• L'homme qui voulait acheter un restaurant à Paris ne reverra sans doute jamais son argent, tandis que les escrocs ont été relaxés.

    Il a sans doute été victime de sa naïveté et de son imprudence. L'affaire nous est racontée par Le Parisien mercredi 17 février. En réalité, elle remonte à janvier 2019, dans un hôtel de luxe de Roissy, le Hyatt Regency. Un Allemand vient en France pour acheter un restaurant, mais va être victime d'une arnaque, le rip-deal (transaction pourrie en français). Comme le précisent nos confrères, ce type d'arnaque est basée sur l'abus de confiance. Traditionnellement, un acheteur ou un vendeur met en confiance sa victime, lui montre son intérêt et lui propose de payer une partie au noir (en liquide) afin d'échapper au fisc. L'escroc veut ensuite échanger l'argent (souvent payé en devises étrangères comme les francs suisses) contre des euros. La victime repart alors avec des faux billets. Et le plus souvent, cela se passe dans un hôtel de luxe.

    C'est ce qui semble être arrivé à cet Allemand, à qui on promet de voir le restaurant qu'il convoite très rapidement. De son côté, il réunit l'argent en liquide (195.000 € en petites coupures possiblement dans une autre devise). Mais rapidement, on semble lui indiquer qu'il serait "plus discret" d'avoir des grosses coupures afin de finaliser l'achat. Dans cette affaire, les escrocs semblent n'être que des intermédiaires, et "font mine" de transporter les grosses coupures afin de procéder à l'échange.

    Lors de l'échange, la victime tente bien de sécuriser la transaction demandant qu'on lui montre une liasse de billets puis une seconde. A chaque fois, il s'agit de vrais billets de 500 €. Il ne se méfie pas, mais se rend rapidement compte, après la transaction, que quelque chose cloche. Il s'aperçoit alors que dans son sac se trouvent essentiellement de faux billets de 500 € estampillés "Spécimen holden poker". S'il tente de revenir sur ses pas, plus aucune trace des arnaqueurs.

    Pas assez de preuves

    L'affaire était donc jugée au tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d'Oise) mardi 16 février. Criblé de dettes et "dans une situation difficile", l'Allemand avoue avoir été berné même si sur le coup il ne s'est méfié de rien, notamment à cause du cadre de l'hôtel luxueux. C'est justement dans ce genre d'hôtel, lui rappelle la magistrate, que ce genre d'opération a lieu.

    A la barre, les deux prévenus ont nié les faits et ont finalement été relaxés indique Le Parisien, faute de preuve suffisante même si lors de perquisitions, les gendarmes avaient mis la main sur des billets de poker. En outre, les deux hommes, un père et son fils, ont déjà été soupçonnés dans deux autres affaires en mai dernier avec un Allemand qui voulait acheter un appartement à Nice, puis à Anglet où le fils était soupçonné d'un autre rip-deal. Une restauratrice avait alerté la police à temps. Mais dans les deux cas, ils avaient aussi été relaxés. Aujourd'hui, la victime de Roissy n'a plus aucun espoir. Sauf nouvelle enquête, elle ne reverra jamais son argent.

    Capital


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  • Les forces de l'ordre ne s'attendaient pas à une telle découverte. Ce jeudi 18 février, Europe 1 rapporte que des policiers ont mis la main sur une fonderie d'or clandestine dans l'arrière-boutique d'un labo photo situé dans le 10e arrondissement de Paris. Le gérant de cet établissement, un Sri-Lankais âgé de 55 ans, est suspecté de recel, de vol, de blanchiment en bande organisée et de travail dissimulé et a été placé en garde à vue.

    Sur place, les policiers ont notamment découvert des lingots, des diamants, des pièces d'or, des bijoux, mais aussi 125 000 euros en liquide et tout le matériel nécessaire pour faire fondre ce précieux métal.

    Vols à l'arraché

    Europe 1 précise que tous ces objets de valeur pourraient provenir en partie de vols à l'arraché. Dix jours plus tôt, une première fonderie artisanale avait été découverte dans le sous-sol d'un autre commerce du suspect. Désormais, les enquêteurs de la Brigade de recherche et d'investigations financières (BRIF) vont chercher à comprendre à quoi étaient destinées ces activités clandestines et à qui profitait ce butin. Le gérant du labo photo serait un proche des Tigres, un mouvement de séparatistes sri-lankais, dont il pourrait être un collecteur de fonds.

    Le Point


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  • Thaïlande. Des pêcheurs trouvent une perle d’une valeur de 330 000 dollars dans une huître

    Une famille thaïlandaise a trouvé une perle de Melo dans une huître sur la plage le 27 janvier dernier. Extrêmement rare, elle est estimée à 330 000 dollars (environ 273 500 €). Ces pêcheurs qui vivent dans un village pauvre souhaitent revendre la perle au plus offrant afin de pouvoir changer de vie.

    Une famille de pêcheurs a fait une rare découverte sur une plage dans le golfe de Thaïlande le 27 janvier dernier. Deux frères âgés de 35 et 37 ans ont trouvé une bouée abandonnée sur laquelle se trouvaient des crustacés.

    Parmi eux, une huître qui contenait une perle de Melo. Généralement de couleur orange, elles sont extrêmement rares et ont donc une importante valeur, relate le New York Post, repris par Capital. Celle-ci est estimée à 330 000 dollars (environ 273 500 €). Une somme qui pourrait changer la vie de ces pêcheurs qui vivent dans la pauvreté.

    C’est le père des deux trentenaires qui s’est intéressé à cette huître quand ses fils ont ramené leurs trouvailles. C’est lui qui est tombé sur la perle orange. Le sexagénaire a raconté que quelques jours plus tôt il avait fait un rêve durant lequel « un vieil homme en blanc avec une longue moustache » lui indiquait de « venir à la plage » pour recevoir « un cadeau ».

    Une offre à 332 000 dollars depuis la Chine

    Pour lui, c’est le destin qui a mis cet objet sur sa route. Ces perles se trouvent en général dans la mer de Chine méridionale ou dans celle d’Andaman, près des côtes de la Birmanie. Il souhaite désormais le vendre au plus offrant. La perle pèse 7,68 grammes.

    Il a refusé deux propositions à 24 000 livres (environ 27 680 €) et à 122 000 livres (environ 140 700 €). Une troisième offre à 332 000 dollars (environ 275 140 €) a été faite par un Chinois. Cet acheteur potentiel veut se déplacer pour voir la perle avant. Après son voyage en avion, il devra passer le délai de quarantaine de deux semaines avant de rencontrer la famille thaïlandaise, note Metro.

    Ouest-France


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  • Cinq centimètres d’eau au sol, des faux plafonds qui s’effondrent… Le commissariat de Bobigny a dû être évacué après une inondation impressionnante

    A défaut des piscines, toujours fermées à cause du Covid-19, il reste le commissariat de Bobigny pour patauger dans l’eau. Mercredi midi, une partie du bâtiment a été inondée après la rupture d’une canalisation : des trombes d’eau se sont abattues dans les bureaux et les couloirs au premier et deuxième étages du commissariat. Les images, diffusées par le syndicat Unité SGP Police 93, montrent les faux plafonds céder sous la pression de l’eau.

    « Ce n’est pas la première fois que l’hôtel de police de Bobigny est victime de rupture de canalisation. Aujourd’hui, 5 centimètres d’eau tapissent les couloirs du 1er et 2eme étages », écrit le syndicat. Le bâtiment, qui accueille en plus du commissariat, la sûreté territoriale et la police judiciaire, soit environ 400 fonctionnaires, a pourtant été inauguré il y a moins de 20 ans. Devenu totalement inutilisable, voire dangereux en raison du risque d’électrocution, il a été entièrement évacué. Les personnes gardées à vue ont été transférées vers d’autres commissariats de Seine-Saint-Denis.

    20 Minutes


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  • Georges Tron condamné en appel à trois ans ferme pour viol et agressions sexuelles

    Le maire de Draveil avait été acquitté en première instance, mais la cour a cette fois déclaré l'élu de 63 ans coupable de viol et agressions sexuelles en réunion sur Virginie Ettel.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/georges-tron-condamn%C3%A9-en-appel-%C3%A0-trois-ans-ferme-pour-viol-et-agressions-sexuelles/ar-BB1dMF7v?ocid=msedgntp


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  • La plupart des prévenus étaient absents à la lecture du délibéré, 14 mandats d'arrêt ont donc été prononcés

    Des peines de un à dix ans de prison pour une vingtaine de Roms. La Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) a frappé fort mercredi à Nancy. Les 21 membres de trois clans ont été condamnés pour avoir contraint leurs enfants à voler ou avoir vendu des femmes comme épouses.

    Deux prévenus ont écopé de peines de 10 ans de prison, assorties d’interdictions définitives du territoire français. La JIRS a également ordonné la confiscation de trois immeubles, deux en France et un en Croatie.

    Un seul des prévenus était présent dans la salle à la lecture du délibéré d’un procès qui s’est tenu en novembre. Il a été condamné à 3 ans de prison. La JIRS a également décerné quatorze mandats d’arrêt à l’encontre de prévenus absents.

    « Les peines sont à la hauteur des faits reprochés et de l’atteinte portée à l’ordre public », s’est félicitée Coralie Coenen, substitut du procureur de la JIRS. Elle a rappelé que certains faits de « traites d’êtres humains » concernaient « de jeunes enfants ». Le dossier comprenait également « de nombreux faits de cambriolages, le tout organisé par un vaste réseau international ».

    Au procès, les débats avaient notamment porté sur des vols commis en 2012 et 2013 un peu partout en France, notamment en Alsace et dans le Sud, mais aussi en Belgique, en Suisse ou en Allemagne. Selon Me Liliane Glock, avocate des quatre prévenus, l’accusation reprochait à certains prévenus d’autres faits de traite d’êtres humains, à savoir « la vente de leurs épouses », dont « le prix était fixé en fonction de leurs qualités de voleuse ».

    20 Minutes


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  • C'est une histoire de parole contre parole qui s'est déroulée dans les environs de Toulouse. Ménage, cuisine pour 10 personnes, le tout 7/7 jours et 15 heures par jour. Une employée de maison a décidé de porter plainte contre ses employeurs pour "esclavage". Selon la Dépêche, cette Sénégalaise de 38 ans travaillait dans une famille sénégalo-libanaise "tous les jours de 7h à 22h pour 100 euros par mois" et affirme avoir été réduite au rang d’esclave durant cinq ans après avoir été privée de son passeport et tous ses papiers d’identité.

    Une femme piégée...

    La jeune femme aurait connu ses employeurs à Dakar, au Sénégal. Ils cherchaient alors du personnel de maison pour les accompagner en France. Au départ, elle s'engage pour une première expérience d'un mois durant laquelle tout se passe bien. De retour dans son pays, elle reprend contact avec ses employeurs et décide de revenir quelques mois plus tard pour entamer un contrat d'une plus longue durée. C'est là que les choses se gâtent : "À mon arrivée ma patronne et sa fille m'ont pris mon passeport" explique la plaignante. "Je dormais sur un matelas que je transportais d'un appartement à l'autre en fonction des tâches que l'on me confiait. Les enfants et le frère de mon chef habitaient le même immeuble, ils me partageaient entre eux."

    ...Qui décide de porter plainte

    Face à cette situation insoutenable, la jeune femme, qui a porté son action devant le tribunal correctionnel et aux Prud'hommes, a profité d'une courte absence de ses patrons pour "chercher ses papiers et s'enfuir avec l'aide d'autres salariés de maison", a précisé son avocate à La Dépêche. Elle a donc attaqué ses employeurs pour "traite des êtres humains, travail dissimulé, emploi d'un étranger sans titre et aide au séjour irrégulier"Cependant, la juge d'instruction a abandonné les poursuites pour traitement inhumain, estimant qu’il n’est pas établi que la plaignante ait été hébergée dans des conditions indignes ou soumise à des conditions de travail contraires à sa dignité. Une décision contre laquelle elle a fait appel.

    Les employeurs crient à la mascarade

    Les employeurs toulousains ont été entendus dans cette affaire et ont fermement nié les faits. Ils estiment que la jeune sénégalaise a tout orchestré pour obtenir un titre de séjour et rester en France. "Les éléments incontestables du dossier montrent qu'elle disposait d'un téléphone, qu'elle avait de l'argent de poche pour se faire plaisir, qu'elle était libre de ses mouvements et qu'elle partait même en vacances avec mes clients. On est loin de la supposée exploitation", a affirmé leur avocat. L’affaire sera jugée prochainement par le tribunal correctionnel de Toulouse.

    Gent Side


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  • Portés disparus depuis une sortie samedi soir, deux jeunes Montalbanais ont été retrouvés sans vie lundi soir dans leur voiture accidentée au fond d’un fossé

    Les recherches des familles ont duré deux jours et leurs pires craintes ont malheureusement été confirmées. Samedi soir, deux copains de Montauban, un lycéen de 18 ans et un étudiant de 19 ans, sont partis passer la soirée chez des amis. Ils ne sont jamais rentrés.

    Ce n’est que lundi soir que la Mégane bleue a été repérée, accidentée au fond d’un fossé situé « dans un ravin boisé de 3 mètres de profondeur », selon La Dépêche du Midi, à la sortie de la ville, et invisible depuis la route.

    Des autopsies ce mercredi

    Les deux amis ont été retrouvés morts à l’intérieur de l’habitacle. Les opérations de désincarcération puis les constatations sur place ont duré une bonne partie de la nuit.

    Le parquet de Montauban a ouvert une enquête. La piste d’un terrible accident est privilégiée dans l’attente des résultats des autopsies des deux jeunes qui doivent avoir lieu ce mercredi à l’institut médico-légal de Toulouse.

    20 MINUTES


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  • La pierre avait été dérobée à un vendeur dans un hôtel de luxe cannois en août 2020. L'arrestation de ces suspects est le fruit du travail conjoint des polices française, espagnole et catalane.

    Huit hommes, soupçonnés d’avoir volé un diamant estimé à 4,5 millions d’euros à Cannes en août 2020, ont été interpellés à Bondy (Seine-Saint-Denis), rapporte France Bleu Azur, mercredi 17 février. Ce diamant de 101 carats avait été dérobé à un vendeur dans un hôtel de luxe cannois.

    Ils se faisaient passer pour des acheteurs

    Ces arrestations sont l’aboutissement d’une enquête de plusieurs mois, menée conjointement par les polices française, espagnole et catalane. Les huit suspects sont soupçonnés d’être à l’origine de plusieurs vols de diamants ces derniers mois.

    Les malfaiteurs utilisaient à chaque fois la même méthode : ils se faisaient passer pour des acheteurs de diamants, puis ils détournaient l’attention du vendeur et en profitaient pour échanger la boîte du diamant avec une boîte vide, puis repartaient avec la pierre précieuse.

    L’enquête avait débuté en janvier 2020 avec le vol d’un diamant estimé entre 7 et 15 millions d’euros à Barcelone.

    franceinfo


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  • Un policier âgé de 28 ans a été retrouvé sans vie à son domicile ce lundi. Il était affecté depuis quelques mois au commissariat de Mulhouse (Haut-Rhin).

    C’est un nouveau drame qui frappe la police nationale. Un gardien de la paix stagiaire de 28 ans a été retrouvé mort à son domicile ce lundi après-midi apprend-on de sources policières. Jordan O. aurait utilisé son arme de service pour se donner la mort.

    Le défunt était affecté depuis juillet dernier au commissariat de Mulhouse, après sa sortie de l’école de gardien de la paix. Il était auparavant adjoint de sécurité (ADS) à la police aux frontières (PAF) à Montpellier (Hérault). Jordan O. était apprécié de ses collègues. Les raisons de son geste fatal ne sont pas connues pour l’heure.

    Ses collègues ont ouvert une cagnotte en ligne sur la plateforme Leetchi pour soutenir sa famille endeuillée. Elle est accessible ici.

    Il s’agirait du sixième suicide dans les rangs de la police nationale depuis le début de l’année, ce qui représente un drame par semaine en moyenne. En 2020, au moins 28 policiers se sont donné la mort.

     

    Le ministère de l’Intérieur a ouvert l’été dernier une ligne d’écoute pour les policiers victimes d’agressions ou de menaces. Elle est joignable au 0800 95 00 17, tous les jours de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique disponible 24h/24 est aussi active et joignable au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».

    ACTU 17


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  • Un jeune homme de 19 ans est passé aux aveux lors de sa garde à vue. Il a reconnu qu’il avait violé ses deux petites sœurs, mais également son ex-petite amie. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

    C’est la présence d’une adolescente de 13 ans à l’hôpital de Lens (Pas-de-Calais) ce vendredi qui est au départ de cette sordide affaire rapportée par La Voix du Nord. La jeune fille était enceinte depuis six semaines et a subi une interruption volontaire de grossesse (IVG). Cette dernière a expliqué aux médecins que son frère l’avait violée durant les vacances de Noël. La famille vit dans la commune de Grenay.

    Le commissariat de Lens a été avisé de la situation et la jeune fille a été auditionnée par les policiers. Elle a alors déclaré qu’elle était violée par son frère depuis trois années. Placé en garde à vue, le mis en cause âgé de 19 ans a nié ces accusations, avant de finalement passer aux aveux lors de la confrontation avec la victime.

    Le père reconnait qu’il a été témoin

    Son autre petite sœur, âgée de 9 ans, a elle aussi déclaré aux enquêteurs qu’elle avait été violée par son frère. La petite fille a ajouté que son oncle lui avait fait subir la même chose. Le père des trois enfants a été auditionné à son tour. Il a avoué avoir été témoin des viols répétés de son fils sur ses deux filles, mais n’en avoir jamais parlé !

    Les enquêteurs ont aussi auditionné l’ex-petite amie du mis en cause, qui a elle aussi affirmé qu’elle avait subi des viols de sa part. Une fois encore, l’homme a reconnu les faits.

     

    Lui et son oncle ont été déférés au parquet de Béthune avant d’être mis en examen pour viols sur mineur de 15 ans. Le mis en cause de 19 ans a été placé en détention provisoire. Pour l’heure, les deux fillettes ont fait l’objet d’un placement.

    ACTU 17


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  • L’homme qui travaillait sur la métropole de Bordeaux, aurait ainsi exploité une quinzaine de sans papier au niveau national, qu’ils faisaient travailler sous son nom pour le compte d’une trentaine d’entreprises

    Il a été mis en examen pour « aide au séjour irrégulier d’étrangers en France », « emploi d’étrangers sans titre de travail », « blanchiment de travail dissimulé et blanchiment de fraude fiscale. » Un homme de nationalité sénégalaise, travaillant sur la métropole de Bordeaux comme agent de sécurité, a été interpellé samedi dernier par la brigade mobile de recherche zonale de la police aux frontières (PAF), a appris 20 Minutes ce mercredi. Il est soupçonné d’avoir détourné 170.000 euros en faisant travailler des clandestins pour son compte.

     

    C’est un dossier qui a débuté en décembre 2020 pour les enquêteurs de la PAF, après un renseignement selon lequel cet agent de sécurité, travaillant légalement en France et ayant l’agrément nécessaire pour exercer l’emploi d’agent de sécurité, faisait travailler sous son nom des compatriotes sénégalais en séjour irrégulier. Il percevait leurs salaires et en rétrocédait une infime partie – quelques centaines d’euros – aux clandestins.

    Il avait démarré sa « petite entreprise délictuelle » au début de l’année 2020

    L’homme travaillait essentiellement sur la métropole de Bordeaux, surtout dans des magasins, et aurait fait travailler selon nos informations une quinzaine de personnes au niveau national, pour le compte d’une trentaine d’entreprises. En remontant l’historique de ses comptes, les enquêteurs ont pu s’apercevoir qu’il avait démarré sa « petite entreprise délictuelle » au début de l’année 2020, et qu’en un an il avait perçu pour « un peu plus de 170.000 euros de salaires. » L’argent était transféré au Sénégal pour des investissements dans l’immobilier.

    Il fournissait aux individus son RIB, une copie de son agrément d’agent de sécurité, et une copie de son titre de séjour, avec lesquels ils se faisaient embaucher. Les enquêteurs se sont ainsi aperçus que dans les mêmes créneaux horaires, ils pouvaient trouver différents agents de sécurité travaillant aux quatre coins de la France avec le même nom et la même date de naissance.

    Avant de tenter de s’enfuir, il aurait menacé les clandestins qu’il exploitait

    Se sentant certainement sous surveillance, le suspect a commencé à s’organiser pour quitter le territoire national. Samedi dernier, il s’est ainsi présenté à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac pour embarquer vers Dakar via Roissy, et a été interpellé.

    Avant de tenter de s’enfuir, il aurait menacé les clandestins qu’il exploitait, au cas où ils se feraient contrôler. L’individu a été présenté au parquet du tribunal judiciaire de Bordeaux, et placé sous contrôle judiciaire. Son passeport lui a été retiré. Il sera jugé au mois de juin.

    20 Minutes


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  • Quand Catherine a quitté son mari il y a quatre ans, elle a découvert qu’il menait une double vie. Elle a compris que ce dernier, le père de ses enfants, l’avait utilisée pour obtenir la nationalité française et faire ensuite venir sa femme et ses enfants en France. Le temps de leur relation qui a duré dix ans, son ex-mari lui faisait subir des violences physiques et verbales. Au micro d’Olivier Delacroix, sur "La Libre antenne" d’Europe 1, Catherine confie s’être sentie trahie et avoir été détruite par son ex-mari.

    " J’ai 36 ans. Je suis une femme détruite par mon ex-mari avec qui je suis restée dix ans. J’ai eu deux filles avec lui, qui ont 13 et 10 ans. C'est un homme que j'ai rencontré sur Internet. Il vivait en Afrique, à Dakar. Je suis tombée amoureuse. Il a souhaité que je vienne me marier avec lui au Sénégal. J'y suis allée et on s'est mariés. Déjà chez lui, il m'avait montré certaines facettes de son visage qui n’étaient pas très belles. Je refusais de l’admettre. J'ai attendu qu'il ait sa carte de séjour avant de revenir en France.

    " Ma vie est devenue un enfer "

    À notre arrivée en France, on a vécu chez mes parents. Je suis tombée enceinte dans la foulée de ma première fille. On a pris un appartement. L'enfer a commencé. Quand on était chez mes parents, il ne pouvait pas montrer son vrai visage. Quand il n'y avait plus personne, il a commencé à être violent psychologiquement et physiquement. Il me faisait toujours culpabiliser. Il disait que c’était moi qui le rendais comme ça. J’y ai cru. Par la suite, j'ai eu ma deuxième fille. Ma vie est devenue un enfer.

    Je me voyais comme un déchet. Il me rabaissait et j’ai fini par croire tout ce qu’il me disait. Il disait que j'étais méchante, que je ne valais rien et que personne ne voudrait de moi. Encore aujourd’hui, je crois que je suis une mauvaise femme. Avant je me taisais, je subissais. Pour moi, c'était devenu normal de subir tout ça, alors qu’aujourd’hui, je commence à comprendre que ce n'est pas ça une vie de couple. Il ne voulait rien faire ni pour moi, ni pour ses enfants. 

    " Il voulait obtenir la nationalité française pour faire venir sa femme et ses enfants "

    C'est très rabaissant de se sentir utilisée. Je me suis sentie trahie. Son but, c’était d’obtenir la nationalité française pour faire venir sa femme et ses enfants qui étaient au Sénégal. Je ne l’ai su qu’après l’avoir quitté. Je voyais qu'il envoyait de l'argent là-bas tous les mois, mais il me disait que c’était pour sa mère. C’étaient des sommes énormes. Donc, quand il était avec nous, on avait le droit au minimum. Je ne cherchais pas trop à comprendre, parce que quand on abordait ce sujet, c’était la guerre. 

    J’étais amoureuse et je voulais avoir des enfants. Je pensais qu’il changerait. Pourtant, ma mère m’a souvent dit qu’il se foutait de moi. Je ne le voyais pas. Il n’a jamais réussi à faire venir sa femme et ses enfants en France, parce que j’ai toujours refusé d’entamer les démarches pour qu’il obtienne la nationalité française. J’avais un doute, parce qu'il me le réclamait tout le temps. Quand je refusais, c’était un démon. C’est grâce à ma famille qui me disait de ne pas le faire. J’étais entourée par ma maman.

    " Les enfants ont peur de lui "

    Cela fait quatre ans qu'on est séparés. En quatre ans, il a dû voir ses filles trois fois. L'année dernière, j'ai réclamé la pension alimentaire. Ils lui ont pris sur son salaire. Depuis, il a déclaré qu'il voulait voir ses enfants. Il ne les a jamais réclamées et n'a jamais pris de leurs nouvelles. Elles n'ont aucune envie de le voir. Elles ont peur de lui. La grande a été entendue par la juge aux affaires familiales à ce sujet. Le papa et moi avons été convoqués devant la juge. 

    La juge a clairement dit qu’elle penchait pour des visites médiatisées, parce qu’il faut recréer un lien. Lui a répondu qu’il les voulait chez lui et que c’était non négociable. Il a dit qu’il les prendrait à la journée pendant les weekends et les vacances. Elles rentreraient chez moi pour la nuit et il les reprendrait le lendemain. La juge lui a répondu que ça ne se passait pas comme ça. Je pense qu'elle a cerné le personnage. 

     

    Le délibéré est pour bientôt, donc j’attends. Tant que je n’aurai pas la réponse, je ne pourrai pas être sereine. Comment cela va-t-il se passer quand les enfants devront aller le voir ? Ça m’inquiète beaucoup. Je sais que ça sera dans le cadre d'une visite médiatisée, donc ça me rassure. Je pense qu’il viendra aux visites médiatisées au début et qu’il arrêtera. Je sais comment il est maintenant, je pense qu'il a peur que l’on découvre son vrai visage. "

    Europe 1


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  • L'imprudence des voleurs et le lien qu'ils entretenaient avec le receleur ont largement facilité la tâche des enquêteurs pour les retrouver.

    L'affaire remonte au mois de juin dernier. Comme l’explique, le 16 février, Le Parisien, une interne de l'hôpital Saint-Louis (Paris, 10e) arrive à son travail et se rend compte au bout de trois heures que sa voiture a été fracturée. Dedans, il y a les clés de son appartement, son identité mais également son adresse… une aubaine pour les voleurs qui n'ont plus qu'à se rendre chez elle, rue de Grenelle dans le 15e arrondissement. Visiblement bien informés, ils vont y trouver de nombreux objets de luxe dont des bijoux et de la maroquinerie et vont tout emporter sur leur passage : soit près de 700.000 euros.

     

    Selon une source proche de l'enquête citée par nos confrères, le montant du butin s'explique par le fait que la jeune femme est "d'origine étrangère, et les parents sont très fortunés". L'enquête confiée à la Brigade de répression du banditisme va être longue, mais les policiers se rendent rapidement compte de l'imprudence des deux voleurs. En effet, grâce aux images de vidéo-surveillance, ils remarquent que l'un d'eux circule sur son scooter personnel. Rien de plus simple donc pour remonter à lui. Ils bornent son téléphone ainsi que celui de son présumé complice et retrouvent les deux hommes originaires des Hauts-de-Seine.

    Des factures appartenant à la victime retrouvées

    Surtout, ils s'aperçoivent qu'ils ont un autre complice, un troisième homme : le receleur. Selon Le Parisien, lui est encore moins prudent puisqu'il revend les objets volés sur un compte Instagram intitulé "Receler". Après huit mois d'enquête, les enquêteurs de la BRB interpellent les deux jeunes hommes à Nanterre et Boulogne-Billancourt. Ils retrouvent deux scooters qu'ils auraient achetés avec l'argent du casse, mais également 16.000 euros en liquide, des objets de luxe, les habits qu'ils portaient le jour du vol ainsi que des factures de sacs appartenant à leur victime. Si le receleur a avoué les faits, les voleurs continuent de nier à en croire nos confrères. La victime, elle, n'a toujours rien récupéré des objets volés.

    Capital

    Il faut être stupide pour laisser les clés de son appartement et son adresse dans sa voiture !


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  • Le drame a eu lieu en février 2019 près de Bourgoin-Jallieu: un couple de septuagénaires avait alors trouvé la mort.


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  • Le tribunal de Toulon (Var) a condamné, vendredi 12 février, une femme poursuivie pour vols et escroqueries à cinq ans de prison ferme. En 2019, elle s’était fait passer pour une fausse infirmière afin d’abuser de personnes âgées et avait utilisé de nombreux chèques volés dans des commerces.

    Une femme de 50 ans comparaissait, vendredi 12 février, devant le tribunal de Toulon (Var) pour des faits de vols et escroqueries. Comme le rapporte Var-Matin, pendant six mois en 2019, elle avait prétendu être une infirmière afin de gagner la confiance de plusieurs retraités.

    Dotée d’un fort pouvoir de persuasion, elle avait réussi à obtenir chéquiers, numéros de cartes bleues et bijoux de ses victimes. Elle avait même réussi à convaincre une médecin de faire hospitaliser une Toulonnaise de 87 ans, sans l’avoir vue. Juste avant qu’elle ne soit conduite à l’hôpital, elle lui avait fait retirer 1 500 €. La prévenue avait tenté de conserver les clés du logement, bien qu’elle ait assuré qu’elle n’avait pas l’intention de s’installer chez elle.

    Une centaine de chèques

    Outre les personnes âgées, de nombreux commerçants ont également été victimes de cette fausse infirmière, qui les a payés avec « une centaine de chèques volés ». Voitures, bijoux, hôtels, spa, décorateur… La quinquagénaire menait grand train.

    Après que son avocate a plaidé pour une peine avec sursis, avançant la « personnalité ambivalente et malade » de sa cliente, le tribunal a finalement décidé de la condamner à cinq ans de prison ferme, avec maintien en détention.

    Ouest-France


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  •  Interpellé après avoir été pris en flagrant délit, l’homme doit être jugé en comparution immédiate

    Il a été pris la main dans le sac. Jeudi dernier, vers 20 h, les agents de surveillance de l'hôpital Purpan, à Toulouse, ont surpris un homme en train de voler. Sur lui, le trentenaire avait le portefeuille d’un employé du CHU, les deux cartes bancaires d’un autre salarié mais aussi deux ordinateurs de l’hôpital. L’homme a été interpellé par des policiers.

    Lors du dépôt de plainte, les services hospitaliers ont aussi rapporté des images de la vidéosurveillance. Ces dernières laissent à penser qu’il n’en était pas à son coup d’essai. Entre fin décembre et début janvier, selon les bandes-vidéo, il aurait aussi commis pas moins de cinq vols, d’ordinateurs notamment. Des faits qu’il nie, contrairement à ceux de jeudi dernier où il a été pris en flagrant délit.

    Déféré samedi devant la justice, cet homme de 33 ans doit être jugé en comparution immédiate.

    20 Minutes


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  • Jeudi dernier, Andrew Heard est parti à la pêche, sur l’île de Hinchinbrook, dans l’Etat du Queensland, en Australie. Mais il n’est jamais revenu.

    Les recherches ont permis de retrouver son bateau, retourné et abîmé. News9 a rapporté lundi que la police a retrouvé, la veille, des restes humains lui appartenant. Ils étaient à l’intérieur d’un crocodile de quatre mètres. L’animal, tout comme un deuxième lui aussi soupçonné d’avoir un lien avec le décès du retraité, a été tué par les autorités.

    Le ministère de l'Environnement et des Sciences a déclaré que le deuxième animal mesurant de 2,7 à 3 mètres de long, a été capturé et «euthanasié humainement» pendant la nuit. «L'animal est maintenant à disposition de la police du Queensland et une autopsie sera effectuée en temps voulu», a indiqué le département dans un communiqué.

     

    «C'est un incident tragique», a déclaré l’inspecteur de police par intérim du Queensland, Andrew Cowie. «N'importe où dans le nord… si vous êtes dans le bush, vous avez des serpents, et si vous êtes sur l'eau, vous avez des crocodiles. Assurez-vous toujours de dire aux gens où vous allez, assurez-vous toujours de détenir un équipement de sécurité approprié, assurez-vous toujours que vous pouvez accéder à cet équipement de sécurité si vous en avez besoin rapidement», a-t-il rappelé. La Première ministre du Queensland, Annastacia Palaszczuk, a qualifié l'incident de «tragédie absolue».

    Paris Match

    Pauvres crocodiles ! Ce type n'avait qu'à pas aller là où il y a des crocodiles !


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  • Deux hommes, âgés de 21 ans et 34 ans, ont été interpellés après le cambriolage du magasin du centre-ville de Nantes

    Dimanche, vers 22h50, la police est prévenue d’une intrusion au magasin H&M​ du centre-ville de Nantes. La boutique occupant quatre niveaux de 8.000 m2 chacun, c’est la brigade canine qui se rend sur place.

    Au premier étage, où de nombreux objets ont été jetés au sol et des penderies détériorées, deux individus, masqués et capuchonnés, sont repérés en train de mettre des articles dans des sacs papiers de l’enseigne, rapporte la police.

    Le chien policier fait chuter un des deux cambrioleurs

    A la vue des policiers, les deux cambrioleurs tentent de prendre la fuite avec des sacs chargés de vêtements. Un des deux suspects est intercepté par les policiers, l’autre est stoppé par le chien policier qui le percute au milieu du dos et le fait chuter au sol.

    Les deux hommes, âgés de 21 ans et 34 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. Une enquête a été ouverte.

    20 Minutes


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