• Lèvres cousues, testicules cloués: qui est l'artiste russe qui revendique la diffusion de vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux?

    Piotr Pavlenski estime que l'ex-candidat à la mairie de Paris fait "tout le contraire" de son image publique.

    C'est par un site web jusqu'alors inconnu qu'est venu le coup de tonnerre. Il présente des vidéos et des échanges intimes, comme envoyés par Benjamin Griveaux. Jusqu'à présent, ces vidéos ne sont ni authentifiées, ni démenties. Mais elles ont poussé le candidat à la mairie de Paris à retirer sa candidature ce vendredi matin.

    A l'origine de ce site: Piotr Pavlenski. Cet artiste russe originaire de Saint-Pétersbourg, présenté comme "activiste" multiplie les performances spectaculaires où il pratique régulièrement l'automutilation.

     

    "lls doivent être honnêtes"

    Interrogé par Libération, il assume être à l'origine de la diffusion de ces éléments compromettant pour le candidat aux municipales.

    "C’est quelqu’un qui s’appuie en permanence sur les valeurs familiales, qui dit qu’il veut être le maire des familles et cite toujours en exemple sa femme et ses enfants. Mais il fait tout le contraire. Ça ne me dérange pas que les gens aient la sexualité qu’ils veulent, ils peuvent même baiser des animaux, pas de problème, mais ils doivent être honnêtes" explique-t-il à nos confrères.

    Testicules cloués

    Piotr Pavlenski n'a pas en revanche précisé comment il avait pu obtenir de tels documents.

    Le nom de Piotr Pavlenski est associé à de nombreux "happening" extrêmes. En octobre 2017, l'homme âgé de 35 ans avait été arrêté pour avoir incendié une façade de la Banque de France à Paris. Il avait expliqué vouloir dénoncer le fait que "la Banque de France a pris la place de la Bastille", estimant que "les banquiers ont pris la place des monarques".

    Piotr Pavlenski, qui défie régulièrement le Kremlin affirme être menacé de dix ans de camp dans son pays sur de fausses accusations d'agression sexuelle. Il a obtenu au mois de mai 2017 avec sa compagne Oksana Chaliguin l'asile politique en France. 

    Lèvres cousues

    Il s'est rendu célèbre pour avoir arrosé d'essence et incendié les portes du siège de l'ex-KGB et s'être cloué en 2013 la peau des testicules sur les pavés de la place Rouge. Par cet acte, Piotr Pavlenski entendait protester contre "l’État policier" alors que la Russie célébrait ce jour-là, la "Journée annuelle de la police".

    Cette même année, il s'était enroulé nu dans du fil de fer barbelé devant l'Assemblée législative de Saint-Pétersbourg. En 2012, il s'était cousu les lèvres en signe de soutien au groupe contestataire russe des Pussy Riot.

    BFM.TV


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  • Données de consommation des compteurs Linky : la Cnil met en demeure Engie et EDF pour non-respect de certaines exigences

    "Les données de consommation fines peuvent révéler des informations sur la vie privée (...). Il est donc essentiel que les clients puissent garder la maîtrise de leurs données", relève la Commission nationale de l'informatique et des libertés.

    La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), gendarme français de la protection des données, a annoncé mardi 11 février avoir mis en demeure les groupes d'énergie EDF et Engie, leur donnant trois mois pour mettre en conformité la manière dont ils gèrent la collecte des informations personnelles des consommateurs par les compteurs communicants Linky.

    Les deux groupes sont mis en demeure "en raison du non-respect de certaines des exigences relatives au recueil du consentement à la collecte des données de consommation issues des compteurs communicants Linky, ainsi que pour une durée de conservation excessive des données de consommation", précise le communiqué du gendarme français des données personnelles.

    franceinfo


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  • Oscars : «Les Misérables» repart bredouille, le Français Guillaume Rocheron primé

    Hollywood (Californie), nuit de dimanche à lundi. La plus grosse déception pour la France de cette 92e cérémonie des Oscars est la défaite de « Les Misérables » de Ladj Ly (au centre). AFP/Valérie Macon
     
     

    «Les Misérables» de Ladj Ly a été battu par «Parasite» dans la catégorie meilleur film international. Mais les Français ne rentrent pas sans rien : Guillaume Rocheron a été primé pour les effets spéciaux de «1917».

    La 92e Cérémonie des Oscars est presque à oublier pour le cinéma français. La soirée a été marquée par le coup de force d'un film en langue non-anglaise mais les Frenchies, eux, ont multiplié les désillusions. Le Français Guillaume Rocheron a sauvé la France du désastre en décrochant l'Oscar des meilleurs effets spéciaux pour « 1917 » de Sam Mendes, avec ses partenaires Greg Butler et Dominic Tuohy.

    Une prouesse puisque le trio affrontait dans cette catégorie « Avengers : Endgame », « Le Roi Lion » et « Star Wars, épisode IX : L'Ascension de Skywalker ». Mais la prouesse technique du film britannique, tourné avec un faux plan séquence, a séduit les votants. Ce n'est pas une première pour Guillaume Rocheron qui travaille sur de nombreuses grosses productions hollywoodiennes : il a déjà été primé en 2013 pour « L'Odyssée de Pi » d'Ang Lee.

    En revanche, ses nombreux compatriotes en lisse cette nuit se sont tous fait battre lors de la plus célèbre remise de prix de cinéma du monde… Et pourtant, ils étaient présents en force! La plus grosse déception de la soirée est la défaite de « Les Misérables » de Ladj Ly. Ce film choc qui suit la brigade anticriminalité de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) a été battu dans la catégorie meilleur film étranger.

    Onze nominations aux César pour les « Misérables »

    C'est « Parasite » de Bong Joon-ho, l'un des grands gagnants de la soirée, qui a empoché le prix, huit mois après sa Palme d'or. Mais Ladj Ly et sa bande de jeunes acteurs pourront se rattraper le 28 février prochain lors de la 45e cérémonie des César, où le film est nommé à 11 reprises !

    Pour les Français, la soirée a mal tourné dès le deuxième Oscar de la soirée, celui du meilleur film d'animation. Le joli « J'ai perdu mon corps » de Jérémy Clapain, distribué aux Etats-Unis sur Netflix, a été battu par « Toy Story 4 », le blockbuster des studios Pixar. Juste après, Bruno Collet n'a pas réussi non plus à emporter l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation avec « Mémorable ». Yves Piat et Damien Megherbi en lice pour l'Oscar du meilleur court-métrage avec « Nefta Football Club », sont aussi restés sur leur fauteuil…

    Enfin, en toute fin de soirée, le compositeur Alexandre Desplat, déjà primé à deux reprises par le passé, a échoué à faire la passe de trois. La partition de Hildur Guðnadóttir pour « Joker » a été préférée à celle qu'Alexandre Desplat avait composée pour « Les Filles du docteur March ».

    Le Parisien

    Bien fait pour Les Misérables  ! (rire)

    Mais aux Césars en France, le film va gagner !!!


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  • Sophie Cluzel "favorable" à des "assistants de vie sexuelle" pour les personnes handicapées

    La secrétaire d'État Sophie Cluzel s'est déclarée dimanche "favorable à l'accompagnement de la vie sexuelle" des personnes handicapées par "des assistants", un "sujet tabou" sur lequel elle a saisi pour avis le Comité consultatif national d'éthique (CCNE).

    "Moi, je suis très favorable à ce qu'on puisse accompagner (la) vie intime, affective et sexuelle" des personnes handicapées, a indiqué Mme Cluzel lors du "Grand Rendez-vous" Europe 1/CNews/Les Echos.

    "Tout l'enjeu de la façon dont je mène ma politique, c'est de remettre les personnes handicapées en pleine citoyenneté, dans le respect et la dignité", y compris "le droit à une vie intime, affective et sexuelle", a-t-elle souligné.

    Il ne s'agit pas "d'ouvrir un réseau de prostitution"

    Ce sujet est "tabou dans notre société, c'est pour ça que j'ai saisi le Professeur (Jean-François) Delfraissy, président du CCNE", a expliqué la secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées. Mme Cluzel a adressé samedi au Pr Delfraissy un courrier, où elle juge "aujourd'hui indispensable de rouvrir la réflexion éthique en abordant le sujet de l'assistance sexuelle avec une vision renouvelée", selon des extraits parus dans Le Journal du Dimanche.

    Il ne s'agit pas "d'ouvrir un réseau de prostitution, cette question est totalement ridicule, à côté de la plaque. Ces assistants de vie sexuelle existent déjà en Belgique, aux Pays-Bas, en Suisse. Allons voir comment ont été formées ces personnes", a dit Sophie Cluzel sur Europe 1 et CNews. "En 2012", le CCNE avait "déjà été saisi" sur ce sujet et avait "émis un avis en disant 'On ne veut pas se prononcer pour l'instant, c'est trop compliqué'", mais depuis "la société a mûri", a estimé la secrétaire d'Etat.

    "Un bon en avant colossal"

    Les personnes handicapées "nous le redisent haut et fort (...). Elles nous ont dit 'Nous souhaitons pouvoir être accompagnées dans notre vie intime et sexuelle'", a poursuivi Sophie Cluzel. "Je ne préconise rien puisque je saisis le Pr Delfraissy", a-t-elle ajouté.

    "Il va y avoir des débats citoyens", ce qui "va nous permettre de prendre en compte les désirs et les attentes des personnes, des associations qui les accompagnent", "c'est un vrai sujet de société", a-t-elle considéré.

    "Quoi qu'il se passe, cela nous fera faire un bon en avant colossal dans la bien-traitance des personnes, dans le recueil de leurs désirs, de leurs attentes, dans la façon de les regarder différemment, non plus comme des objets de soins, mais bien comme des sujets de droits", a relevé Mme Cluzel.

    Paris Match

    J'aimerai bien savoir ce que peut proposer le  Pr Delfraissy !


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  • Coronavirus: la Chine est-elle en train de vivre son Tchernobyl?

    Le spécialiste de l’histoire des pays communistes, Thierry Wolton, compare l’épidémie de coronavirus chinoise avec la crise de Tchernobyl. Il estime que la situation de la Chine est plus préoccupante que celle de l’URSS et peut faire vaciller ce géant aux pieds d’argile.

    Thierry Wolton est journaliste et essayiste, auteur de nombreux ouvrages consacrés aux relations internationales et à l’histoire des pays communistes. Il a récemment publié Le Négationnisme de gauche (Grasset, 2019).

    Les deux crises n’ont rien à voir, avec d’un côté une épidémie qui se répand, de l’autre un accident nucléaire tout compte fait circonscrit même si ses effets se sont fait sentir au-delà des frontières de l’URSS. En revanche l’impact de ces deux événements dramatiques, à l’intérieur et à l’extérieur des pays concernés, mérite d’être comparé en raison de la nature de leur régime politique et des conséquences que cela entraîne.

    Rappelons-nous qu’en 1986, au moment de l’explosion de la centrale de Tchernobyl, Gorbatchev, tout nouveau numéro 1 soviétique, avait promis la transparence (glasnost). Il a fallu près de 10 jours pour que Moscou reconnaisse l’accident, sur pression de l’étranger qui avait détecté l’explosion dès son origine.

    On apprit par la suite les conditions dramatiques dans lesquelles sont intervenus des supplétifs «volontaires», sans protections spéciales, pour tenter d’enrayer la catastrophe. Le silence plus l’incurie furent révélateurs du fonctionnement encore totalitaire du régime soviétique que Gorbatchev prétendait pouvoir réformer. Il perdit à cette occasion une bonne part du capital de confiance, non de la population qui n’en avait aucune pour lui, mais des capitales occidentales sur lesquelles il comptait pour l’aider à redresser une Union soviétique en faillite.

    L’épidémie de coronavirus révèle également les failles du régime communiste chinois et fait douter de sa capacité à assurer la place dans le monde qu’ambitionne Pékin. En premier lieu, tous les témoignages concordent pour affirmer que le bilan donné au jour le jour par les autorités, pour prouver leur transparence, est largement sous estimé. Dans un régime sous total contrôle, les chiffres peuvent être manipulés à volonté. En ce sens, le parallèle avec Tchernobyl est pertinent.

    Cette crise sanitaire révèle également que cette grande puissance, à qui le monde est promis, est toujours largement sous-développée, particulièrement en matière de services, dont la santé, car cela n’a jamais été une priorité pour ses dirigeants qui raisonnent en termes de croissance, de production, d’excédents commerciaux, de route de la soie, de puissance militaire, etc., et certainement pas en termes de bien-être de la population en dehors de la fonction de consommateur qui lui est attribuée. Là encore, le parallèle avec les défaillances humaines révélées par l’accident de Tchernobyl peut-être fait. L’état déplorable du système de santé chinois est l’une des causes de la virulence du virus. La construction spectaculaire d’hôpitaux en quelques jours, soigneusement mise en scène, a plus à voir avec la propagande qu’avec l’efficacité car ce sont des décennies de retard qui sont en cause.

    L’impact des deux crises mérite aussi d’être comparé et là, la situation de la Chine est plus préoccupante que celle de l’URSS à l’époque de Tchernobyl. Replié sur son empire, protégé par un rideau de fer, le gouvernement soviétique pouvait gérer l’accident sans trop de dommage pour son économie déjà mal en point. Les mesures drastiques de confinement imposées à la population chinoise pour contenir le virus a des répercussions sur la consommation, donc sur la production qui soutient la croissance sur laquelle le régime fonde sa légitimité. La mise en quarantaine du pays par le reste du monde est catastrophique pour son mode de développement largement dépendant de son commerce extérieur, de son intégration au marché mondial. Comme pour Gorbatchev en 1986, c’est l’image du régime, de son dirigeant Xi Jinping, qui se trouve atteinte. Par ce que cette crise révèle de son fonctionnement, par la peur que suscite dans le monde l’épidémie, ravivant de vieilles hantises sur le péril jaune. Tout cela est irrationnel donc incontrôlable.

     

    L’accident de Tchernobyl, avec tout ce qu’il a mis au jour, a fait partie des causes qui ont entraîné la chute de l’URSS, cinq ans plus tard. La Chine, qui est un géant au pied d’argile, comme tous les spécialistes le savent, n’est pas à l’abri des effets pernicieux du virus. Il y aura un avant et un après coronavirus dans l’histoire de la Chine communiste. Ses dirigeants le savent, leur inquiétude est à la mesure de cet enjeu qui peut ébranler leur pouvoir totalitaire.

    LE FIGARO 


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  • Des associations dénoncent le semblant de concertation autour du futur revenu universel d'activité, qui risque, selon elles, de dégrader les droits des personnes handicapées.

    Tribune. Depuis plus de six mois, nos associations participent à la concertation institutionnelle sur le revenu universel d’activité (RUA), qui a vocation à réformer le système des minima sociaux en France, jugé trop complexe, et à intégrer, en son sein, une dizaine de minima sociaux, dont l’allocation aux adultes handicapés (AAH).

     

    Depuis plus de six mois, nous rappelons sans cesse, arguments à l’appui, que l’intégration de l’AAH dans le RUA va à l’encontre des droits des personnes en situation de handicap, et que nous refusons de voir bafouer ces droits fondamentaux. Mais dans les faits, les logiques comptables et de rationalisation des politiques publiques, qui prédominent dans notre pays, sont en train d’ériger une société où les spécificités du handicap sont peu prises en compte, voire ignorées, renforçant alors la mise à l’écart des personnes.

    Depuis plus de six mois, nous expliquons que, comparée aux autres minima sociaux, l’AAH a une vocation spécifique : ce sont les conséquences des déficiences et incapacités de la personne qui fondent l’accès à cette allocation et pas sa situation de vulnérabilité sociale.

    Depuis plus de six mois, nous entendons beaucoup parler de simplification, d’harmonisation, d’universalité, de solidarité, d’équité dans le cadre de la concertation autour de la réforme.

    «Pauvres», «jeunes», «handicapés», «vieux», la réforme a vocation à s’adresser à ces millions de personnes. Pourtant, leurs parcours de vie sont différents et spécifiques. Mais elles sont trop souvent comparées dans une perspective de nivellement et d’opposition des catégories de bénéficiaires de minima sociaux pour faire le jeu de statistiques parfois orientées. Parmi elles, nous avons d’ailleurs entendu dire qu’il y aurait inévitablement des «perdants» suite à la réforme, nos interlocuteurs se gardent bien de les identifier.

    Depuis plus de six mois, cette concertation n’est qu’un simple outil de la communication gouvernementale ayant pour seul objectif de nous «vendre» cette réforme.

    Nos associations en ont assez. Assez de se faire enfermer dans des salles pour entendre des approximations et des propos politiques contradictoires. Assez de prendre la parole sans être écoutées. Assez de participer à une soi-disant concertation alors même que nos ministres semblent avoir déjà pris leurs arbitrages et s’engagent d’ores-et-déjà ouvertement vers des décisions qui ne respectent pas la majorité des voix exprimées. Rappelons que dans le cadre de la consultation citoyenne, 61% des votes sont défavorables à l’intégration de l’AAH dans le RUA. Les citoyens sont-ils écoutés ou bien juste embarqués dans un semblant de démocratie participative ?

    Plus que jamais à l’écoute des personnes que nous défendons, nos associations refusent une réforme qui viendrait dégrader les droits des personnes handicapées en imposant une logique de gagnant/perdant.

    Nos valeurs, nos expertises, les milliers de personnes que nous défendons, nous poussent à maintenir une position qui ne trouve aucun écho dans le cadre de cette concertation. Nous sommes opposés à l’intégration de l’allocation aux adultes handicapés dans le revenu universel d’activité.

    Nous refusons d’être les témoins silencieux de la mort d’un droit acquis de longue date.

    Signataires : Jean-Louis Garcia président de la Fédération Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH), Alain Rochon président d’APF France handicap, Marie-Jeanne Richard présidente de l’Unafam, Luc Gateau président de l’Unapei.

    LIBERATION


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  • À Paris et Marseille, la grève des éboueurs fait déborder les poubelles

    Poubelles qui débordent, détritus et cartons entassés sur les trottoirs, odeurs nauséabondes : les conséquences de la grève des éboueurs et agents chargés du traitement des déchets contre la réforme des retraites étaient visibles lundi à Paris et Marseille, malgré les réquisitions et la mise en place d'un service minimum.  

    Et cela ne va pas s'arranger, du moins à Paris : les grévistes, réunis en assemblées générales, ont décidé de poursuivre leur action jusqu'au 7 février, selon Julien Lambert, de la fédération CGT Mines et Energie.

    "On garde une partie de nos déchets au sous-sol parce que ça déborde déjà dehors. Il ne faut pas que la grève continue plus longtemps, sinon ça va être compliqué", commente Léon Castro, employé dans un restaurant du IXe arrondissement parisien.

    "Rats et souris"

    "En plus avec les odeurs !", ajoutent Laurent Zhang, restaurateur lui aussi, qui se bat avec les poubelles "devant la porte" de son établissement, et Philippe, qui a plus affaire aux "rats et souris", attirés par les déchets alimentaires.

    IXe, VIe, Ve, XIII, XIVe, XVIe, XVIIe arrondissements... un peu partout dans la capitale, les bacs débordent et des sacs-poubelles et cartons s'empilent sur les trottoirs où des détritus s'étalent à même le sol.

    À Marseille, 3000 tonnes de déchets se sont aussi accumulées dans les rues, selon les services de la métropole, "ce qui correspond au surplus qui n'a pas pu être absorbé à cause de la grève". La métropole, qui souligne que "seule Marseille est impactée et pas le reste du territoire", dit être "dans un rapport de force" avec "25 grévistes qui bloquent depuis dix jours les centres de tri", soit 0,98% des effectifs.

    Collecte partielle

    Vendredi, le tribunal administratif a rejeté une requête de la CGT des agents de la métropole qui contestaient la mise en place d'un service de collecte partiel et minimum. Il a néanmoins été mis en place avec des prestataires de service privés. La métropole a également déposé des bennes fixes "pour inciter les gens au civisme".

    En Île-de-France, les éboueurs et agents publics chargés du ramassage et du traitement des ordures ménagères sont en grève depuis dix jours et six des sept fours qui permettent habituellement de brûler les déchets sont à l'arrêt, selon le Syctom qui gère ceux de six millions de Franciliens. Seul celui de Saint-Ouen fonctionne au ralenti, traitant environ 500 tonnes chaque jour, a précisé l'organisme.

    Alors que le pourcentage des grévistes était élevé (+de 60%) dans les centres d'incinération, selon la CGT, ils n'étaient que 3,5% parmi les éboueurs à Paris, a-t-on appris auprès de la Ville.

    Enfouissement

    Le préfet de police a réquisitionné, à la demande du Syctom, des personnels dans les unités d'incinération qui emploient entre 300 et 350 personnes au total, pour "permettre le retour à un fonctionnement minimal", a-t-il déclaré, reconnaissant que la situation devient critique. La CGT Énergie a voté jeudi l'arrêt des trois unités d'incinération de Saint-Ouen, Issy-Les-Moulineaux et Ivry-sur-Seine, qui traitent 6000 tonnes de déchets par jour.

    "Pendant la première semaine on a réorganisé la circulation des camions, réorientés vers une quinzaine de centres publics ou privés pour enfouir les déchets, notamment en Seine-et-Marne et dans le Val-d'Oise mais, depuis jeudi dernier, nous sommes confrontés à de grosses difficultés", a reconnu lundi l'organisme.

    Selon Julien Lambert, la grève a non seulement provoqué "l'accumulation des déchets" dans la capitale et les communes environnantes mais également entraîné "l'arrêt de la production d'énergie verte pour la compagnie parisienne de chauffage qui permet de chauffer 300 000 logements quotidiennement". La production quotidienne de "250 mégawatts d'électricité pour EDF a également cessé depuis le 5 décembre", selon la même source.

    À l'instar des égoutiers, dont l'espérance de vie est réduite de 17 ans par rapport à la moyenne nationale, les éboueurs ont une espérance de vie réduite de sept ans. La réforme des retraites prévoit de supprimer la reconnaissance de la pénibilité de leurs métiers qui leur permet actuellement de prendre leur retraite anticipée, selon Natacha Pommet, secrétaire générale de la fédération CGT des services publics.

    L'EXPRESS


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  • Dans la nuit, la police de Geel reçoit l’appel d’une personne qui explique être coincée avec plusieurs autres migrants en transit dans un camion frigorifique.

    Grâce à des recoupements, les forces de l’ordre parviennent à localiser la provenance de l’appel à l’ouest de la ville.

    Vers 6h15 ce dimanche, les policiers repèrent un camion et sa remorque frigorifique immatriculés en Espagne. Avec l’aide des pompiers, les portes du véhicule sont fracturées. Huit adultes sont retrouvés à l’intérieur engourdis par le froid.

    Le chauffeur a pris la fuite

    Les migrants ont été emmenés à l’hôpital. Rapidement, six d’entre eux ont pu rejoindre le commissariat alors que deux autres sont restés plus longuement sous surveillance médicale.

    Pour l’heure, les enquêteurs n’ont pas révélé la nationalité des migrants et cherchent le chauffeur qui a pris la fuite.

    Cette affaire n’est pas sans rappeler le drame fin octobre où 39 corps avaient été découverts dans un camion frigorifique près de Londres en Angleterre.

    Quelques jours plus tard, douze migrants syriens et soudanais étaient retrouvés cachés dans un camion de fruits et légumes. La semaine dernière ce sont vingt-trois migrants, parmi lesquels trois femmes, qui ont aussi été découverts dans un camion frigorifique près du port belge de Zeebruges.

    Le trajet des migrants en provenance d’Asie du Sud-Est est souvent le même. Dans un rapport de 2017, France Terre d’Asile avait retracé cette route avec des migrants qui prennent souvent un avion de Hanoï à Moscou avec un visa tourisme avant de rejoindre la Belgique, la France et enfin l’Angleterre dans des camions

    Le Parisien

    Et ils continuent d'arriver ces chers migrants en Europe e en France !


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  • Vendée : une décision de Michelin fait scandale et force le groupe à faire marche arrière

    À La Roche-sur-Yon, l'usine Michelin doit fermer ses portes cette années. Mais une décision de la direction sur un avantage en nature accordé jusqu'à présent aux salariés a provoqué l'indignation.

    Les salariés de l'usine Michelin de La Roche-sur-Yon ont une dent contre leur direction. En octobre dernier, il avait été annoncé que le site vendéen fermerait ses portes en 2020 et priverait ainsi ses 619 salariés de leur emploi. Mais une décision des dirigeants de l'usine a suscité davantage encore la colère des salariés et des syndicats, dont la CGT. Alors qu'ils doivent quitter l'entreprise avec leur indemnité de licenciement, il était prévu que les employés partent en devant rendre les pneus Michelin de leur véhicule personnel ou bien en les remboursant, rapporte Ouest-France.

     

    Selon la CGT, il s'agit là d'une "mesquinerie" de la part de la direction. Chez Michelin, un avantage en nature autorise les salariés à équiper leur voiture de quatre pneus neufs de la marque pour le prix d'un et à payer 25 % du prix public pour que ces pneus soient montés. S'ils finissent par vendre leur véhicule, alors ils doivent au préalable racheter les pneus à leur entreprise, à un prix qui tient compte de leur usure. La règle, précise le quotidien régional, doit normalement s'appliquer aux salariés licenciés, comme ceux de La Roche-sur-Yon, ce qui énerve passablement la CGT au vu de la situation.

    Un avantage lié au contrat de travail

    "Un mec qui se fait dégager après trente ans de boîte, on peut lui payer ses pneus, quand même, ça ne va pas couler l'entreprise !", a ainsi tonné le délégué syndicat Antony Guilloteau, auprès du journal. Il dénonce une décision qui fait peu sens et surtout qui, selon lui, est indigne : "Au rachat, ce ne serait peut-être pas grand-chose pour un salarié, 20 ou 30 euros par pneu. Mais sur le principe, c'est innommable."

     

    La polémique n'a cessé d'enfler pendant le week-end. Le service de communication de Michelin a dans un premier temps déclaré que la question de faire payer la totalité de leurs pneus aux salariés licenciés n'avait aucunement été abordée au cours des négociations sur l'accord de plan social. Mais elle a également souligné que "ces pneus sont la propriété de Michelin. Ce n'est pas un don, c'est un avantage lié au contrat de travail, ils sont mis à disposition pendant sa durée". Selon le groupe, qu'un salarié quitte le groupe ou revende son véhicule, il reste soumis à la même règle de base concernant le rachat des pneus.

    Michelin face à la pression

    Mais devant la pression, semblerait-il, la direction de Michelin a, au final, fait savoir à Ouest-France, que "le groupe a examiné la question samedi et les salariés pourront garder leurs pneus", sans devoir donc les rembourser. L'usine de La Roche-sur-Yon n'est pas la seule à devoir prochainement fermer ses portes. Face à la concurrence à bas prix du marché asiatique, Michelin a fait savoir qu'il fermerait d'ici 2021 son usine de Bamberg, située en Allemagne, et qui fait travailler quelque 858 personnes. L'entreprise clermontoise emploie au total quelque 125.000 salariés répartis dans 67 usines.

    Capital

    A bas les produits asiatiques de mauvaise qualité, lisez les étiquettes !


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  • Sahel : La France renforce l’opération Barkhane et envoie 600 militaires supplémentaires

    4500 militaires se trouvent actuellement au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane, ils seront bientôt 5100 a annoncé le ministère des Armées ce dimanche.

    Emmanuel Macron avait annoncé en janvier dernier lors du sommet à Pau avec les pays du G5 Sahel (Niger, Mali, Burkina, Tchad, Mauritanie), son intention d’envoyer 220 soldats en renfort dans le Sahel. Ce sont finalement 600 militaires qui vont rejoindre l’opération Barkhane annonce le communiqué du ministère des Armées.

    « Cette décision s’inscrit dans les orientations du sommet de Pau et de la construction de la Coalition pour le Sahel. Il s’agit d’un effort conséquent pour les armées françaises : l’essentiel des renforts sera déployé dans la zone dite des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Une autre partie de ces renforts sera engagée directement au sein des forces du G5 Sahel pour les accompagner au combat », précise le communiqué de Florence Parly.

    « Nous ne laisserons aucun espace à ceux qui veulent déstabiliser le Sahel »

    La ministre précise aussi que « la lutte contre le terrorisme est notre priorité » et que la France « ne doit pas être seule ». « Nous ne laisserons aucun espace à ceux qui veulent déstabiliser le Sahel », peut-on également lire.

    Ces derniers mois, les attaques des groupes djihadistes dans le Sahel se sont multipliées, infligeant de nombreuses pertes dans les troupes des armées locales.

    ACTU 17

    Il semble que nous soyons le seul pays d'Europe à envoyer nos soldats au Sahel et pour aucun résultat juste nos soldats morts !


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  • La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné, jeudi 30 janvier, la France pour les conditions de détention dans des prisons surpeuplées. Saisie par 32 détenus des prisons de Nice (Alpes-Maritimes), Nîmes (Gard), Fresnes (Val-de-Marne), Ducos (Martinique) et Nuutania (Polynésie), la CEDH recommande à l'Etat "d'envisager l'adoption de mesures générales visant à supprimer le surpeuplement et à améliorer les conditions matérielles de détention", selon un communiqué de presse diffusé par la Cour.

    Au total, 71 828 personnes étaient incarcérées dans les prisons françaises au 1er avril 2019, selon le ministère de la Justice, ce qui constituait un nouveau record en France. Depuis 2011, la tendance a toujours été à la hausse. "Aujourd'hui il y a plus de 1 600 personnes dans les prisons françaises qui dorment par terre sur des matelas. Il n'y a pas assez de lits", a déploré, en mai, sur franceinfo, François Bès, coordinateur du pôle enquête de l'Observatoire international des prisons.

    franceinfos

    Que l'UE donne de l'argent à la France pour construire des prisons !

    Il y a pourtant un grand nombre de truands qui sont en liberté en France !

    Et je crois qu'il y a dans le monde des prisons pires que les prisons françaises !


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  • Face au danger grandissant du coronavirus, Vladimir Poutine n'y va pas par 4 chemins... La Russie a annoncé jeudi son intention de fermer ses quelque 4.250 km de frontière avec la Chine pour lutter contre de la propagation du nouveau virus.

    "Un ordre a été signé aujourd'hui et il est entré en vigueur. Nous informerons aujourd'hui tout le monde des mesures prises pour fermer la frontière en Extrême-Orient", a annoncé le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, cité par les agences russes, alors que des restrictions sur la délivrance de visas aux Chinois ont aussi été introduites.

    En Chine, le bilan des morts liées au nouveau coronavirus est monté à 170, avec plus de 1.700 nouveaux cas de contamination enregistrés dans le pays, a annoncé jeudi le gouvernement chinois. Parmi les nouveaux décès constatés, 37 l'ont été dans la région du Hubei, dont la capitale est la ville de Wuhan, épicentre de l'épidémie, et le 38e dans la province de Sichuan (sud-ouest du pays). Il y a eu également 1.032 nouveaux cas d'infection dans le Hubei, et quelque 700 ailleurs en Chine, ont précisé les autorités sanitaires. Un premier cas a été enregistré au Tibet, a-t-on précisé.

    Le bilan des contaminations s'élève à environ 7.700 cas, soit davantage que le nombre - 5.327 - des malades du Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras). 

    Capital


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  • Les retraités européens vont-ils toujours plébisciter le Portugal pour leurs vieux jours? Pas si sûr. Lundi soir, le parti socialiste portugais au pouvoir à proposé de mettre fin en partie à l’exonération fiscale des retraités européens résidant au Portugal, dans un amendement à la loi de finances 2020.

    Le Portugal est une destination très convoitée par les retraités européens et tout particulièrement français. Selon Courrier International, les seniors de l’Hexagone seraient même les premiers acquéreurs de biens immobiliers. Il y aurait, aujourd’hui, 50.000 Français expatriés, dont un tiers à la retraite.

    Pour sortir de la crise financière qui traverse le Portugal en 2009, le législateur décide d’instaurer un régime fiscal très clément pour les retraités étrangers: une exonération totale d’impôt pendant 10 ans. Seules conditions: résider au Portugal au moins six mois dans l’année et ne pas toucher de pension de fonctionnaire.

    Ce cadeau fiscal a poussé des milliers de retraités européens à poser leurs valises au pays, tout particulièrement dans la capitale Lisbonne et les stations balnéaires de l’Agave (région au sud du pays). C’est ce texte que le parti socialiste souhaite amender dans les prochains mois en instaurant une taxe à hauteur de 10%, uniquement pour les nouveaux arrivants.

    Le Figaro


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  • Évacuation d’un important camp de migrants Porte d’Aubervilliers à Paris

    Entre 900 et 1 800 personnes vivaient dans ce camp boueux du nord-est parisien. Son démantèlement intervient deux mois après celui d’un camp voisin.

    Plusieurs centaines de migrants étaient évacués mardi matin du campement parisien de la Porte d’Aubervilliers, deux mois après le démantèlement d’un site voisin, pour répondre à la promesse du gouvernement de vider le nord-est parisien de ces camps insalubres.

    Encadrés par un important dispositif policier, des migrants qui avaient planté des tentes ou monté des baraquements de fortune au bord du périphérique s’acheminaient dans le calme vers des bus à destination de gymnases ou de centres d’accueil franciliens. L’opération est menée par la préfecture de police de Paris et la préfecture de la région Ile-de-France.

    Entre 900 et 1.800 personnes vivaient dans ce camp boueux aux allures de bidonville, selon un décompte fourni par la Préfecture de région.

    Sous un vent glacial, des centaines de migrants partent avec le strict minimum dans des sacs, laissant derrière eux des tentes en vrac sur un terrain jonché de matelas, vélos et détritus.

    «C’est mieux que rien»

    Avec ses trois filles, Fatima, 38 ans, venue de Côte d’Ivoire, attend de monter dans un bus, en tenant sa poussette. « On dormait dans une tente, dans la saleté de ce camp. On va voir ce que la préfecture peut nous donner. Pour l’instant on ne sait rien du tout de ce qui va arriver, mais on garde espoir », a-t-elle témoigné auprès de l’AFP.

    Yssouf, lui aussi Ivoirien et âgé de 29 ans, vivait dans une tente depuis décembre. Il a déjà été hébergé dans un centre pour demandeurs d’asile mais a été débouté depuis et s’est retrouvé à la rue.

    « Je suis soulagé de cette opération car le froid commence à être pesant. Je suis content de pouvoir bénéficier d’un hébergement même si je sais que ça ne va pas durer longtemps. C’est mieux que rien », confie-t-il, en espérant « quand même qu’un hébergement pérenne va arriver ».

    Le préfet de police Didier Lallement, présent, a souligné que cette opération d’évacuation « fait suite à celle de début novembre à la Porte de la Chapelle et se situe dans la continuité des engagements pris » par le ministre de l’Intérieur Christope Castaner.

    « Changement d’approche »

    « Cette mise à l’abri n’est pas une des nombreuses effectuées. J’ai proposé au ministre un changement d’approche » qui vise à « libérer la zone » une fois l’évacuation terminée, a ajouté le préfet de police Didier Lallement.

    « Vous pourrez constater qu’à la Chapelle le terrain est libre de toute installation. Nous allons procéder exactement de la même manière, avec un dispositif policier », pour empêcher des reformations de camps Porte d’Aubervilliers, a-t-il poursuivi.

    « Nous ne recommencerons pas un cycle infini évacuations/réinstallations. Ce serait incompréhensible pour les concitoyens » , a-t-il insisté, en soulignant que les camps de migrants sont  « des lieux de pauvreté et de désespoir mais aussi de criminalité » .

    La doctrine des autorités dans la gestion de ces campements a changé lors de l’évacuation d’environ 1.600 personnes à cheval sur Paris et la Seine-Saint-Denis, notamment à la Porte de la Chapelle, le 7 novembre.

    Tour de vis sécuritaire

    Au lendemain de l’annonce du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, affirmant que ces sites allaient être évacués avant fin 2019, la préfecture de police avait prêté main forte à la Préfecture de région - qui gère d’ordinaire les mises à l’abri -, en opérant un tour de vis sécuritaire : plus aucune réinstallation sur la Porte de la Chapelle n’est possible depuis, en raison d’un imposant dispositif des forces de l’ordre.

    Pour autant, avec cette opération, l’engagement du gouvernement n’est toujours pas tenu : dans les deux mois d’intervalle entre les deux démantèlements, environ 300 migrants se sont installés à la Villette, la Porte suivante.

    Pour le préfet de police, Porte de la Villette  « il y a malheureusement un déport »  car des personnes en situation irrégulière quittent les centres d’hébergement.

    Selon l’association Utopia56, d’aide aux migrants, les  « blocages administratifs ont pour conséquence le maintien dans la rue d’une majorité des habitants des campements et donc la reformation inexorable de nouveaux campements après les démantèlements ».

    L’évacuation du camp de la porte d’Aubervilliers est la 60e importante opération de mise à l’abri de migrants depuis 2015 !

    L'OBS

    Mieux vaut en rire !


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  • Le nombre de faits racistes et xénophobes, pour une large partie des menaces, a très fortement augmenté en 2019 avec une hausse de plus de 130%, selon un bilan du ministère de l'Intérieur rendu public dimanche. 

    Après avoir enregistré un repli sur les deux dernières années, ils ont augmenté en 2019, avec 1.142 faits comptabilisés (contre 496 en 2018). "Pour l'essentiel, ces faits relèvent de la catégorie des 'menaces' (977)", recense la place Beauvau. L'Intérieur constate également une hausse des faits à caractère antisémite, 687 en 2019 contre 541 l'année précédente, soit une augmentation de 27%. 

    Les faits "antichrétiens" sont les plus nombreux, mais stables

    Ces derniers faits se décomposent en 151 "actions", une catégorie qui regroupe les atteintes aux personnes et aux biens comme les dégradations, vols ou violences physiques, et 536 "menaces" à l'instar de propos ou gestes menaçants, inscriptions, tracts, courriers, détaille le ministère de l'Intérieur. "La hausse des faits antisémites en 2019 s'explique exclusivement par l'augmentation des menaces, à hauteur de 50% par rapport à 2018, les actions ayant quant à elles diminué de 15%. Les faits les plus graves, les atteintes aux personnes, sont même en net recul, de 44%", fait valoir le ministère. 

    Selon le bilan de la place Beauvau, le nombre de faits "antichrétiens" est toujours le plus important du total des actes et faits antireligieux mais il est "stable". Les 1.052 faits recensés se décomposent en 996 actions et 56 menaces. "Les actions décomptées consistent essentiellement en atteintes aux biens à caractère religieux", commente l'Intérieur. 

    Islamophobie et antisémitisme en hausse

    Les faits antimusulmans demeurent "relativement faibles" (154 faits, qui se décomposent en 63 actions et 91 menaces), mais ils sont en hausse par rapport à 2018 (100 faits). "Là encore, l'essentiel des actions concernent des atteintes aux biens religieux", souligne le ministère dans un communiqué. 

    "Alors que nous commémorons le 75ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, la permanence de la haine antisémite, et plus généralement l'inquiétante banalisation des propos et comportements racistes et xénophobes, appellent un sursaut de conscience de notre société ainsi qu'une condamnation ferme et claire de l'ensemble des responsables politiques qui s'inscrivent dans le champ républicain", ont déclaré Christophe Castaner et son secrétaire d'Etat, Laurent Nuñez, dans le communiqué.

    Europe 1


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  • Vendredi, peu avant 8 heures, une embarcation avec onze migrants à son bord a été repérée, en difficulté, par le patrouilleur de la douane française Jacques Oudart Fourmentin à quatre nautiques au nord-est de Calais (environ 7,4 kilomètres). Alerté, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Griz-Nez a ensuite contacté les sapeurs-pompiers qui se sont d’abord rendus quai Paul-Devot pour récupérer et ausculter les exilés.

    Les onze migrants, dont une femme et deux enfants, ont été ramenés au port de Calais vers 9 h 30. Tous sains et sauf, ils n’ont pas été pris en charge par les secours mais par la police aux frontières (PAF) de Coquelles.

     

    Ces derniers jours, les tentatives de traversées se multiplient. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une fois encore, onze migrants ont été secourus au large de Calais. Dix des onze exilés étaient en légère hypothermie et le dernier, plus sévèrement touché, avait été pris en charge par le SAMU 62.

    La Voix du Nord


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  • Une femme de ménage écope de 15 ans de prison pour avoir volé des montres au roi du Maroc

    Quinze personnes ont été condamnées à Rabat pour « vol qualifié » et « constitution d’une bande criminelle », dont une employée officiant dans un palais royal de Mohammed VI.

    On ne plaisante pas avec les montres royales. Le tribunal de Rabat, la capitale du Maroc, a condamné dans la nuit de vendredi à ce samedi quinze personnes à des peines allant de 4 à 15 ans de prison ferme. Elles étaient poursuivies pour avoir participé au vol de plusieurs montres appartenant au roi.

    Le suspect principal, une femme de ménage de 46 ans qui travaillait dans un des palais de Mohammed VI, a écopé de 15 ans de prison, a déclaré son avocat, tout comme son complice. Les treize autres prévenus, tous des hommes, sont des détaillants d’or et des intermédiaires. Ils ont au minimum été condamnés à 4 ans de prison.

    En 2018, la photo d’une montre à un million d’euros

    La femme de ménage, accusée d’avoir volé 36 montres, a d’abord commencé par les faire fondre pour revendre la matière première à des boutiques spécialisées dans le commerce de l’or. Puis elle a commencé à les vendre en l’état.

    Arrêtés fin 2019, les quinze protagonistes du dossier ont été jugés pour « vol qualifié » et « constitution d’une bande criminelle ». Les détaillants et les intermédiaires ont affirmé ne pas connaître l’origine des montres.

    Le roi Mohammed VI a été classé en 2014 par le magazine Forbes parmi les personnalités les plus riches du monde. Sa fortune était estimée à plus de 2,5 milliards de dollars (environ 2, 2 milliards d’euros).

    Le monarque âgé de 56 ans possède une grande collection de voitures de luxe, des toiles de grande valeur, des yachts. En septembre 2018, un compte Instagram dédié aux montres haut de gamme avait analysé une photo du roi. La légende décrit la montre à son poignet comme une Patek Philippe en or blanc incrustée de diamants d’une valeur de 1,2 million de dollars (environ 1 million d’euros).

    Le Parisien


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  • Un an après, quel bilan pour les référents LGBT au sein des forces de l'ordre?

    Un référent LGBT devait être nommé dans tous les commissariats et brigades de gendarmerie, après des annonces en ce sens de Christophe Castaner et Marlène Schiappa à l'automne 2018. Un an après, les associations LGBT dénoncent une situation encore très floue.

    LIEN du très long article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/societe/un-an-apr%c3%a8s-quel-bilan-pour-les-r%c3%a9f%c3%a9rents-lgbt-au-sein-des-forces-de-lordre/ar-BBZe4Sd?li=AAaCKnE&ocid=PerDHP

     

    Qu'ils arrêtent avec leur gay pride, leur marche des fiertés et toutes leurs revendications pour avoir des enfants, et il y aura moins d'homophobie !

    Ce n'est que mon avis et je ne suis pas homophobe !


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  • La mère et la soeur Dupont de Ligonnès visées par une enquête pour dérive sectaire

    La famille Dupont de Ligonnès est à nouveau au coeur de l'actualité. Cette fois, il s'agit de la mère et de la soeur de Xavier, recherché et soupçonné depuis plus de huit ans du quintuple meurtre de son épouse et de ses enfants en avril 2011. Selon Le Parisien, Geneviève et Christine Dupont de Ligonnès font l'objet d'une enquête préliminaire depuis le 24 novembre par le parquet de Versailles pour "abus de faiblesse en état de sujétion psychologique visant un mouvement d'inspiration catholique, traditionaliste, radical et apocalyptique".

    Le mouvement visé par le parquet est Philadelphie, ou Le Jardin, "groupe de prière fermé" créé dans les années 1970 autour de Violette, le surnom de Geneviève Dupont de Ligonnès [chaque membre portant le nom d'une fleur], et aujourd'hui dirigé par Christine, sa fille, et la soeur de Xavier.

    C'est un signalement en septembre 2019 qui a relancé les soupçons de dérive sectaire autour du groupe Philadelphie. Deux frères, Fabien et Olivier B., ont saisi à l'été 2019 l'Association de défense des familles et de l'individu (Adfi) d'Alsace et la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) à propos d'un autre de leur frère et de leurs parents, membres de Philadelphie, dont les économies ont disparu. L'un des deux frères à l'origine du signalement, Olivier, a indiqué avoir aussi fait parti du mouvement, avant de le quitter "pour pouvoir vivre librement une relation amoureuse qu'on lui interdisait", explique le quotidien francilien.

    La Miviludes explique au journal que les faits "étaient suffisamment précis et circonstanciés" pour être portés à la connaissance du procureur de la République. Les premiers signalements soupçonnant une dérive sectaire au sein de Philadelphie remontent à 1995, quand ses adeptes, dont Xavier, s'étaient réunis dans une maison à Rennes pour attendre la fin du monde.

    En 2011, dans le cadre de l'enquête sur le quintuple meurtre dont est toujours suspecté Xavier Dupont de Ligonnès, la gendarmerie, alertée par la Miviludes, avait multiplié les auditions de membres et ex-membres de Philadelphie. "La Mission a été relativement étonnée que le groupe puisse être encore actif et que ses adeptes soient toujours sous l'influence des inspirations et recommandations (voire les injonctions) des deux femmes, malgré les révélations qui ont suivi l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès", a expliqué au Parisien Anne Josso, secrétaire générale de la Miviludes.

    L'Express


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