• Affaire Griveaux : "Tout ce qu'il y a eu autour de cette affaire m'a paru disproportionné", confie Alexandra de Taddeo

    La jeune femme destinataire des vidéos intimes de Benjamin Griveaux s'exprime pour la première fois, dans un entretien accordé à M6.

     

    C'est sa première apparition médiatique depuis la retentissante affaire Griveaux, qui a mis en émoi le monde politique et a conduit à l'abandon du candidat de LREM dans la course à la mairie de Paris. Alexandra de Taddeo, la jeune femme destinataire des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, s'exprime dans un entretien accordé à M6, diffusé dimanche 1er mars.

    L'étudiante en droit, mise en examen pour "atteinte à la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'un enregistrement à caractère sexuel", revient dans cette interview sur la façon dont elle a connu Benjamin Griveaux. Leur premier contact virtuel date, selon elle, de la mi-avril 2018. "Je le suivais sur les réseaux sociaux au même titre que d'autres personnalités politiques", explique-t-elle. C'est Benjamin Griveaux qui l'aurait ensuite ajoutée sur Facebook Messenger et qui aurait proposé de la rencontrer.

    "On s'est rencontrés chez moi", a poursuivi la jeune femme, évoquant un rendez-vous unique, "un peu décevant", qui s'est "concrétisé de manière physique". Toujours selon Alexandra de Taddeo, ce n'est que par la suite que Benjamin Griveaux lui aurait envoyé des vidéos intimes – "entre cinq et dix", se remémore-t-elle. Elle aussi lui aurait envoyé des images "mais moins pornographiques et plus érotiques", précise-t-elle.

    "C'était important pour moi de garder une trace de nos échanges"

    Au bout de quelques échanges, Alexandra de Taddeo a décidé de conserver les vidéos envoyées par Benjamin Griveaux. "C'était important pour moi de garder une trace de nos échanges", affirme-t-elle, car "c'était lui qui me sollicitait principalement". L'étudiante âgée de 29 ans indique notamment que Benjamin Griveaux lui a proposé plusieurs fois de la revoir. Des rendez-vous qu'elle a à chaque fois annulés, "sans doute par manque d'envie".

    Alexandra de Taddeo dit avoir été "en colère" lorsque son nouveau compagnon, Piotr Pavlenski, lui a montré le site sur lequel il avait publié les vidéos de Benjamin Griveaux. "Mais j'ai ensuite lu l'article" accompagnant les vidéos, explique-t-elle, "et j'ai compris sa démarche".

    Deux semaines après le scandale, Alexandra de Taddeo relativise la portée de l'affaire. "Ça reste une histoire de pornographie. Tout ce qu'il y a eu autour de cette affaire m'a paru disproportionné", déclare la jeune femme.

    franceinfo

    Donc Griveaux est un beau salaud, enfin pour moi. Et sa femme le défend ! peut-être un couple "moderne", chacun de son côté ! 


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  • Bourvil :  Tiens, v'la le facteur

    Le rapport annuel de la Cour des comptes préconise de revoir certains principes de distribution du courrier en France. Il pourrait ne plus être délivré six jours sur sept.

    Une petite révolution pourrait se produire dans les boîtes aux lettres françaises. Dans son rapport annuel, la Cour des comptes consacre un chapitre au "service postal face à la baisse du courrier". La juridiction financière indique que pour la première fois, le service public a affiché un déficit de 365 millions d’euros en 2018. Le secteur connaît de profond changement avec l’essor du numérique et l’ouverture à la concurrence en 2011. 

    Le volume de lettres est passé de 18 milliards en 2008 à près de 9 milliards dix ans plus tard. La Cour des comptes appelle à la "nécessité (…) de réaliser sa transformation numérique". L’enjeu est de taille : La Poste est le deuxième employeur public de France et emploie plus de 251 000 salariés dont près de 70 000 facteurs. 

     

    Vers un système de distribution du courrier alterné ? 

    Pour réduire le déficit, la Cour des comptes préconise de revoir le modèle de distribution du courrier. Aujourd’hui, La Poste livre le courrier tous les jours de la semaine, sauf le dimanche. La juridiction présente des exemples de voisins européens comme les Pays-Bas ou la Norvège, qui depuis 2014, sont passés de six jours de distribution à cinq, du mardi au samedi. 

     

    Autre proposition : un système de distribution alternée comme ce qui se fait au Danemark ou en Italie. Dans certaines zones, le courrier est délivré les lundis, mercredis et vendredis. La semaine suivante, les mardis et jeudis. De son côté, le Danemark a même totalement retiré la lettre prioritaire "J+1" du périmètre de son service universel. 

    Ces possibilités pourront être envisagées lors d’un point d’étape, prévu en 2020, entre La Poste et l’État pour "la préparation d’un nouveau plan stratégique", comme l’indique le rapport de la Cour des comptes.

    Sud-Ouest


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  • Tellement d'articles concernant les méfaits des migrants en Europe, je vous donne le lien !

    LIEN de ce site :

    https://voiceofeurope.com/

    Gardez ce lien !


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  • Une joueuse iranienne de 23 ans décède du coronavirus

    Triste nouvelle.

    Ilham Chikhi, une joueuse iranienne de futsal âgée de 23 ans, est décédée mercredi des suites du coronavirus, dans la ville de Qom, au sud de Téhéran, comme l'a révélé l'agence Rokna News.

    L'internationale avait été hospitalisée il y a une dizaine de jours, alors que l'Iran déplore pour le moment un bilan de 245 personnes infectées, avec 26 morts. Il s'agit de la première athlète professionnelle à décéder du Covid-19. Plusieurs médias locaux précisent que les autorités iraniennes ont ordonné la suspension de tous les évènements sportifs au pays, tout en maintenant les rencontres de football et de futsal.

    SO FOOT.com


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  • Eric Dupond-Moretti décroche son 145e acquittement

    Le célèbre avocat est parvenu à faire acquitter en appel, contre toute attente, un homme condamné pour un meurtre commis dans le XXe arrondissement de Paris en 2013.

    Coup de théâtre, mardi soir, à la cour d'assises d'Evry (Essonne) siégeant en appel. Me Eric Dupond-Moretti a obtenu l'acquittement du caïd Yassine Cheambi, condamné en première instance à vingt-cinq ans de réclusion pour l'assassinat de Zoheir Benbouabdellah, abattu en juin 2013 dans un bar du quartier des Amandiers, à Paris, pendant une partie de poker. Un acquittement partiel car le voyou a été condamné par ailleurs à huit ans d'emprisonnement pour association de malfaiteurs.

    En première instance, la cour d'assises de Paris avait prononcé quatre condamnations (dont une par défaut) s'échelonnant de six à vingt-cinq ans de prison et deux acquittements. Mais seul Cheambi, reconnu comme étant le tireur, avait fait appel. Incarcéré depuis 2015, il devrait désormais rapidement sortir de prison, selon la réduction automatique des peines. Il s'agit du 145e acquittement obtenu par Me Dupond-Moretti depuis le début de sa carrière.

    Tireur boiteux

    Le suspect de 44 ans, qui a toujours clamé son innocence, était accusé d'avoir tué de trois décharges de chevrotine un concurrent présumé dans le trafic de stupéfiants. L'homicide s'était déroulé dans un contexte de vives tensions, sur fonds de rivalités ancestrales entre deux clans du quartier dit de la Banane, situé entre Ménilmontant et le Père-Lachaise dans le XXe arrondissement de la capitale. En 2016, Essma, la sœur cadette de Cheambi, avait été abattue au volant de sa voiture à Pantin (Seine-Saint-Denis). D'où l'hypothèse d'une vendetta.

    L'accusation reposait sur plusieurs éléments à charge qui ont été démontés, l'un après l'autre, par Me Dupond-Moretti. Plusieurs témoins du meurtre avaient constaté que le tireur boitait. Or l'accusation soutenait que le genou de Yassine Cheambi, défectueux depuis longtemps, avait reçu un choc juste avant le 10 juin, date de l'homicide, renforçant l'idée qu'il pouvait être le tireur boiteux. Mais la défense a produit, documents à l'appui, que la détérioration du genou du meurtrier présumé avait eu lieu après le 10 juin.

    Dans un bar à chicha au moment des faits

    Autre élément à charge mis à mal : l'ADN de Cheambi retrouvée à l'avant de la camionnette Citroën Berlingot ayant permis au commando de prendre la fuite. Le ténor du barreau de Paris a soutenu que le suspect était déjà monté à bord du véhicule avant l'expédition punitive. Un argument de poids dans la mesure où les témoins avaient indiqué le tireur à l'arrière du véhicule, et que la comparaison des odeurs par les chiens policiers s'était révélée négative.

    Enfin, Me Dupond Moretti a fait valoir que le tueur présumé avait un alibi, se trouvant au moment des faits dans un bar à chicha avec son beau-frère. L'accusation mettait en avant qu'aucun échange téléphonique n'avait eu lieu avant entre les deux hommes pour se fixer rendez-vous, alors que le portable de l'accusé bornait sur les lieux. Mais l'avocat a exhumé un contact téléphonique entre accusé et son beau-frère sur une ligne non exploitée par la police.

    Le Parisien

    Il a une sale gueule, normal à force de défendre donc fréquenter des truands !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 26 02 2020

     

    BONNE SOIREE


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  • Toujours bon à connaître !!!! ou petit rappel :

                une personne de 50 ans passe son permis pour la première fois, validité 15 ans 
    > > > - une personne de 50 ans demande le remplacement de son vieux permis , validité 5 ans !

    > > > > Les permis datant d'avant 2013 resteront valables jusqu'en 2033  
    > > >  

    > > > > En effet, les nouveaux auront une limite de validité

    > > > > - 15 ans pour les permis A et B, 
    > > > - 5 ans pour les autres types de permis.    
    > > >  

    > > > > A chaque renouvellement, une visite médicale sera obligatoire !     
    > > >  

    > > > > Information à transmettre à tous les anciens conducteurs, ou à ceux qui veulent avoir le PERMIS  format Carte d'Identité...     
    > > >  

    > > > > AVEC LE NOUVEAU FORMAT DU PERMIS, ils vont chercher à éliminer le plus de conducteurs possible.     
    > > >  

    > > > > Une personne qui demande le remplacement de son vieux permis de conduire en carton rose reçoit en échange le nouveau permis sur carte magnétique, format carte vitale ou carte bleue, mais dessus apparaît une durée d'une validité de 5 ans !     

    > > > > Pour le renouveler vous devrez passer une visite médicale obligatoire.    
    > > >  

    > > > > Alors !, et surtout si vous avez des soucis de santé, Gardez votre ancien permis cartonné qui, lui, est illimité !     
    > > >  

    > > > > FAITES PASSER L'INFORMATION surtout aux personnes vieillissantes qui seront les plus touchées.     


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  • La candidate LR à la mairie de Paris a avancé ce chiffre, mardi sur RTL. En réalité, ce sont en moyenne 523 vols – dont 50 cambriolages – qui ont été signalés chaque jour dans la capitale, selon les données du ministère de l'Intérieur.

    Plusieurs centaines de cambriolages et de vols auraient lieu chaque jour à Paris : c'est ce qu'a affirmé mardi 18 février la candidate LR à la mairie de Paris Rachida Dati. L'actuelle maire du 7e arrondissement détaillait, sur RTL, ses propositions en matière de sécurité. Selon elle, une "police municipale armée est absolument nécessaire, avec un dispositif de caméra de vidéoprotection pour traquer notamment les délinquants". La tête de liste des Républicains à Paris a ensuite ajouté : "Vous savez, il y a plus de 200 cambriolages et de vols par jour à Paris. [...] Je ne peux pas me résoudre à ce que cette ville soit la ville de l'insécurité.Une donnée que franceinfo a voulu vérifier.

     

    Un peu plus de 50 cambriolages par jour à Paris

    Le ministère de l'Intérieur rend accessible en ligne le nombre de crimes et de délits enregistrés chaque année par les services de police et de gendarmerie. Une typologie en 107 catégories permet de distinguer les infractions. Pas moins de 29 concernent les vols et les cambriolages : vol à la tire, vol à l'étalage, vol d'automobile ou encore cambriolage de "locaux d'habitation principale". Voici une synthèse graphique afin d'y voir plus clair dans le cas de Paris. Attention cependant : les infractions n'ont pas forcément eu lieu à Paris, il s'agit uniquement de leur lieu de signalement, précise une note explicative. Enfin, à des fins de rigueur, l'administration utilise ici le nombre de procédures pour comptabiliser les vols.

    Avec 18 326 cambriolages signalés en 2019, Paris poursuit une tendance à la hausse entamée en 2016 – on en dénombrait alors 4 000 de moins. Cela signifie donc qu'en 2019, un peu plus de 50 cambriolages ont eu lieu chaque jour en moyenne dans la capitale. Cette infraction ne représente cependant qu'autour de 10% de tous les vols signalés. Chaque jour, ce sont en effet 523 vols en moyenne qui sont rapportés aux services parisiens de police et de gendarmerie, soit 13,1% de plus qu'en 2018. Fait notable : le nombre de vols à la tire à Paris a grimpé de 34,2% depuis l'année précédente, avec près de 35 000 cas signalés.

     

    Un cas à part au niveau national

    Près de 25% des vols simples signalés dans la métropole ont lieu à Paris, rappelle le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure dans une analyse parue en janvier"Hors Paris, les vols sans violences se sont stabilisés en 2019 par rapport à 2018", observe cette même publication. Le nombre de cambriolages, en hausse à Paris, est par ailleurs stable au niveau national en 2019, après une forte baisse en 2017.

    franceinfo

    Pas de graphique dans l'article mais sa lecture suffit !


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  • Un collectif d'avocats dépose ce lundi 24 février une action collective en justice contre Enedis, pétition à l'appui.

    Les anti-Linky n'ont pas dit leur dernier mot. Lundi 24 février, un collectif d'avocats lance une action collective contre Enedis. Leur objectif : "Faire respecter le refus du Linky", rapporte Le Progrès. Ils s'appuient sur une pétition en ligne, qui depuis novembre dernier a recueilli plus de 12.000 signatures. Avant de saisir la justice, cette pétition avait été envoyée à Enedis, qui installe ces compteurs intelligents. "Le but était d'instaurer un dialogue entre les deux parties et de trouver une solution. Mais comme Enedis n'a pas donné suite et que le délai de réponse à cette mise en demeure est expiré, nous lançons l'action en justice", explique Arnaud Durand, l'un des avocats des anti-Linky et directeur de l'action. 

    Avec ce recours, le collectif veut faire entendre l'avis des consommateurs. "Le but est d'insister auprès des juridictions sur le respect de la volonté individuelle. C’est la seule issue possible à ce litige", poursuit Arnaud Durand, relayé par Le Progrès. L'avocat dénonce également les "poses forcées du compteur" de la part d'Enedis qui normalement en cas de litige devrait s'en référer à un juge.

    Trois points dénoncés

    Pour appuyer leur action, le collectif va mettre en avant trois axes : les possibles risques sanitaires, notamment pour les électro-sensibles, la protection des données et de la vie privée, ainsi que les risques d'incendie. Concernant les données personnelles, les avocats s'appuieront sur la décision de la CNIL du 11 février, qui met en demeure EDF et Engie "en raison du non-respect de certaines des exigences relatives au recueil du consentement à la collecte des données de consommation issues des compteurs communicants Linky, ainsi que pour une durée de conservation excessive des données de consommation". Les deux groupes ont trois mois pour se mettre en conformité, rappelle le quotidien régional.

    Capital


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  • puis  ci-dessous un peu d'arnaque, l'enfant n'a jamais eu l'intention de se suicider !

     

    La mère a reçu pas mal d'argent !


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  • Selon des informations de Mediapart, des dirigeants sont rémunérés environ 120.000 euros bruts par an. Le premier syndicat agricole de France affirme quant à lui « assumer la politique salariale » de ses dirigeants.

    Les patrons de la FNSEA sont-ils trop payés ? Selon des révélations de Mediapart et alors que le Salon de l’Agriculture doit ouvrir ses portes le 22 février, les dirigeants du premier syndicat agricole de France sont au cœur de la polémique. En cause : leur rémunération. Selon le média en ligne, plusieurs sont en effet rémunérés 120.000 euros bruts par an. Ainsi le directeur général de la FNSEA, Clément Faurax, serait rémunéré 13.400 euros bruts par mois après une revalorisation de 22% décidée après son arrivée en avril 2019. C’est 3.300 euros de plus que le ministre de l’Agriculture actuel rémunéré 10.100 euros bruts par mois.

    Plus généralement, lors de sa prise de poste, Clément Faurax a décidé une augmentation immédiate sur la plupart des postes de direction allant de 5 à 30%. Ainsi son remplaçant au poste de directeur général adjoint, Jean-Louis Chandelier, a quant à lui connu une hausse de 30% de son salaire touchant désormais 9.600 euros bruts alors que le directeur du département "économie et développement durable" touche 7.500 euros bruts chaque mois, après une augmentation de 11,5% de son salaire.

    Lourds déficits

    Le cas le plus emblématique est celui de la directrice générale sortante, Catherine Lion. Restée conseillère à temps partiel jusqu’en septembre dernier, elle avait bénéficié d’un salaire de base de 8.900 euros et d’une prime mensuelle de 6.000 euros. À la retraite depuis octobre, elle cumule désormais sa pension avec un salaire à temps partiel pour un montant de 12.500 euros par mois. En trois jours de travail par semaine, l’ancienne responsable touche ainsi l’équivalent de la rémunération d’un exploitant agricole sur une année entière, précise Mediapart.

     

    Des revenus qui ne feraient pas vraiment débat si la FNSEA n’enregistrait pas déjà un déficit important. Selon Mediapart, en novembre dernier, le syndicat enregistrait des pertes à hauteur de 1,5 million d’euros pour l’année 2019. Par ailleurs, l’organisme est en grande partie financé par les cotisations syndicales (6,3 millions d’euros) et les subventions publiques (4,2 millions d’euros).

    Une politique salariale "assumée"

    Difficile également de rendre audible ces salaires lorsque l’on sait que "30% des agriculteurs n’ont pas pu se dégager de revenu durant l’exercice 2017", selon un rapport du syndicat. L’Insee, de son côté, estimait en 2017 à 1.210 euros par mois le revenu moyen des agriculteurs exploitants, une fois déduits leurs déficits.

     

    Interrogée sur France Inter à propos de ces révélations, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a dénoncé des "attaques" contre le syndicat estimant que "Mediapart n’en est pas à son coup d’essai". La responsable estime ainsi que "tout ce qui peut salir la FNSEA leur va bien. Comparer le salaire brut de notre directeur avec le salaire net du ministre, ça n’est pas du bon travail". Christiane Lambert a également affirmé que le syndicat avait "porté plainte pour vol de documents" tout en affirmant assumer "la politique salariale de nos dirigeants" et de conclure : "Nous avons besoin d’experts de haut niveau".

    Capital


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  • Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi inculpé pour corruption par la justice suisse

    La justice suisse a inculpé ce jeudi le président du Paris-Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi et l’ex-numéro 2 de la FIFA, Jérôme Valcke pour corruption.

     

    Le président du PSG Nasser Al-Khelaïf est dans la tourmente. Le Qatari âgé de 46 ans est accusé par la justice suisse d’avoir incité Jérôme Valcke, ex-secrétaire général de la FIFA, à « commettre des actes de corruption ».

    Ce dernier avait été limogé en janvier 2016 à la suite de la révélation d’une importante affaire de corruption au sein de la FIFA. En cause, les conditions d’attributions des droits médiatiques des prochaines coupes du monde de football, notamment de celle qui se déroulera au Qatar en 2022.

    Nasser Al-Khelaïf, également PDG de BeIN Media (BeIN Sport) et président de Qatar Sports Investment, aurait offert des « avantages indus » au Français Jérôme Valcke, incluant l’usage gratuit d’une luxueuse propriété en Sardaigne, en échange des droits médias des Coupes du monde entre 2018 et 2030.

    Dans un communiqué, le bureau du procureur général suisse a indiqué avoir inculpé les deux hommes « dans le contexte de l’attribution de droits médiatiques de différentes Coupes du monde de football et Coupes des Confédérations de la FIFA ».

    Mis en examen en France dans une autre affaire de corruption

    Nasser Al-Khelaïf a également été mis en examen en mai dernier en France, par le juge pôle financier du tribunal de Paris, Renaud Van Ruymbeke. Le magistrat soupçonne le président du club parisien d’avoir « validé » un versement de 3,5 millions de dollars (3,1 M€) en faveur de Lamine Diack, l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), dans le but de faciliter l’obtention des Mondiaux d’athlétisme à Doha en 2017.

    ACTU 17


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  • Le nombre de morts sur les routes est en hausse, selon le communiqué du ministère de l'Intérieur publié ce mercredi 19 février 2020. Le nombre de tués a augmenté de 9.7% par rapport à janvier 2019. En France métropolitaine, 260 personnes sont décédées contre 237 l'an passé à la même période, a annoncé mercredi la sécurité routière. En janvier 2020, 5.628 personnes ont été blessées, soit une hausse de 18,4%, selon le communiqué du ministère de l’Intérieur.

    Chiffre historiquement bas en 2019

    C'est un triste début d'année 2020 alors que le nombre de morts sur les routes avait diminué en 2019. Avec 3.239 morts en 2019, les tués sur les routes avaient atteint leur plus bas niveau avec neuf décès de moins qu'en 2018. Invité d’Europe 1 au début du mois de février, Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, ne criait pas victoire pour autant.

    "Dire qu’il est bas, ce serait obscène. Il y a presque 9 morts par jour. L’an dernier on avait déjà fait la meilleure année, mais depuis 2013 il y a 7% de trafic en plus et l’émergence du smartphone, qui est un facteur de complication. Il y a des déceptions, dans les outre-mer c’était une mauvaise année", soulignait Emmanuel Barbe.

    Europe 1

    Alors, le 80km/h ne fait pas baisser les accidents !


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  • Les prélèvements ADN et salivaires des chiens impliqués dans l'affaire Élisa Pilarski, du nom de cette femme enceinte mordue à mort dans une forêt de l’Aisne le 16 novembre dernier, n'ont toujours pas été envoyés au laboratoire, le coût étant jugé trop élevé par la justice, selon une information de franceinfo.

    Trois mois après les faits, les circonstances de sa mort restent une énigme. Peu avant le drame, la jeune femme se promenait avec son chien alors que se déroulait au même endroit une chasse à courre forte d’une soixantaine de chiens. Pour identifier les chiens incriminés, des prélèvements avaient été effectués sur tous les chiens présents dans la forêt de Retz dont ceux d’Élisa Pilarski et de son compagnon. Les résultats devaient être connus ce mois-ci.

    100 000 euros pour réaliser ces analyses

    Mais selon une informations de franceinfo, les prélèvements ADN et salivaires des 62 chiens du "rallye de la passion" et des cinq chiens de la victime et de Christophe Ellul, son compagnon, sont toujours dans les placards de l’identité judiciaire dans l’attente d’être envoyés à un laboratoire privé. Le coût des analyses serait supérieur à 100 000 euros. Une facture jugée un peu excessive par la justice, même en matière criminelle.

    Un nouveau devis demandé à un laboratoire concurrent

    Un nouveau devis a donc été demandé à un laboratoire concurrent par la juge d’instruction à Soissons et les enquêteurs de la PJ de Creil. Les résultats qui pourraient permettre d’identifier le ou les chiens responsables de la mort d’Élisa Pilarski ne seront pas connus de sitôt.

    Lundi dernier, Alexandre Novion, l’avocat du compagnon de la victime écrivait à la juge d’instruction pour s’interroger précisément sur le devenir de ces analyses qui avaient été annoncées comme prioritaires par le procureur de la République de Soissons. "Ces expertises sont coûteuses", remarque l’avocat de Christophe Ellul, "mais rien ne vaut une vie".

    france info


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  • Malgré l'évacuation de la colline du crack, la drogue gangrène toujours le nord-est parisien

    Malgré l'évacuation de la colline du crack en novembre 2019, les toxicomanes n'ont pas déserté la porte de la Chapelle et le nord-est parisien en général. Dans les 10e, 18e et 19e arrondissements de la capitale, les consommateurs de drogues dures sont toujours bien présents. Selon des chiffres de l'association Gaïa, ils seraient en effet encore près de 5000 fumeurs de crack à vivre dans le nord-est de Paris.

    Dans le métro ou dans la rue, la porte de la Chapelle reste encore le point névralgique du crack dans la capitale. Une situation qui inquiète les riverains des points de deal les plus importants.

    "On est installé depuis 1984, ma porte n'a jamais été fermée, mais depuis huit mois, je la ferme souvent. Et depuis 15 jours, c'est en continu", témoigne une gérante d'auto-école de la porte de la Chapelle.

    Anna, habitante du quartier depuis 2006, explique quant à elle à BFM Paris vivre dans "un climat d'insécurité de plus en plus prégnant" en raison de la présence de dealers et de toxicomanes.

    Des évacuations inutiles?

    Si des zones de deal et de consommation, l'instar de la colline du crack, sont régulièrement évacuées, beaucoup jugent que ces opérations ne règlent pas le problème. Au micro de BFM Paris, David Delapalme, ancien consommateur devenu psycothérapeuthe explique que les évacuations successives sont finalement sans effet.

    "Ça déplace le problème, comme beaucoup de mesures qui sont prises dans le domaine de l'addiction. Ça en créé d'autres (des problèmes, NDLR) et ça empire la chose. Il faut les prendre en charge", assure-t-il au sujet des toxicomanes. "Seuls, ils ne peuvent pas y arriver. Ça demande un investissement en personnes et en moyens financiers énorme."

    Un avis partagé par Patricia Champagne, présidente de l'association Overdose et mère d'une fille dépendante au crack.

    "On chasse les dealers, ils sont de retour une heure après. Ils peuvent démanteler la Chapelle, ils vont aller à Aubervilliers, ils iront à la Villette", a-t-elle déclaré au micro de BFM Paris. La prévention est indispensable, et un peu plus de répression", a-t-elle ajouté.

    Outre le crack, Patricia Champagne souhaite également alerter sur la présence d'autres drogues dures dans le nord-est parisien, telles que "le fentanyl, qui se fume maintenant, et la drogue du crocodile". "Ces produits de synthèse font des ravages terribles. Vous avez le viol, la prostitution, la clochardisation...", énumère-t-elle.

    Les propositions des candidats aux municipales pour endiguer le fléau

    Au début du mois, les maires du 18e et du 19e arrondissement ont ainsi alerté le préfet de police, réclamant plus de moyens pour endiguer le problème de la consommation de crack et les conséquences qui en découlent. Ils demandent notamment des effectifs supplémentaires dans les quartiers concernés, de la porte de la Chapelle à la rue Ordener (18e) en passant par la place Stalingrad (19e).

    À moins d'un mois des municipales, la lutte contre la drogue fait sans surprise partie du programme de nombreux candidats. Du côté des Républicains, Rachida Dati souhaite notamment créer une police municipale armée et augmenter le nombre de caméras de vidéo-surveillance. L'écologiste David Belliard propose quant à lui de mettre en place un bus itinérant qui roulerait 7 jours sur 7, pour permettre aux professionnels d'aller à la rencontre des consommateurs.

    Pour Cédric Villani, il faut également créer des unités mobiles pour empêcher la formation de points de deal fixes et soutenir le démantèlement de campements illicites par l'État. Danielle Simonnet souhaite quant à elle renforcer la prévention contre les drogues dans les établissements scolaires et accorder plus de moyens aux centres d'accompagnement.

    Quel programme du côté d'Anne Hidalgo?

    Dans son programme, l'actuelle maire de Paris Anne Hidalgo, candidate à sa réélection aux municipales, ne mentionne quant à elle aucune proposition pour lutter contre le fléau du crack. Durant son mandat, plusieurs initiatives ont tout de même été lancées, à l'image d'un espace de repos destiné aux consommateurs, ouvert en décembre près de l'ancienne colline du crack. 

    En 2018, Anne Hidalgo avait également annoncé le déblocage d'un million d'euros pour assurer la prise en charge des toxicomanes, en augmentant le nombre de maraudes des associations et le financement de lieux d'hébergement spécifiques. 

    De la droite à la gauche de l'échiquier politique, tous les prétendants à la mairie de Paris sont cependant d'accord sur un point: la baisse de la consommation de crack dans les arrondissements les plus touchés passe avant-tout par l'accompagnement des toxicomanes vers la désintoxication.

    BFM.TV


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  • La Russie va suspendre à partir de jeudi l'entrée des ressortissants chinois sur son territoire en raison de l'épidémie de coronavirus.

    Cette interdiction temporaire concernera les ressortissants chinois arrivant en Russie pour des raisons tant privées que professionnelles, éducatives ou touristiques, ont annoncé mardi les autorités russes en charge de la prévention de l'épidémie, qui a fait près de 1.900 morts, en Chine continentale pour la grande majorité des cas.

    La décision prise à titre préventif n'affectera pas les voyageurs chinois en transit, ont-elles précisé.

    REUTERS  Moscou


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  • Une vingtaine de personnes ont été tuées et une dizaine blessées, lundi, dans une bousculade provoquée par une distribution de vivres et d'argent à des réfugiés et des personnes déplacée, à Diffa. Beaucoup de personnes sont tombées et ont été piétinées.

    Une distribution de vivres et d'argent à des réfugiés et des personnes déplacées a dégénéré à Diffa. Selon un bilan provisoire, une vingtaine de personnes ont été tuées, lundi 17 février, dans une bousculade provoquée par cet événement dans la capitale régionale du sud-est du Niger.

    "Malheureusement, il y a eu quinze femmes et cinq enfants qui sont décédées (...) dans ce drame regrettable", a déclaré à la télévision publique Issa Lémine, le gouverneur de Diffa, qui a rendu visite aux blessés admis dans des centres de soin de cette ville. Un bilan confirmé par des sources humanitaires.

    La bousculade a également fait une dizaine de blessés dont de nombreux enfants, selon la télévision.

    Selon Issa Lémine, une première distribution s'était "bien terminée" la veille à la Maison des jeunes et de la culture (MJC). Lundi matin, une deuxième opération de ce type devait avoir lieu à "l'arène de lutte traditionnelle" sécurisée pour l'occasion. Mais les réfugiés se sont dirigés vers le lieu de la distribution de la veille. "Très tôt, aux environs de 2 heures, les femmes se sont attroupées devant la MJC et à 6 heures quand on a ouvert le portail, il y a eu un mouvement d'ensemble et beaucoup de personnes sont tombées et ont été piétinées."

    Une aide offerte par le gouverneur de l'État nigérian de Borno

    "On distribuait des vivres - riz, huile et vêtements - et de l'argent, à raison de 5 000 nairas (la monnaie nigériane, soit 15 euros) par personne. Il étaient des milliers, en majorité des réfugiés, qui avaient appris la nouvelle de la distribution et qui ont quitté leurs camps, situés parfois à une centaine de kilomètres pour venir à Diffa", a expliqué à l'Agence France Presse (AFP) un habitant. "Même de simples habitants de Diffa se sont rués pour espérer recevoir l'aide", a témoigné un autre. 

    "D'habitude, ce sont des représentants des bénéficiaires qui viennent chercher les aides à Diffa et repartent les redistribuer sur les sites, mais cette fois ce sont les réfugiés eux-mêmes qui ont décidé de parcourir des dizaines de kilomètres pour venir recevoir leur aide", a dit un élu local à l'AFP.

    L'aide était offerte par Babagana Umara Zulum, le gouverneur de l'État nigérian de Borno (nord-est du Nigeria), qui est allé lundi visiter les sites de réfugiés nigériens ayant fui les attaques de Boko Haram et qui sont installés dans plusieurs zones de la région de Diffa depuis 2015. Ce responsable avait déjà quitté Diffa avant la bousculade, a précisé à l'AFP un officiel nigérien.

    Un pays miné par l'insécurité et de graves inondations

    La visite du gouverneur de Borno était la première d'un haut responsable civil nigérian dans cette région. Il s'est notamment rendu à Bosso, Garin-Wazan et Toummour, trois localités qui abritent plus de 100 000 réfugiés du Nigeria, sur un total de 300 000 dans toute la région.

    En plus de l'insécurité liée aux attaques régulières de Boko Haram, Diffa est confrontée à de graves inondations provoquées par une crue de la Komadougou Yobé, la rivière qui sépare le Niger du Nigeria, qui ont déjà fait de plus de 20 000 personnes des sans-abri, selon les autorités locales. Les eaux ont également dévasté des champs de poivrons et de riz, deux piliers de l'économie locale.

    Au total, le Niger, un des États les plus pauvres du monde, abrite près de 450 000 réfugiés (Nigérians, Maliens et Burkinabé) et déplacés internes, chassés par les violences jihadistes ou des bandes armées, selon les Nations unies (ONU) qui s'inquiète du manque de fonds pour couvrir tous les besoins.

    France 24

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  • Le Ministère de la Transition écologique et Solidaire a récemment rappelé qu'Enedis ne pouvait installer de compteurs Linky en violant le droit de propriété. Cette exception à la règle, bien connue des anti-Linky, conduit à un large panel de techniques pour rendre les anciens compteurs électriques hors de portée des équipes de pose.

    Un compteur électrique barricadé.© Facebook Un compteur électrique barricadé.

    Ils sont accusés par leur détracteurs d'exercer une surveillance intrusive de leurs habitudes de vie, voire de nuire à leur propre santé, en raison des ondes qu'ils émettent. Les compteurs Linky n'ont cessé d'être controversés depuis leur déploiement, lancé dès 2013. Tant et si bien que certains s'opposent à leur mise en place. 

    Refuser l'installation d'un compteur Linky ne peut en réalité se faire que dans un cadre très restreint. Dans une réponse parlementaire, le 4 février, le Ministère de la transition écologique et solidaire est venu rappeler que, dès lors qu'un client refusait l'accès à son compteur, les équipes de pose ne pouvaient pas procéder à son remplacement. Le droit de propriété prévaut ainsi, pour les compteurs n'étant pas situés dans l'espace public, ni dans un endroit facilement accessible. 

    Des tutoriels dédiés

    Sur le terrain, les équipes d'Enedis se confrontent à plusieurs cas de figure. Ils peuvent ainsi trouver porte close, dans la minorité cas où les compteurs électriques sont situés à l'intérieur d'un domicile. "Il suffit dans ces cas-là de mimer l'absence et de ne pas répondre aux coups de fil pour la prise de rendez-vous", explique auprès de BFM Tech un anti-Linky ayant décliné les sollicitations d'Enedis

    Le refus gagne en complexité dès lors que les compteurs sont situés à l'extérieur. Sur les groupes Facebook de récalcitrants aux compteurs Linky, des tutoriels ont été mis à disposition pour montrer de quelle façon protéger au mieux son ancien compteur et empêcher ainsi son remplacement. 

    Il s’agit, dans la plupart des cas, de cadenasser son compteur, de le dissimuler sous une structure métallique ou d’y apposer un écriteau soulignant l’interdiction d’enfreindre une propriété privée. "Refus légal, pose forcée = infraction", peut-on ainsi lire sur certains compteurs jalousement protégés.

    © Facebook

    "Dès que j'ai reçu un courrier d'Enedis m'annonçant la prochaine pose du Linky, j'ai mis une plaque de refus et verrouillé la porte avec un cadenas inviolable", relate un anti-Linky sur un groupe consacré à ce sujet, en ajoutant qu'Enedis ne s'est par la suite pas montré particulièrement insistant.

    © Facebook

    Pour certains, la mise à l'abri des anciens compteurs peut passer par un mur de béton, ne laissant apparaître que le tableau, des barreaux anti-effraction ou encore par le simple fait de brancher leur compteur sur l'alarme de leur domicile. "Les milices d'Enedis n'ont absolument pas le droit de casser votre matériel (chaînes, cadenas, barres, briques, etc). Si ces voyous s'autorisent quand même à le faire, vous pourrez les attaquer en justice avec la certitude de gagner", assure Stop Linky sur son site

    En novembre 2019, des résidents de Niort en étaient venus à barricader leurs anciens compteurs, avant de menacer de s’y enchaîner. Des barres de fer vissées aux murs entourant leurs compteurs avaient pour l'occasion été installées.

    © Facebook

    Que peut Enedis face à cela? Sur son site, l'entreprise rappelle que les compteurs électriques n'appartiennent pas aux usagers, mais aux collectivités locales qui lui concèdent leur gestion, et donc leur entretien et leur remplacement. "Il n'est donc pas possible de refuser l'installation du compteur Linky, et les tentatives pour retarder ou entraver ces installations ne sont pas sans conséquence pour les récalcitrants", prévient l'opérateur.

    Un blocage potentiellement dangereux

    En cas "d'obstruction persistante" au remplacement de compteur, un dispositif est par ailleurs prévu. Les récalcitrants seront soumis à un "relevé spécial" et devront payer des "frais d'intervention supplémentaires". Ces annonces ont déjà pris effet. En 2017, dans l'Ariège, un "barricadeur" de compteur a écopé d'une amende de 2.300 euros, au titre du préjudice matériel causé à l'entreprise. 

    Mais pour Enedis, qui assure à BFM Tech que ses techniciens et partenaires "respectent en toutes circonstances le droit à la propriété privée pour accéder aux compteurs électriques inaccessibles depuis la voie publique", l'attitude de certains militants anti-Linky peut se révéler dangereuse.

    "En entravant l’accès à un compteur, un client se met en danger, tout comme il met en danger son entourage et ses biens. En effet, en cas d’incendie, Enedis comme les pompiers doivent pouvoir accéder à tout moment au compteur afin de mettre l’installation en sécurité. Nous avons déjà constaté des cas qui auraient pu être dramatiques. Suite à un départ de feu dans l’Ariège par exemple, les pompiers ont mis 10 minutes à accéder à un compteur dont l’accès était entravé par un client refusant Linky" relate l'entreprise.

    BFM.TV


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  • Les victimes sont essentiellement des membres de la famille d’un pasteur qui figure parmi les victimes tout comme son fils

    Les violences ne faiblissent pas au Burkina Faso. Cinq personnes dont un pasteur, enlevées mardi par un groupe terroriste à Sebba, localité située dans le nord du pays, ont été retrouvées mortes, a annoncé vendredi le colonel Salfo Kaboré, gouverneur de la région du Sahel. « Dans la nuit du 10 au 11 février, aux environs de 23h, un groupe armé terroriste a fait irruption dans la ville de Sebba, province du Yahgha, pour s’attaquer à deux domiciles », selon lui.

    Plus de 700 morts depuis 2015

    Cette incursion avait causé dans un premier temps « le décès d’une personne », « l’enlèvement de sept autres, de même que d’un véhicule et divers matériels », précise le colonel. « Les forces de défense et de sécurité ont immédiatement engagé des recherches qui ont permis de retrouver dans la matinée du jeudi 13 février 2020 deux des personnes enlevées. La suite des recherches a malheureusement abouti à la découverte des corps sans vie de cinq autres personnes recherchées ». Selon une source sécuritaire, « les personnes enlevées et retrouvées mortes sont essentiellement des membres de la famille d’un pasteur qui figure parmi les victimes tout comme son fils ». Les corps ont été inhumés jeudi.

    Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques djihadistes régulières depuis 2015 avec plus de 700 morts. Le nord et l’est du pays sont particulièrement touchés et Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises. Sous-équipées et mal entraînées, les forces de sécurité burkinabées n’arrivent pas à enrayer la spirale de violences malgré l’aide de militaires étrangers, notamment de la force française Barkhane.

    20 Minutes

    Nos pauvres soldats français ne servent pas à grand chose !


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