• Les retraités dans la rue pour défendre leur pouvoir d'achat

    Les retraités sont appelés par différents syndicats à descendre ce jeudi après-midi dans la rue pour réclamer une revalorisation des pensions, et une hausse de leur pouvoir d'achat.

    De Paris à Marseille, les retraités sont descendus dans la rue jeudi à l'appel d'une large intersyndicale pour défendre leur pouvoir d'achat et interpeller les candidats à la présidentielle qui, estiment-ils, les «ignorent». Ils étaient environ 200 personnes jeudi matin sur le Vieux Port de Marseille pour demander «l'augmentation générale des retraites et des pensions» entourés de banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «Les retraités n'en peuvent plus! Faisons payer le capital». Élisabeth Grand, 65 ans, infirmière (CGT) déplore que «les retraites stagnent depuis des années alors que le coût de la vie augmente».

    Les retraites indexées sur l'inflation n'ont pas été revalorisées depuis cinq ans, ont rappelé lors d'une conférence de presse à Paris, les neufs organisations syndicales et associations qui avaient appelé à la mobilisation (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, FGR-FP, Solidaires...).

     

    «Les retraités devraient être considérés par les candidats»

    «La retraite n'est pas une aumône», mais le fruit de «plusieurs dizaines d'années de travail», ont défendu les responsables syndicaux demandant un retour du calcul des pensions sur les salaires. «Les retraités devraient être davantage considérés par les candidats à la présidentielle», a renchéri Jean-Pierre Floret (UCR CGT) à quelques heures du départ du cortège parisien prévu à 14H30. 

    À Toulouse, entre 250 et 300 personnes ont défilé, a constaté une journaliste de l'AFP. «Non, les retraités ne sont pas des nantis», clamait au micro Jean Fort, responsable CGT. «On demande une augmentation des retraites» et «une réelle protection sociale, pour que la Casa (Contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie) serve réellement pour la perte d'autonomie», poursuit-il.

    A Dijon, 180 personnes selon la police, 300 selon les syndicats, s'étaient rassemblées devant la préfecture. «Avec notre petite retraite, on vit, mais c'est de plus en plus difficile» témoigne Jean Cathenoz, retraité de la fonction publique. A 72 ans, il dit avoir dû rogner sur «la sortie cinéma, le resto, les petits cadeaux. J'achète aussi de moins en moins de livres». «Il y a tant d'économies non faites aujourd'hui en France qu'on peut parfaitement cesser de faire payer toujours les mêmes, y compris les retraités», a réagi dans un communiqué le candidate du Front national, Marine Le Pen.

    Le Figaro


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  • Comment les Macron s'assurent des clichés "avantageux" dans la presse people

    Le candidat d'En Marche !, dont le couple fait régulièrement la une de "VSD" ou de "Paris Match", a un "contrat d'exclusivité moral" avec l'agence Bestimage, que dirige Michèle Marchand, la reine des paparazzis.

    Quand ils ont atterri à Lisbonne, trois paparazzis les attendaient, téléobjectif au poing. Le couple a fait comme d’habitude. Il a prévenu Bestimage. Dans les deux heures, un quatrième photographe, dépêché par la patronne de l’agence, Michèle Marchand, la papesse du cliché people, s’envolait pour le Portugal. L’escapade d’Emmanuel et Brigitte Macron n’était pas destinée à rester discrète. L’événement a fait la une du premier numéro de l’année de "VSD". En titre : "Emmanuel Macron, l’amoureux du pouvoir. Derniers moments d’intimité avec son épouse Brigitte avant la bataille de 2017." En photo, le couple en train de s’embrasser, "tendre baiser place du Commerce, à Lisbonne, le 26 décembre à 15 h".

    Dix couvertures de "VSD" en un an, quatre de "Paris Match", deux de "Closer", une de "Voici". Emmanuel et Brigitte à Lisbonne, mais aussi à Rome, à Biarritz, au Touquet, à Ville-d’Avray… Les Macron passent rarement des vacances sans photographe. Ils ont organisé la communication de leur vie privée. Sylvain Fort, porte-parole d’En Marche !, reconnaît : 

    "Il y a un contrat d’exclusivité moral avec Bestimage. Cela permet de mieux maîtriser leur image, le choix des photos qui circulent sur eux. Quand ils sont victimes d’une paparazzade, ils font appel à un photographe de l’agence, ils sont sûrs, ainsi, d’avoir des clichés plus avantageux."

    Bestimage, qui a repris l’activité de la célèbre Angeli, est connue dans tout Paris pour avoir "surpris" le président Hollande casqué en visite chez Julie Gayet et peut jouer les tours de contrôle sur le marché des clichés people. Il n’est pas rare désormais d’apercevoir Michèle Marchand parmi les spectateurs des meetings d’En Marche !, comme à Lyon, le 4 février.

    "Elle était même à l’anniversaire de Tiphaine, la fille de Brigitte, la veille, raconte un journaliste de 'Paris Match'. Elle a pris les Macron sous son aile."

    Pas vraiment posées, mais loin d’être volées

    C’est en avril 2016 que la peopolisation du couple a commencé. Brigitte accorde alors un entretien "exclusif" à "Paris Match", confie des photos de famille et livre une poignée de confidences intimes ("L’amour a tout emporté sur son passage"). L’interview se fait à la brasserie Zeyer, dans le 14e arrondissement de Paris. "Je connaissais Brigitte Macron par ma belle-sœur, professeur à Franklin, raconte la journaliste Caroline Pigozzi. Il n’y avait rien d’organisé, j’ai été la bonne personne, au bon moment."

    L’hebdomadaire sort le jour même où François Hollande défend son bilan dans une émission spéciale, "Dialogues citoyens", sur France 2. Avec en couverture la photo du couple dans la cour de l’Elysée, "ensemble sur la route du pouvoir". Une "bêtise que ma femme regrette", tranche aussitôt Emmanuel Macron.

    Mais l’expérience, hasard ou pas, s’est systématisée. Quatre mois plus tard et juste avant la démission de Bercy, le couple refait la une de "Match". Lui en short, elle en maillot de bain à fleurs, pieds dans l’eau, sur la plage de Biarritz. Les photos sont signées Bestimage. Pas vraiment posées, mais loin d’être volées.

    "Les politiques sont devenus un bon filon pour la presse people", analyse Marion Alombert, rédactrice en chef de 'Voici'.

    "En ce moment, les Macron ont le vent en poupe. Leur couple intrigue, accroche. Et ils ont compris qu’une exposition bien gérée est une publicité efficace."

    Le flot ne se tarit pas. De nouvelles photos du couple continuent d’arriver dans les rédactions. Les Macron ont-ils maintenant le sentiment d’être allés trop loin ? Les demandes relatives à leur vie privée passent désormais par la cellule communication d’En Marche ! Ils ont porté plainte contre "France Dimanche" qui annonçait leur divorce (une première) et "refusent aujourd’hui toutes les sollicitations", dixit Sylvain Fort. Les confidences intimes de Brigitte, officiellement, c’est fini.

    L'OBS

    Comment les Macron s'assurent des clichés "avantageux" dans la presse people

    Le ministre a raconté au magazine que la plage lui permettait de couper, de "lire, écrire et penser".

    Paris Match s'est empressé d'inclure plusieurs photos de M.Macron et de sa femme. Cependant, une image en a montré un peu plus qu'attendu.

    Sur la photo, présentée sur un double page, on voit Emmanuel Macron regarder dans la direction d'un nudiste d'âge moyen qui le croise !


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  • Après la «jungle» de Calais, un nouveau démantèlement à Grande-Synthe ?

    Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux a annoncé vouloir évacuer «le plus rapidement possible» le campement de la Linière, où vivent quelque 1 500 migrants. Une annonce précipitée, puisque l'Etat s'apprête à renouveler la convention fixant la gestion du site !!!

     

    Cinq mois après le démantèlement de la «jungle» de Calais, va-t-on assister au cours des prochaines semaines à une nouvelle opération d’ampleur visant à faire disparaître le campement de migrants de Grande-Synthe (Nord) ? C’est ce que pourrait laisser croire la déclaration du ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux devant une commission sénatoriale, ce mercredi. «La question n’est plus seulement aujourd’hui celle du rétablissement de l’ordre public» mais aussi «du démantèlement progressif du camp, qui doit pouvoir démarrer le plus rapidement possible», a estimé le locataire de la place Beauvau.

    Près de 1 500 personnes vivent actuellement dans ce campement construit il y a un an, à l’initiative du maire (EE-LV) de la commune nordiste, Damien Carême, et en dépit de l’opposition du ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve. Un chiffre qui a fortement augmenté ces derniers mois, et qui place le campement de la Linière dans une situation de surpopulation, engendrant des heurts réguliers entre les migrants et les forces de l’ordre, ainsi qu’entre les différents réseaux de passeurs opérant sur place.

    Nouvelle convention à l'étude

    Il semble pourtant que la parole de Bruno Le Roux a dépassé sa pensée, contredisant même l’action actuelle des services de l’Etat. La ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, doit en effet se rendre à Grande-Synthe vendredi. Objectif de la visite : renouveler la convention tripartite encadrant la gestion du lieu (l’Etat, la ville et l’association Afeji), qui expire en mai. Les derniers détails ne sont pas encore finalisés, mais selon Damien Carême, elle devrait assurer le financement du site jusqu’au mois de septembre, charge alors au nouveau gouvernement de fixer son cap. «Je souhaite que la population du campement redescende à 700 personnes, annonce le maire de Grande-Synthe. Cela permettra à tout le monde de souffler un peu.» Pas question, donc, de «démantèlement».

    Pour parvenir à cet objectif de 700 personnes accueillies, Carême espère que l’Etat mettra sur la table des places d’hébergement dans les CAO (centres d’accueil et d’orientation), ces structures transitoires censées permettre aux migrants de se poser avant, éventuellement, de demander l’asile en France. Il évalue entre 200 et 300 le nombre d’exilés (se trouvant actuellement à la Linière) qui aimeraient pouvoir partir en CAO depuis de longues semaines, mais en sont empêchés, faute de place. Une situation qui n’a rien de nouveau : la France souffre d’un déficit systémique de structures dédiées pour les demandeurs d’asile. L’an passé, ils étaient 85 000 à avoir sollicité la protection de la France, qui, de son côté, fournissait environ 50 000 places d’hébergement.

    Libération

    On va bien leur trouver des places à ces chers migrants !

    Mais on n'en trouve pas pour les centaines de SDF français qui peuvent rester dehors et "crèvent" de froid l'hiver !


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  • Qui est Fouad Makhzoumi, le milliardaire trouble proche de François Fillon ?

    © Copyright 2017, L'Obs François Fillon et Fouad Makhzoumi lors d'un forum économique à Saint-Petersbourg en juin 2015.

     

    Un contrat a été signé entre la société de conseil de François Fillon et l'homme d'affaires libanais Fouad Makhzoumi, selon Mediapart.

    Alors qu'il était candidat à la primaire LR, François Fillon a signé via sa société 2F Conseil un contrat avec le libanais Fouad Makhzoumi début 2016. L'information, révélée par Mediapart mardi 14 mars, a été confirmée par la conseillère en communication du candidat.

    Le contrat a été signé avec FPI (Future Pipe Industries), société basée à Dubai et qui "figure parmi les leaders mondiaux de fourniture de pipelines", indique Mediapart. L'entreprise a été fondée et est dirigée par Fouad Makhzoumi, une connaissance de longue date de François Fillon.

     

    # Qui est Fouad Makhzoumi ?

     

    Cet homme d'affaires qui se présente lui-même comme "l'ami" de François Fillon est "un sunnite ayant longtemps vécu en Arabie Saoudite", indique Mediapart. Le site Intelligence Online le qualifie de "poisson-pilote" de François Fillon au Moyen-Orient. 

    Au Royaume-Uni, sa famille figure parmi les donateurs du parti conservateur. Lui-même était lié au ministre de la Défense Jonathan Aitken, qui a du démissionner en 1995, notamment pour n'avoir pas déclaré ses liens avec Makhzoumi. Quatre ans plus tard, il a été condamné pour parjure.

     

    # Combien a empoché Fillon ?

     

    Le contrat entre la société de conseil de François Fillon et FPI "a donné lieu à un versement", précise à Mediapart Régis Lefebvre, consultant de FPI en France. Il poursuit :

     

    "Mais s’il a gagné 10.000 ou 20.000 euros, ça s’arrête là. On est loin des sommes évoquées au sujet d’Axa…"

     

    Le contrat prévoyait aussi une "prime de résultat", que François Fillon n'a finalement pas touchée.

    # Quelle était sa mission ?

     

    "Secret des affaires" répond FPI, interrogée sur la nature des missions confiées à François Fillon. Interrogé sur d'éventuels conflits d'intérêts, le consultant de FPI répond :

     

    "Il avait vérifié qu’il n’y avait pas de sujet. Ça n’était pas un sujet qui le mettait en porte-à-faux en tant que législateur."

     

    La société 2F Conseil a été créée en 2012, 10 jours avant l'élection comme député de François Fillon dans la 2e circonscription de Paris – la loi interdit à un parlementaire de travailler en tant que consultant, sauf s'il exerçait l'activité avant le début de son mandat. Après avoir entretenu le flou sur ses clients, François Fillon avait listé en conférence de presse début février une partie de ses clients (Axa, Fimalac, Oddo...), mais n'avait pas mentionné Fouad Makhzouni.

    L'OBS


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  • Hollande recase un député PS, soutien de Macron, dans une planque dorée

    © Copyright 2017, L'Obs Le député socialiste Pascal Terrasse, en 2007

    L'Elysée vient d'annoncer que le député de l'Ardèche Pascal Terrasse, qui ne se représentera pas et a rejoint l'équipe d'En Marche !, est nommé inspecteur général du développement durable.

    Il faut lire les comptes-rendus du conseil des ministres. Surtout les derniers paragraphes qui annoncent les nominations. Et surtout en ces temps de fin de règne, où il est urgent de recaser les copains. Même s’ils ont rejoint le "traître" Macron.

    Prenez le compte-rendu de ce mercredi 15 mars. On y apprend que, sur proposition de Bernard Cazeneuve, le président de la République a nommé le député socialiste Pascal Terrasse "inspecteur général de l’administration du développement durable" au tour extérieur. Autrement dit, François Hollande a recasé cet homme politique de 52 ans dans un corps de contrôle où le travail n’est pas harassant – en fait, une planque dorée qualifiée de "cimetière des éléphants" du ministère de l’Environnement. Un placard où il va gagner, bon an mal an et jusqu’à sa retraite, au moins 6.000 euros bruts par mois.

    Uber, c'est pour les autres

     

    Ce n’est pas le premier camarade de François Hollande à bénéficier de ce type de faveur. Le plus emblématique ? Son ancien conseil politique à l’Elysée, Vincent Feltesse, parachuté à la Cour des Comptes en décembre dernier. Mais le recasage de Pascal Terrasse est particulièrement significatif de l’état d’esprit d’une certaine classe politique.

    Le 4 mars, ce député socialiste de l’Ardèche, qui siège au Palais Bourbon depuis 20 ans, annonce devant ses militants qu’il ne va pas se représenter en juin prochain. Pourquoi ? Parce que, assure-t-il la main sur le coeur, il veut être actif dans la campagne d’Emmanuel Macron (qu'il préfère à Benoît Hamon) et que le patron d’En Marche ! souhaite renouveler la classe politique. Mais il ne dit pas de quoi il va vivre dès que son mandat viendra à expiration en juin prochain. La vérité aurait sans doute gâcher le pot d'adieu.

    Pascal Terrasse aurait pu choisir d'aller travailler dans le secteur privé. C’est lui, en effet, qui a plaidé, dans un rapport remarqué, en faveur l’économie dite collaborative "alternative crédible, écrivait-il à Manuel Valls, à un modèle de consommation qui s’essouffle". Pour vanter les mérites de cette nouvelle forme de travail, il s'est même mis en scène en chauffeur de VTC. Mais, malgré tout, Pascal Terrasse a préféré rester bien au chaud avec traitement et primes, dans cet Etat qu'Emmanuel Macron a promis, juré craché, de dégraisser - et de moraliser.

    Vincent Jauvert

    L'OBS


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  • Sur les chantiers d'Ile de France, sa région, Valérie Pécresse veut qu'on parle français

    La présidente de la région Ile-de-France veut imposer l'usage du français entre les ouvriers. Une mesure qui vise à lutter contre la directive européenne dite des travailleurs détachés. Reste à savoir comment les contrôles de français seront assurés.

    Sur les chantiers dont elle est le maître d'œuvre, la région Ile-de-France, a édicté une clause baptisée «Molière» qui impose l'usage du français sur les chantiers comme un critère nécessaire pour qu'une entreprise se fasse attribuer des marchés. Un principe contenu dans un réglement intitulé Small Business Act [sic.].

    «Nous assumons. C'est une condition sine qua non pour la sécurité des travailleurs sur les chantiers», a fait valoir Valérie Pécresse pour défendre une clause dont le but est de favoriser l'accès des entreprise locales aux marchés publics de la région.

    Une façon aussi, pour sa présidente Valérie Pécresse de lutter contre la directive européenne des travailleurs détachés. La mesure a par ailleurs déjà été appliquée dans d'autres régions, dont la Normandie et les Hauts-de-France. 

    Se faisant plus clair, Jérôme Chartier, vice-président de la région en charge de l'économie a souligné qu'il s'agissait là d'une «volonté politique». En l'occurence, a-t-il détaillé, «cette clause est nécessaire et vise les entreprises étrangères qui viennent avec leurs équipes, sans qu'aucun ne parle français. Il faut que ces entreprises se mettent au niveau, que l'échange sur les chantiers, par exemple, se fasse en français». 

    Le groupe du MoDem, qui fait pourtant partie de la majorité de l'assemblée régionale, a dénoncé une mesure qui viserait en réalité «nombre de travailleurs étrangers issus de l'immigration légale». Le Front national, qui a voté pour l'adoption de cette clause, s'est toutefois interrogé sur les moyens légaux dont la région dispose pour faire respecter cette clause «Molière».

    RT France

    Excellente initiative !

    Quand des français sont au chômage, on donne le boulot à des étrangers car payés moins chers. Assez des directives européennes !


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  • Macron, Le Guen... Martine Aubry lâche les coups pour Benoît Hamon

    La maire de Lille a profité d'une conférence de presse vendredi pour asséner quelques tacles aux adversaires et détracteurs de Benoît Hamon, qu'elle soutient pour la prochaine élection présidentielle.

    Martine Aubry refait surface. La maire de Lille a brocardé vendredi Emmanuel Macron, comparant son programme économique à celui des "libéraux anglo-saxons des années 80" alors que Benoît Hamon s'intéresserait à "l'avenir". "Emmanuel Macron pensait qu'être lancé comme un nouveau produit avec un sourire étincelant suffirait peut-être à être président de la République", a affirmé Martine Aubry lors d'une conférence de presse de près de deux heures, largement consacrée aux questions lilloises.

    Selon elle, "on a quand même sur tous les sujets une chose et son contraire". "Je dis souvent 'quand c'est flou il y a un loup' et là c'était une meute de loups. Mais maintenant, on sait, son programme est affiché, (...) son programme économique. Je dirais que ce sont les programmes libéraux anglo-saxons des années 80", a soutenu l'ex-patronne du PS.

    "Il connaît mieux le milieu de la City"

    Selon elle, Emmanuel Macron propose "de continuer à faire une loi El Khomri puissance 100" et veut "continuer à détricoter le code du travail et la protection des salariés". "Ce sont les recettes du passé qui n'ont jamais marché et je trouve qu'il y a une certaine indécence pour celui qui a été ministre de l'Economie (...) de dire 'Je demande un peu de responsabilité aux chômeurs, aux retraités et aux salariés' (...). Il ne les connaît pas, il connaît mieux le milieu de la City", a-t-elle ajouté.

    La maire socialiste, dont c'était la première apparition après l'intervention chirurgicale qui l'a tenue à l'écart de la vie publique depuis le début de l'année, a réitéré son soutien à Benoît Hamon. "Je pense que toutes les sorties qu'il vient de faire, montrent qu'il est sur les sujets d'avenir, 'comment créer des emplois pour demain et quelle forme pour le travail?' (...), je pense qu'il est le candidat qui va le plus loin pour réfléchir à la société de demain", a-t-elle expliqué devant une presse nombreuse.

    "J'entends les quelques voix des perpétuels grincheux"

    Martine Aubry a égratigné ceux qui, tels Jean-Marie Le Guen ou Christophe Caresche, s'en sont pris au positionnement de Benoît Hamon. "J'entends les quelques voix des perpétuels grincheux qui ont toujours trouvé qu'on était trop à gauche (...). Ceux-là, je les laisse de côté, s'ils sont mieux à droite, qu'ils aillent à droite, mais tous les autres, ceux qui sont de bonne foi, qui sont des gens de gauche (...) ils ont envie réellement que ça marche", a-t-elle ajouté.

    "Si la gauche se réunit autour du mieux placé, je ne lance pas un appel à Mélenchon, c'est vain, mais un appel aux gens de gauche qui ne peuvent pas accepter que Fillon ou demain Juppé se retrouve avec Marine Le Pen, de voter pour le candidat le mieux placé", a-t-elle dit, estimant que la gauche "n'a aucune chance si elle n'est pas réunie".

    L'Express


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Affaire Fillon : perquisition dans la Sarthe

    La justice ne desserre pas l’étau dans l’affaire Fillon. Selon des sources concordantes, les enquêteurs de l’ Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), agissant sur commission rogatoire, ont mené vendredi une nouvelle perquisition visant la résidence des époux Fillon, en l’occurrence leur château de Beaucé, près de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). Il s’agissait d’évaluer la valeur exacte du patrimoine immobilier du candidat de la droite à l’élection présidentielle et de le comparer avec sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

    La veille, les enquêteurs de la police judiciaire s’étaient déjà rendus au domicile parisien du couple, dans le VIIe arrondissement, le temps d’une brève perquisition.

    Depuis le 24 février dernier, trois juges d’instruction parisiens du pôle économique et financier de Paris enquêtent sur des soupçons de « détournements de fonds », « trafic d’influence », « abus de biens sociaux », et « manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique ».
    Le Parisien

     

    Ces trois juges font vraiment leur travail très consciencieusement ! Et les médias en parlent copieusement !

    Pourquoi on ne parle pas des magouilles financières de la famille de ce pauvre "petit" Theo !

    Et des magouilles de nombreux politiques socialistes, certains dans le gouvernement de MOI JE.

    Cela devient nauséabond !


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  • Ce que Fillon ose dans sa vidéo de la dernière chance

    Le candidat a posté un message vidéo sur Twitter appelant les "militants de la France" à défendre en masse son programme, dimanche place du Trocadéro.

     

    "Les élus, on fera sans", avait réagi François Fillon tandis que des dizaines de caciques LR sautaient en marche du train fou de sa campagne. A 18h30, ce vendredi, le candidat de la droite et du centre persiste et signe. Malgré l’effondrement de son équipe de campagne et les préparatifs des juppéistes qui se tiennent prêts à appeler leur champion en cas de renoncement de sa part, il nous parle, extérieur jour, devant le paysage urbain du XVe arrondissement parisien.

    Les traits sont tirés, les yeux fiévreux mais le ton reste enjoué et plein de conviction :

     

    "Mes chers compatriotes. Dans quelques semaines, vous aurez à trancher entre plusieurs conception de la France et de son avenir. 2000 d’histoire nous jugent."

     

    Objectif de ce message : préciser le mot d’ordre et le sens du rassemblement qu’il a convoqué, ce dimanche, sur la place du Trocadéro. Une marche contre "le coup d’état des juges" comme a pu l’écrire l’hebdo très droitier "Valeurs Actuelles" ? Non, Fillon nous explique qu’il s’agit rien moins que de sauver la patrie :

     

    "Il faut nous dresser pour ressaisir notre souveraineté nationale, conquérir le plein emploi, libérer la croissance, réduire notre dette écrasante et vaincre le totalitarisme islamique. Il faut rallumer la fierté française et sauver l’Europe. Voilà les véritables enjeux de notre époque."

     

    Plus de dénonciation du complot, plus d'"assassinat politique". Les apparatchiks et les barons de sa campagne qui ont déserté peuvent se rassurer. Dimanche, sur l’asphalte parisienne et sous une pluie battante annoncée, il s’agira tout simplement de défendre le "projet" de François Fillon. L’ordre républicain n’est plus en cause. Plus de risque d’insurrection. Le candidat traqué par les magistrats cesse de protester et préfère dresser la liste des menaces qui pèsent sur la patrie : 

     

    "Devant nous il y a la gauche et ses 32 heures. Il y a l’extrême droite et son retour au franc, il y a l’alliance Macron-Bayrou. Bref, rien qui ne puisse à mes yeux restaurer la force de la France. Tout commande un vrai débat démocratique, un débat projet contre projet. C'est bien plus que ma personne qui est maintenant en jeu. La France est plus grande que moi. C’est votre choix, ce sont vos espérances."

     

    Et puis il entonne le refrain déjà martelé lors de sa conférence de presse du 1er mars : "Ne vous laissez pas faire. Ne laissez personne vous priver de votre choix.  Je vous demande de résister. Et plus encore je vous invite à aller de l’avant avec la résolution des hommes et des femmes libres. Je vous donne rendez-vous dimanche prochain à 15h place du Trocadéro. Avec la force calme et la force assurée de ceux qui respectent nos institutions démocratiques, vous ferez entendre votre voix."

    La garde rapprochée des fillonistes, qui a lancé le pari fou de rassembler des dizaines de milliers de partisans au Trocadéro, compte manifestement sur cette vidéo virale pour battre le rappel. Mais attention, Fillon prend la précaution de se dégager de toute responsabilité en cas de débordement.  

     

    "Je vous attends nombreux, très nombreux, pour montrer, aux yeux de tous, ce qu’est la volonté populaire des militants de la France."

     

    Les "militants de France" ? Par cette drôle d’expression, François Fillon signe son intention de récupérer à son profit les "2000 d’histoire [qui] nous jugent". Plus grandiloquent que jamais, il tente par la dramatisation de sauver sa campagne. Une chose est sûre : cette vidéo surprise deviendra un objet de curiosité dans les instituts d'études politiques. 

    L'OBS

    Combien de personnes viendront demain au Trocadéro ?

    En tous les cas, il est courageux !


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  • Interview avec Bérengère Bonte


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  • Macron se dit favorable à la reconnaissance des enfants nés d'une GPA à l'étranger

    Emmanuel Macron le redit : il est opposé à la légalisation de la Gestation pour autrui (GPA) en France. En revanche, le candidat du mouvement En Marche se montre favorable à une reconnaissance des enfants nés d'une GPA à l'étranger.

    "Il faut arrêter l'hypocrisie".

    "Je ne suis pas favorable à autoriser la GPA en France", explique l'ancien ministre de l'Economie dans le magazine Têtu, publié lundi. Selon lui, "ce sujet soulève un débat philosophique sur la capacité à disposer de son corps et à le marchandiser". "A mes yeux, c'est un débat impossible à trancher", admet l'ancien ministre. "En revanche, il faut permettre la reconnaissance des enfants nés par GPA à l'étranger", préconise Emmanuel Macron. "On ne peut pas les laisser sans existence juridique".

    "Ces enfants participent d'un projet d'amour. Il faut arrêter l'hypocrisie, et je porterai ce projet pour compléter la circulaire Taubira" qui permet à des enfants nés d'une GPA d'avoir la nationalité française, promet Emmanuel Macron. Il se redit, en outre, favorable à la PMA (procréation médicalement assistée) pour les couples de femmes.

    La France condamnée par la CEDH.

    La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait une nouvelle fois condamné la France, le 19 janvier, pour avoir refusé de transcrire les actes de naissance d'enfants nés d'une GPA à l'étranger. Dès juin 2014, la CEDH avait estimé que la France pouvait interdire la GPA sur son territoire, mais qu'elle ne pouvait refuser de reconnaître les enfants nés d'une mère porteuse à l'étranger, au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant. La GPA est prohibée en France, avec des peines pouvant aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

     

     "Si j'avais été homosexuel, je le dirais et je le vivrais"

    Interrogé par le magazine Têtu, le candidat d'En Marche a également confié quelques anecdotes plus intimes. "Pour être honnête, je ne m'aime pas beaucoup. C'est peut-être pour cette raison que je fais tout cela", raconte Emmanuel Macron. "J'aime casser les murets qui peuvent se dresser entre deux personnes et qui empêchent la communication", poursuit-aussi. "J'ai besoin de toucher, de passer du temps, de regarder en face", explique-t-il, interrogé par le magazine sur le fait que sa "personnalité séduise" ses interlocuteurs. "J'aime les gens et j'aime ce que je fais. Si c'est cela qui séduit, tant mieux". 

    L'ancien ministre de François Hollande est aussi revenu sur la rumeur, qu'il a démentie au cours d'une réunion publique, sur une supposée liaison avec Mathieu Gallet, président de Radio France. "Cette polémique était folle et deux choses sont odieuses derrière le sous-entendu : dire qu'il n'est pas possible qu'un homme vivant avec une femme plus âgée soit autre chose qu'homosexuel ou un gigolo caché, c'est misogyne", dénonce Emmanuel Macron. "Et c'est aussi de l'homophobie. Si j'avais été homosexuel, je le dirais et je le vivrais", assure-t-il.

    Europe 1


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  • Najat Vallaud Belkacem , ministre de l'éducation répond à la députée «les Républicains», Annie Genevard, qui taxe la langue arabe de langue communautaire.

    Bravo à cette députée !


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  • Ajoutée le 14 janv. 2014

    Le Groupe de Bilderberg , fondé en 1954, est sans doute le plus puissant des réseaux d'influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, ainsi que quelques scientifiques et universitaires. Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le Groupe de Bilderberg est le véritable gouvernement mondial. Le président et co-fondateur du Bilderberg Group est David Rockefeller.


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  • Pour Philippe de Villiers, Marine Le Pen a "une carrure présidentielle"

    Il assure ne plus faire de politique, avoir troqué "les électeurs contre des lecteurs". Mais Philippe de Villiers a toujours des partisans qui se demandent peut-être à qui donner leur bulletin, à quelques semaines de la présidentielle, depuis que François Fillon, vers lequel ils pouvaient se tourner, est empêtré dans les soupçons d'emploi fictif pesant sur son épouse Penelope. Pour lui, le candidat des Républicains n'est qu'"un piètre candidat en campagne". Dans un entretien au JDD, le souverainiste catholique tient en revanche des propos étonnamment positifs à l'égard de Marine Le Pen.

    Il y a quelques mois, il confiait vouloir soutenir la candidature "Marion, mais pas de Marine". Philippe de Villiers partage en effet une partie de ses convictions avec l'élue frontiste du Vaucluse, plus conservatrice et plus radicale que sa tante sur les sujets de société. En octobre dernier, il estimait aussi que "les choses ne changeraient pas" avec Marine Le Pen, lui reprochant d'avoir déclaré que l'islam et la République étaient compatibles.

    "Je ne suis pas une nounou"

    Mais depuis, le vent a tourné. Philippe de Villiers raconte avoir trouvé la présidente du Front national "tout simplement excellente" lors de son passage dans L'Emission politique de France 2, le 9 février dernier. 

    "Je pense que l'on va vers des surprises toutes aussi excellentes, poursuit-il. Elle a une carrure présidentielle. Sa main ne tremblera pas lorsqu'il faudra prendre des décisions douloureuses", a-t-il ajouté, évoquant les scrutins des 23 avril et 7 mai. 

    Mais attention, cela s'arrête là. "Je ne suis pas une nounou et je ne donne pas de conseils à Marine Le Pen", se défend le créateur du Puy du Fou.

    BFM.TV


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  • Armes américaines à l'uranium appauvri en Syrie : l’heure d’«arrêter les leçons de morale»

      © Hamad I Mohammed Source: Reuters : Le Boeing EA-18G Growler utilisé dans les frappes en Irak et en Syrie.

     L'utilisation par les Etats-Unis d'armes à l'uranium appauvri en Syrie peut mener à d'enormes dommages collateraux et détruit toute justification «humaniste» des actions américaines, selon le géopolitologue Alexandre Del Valle. 

     

    RT France : Selon l’affirmation de Foreign Policy, confirmée par CENTCOM (Commandement central des Etats-Unis), les Etats-Unis ont utilisé des armes à l'uranium appauvri en Syrie. Est-il logique, militairement, d'y avoir recours contre les forces terroristes de Daesh qui n’ont pas de chars ou véhicules blindés ?

    Alexandre Del Valle (A. D. V.) : Je ne suis pas sûr que cela valait le coup. En plus, cela détruit en partie la légitimité dite «humaniste» des Américains qui accusent régulièrement les Russes et d’autres de perpétrer des massacres et même des crimes contre l’humanité. Cela ne donne pas, à ceux qui donnent des leçons de morale aux reste du monde, et notamment à la Russie en Syrie ou à l’Iran, une posture tout à fait légitime.

    Il est temps d’arrêter de se mentir : les guerres humanitaires n’existent pas

    RT France : Faut-il craindre en les mêmes effets dommageables qu'en Irak, Afghanistan ou dans les Balkans, pour la population civile syrienne ?

    A. D. V. : Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les dommages collatéraux sont énormes. La propagande de guerre américaine, qui consiste à faire croire qu’on peut faire des guerres propres, sans presque aucun dommage collatéral, va être une fois de plus démentie. Il est temps d’arrêter de se mentir : les guerres humanitaires n’existent pas. Ce concept est avancé depuis les années 1990 par les stratèges de l’OTAN pour faire croire qu’eux-seuls font des guerres propres. Mais ceci relève de la propagande pure et simple, qui est aussi violente que celle qu’ils dénoncent chez leur propre ennemi. C’est de bonne guerre de faire de la désinformation, mais il faut arrêter de donner des leçons de morale. En tout cas, il ne faut pas être dupe de la stratégie de désinformation et de culpabilisation développée par les forces occidentales, quand elles prétendent faire des guerres absolument limpides.

    S’il y a des pressions exercées par d’autres pays occidentaux, s’il y a une sensibilisation, il est possible qu’un jour ce soit banni

    RT France : Peut-on s’attendre à ce que les Etats-Unis arrêtent d’utiliser ces armes ?

    A. D. V. : S’il y a des pressions exercées par d’autres pays occidentaux, s’il y a une sensibilisation, si la Russie elle-même répond aux critiques américaines en demandant des négociations internationales pour bannir ce genre d’armes, il est possible qu’un jour elles soient bannies. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Les Etats-Unis continuent à utiliser des armes extrêmement dommageables pour la population civile qui, une fois de plus, en paie le prix. Cela peut changer s’il y a une véritable mobilisation, à la fois de ceux qui critiquent la position américaine et de leurs propres alliés, ce n’est pas impossible dans l’avenir.

     RT France 


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  • Affaire Fillon : l'algérien Rachid Nekkaz prêt à rembourser 1 million à l’Assemblée… à une condition

    Alors que l’image du candidat français est éclaboussée par le scandale des emplois fictifs présumés de Penelope Fillon, l’homme politique algérien lui a proposé de rembourser sa dette supposée contre la renégociation d’un contrat gazier avec Alger.

    Faisant souvent parler de lui, notamment quand il vient en France régler les amendes de femmes verbalisées pour port de la burqa, l’homme d’affaires algérien Rachid Nekkaz s’est dit prêt à «rembourser immédiatement le million d'euros à l’Assemblée nationale afin de mettre fin à cette polémique [sur l’affaire Fillon] suicidaire pour l'image de la démocratie française à l'étranger», dans un communiqué consulté par RT France.

    Il y a toutefois posé une petite condition puisqu’il faudrait pour ce faire que le candidat de la droite François Fillon «accepte le principe d'une renégociation du contrat de gaz "Touatgaz" entre la Sonatrach [entreprise publique algérienne] et Engie (gaz de France)».

     

    En 2002, le groupement TouatGaz avait été créé suite à un accord de partage de production entre Engie (65%) et la Sonatrach (35%), portant sur l’exploitation de dix champs gaziers de la région de Touat. La mise en production doit débuter en 2017, pour une durée de 27 ans.

    RT


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  • CHANTOU LA NORMANDE : Primaire de la gauche

    Les électeurs de certains territoires d’Outremer et les Français de l’étranger ont commencé à voter samedi au premier tour de la primaire organisée par le PS, avec un suspense total sur l’issue de la consultation et la mobilisation que révèlera la participation au scrutin.

     

    Trio de tête

    Un trio de tête se détache dans les intentions de vote. Nul ne sait qui seront les deux qualifiés pour le second tour, parmi l’ex Premier ministre Manuel Valls, qui s’est lancé en décembre après le renoncement du président sortant François Hollande, et deux représentants des «frondeurs» qui n’ont cessé de contester la politique menée depuis 2014, les anciens ministres Benoît Hamon et Arnaud Montebourg.

    Tous ont achevé au sprint leur campagne éclair vendredi avec de dernières rencontres avec les électeurs.

    Manuel Valls a mis en garde contre les «mirages» et les «fausses promesses» de ses adversaires, visant principalement Benoît Hamon et son projet de revenu universel, lors d’un meeting parisien chahuté.

     

    Hamon favorable

    Benoît Hamon bénéficie d’une dynamique favorable dans les sondages. «J’ai le sentiment que notre heure est arrivée» a-t-il lancé aux électeurs venus l’écouter à Toulouse. A Marseille, Arnaud Montebourg appelait de nouveau à une «alliance» avec les deux principaux candidats de gauche ayant choisi de rester à l’écart de la primaire, Jean-Luc Mélenchon sur le flanc gauche du PS, et Emmanuel Macron au centre.

    Le président du Comité national d’organisation de la primaire (CNOP), Christophe Borgel, table sur une participation «plancher» de 1,5 million d’électeurs.

    Au total, 7.530 bureaux de vote, soit moins qu’en 2011 (9.425) et moins que lors de la primaire de la droite (10.228) seront ouverts, et il en coûtera un euro pour glisser son bulletin dans l’urne.

     

    Comment voter dimanche :

    CHANTOU LA NORMANDE : Primaire de la gauche

    Le Soir


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  • Brigitte Bardot : «Pour redonner de l’éclat au pays, il faudrait un régime autoritaire»

    L'ex-actrice a donné un entretien dans lequel elle affirme que «trente ans de laxisme» ont fait perdre au pays «la majesté qu’il avait». Partisane d'un retour des frontières, elle souhaite l’arrivée du FN pour «reprendre la France en main».

    Brigitte Bardot n'a pas sa langue dans sa poche. Elle l'a encore prouvé lors d'une interview donnée au Figaro dans laquelle elle dépeint la situation sociale de la France en pleine décrépitude.

    LIEN : https://twitter.com/hashtag/Bardot?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw

     

    «C’est lamentable ! Nous vivons dans une période où tout est vulgaire, ordinaire et médiocre. La France n’a plus le rayonnement, la majesté qu’elle avait. Aujourd’hui, le pays est à l’image de ceux qui le dirigent», a estimé la star de cinéma. «Pour redonner de l’éclat au pays [...] Il faudrait mettre en place un régime autoritaire», a-t-elle assuré.

    Interrogée sur Marine le Pen, Brigitte Bardot a salué sa «volonté de reprendre la France en main», de remettre des frontières et de redonner la priorité aux Français». «Je suis contre le vivre ensemble, mais je ne suis pas facho, pas plus que Marine Le Pen», a-t-elle déclaré. 

    Connue pour ses positions contre l'abattage rituel, son engagement en faveur de la protection et du bien-être des animaux, Brigitte Bardot a affirmé être aussi «contre le voile et celles qui le portent». «Le communautarisme prend trop d’importance. C’est l’aboutissement de trente ans de laxisme», a-t-elle estimé. 

    A l'été 2015, Brigitte Bardot s'était affichée sans complexe dans les bras de Florian Philippot, vice-président du Front national (FN) dans un cliché qui avait fait le tour des réseaux sociaux

    RT France


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