• Sur la piste des Robinette, les aïeux français de Joe Biden

    Joe Biden a-t-il vraiment des racines françaises ? Une supposition qui s'appuie sur une partie de son patronyme, Joseph Robinette Biden pour l'état civil, un « middle-name » faisant référence à sa grand-mère paternelle, Mary Elizabeth Robinette. « C'est un nom français, a commenté un jour Joe Biden, visiblement fier de cette ascendance sur le Vieux Continent. Cela remonte à très longtemps. Il paraît que les Robinette sont venus avec La Fayette et ne sont jamais repartis? »

    Avoir un aïeul arrivé dans les valises de La Fayette pose évidemment un futur président : à la fin du XVIIIe siècle, le jeune officier royaliste fit la guerre aux côtés des insurgés américains contre les Anglais, prenant part à leur combat pour l'indépendance ? il a été fait général par Washington, le père fondateur de la jeune nation. Pour peu que ces Robinette aient participé à la naissance des États-Unis, il n'y a qu'un pas que Joe Biden s'est bien gardé de franchir, ne sachant pas vraiment, selon ses dires, si tout cela est bien exact?

    « Il fait bien de ne pas insister », écrit le spécialiste Jean-Louis Beaucarnot dans une étude publiée par La Revue française de généalogie. Selon lui, cette famille est arrivée un siècle plus tôt que La Fayette, avec Allen Robinette, un quaker anglais qui serait venu refaire sa vie en s'installant avec femme et enfants en Pennsylvanie, et ce, dès la fin du XVIIe siècle.

    Et avant ? C'est là où les pistes s'embrouillent? La première évoque des ancêtres huguenots français, sachant que le père de cet Allen Robinette aurait pu être originaire de Soissons. Mais les généalogistes britanniques penchent plutôt pour des ancêtres anglais, en remontant jusqu'à un John Robinette, né au XVe siècle? Ce qui n'exclut pas pour autant un lien avec la France, les mariages mixtes entre Anglais et Français étant très courants depuis la prise de pouvoir par Guillaume le Conquérant au XIe siècle ? 45 % de la population du centre et du sud-est de l'Angleterre a dans son ADN des ascendants français.

    Seigneurs du Moyen Âge

    Pour le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot, Biden aurait plus sûrement des racines françaises via d'autres branches, notamment celle d'une certaine Jeanne de Montfort au-delà de la 20e génération, qui donnerait de lointains aïeux à Biden en région parisienne. « Des ancêtres qui n'avaient cependant rien de banlieusards, relève avec humour le spécialiste, pour être les anciens seigneurs de Montfort-l'Amaury, de Palaiseau, de Linas ou encore de Beaumont-en-Gâtinais? » Mais le généalogiste rappelle que le 46e président des États-Unis a surtout des racines américaines avec six de ses huit arrière-grands-parents nés dans les États de la côte est, les deux autres étant d'origine irlandaise?

    Avoir quelques gouttes de sang français dans ses veines est toujours de bon ton aux États-Unis, une façon de donner de l'éclat à son pedigree dans une société multiculturelle? Des recherches menées par les mormons avaient prouvé que le président Barack Obama avait ainsi plusieurs ancêtres français via sa mère, dont un certain Marin Duval, un huguenot nantais, né en 1625, qui avait fui les persécutions religieuses en se réfugiant en Angleterre, avant de partir pour le Maryland? Mais la plus connue des ascendances françaises liées à la Maison-Blanche reste celle de Jacky Kennedy, née Bouvier, qui comptait des ancêtres provençaux au XIXe siècle seulement. Son arrière-grand-père avait émigré du sud de la France pour s'établir comme ébéniste de luxe à Philadelphie, avant de faire fortune dans l'immobilier. Quand Mme Kennedy s'installa à la Maison-Blanche, elle apporta ce goût très sûr et cette classe so frenchy qui marquera les esprits de l'époque?

    Le Point


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - MERCREDI 11 11 2020

     

    Bonne journée


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  • Anniversaire de la mort de De Gaulle : Macron en visite à Colombey

    « Résilience et volonté. Cet esprit fut incarné par Charles de Gaulle, engagé pour la France dans les moments de douleurs comme dans ceux de gloires. Cet esprit est un héritage, celui de la France », a écrit sur Twitter Emmanuel Macron ce lundi matin. Un message publié 50 ans après la mort du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises, village de Haute-Marne où il s'était retiré et où se rend le président de la République ce lundi.

    Dans la vidéo jointe à son tweet, Emmanuel Macron souligne en voix off que de Gaulle avait une « confiance inébranlable dans le destin de la France », « nous dit que la France est forte quand elle se tient unie », et a incarné « cette force d'agir, cet esprit français ». À cause de l'épidémie du Covid-19, le cinquantenaire de la mort du général sera célébré sobrement, sans public, en présence seulement d'une trentaine de personnes, dont des membres de la famille de Gaulle. Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, est attendu à la mi-journée dans le bourg de 700 habitants où le général de Gaulle passait ses vacances et où il a vécu les derniers mois de sa vie, après son départ de l'Élysée en 1969.

    Le couple présidentiel se rendra d'abord à la Boisserie, la résidence familiale devenue en partie un musée. Puis il se recueillera sur la tombe blanche où Charles de Gaulle repose, aux côtés de son épouse Yvonne et de sa fille Anne, dans le cimetière qui jouxte l'église. Il participera ensuite à une cérémonie militaire devant la Croix de Lorraine, immense monument en granit rose de 43,50 m dominant les vignes environnantes, qui seront survolées par la patrouille de France. Aucun discours n'est prévu et la messe du souvenir qui se déroule chaque année a été annulée en raison de l'épidémie.

    « Chacun s'est approprié sa part »

    Après 1970, le « pèlerinage du 9 novembre » était devenu un rendez-vous incontournable pour les élus gaullistes. Les présidents Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy n'y ont pas dérogé, tandis que le socialiste François Hollande ne s'est rendu qu'à une reprise à Colombey durant son quinquennat. Pour Emmanuel Macron, ce second déplacement dans le village de Haute-Marne depuis son élection marque la fin des célébrations de l'année de Gaulle, organisée pour les anniversaires de sa naissance il y a 130 ans, de l'appel du 18 Juin il y a 80 ans et de sa mort.

    Elles lui ont donné l'occasion de se mettre dans les pas du fondateur de la Ve République, devenu aujourd'hui une figure tutélaire célébrée de l'extrême droite à l'extrême gauche, chacun revendiquant une partie de son héritage. « Chacun s'est approprié sa part, même les communistes. Tous ceux qui font référence à la politique du général de Gaulle respectent sa Constitution, celle de la Ve République », remarque son fils Philippe de Gaulle, âgé de 98 ans, interrogé par Paris Match. Pour l'Élysée, Charles de Gaulle « incarne avec force et vigueur l'esprit de la nation française : il a réussi à rassembler les Français pour qu'ils fassent preuve de résilience et de volonté face aux épreuves ».

    Figure d'une richesse inépuisable

    Autant de valeurs auxquelles fait appel, dans ses discours, Emmanuel Macron face aux « épreuves » actuelles que sont l'épidémie du Covid-19 et les attaques terroristes des dernières semaines. C'est dans cet esprit que le chef de l'État présidera aussi cette semaine les cérémonies de l'armistice du 11 novembre 1918, marquées par le centenaire de l'inhumation du Soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe et l'entrée au Panthéon de l'écrivain Maurice Genevoix, auteur de Ceux de 14 sur les combattants de la Grande Guerre.

    Cinquante ans après sa mort, Charles de Gaulle reste une figure d'une richesse inépuisable : une vingtaine de livres lui ont été consacrés depuis la rentrée, et la télévision multiplie les émissions, dont l'ambitieuse série De Gaulle, l'éclat et le secret, diffusée actuellement par France 3. « L'attraction qu'il exerce encore est incontestable : il suffit de regarder les sondages. Sa popularité en tant qu'homme du 18 Juin est sans équivalent dans l'histoire », souligne Éric Roussel, auteur de De Gaulle, monument français.

    Le Point


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  • Dans le cimetière de Normandie, à Colleville-sur-Mer, près de 10.000 Américains reposent. Tous sont morts pendant ou après le débarquement du 6 juin 1944. Il y a 76 ans, à l'aube, 6.939 navires ont débarqué 132.700 Américains et 20.000 véhicules sur les plages de Normandie.


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  • 76e anniversaire du Débarquement. Un 6-Juin commémoré en petits comités et sur le Net

    Ce samedi 6 juin 2020, la Normandie célèbre le 76e anniversaire du Débarquement allié. La commémoration du D-Day se déroulera, cette année, sous le coup des mesures sanitaires liées à la pandémie de coronavirus. De nombreuses manifestations ont dû être annulées. Suivez avec nous cette journée spéciale.

    Soixante-seize ans jour pour jour après le Débarquement des Alliés, la Normandie commémore, ce samedi 6 juin 2020, la plus grande opération militaire de l’histoire.

     

    Mais en raison des mesures sanitaires prises à cause de l’épidémie de coronavirus, la plupart des grands rassemblements populaires ont été annulés, et les commémorations se résumeront cette année à des cérémonies en petit comité.

    Contrairement à l’anniversaire du 75e, où chefs d’États du monde entiervétérans et plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient assisté aux cérémonies dans le Calvados et dans la Manche.

    Toutefois, de nombreux acteurs fidèles de ces commémorations se sont mobilisés pour faire vivre le devoir de mémoire en direct sur le web, et les réseaux sociaux.

    Suivez avec nous cette journée spéciale !


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  • Normandie : le dernier soldat de la France libre, Claude André, est décédé

    Engagé à 15 ans dans la Résistance au début de la Seconde Guerre mondiale, le soldat de la France libre est décédé chez lui à Caen à l’âge de 95 ans.

    L’anecdote prête à sourire. Le 8 mai 1945, jour de l’Armistice, Claude André « avait pris une bonne cuite », comme il l’avait confié au journaliste de France Bleu Jean-Baptiste Marie, le 8 mai 2019, 75 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce « sacré monsieur », engagé dans la Résistance dès ses 15 ans, soldat de la France libre, est décédé le 3 mars à l’âge de 95 ans.

     

    Né en 1924, il avait rejoint un réseau de résistants à Caen (Normandie) dès le début de la guerre. « En 1942, il a vu une affiche qui appelait à s’engager dans la Marine nationale. Et il s’est retrouvé mobilisé en Afrique du Nord », raconte Jacqueline Baruffolo, vice-présidente de l’association Fidélité gaulliste de Basse-Normandie, à laquelle adhérait le combattant.

    Mais le jeune Caennais avait quelque chose de bien précis en tête : « Rejoindre le général de Gaulle en Angleterre. » Il s’embarque alors clandestinement dans un navire des forces françaises libres stationné à Alger et rallie la Grande-Bretagne. Le Normand devient déserteur aux yeux du régime de Vichy, qui le condamne à mort.

    Sa famille décimée en 1944

    Formé à la marine à Portsmouth, Claude André est missionné sur des corvettes pour escorter des convois marchands entre l’Angleterre et Terre-Neuve. « Il a appris à avoir l’oreille pour repérer les sous-marins », glisse Jacqueline Baruffolo. Ses talents seront déterminants début 1943 : « Il a détecté un bâtiment ennemi, que la corvette a pu torpiller avant qu’il ne fasse des dégâts. »

    De retour à Caen en novembre 1944, Claude André retrouve sa mère, qui lui apprend la mort de son père et de son frère dans les bombardements du 6 juin 1944. « Ma famille a payé cher, mais bon, la France a été libérée », déclarait-il à France Bleu en mai 2019. Après le conflit, le soldat se fait discret sur ses faits d’armes. Il s’investit dans le sport, devenant dirigeant d’un club de tennis caennais pendant 30 ans, ou encore directeur sportif adjoint du Caen Basket Calvados.

    Un déclic va bousculer ses dernières années, explique la vice-présidente de Fidélité gaulliste de Basse-Normandie : « Il a rencontré un autre ancien de la France libre il y a six ou sept ans. C’est à partir de ce moment qu’il a décidé de témoigner de son expérience. »

    Un témoignage pour les jeunes générations

    Dès lors, Claude André « se montre beaucoup plus dans les cérémonies » et « partage son histoire avec les enfants, qui lui posaient beaucoup de questions ». Il rejoint l’association gaulliste en 2016. Jacqueline Baruffolo découvre « un homme attachant, très gentil et respectueux ». Elle loue son humilité et son sens de l’humour : « Il était charmant et charmeur. A nos assemblées générales, il demandait en souriant qu’on place une femme à ses côtés. »

    Pendant les commémorations des 75 ans du D-Day en juin, il avait longuement discuté avec Emmanuel Macron lors de la cérémonie à la prison de Caen. L’homme tenait à ce que « [son] témoignage serve aux jeunes générations ».

    Touché par la maladie depuis quelques semaines, il avait confié à Jacqueline Baruffolo « vouloir partir tranquillement ». « Je l’ai eu au téléphone il y a 15 jours. Il ne souffrait pas et restait amusant et passionnant. » Le 3 mars, Caen a perdu son dernier soldat de la France libre.

    Le Parisien


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  • Lille : Comment enseigner la Shoah face au négationnisme de certains élèves

    © Mémorial de la Shoah Le Mur des enfants du Mémorial de la Shoah, à Paris

    Face aux théories négationnistes, des professeurs ont été formés à un enseignement plus pointu du génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/lille-comment-enseigner-la-shoah-face-au-n%c3%a9gationnisme-de-certains-%c3%a9l%c3%a8ves/ar-BBYOE72?ocid=PerDHP


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  • Débarquement du 6 juin 1944 : mort d’un des derniers survivants français du commando Kieffer

    Jean Morel (à droite), en compagnie des deux autres survivants du commando Kieffer Rene Rossey et Leon Gautier, lors d’une cérémonie à Ouistreham, le 5 juin 2014. AFP/Ludovic Marin

    Il avait l'habitude, avec les quelques autres survivants du commando Kieffer, de participer régulièrement aux cérémonies de commémoration du débarquement du 6 juin 1944.

    Jean Morel, l'un des trois rescapés toujours en vie de ce groupe de 177 fusiliers marins Français qui débarqua en Normandie peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, vient de s'éteindre à l'âge de 97 ans.

    « Nous lui devons tellement. Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches », s'est émue dimanche soir sur Twitter la secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq.

    Selon sa biographie très détaillée publiée sur le site « Parcours de vie dans la Royale » - géré par l'officier de marine réserviste Jean-Christophe Rouxel et rassemblant au total des photos de plus de 20 000 soldats -, Jean Morel est décédé dans la nuit du 22 au 23 novembre, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). C'est dans cette ville bretonne, plus précisément dans le quartier de Rochebonne, que l'ancien fusilier marin profitait de sa retraite.

    Gravement blessé après le débarquement

    Jean Morel, né le 27 septembre 1922 à Paris, avait rejoint les Forces françaises libres du Général de Gaulle outre-Manche après la capitulation française. Il était âgé d'à peine 21 ans quand il a débarqué sur les plages françaises, le 6 juin 1944. Gravement blessé à la jambe et au ventre peu après avoir posé le pied sur le sol français, entre Ouistreham et Bavent, le marin avait été rapatrié en Angleterre et ne revint en France qu'après la victoire des Alliés.

    « Il était le plus représentatif des survivants du commando, car il a connu son histoire depuis les débuts [en 1942, NDLR]. Il fait partie des dix premiers soldats que Kieffer à recrutés », souligne auprès du Parisien l'historien Benjamin Massieu, auteur d'une biographie de Philippe Kieffer publiée en 2013. « On le surnommait P'tit Jean. C'était quelqu'un de très sympathique, discret, et humble. Le plus fou est que sa femme n'a eu pendant longtemps aucune idée de son passé », poursuit le spécialiste.

    Le militaire français avait été multidécoré après la Guerre, recevant notamment les insignes de Chevalier de la Légion d'honneur. En juin dernier, dans la revue de la Marine nationale Cols bleus, il donnait ce conseil à tous les aspirants marins : « Être aussi courageux que nous l'avons été et se battre pour la liberté de notre pays. »

    Seuls Léon Gautier et Hubert Faure sont désormais toujours en vie, parmi les 177 héros français. Benjamin Massieu raconte d'ailleurs que Léon Gauthier et Jean Morel se sont retrouvés par hasard en Normandie, en 1983.

    Si de nombreuses photos de Jean Morel existent, ce n'est pas le cas pour l'un des 176 autres membres du commando Kieffer, Émile Renault. Jean-Christophe Rouxel nous confiait en avril dernier être parti en quête de clichés de celui dont personne n'est parvenu à mettre un visage sur le nom. « Je bute sur ce dernier soldat, c'est d'autant plus frustrant que j'ai retrouvé une de ses petites-nièces, qui est une amie et voisine de ma famille dans un village des Côtes-d'Armor ! », souriait-il.

    Le Parisien 


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  • Le chapeau d’Hitler donné à une fondation juive après une vente aux enchères controversée

    Un homme d’affaires libanais, installé en Suisse, va offrir à une fondation israélienne un chapeau haut de forme et d’autres objets ayant appartenu à Adolf Hitler. Il défend une démarche totalement « apolitique et neutre ».

    Abdallah Chatila, qui a fait fortune dans les diamants et l’immobilier, a remporté ces objets lors d’une vente aux enchères controversée à Munich (Allemagne). Il a « souhaité acheter ces objets pour qu’ils ne soient pas utilisés à des fins de propagande néonazie », a-t-il déclaré au Matin Dimanche.

    Garder la mémoire collective et lutter contre les néonazis

    « Dans un monde cynique, un tel acte de gentillesse, de générosité et de solidarité nous a bouleversés », a déclaré le rabbin Menachem Margolin, président de l’Association juive européenne, dans un communiqué diffusé ce dimanche. Lors de la vente, organisée ce mercredi, l’homme d’affaires a déboursé 545.000 euros pour dix lots.

    Outre le chapeau d’Hitler, Abdallah Chatila a acheté sa boîte à cigares, sa machine à écrire et une édition de luxe de Mein Kampf ayant appartenu au dirigeant nazi Hermann Goering. « Le populisme d’extrême droite et l’antisémitisme sont en train d’avancer dans toute l’Europe et dans le monde », a-t-il déclaré. Selon lui, « il faudrait brûler » ces reliques, mais « les historiens pensent qu’il faut les garder pour la mémoire collective ».

    La vente aux enchères avait suscité un tollé en Allemagne, notamment dans la communauté juive. Le rabbin Margolin avait rappelé que l’Allemagne était en « tête en Europe pour ce qui concerne le nombre d’incidents antisémites signalés » et réclamé que les maisons d’enchères soient obligées de divulguer les noms d’acheteurs d’objets nazis pour être surveillés.

    20 Minutes


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  • Intéressant de voir l'évolution des bains de mer (Mettre en grand écran)


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  • Affaire "Macron" !!! L'indignité absolue ...

    Emmanuel MACRON insulte les PIEDS-NOIRS et ignore les HARKIS.
    En digne héritier des porteurs de valises des tueurs du FLN , le chouchou friqué des médias français passe sous silence le génocide des Harkis et le massacre et les enlèvements des Pieds-Noirs. Il salit même au passage son propre pays qu'il accuse d'avoir commis en Algérie un crime contre l'humanité pour l'avoir colonisé... Cette colonisation étant pour lui UN ACTE de BARBARIE !!!
    Pire pour les PIEDS-NOIRS qu'il accuse, ni plus ni moins, d'avoir été ...des CRIMINELS !!!
    Les PN, dit ce charlatan, ont une autre vision de la colonisation...
    (elle nie les crimes qui ont été commis. Je ne m'y retrouve pas. Mais, en même temps, on ne peut leur dire, vous n'avez rien été,
    VOUS ÉTIEZ SIMPLEMENT DES CRIMINELS...)
    Ce Monsieur est un véritable ignare concernant l'histoire de son pays. Je lui conseille de revoir cette histoire qu'il confond probablement avec celle des USA et l'extermination des indiens.
    La France n'a pas colonisé l'Algérie, Monsieur MACRON, elle l'a créée. (C'est même Ferrat Abbas, premier président de la République algérienne qui l'a dit) En 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves Chrétiens et, finalement affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.
    Faut-il vous rappeler, Monsieur MACRON, qu'en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme et qu'à l'inverse des massacres arménien par les Turcs, amérindien par les Américains, aborigène par les Anglais et romano-berbère par les Arabes entre l'an 700 et 1500, la France a soigné en ALGÉRIE grâce à ses médecins, amenant la population de moins d'un million en 1830 à dix millions en 1962 !!!
    Faut-il vous rappeler, Monsieur MACRON que la France a respecté la langue arabe, l'imposant même au détriment du berbère, du tamashek et autres dialectes et a respecté la religion musulmane;
    Faut-il vous rappeler, Monsieur MACRON, qu'en 1962, la France a laissé en Algérie une agriculture riche, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un institut Pasteur, des hôpitaux, la poste et une université;
    Faut-il vous rappeler, Monsieur MACRON, que les PIEDS-NOIRS ont asséché les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts pour en faire la plaine la plus fertile d'Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée depuis leur départ en zone de friche;
    Faut-il enfin vous rappeler, Monsieur MACRON qu'un million cinq cent mille PIEDS-NOIRS et HARKIS ont dû quitter l'Algérie en 1962, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés et que vos amis du FLN algérien se sont rendus coupables à partir du 19 Mars 1962 d'un véritable génocide sur ces malheureuses populations abandonnées par le gouvernement français de l'époque et son chef Charles DE GAULLE.
    Monsieur MACRON, nous HARKIS et PIEDS-NOIRS, nous vous demandons des EXCUSES PUBLIQUES pour vos insultes.

    ‎Clo Ruis facebook


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 11 11 2019

     

    Bonne soirée


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  • 11 novembre : Emmanuel Macron va inaugurer un monument pour les soldats tués en opérations extérieures

    Le président de la République doit inaugurer lundi dans le parc André-Citroën, à Paris, un monument rendant hommage aux 549 militaires tués en opérations extérieures depuis 1963.

    Une sculpture de bronze pour rendre hommage à leur sacrifice. Lundi, à 15 heures, dans le cadre des commémorations du 11 novembre, le président de la République Emmanuel Macron doit inaugurer à Paris un monument honorant les 549 militaires morts pour la France en opérations extérieures depuis 1963.

    Installé dans un espace du parc André-Citroën, dans le XIe arrondissement, le monument était très attendu par la communauté militaire et par les familles. Parmi ces dernières, Sandrine, qui sera présente pour l'inauguration avec ses deux garçons de 8 et 15 ans. Pour cette mère de famille qui a perdu son mari Sébastien Vermeil, tué en 2011 dans un attentat suicide en Afghanistan, le mémorial est la preuve aux yeux des Français que son compagnon "n'est pas mort pour rien". "Ce mémorial, c'est leur rendre hommage et aussi laisser une trace dans l'histoire", explique-t-elle au micro d'Europe 1. "C'est aussi expliquer à mes enfants que leur papa s'est battu pour les valeurs, pour la France, pour notre sécurité face au terrorisme". 

    "Créer un lieu de mémoire sans barrière"

    Le vœux de Sandrine est en partie exaucé par l'emplacement du mémorial, situé dans un lieu accessible à tous et volontairement ouvert. "L'idée était de rester dans le cadre de l'espace public et de créer un lieu de mémoire sans porte, sans barrière, sans clôture physique, qu'on arrive à créer ce lieu de recueillement", confirme à Europe 1 l'architecte-paysagiste Benjamin Doré. 

    Au total, il aura fallu huit longues années pour que le monument voit le jour. La sculpture de bronze représente six soldats dont une femme portant à l'épaule un cercueil invisible. Tout autour, est bâti un petit mur où sont inscrits, à la feuille d'or, les 549 noms des soldats morts depuis 1963 pour la France sur sept théâtres d'opération, dont 141 au Liban, 129 au Tchad, 85 en Afghanistan et 78 en ex-Yougoslavie. Le dernier nom inscrit sur ce mur est celui du brigadier-chef Ronan Pointeau, tué le 2 novembre au Mali, où sont déjà morts 23 soldats.

    Europe 1


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