• Plan de relance européen : la fracture s'agrandit, Emmanuel Macron sort de ses gonds

    Le président français a dénoncé la mauvaise volonté des États dits "frugaux" (Pays-Bas, Autriche, Suède, Danemark), alors que le sommet reprendra ce lundi à 16 heures.

    Le marathon diplomatique se poursuit. Le sommet consacré au plan de relance économique post-coronavirus pour l'UE a été suspendu après une nuit de consultations et reprendra ce lundi à 16 heures, a annoncé ce lundi au petit matin Barend Leyts, le porte-parole du Conseil européen, sur Twitter.

     

    La bataille sur le plan de relance de l'UE entre les Pays-Bas et l'Autriche d'un côté, les deux pays les plus réfractaires, et la France et l'Allemagne de l'autre, s'est intensifiée lors de la troisième nuit de sommet européen à Bruxelles.

    u cours du dîner entre les 27 dirigeants de l'UE, Emmanuel Macron est sorti de ses gonds et a "tapé du poing sur la table" pour dénoncer la mauvaise volonté des Etats dits "frugaux" (Pays-Bas, Autriche, Suède, Danemark), auxquels s'est associée la Finlande. Le président français s'en est notamment pris au Premier ministre néerlandais Mark Rutte et au chancelier autrichien Sebastian Kurz, considérés comme les plus inflexibles après trois jours de négociations stériles.

    Macron "dur sur les incohérences" des Etats dits "frugaux"

    "Il a été dur sur leurs incohérences", a affirmé un membre de la délégation française. Les sorties du président français ont été rapportées par les autres délégations aux médias, qui se sont délectés de l'épisode. "Tout cela a été raconté de manière un peu caricaturée", a déploré le conseiller. Emmanuel Macron a critiqué l'opposition à sa demande d'allouer une partie importante des sommes du plan de relance, levées par un emprunt commun de l'UE, sous forme de subventions aux Etats membres.

    Selon une source européenne, le président français a affirmé que c'était la France et l'Allemagne qui allaient "payer ce plan" et "qu'ils se battent pour l'intérêt de l'Europe quand les frugaux sont égoïstes et ne font aucune concession". "Il a ajouté qu'il était prêt à s'en aller plutôt que d'avoir un mauvais accord", a précisé cette même source.

    Les discussions sont dans l'impasse depuis trois jours sur la répartition des fonds. Le plan de relance prévoyait initialement 500 milliards de subventions, dont 325 milliards directement alloués aux gouvernements pour financer leurs plans nationaux, et une possibilité de prêts pour 250 milliards. Mais les frugaux et la Finlande veulent limiter les aides à 350 milliards. Ce montant est jugé inacceptable pour Paris et Berlin, prêts à descendre jusqu'à 400 milliards, ce qui reste trop élevé pour les Etats réfractaires, selon les délégations.

    L"Express


  • Commentaires

    1
    Françoise
    Lundi 20 Juillet 2020 à 20:15

    Le pauvre chéri à du faire un gros caca nerveux  pour  sortir de ses gonds!Les choses avancent paraît-il ,sur un plan post-coronavirus    il n'a pas terminé d'en faire de contorsions si il n'obtient pas ce qu'il veut !

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