• Eric Dupond-Moretti, "l’ami des bandits" ? Cette cinglante mise au point

    Au fil de sa longue et brillante carrière d'avocat, Eric Dupond-Moretti a fait le choix de défendre des accusés très médiatisés. Au point d'agacer l'opinion et la police qui lui reprochent d'avoir fait ami-ami avec les délinquants. Las de ces accusations, le nouveau ministre de la justice veut mettre les choses au point.

    Depuis son arrivée au gouvernement, Eric Dupond-Moretti est très loin de faire l'unanimité. Le nouveau ministre de la justice est sous le feu des critiques, tout autant dans le rang du parti présidentiel que dans l'opposition. On reproche notamment, la police, le public mais aussi certains membres du gouvernement, au truculent avocat son franc-parler mais surtout d'avoir défendu au cours de sa carrière beaucoup de petits et grands voyous. De Patrick Balkany à Jérôme Kerviel, de l'ancien ministre à la mémoire courte Jérôme Cahuzac au footballeur-maître chanteur Karim Benzema. Une réputation qui lui colle à la peau et dont il veut à tout prix s'affranchir.

     

    Le garde des Sceaux a décidé de faire table rase et surtout de montrer que son passé, qu'il assume toutefois pleinement, est bel et bien derrière lui. Le Point révèle qu'Eric Dupont-Moretti ambitionne de créer une toute nouvelle entité, l'Observatoire de la réponse pénale, dont l'objectif est d'informer le public sur la sanction concrètement appliquée après un délit. Alors que le ministre de la justice s'est affronté avec Gerald Darmanin ces dernières semaines sur "l'ensauvagement d'une partie de la société", selon les mots du ministre de l'intérieur, il l'a pourtant convié aux discussions autour de ce projet. Surtout, Eric Dupond-Moretti veut montrer aux policiers qu'il est de leur côté en conviant à la chancellerie le syndicat de police Alliance au mois d'octobre.

    La rencontre s'annonce extrêmement tendue, mais le garde des Sceaux veut croire en une réconciliation avec les forces de l'ordre. "Dupond-Moretti n'accepte pas le manque de nuances et conteste le procès en laxisme qui lui est fait par certains policiers qui le dépeignent comme l'"ami des bandits". Comme avocat, il a très souvent défendu des policiers. Récemment, il a soutenu les gendarmes dans l'affaire Adama Traoré", rapporte l'un des proches du ministre, cité par Le Point. Eric Dupont-Moretti va devoir montrer patte blanche.

    GALA


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  • PSG : Le salaire et la fortune de Nasser Al-Khelaïfi révélés

    Auditionné par la justice suisse mercredi, le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi s'est présenté dans une position d'accusé, avant d'évoquer ses émoluments et le montant de sa fortune financière.

    Tout le monde connaît Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain, et son travail pour les Rouge et Bleu et la Ligue de Football Professionnel. Seulement, peu de renseignements nous ont déjà été donnés sur la situation financière du dirigeant qatari avec le club de la capitale.

     

    Médiapart : Face à la cour pénale fédérale suisse le patron du PSG a démenti avoir acheté une villa pour corrompre Jérôme Valcke, ancien n°2 de la FIFA. Ses avocats plaideront la relaxe, aidés par le manque de pugnacité du parquet et l’indulgence de la Fifa.

     

    Ce jeudi, le journal L'Equipe lève enfin le doute, en reprenant les déclarations du président parisien lors de son procès en Suisse. En effet, Al-Khelaïfi est impliqué dans une affaire de corruption avec l'ancien membre de la FIFA, Jérôme Valcke.

    Le salaire et la fortune de NAK dévoilés

    Au cours de son audition, le patron du PSG a dévoilé ou plutôt confirmé le montant de ses émoluments annuels, situés "entre 15 et 25 millions de dollars", mais aussi celui de sa fortune personnelle, comprise "entre 70 et 100 millions de dollars."

    90MIN


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  • Les Dassault sont au bord de la rupture

    © Bertrand GUAY / AFP Les quatre enfants de Serge Dassault

    Laurent Dassault à saisi un "comité des sages" pour régler son différend avec sa famille. La gouvernance de la holding des Dassault est en jeu, ainsi que la succession de Charles Edelstenne, 85 ans, le "maire du palais". 

    Alors que Thierry Dassault, en dépit de la règle tacite de présidence tournante du conseil de surveillance du holding Groupe industriel Marcel Dassault (GIMD), a été renouvelé à ce poste en juin dernier, son frère Laurent, à qui devait échoir la fonction, "n’a pas pu en bénéficier car il n’avait pas respecté les règles". Laurent Dassault a porté l’affaire devant un comité des sages mis en place par Serge Dassault (1925- 2018) pour "conseiller" les héritiers et aplanir leurs éventuels différends. La fortune professionnelle de la famille Dassault est évaluée à 23,5 milliards d’euros d'après notre classement des Fortunes. 

     

    En 2015, Serge Dassault avait désigné comme "président successif" son lieutenant de toujours Charles Edelstenne, qui tient ferme les rênes de la holding, actionnaire notamment de Dassault Aviation, Dassault Systèmes, Artcurial ou Le Figaro. Sachant que Charles Edelstenne est aujourd’hui âgé de 82 ans c’est le prochain chapitre de cette succession explosive qui est en jeu, même s’il est prévu qu’il conservera ses fonctions opérationnelles chez GIMD jusqu’en 2023 (la limite d’âge étant fixée à 85 ans). Début 2019, une note d’analystes de CM-CIC évoquait un calendrier plus serré avec un passage de témoin programmé "au plus tard-mi 2020".  Le groupe avait alors assuré "ne pas avoir connaissance de cette échéance."  

    Barons de Serge Dassault

    Quelle que soit l’échéance, la tension semble monter au sein de la famille (Olivier, Laurent, Thierry, Marie-Hélène) et le comité des sages devrait avoir un rôle capital, peut-être plus tôt que prévu. Selon nos informations, ce comité était composé en juillet 2019 de cinq membres : le patron de Scor Denis Kessler, l'ancien PDG d'EDF Henri Proglio, l'ancien préfet de police Pierre Mutz, le notaire Bernard Monassier et l'ancien patron de PSA Jean-Martin Folz. La solution la plus consensuelle pour la succession d’Edelstenne serait de recruter une personnalité extérieure à la famille. Même si certains des enfants pourraient afficher quelques ambitions.

    L’aîné, Olivier Dassault, avait par exemple défrayé la chronique en 2009 en se déclarant candidat à la succession de Serge Dassault, se faisant vertement remettre à sa place. Les relations entre les héritiers ont toujours été très variables, voire houleuses, notamment entre les deux aînés Olivier et Laurent. Il faudra donc probablement chercher ailleurs le futur patron de la maison. Deux noms circulent en interne depuis des années : Eric Trappier (Dassault Aviation) et Bernard Charlès (Dassault Systèmes), deux barons de Serge Dassault qu’il faudra bien départager. A moins qu’une personnalité extérieure à la fois au groupe et à la famille ne sorte du chapeau.

    Challenges


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  • Depuis trois semaines, une maison de la petite commune de Saint-Honoré-Les-Bains dans la Nièvre est squattée par un couple. Le maire et les autorités craignent que la situation ne dégénère.


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  • Côme (Italie) : un prêtre poignardé à mort par un Tunisien auquel il venait en aide ...

    Le meurtrier présumé est un migrant tunisien de 53 ans.

    Hébergé dans un dortoir de la ville, l’homme a été l’objet de plusieurs décrets d’expulsion depuis 2015, le dernier ayant été suspendu à cause du Covid. Il n’avait pas de troubles psychiques certifiés, mais les habitants du quartier et la Curie le décrivent comme une personne instable.

    Le directeur de Caritas, Don Roberto Bernasconi : “C’était une personne douce, il était conscient des risques qu’il encourait. La Ville et le monde n’ont pas compris sa mission”.

    Il compare le meurtre au martyre : “Il voulait transmettre un message chrétien par sa proximité avec ces gens. C’est une tragédie qui naît de la haine qui monte ces jours-ci et qui est la source de ce geste. Soit nous cessons de nous détester, soit des tragédies comme celle-ci se reproduiront. J’espère que son martyre pourra contribuer à l’élévation de la société”

    La Repubblica


    Don Malgesini, 51 ans, a été poignardé à mort ce matin peu après 7 heures du matin avant de commencer le petit-déjeuner pour les sans-abri.

    Un prêtre de 51 ans, Don Roberto Malgesini, a été poignardé à mort ce matin sur la place San Rocco, à Côme. L’attaque s’est produite peu après 7 heures du matin, juste devant la maison où vivait le prêtre.

    (…) L’auteur du crime s’est présenté aux carabiniers: il s’agit d’un citoyen étranger, dont les coordonnées personnelles sont encore inconnues.

    Don Roberto Malgesini avait depuis des années choisi d’être du côté des exclus. (…) Beaucoup, beaucoup d’entre eux d’origine étrangère

    (…) C’était une personne que Don Roberto connaissait, un sans-abri à qui il apportait son aide et avec qui il était apparemment aussi en bons termes.

    (…) Don Roberto a été tué de plusieurs coups de couteau, dont un coup au niveau du cou, qui lui a été fatal.

    www.laprovinciadicomo.it

    Résistances et Libertés (2 articles)

    Il ne s'agit pas d'un acte terroriste, ce tunisien souffrait de graves troubles psychiques 


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  • Pas-de-Calais. Le gouvernement et Xavier Bertrand dénoncent la fermeture de l’usine de Béthune

    L’usine de pneumatiques pour voitures installée à Béthune (Pas-de-Calais)  appartenant au fabricant japonais de pneumatiques Bridgestone., va fermer définitivement. 863 emplois seront affectés. Le gouvernement et le président des Hauts-de-France ont dénoncé la « brutalité » de cette fermeture et appelé à des « scénarios alternatifs ».

     

    LIEN de l'article :

    https://www.ouest-france.fr/economie/industries/pas-de-calais-bridgestone-annonce-la-fermeture-de-son-usine-de-bethune-863-emplois-menaces-6975588 


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  • Le 12 septembre, Jean-Marie Bigard a dû se faire exfiltrer de la manifestation des Gilets Jaunes à Paris. Violemment pris à partie, l’humoriste a dû se réfugier dans un restaurant. Des images qui ont choqué Pascal Praud.

    Jean-Marie Bigard a connu un samedi agité, ce 12 septembre. L’humoriste a tenté de rejoindre la manifestation des Gilets Jaunes dans la capitale, mais s’est vite heurté à des personnes qui n’avaient absolument pas envie de le voir. Quelques jours plus tôt, Jean-Marie Bigard s’était publiquement désolidarisé de Jérôme Rodrigues, un des leaders du mouvement, qui avait qualifié les policiers de « nazis »Des propos que l’humoriste ne pouvait pas cautionner : « Je l’ai toujours dit : je suis un ami de la police aussi bien que je suis un ami des Gilets jaunes, a-t-il expliqué sur Twitter. Ça n’est pas du tout contradictoire. La police est là pour nous protéger et faire respecter les lois de la République. » Une déclaration qui a lui a valu d’être violemment pris à partie, au point de devoir être protégé par deux gardes du corps et mis à l’abri dans un restaurant du quartier de la Bourse.

    Pascal Praud dénonce le comportement des Gilets Jaunes

    Jean-Marie Bigard a eu le temps de se faire violenter, et pas seulement verbalement. « J’ai quand même pris une bouteille dans la gueule et des coups de pieds dans les jambes, s’est-il indigné sur Europe 1. Les deux gars qui m’accompagnaient étaient très costauds et très compétents et ils m’ont dit qu’ils n’allaient pas être assez pour contenir cette colère et cette méchanceté. » Ce lundi 14 septembre, Pascal Praud est revenu sur cet épisode dans L'Heure des Pros. « Est-ce que vous voulez une séquence pure de passion triste, de haine absolue, de bêtise, de méchanceté ? », a lancé à ses chroniqueurs le pro des coups de gueule. L’animateur a ensuite annoncé qu’il allait diffuser les images de l’exfiltration de Jean-Marie Bigard, qui l’ont profondément choqué. « Ecoutez les gens qui disent “collabo”, “la police se sont des nazis !”… S'il n'a pas à ce moment-là ses deux gardes du corps, Jean-Marie Bigard il est… C'est l'épuration ! On est en 44-45, c’est l’épuration, s’est-il indigné. Ce climat de haine absolue de certains est terrifiant. » Dépité, il a ensuite diffusé sur CNews ces effarantes « 45 secondes de nature humaine ».

    VOICI


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  • Comment la reconnaissance d'Israël par les Émirats et Bahreïn rebat les cartes au Moyen-Orient

    Un nouveau chapitre de l'histoire du Moyen-Orient débutera mardi quand Israël signera les accords de normalisation de ses relations avec les Emirats arabes unis et Bahreïn dans un geste faisant voler en éclat le consensus arabe sur les liens avec l'Etat hébreu.

    Le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doivent signer avec les représentants des Affaires étrangères des Emirats et Bahreïn des accords établissant officiellement des relations diplomatiques entre l'Etat hébreu et les deux pays du Golfe.

    Des liens discrets cultivés discrètement depuis des années

    Sans être ses alliés naturels, les Émirats et Bahreïn partagent avec Israël une animosité commune envers l'Iran, de l'autre côté du Golfe.

    De nombreux États arabes pétroliers cultivent discrètement des liens avec Israël depuis des années, mais la normalisation permet à ces relations de se développer au grand jour, et offre de riches opportunités à ces pays qui tentent de réparer les ravages de la crise du coronavirus.

    Pour M. Trump, c'est une victoire importante à l'approche de l'élection présidentielle de novembre, et même l'occasion de prétendre au prix Nobel de la paix selon l'idée d'un élu de la droite populaire norvégienne de le proposer à ce prix pour 2021.

    Ces accords sont aussi une victoire pour M. Netanyahu, et rapprochent Israël de son objectif d'être accepté dans la région.

    "Encore une percée historique aujourd'hui!", avait tweeté vendredi le locataire de la Maison Blanche, en annonçant l'accord entre Israël et Bahreïn qui intervient un mois après l'annonce de celui entre l'Etat hébreu et Abou Dhabi.

    Colère des Palestiniens

    Les Palestiniens ont eux appelé à des manifestations mardi pour dénoncer des accords "honteux".

    Depuis 2002, le consensus régnait parmi les pays arabes sur le fait que la résolution du conflit israélo-palestinien était une condition sine qua non pour une normalisation des relations avec Israël, qui occupe la Cisjordanie et Jérusalem-Est depuis 1967.

    Avant cela, l'Égypte et la Jordanie ont signé des accords de paix avec l'État hébreu respectivement en 1979 et 1994.

    "On a l'impression que nos pays se fréquentent" maintenant", estime Fleur Hassan-Nahoum, maire adjointe de Jérusalem, soulignant une "soif de paix".

    Dans les pays du Golfe cependant, la réaction à ces accords, considérés par les dirigeants palestiniens comme un "coup de poignard dans le dos", a été beaucoup plus modérée.

    Accords signés mais interprétations byzantines du contenu

    Dès l'annonce surprise de l'accord de normalisation entre les Émirats et Israël le 13 août, des divergences sont apparues sur l'interprétation de ses termes. Aux yeux des Émirats, en échange de cet accord, Israël a accepté de "mettre fin à la poursuite de l'annexion des territoires palestiniens".

    Mais le Premier ministre israélien a lui affirmé que si l'annexion de pans de la Cisjordanie occupée était "reportée", Israël n'y avait "pas renoncé".

    De même, M. Netanyahu a dit s'opposer, pour préserver la supériorité militaire de son pays dans la région, à la vente aux Émirats d'avions de chasse furtifs américains F-35 qu'Abou Dhabi veut acquérir.

    "Apprendre à se connaître"

    Pour les spécialistes, les parties sont en train d'"apprendre à se connaître" et cette phase pourrait être marquée par des querelles et des malentendus tout comme des déclarations d'affection.

    "Ce sont des cultures sociales et politiques très différentes", juge Barbara Leaf, ambassadrice américaine à Abou Dhabi jusqu'en 2018 et désormais chercheuse à The Washington Institute for Near East Policy. "Ils vont maintenant se rencontrer et ce sera assez intéressant à regarder", dit-elle.

    Alors que les parties se dirigent vers des territoires inexplorés, le cadre des accords qui seront signés mardi à la Maison Blanche va définir les domaines de coopération, selon Moran Zaga, spécialiste du Golfe à l'Université de Haïfa, en Israël.

    "Nous allons assister à un boom dans presque tous les domaines", prévoit-elle, citant "la science, la culture", ainsi que l'échange d'innombrables délégations d'hommes d'affaires et de diplomates.

    "On n'a pas parlé de paix depuis 25 ans, c'est un mot qu'on n'a pas beaucoup entendu de mon vivant. C'est une chose que les Israéliens sont si enthousiastes de réentendre (...) et cela leur a donné un sentiment d'espoir", estime Mme Zaga.

    La Tribune


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  • Dans une interview accordée au Parisien, le secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune dit vouloir trouver une "solution pérenne".

    C'est l'annonce gouvernementale qui, en ce dimanche, suscite le plus de réactions politiques, notamment au Rassemblement national. Dans un entretien accordé au Parisien, le secrétaire d'État aux Affaires européennes, Clément Beaune, déclare que la France est prête "à accueillir, dans les prochains jours, une centaine de migrants".

     

    Cet accueil vient à la suite du double incendie du camp de Moria, sur l'île de Lesbos en Grèce. Clément Beaune dit vouloir apporter une "réponse d'urgence et d'humanité" à "ceux qui ont vécu le drame du camp de Moria, notamment des mineurs isolés".

    "Équilibre responsabilité-solidarité"

    Dès jeudi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait promis que la France serait "au rendez-vous" pour venir en aide aux milliers de migrants rendus sans abri en raison du drame. Ce camp de réfugiés, le plus grand de Grèce, héberge près de 12.700 demandeurs d'asile, soit quatre fois sa capacité d'accueil.

    "Depuis 2018, à chaque fois qu'il y a eu des urgences humanitaires douloureuses, comme l'Aquarius ou d'autres bateaux, nous avons participé aux efforts de répartition des réfugiés débarqués en Italie ou à Malte, accueillant ainsi quelques centaines de personnes. Nous sommes le seul pays à le faire, avec l'Allemagne", plaide ce dimanche Clément Beaune.

    L'ex-conseiller élyséen d'Emmanuel Macron prévient toutefois qu'il faut désormais "trouver une solution pérenne", via la Commission européenne. Laquelle, dit-il, "va proposer d'ici à fin septembre un cadre de règles permanent, avec un équilibre responsabilité-solidarité".

    "Il faut à la fois accélérer les retours dans les pays d'origine quand il sont justifiés. Et assurer une solidarité entre Européens pour que ceux qui ont droit à l'asile soient aussi accueillis dans d'autres pays que ceux où ils sont arrivés. Les pays de l'est de l'Europe doivent prendre leur part", affirme-t-il. Un reproche qui vise en creux la Hongrie et la Pologne.

    BFM.TV


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  • The Voice Kids 2020 : Arnaud, 10 ans, interpelle Emmanuel Macron sur le plateau

    Arnaud 10 ans a subtilisé le coeur des coachs et des téléspectateurs de The Voice Kids ce 12 septembre. Le garçonnet qui a interprété Tous les cris, les SOS avait une double volonté : celle d'entrer dans l'équipe de son idole, et d'interpeller le président de la République, Emmanuel Macron...

    Samedi soir sur TF1, un jeune candidat de The Voice Kids, Arnaud, a profité de l'exposition médiatique pour modestement interpeller … le président de la République. Pour ce faire, il a choisi la chanson à forte portée symbolique Tous les cris, les SOS de Daniel Balavoine. « J’aimerais bien faire passer un message au président de la République, lui dire que ce serait bien qu’il aide les personnes qui sont dans la rue, dans le métro, a expliqué le petit bonhomme de 10 ans au micro de Nikos. Ceux qui n’ont pas de quoi se réchauffer, dormir. Enfin… Qu’il essaye de trouver des solutions pour les aider ». « Tu es sensible à ce qu’il se passe autour de toi » a remarqué Nikos surpris et ému par l'empathie d’Arnaud.

    Moment d'émotion intense

    Sa reprise pleine de fougue a en tout cas fait se retourner les quatre coachs . Un succès qui n’a pas fait oublier au jeune garçon la raison de sa venue. Il a donc courageusement réitéré son message face aux caméras sur le plateau. Interrogé par le rappeur Soprano sur la raison de son choix de chanson il a répondu avec douceur : « Déjà cette chanson je sais que tu l’adores, que ça te ferait plaisir, et je voudrais aussi passer un message au président de la République. Ce serait bien que le Président essaye d’arranger notre pays. De mettre la paix, d’aider les personnes qui sont dans la rue et essaient de trouver un petit boulot, qu’à la fin du mois ils aient un petit salaire, enfin tout ça… » . Arnaud a choisi, de rejoindre l’équipe de Soprano, un choix qu’il avait fait de longue date, pour preuve le tee-shirt caché sous sa chemise et qui portait le prénom de son idole. «  Je te veux Soprano » a-t-il avoué avant de se jeter dans les bras de l’interprète de Le Coach. Le message du courageux Arnaud sera-t-il remonté jusqu’aux oreilles d’Emmanuel Macron ? Rien n'interdit en tout cas de l'espérer...

    VOICI


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  • Maroc : des migrants interceptés en Méditerranée en kayaks et jet-skis

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    Interceptés mercredi et jeudi, les clandestins, tous venus d’Afrique subsaharienne, ont été ramenés vers différents ports du nord du royaume.

    Des garde-côtes de la Marine royale marocaine ont intercepté cette semaine 168 migrants qui tentaient de rallier l'Espagne dans des embarcations de fortune, annonce ce samedi l'agence officielle MAP, citant une source militaire.

    Interceptés mercredi et jeudi, les clandestins, tous venus d'Afrique subsaharienne, ont été ramenés vers différents ports du nord du royaume. Voyageant pour certains en kayaks ou en jet-skis, ils ont été remis aux autorités après avoir reçu les soins nécessaires à bord des patrouilleurs de la marine Royale.

    Une quinzaine de km à peine séparent le Maroc de l'Espagne dans le détroit de Gibraltar et les trafiquants disposent de différents moyens de traversée pour ceux cherchent à rallier l'Europe.

    Cependant, les arrivées des migrants sur les côtes espagnoles par la voie dite « occidentale » ont globalement chuté de moitié sur les huit premiers mois de 2020, avec 8 200 entrées illégales recensées, selon l'agence Frontex.

    Porte d'entrée

    Effet pervers des accords européens avec la Turquie, la Libye ou le Maroc pour contrôler les frontières en Méditerranée : les Canaries, archipel volcanique de l'Océan atlantique situé à une centaine de kilomètres des côtes africaines, sont redevenues une porte d'entrée de choix en Europe, comme elles l'avaient été de 2006 à 2008.

    Les arrivées de migrants clandestins y ont été presque multipliées par sept depuis le début de l'année par rapport à la même période de 2019, s'élevant à 3 933 du 1er janvier au 31 août, selon le ministère de l'Intérieur espagnol.

    Le Parisien


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  • L’état de santé du journaliste algérien incarcéré, Khaled Drareni, « préoccupant »

    Les comités de soutien au journaliste algérien Khaled Drareni, condamné à trois ans de prison, ont réclamé vendredi sa libération « immédiate » en raison de son état de santé « particulièrement préoccupant », selon un communiqué de Reporters sans Frontières (RSF).

    « Les comités de soutien de Khaled Drareni, algérien et international, appellent conjointement les autorités algériennes à revenir à la raison, au droit et à libérer immédiatement et sans conditions Khaled Drareni, dont l’état de santé devient particulièrement préoccupant », a indiqué RSF.

    Qui est Khaled Drareni, le journaliste algérien condamné à trois ans de prison ?

    « Il devient urgent de mettre fin au harcèlement judiciaire dont il est la cible, car la procédure inique engagée contre lui met en danger sa santé », est-il ajouté dans le communiqué.

    Amaigri et affaibli

    Lors de son procès en appel mardi à Alger, le directeur du site d’information en ligne Casbah Tribune et correspondant de TV5 Monde et RSF en Algérie « est apparu très amaigri, mais aussi très affaibli », affirme RSF.

    Son frère, Chekib Drareni, s’est dit, sur Twitter, inquiet de son état de santé : « L’aggravation de l’état de santé de Khaled Drareni ainsi que sa perte de poids ne sont pas des rumeurs. Après presque 6 mois en détention dans des conditions absolument inconnues, mon frère ne ressemble plus au Khaled que nous connaissons tous.»

    Le parquet a requis, comme en première instance, quatre années de prison ferme et une amende de 50 000 dinars (330 euros) contre le journaliste qui a rejeté à nouveau catégoriquement les accusations portées contre lui, affirmant avoir simplement fait son métier.

    Le verdict est attendu mardi prochain.

    Le comité national de soutien à M. Drareni, créé le 12 août, est composé d’avocats, de journalistes, d’associations et de citoyens algériens.

    Il organise des rassemblements tous les lundis à Alger qui réunissent à chaque fois des dizaines de journalistes, de militants des droits humains et de sympathisants.

    Le comité de soutien international, qui a vu le jour le 23 juillet, a pour sa part lancé une campagne de sensibilisation sous le hashtag #WeAreKhaled.

    Une sévérité sans précédent

    Incarcéré depuis le 29 mars au centre pénitentiaire de Koléa près d’Alger, Khaled Drareni a été condamné le 10 août à trois ans d’emprisonnement et à une amende de 50 000 dinars (330 euros) pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ». Un verdict d’une sévérité sans précédent qui a surpris et indigné ses confrères.

     

    Il avait été arrêté à Alger le 7 mars alors qu’il couvrait une manifestation du « Hirak », le soulèvement populaire qui a secoué l’Algérie pendant plus d’un an jusqu’à sa suspension il y a quelques

    L’Algérie figure à la 146e place sur 180 du classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par RSF. Elle a perdu cinq places par rapport à 2019 et 27 par rapport à 2015

     

    L'OBS


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  • Malgré des dispositifs légaux plus stricts, en particulier aux Etats-Unis, les pots-de-vin restent un bon investissement pour les entreprises qui les versent.

    Au Mexique, les révélations d’un ex-patron du géant pétrolier public Pemex secoue tout le pays : de grands groupes industriels, dont le brésilien Odebrecht, auraient versé des pots-de-vin à plusieurs hautes personnalités politiques (lire l’encadré). Ce scandale est le dernier d’une série de malversations ayant fait les gros titres cette année, parmi lesquels le versement de 4 milliards de dollars par Airbus de dessous de table dans plusieurs pays.

    6 dollars de profit pour 1 versé

    Le phénomène n’est pas nouveau, mais une étude récente menée par trois universitaires de Cambridge et Hong-kong, qui porte sur plus de 200 affaires de corruption survenues dans 60 pays entre 1975 et 2015, est parvenue à des conclusions étonnantes. Les chercheurs ont par exemple découvert que pour l’entreprise corruptrice, les bénéfices à court terme se révélaient juteux : pour chaque dollar versé en dessous de table, la société percevait en effet un bénéfice additionnel allant de 6 à 9 dollars par rapport au marché. A condition, naturellement, de ne pas se faire prendre.

    Or, cette éventualité est devenue beaucoup plus fréquente à la suite du durcissement du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) aux Etats-Unis et de l’adoption de textes anti-corruption par plusieurs pays. Depuis la crise de 2008, le nombre de dossiers traités dans le cadre du FCPA a explosé. Il a certes un peu baissé depuis l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche, qui a critiqué la loi au motif qu’elle désavantagerait les entreprises américaines, mais reste à des niveaux historiques : les pénalités pour infractions au FCPA se sont montées à 14 milliards de dollars entre 2016 et 2019, soit 48 fois plus qu’entre 2003 et 2007.

    Paradoxe de Tullock mis à mal

    L’étude confirme certaines hypothèses. Par exemple le fait que les grandes entreprises sont d’autant plus disposées à verser de gros pots-de-vin qu’elles attendent des retours plus conséquents. Ou encore que les bénéfices de la corruption sont moindres dans les pays où les sources de revenus des politiciens sont mieux connues du public.

    En revanche, l’étude met à mal des idées reçues. Il n’y aurait notamment aucun lien entre démocratie et corruption, ce qui va à l’encontre du « paradoxe de Tullock », qui affirme que les entreprises peuvent obtenir ce qu’elles souhaitent avec des pots-de-vin plus modestes dans les démocraties où les dirigeants, ayant moins d’emprise sur le système que les autocrates, sont moins en mesure d’en tirer profit. Des conclusions qui devraient intéresser aussi bien les enquêteurs que les patrons sans scrupules.•

    Challenges


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  • Le lutteur iranien Navid Afkari a été exécuté samedi après avoir été reconnu coupable d'avoir poignardé et tué un agent de sécurité lors de manifestations anti-gouvernementales en 2018, ont déclaré les médias publics.

    Cette affaire, dénoncée par les organisations humanitaires, avait suscité l'émoi sur les réseaux sociaux en Iran et dans le monde entier. Le président américain Donald Trump avait appelé récemment Téhéran à renoncer à cette exécution.

    Navid Afkari, 27 ans, a été exécuté "ce matin après que des procédures judiciaires aient été engagées sur l'insistance des parents et de la famille de la victime", ont déclaré les médias citant le chef du département de la justice dans la province du Fars méridional, Kazem Mousavi.

    Reconnu coupable du meurtre de Hassan Turkman, un garde de sécurité de la compagnie des eaux, il avait déclaré que des aveux lui avaient été extorqués sous la torture, selon sa famille et ses soutiens.

    "Choqué", le Comité international olympique (CIO) a déclaré dans un communiqué que cette exécution était une "bien triste nouvelle", ajoutant que son président, Thomas Bach, avait demandé cette semaine aux autorités iraniennes de gracier le jeune lutteur, dans le respect de la souveraineté de l'Iran.

    Quelque 85.000 athlètes du monde entier avait appelé mardi à l'exclusion de l'Iran de la communauté sportive si Navid Afkari était exécuté.

    REUTERS


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    C'est du direct, je ne sais pas si cette video va rester ?


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  • Bahreïn est devenu vendredi le quatrième pays arabe à normaliser ses relations avec Israël, un triomphe pour l'Etat hébreu et le président américain Donald Trump, qui brigue un second mandat en novembre.

    C'est un accord rêvé pour les conservateurs israéliens et américains qui ont toujours cherché à obtenir des pays arabes qu'ils reconnaissent Israël sans qu'un Etat soit créé pour les Palestiniens, lesquels ont immédiatement dénoncé Manama.

    Cette annonce, quelques semaines à peine après la décision des Emirats arabes unis de reconnaître l'Etat hébreu, intervient dans un contexte de tensions croissantes avec l'Iran, ennemi juré des monarchies du Golfe, d'Israël et de l'administration de Donald Trump.

    L'impact de cette décision diffère selon les parties concernées.

    Assurance pour Bahreïn

    La petite île du Golfe, où la dynastie sunnite au pouvoir accuse régulièrement l'Iran de fomenter des troubles dans sa population largement chiite, abrite une importante base navale américaine, siège de la 5e Flotte de l'US Navy.

    Donald Trump a rompu avec la politique de son prédécesseur Barack Obama en vendant des armes à Bahreïn malgré les accusations de violations des droits humains dans le pays, et a encouragé le royaume à renforcer ses liens officieux avec Israël.

    C'est d'ailleurs de Manama que son gendre et conseiller, Jared Kushner, a lancé son plan de paix au Proche-Orient l'an dernier.

    Pour Will Wechsler, de l'Atlantic Council, les monarchies du Golfe redoutent le désengagement américain de la région, qu'elles considèrent comme "extrêmement inquiétant".

    Les centres historiques du pouvoir arabe comme Le Caire, Damas ou Bagdad étant confrontés à des crises internes, les pays du Golfe s'inquiètent de la montée en puissance d'acteurs non-arabes comme l'Iran, la Turquie et la Russie.

    "Ce que vous voyez aujourd'hui, c'est l'émergence d'une nouvelle coalition pour contrer ces acteurs", explique M. Wechsler.

    Israël et les monarchies du Golfe "ne sont pas des alliés naturels", ajoute-t-il. "Il y a des différences culturelles mais elles sont en train d'être surmontées parce qu'ils partagent cette analyse géopolitiques et des opportunités de coopération dans d'autres domaines", notamment économique.

    Victoire pour Israël

    C'est aussi une réussite pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui est attendu la semaine prochaine à la Maison Blanche pour signer deux accords d'un coup, avec les Emirats arabes Unis et avec Bahreïn.

    Ils sont les troisième et quatrième pays arabes à établir des liens diplomatiques avec l'Etat hébreu, plus de 20 ans après la Jordanie (1994) et l'Egypte (1979).

    La principale concession de l'Etat hébreu a été de renoncer à un projet d'annexion de la plus grande partie de la Cisjordanie, mais Israël n'a fait aucune avancée sur la création d'un Etat palestinien, que les Emirats et Bahreïn disent toujours considérer comme leur objectif.

    Selon Will Wechsler, l'annexion prévue aurait de toutes façons été "une catastrophe stratégique majeure" pour Israël et la reconnaissance des pays arabes permet à l'Etat hébreu "d'éviter de se tirer une balle dans le pied", notamment dans l'hypothèse où Joe Biden, qui y était opposé, remporterait la présidentielle américaine.

    L'Autorité palestinienne a qualifié la décision de Bahreïn de "coup de poignard dans le dos de la cause palestinienne et du peuple palestinien".

    - Nouveau succès pour Trump-

    Le Président américain, à qui Israël et Bahreïn ont laissé l'honneur d'annoncer leur accord, s'est félicité de ce succès, quelques jours à peine après s'être réjoui d'avoir reçu une nomination pour le prix Nobel de la Paix, grâce à l'accord avec les Emirats.

    En outre, l'annonce intervient au moment même où le gouvernement afghan entame des négociations de paix historiques avec les talibans, un autre progrès vers un objectif clé de M. Trump, qui a promis de mettre un terme aux "guerres sans fin".

    Brian Katulis, du groupe de réflexion progressiste Center for American Progres, salue l'accord avec Bahreïn mais doute que M. Trump y ait joué un grand rôle.

    "L'accord est largement le résultat d'un basculement d'intérêts et d'alliances qui a commencé il y a plusieurs années", souligne-t-il. "Il est peu probable que cet accord, combiné à celui entre les Emirats et Israël, modifie fondamentalement l'instabilité globale au Proche-Orient".

    LE POINT


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  • Syrie.  Des dizaines de parlementaires demandent le rapatriement des enfants français détenus en Syrie

    Dans une tribune parue samedi sur le site du « Parisien », 76 élus aux Parlements français et européen appellent les autorités à rapatrier les enfants français et leurs mères détenus en Syrie, au nom des impératifs humanitaire et sécuritaire.

    Des dizaines de parlementaires, dont certains de la majorité, demandent, dans une tribune parue samedi 12 septembre sur le site du Parisien, le « rapatriement des enfants français et de leurs mères détenus arbitrairement en Syrie », au nom des impératifs humanitaire et sécuritaire. « Au nom de l’impératif humanitaire, nous, parlementaires, appelons la France à rapatrier immédiatement les enfants français victimes de traitements inhumains et dégradants qui périssent dans les camps syriens », écrivent ces 76 élus aux Parlements français et européen.

     

    Figurent parmi les signataires la députée Clémentine Autain (La France insoumise, Seine-Saint-Denis), son collègue Matthieu Orphelin (Ecologie, démocratie, solidarité, Maine-et-Loire), les élus européens Karima Delli, Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts) ou Raphaël Glucksmann (Place publique). Environ deux cents enfants français, rappellent-ils, sont détenus dans des conditions sanitaires déplorables dans des camps et des prisons dirigés par des Kurdes dans le nord-est de la Syrie.

    Malnutrition, déshydratation, arrêts cardiaques

    « Plus de trois cents enfants sont décédés dans le seul camp d’Al-Hol en 2019 », ajoutent-ils, « et des dizaines sont morts de malnutrition, de déshydratation, d’arrêt cardiaque et d’hémorragie interne depuis le début de l’été », dans cette région où les températures ont régulièrement dépassé 40 degrés.

    « Laisser périr ces enfants dans ces camps en les exposant directement à des traitements inhumains et dégradants est contraire à tous nos engagements internationaux et indigne de notre Etat de droit », écrivent les élus, rappelant que l’Unicef, le Défenseur des droits, et nombre d’autres organismes ou autorités appellent régulièrement au rapatriement de ces enfants et de leurs mères.

     

    Le retour de ces dernières, soulignent les signataires, est une nécessité dictée « avant tout par un impératif sécuritaire. Pour notre sécurité, en effet, les mères de ces enfants ne peuvent rester dans les camps de Roj et d’Al-Hol, où les évasions et les insurrections se multiplient : elles doivent être rapatriées afin d’être jugées et condamnées en France ».

    « Foyers de violence et de radicalisation dangereux »

    « Depuis des mois, Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] appelle publiquement ses partisans à libérer ces femmes pour mieux les enrôler et faire grossir ses rangs » et « les camps de Roj et d’Al-Hol sont des foyers de violence et de radicalisation extrêmement dangereux », ajoutent-ils. Toutes ces femmes font l’objet d’une procédure judiciaire antiterroriste en France, rappelle le texte, demandant au gouvernement d’« avoir confiance en la justice antiterroriste de notre pays ».

     

    Le rapatriement des femmes et des enfants français détenus en Syrie est effectué selon la doctrine du « cas par cas » adoptée par le gouvernement, qui a fait revenir jusqu’ici vingt-huit mineurs, surtout des orphelins ou les enfants des rares mères qui acceptent de s’en séparer.

    Samedi après-midi, le collectif Familles unies, qui regroupe des proches de ces détenus français, va manifester devant le secrétariat d’Etat à l’enfance, dans le 7e arrondissement de Paris, pour demander à nouveau le retour des enfants.

    Le Monde avec AFP

    Et bien, que ces élus les prennent chez eux !


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  • Le préfet de police Didier Lallement a averti samedi qu’à l’occasion de la mobilisation de rentrée des « gilets jaunes » à Paris, « il ne pouvait y avoir de destructions, de chaos sur les Champs-Elysées », où deux manifestations ont été interdites.

    « Il y a un souci de sérénité sur cette avenue qui est une vitrine de notre pays. Donc j’ai interdit ces manifestations », a déclaré le préfet lors d’un point presse sur la place de l’Etoile.

    2 300 personnes ont indiqué qu’elles entendaient participer au rassemblement sur les Champs-Elysées, et 7 000 se sont montrées intéressées, selon la page Facebook de l’événement.

    De source policière, 4 000 à 5 000 manifestants sont attendus à Paris, dont 1 000 personnes potentiellement violentes.

    Deux autres cortèges autorisés

    Deux autres cortèges, déclarés, ont en revanche été autorisés à défiler : l’un au départ de la place de la Bourse, au centre de la capitale ; l’autre au départ de la place Wagram, à l’ouest.

    « J’entends parler de dictature, mais je note qu’il y a des possibilités de manifestations (…) à condition qu’elles se passent pacifiquement, qu’il n’y ait pas de destructions », a-t-il souligné, appelant également au « respect des gestes barrières ».

    Sans donner de chiffres globaux sur les effectifs mobilisés, le préfet a évoqué un dispositif « approprié »« important », avec de « la mobilité et de la réactivité », notamment grâce au déploiement de 160 motards des brigades de la répression de l’action violente (BRAV-M).

    Didier Lallement a confirmé l’assistance, dès ce samedi, d’un « superviseur » pour chaque porteur de LBD afin d’aider « à la maîtrise et au bon usage » de cette arme, et le retrait des anciennes grenades à main de désencerclement (GMD) remplacées par un nouveau modèle, réputé moins dangereux, conformément aux annonces du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin vendredi.

    « Infantile »

    Le préfet a par ailleurs jugé « infantile » l’appel à la « désobéissance civile », lancé par l’une des figures des « gilets jaunes », Jérôme Rodrigues, en ne montrant pas sa carte d’identité pour ralentir les opérations de contrôle. « Notre dispositif est calibré pour pouvoir faire aussi ces vérifications », a-t-il assuré.

    Né le 17 novembre 2018, le mouvement citoyen des « gilets jaunes », anti-élites et qui lutte pour davantage de justice fiscale et sociale, cherche son second souffle après une première année où il a agité la France, entre occupations de ronds-points et manifestations parfois violentes.

     

    L'OBS


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