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    “Est-ce qu’il y a des choses qui vous font peur”. Emmanuel Macron a effectué ce mardi 5 mai un déplacement dans un école primaire située à Poissy dans les Yvelines avec en ligne de mire le déconfinement du 11 mai prochain. Au cours de sa visite, le président de la République a notamment pu échanger avec quelques élèves présents en classe, tentant même - à sa façon - de les rassurer. Un moment qui a permis au locataire de l’Elysée de constater que les enfants étaient particulièrement au courant de l’actualité. Alors qu’Emmanuel Macron leur demandait s’ils connaissaient des personnes qui avaient été contaminées par le nouveau coronavirus, un des enfants a évoqué le cas d’un chanteur, sans évoquer son nom. Quand le président lui a demandé si ce dernier allait mieux, la réponse de l’élève a laisser planer un léger froid: “Non, il est mort”. 

    Cette visite a notamment été marquée par un rappel des gestes barrière auprès des enfants présents, mais aussi par un échange avec plusieurs maires par visioconférence. Alors que la date du 11 mai approche, nombre d’entre eux pointent les difficultés à instaurer le cahier des charges de la réouverture des écoles.

    “Je comprends leurs angoisses, leurs questions, leurs inquiétudes. Ils veulent bien faire, donc il faut leur laisser le temps de bien faire, avec souplesse”, a souligné Emmanuel Macron après son échange avec les élus, ajoutant: “Pas un ne m’a dit: ‘Je ne veux pas rouvrir’”. “Le tout c’est que les maires, avec les directeurs d’école, soient sur une position concertée et que les parents soient bien informés” d’ici à “la fin de la semaine”, a encore fait valoir le chef de l’Etat.

    Placide


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  • Face à la page "Désintox Coronavirus" du gouvernement, le SNJ saisit le Conseil d'État

    Le Syndicat national des journalistes dénonce notamment une "atteinte à la liberté de la presse".

    C'est une initiative qui passe mal : le Syndicat national des journalistes (SNJ) a annoncé lundi saisir le Conseil d'État pour "atteinte à la liberté de la presse", contre la page web du gouvernement "Désinfox Coronavirus".

     

    "Ce n'est pas au gouvernement d'être 'l'organe certificateur des médias'", souligne le communiqué, rappelant que ce dispositif a fait l'objet "d'une condamnation quasi unanime de la profession".

    "Sélection"

    Lancée le 30 avril dernier par le gouvernement, la rubrique "Désinfox Coronavirus" est censée regrouper les informations luttant contre la "propagation des fake news" en ce temps de crise sanitaire. 

    "Plus que jamais, il est nécessaire de se fier à des sources d'information sûres et vérifiées. C'est pourquoi le site du gouvernement propose désormais un espace dédié", indiquait alors la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye dans un tweet.

    Le problème ? L'espace en question ne propose qu'une sélection d'articles du Monde, de l'AFP, de franceinfo, de Libération ou encore de 20 Minutes, sans aucune hiérarchie ni explications. Un dispositif condamnable, selon le SNJ, qui indique avoir demandé au juge d'enjoindre le Premier ministre à supprimer cette page, et à "faire cesser immédiatement l'atteinte grave et manifestement illégale portée aux principes de pluralisme dans l'expression des opinions et de neutralité des autorités publiques".

    "Tollé"

    Dès sa publication, cette page a provoqué un tollé dans le monde de la presse. "Il va de soi que nous aurions refusé ce type de démarche", indiquait ainsi le 1er mai dernier, dans un tweet, le directeur de la publication du Monde Luc Bronner. 

    "Depuis des mois, Libération, la cellule enquête de Radio France, Mediapart, Le Monde, et bien d'autres, publient des enquêtes qui ne seront jamais reprises sur le site officiel du gouvernement parce que gênantes pour l'exécutif", était-il ajouté.

    "Ces papiers diffusés sur nos différents médias se sont retrouvés utilisés, instrumentalisés, sur une plate-forme qui s'appelle Gouvernement.fr", abonde Vincent Giret, directeur de franceinfo.fr, dans un article du Mondepublié quelques jours plus tard.

    Dans une tribune publiée dimanche sur le site de Marianne, plus d'une trentaine de Sociétés des journalistes et des rédacteurs ont même dénoncé "avec la plus grande fermeté" la création de cette rubrique. "En distinguant tel ou tel article sur son site, le gouvernement donne l'impression, dans un mélange des genres délétère, de labelliser la production de certains médias", déclarent-ils. "Les SDJ et SDR signataires du présent texte demandent donc que cette rubrique du site www.gouvernement.fr soit supprimée sans délai", est-il ajouté.

    L'Express


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  • Un deuxième soldat français tué au Mali en quatre jours

    Un légionnaire français a été «tué au combat» lundi lors d’une opération de lutte contre les groupes armés jihadistes au Mali, a indiqué la présidence française, confirmant ainsi le deuxième décès en quatre jours dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel. Le soldat appartenait au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Son décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l'intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l'état-major. Il était engagé «dans une action de harcèlement zonal et de ratissage contre les groupes armés terroristes», selon un communiqué de l'état-major des armées.

     

    «Prise à partie à courte distance, l’unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes. Au cours de cette action de feu, le 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d’un véhicule blindé léger, a été grièvement blessé par un tir ennemi», a-t-il précisé. Touché à la tête, «il a été évacué par hélicoptère vers l’antenne chirurgicale de Gao (nord), où son décès a été constaté».

    L'état-major a précisé que l'intervention d'un drone Reaper avait ensuite «permis de constater que le sous-groupement tactique avait été engagé dans un combat de rencontre avec des éléments terroristes isolés». Kévin Clément, âgé de 21 ans, était au Mali depuis février. Il était célibataire et sans enfant.

     

    Vendredi, le brigadier Dmytro Martynyouk, légionnaire du même régiment, avait lui même succombé à des blessures infligées le 23 avril au Mali par l’explosion d'un engin explosif improvisé.

    "Lourd tribut"

    Ces dernières semaines, l'armée française a multiplié les offensives au Sahel, en particulier dans la zone dite des «trois frontières» entre Mali, Niger et Burkina Faso, revendiquant la «neutralisation» de plusieurs dizaines de jihadistes au total depuis le début de l'année. Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d'inverser le rapport de forces sur le terrain, où les groupes jihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois.

    Le président Emmanuel Macron «s’incline avec un profond respect devant le sacrifice du soldat», a indiqué le communiqué du palais présidentiel de l'Elysée. «Il tient à exprimer à nouveau son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel» ainsi que le «soutien de la France aux pays du G5 Sahel» (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso). «Ce lourd tribut payé par la Légion étrangère n’entame ni sa détermination ni son efficacité. Elle poursuit sa mission, à la manière de ses Anciens», a indiqué pour sa part la ministre des Armées Florence Parly.

    «Aux côtés de leurs frères d’armes français, européens et sahéliens, la lutte contre le terrorisme continue», a-t-elle ajouté dans un communiqué distinct, en adressant ses «condoléances» à la famille et aux proches du légionnaire.

    En novembre, la France a perdu 13 soldats dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali. Paris s'était par la suite ouvertement agacé d'un soutien jugé trop timide à la force Barkhane de la part notamment des autorités sahéliennes, dont celles de Bamako.

    Un sommet du G5 Sahel à Pau (sud-ouest), en janvier, avait permis aux protagonistes de réitérer leur détermination à poursuivre le combat. La force Barkhane «maintient une très forte pression sur les groupes armés terroristes qui, s’ils restent dangereux, ont été durement frappés par les opérations militaires de Barkhane et des forces partenaires», a répété à cet égard l'état-major lundi soir.

    Paris Match

    Pauvres soldats français tués pour rien !


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  • Retrouvez et commentez désormais les vidéos de Pierre Cassen chez son nouvel hébergeur : https://tvs24.ru/resistancerepublicai...


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  • Les amérindiens d'Amazonie craignent un génocide, ébranlés par la pandémie de Covid-19 et l'accélération soudaine de la déforestation en temps de confinement. Alors que le Brésil, le Suriname mais aussi la France mettent en place des politiques de soutien aux miniers et aux bûcherons, les peuples autochtones sont de plus en plus en contacts avec les "garimpeiros", porteurs des virus. En soutien aux peuples autochtones confinés, une ONG, Planète Amazone a lancé une campagne pour approvisionner les villages confinés.


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  • Un légionnaire est mort après avoir été blessé au Mali au cours d’une opération contre des groupes terroristes

    Un soldat de la Légion étrangère, appartenant au premier régiment de cavalerie, est décédé des suites de ses blessures, ce vendredi à l’hôpital militaire de Clamart, a annoncé ce samedi l’Elysée.

     

    Le brigadier Dmytro Martynyouk avait été blessé le 23 avril au Mali lors d’une « opération contre les groupes armés terroristes ». Il a succombé à ses blessures le 1er mai à l’hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), a annoncé la présidence de la République ce samedi. Il était engagé dans l’opération Barkhane.

    Dans un communiqué, le président de la République Emmanuel Macron a indiqué que le légionnaire avait été blessé par l’explosion d’un engin explosif improvisé, saluant « le courage des militaires français engagés au Sahel ».

     

    « Un camion-citerne de la force Barkhane » avait été atteint par un engin explosif improvisé, blessant « le conducteur et le chef de bord du véhicule », a précisé l’Etat-major des armées, dans un communiqué distinct. Les deux militaires avaient été évacués vers la France le 24 avril pour y être soignés. Le brigadier Dmytro Martynyouk a succombé à ses blessures, tandis que « l’état de son camarade est stable, et son pronostic vital n’est pas engagé », a ajoute l’Etat-major.

    42 militaires tués au Sahel depuis 2013

    Depuis le début de l’intervention française au Sahel, en 2013 avec l’opération Serval, 42 militaires ont été tués dans le pays, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l’Etat-major des armées, relate franceinfo.

    L’armée française a multiplié les offensives dans cette région du Sahel, entre le Mali et le Niger, ces dernières semaines. Elle revendique « neutralisation » de plusieurs dizaines de djihadistes depuis le début de l’année. Les forces engagées dans l’opération Barkhane sont récemment passées de 4 500 à 5 100 militaires, alors que les groupes terroristes ont multiplié les attaques ces derniers mois.

    ACTU 17

    Encore un soldat français mort pour rien !


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  • Alexandre Langlois, un policier intègre et courageux décrit la corruption gangrenant tout les échelons de la police dans une interview d'1h15.

    Source complète de l'interview suivant cette extrait et provenant de Thinkerview : https://youtu.be/b_yerNHpxQ4?t=769 


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  • "La France a peur. Et elle a raison d’avoir peur. Car le Premier ministre lui-même ne croit pas à son propre plan de déconfinement. Edouard Philippe s'est rendu au Parlement alors que rien ne l'y obligeait pour obtenir un vote, le chef du gouvernement n’entendant pas porter seul la responsabilité d’une éventuelle catastrophe sanitaire. Au point, d’ailleurs, qu’il se laisse la possibilité de renoncer au déconfinement à la dernière minute..."


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  • VIDEO ENTIERE à partager (Thierry Casasnovas): https://www.youtube.com/watch?v=MgWp5... → Faites vos propres recherches, utilisez votre bon sens. Ne vous contentez pas des informations des médias dominants ! Je n'active pas les commentaires. Si vous vouliez dire merci pour cette vidéo, faites-le en la partageant sur vos réseaux sociaux et/ou en en parlant autour de vous.


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  • Covid-19 : Greta Thunberg s’engage avec l’Unicef

    Un symbole de la lutte contre le réchauffement climatique s’engage dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. La militante suédoise Greta Thunberg a mis sa célébrité au service de l’Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) afin de protéger les enfants contre la maladie en offrant 100 000 dollars (environ 90 000 euros).

    « Comme la crise du climat, la pandémie de coronavirus est une crise pour les droits des enfants », estime Greta Thunberg, 17 ans, citée dans un communiqué de cette agence de l’Onu (Organisation des Nations unies). « Elle affectera tous les enfants, maintenant et sur le long terme, et les groupes vulnérables seront les plus touchés. »

    « J’appelle tout le monde à réagir et à me rejoindre dans le soutien au travail vital de l’Unicef pour sauver des vies d’enfants, pour protéger leur santé et poursuivre leur éducation », ajoute-t-elle.

    Une ONG donne aussi 100 000 dollars

    La militante a décidé, par l’intermédiaire de sa fondation, de remettre à l’Unicef le prix de 100 000 dollars qui lui a été récemment attribué par l’organisation non gouvernementale (ONG) danoise Human Act. Cette ONG a aussi donné 100 000 dollars pour se joindre à l’initiative visant à soutenir l’Unicef.

    Ces fonds doivent permettre d’aider l’agence onusienne dans les domaines « alimentaire, sanitaire, de la lutte contre la violence et le recul de l’éducation » des enfants provoqué par les mesures de confinement et de fermeture des écoles.

    Greta Thunberg s’était dite, fin mars, « probablement » porteuse du coronavirus, après avoir ressenti plusieurs symptômes à l’issue d’un voyage en Europe centrale. Début mars, celle qui a été l’instigatrice des « grèves de l’école pour le climat » a appelé à la « grève numérique » face aux recommandations visant à limiter les rassemblements.

    Le Parisien

    On est sauvé, Greta est là !


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  • C’est désormais LE rituel de la période du confinement. Tous les soirs, à 20 heures, les habitants des grandes villes se mettent à leurs balcons, et applaudissent le personnel soignant et les travailleurs en première ligne qui ne peuvent pas s’offrir le luxe de rester chez eux. Mais pendant les applaudissements, des soignants sont contaminés par le coronavirus, et meurent. Et ceux qui dénoncent les manquements en termes de matériels de protection ou la rareté des dépistages se voient priés de se taire voire menacés. C’est une de ces histoires révoltantes que raconte Gilles Fagot, collègue de Laëtitia Puissant, qui ne se sent pas le courage de parler aux médias après sa mésaventure. Aide-soignante au sein du Centre hospitalier d’Hautmont, dans le nord de la France, déléguée syndicale, membre du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, elle a été purement et simplement refoulée à l’entrée de son lieu de service. Pour avoir porté les craintes et les exigences de ses collègues auprès de la direction. Ce type d’attaque contre les libertés syndicales est d’autant plus problématique que les soignants ne peuvent pas, ou plutôt ne veulent pas s’engager dans un bras de fer dans cette période particulière.


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  •  Le programme de déconfinement d'Edouard Philippe pour le 11 mai


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  • Plus de 150 médecins (151 exactement) sont morts de l'épidémie de Covid-19 en Italie entre le 11 mars et le 26 avril, a annoncé lundi la Fédération nationale des ordres de chirurgiens (FNOMCEO) sur son site.

    L'Italie a enregistré 26.977 morts, soit 333 de plus en 24 heures, pour un total de 199.414 cas. Ce chiffre de personnes décédées représente un léger rebond par rapport à la veille, quand il y avait eu 260 morts supplémentaires.

    Baisse progressive du nombre de morts et de cas

    "La tendance est quand même à la baisse progressive des décès et des infections", s'est félicité Silvio Brusaferro, président de l'Institut supérieur de la santé (ISS) lors de la présentation du bilan au siège de la protection civile.

    Le nombre de malades en soins intensifs poursuit sa baisse, à 1.956, de même que le nombre total de malades, à 105.813.

    La Lombardie reste la région la plus touchée avec 13.449 décès pour 73.479 cas, suivie par l'Emilie-Romagne, 3.431 décès pour 24.662 cas, et le Piémont, 2.878 décès pour 25.098 cas.

    BFM.TV


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  • Il existe une théorie selon laquelle, tous les 100 ans, une pandémie éclate sur la planète. On peut dire que c’est une coïncidence, mais la  chronologie est alarmante.

    C’est sûr qu’il a eu d’autres épidémies et pandémies dans le monde, mais ceux-ci ont attiré notre attention, par cause de « coïncidence ».

    En 1720, ce fut la peste, en 1820 – le choléra et en 1920 – la grippe espagnole.

    De nombreux chercheurs affirment que l’épidémie actuelle de coronavirus ressemble aux événements des siècles précédents.

    Une question logique se pose: et si ces pandémies étaient arrangées artificiellement par une force inquiétante? Peut-être une organisation secrète?

    Année 1720:L’Europe a été balayée par une épidémie de peste bubonique, surnommée la peste marseillaise. La peste catastrophique a causé la mort de 100 000 personnes.Année 1820:À l’occasion du centenaire de la pandémie de 1720, la première épidémie de choléra s’est produite. Elle a touché les pays asiatiques – les Philippines, l’Indonésie et la Thaïlande. Fait intéressant, environ 100 000 personnes sont également décédées de cette épidémie. On pense que la raison en est l’utilisation d’eau brute provenant de sources.Année 1920:La pandémie la plus récente et la mieux documentée est la grippe espagnole. Cette grippe a frappé un nombre record de personnes – jusqu’à un milliard. Ont été tués 100 millions de personnes. Il s’agit de la pandémie la plus meurtrière de l’histoire humaine.Année 2020:

    En Chine, une épidémie de nouveau coronavirus a commencé, se propageant en Corée du Sud, en Iran, en Italie et dans d’autres pays. Plus de 300 000 infections, plus de 12 000 sont morts. Mais chaque jour, la situation empire.

    Le pire, c’est que les voyages en avion et la technologie moderne accélèrent la propagation du virus dans le monde. Et comment cela se terminera, on le verra …on est loin d’atteindre les 100 000 décès ou encore pire, le 100 mln comme en 1920.

    Un autre record pourra être installé, mais on croise les doigts pour que tout finisse avec un chiffre plus léger.


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  • Un médecin urgentiste de Lons-le-Saunier est mort ce jeudi du Covid-19, a annoncé Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), dont ce médecin était un membre actif.

    "Il était un homme merveilleux, un grand médecin"

    "Je suis aux regrets de vous annoncer le décès dû au coronavirus de mon ami et confrère urgentiste le Dr Eric Loupiac, des urgences et du SMUR de #LonsleSaunier. Il était un homme merveilleux, un grand médecin. Je pense à sa famille et l'#amuf dont il était membre est bouleversée", a écrit Patrick Pelloux sur son compte Twitter.

    Le docteur Loupiac, 60 ans, "avait voulu se faire soigner par les équipe du Pr Didier Raoult" et est mort "à Marseille en réanimation", a précisé le Patrick Pelloux. "Dès le début de l'épidémie, il n'avait pas le matériel pour se protéger et cela le mettait très en colère", a-t-il pointé.

    "Une grande figure de la médecine d'urgence"

    Délégué de l'Amuf dans le Jura, le Dr Loupiac "s'est battu pour faire comprendre l'importance de garder des hôpitaux de proximité comme celui de Lons-le-Saunier, a encore souligné le Dr Pelloux, rendant hommage à "un homme d'engagement" et à "une grande figure de la médecine d'urgence en France".

    "Professionnel engagé, le docteur Eric Loupiac a longtemps exercé au sein du service de santé des armées avant de rejoindre en 2008 le service des urgences de l'hôpital de Lons le Saunier", a pour sa part souligné dans un communiqué le Centre hospitalier Jura Sud, faisant part de ses "sincères pensées à sa famille et à ses proches".

    Aucun décompte officiel des morts de soignants liées au coronavirus

    Il s'agit du dixième morts d'un médecin rendu public en France depuis le début de l'épidémie, mais aucun décompte officiel des médecins et infirmiers décédés du Covid-19 n'existe à ce jour. L'Ordre national des infirmiers a demandé jeudi "un recensement précis du nombre d'infirmier(e)s infectés et décédés des suites du Covid-19".

    "Disposer d'informations précises sur l'impact du Covid-19 sur les infirmiers relève du devoir d'information, d'abord auprès de la profession, trop souvent contrainte d'exercer sans équipement de protection adapté et en quantité suffisante, mais aussi pour l'ensemble de la population", écrit l'Ordre dans un communiqué de presse.

    BFM.TV


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  • Le roi de Thaïlande confiné en Bavière avec une vingtaine de concubines

    Le roi de Thaïlande refait parler de lui. Selon le tabloïd allemand Bild, Maha Vajiralongkorn, connu pour ses frasques, serait actuellement reclus dans le Grand Hotel Sonnebichl, un quatre-étoiles de la ville bavaroise de Garmish-Partenkirchen, alors que son pays fait face au coronavirus.

     

    La Thaïlande a décrété l'État d'urgence et fait face à plus de 1400 cas confirmés et sept morts du Covid-19, mais selon ce magazine, le monarque, surnommé Rama X, aurait bénéficié d'une "autorisation spéciale" du conseil de district local pour son séjour. Un porte-parole de ce conseil aurait déclaré que le Grand Hotel Sonnenbichl était une exception car "les clients sont un groupe de personnes unique et homogène, sans aucune fluctuation". 

    Il serait accompagné de vingt concubines, ainsi que des dizaines de serviteurs, la reine Suthida Tidjai, elle, ne serait pas présente. Selon Bild 119 membres de l'entourage royal auraient été renvoyés en Thaïlande, soupçonnés d'avoir contracté le virus.

    Déplacement en Allemagne par "ennui"

    Sur les réseaux sociaux, ce confinement à l'étranger de leur roi a suscité la colère de nombreux Thaïlandais. De nombreux internautes ont critiqué ouvertement le roi, utilisant notamment le mot-clé, "Pourquoi avons-nous besoin d'un roi". Ils s'exposent à des condamnations pour crime de lèse-majesté, puni de 15 ans de prison.

    Comme le souligne le quotidien britannique The Independant, le militant Somsak Jeamteerasakul, qui vit en exil en France, a publié une série de messages sur Facebook affirmant que le monarque volait de Suisse vers divers points en Allemagne depuis début mars par "ennui". Selon le Times, le monarque n'aurait pas fait d'apparition publique dans son pays depuis le mois de février.

    L'EXPRESS 30 03 2020

    Quel salaud ce mec!


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  • Les policiers en région parisienne ont reçu des instructions les appelant notamment à « éviter tout contact avec les perturbateurs sur les interventions ne représentant pas de danger ». Des consignes jugées incompréhensibles par les forces de l’ordre, très impactées et ciblées dans les violences urbaines depuis quatre nuits.

     

    Les épisodes de violences urbaines se multiplient depuis samedi soir en région parisienne mais également dans d’autres régions de France. Des appels à l’émeute sont également diffusés sur les réseaux sociaux depuis 48 heures, avec parfois le nom de villes ou de quartiers.

    Une situation qui a débuté ce samedi soir à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) lorsqu’un homme circulant sur une moto non homologuée, qui n’avait pas de casque, a percuté une voiture de police, se fracturant une jambe. Des vidéos et messages ont été diffusés en nombre le soir même sur les réseaux sociaux, et évoquaient une « bavure policière » ou encore un acte délibéré des forces de l’ordre pour blesser cet homme de 30 ans, bien connu des services de police et de justice. Le hashtag « #mortauxporcs » a également été très utilisé et partagé, visant là encore les policiers.

     

    Durant cette soirée de samedi, des internautes ont aussi diffusé la vidéo d’une rixe à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) montrant un homme blessé, en expliquant qu’il avait été abattu par la police. Ce dernier avait en fait reçu un coup de couteau lors de cette bagarre opposant une dizaine de personnes.

    Quatre nuits de violences urbaines

    Pour la quatrième nuit de suite, les forces de l’ordre ont fait face à des violences urbaines, principalement en région parisienne. Les policiers ont été la cible de tirs de mortiers d’artifice ou de jets de projectiles, notamment à Aulnay-sous-Bois, à Saint-Denis, à Montreuil ou encore à Gennevilliers où une école primaire a été incendiée, à Villeneuve-la-Garenne, mais également dans les Yvelines. Les images montrant ces agressions ne manquent pas sur les réseaux sociaux.

    « Devoir reculer face à des individus qui ne respectent rien, c’est surtout incompréhensible »

    C’est dans ce contexte de tensions palpables que les forces de l’ordre d’Île-de-France ont reçu comme consignes ce mardi dans la soirée, de renoncer à certaines de leurs initiatives. Un message qui a été diffusé lors d’un appel général sur les ondes police, émis par les différentes salles de commandement de chaque département, selon plusieurs sources policières.

    Le syndicat Unité SGP-FO a enregistré et diffusé l’un de ces messages dans une vidéo publiée ce mercredi, et déplore une notion de « deux poids / deux mesures » dans un tract.

    « Suite aux phénomènes récents de violences urbaines sur l’ensemble de la région parisienne, une certaine prudence est à prendre en compte de la part des effectifs de voie publique », a demandé la salle de commandement des Yvelines aux policiers, ce mardi soir, sur les ondes police. « Il y a lieu d’éviter tout contact avec les perturbateurs sur les interventions ne représentant pas de danger ou de propagation d’incendie afin d’éviter d’avoir des fonctionnaires blessés. Il y a lieu de faire un usage raisonnable et raisonné de l’armement collectif ».

    Des consignes qui viennent de la préfecture de police, et qui passent mal dans les rangs des policiers de terrain. « Devoir reculer face à des individus qui ne respectent rien, c’est frustrant et surtout incompréhensible pour nous, les règles doivent être les mêmes pour tout le monde », réagit un fonctionnaire expérimenté, affecté dans un commissariat des Yvelines.

    « On doit être présent partout mais n’intervenir nulle part »

    La veille à Montreuil, des policiers ont reçu des instructions similaires raconte le syndicat Alliance police nationale de Seine-Saint-Denis dans un tract. Ces derniers passaient à proximité d’une manifestation interdite, « anti-police », en plein confinement, lorsqu’ils ont été pris à partie. « Victime d’un jet d’œuf sur leur véhicule, les policiers de Montreuil se sont vus quitter les lieux sur instruction du TK (commandant de police, ndlr) de TN 93 (la station directrice du département) ».


    « Nous n’arrivons pas à comprendre les instructions qui disent tout et son contraire », s’exclame Grégory Goupil, secrétaire départemental du syndicat Alliance. « On doit être présent partout mais n’intervenir nulle part ! », ajoute-t-il.

    Un nouvel épisode d’incompréhension dans la police nationale donc, durant cette crise sanitaire du coronavirus, qui fait suite à celui concernant les masques de protection respiratoire. A la mi-mars, les policiers avaient reçu des consignes mentionnant l’interdiction d’en porter.

    ACTU 17


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