanger sur les premiers éléments de l'enquête".

    BFM.TV


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique