• Les commerçants d'Île-de-France continuent d'être cambriolés par ceux qu'on a surnommés « les mijeurs », ces mineurs isolés, ou prétendus tels, qui ne révèlent jamais leur âge véritable au moment de leur arrestation pour échapper aux sanctions prévues pour les majeurs.

    Ainsi en va-t-il d'une affaire classée sans suite de trois migrants mineurs interpellés à Meaux (Seine-et-Marne), dans la nuit de lundi à mardi… avant d'être relâchés.

    « Les collègues sont très très déçus »,, rapporte Christophe Gonzales, secrétaire régional d'Alliance 77. « C'est très compliqué pour nous de pouvoir identifier les auteurs comme ils ne sont pas fichés, et d'ailleurs ils en jouent, poursuit-il. Souvent, ce sont réellement des mineurs. Ils sont dehors aussitôt la plainte déposée et sont laissés libres ou placés en foyer, dont ils s'échappent dès le lendemain. »

    Des voleurs qui seraient âgés parfois de seulement 11 à 12 ans

    Dans la nuit de mardi à mercredi, c'est une pharmacie et une boulangerie qui ont été cassées aux Essarts-le-Roi (Yvelines), où les trois voleurs interpellés ne seraient âgés, là encore selon leurs dires, que de 11 et 12 ans.

    Vers 23 h 45, ils ont forcé le rideau métallique de la pharmacie avant de faire main basse sur 450 euros qui se trouvaient dans le tiroir-caisse. A minuit et demi, ils se sont attaqués à une boulangerie selon la même méthode mais n'ont pas pu s'emparer du fond de caisse protégé dans un monnayeur automatique. C'est vers 1 heure du matin sur la Nationale 10, que les policiers les ont arrêtés alors qu'ils s'affairaient sur la porte d'un restaurant.

    Vers 4 heures à Montigny-le-Bretonneux, un autre adolescent de 14 ans a été arrêté après avoir cambriolé une pharmacie. Un riverain avait surpris trois voleurs qui jetaient une bouche d'égout dans la vitrine de l'officine pour y pénétrer. Ils se sont emparés de 150 euros avant de prendre la fuite. L'un d'entre eux a été arrêté alors qu'il tentait de forcer l'entrée d'une pizzeria.

    Du côté de la Seine-et-Marne, on a constaté que ces délinquants ne se contentent plus de forcer un accès, voler et repartir aussi vite. Depuis mai dans le secteur de Lagny-sur-Marne, quatre ou cinq pavillons ont été forcés puis squattés par les cambrioleurs pendant plusieurs jours. Et selon Christophe Gonzales, une recrudescence de faits a été enregistrée « depuis une semaine à 10 jours » dans ce département.

    Des réseaux basés à Paris et en Seine-Saint-Denis

    En juillet dernier à Eaubonne (Val-d'Oise), trois mineurs isolés, sans domicile fixe, ont été arrêtés puis soupçonnés d'avoir commis sept cambriolages nocturnes au cours du même mois, en particulier dans des pharmacies. En quête d'argent, ces voleurs sont aussi à la recherche de médicaments comprenant de la codéine.

    Les enquêteurs avaient émis l'hypothèse de réseaux amenant sur place ces adolescents et enfants entrés illégalement en France en provenance du Maroc ou d'Algérie. « Il y a eu une grosse vague de vols l'an dernier, surtout dans le sud de la Seine-et-Marne, rappelle Christophe Gonzales. Cela émanait souvent des mêmes groupes. Ce sont des réseaux organisés du nord de l'Afrique, basés en Seine-Saint-Denis et dans Paris XVIIIe. Un Office central avait été saisi là-dessus. »

    Le manque d'expérience et l'impréparation de ce type de délinquants conduirait à une plus grande proportion d'interpellations, ce qui pourrait expliquer des cambriolages qui semblent en hausse.

    Le Parisien

    Vive les jeunes chances pour la France !

    Tour cela fait peur et la police semble impuissante !


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  • Reims : 13 voitures incendiées, une dizaine dégradées, pompiers et policiers attaqués aux mortiers d’artifice

    La nuit de dimanche à lundi a été mouvementée à Reims (Marne). Des violences urbaines ont éclaté dans deux quartiers de la ville.

    Des émeutiers bien organisés ont mis le feu à treize voitures stationnées au niveau de la place Maurice-Utrillo, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, la nuit dernière. « On a vu une bande de dix à quinze jeunes, certains cagoulés, d’autres tête nue, avec des trucs dans les mains, comme des bâtons » a témoigné auprès de L’Union une riveraine qui était aux premières loges lorsque les violences urbaines ont débuté.

    Les incendiaires ont, semble-t-il, agi dans le silence pour éviter de se faire repérer dans un premier temps. « Ils étaient éparpillés sur le parking et mettaient le feu sous les voitures, sans rien dire. Ils étaient silencieux. Les seuls cris qu’on entendait étaient ceux des habitants », a-t-elle ajouté. En plus des véhicules incendiés, les émeutiers en ont dégradé une dizaine d’autres à coups de battes de baseball ou de barres de fer sur les pare-brises et les rétroviseurs.

    Le commissariat était injoignable, selon l’habitante qui a essayé vainement de donner l’alerte : « Je pense que le commissariat était submergé d’appels ». Deux camions de pompiers sont intervenus. Ils ont été accueillis par des tirs de mortiers d’artifice et ont donc été contraints de faire demi-tour.

    Quelques instants plus tard, c’est escortés par les policiers que les soldats du feu sont revenus sur place. Le calme a été rétabli et les incendies ont été maîtrisés sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer. Une enquête a été confiée aux policiers de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Reims, qui devront faire la lumière sur ces actes violents.

    En parallèle à ces événements, le quartier Wilson a lui aussi été en proie aux émeutiers durant cette même nuit. Une voiture de police a notamment été visée par des tirs de mortiers d’artifice, comme en témoigne une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

    Pour le moment, les enquêteurs n’ont pas établi de lien entre cette attaque et les heurts qui ont eu lieu dans le quartier Croix-Rouge.

    Dans ce dernier secteur, de lourds dégâts matériels ont été recensés. Les vitres d’un véhicule de police qui escortait les pompiers auraient volé en éclats. Sur les bâtiments, des volets ont fondu sous l’effet des tirs tendus de mortiers d’artifice, et des carreaux ont été brisés, relate le quotidien régional. Enfin, 20 m² de broussailles sont partis en fumée près du restaurant Quick situé à l’angle de l’avenue du Général Bonaparte et d’Épernay.

    Une possible vengeance contre la police

    Ces émeutes pourraient « avoir un lien avec des interpellations difficiles qui se sont faites 48 heures avant ces incidents qui ressemblent fort à un guet-apens pour se venger des forces de police », selon Xavier Albertini, adjoint en charge de la sécurité du maire (LR) Arnaud Robinet, cité par Ouest-France.

    « L’État et la DDSP (Direction départementale de la sécurité publique) ont demandé le renfort de forces mobiles pour sécuriser ces deux quartiers. Elles sont en ce moment en cours de mobilisation et devraient intervenir très prochainement », a-t-il ajouté.

    ACTU 17


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  • Les féminicides en hausse en 2019

    Des statistiques qui font froid dans le dos. La Délégation aux victimes, structure mixte police-gendarmerie du ministère de l'Intérieur, publie ce lundi soir son étude annuelle sur les morts violentes au sein du couple. Elle recense 173 homicides conjugaux en 2019 (dont 146 féminicides), soit une hausse de 16% par rapport à 2018. Ces drames ont lieu un peu partout en France d'après le document. Le Nord, les Yvelines et l'Hérault sont les trois départements les plus touchés. Par ailleurs, 25 enfants sont morts dans le cadre de violences conjugales.

    Au-delà du constat, les auteurs du rapport analysent l'environnement et les causes de ces drames : 76% ont lieu au domicile, et 31% sont motivés par une dispute, 20% par une séparation. Le mis en cause est près de 9 fois sur 10 un homme (88%). L'auteur-type, détaille l'étude, est marié et de nationalité française. Agé de 30 à 49 ans, il n'exerce pas ou plus d'activité professionnelle. La victime-type, elle, est une femme française qui ne travaille plus. Parmi les victimes, 38 s'étaient déjà signalées auprès des services de police ou de justice pour des violences antérieures.

    La plupart des homicides conjugaux sont commis avec une arme blanche

    Cette étude, circonscrite à l'année 2019, ne prend pas en compte les conséquences du Grenelle contre les violences conjugales, qui s'est achevé en novembre 2019, et dont la traduction législative a eu lieu en 2020, avec les lois Pradié, sur les bracelets anti-rapprochement et les ordonnances de protection, et Couillard, qui instaure notamment la prise de plainte à l'hôpital (30 conventions sont aujourd'hui signées entre hôpitaux, parquets et forces de l'ordre) ou la possibilité pour les médecins de dépasser le secret médical face à une victime sous emprise. 

    Dans un communiqué diffusé ce soir par le ministère de l'Intérieur, Marlène Schiappa, aujourd'hui ministre déléguée chargée de la citoyenneté et à l'origine du Grenelle, défend la "vraie prise de conscience" créée par l'événement et "une mobilisation de toute la société face aux violences conjugales". Marlène Schiappa cite notamment la possibilité nouvelle pour les forces de l'ordre de saisir les armes à feu au domicile, dès la plainte. Or, la plupart des homicides conjugaux sont commis avec une arme, mais le plus souvent il s'agit d'une arme blanche.

    La part des morts violentes au sein des couples par rapport au nombre total de décès non-naturels (homicides volontaires ou coups et blessures ayant entraîné la mort) reste stable, à 20%.

    Le JDD.fr


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  • Je n'y crois pas ! C'est un montage !


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  • Conditions de travail et de logement des saisonniers, capacité à dépister d'éventuelles contaminations...à quelques jours des premiers coups de sécateurs, les précautions sanitaires sont au cœur des préoccupations des vendanges 2020. Alors que plusieurs clusters avaient été détectés au début de l'été au sein d'exploitations agricoles des Bouches-du-Rhône, dans le Bordelais, disposer de main d’oeuvre suffisante pour récolter le raisin au bon moment n’est donc plus le seul défi à relever pour les viticulteurs. 

     

    Ces derniers jours, le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux, dont Fabien Bova est le directeur, a ainsi vu remonter toutes les interrogations liées au risque de contamination durant ces vendanges : "En septembre en Gironde, environ 14.000 personnes viendront en plus des travailleurs qui y sont déjà. Il faut donc proposer des dispositifs efficaces", demande-t-il. 

    Masques, tests et isolement

    D'où un plan, que les autorités sont en train d’élaborer avant l’arrivée de ces milliers de saisonniers. Il prévoit "de la prévention, c’est-à-dire port du masque, isolement", rappelle Martin Guespereau, préfet délégué pour la sécurité et la défense en Gironde, et "des tests. On ira au-devant d’eux sur les lieux de travail pour qu’ils fassent les tests. Les travailleurs étrangers, en général, ne s’arrêtent pas s’ils ont un petit rhume. Or un petit rhume peut être le signe annonciateur d’un Covid. Donc nous voulons les tester dès le premier symptôme, fût-il faible. Ce sont des tests pris en charge par l’Etat : même quand on est étranger en France, il est gratuit de se faire tester", souligne-t-il. 

    Des équipes mobiles se déplaceront dans tout le département pour effectuer ces tests de dépistage, ainsi que des contrôles sur les conditions d'hébergement des saisonniers durant ces vendanges sur fond de crise sanitaire.

    Europe 1


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  • Pris chez Stan : http://pauvrefrance.eklablog.com/

    Après avoir défendu toute sa vie les pires des truands, il défend à présent les saloperies de chasseurs, une autre sorte de truands !

    Ce sale type me donne juste envie de vomir ! Et en plus de ses idées de merde, il a vraiment une sale gueule !

    (mon article à 10h45)


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  • Huit policiers ont été blessés à Béziers (Hérault) ce samedi par un homme violent, qui a été interpellé pour une tentative de cambriolage.

    Les policiers de Béziers ont été appelés vers 8 heures ce samedi matin. Un commerçant de la place Pierre-Sémard était victime d’une tentative de vol de la part d’un homme explique Midi Libre. Sur place, ils ont aperçu le buraliste qui était face à son voleur, décidé à lui dérober des cigarettes et son tiroir-caisse.

    En voyant les forces de l’ordre arriver, l’agresseur a pris la fuite. Il a été très vite rattrapé mais s’est violemment opposé à son interpellation. Sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, il a blessé six policiers avant d’être maîtrisé et interpellé. Mais le mis en cause ne s’est pas arrêté là.

    Accusé d’avoir fait l’apologie du terrorisme

    Alors qu’il était placé en garde à vue au commissariat, il s’en est pris à deux autres policiers qui ont eux aussi été blessés précise le bureau départemental du syndicat Unité SGP Police FO. Les deux fonctionnaires ont été insultés et menacés par cet homme qui a également fait l’apologie du terrorisme.

    Deux des policiers blessés ont été conduits à l’hôpital de Béziers. Leur Incapacité totale de travail (ITT) n’est pas encore connue mais ils ont reçu un arrêt de travail de 15 jours. Au total, huit fonctionnaires ont déposé plainte contre l’agresseur, tout comme le gérant du commerce victime de cette tentative de vol

    « Cette situation ne peut plus durer »

    « Les violences contre les forces de l’ordre, par des voyous, ne cessent de se multiplier, c’est insupportable, cela ne peut plus continuer de la sorte », a réagi Fabrice Aebi dans le communiqué du syndicat.

    « Trop c’est trop, cette situation ne peut plus durer et cette nouvelle agression à l’encontre des policiers met en exergue la recrudescence de la violence à leur encontre suite au sentiment d’impunité de leurs auteurs », dénonce l’organisation qui réclame « des sanctions exemplaires à l’encontre des auteurs de violences et d’agressions sur les agents de la force publique ».

    ACTU 17


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  • Calais : La maire demande à Boris Johnson de « se calmer d’urgence » sur les migrants

     Natacha Bouchart n’a guère apprécié les propos du Premier ministre britannique

    Les propos de Boris Johnson sur les traversées illégales des migrants ont mis le feu aux poudres de l’autre côté de la Manche. La maire LR de Calais Natacha Bouchart n’a pas tardé à répliquer, demandant au Premier ministre britannique de « se calmer » et de « changer d’urgence » ses méthodes d’accueil des migrants, responsables selon elle d’un « appel d’air » vers le Royaume-Uni

     

    « Moi, je considère que les propos de Boris Johnson, c’est de la provocation, et je le dis clairement, c’est une déclaration de guerre maritime puisqu’il est hors de question que les navires de l’armée entravent en fait les eaux territoriales (françaises) et en plus, techniquement, c’est impossible », a-t-elle déclaré jeudi à l’AFP.

    « Les Britanniques ne savent pas négocier », estime-t-elle

    « Si les migrants veulent passer, c’est parce que les Britanniques eux-mêmes créent l’appel d’air. Ils créent l’appel d’air puisqu’ils n’ont en fait rien touché de leur législation depuis vingt ans, donc depuis le centre de Sangatte », a-t-elle estimé.

    « Donc j’interpelle Boris Johnson en disant « vous vous calmez d’urgence, changez d’urgence vos méthodes de faire et d’accueil des migrants. Et j’interpelle Gérald Darmanin en disant : « ne cédez pas, ne cédez pas puisque les Britanniques ne savent pas négocier, il n’y a qu’en bras de fer qu’on est capable de pouvoir obtenir quelque chose », a-t-elle encore ajouté.

    Des traversées illégales « stupides », selon Boris Johnson

    Un plan de lutte contre les traversées maritimes illégales, élaboré en concertation avec les autorités britanniques, est en cours de finalisation pour renforcer les moyens de contrôle sur les côtes et en amont des principaux points de passage.

    Le gouvernement britannique a chargé dimanche un ancien de la Royal Marine de rendre « impraticables » les traversées illégales de la Manche. Boris Johnson a dénoncé lundi comme « stupide, dangereux et criminel » de vouloir traverser illégalement la Manche vers le Royaume-Uni.


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  • La justice se fout bien des flics et des pompiers, jamais les prénoms de ces jeunes délinquants ! Il n'y a  pas de motif pour que cela change ! Quant à macron, il s'en fout, il est bien protégé !


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  • Erdogan accuse Macron de "colonialisme" et de "spectacle" au Liban

    Le président turc a qualifié la visite du président français à Beyrouth de "spectacle". Cette attaque s'inscrit dans un contexte de tensions entre les deux pays.

    L'heure n'est pas à l'apaisement entre la France et la Turquie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé jeudi son homologue français Emmanuel Macron de visées "coloniales" au Liban et qualifié sa récente visite à Beyrouth de "spectacle", dans un contexte de tensions croissantes entre Ankara et Paris.

     

    "Ce que Macron et compagnie veulent, c'est rétablir l'ordre colonial (au Liban)", a lancé Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours à Ankara. "Nous, ce n'est pas courir après les photos ou faire le spectacle devant les caméras qui nous intéresse", a-t-il ajouté.

    Domination ottomane pendant quatre siècles.

    Le chef de l'Etat turc faisait référence au déplacement très médiatisé d'Emmanuel Macron à Beyrouth la semaine dernière, après une explosion qui, le 4 août, a fait 171 morts et plus de 6 500 blessés et ravagé la capitale libanaise.

    Si le président turc ne s'est pas personnellement rendu à Beyrouth, il y a dépêché son vice-président et son chef de la diplomatie la semaine dernière. Le Liban a été sous mandat français de 1920 à son indépendance en 1943. Avant cela, il a été sous domination ottomane pendant quatre siècles.

    Les attaques virulentes de Recep Tayyip Erdogan interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre la Turquie et la France, liées notamment à des intérêts divergents en Libye et en Méditerranée orientale. Les recherches turques d'hydrocarbures dans cette zone maritime ont suscité la colère de la Grèce et de l'Union européenne.

    Conflit en Méditerranée orientale

    Soutenant Athènes, Paris a dénoncé les actions "unilatérales" d'Ankara et annoncé jeudi avoir temporairement renforcé sa présence militaire Méditerranée orientale avec le déploiement de deux avions et deux navires de guerre. La presse progouvernementale turque a accueilli cette nouvelle avec indignation, accusant la France de "dépasser les bornes" et de "chercher la guerre".

    Recep Tayyip Erdogan n'a pas directement commenté la décision française jeudi, mais il s'en est pris sans le nommer à un "pays qui n'a pas de littoral en Méditerranée orientale", le sommant de "ne pas se croire plus grand qu'il ne l'est".

    L'Express


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  • Depuis plusieurs jours, de nombreux maires sont victimes d'agressions un peu partout en France. 

    Philippe Becheau, l’édile de Saint-Philippe-d’Aiguille, près de Libourne, a été frappé au visage la semaine dernière, dans une affaire de tapage nocturne. Le maire de Croisiy, dans le Pas-de-Calais, a dû aller à l’hôpital après s'être fait bousculer. À Portbail, dans la Manche, l'élu, qui informait des campeurs qu'ils n'avaient pas le droit de s'installer sur la plage, a reçu des coups. Une succession de faits divers qui a suscité la colère de Karl Olive, maire Divers droite de Poissy, invité jeudi de la matinale d'Europe 1. "Quand on commence à banaliser la violence, les insultes et les attaques contre les élus de France, on ne fragilise pas seulement les maires, mais on abîme tout simplement la République et on fragilise notre pays", a-t-il déclaré. 

    "Un signal de laxisme à nos administrés et d'impunité à ces voyous qui n'attendent que cela"

    Selon l'élu, "la justice n'a pas suffisamment de moyens pour pouvoir être efficace". Karl Olive base son constat sur le fait que lorsque des délinquants sont interpellés, "il peut se passer des années avant leur jugement". Un retard qui envoie selon l'édile "un signal de laxisme à nos administrés et d'impunité à ces voyous qui n'attendent que cela", regrette le maire de Poissy. 

    "Si on ne change pas radicalement de logiciel pour faire comprendre à ces délinquants que l'autorité, c'est l'autorité de la République, alors on perdra une bataille qui depuis plusieurs années est loin d'être gagnée", prévient Karl Olive, qui soutient que lorsque la réponse de la justice "n'est pas à la hauteur de l'attaque, on fragilise notre démocratie". L'élu souhaite qu'après des agressions de maires, il y ait "une réponse pénale rapide, efficace et proportionnée à ce qu'il s'est passé en amont". 

    Augmenter les amendes, mettre en place des TIG

    Karl Olive propose par exemple de multiplier le montant des amendes, mais surtout développer le travail d’intérêt général pour les coupables, chose permise par la loi. "Mais encore faut-il que la justice ait des moyens !" martèle l'élu. Depuis le début de l'année 2020, l'Association des maires de France a recensé 233 cas d'agressions. En 2018, 361 élus avaient été agressés. Au micro d'Europe 1 dimanche, le sénateur LR Philippe Bas expliquait pourquoi il a demandé au gouvernement un plan pour la sécurité des élus. Il réclame lui aussi des instructions plus sévères. 

    Europe 1

    La justice française se fout bien des maires !


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  • Les disparitions femmes, très fréquentes au Pérou, ont explosé durant le confinement imposé pour endiguer la crise sanitaire du coronavirus.

    Il y a un an, Karin Alvarado Lopez, 39 ans, est sortie de chez elle pour acheter des bonbons et n’est jamais reparue. Au Pérou, les disparitions de femmes, un phénomène endémique, se sont encore aggravées avec le confinement décrété face à la pandémie de coronavirus.

    Huit femmes disparues par jour durant le confinement

    Karin a quitté la maison le 27 août 2019. Depuis cette date, nous, sa famille, nous ne savons pas où elle se trouve, raconte Edward Alvarado, qui a lancé diverses initiatives avec ses parents pour tenter de retrouver sa soeur.

    Les disparitions de femmes sont un problème récurrent dans ce pays latino-américain de 33 millions d’habitants. Le bureau du Défenseur des droits indique qu’en 2019, cinq femmes ont disparu par jour dans le pays.

    Et la situation a empiré pendant la période de confinement imposé du 16 mars au 30 juin dans tout le pays : le chiffre a alors grimpé à huit disparitions quotidiennes, soit 915 Péruviennes, dont 70 % mineures.

    Je suis vraiment totalement dévasté, frustré de cette situation et envers les institutions de l’État qui ne nous apportent aucun soutien, se lamente Edward, 37 ans, qui vit dans le nord-est de Lima.

    Pour les familles et les associations féministes, la police et la justice ne prennent pas la peine d’enquêter sur ces disparitions, soutenant l’idée que ces femmes ont quitté leur famille volontairement. Le Pérou a pourtant un très haut taux de féminicides et les réseaux de trafic d’êtres humains et de prostitution sont nombreux.

    En février, trois semaines avant que le Covid-19 ne fasse irruption dans le pays, le cas de Solsiret Rodriguez, 23 ans, disparue en août 2016, a fait grand bruit. Le corps de cette jeune étudiante et militante contre les violences faites aux femmes a été retrouvé mutilé dans une maison de la capitale.

    Une disparition, c’est un féminicide ou un trafic d’être humain, ce n’est pas quelque chose de volontaire, plus maintenant. Aujourd’hui, c’est une façon de tuer une femme, assène la mère de l’étudiante, Rosario Aybar, qui a cherché sa fille pendant trois ans et demi.

    Fichier National

    En 2019, le pays a comptabilisé 166 féminicides dont un sur dix avait été signalé en premier lieu comme une disparition inquiétante, selon le bureau du Défenseur des droits.

    La mère de Solsiret regrette que les autorités ne se soient pas donné la peine de savoir ce qu’il était advenu de la jeune femme, jusqu’à ce qu’un nouveau procureur se saisisse du cas.

    Ses investigations ont permis de découvrir le corps de l’étudiante dans la maison de sa belle-sœur et du mari de cette dernière, où l’étudiante vivait au moment de sa disparition.

    Le couple a été emprisonné, mais en raison de l’épidémie de Covid-19 le processus judiciaire est pour l’instant à l’arrêt, se lamente Rosario Aybar, 60 ans.

    Marcelino, le père de Karin Alvarado Lopez, se plaint aussi de la lenteur de l’enquête : Cela fait presque un an et nous n’avons toujours aucun résultat, se désole cet homme de 64 ans.

    Les proches de Karin ont organisé des rassemblements, ont fait faire des banderoles, créé des pages sur les réseaux sociaux, rejoint des associations de soutien aux familles de femmes disparues. Mais sans résultat pour l’instant.

    Il faut découvrir ce qui est arrivé à toutes ces femmes, insiste le Défenseur des droits, Walter Gutiérrez. Il y a une résistance de la police à enquêter sur ces affaires. Nous exigeons que se mette en place un fichier national des personnes disparues, renchérit Eliana Revollar, responsable des droits des femmes au sein du bureau du Défenseur des droits.

    Même si certaines femmes ont pu réapparaître ensuite, l’absence d’un fichier national ne permet pas de savoir combien ne sont jamais rentrées chez elles.

    Ouest-France

    Les péruviens sont des descendants d'espagnols, donc des sauvages, ça veut tout dire !


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  • vFourniret, la traque (TF1) : le fils du tueur en série s’en prend violemment à Yves Rénier et Philippe Torreton

    Selim, fils de Michel Fourniret a fait part de sa colère suite à la décision de TF1 de consacrer un téléfilm à son père.

    Le téléfilm Fourniret, la traque, a débuté son tournage il y a quelques jours. Réalisé par Yves Rénier, cette fiction, qui adapte la traque du tueur en série a provoqué la colère de Selim, le fils que Michel Fourniret a eu avec Monique Olivier, qui est également en prison à perpétuité. Âgé de 32 ans, celui qui a "refait sa vie à l'étranger" a écrit un communiqué, partagé par le journaliste Olii Porri Santoro, auteur de Le fils de l'ogre : "J'ai dit tout ce que je savais. J'ai tout dit"

    Vu que les médias #mainstream ont refusé de le publier Voici le communiqué #officiel de #Selim, fils de #Fourniret en réaction au tournage de la fiction @TF1 par @yves_renier @afpfr @Cyrilhanouna @TeleLoisirs @Telestarmag @Tele7 @Telestarmag @hondelatte @KonbiniFr pic.twitter.com/6K0WhzBPl9

     

    — Oli Porri Santoro (@OliPorriSantoro) August 12, 2020

     

    "Aujourd'hui, j'ai eu la désagréable surprise d'apprendre la mise en chantier d'une "fiction" sur l'affaire Fourniret qui a détruit à jamais la vie d'innombrables familles, sans compter la mienne, si tant qu'elle vaille quelque de chose aux yeux de TF1" écrit Selim, qui s'adresse alors directement à Yves Renier, qui sera derrière la caméra pour ce projet : "De quoi vous mêlez-vous ? Dois-je vous rappeler que vous n'avez été policier que dans la série fictive "Commissaire Moulin" ? Non contents d'avoir déjà gobé, des années durant, les sornettes du serial-menteur Stéphane Bourgoin, qui, de son propre aveu, est un mythomane avéré, vous, monsieur Yves Rénier, vous vous êtes minablement décidé tant à poursuivre son oeuvre qu'à amasser de l'argent sur le dos des enfants morts. Je déplore l'attrait morbide de la société du spectacle pour la souffrance. Votre goût du sang me révulse". 

    "Connaissant Michel mieux que quiconque, sachez M. Rénier, que vous lui faites là le plus beau cadeau dont un tueur en série puisse rêver : vous allez canoniser sa fresque sanglante avec des moyens Hollywoodiens" assure-t-il. Il tacle ensuite "le choix du cabotin Philippe Torreton", qui incarnera son père à l'écran et qui selon lui, est "plus connu pour son couple avec Claire Chazal et sa jalousie maladive à l'endroit de Gérard Depardieu que pour son talent présumé". 

    Les volontés de Selim Fourniret sont donc formelles. Il demande "à TF1 et à Monsieur Yves Rénier d'annuler purement et simplement ce stupide projet" et interdit à TF1 "toute mention à son existence", menaçant la chaîne de poursuites. 

    Télé 7 jours


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  • Valérie Trierweiler licenciée de Paris Match où elle écrivait depuis 30 ans

    D'après les informations partagées sur Twitter ce mercredi 12 août par Sandra Muller de La Lettre de l'Audiovisuel, Paris Match vient de se séparer d'une journaliste fidèle, à savoir Valérie Trierweiler.

    Celle qui a officié à plusieurs reprises cette saison en tant que chroniqueuse sur France 2 dans On n'est pas couché travaillait pour le magazine phare du groupe Lagardère depuis l'année 1989.

     

    Selon le tweet de Sandra Muller, c'est le directeur général de la rédaction Hervé Gattegno qui aurait pris cette décision. "(Il) entend bien renouveler les figures de la rédaction de l'hebdomadaire trop atteintes par l'ancienneté... On s'attend à d'autres départs", explique la journaliste de La Lettre de l'AudiovisuelL'ancienne compagne de François Hollande avait dû changer de service il y a quelques années, en quittant la rubrique politique pour rédiger des articles du pôle littéraire.

    Si les ventes de Paris Match n'ont pas été impactées par la pandémie du Covid-19, l'hebdomadaire a souffert de cette période tout comme les autres titres de presse. Pourquoi ? À cause de la fuite des annonceurs publicitaires, et en particulier les marques de luxe ou appartenant au marché du tourisme, comme le rappellent nos confrères du Parisien. C'est pourquoi le magazine planche actuellement sur une "restructuration de sa rédaction".

    Directeur général des rédactions de Paris Match et du JDD (titres de Lagardère news ). Le directeur général entend bien renouveler les figures de la rédaction de l hebdomadaire, par trop atteintes par l ancienneté... On s'attend à d'autres départs.

    Télé 7 jours

    Autre article de Voici :

    https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/val%C3%A9rie-trierweiler-licenci%C3%A9e-de-paris-match-elle-r%C3%A9v%C3%A8le-%C3%AAtre-en-%C3%A9tat-de-choc/ar-BB17U96V?ocid=msedgntp


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  • Il est devenu un symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie. Les appels à libérer le journaliste Khaled Drareni se sont multipliés après sa condamnation lundi à une peine de trois ans de prison ferme.

    Une pétition lancée en ligne par des journalistes algériens avait recueilli plus de 1750 signatures mardi en fin de journée, parmi lesquelles celles de Louisette Ighilahriz, figure emblématique de la guerre d'indépendance, selon des organisateurs, et de la compositrice interprète folk Souad Massi.

    "La place de Khaled Drareni n'est pas en prison. Nous, signataires de cette pétition, exigeons sa libération immédiate et sa réhabilitation", est-il écrit. Le texte dénonce "le traitement spécial insupportable que subit le journaliste Khaled Drareni", en soulignant qu'il s'agit de "la peine de prison la plus lourde prononcée depuis l'Indépendance contre un journaliste pour son travail".

    "L'espoir vire donc au cauchemar"

    Khaled Drareni, âgé de 40 ans, est directeur du site d'information Casbah Tribune et correspondant en Algérie pour la chaîne francophone TV5 Monde et l'ONG Reporters sans frontières (RSF). Incarcéré depuis le 29 mars, il a été condamné lundi à Alger à trois ans d'emprisonnement et à une lourde amende pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale".

    Il était poursuivi à la suite de sa couverture le 7 mars à Alger d'une manifestation du "Hirak", le soulèvement populaire qui a secoué l'Algérie pendant plus d'un an, jusqu'à sa suspension il y a quelques mois en raison de la pandémie de Covid-19. La sentence a choqué ses collègues algériens et suscité de vives protestations des défenseurs des droits de la presse et de la protection des journalistes.

     

    Le Syndicat national des journalistes algériens a "réclamé la mise en liberté de notre confrère Khaled Drareni". "L'espoir vire donc au cauchemar", a déploré son secrétaire général, Kamel Amarni, en fustigeant "un précédent grave, condamnable et qui n'augure rien de bon quant aux intentions réelles du pouvoir par rapport à la liberté d'expression et de la presse en particulier".

    Un jugement "inacceptable"

    Côté politique, plusieurs représentants de l'opposition ont condamné un jugement "inacceptable" et dénoncé les atteintes aux libertés. "Le verdict infligé au journaliste Khaled Drareni est lourd de sens quant à l'absence de volonté du pouvoir de s'incliner devant la volonté de changement démocratique exprimé par des millions d'Algériennes et d'Algériens durant 13 mois", a estimé le Pacte pour l'alternative démocratique (PAD), une coalition anti-régime, en référence au "Hirak".

     

    Plusieurs titres de la presse quotidienne algérienne ont fait part de leur indignation. Sous le titre "L'opinion publique est scandalisée", le quotidien El Watan évoque "un verdict jugé inique et intolérable", un "lundi noir" pour la presse algérienne.

    Un autre journal francophone, Liberté, évoque un "jour de deuil que ce lundi 10 août". "En condamnant Khaled Drareni à trois ans de prison, le pouvoir vient de renoncer, de la manière la plus brutale, à toute prétention de justice et de liberté", assène un éditorial de Liberté. Plusieurs manifestations sont prévues à l'étranger dans les prochains jours pour exiger la libération du journaliste.

     

    L'Express


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  • Brigitte Bardot a raison, on est gouvernés par des lâches !


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  • “Sous-humain” : le militant indigéniste Taha Bouhafs assume et “pisse” sur Zemmour et ses soutiens

    Conspué sur les réseaux sociaux pour avoir traité Éric Zemmour de “sous-humain”, Taha Bouhafs persiste et signe, alors même qu’il a supprimé son tweet dans la matinée. 

    Taha Bouhafs récidive. Après avoir traité Éric Zemmour de « sous-humain » sur son compte Twitter, le militant indigéniste a insisté sur le réseau social, assumant totalement ses propos et tenant de nouveaux propos dégradants à l’encontre de l’essayiste. Devant le tollé qu’avait provoqué son insulte, Taha Bouhafs avait pourtant supprimé son tweet initial dans la matinée de ce dimanche 9 août. « Depuis que je suis gamin, je vois Zemmour à la télé en train d’attiser la haine et d’expliquer que nous autres les arabes nous sommes des sauvages à dégager. Alors clairement, rien à foutre de vos états d’âme, je lui pisse dessus, lui et tous ses soutiens », a écrit ainsi le militant. 

    « C’est une simple insulte, ça aurait pu être ‘sur-merde’ »

    Il s’est ensuite défendu de toute référence au nazisme dans son tweet initial, ce que lui ont reproché de nombreuses personnes sur Twitter, parmi lesquelles Jean Messiha, Raphaël Enthoven ou encore Éric Naulleau. Certains ont en effet vu dans l’insulte de « sous-humain » la « sémantique qu’utilisaient les Nazis pour qualifier les Juifs ». Sur Twitter, Taha Bouhafs a estimé que se « faire traiter de nazi par les héritiers directs de la collaboration la plus servile, c’est cocasse ». Il a ensuite justifié les termes employés : « Pour la formule utilisée, c’est une simple insulte, ça aurait pu être tout aussi bien ‘sur-merde’ hein. Il n’y a qu’un cerveau malade de facho pour y voir une référence à Hitler ou que sais-je encore. Désolé mais on n’a pas tous pris langue nazie en LV2 »

    En 2019, Bouhafs insultait Zemmour de « trou du cul de raciste »

    Dans son premier tweet polémique, Taha Bouhafs s’en était pris à notre journaliste Amaury Bucco, qui avait publié un article sur les vacances que le militant avait passées avec Assa Traoré. Visiblement très remonté contre cette publication visant à démontrer « les étroites connexions qui lient l’extrême gauche », il avait expliqué qu’il n’avait « pas de leçon d’antiracisme à recevoir de propagandistes d’extrême droite qui se pignolent sur ce sous-humain de Zemmour »

    Ce n'était pas la première fois que le militant tenait des propos insultants à l'égard du journaliste. En octobre 2019, toujours sur Twitter, il se disait « favorable à ce qu'une nouvelle loi interdise les trous du cul de racistes comme [Naulleau] et Zemmour de l'espace médiatique »

     

    Valeurs actuelles

    Taha Bouhafs est vraiment encore plus bas que de la merde !

    Collée avec Assa Traoré, ça veut tout dire !


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  • Éric Dupond-Moretti : cette réplique cinglante qu’il lançait aux juges

    Dans son autobiographie Bête noire : condamné à plaider, Éric Dupond-Moretti dévoile cette petite phrase qu'il réserve aux juges lorsque le verdict des assises ne lui convient pas.

    Éric Dupond-Moretti n’a pas la langue dans sa poche. Connu pour s’être illustré dans le procès d’Outreau, mais aussi de Patrick Balkany, celui que l’on appelle l’Acquittator n’a jamais caché sa détermination pour que justice soit faite pour tous. Il va même jusqu’à assurer qu’il aurait pu défendre Klaus Barbier et Hitler "s’ils me l’avaient demandé".

    En défendant de telles affaires, l’actuel garde des Sceaux n’en est plus à son premier verdict qui ne tourne pas en faveur de ses clients aux assises. "Alors voilà, ça y est, mon client a pris trente ans. Ce n’est pas la première fois, mais je ne m’y habitue pas", écrit-il dans son autobiographie Bête noire : condamné à plaider (éditions Broché), parue en 2012.

    Éric Dupond-Moretti ne se plie pas aux usages des assises

    Un scénario contrariant pour l’avocat certain que "dans 99% des cas, c’est le président qui décide de l’issue délibérée" et non les jurés "qui ont décidé de condamner". Si l’usage veut que "les avocats aillent saluer le président et ses assesseurs, ainsi que le représentant du ministère public", Eric Dupond-Morreti ne s’y plie pas "systématiquement". "Je ne vais pas saluer ces juges-là pour ne pas avoir à leur dire de gros mots", déclare-t-il.

     

    Alors lorsqu’un président lui lance "d’un air désolé" : "Maître, vous avez bien plaidé", le compagnon d’Isabelle Boulay lui réserve sa petite pique cinglante : "Vous, vous avez mal jugé"Lassé de ces politesses, il raconte : "Maintenant, quand j’ai l’intuition que je vais entendre une phrase comme celle-là, je roule ma robe en boule sous mon bras, prends mes dossiers, et quitte ces maudites assises. Je suis toujours épuisé, je pue toujours la sueur, et j’ai la rage au ventre".

    Gala


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