• Budget des armées: la faute politique de Macron?

    Le recadrage public du chef d’état-major des armées le 14 juillet risque de laisser des traces durables chez les militaires. D’autant que la question budgétaire est loin d’être réglée par la hausse du budget défense prévue en 2018.

    Les premiers pas de chef des armées étaient pourtant réussis. En remontant les Champs-Élysées dans un véhicule militaire le jour de son entrée en fonction, en rendant immédiatement visite aux soldats français de l’opération Barkhane, en visitant de longues heures les stands de l’armée et des industriels de défense du salon du Bourget, en embarquant dans un sous-marin lanceur d’engin, force photos martiales à la clé, en martelant qu’il tiendrait l’objectif d’un budget de 50 milliards d’euros en 2025 (32,7 milliards aujourd’hui), Emmanuel Macron avait signifié aux armées qu’il entendait bien faire de la défense une priorité stratégique et financière. "Je juge que cet effort est indispensable, mieux, qu’il est urgent. Nous ne pouvons pas attendre", assurait ainsi le candidat Macron dans son discours défense du 18 mars.

    Et puis, ce 13 juillet au soir dans les jardins de l’hôtel de Brienne, le bel édifice s’effondre. Dans un discours qui a provoqué un profond sentiment de malaise dans l’assistance, Emmanuel Macron ne se contente pas de confirmer la coupe de 850 millions d’euros dans le budget militaire 2017 décidée par Bercy. Il en profite aussi pour dézinguer le chef d’état-major des armées Pierre de Villiers, dont le rugueux discours auprès de la commission de défense de l’Assemblée nationale avait fuité la veille dans la Tribune et Challenges. "Je considère qu'il n'est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique", assène-t-il. J'ai pris des engagements. Je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir. Et je n’ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire."

     

    La majorité LRM se fendille

    Résultat: un chef d’état-major dont on ne sait pas s’il poursuivra sa mission alors que la France est en guerre sur plusieurs fronts, des militaires durablement braqués, et des premières failles dans la majorité LRM, avec les critiques publiques du président de la commission de défense de l’Assemblée Jean-Jacques Bridey et des députés Gwendal Rouillard et Jean-Charles Larsonneur. En clair, la sortie présidentielle ressemble bien à une faute politique, après des premiers pas régaliens réussis, aussi bien sur la défense que sur la diplomatie.

    Pourquoi? Parce qu'à l’évidence, ce soufflet public à destination du CEMA n’était pas nécessaire. Pierre de Villiers n’a pas enfreint le devoir de réserve: il était auditionné à huis clos devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale, et n’a fait que répéter, certes de façon un peu rugueuse, le discours qu’il tient depuis des années. La presse a fait son travail en dévoilant une partie du contenu de cette audition, sachant que le compte-rendu final des discussions sera, comme toujours, abondamment caviardé. On ne parle pas là de données sensibles liées au secret défense, mais bien d’un débat sur le budget des armées. On voit mal pourquoi il serait "indigne" de le porter sur la place publique. La colère présidentielle sur les industriels de défense, qui s'est fait jour dans une interview au JDD, laisse aussi circonspect: ils ont le droit de donner leur avis, tout comme le gouvernement a le droit de leur dire non.

     

    50 milliards, coût du modèle d'armée 

    Au-delà de faire porter 20% de l’effort d’économies du gouvernement sur un ministère des armées pourtant défini comme prioritaire, la manière interroge également. Pour beaucoup de militaires, la sortie présidentielle a sonné comme une sorte d’engueulade paternaliste adressée à un enfant jugé trop turbulent. Or le budget de la défense n’est pas un cadeau fait aux militaires: c’est le prix à payer pour le modèle d’armée défini par le dernier Livre Blanc sur la défense. De même, l’objectif de 2% du PIB en 2025, ou 50 milliards d’euros pour les armées, n’est pas un mantra sorti de nulle part. C’est l’estimation, qui vaut ce qu’elle vaut, du coût d’une armée qui conserve ce modèle complet: une force de dissuasion crédible, une capacité à entrer en premier sur un théâtre d’opérations, des équipements au niveau, des effectifs bien entraînés en nombre suffisant.

    Réduire le différend entre le chef des armées et le chef d’état-major à une simple querelle de chiffres, voire d’egos, revient à occulter l’essentiel. L’armée française arrive aujourd’hui au bout de ses forces, entre des engagements extérieurs qui dépassent allègrement le "contrat opérationnel" fixé par le Livre blanc, une opération Sentinelle qui épuise les forces, et le fait que les derniers arbitrages de François Hollande en conseil de défense, dont le coût est estimé à 2,2 milliards d’euros en 2018 et 2019, ne sont pas financés. Les soldats français qui rôtissent par 50 degrés dans des blindés VAB hors d’âge au Mali, et qui cumulent plus de 250 jours d’engagement par an loin de leur garnison et de leurs familles, doivent rire jaune quand ils entendent le terme "effort" seriné sur tous les tons par l’exécutif. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser la colère de Pierre de Villiers face aux députés.

     

    Bricolage de Bercy

    Sur le fond de l’affaire, faire payer aux armées le surcoût des opérations extérieures (1,3 milliard d’euros, dont 450 millions seulement budgétés en loi de finances) n’est pas seulement contraire à la loi de programmation militaire 2014-2019, dont l’article 4 prévoit explicitement un financement interministériel. Le choix est aussi contestable au plan politique: c’est bien l’exécutif qui envoie les forces en opérations. Il doit donc en accepter le prix: en cas de conflit majeur nécessitant une projection massive de troupes (Europe de l’Est, Moyen-Orient…), pour un coût de 2 ou 3 milliards d’euros, imagine-t-on une ponction équivalente sur le budget équipements de l’armée la même année? Le fait même de poser la question donne la réponse.

    Intégrer les surcoûts OPEX dans le budget des armées, comme le préconise la Cour des comptes, est évidemment une piste à étudier. Mais il faudrait organiser cette réforme majeure de façon sérieuse, en débloquant le budget nécessaire dès la loi de finances initiales. L’inverse de la démarche adoptée par Bercy, un bricolage en milieu d’année qui contredit la LPM actuelle et aboutit à des coupes sur le programme 146 du Budget (équipements). Cette improvisation laisse penser que ce choix n’est pas dicté par une stratégie réfléchie, mais bien par un de ces coups de rabot qu’affectionnent les grands argentiers de Bercy.

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    Une hausse du budget 2018 à relativiser

    L’augmentation du budget de défense à 34,2 milliards d’euros annoncée par Emmanuel Macron pour 2018 est certes un signal positif. Mais ce budget devra probablement honorer les 850 millions d’euros de commandes reportées cette année… ce qui pourrait déjà diviser par deux l’effort de 1,5 milliard d’euros revendiqué par l’Élysée. Il faudra aussi s’assurer que les crédits gelés sur le budget 2017 seront bien libérés à temps pour être utilisés, sauf à continuer de repousser inexorablement la «bosse» du financement de la défense. Sachant que financièrement, le plus dur est à venir: pour tenir l’objectif présidentiel, le budget défense devra passer de 34,2 milliards d’euros en 2018 à 50 milliards en 2025. Soit une hausse annuelle moyenne de 2,4 milliards d’euros... sans gels, surgels et coupes claires pour les menacer.

    Challenges


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  • Privés d'emplois familiaux, les députés s'agacent du statut promis à Brigitte Macron

    Des députés de droite comme de gauche dénoncent une incohérence de l'exécutif, alors que la loi s'apprête à interdire le recours aux emplois familiaux à l'Assemblée Nationale.

    «Faites ce que je dis mais pas ce que je fais!», enrage sur Twitter ce mardi l'ancien ministre et député LR Thierry Mariani. En cause, le statut et le budget dont devrait bientôt disposer la première dame Brigitte Macron, comme l'avait annoncé son époux de président. Une disposition inédite, et qui vise à plus de transparence, mais qui intervient «au même moment où l'on fait interdire les “emplois familiaux” au Parlement», fustige le fondateur de la Droite Populaire. Et l'ex-représentant des Français de l'Étranger n'est visiblement pas le seul à dénoncer ce qui apparaît comme une contradiction, si ce n'est une injustice.

    À gauche également, la perspective de voir officialisé le rôle de Brigitte Macron irrite. Invité ce matin de l'émission Territoires d'infos sur Sud Radio - Public Sénat, le député socialiste Luc Carvounas relève:«Dans l'histoire des couples présidentiels, les premières dames ont toujours eu des activités bénévoles». «Je ne vois pas pourquoi la femme du chef de l'État aurait un budget sur de l'argent public. On est en train de nous dire qu'il faut recruter des centaines d'administrateurs à l'Assemblée pour contrôler tous nos tickets de caisse, et on va allouer un budget à la femme du chef de l'État, je ne suis pas d'accord», s'agace encore le maire d'Alfortville (94). Un sentiment d'incohérence également dénoncé du côté de la gauche radicale, comme l'illustre le député Eric Coquerel. «Brigitte Macron serait donc une collaboratrice. Pourtant on va interdire aux députés d'employer leur famille non?», s'interroge-t-il sur Twitter.

     

    Déjà près de 200 courriers quotidiens

    L'officialisation du statut de Brigitte Macron n'est pourtant pas une surprise. Emmanuel Macron avait promis de clarifier les fonctions de son épouse, afin de rompre avec le flou qui prévalait jusqu'ici pour le statut des conjointes des chefs d'État français. Elle dispose actuellement d'une équipe de deux à trois collaborateurs et de deux secrétaires. Deux agents de sécurité assurent par ailleurs sa protection. Très sollicitée par courrier par les Français, son cabinet indiquait il y a peu au Figaro qu'elle reçoit près de 200 lettres quotidiennes. Si les fonctions précises qui seront attribuées à Brigitte Macron ne seront connues qu'après l'été, on sait déjà que la première dame souhaite agir en faveur de la scolarisation des enfants hospitalisés et pour soulager les difficultés rencontrées par les personnes handicapées.

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    En plus d'une équipe, la première dame aura donc un budget pour le fonctionnement de ses activités et la rémunération de ses collaborateurs.....

    Le Figaro

    Je me demande vraiment ce que les françaises ou/et les français peuvent écrire à Brizitte !!!

    Les personnes handicapées, ça doit dépendre du ministère de la santé ! 


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    Après l'armée, c'est au tour des industriels de l'armement de signifier leur désaccord avec le gouvernement, alors que celui-ci demande un effort financier de 850 millions d'euros, portant sur le matériel en opération extérieure des forces françaises.

    Alors que les tensions sont toujours vives entre Emmanuel Macron et Pierre de Villiers, le chef d'état-major des armées, une nouvelle force compte s'immiscer dans le bras de fer entre l'Élysée et l'Armée. Les industriels de la défense, ont fait part de leur mécontentement lors du discours du président de la République aux armées, la veille du défilé militaire du 14-juillet, alors que le gouvernement demande aux militaires un effort financier de 850 millions d'euros pour leurs programmes d'équipements en opération extérieure.

    Réunis à l'hôtel de Brienne, Macron a recadré le général Pierre de Villiers, rappelant les liens hiérarchiques qui les unissent: "J’ai pris des engagements. Je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir. Et je n’ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire", martelait le chef de l'état.

    Le matériel militaire première cible des coupes

     

    Un discours entendu par les industriels de l'armement, comme nous l'apprend L'Opinion. Certains ont préféré couper court à la sauterie, s'abstenant d'applaudir le discours du président, et préférant quitter immédiatement l'hôtel de Brienne, sans participer à la garden-party. Car l'effort financier demandé par l'Élysée portera sur le matériel militaire, ne pouvant rogner sur les soldes ni mettre fin d'un coup sec aux missions en cours (Barkhane au Sahel, Chammal en Irak et en Syrie, ou encore Sentinelle sur le territoire national), obligeant l'armée à assumer seule le surcoût des opérations extérieures.

     

    "Il a été demandé à tous les ministères de faire des efforts y compris au ministère des Armées (...) Il y a la possibilité de décaler quelques commandes sur du gros matériel et c'est pour ça que nous avons identifié 850 millions d'euros", assurait Christophe Castaner jeudi sur RMC-BFMTV.

     

    Une somme colossale pour l'armée, alors que le maintien en condition opérationnelle d'un char Leclerc coûte 20.000 euros par semaine, et qu'un seul hélicoptère d'attaque "Tigre" sur quatre est "disponible". Une situation tendue à laquelle l'Élysée tentera de trouver une solution vendredi, lorsque Emmanuel Macron recevra le général de Villiers.

    BFM.TV


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  • Emmanuel Macron : voilà comment les américains ont décidé de surnommer notre Président

    Jamais un président français n'aura peut-être suscité autant de curiosité aux États-Unis. Depuis son élection, Emmanuel Macron ne cesse d'alimenter les conversations de l'autre côté de l'Atlantique où il a même été comparé à l'agent 007 !

    La macronmania continue de battre son plein au pays de l'Oncle Sam et celle-ci n'est manifestement pas prête de s'arrêter. Depuis qu'il a pris ses fonctions à l'Élysée, le président Macron ne cesse en effet de faire parler de lui grâce à ses actions très médiatisées. 

    Non content d'avoir défié Donald Trump par une poignée de main virile, puis en invitant les scientifiques américains à travailler en France après le retrait des États-Unis des accords sur le climat, le président a poursuivi son action en mode offensive.

    "Mon nom est Macron. Emmanuel Macron" 

    Lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Versailles, Emmanuel Macron avait en effet surpris tout le monde en n'hésitant pas à dire ses quatre vérités au chef du Kremlin à propos de dossiers sensibles. De quoi étonner les américains, surpris par ce jeune président qui semble vouloir à lui seul rétablir l'ordre du monde. Récemment, c'est une photo du président français qui a émoustillé les internautes.

    En visite à bord du sous-marin nucléaire "Le Terrible" le 4 juillet dernier, Emmanuel Macron s'est laissé photographier tandis que celui-ci était hélitreuillé tel un soldat en mission vers le navire de guerre.

    Un cliché qui n'a pas manqué d'être beaucoup commenté par les américains qui ont immédiatement comparé le chef de l'État... à James Bond ! "Mon nom est Macron. Emmanuel Macron", s'est amusé à poster un internaute sur Twitter en faisant référence à la célèbre phrase de l'agent 007.

    "À quel point ce mec est-il hardcore? Atterrir sur un sous-marin depuis un hélicoptère? C'est résolument la spécialité de James Bond", s'est demandé cet autre twittos. "Prochainement: le président se pose sur la Station spatiale internationale et poste un selfie sur Snapchat", a plaisanté encore une autre personne.

    Emmanuel Macron, super-héros ? Voilà un sujet qui n'a pas fini de distraire les internautes sur la Toile !

    Gentside

    Il se prend pour un super héros mais il en est loin. Il a un ego surdimensionné !


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  • La toute première mission officielle de Brigitte Macron en tant que première dame

    Brizitte s'habille comme une gamine ! Ridicule à son âge avec ses pantalons étroits et ses talons ! Sans oublier sa coiffure !

    C'était sa première mission en tant que première dame. Brigitte Macron a participé jeudi à la concertation du 4e plan autisme et a accueilli des enfants à l'Élysée. L'épouse du président ne souhaite pas rester dans l'ombre pendant les cinq prochaines années.

    LIEN article :

    http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/la-toute-premi%c3%a8re-mission-officielle-de-brigitte-macron-en-tant-que-premi%c3%a8re-dame/ar-BBDWdfz?li=BBoJIji

     

    Vous verrez que BFM.TV passe de la pommade à Brizitte !

    Pas étonnant quand on sait qui est derrière BFM.TV !

    Elle a beaucoup de "personnel" mais qui les paie ?

    Goûts de luxe de Brizitte :

    https://www.youtube.com/watch?v=elv_YYvNQBA


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  • Poutine prolonge le boycott des fruits européens

    Le Kremlin réplique à la prolongation des sanctions de l'Union européenne pour dénoncer l'occupation de la Crimée.

    Œil pour œil… Vladimir Poutine a signé un oukase vendredi pour prolonger jusqu'au 31 décembre 2018 l'embargo russe contre les produits alimentaires européens. Le maître du Kremlin réplique ainsi à la prolongation des sanctions, le 22 juin dernier, par l'Union européenne contre la Russie, pour dénoncer l'occupation de la Crimée. «La France ne reconnaîtra pas l'annexion de la Crimée», a clairement déclaré Emmanuel Macron lundi dernier, en recevant à l'Élysée le président ukrainien, Petro Porochenko. Les sanctions européennes ciblent cinq banques publiques russes et les compagnies pétrolières Rosneft, Transneft et Gazprom Neft.

    En retour, la Russie s'en était prise, il y a trois ans, au secteur agricole européen. Les producteurs de fruits en particulier avaient été pénalisés. La Russie importait alors 750.000 tonnes de pommes européennes. Lorsque l'embargo a été décrété, les producteurs italiens et polonais ont cassé leurs prix, de peur de ne pas écouler leur production. Ce qui a fait souffrir le secteur en France. Ce dernier a tenté d'ouvrir de nouveaux débouchés dans des pays émergents à forte croissance, en particulier la Chine.

    Les autorités russes ont de leur côté essayé de stimuler les productions agricoles locales, non sans succès. Ce qui n'empêche pas les Polonais de poursuivre leurs ventes de pommes à la Russie, rapportent des médias russes. Pour contourner l'embargo, ils maquillent leur production en pommes de Biélorussie, pays coincé entre la Pologne et la Russie.

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    La Commission européenne a dès vendredi prolongé, jusqu'en juin 2018, des mesures d'aides qui avaient été mises en place pour soutenir les agriculteurs victimes de l'embargo russe. L'enveloppe de cette aide exceptionnelle se monte à 70 millions d'euros.

    Le Figao

    Macron avec son copain Trump veulent enclencher une troisième guerre mondiale.

    Ce qu'il est con ce tout petit macaron !


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  • Macron: pourquoi sa déclaration de revenus et de patrimoine suscite la polémique

    L'association Anticor a annoncé lundi avoir saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique pour lui demander de vérifier la déclaration de revenus et de patrimoine d'Emmanuel Macron. L'écart entre ses revenus et sa fortune déclarée pose notamment question.

    Le contexte

    L'association Anticor - qui a pour but de promouvoir l'éthique en politique et de lutter contre la corruption - a décidé de saisir la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) - une autorité administrative indépendante chargée de promouvoir la probité et l'exemplarité des responsables publics. L'objet de cette saisie? La déclaration d'intérêts et de patrimoine d'Emmanuel Macron, signée le 24 octobre 2014.

    Dans une lettre datée du 14 février 2017, Anticor demande à la HATVP de vérifier «le caractère exhaustif, exact et sincère de la déclaration de patrimoine de M. Macron». Les trois citoyens qui ont saisi la HATVP - via Anticor - sont Paul Mumbach (candidat des maires en colère à la présidentielle), Jean-Philippe Allenbach (président du Mouvement Franche-Comté) et Serge Grass (président de l'Union Civique des Contribuables Citoyens).

    Les parlementaires et membres du gouvernement ont l'obligation de déclarer leur situation patrimoniale à la HATVP au début et à la fin de leurs fonctions ou de leur mandat. La déclaration d'intérêts est publiée uniquement au début de la prise de fonctions ou de mandat.

    Un écart considérable entre les revenus et la fortune déclarée d'Emmanuel Macron

    Dans sa déclaration d'intérêts, signée le 24 octobre 2014, Emmanuel Macron indique avoir perçu, comme banquier à la banque Rothschild puis comme secrétaire général adjoint à la présidence de la République, «3,3 millions d'euros de revenus avant impôts», de 2009 jusqu'à son entrée au gouvernement comme ministre de l'Economie en août 2014, selon un communiqué d'Anticor. Il a touché notamment, pour ses activités dans la banque d'affaires, «2,8 millions d'euros» entre 2009 et sa nomination en mai 2012 au secrétariat général de la présidence sous François Hollande.

    Dans sa déclaration de patrimoine, signée le même jour, le candidat d'En marche! avait fait état d'un patrimoine de «1,2 million d'euros et d'un endettement de 1 million d'euros», «soit un patrimoine net de seulement 200.000 euros», de quoi susciter des «interrogations» selon Anticor.

    L'association anticorruption souligne un «manque de cohérence entre les revenus et le patrimoine déclarés» et s'interroge sur «la sincérité du patrimoine déclaré».

    Trois zones d'ombre

    Dans sa lettre adressée à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Anticor soulève trois questions principales:

    1) «Comment peut-il se faire qu'après avoir eu en 2010-2013 des revenus supérieurs à 3.000 000 €, sa fortune déclarée en 2014 n'ait été que de 156.160 €?»

    2) «Comment peut-il se faire qu'il n'ait eu en 2014 que 56.254,41 € sur son compte courant alors que plus de 3.000.000 € y avaient été crédités durant les trois années précédentes?»

    3) «Enfin, où est passé le portefeuille lui ayant permis de toucher 561.582 € de revenus mobiliers en 2011-2012, car il n'apparaît pas dans sa déclaration de patrimoine?»

    Des incohérences et des «bizarreries»

    Contactés par Le Figaro, deux avocats fiscalistes ont accepté de se pencher sur les questions soulevées par Anticor. Tous deux relèvent des incohérences et des «bizarreries» dans la déclaration d'intérêts d'Emmanuel Macron.

    Sur les 3 millions d'euros qu'il a gagnés entre 2010 et 2013, Emmanuel Macron a certes payé des impôts. «Sur les 3 millions, environ 1,4 million est parti en impôts», estime l'avocat fiscaliste Stéphane de Lassus. En théorie, il reste donc 1,6 million d'euros à Emmanuel Macron. Bien loin des 156.160 euros qu'il a déclarés. «Au bout du compte, il apparaît en effet comme très pauvre. Ce n'est pas très clair et c'est quand même bizarre d'avoir aussi peu», estime Stéphane de Lassus. Emmanuel Macron a souscrit un prêt de 350.000€ (en novembre 2011) pour faire des travaux dans la résidence secondaire de sa femme puis un autre prêt de 600.000€ (en septembre 2012) pour refinancer le prêt d'achat de sa résidence principale. En souscrivant ces prêts, il n'a donc pas «puisé» dans les 1,6 million qu'il lui restait. «Où est donc passé l'argent restant?», s'interroge Stéphane de Lassus.

    Même son de cloche chez Jean-Philippe Delsol, avocat fiscaliste et président de l'IREF (Institut de recherches économiques et fiscales): «Je pense qu'il y a un loup. On ne peut rien à dire avec certitude mais c'est incohérent et il n'est pas clair», explique-t-il. Avant d'ironiser: «Peut-être qu'il a tout dépensé mais alors il faut beaucoup dépenser!». Jean-Philippe Delsol précise: «Il peut aussi avoir tout économisé mais dans ce cas-là, ça devrait figurer dans sa déclaration». Selon les deux avocats, ces incohérences devraient déclencher un contrôle de l'administration fiscale.

    Concernant les revenus de capitaux mobiliers qu'il a perçus (561.582 euros au total), les deux avocats estiment que ce sont probablement des distributions de dividendes de la banque Rothschild. Cette forme de rémunération étant souvent utilisée dans le secteur bancaire.

    La Haute autorité «n'a pas eu à faire d'observations» jusque-là

    «La déclaration de patrimoine d'Emmanuel Macron a été contrôlée à deux reprises en 2014, puis en 2016 (à son départ du gouvernement, NDLR), avant publication par la HATVP qui n'a pas eu à faire d'observations», a indiqué à l'Agence France-Presse une source proche du dossier.

    Dans un entretien à La Croix, paru jeudi 12 mars, Emmanuel Macron s'était expliqué sur cette différence entre le patrimoine déclaré et ses revenus perçus. «Comme banquier d'affaires, j'avais le statut d'indépendant. J'ai donc payé, sur le montant brut de ma rémunération, des cotisations sociales patronales, salariales, puis l'impôt sur le revenu. Ces cotisations ont augmenté et frappé mon dernier revenu de référence, au point que je ne gagnais plus assez pour payer mes impôts!», avait-t-il notamment fait valoir. Il évoquait également des travaux dans la maison de famille de son épouse, «partiellement financés par des emprunts bancaires qui ont tous été déclarés, en 2011 et 2012», selon les mots du candidat.

    Le Figaro.fr - Le Scan Eco - 15 03 2017

    Cela n'a pas posé de problèmes aux couillons de français qui ont voté pour lui.

    Tout a été trouvé normal !

    Imaginez si cela avait été quelqu'un du FN !!!


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  • 29 06 2017 VIDEO DEJA SUPPRIMEE !!!


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  • Une cellule “riposte” de l’Elysée contre Onfray et Zemmour ?

    Dans une vidéo, consacrée aux résultats du premier tour des élections législatives et diffusée ce mardi 13 juin sur son compte Youtube, Michel Onfray accuse le nouveau chef de l’État Emmanuel Macron d’avoir créé “une cellule riposte” contre lui et le journaliste du Figaro Eric Zemmour (à partir de 10:00) :

    “On voit bien que la démocratie ne fonctionne plus et que ce qui va se passer dans les cinq années qui suivent fait la démonstration qu’effectivement il y aura de la violence, de la brutalité, du mécontentement, des gens pas contents, des gens déjà déçus, des gens qui ne souscrivent pas à cette vague macroniste”, affirme notamment le philosophe libertaire.

    “Il n’y a pas de vague macroniste, il y a une grande vague de désespoir, décliniste dira encore M. Macron, qui voudra pour ce faire, on en reparlera, qui a décidé de faire une cellule riposte, parce que Zemmour et moi-même, nous prenons trop de place dans le récit national. On a créé une cellule pour lutter contre nous. Tout cela est fort sympathique. Mais c’est la preuve qu’il faut continuer à se battre pour défendre les idées, la vérité, la justice”, ajoute sans plus de précisions, Michel Onfray.

    Nouvelles de France


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  • Syrie : la nouvelle position d'Emmanuel Macron crée une polémique

    Emmanuel Macron ne fait plus du départ de Bachar el-Assad un préalable à toute discussion en Syrie. Le président français justifie cette position par le fait qu'il n'existe pas selon lui de "successeur légitime" au président syrien. Une petite phrase qui a choqué.

    "L'époque où Macron était le leader moral du monde libre a pris fin assez rapidement, n'est-ce pas?" Cette petite phrase, lâchée sur Twitter par Kyle Orton chercheur au Centre for the Response to Radicalisation and Terrorism, basé à Londres, résume le désarroi qui demeure après les propos tenus par Emmanuel Macron sur la Syrie dans un entretien accordé jeudi à huit quotidiens européens. "Je n'ai pas énoncé que la destitution de Bachar était un préalable à tout. Car personne ne m'a présenté son successeur légitime!", déclare en effet le président français.

    Priorité numéro un : lutter contre les terroristes

    Sur les réseaux sociaux, chercheurs et internautes ont souvent interprété cette phrase comme un blanc-seing accordé à Bachar el-Assad pour, sinon qu'il se maintienne au pouvoir, du moins qu'il participe à la transition politique en Syrie. Cette idée n'est pourtant pas nouvelle dans la diplomatie française. Si pendant longtemps, Paris a renvoyé dos à dos terroristes de l'Etat islamique et Bachar el-Assad, la France avait légèrement infléchi sa position après les attentats de novembre 2015, faisant de la lutte contre le terrorisme une priorité. Le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Laurent Fabius, avait ainsi évoqué dès fin 2015 la possibilité d'une transition politique en présence de Bachar el-Assad. Mais la France répétait également que le président syrien ne pouvait "représenter l'avenir" d'un pays ravagé par six ans d'un conflit au bilan terrifiant - plus de 320.000 morts et des millions de réfugiés.

    Emmanuel Macron le reconnaît d'ailleurs lui-même : il s'agit d'un "aggiornamento" – une mise à jour – de sa politique dans ce dossier complexe. "Nous devons construire la sortie de Bachar el-Assad dans une transition vers un nouveau régime", disait-il en effet durant la campagne électorale. Désormais Président, il fait de la lutte contre le terrorisme sa priorité. Un argumentaire que l'on pouvait par exemple retrouver chez un François Fillon, qui justifiait d'ailleurs ainsi un dialogue avec Bachar el-Assad et un rapprochement avec Moscou.

    "Honte à la France" dit l'opposition syrienne

    Or, c'est ce que dit aujourd'hui Emmanuel Macron. "Mes lignes sont claires (…) Un : la lutte absolue contre tous les groupes terroristes. Ce sont eux, nos ennemis. Nous avons besoin de la coopération de tous pour les éradiqueR, en particulier de la Russie", déclare-t-il, soulignant les discussions constructives avec Vladimir Poutine lors de son passage à Paris fin mai. On est loin des propos qu'il tenait il y a à peine quelques mois, quand il accusait le Kremlin de complicité de "crimes de guerre" lors de la reprise d'Alep. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, était d'ailleurs à Moscou mardi.

    Un revirement qui a provoqué le désarroi de l'opposition syrienne. "Ces déclarations sont surprenantes, compte tenu que la France faisait partie des quatre principaux pays réclamant le départ de 'Bachar le Chimique', a ainsi écrit sur Twitter l'une de ses figures, Khaled Khoja. Même son de cloche du côté d'Ahmed Ramadan, également membre de l'opposition : "Honte à la France, dont le dirigeant Emmanuel Macron ne considère pas Bachar comme son ennemi ou l'ennemi de l'humanité."

    Le chercheur français Bruno Tertrais souligne, lui, l'incompréhension suscitée par cet "aggiornamento".

    La résolution politique du conflit au second plan?

    La deuxième partie de la phrase prononcée par Emmanuel Macron dans cet entretien est également surprenante. Comme dit plus haut, il a déclaré : "Personne ne m'a présenté son successeur légitime." Qu'a voulu dire exactement Emmanuel Macron en parlant de "successeur légitime"? Cela signifie-t-il que le président français ne considère pas la mise en place d'un processus politique, et donc la tenue d'élections libres et démocratiques, comme une étape première et indispensable à toute résolution du conflit?

    Difficile de répondre à cette question. Mais une chose paraît certaine : le règlement politique du conflit n'apparaît plus comme étant au cœur de la doctrine française, mais davantage comme un corollaire. Si le président français affirme qu'"il faut une feuille de route diplomatique et politique", il ne s'attarde pas sur le sujet et ne cite jamais le rôle que pourrait avoir l'ONU dans ce processus, dont une résolution adoptée en 2015 constituait jusqu'à présent la référence pour un règlement du conflit.

    "Le changement de ligne est clair", analyse une source diplomatique citée par l'AFP, avant d'ajouter : "Ça fait des années qu'on dit qu'Assad doit partir et ça n'a rien donné. Diplomatiquement, rien n'avance, Genève [lieu des négociations inter-syriennes, Ndlr] ne sert pas à grand-chose... On ne peut pas continuer comme ça".

    Les lignes rouges d'Emmanuel Macron : suffisant?

    Emmanuel Macron justifie cette politique pragmatique – realpolitik disent déjà certains – par le fait que la priorité absolue est d'éviter d'avoir "un Etat failli" en Syrie. "Je ne veux pas d'un Etat failli", insiste-t-il, évoquant les exemples irakien et libyen. "La démocratie ne se fait pas de l'extérieur, sans tenir compte des peuples. La France n'a pas participé à la guerre en Irak, et elle a eu raison. Et elle s'est trompée en faisant la guerre de cette façon en Libye", dit-il encore. En agissant ainsi, le Président espère aussi replacer la France dans le jeu, en profitant notamment de l'absence de visibilité américaine.

    Pour rassurer, Emmanuel Macron a toutefois rappelé ses deux lignes rouges, déjà énoncées au côté de Vladimir Poutine à Versailles : "les armes chimiques et l'accès humanitaire", sur lesquelles il affirme qu'il sera "intraitable". Il a d'ailleurs réaffirmé que la France procéderait à des frappes si le régime syrien venait à utiliser des armes chimiques. Sur l'accès humanitaire, et son non-respect, le chef de l'Etat n'a en revanche rien dit sur la manière dont il entendait le faire respecter. Ce qui à l'heure du bilan de cette nouvelle position française dans le dossier syrien parait un peu léger.

    Le JDD

    J'estime normal de ne pas écarter Bachar el Assad du règlement de la situation en Syrie !


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    Business France : la nouvelle affaire qui menace le gouvernement

    Le nom de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est cité dans l'enquête sur l'attribution de l'organisation d'un voyage à Las Vegas auquel a participé Emmanuel Macron en 2016. Après des perquisitions mardi, plusieurs membres de l'opposition ont réclamé sa démission.

    L'enquête sur l'organisation d'un déplacement d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, à Las Vegas en janvier 2016 avance. Mardi, une série de perquisitions a eu lieu au siège du groupe Havas et de l'agence Business France, accusée de favoritisme dans cette affaire. Elles s'inscrivent dans le cadre de l'enquête préliminaire pour favoritisme, complicité et recel de favoritisme, ouverte à la mi-mars par le parquet de Paris après des soupçons de dysfonctionnements dans l'organisation de ce déplacement. Au coeur de cette affaire: Emmanuel Macron, mais surtout son actuelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui dirigeait à l'époque Business France. Alors que plusieurs ministres, cités dans diverses affaires, ont quitté le gouvernement Philippe I, sera-t-elle la prochaine épine dans le pied du président? Le Figaro fait le point.

    Comment est née l'affaire?

    C'est le Canard Enchaîné qui l'a révélée le 8 mars, en publiant un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF). Les enquêteurs indiquent s'intéresser à un possible délit de «favoritisme» visant Business France. En effet, l'organisme a confié au groupe de conseil en communication Havas l'organisation d'une soirée à Las Vegas en début d'année 2016 en présence du ministre de l'Économie de l'époque, Emmanuel Macron. Le 6 janvier 2016, l'actuel président de la République avait été ovationné par plus de 500 personnes dont des dirigeants de start-up françaises. «Cette opération de séduction, montée dans l'urgence, à la demande expresse du cabinet du ministre, a été confiée au géant Havas par Business France (l'organisme de promotion de la French Tech dépendant de Bercy) sans qu'aucun appel d'offres ait été lancé», écrivait l'hebdomadaire satirique.

    Selon l'IGF, cette commande est «susceptible de relever du délit de favoritisme» puisque l'organisation de ce voyage n'a pas fait l'objet d'un appel d'offres. Selon le Canard Enchaîné, le coût de la soirée s'élève à 381.759 euros dont 100.00 euros rien que pour l'hôtel. Or, selon le Code pénal un appel d'offres est obligatoire pour l'attribution de marchés publics dont le montant est supérieur à 25.000 euros.

    • Peut-elle fragiliser Emmanuel Macron?

    Dès la parution de l'article du Canard Enchaîné en mars, le ministre de l'Économie de l'époque, Michel Sapin, avait déclaré qu'Emmanuel Macron ainsi que son cabinet étaient «totalement hors de cause». Il a indiqué qu'il s'agissait d'un dysfonctionnement de Business France. Un avis partagé par l'entourage du futur président. Ce n'est «en aucun cas une affaire Macron. C'est une affaire Business France», a-t-on répété.

    Dans un communiqué, l'organisme avait d'ailleurs fait part de sa responsabilité, mais avait précisé avoir pris des mesures pour y remédier. «Il est apparu ultérieurement que, au vu des délais, le choix d'un prestataire capable de prendre en charge l'organisation de l'événement aux États-Unis et les actions de communication associées (…) avait été fait selon une procédure pouvant potentiellement être affectée d'irrégularité», a expliqué Business France.

    • Quels risques pour Muriel Pénicaud?

    L'actuelle ministre du Travail, était au moment de l'organisation du voyage, la directrice générale de l'établissement public, Business France. Dès l'annonce des perquisitions, nombre de membres de l'opposition ont réclamé sa démission. Le vice-président du FN, Florian Philippot a estimé qu'elle ne «pourra pas rester (au gouvernement) puisqu'elle est elle-même citée dans l'affaire des appels d'offres de Havas».

    Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, l'a défendu. «Business France a passé un marché, une commande, il y a eu une irrégularité. Muriel Pénicaud, qui était directrice générale, a provoqué immédiatement un audit, puis une inspection générale, puis l'inspection générale a validé un accord, et c'est elle qui a donné cette information, donc je ne suis pas inquiet sur les conséquences de cette information», a-t-il expliqué sur Europe 1. «Je pense que c'est une grande ministre du Travail, et je pense que ça a été une directrice de Business France exceptionnelle qui elle-même a déclenché tous les voyants quand il y a eu une anomalie», a-t-il poursuivi. Son départ du gouvernement n'est «absolument pas» une question.

    Ces derniers jours, plusieurs ministres du gouvernement Philippe I, cités dans des affaires, ont annoncé leur départ du gouvernement. Trois d'entre eux, François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard, sont des membres du MoDem. Le parti centriste fait l'objet d'une enquête depuis début juin sur l'emploi présumé fictif de ses assistants parlementaires européens.

    Le Figaro


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  • D'après la chanson originale (Tagada Brigitte, (le derrière de Brigitte))

    J'espère que vous allez aimer !


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  • Législatives : ces nouveaux députés En marche ! qui ont (déjà) des casseroles

    Plusieurs élus de La République en marche ou du MoDem pourraient bientôt se retrouver devant la justice.

    Travail dissimulé, prise illégale d'intérêts... Malgré les promesses de probité du président de la République et l'exigence d'un casier judiciaire vierge pour se présenter aux législatives sous son étiquette, plusieurs députés de La République en marche, élus dimanche 18 juin, sont sous la menace d'une procédure judiciaire ou ont été condamnés par le passé. Franceinfo dresse la liste des députés qui ont (déjà) des casseroles.

     

    LIEN de l'article :

    http://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/legislatives-ces-nouveaux-deputes-en-marche-qui-ont-deja-des-casseroles_2239237.html


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  • Au Maroc, le roi et Macron se régalent à un bon repas (rupture du jeune, fin du ramadan)

    Au Maroc, le roi et Macron se régalent à un bon repas (rupture du jeune, fin du ramadan)

    © ALAIN JOCARD Le président français Emmanuel Macron et le roi du Maroc Mohammed VI à Rabat, le 14 juin 2017

    Le président français, invité par Mohammed VI ce mercredi à un dîner de rupture du jeûne en famille, n'a pas émis la moindre critique sur la répression de la révolte du Rif.

    Le verdict a été prononcé au moment où l’avion présidentiel français se posait sur le tarmac de l’aéroport de Rabat. Le tribunal d’Al-Hoceima, ville du nord du Maroc, a condamné 25 jeunes manifestants à dix-huit mois de prison ferme pour «troubles à l’ordre public, rébellion, participation à un attroupement non-autorisé et armé». Ils avaient été arrêtés deux semaines auparavant lors des heurts provoqués par la tentative d’arrestation de Nasser Zefzafi, leader du Hirak, le mouvement social qui secoue la région du Rif depuis des mois.

    Loin de cette agitation, mercredi, Mohammed VI est venu en famille accueillir Emmanuel Macron et son épouse à la descente de l’avion. Les formalités diplomatiques avaient beau être réduites au minimum, le protocole monarchique interdit une trop grande simplicité: sur le tarmac de la capitale, le chef de l’Etat a passé en revue un bataillon de la garde royale et serré 44 paires de mains alignées le long du tapis rouge, avant de rejoindre le Palais pour une audience privée avec le souverain. Brigitte Macron, pendant ce temps, a accompagné la princesse Lalla Salma à l'exposition Picasso du musée d’art contemporain de Rabat

    «Ce ne sera pas un "copain"»

    Que se sont dits le président investi depuis un mois et le roi monté sur le trône il y a bientôt dix-huit ans? L’entrevue entre les deux hommes, d’abord en tête-à-tête, puis en présence de quelques conseillers, a duré plus longtemps que prévu. «L’univers politique et culturel de Macron n’est pas tourné vers le Maghreb. Il n’avait jamais mis les pieds au Maroc, même pas pour un week-end à la Mamounia [l’hôtel de luxe de Marrakech où sont régulièrement invitées des personnalités politiques françaises, ndlr], remarque le politologue marocain Mustapha Sehimi. Ce ne sera pas un "copain", comme Hassan II avait qualifié Valéry Giscard d’Estaing, ni même un ami comme Chirac. Il y aura une continuité avec la position française, mais sans doute pas d’activisme sur les dossiers maghrébins.» Le chercheur Mohamed Benhamou, spécialiste des questions de sécurité, n’y voit pas forcément un défaut: «Macron n’est pas prisonnier du passé. Pour une fois, la relation entre les deux capitales ne sera pas parasitée par de vieilles histoires, estime-t-il. Vu de Rabat, le président français est un homme pragmatique, un technicien, ce qui est en phase avec la nouvelle culture diplomatique marocaine.»

    «Normal qu’il y ait des manifestations»

    Entre la discussion «privilégiée» avec Mohammed VI et le ftour –la rupture du jeûne du ramadan– dans l’intimité de la famille royale, Emmanuel Macron a consacré treize petites minutes à une conférence de presse, sa seule prise de parole publique de son séjour marocain. Il s’est dit «touché par la nature très personnelle de la discussion qui s’est nouée» avec le roi. Les deux chefs d’Etat ont abordé la question de la Libye, de la crise du Golfe, de la politique africaine du Maroc et de la lutte contre le changement climatique, selon le président français. Sur le plan sécuritaire, il a salué la «vigilance» de Rabat sur «les foyers potentiels de déstabilisation de la région».

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    Interrogé sur la révolte du Rif, Emmanuel Macron a osé quelques mots, très bienveillants avec son hôte: «Nous avons évoqué ce sujet dès le début, je l’ai abordé de manière très directe et naturelle, a-t-il expliqué. J’ai senti que le roi considère qu’il est normal qu’il y ait des manifestations, […] que son souhait est d’apaiser la situation en apportant de la considération à ces régions et des réponses très concrètes en termes de politiques publiques. La discussion que nous avons eue ne me donne pas lieu de craindre à une volonté de répression.» Dans la soirée, plusieurs centaines de manifestants sont pourtant à nouveau sortis dans les rues d’Al-Hoceima: ils demandent la libération de leurs camarades emprisonnés.

    Libération

    Et bien macaron et brizitte ont fêté la fin du ramadan !


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  • Législatives 2017 : une vague en trompe l’œil par Jacques SAPIR

    Triste bilan du 1er tour des législatives pour l'économiste Jacques Sapir : record historique de l'abstention, opposition molle des Républicains, réformes européistes déprimant les employés. Avec environ 30% des voix, LREM peut avoir 70% des sièges.

     

    LIEN de l'article assez long pour ceux que l'avenir de la France intéresse (sourire) :

    https://francais.rt.com/opinions/39634-legislatives-2017-vague-en-trompe-oeil


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  • Bulletins manquants, actes de sorcellerie... Retour sur les couacs des législatives

     

    LIEN article : https://francais.rt.com/france/39624-bulletins-manquants-actes-sorcellerie-retour-législatives

    La fin de l'article est intéressante sur le déplacement de macaron en Falcon pour aller voter !!!


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  • Faux diplôme : la candidate LREM du Nord lâchée par ses soutiens... mais pas par son parti

    Malgré les révélations concernant la condamnation de Houmria Berrada pour l'utilisation d'un faux diplôme, LREM a maintenu l'investiture de sa candidate dans le Nord. Son suppléant et plusieurs soutiens se sont, eux, retirés de la campagne.

     

    Au cœur d'un scandale pour avoir été dissimulé une condamnation par la justice, la candidate du Nord de La République en marche (LREM) Houmria Berrada est lâchée par ses soutiens, à une semaine du premier tour des législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin prochain.

    Christian Carnois, son suppléant, et Delphine Garnier, sa directrice de campagne, ont publié une lettre ouverte le 4 juin, dans laquelle ils annoncent renoncer à leurs fonctions auprès de Houmria Berrada. 13 autres de ses soutiens ont pris la même décision.

    «Malgré des faits avérés sur des falsifications liées à son cursus universitaire, Houmria Berrada nie et ses proches collaborateurs doivent faire face à une confiance entamée par des mensonges et déclarations de faits erronés», expliquent Christian Carnois et les autres signataires de la missive rendue publique et remise à la candidate LREM. «Nous avons donc décidé de nous désinvestir de sa campagne législative et de ne plus la soutenir», concluent-ils. 

    Houmria Berrada avait été condamnée à huit mois de prison avec sursis en 2011 pour «faux et usage de faux document administratif». L'année d'avant, elle avait falsifié un diplôme de l’université de Bourgogne pour pouvoir intégrer l’Ixad, l’école des avocats de Lille (rattachée à la Faculté de droit). L'affaire avait été révélée par le quotidien La Voix du Nord le 30 mai dernier. La candidate elle, a toujours nié avoir été condamnée, arguant que son casier judiciaire était vierge.

    LREM maintient sa candidate

    Christian Carnois avait dans un premier temps annoncé qu'il entendait «demander officiellement à ce que l'investiture soit retirée» à Houmria Berrada, avec pour conséquence potentielle l'absence de candidat LREM dans la circonscription. 

    LREM a finalement annoncé que la candidature de Houmria Berrada était maintenue. Le référent du parti dans le Nord, Christophe Itier, a assuré à l'AFP le 2 juin «comprendre la décision des personnes engagées autour d’elle», précisant néanmoins que les critères fixés par la Commission nationale d’investiture étaient respectés.

    Les ex-soutiens d’Houmria Berrada ont réagi en annonçant «respecter» la décision du parti. Ils ont néanmoins pointé du doigt «une analyse purement juridique de l’affaire» qui ne les satisfait pas. 

    Alors que les sondages continuent d'annoncer un très bon résultat pour LREM aux législatives, avec à la clef une majorité absolue assez large à l'Assemblée nationale, les scandales se multiplient autour de plusieurs candidats du parti. Un candidat en Guadeloupe a été accusé d'avoir tenu des propos homophobes lors d'une interview. A Saint-Denis, une autre candidate du parti est accusée d'avoir mis en location un appartement dans un immeuble insalubre durant cinq ans, à «un tarif exorbitant», selon une enquête de Mediapart.

    Plus médiatiques, les enquêtes judiciaires visant deux membres du gouvernement, Richard Ferrand et Marielle de Sarnez, ternissent encore un peu plus l'image d'exemplarité que voulait donner LREM, alors que le gouvernement est en train d'élaborer une loi de moralisation de la vie publique.

    RT France

    Autre article : http://tous-pourris.fr/houmria-berrada-condamnee/


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  • Le profil inquiétant de Jean-Marc Borello, délégué national d’Emmanuel Macron

    Un nom vient de surgir dans la campagne, c’est celui de Jean-Marc Borello. Voici ce qu’en dit l’excellente revue quinzomadaire Faits & Documents (du 15 au 30 avril 2017). Nous avons ajouté deux articles de Libération et du Figaro, qui évoquent le personnage de manière très contrastée...

    LIEN de l'article : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-profil-inquietant-de-Jean-Marc-Borello-delegue-national-d-Emmanuel-Macron-45408.html

        


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  • Réforme du travail : "le gouvernement avance masqué" pour Martinez

    Apparemment, on ne nous dit pas tout", fulmine le leader syndical qui déplore dans les colonnes du Parisien que le gouvernement n'ait "rien mis de concret sur la table".

    Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, accuse le gouvernement d'avancer "masqué" sur son projet de réforme du Code du travail, dans un entretien jeudi au Parisien/Aujourd'hui en France. "Apparemment, on ne nous dit pas tout", fulmine le leader syndical qui déplore que le gouvernement n'ait "rien mis de concret sur la table".

    "La méthode est scandaleuse".

    "C'est juste de la concertation. Quant à la méthode, elle est scandaleuse. On nous annonce presque 50 rencontres. Certes, mais toute organisation confondue! Pour la CGT, ce sera seulement trois réunions de deux heures sur les trois thèmes", déplore Philippe Martinez. Or "sur un sujet aussi vaste que le Code du travail, ça n'a pas de sens. Ce qui nous fait dire que le gouvernement avance masqué, au moins jusqu'à dimanche", premier tour des législatives, affirme-t-il.

    Des "pistes" explosives.

    Un article du quotidien Libération, évoquant mercredi des "pistes" explosives de réforme du Code du travail, a mis le feu aux poudres, même si le gouvernement se défend de tout "plan caché". Le "programme de travail" proposé aux organisations syndicales détaille les axes des futures ordonnances qui porteront sur trois thèmes : la "nouvelle articulation de l'accord d'entreprise et de l'accord de branche", la "simplification et le renforcement du dialogue économique et social et de ses acteurs" et "la sécurisation des relations de travail".

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    Le gouvernement "pas précis".

    Pour Philippe Martinez, le gouvernement "ne veut pas être précis". "Ça donne l'impression qu'ils en diront plus après les élections. Si j'en crois ce que je lis dans la presse, ça peut être la catastrophe pour les travailleurs."

    Europe 1


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