• L'Allemagne a confirmé un premier cas de peste porcine africaine (PPA) dans le nord-est du pays, a annoncé jeudi la ministre allemande de l'Agriculture.

    Le virus a été détecté sur un sanglier, et non un animal d'élevage, dans le Land de Brandebourg situé à la frontière avec la Pologne, a déclaré Julia Klöckner lors d’une conférence de presse.

    La peste porcine africaine n'est pas dangereuse pour l'homme mais elle peut être mortelle pour les porcs et certains pays interdisent les importations de porcs en provenance de régions où elle est signalée.

    Il n'y a "aucune raison de paniquer", a déclaré Julia Klöckner, ajoutant que les autorités allemandes réfléchissent aux mesures à prendre pour éviter une propagation de la maladie, en particulier pour protéger les porcs d'élevage dans les exploitations agricoles.

    L'Allemagne craint que ses principales exportations de viande de porc à l’étranger, en particulier vers l’Asie, ne soient menacées si la maladie arrivait dans le pays. Berlin est en dialogue permanent avec la Chine, son acheteur principal, afin de préserver ses exportations.

    La Corée du Sud a annoncé qu'elle suspendait ses importations en provenance d'Allemagne.

    Julia Klöckner s'attend à ce que les autres pays européens continuent à acheter des produits porcins allemands.

    Le Land de Brandebourg a décidé d'imposer une zone de quarantaine de 15 kilomètres autour de la zone où la carcasse de sanglier infecté a été découverte.

    REUTERS


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  • Tensions en Méditerranée : La Turquie dénonce les déclarations « arrogantes » d’Emmanuel Macron

    Emmanuel Macron a exhorté jeudi l’Europe à parler d’une seule voix et à se montrer « ferme » face à la Turquie en Méditerranée orientale

    Après les critiques d’Emmanuel Macron sur les actions d’Ankara en Méditerranée orientale, la Turquie a dénoncé, ce jeudi, les déclarations « arrogantes » du président français, l’accusant de « mettre en péril » les intérêts de l’Europe.

     

    « Le président français Macron a encore une fois fait des déclarations arrogantes, dans un vieux réflexe colonialiste », a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères, ajoutant que le chef d’Etat français « favorise les tensions et met en péril les intérêts de l’Europe et de l’Union européenne ».

    « Le peuple turc qui est un grand peuple mérite autre chose »

    Emmanuel Macron a exhorté jeudi l’Europe à parler d’une seule voix et à se montrer « ferme » face à la Turquie en Méditerranée orientale, à quelques heures d’un sommet avec ses homologues du sud de l’UE sur les tensions dans la zone. « L’Europe doit avoir une voix plus unie et plus claire » face à la Turquie, a déclaré le chef de l’Etat à Porticcio en Corse, île française de la Méditerranée.

    « Nous, Européens, devons être clairs et fermes avec le gouvernement du président (Recep Tayyip) Erdogan qui aujourd’hui a des comportements inadmissibles », et doit « clarifier ses intentions », a-t-il martelé, alors qu’il n’y a pas de position unie européenne sur le sujet. Dans une apparente allusion aux actions du gouvernement turc et leurs conséquences, il a aussi affirmé que « le peuple turc qui est un grand peuple mérite autre chose ».

    « La France devrait adopter une position favorisant la réconciliation et le dialogue »

    « Macron attaque la Turquie et notre président chaque jour parce que nous déjouons ses projets insidieux et ses sales jeux en matière de politique étrangère », a ajouté le ministère turc. « Au lieu de poser aveuglément comme l’avocat de la Grèce et des Chypriotes-grecs (..), la France devrait adopter une position favorisant la réconciliation et le dialogue », a-t-il poursuivi.

    Les propos d’Emmanuel Macron selon lesquels le peuple turc « mérite autre chose » semblent avoir été perçus par Ankara comme une tentative de dresser le peuple turc contre le président Erdogan. « Notre président de la République est un des leaders élus avec le plus grand pourcentage des votes en Europe. Notre président a toujours tiré sa force du peuple turc. Le peuple turc et son gouvernement ont toujours été unis face à ce genre de délire et vont continuer de l’être », a affirmé le ministère des Affaires étrangères.

    20 Minutes


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  • Un énorme incendie s’est déclaré ce jeudi sur le port de Beyrouth au Liban. Le sinistre qui se produit un peu plus d’un mois après la violente explosion qui a fait près de 200 morts.

    Le feu est impressionnant. Il s’est déclaré en début d’après-midi ce jeudi sur le port de Beyrouth, dans le même port où s’est produit une terrible explosion le 4 août dernier, qui a fait 192 morts et 6500 blessés. L’origine de cet incendie reste à déterminer.

    L’armée libanaise a confirmé que le feu a pris dans un entrepôt de pneus et d’huiles, dans la zone franche du port explique L’Orient le jour. La défense civile ainsi que l’armée se sont déployés pour éteindre cet incendie.

     

    De nombreuses vidéos amateurs ont été diffusées sur les réseaux sociaux. On y aperçoit l’important brasier en cours et l’épaisse fumée noire.

    ACTU 17


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  • Le méga-projet pétrolier mené par Total en Ouganda et en Tanzanie est porteur de "risques majeurs" pour les populations et l'environnement, dénonce des ONG.

    Les ambitions de Total en Afrique de l'Est suscitent une levée de boucliers. Dans un rapport intitulé : "Pétrole en Afrique de l'Est : les communautés en danger", la FIDH (Fédération internationale des droits de l'Homme) et Oxfam jugent que le méga-projet pétrolier mené par le géant tricolore en Ouganda et en Tanzanie comporte des "risques majeurs". 12.000 familles seraient menacées d'expropriation, tandis que de nombreux écosystèmes seraient en danger, alors que le lancement effectif du projet est attendu avant fin 2020.

     

    Le projet opéré par Total aux côtés des compagnies chinoise CNOOC et britannique Tullow prévoit l'exploitation de gisements découverts en 2006 en Ouganda dans la région du lac Albert, et la construction d'un oléoduc de 1.440 km passant par la Tanzanie. Ce projet, s'il est mené à bien, "affectera plus de 12.000 familles", a mis en garde une responsable d'Oxfam, Caroline Brodeur, lors d'une conférence de presse en ligne, déplorant que les communautés soient laissées dans l'expectative concernant la perte de leurs terres et leur relogement. "De nombreuses personnes ont déjà été sévèrement impactées par près de 20 ans d'exploration pétrolière dans la région", souligne le rapport.

     

    L'exploration pétrolière et les projets de développement autour du lac ont été "entachés par une perturbation des modes de vie traditionnels, d'importants délais de paiement des compensations dans l'achat des terres, la dépossession de territoires et des processus de réinstallations opaques", soulignent les ONG. La FIDH fait état d'expulsions et d'acquisitions forcées, avec de faibles compensations. "Les entreprises provoquent des bouleversements sociaux majeurs - qui touchent particulièrement les femmes - en s'emparant de terres pour faire place au pétrole, souvent sans consultation adéquate" écrit la chercheuse de la FIDH Maria-Isabel Cubides.

    En outre, le projet aura des répercussions sur "des écosystèmes extrêmement sensibles dans une région dont la biodiversité est une des plus riches au monde", souligne le rapport. En Ouganda notamment, les gisements de pétrole sont situés au sein de plusieurs réserves naturelles, l'un d'eux s'étend jusque dans les Murchison Falls, le plus grand parc national du pays.

     

    Dans une réaction transmise à l'AFP, Total a rejeté certaines des "allégations" contenues dans le rapport, notamment concernant les pressions sur des activistes, mais s'est dit déterminé à "poursuivre le dialogue utile" avec les ONG et les communautés, et à prendre en compte certaine de leurs recommandations. Total est déjà attaqué en France par six ONG qui l'accusent de ne pas prendre en compte les impacts du projet sur les populations et l'environnement. Le tribunal de commerce de Nanterre, en banlieue parisienne, doit se prononcer le 28 octobre.

    Capital


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  • Ce selfie avec un réfugié syrien qui symbolise 5 ans de politique d'accueil de Merkel

    © Getty Images/AFP Selfie de Merkel avec un jeune réfugié syrien

    Ce selfie de la chancelière avec un jeune réfugié syrien Anas Modamani a fait le tour du monde. Pris à Berlin le 10 septembre 2015, il symbolise la politique d’accueil qu'Angela Merkel avait initiée quelques jours plus tôt avec sa fameuse phrase "wir schaffen das", ("nous y arriverons"). Avec ses succès et ses échecs. Bilan de cinq années d'efforts d'intégration à l'allemande.

    Berlin, 10 septembre 2015. Un jeune Syrien voit une femme sortir d’une limousine noire devant son centre pour réfugiés. Il pense que c’est une actrice célèbre et sort son smartphone. Il fait un selfie pour immortaliser la rencontre avec "la dame blonde", qui accepte de poser, ignorant l’inquiétude de ses gardes du corps. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’Anas Modamani, 18 ans à l’époque, apprend qu’il s'agissait de la chancelière d’Allemagne. Il vient d’arriver, après un long périple, ne connaît de son pays d’accueil que les images des châteaux de Louis II de Bavière, qui l’ont fait rêver. Il a fui la Syrie, parce que tout juste bachelier, il était requis pour faire la guerre. "Je ne voulais pas prendre les armes", dit-il.

     

    Prise sur le vif, sa photo a fait le tour du monde. Elle incarne la politique d’accueil qu'Angela Merkel avait initiée quelques jours plus tôt, le 31 août, avec sa fameuse phrase "wir schaffen das", ("nous y arriverons"). En Allemagne, Anas Modamani est devenu le symbole du meilleur, comme du pire, de cette "culture de la bienvenue" qui, depuis, a permis à 1,7 million de demandeurs d’asile de Syrie, d'Afghanistan ou d'Irak… de refaire leur vie.

    Le jeune homme raconte combien pendant les premiers mois, les bénévoles étaient nombreux, l’enthousiasme général. Partout, lui comme des centaines de milliers d’autres jeunes gens, ont été hébergés, nourris, habillés. Très vite, des cours et des formations ont été mis en place pour eux.

    Des fake news sur Facebook

    A partir de l’hiver 2015, les choses basculent. Les attaques de jeunes filles la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, puis l’attentat du marché de Noël à Berlin en décembre 2016, déchaînent la haine. L’extrême droite, et en particulier le parti populiste AfD, prospère sur le rejet de l’islam. Le jeune Syrien reçoit des menaces de mort. L’auteur de l’attaque à Berlin s’appelle Anis Amri, lui se prénomme Anas. Il n’en faut pas plus pour qu’on le traite de terroriste sur les réseaux sociaux, qu’on le harcèle, et qu’on lance des appels au meurtre. La machine à fake news est en route. Le jeune Syrien intente un procès contre Facebook, qu’il perd. Il a peur, mais ne veut pas renoncer à l’Allemagne.

    Il s’accroche, veut à tout prix s’intégrer et y parvient : aujourd’hui il est étudiant et parle un allemand bluffant. Non seulement il s’exprime avec aisance, mais il a tous les tics du parler berlinois.

    Son cas n’est pas isolé. Une étude réalisée avant la crise du coronavirus par l’IAB (l’Institut de recherche sur l’emploi) montrait que presque la moitié des réfugiés en âge de travailler et arrivés en Allemagne après 2013 avaient trouvé un emploi, même si beaucoup de jobs restent précaires. Autre constatation de l’Institut : leur intégration a été beaucoup plus rapide que celle des réfugiés jusque-là. Et pour cause : Berlin a beaucoup mis la main à la poche.

    La Hongrie vent debout contre la politique de Berlin 

    Si au cours de ces cinq dernières années, l’Allemagne a reçu 40% de tous les demandeurs d’asile qui se sont présentés aux portes de l’Union européenne, si l'intégration se passe beaucoup mieux que ce que beaucoup de Cassandre prédisaient, en revanche, la politique d’accueil d’Angela Merkel a fait grincer beaucoup de dents sur le continent.

    Face à ce qui a été perçu comme une politique unilatérale que Berlin imposait aux 27 pays membres, beaucoup se sont fait tirer l’oreille pour relocaliser des demandeurs d’asile, et certains, à l’instar de la Hongrie, sont toujours vent debout contre toute idée de partage.

    Anas, lui, est satisfait, même s’il regrette que Berlin soit moins joli que la Bavière de Louis II. Il vient de prendre un appartement avec sa copine et, comme beaucoup d’étudiants allemands, il travaille dans un supermarché pour arrondir ses fins de mois.

     

    Challenges


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  • Bordeaux : « Un recours à la violence se banalise » depuis le déconfinement, observe le procureur de la République

    © Mickaël Bosredon/20Minutes Frédérique Porterie, procureur de la République à Bordeaux

    Le procureur de la République de Bordeaux a reçu « 20 Minutes » pour un entretien, alors que l’agglomération fait face à une série d’agressions à l’arme blanche depuis le déconfinement

    Coups de couteau, de cutter, de machette, de sabre, voire de hache…. La hausse de la délinquance à Bordeaux enregistrée depuis un peu plus d’un an, s’accélère depuis le déconfinement avec une flambée des agressions à l'arme blanche. On en recenserait une quarantaine en quatre mois et demi. « Entre le 9 mai et le 19 juillet, 25 affaires avec interpellations ont été ouvertes » précise pour sa part le procureur de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie, qui a reçu 20 Minutes mercredi pour faire le point sur la situation.

    Réputée calme il y a encore un peu plus d’un an, Bordeaux défraye la chronique depuis quelques mois en raison des nombreuses agressions à l’arme blanche qui surviennent dans la nuit ou au petit matin. Qu’est-ce qui explique ce basculement ?

    Il existe plusieurs phénomènes. Nous avons comme dans toutes les agglomérations des violences avec armes, en sortie de boîtes de nuit ou de bars. C’est le cas de la dernière en date [dans la nuit de vendredi à samedi], survenue dans un bar cours de l’Yser, et qui s’est terminée par un coup à la gorge avec un verre cassé sur un des individus. Il y a aussi une délinquance qui monte dans des quartiers inscrits dans une guerre de territoires, à Chantecrit, aux Aubiers et sur la rive droite, avec la police qui se fait caillasser. Ensuite, il y a une délinquance qui s’est aggravée dans le centre de Bordeaux, liée notamment à la présence de MNA, les « mineurs non accompagnés » [jeunes étrangers sur le territoire français, isolés et sans papier]. Le dénominateur commun à tous ces phénomènes, c’est la banalisation de l’utilisation des armes. Et à Bordeaux c’est plus visible qu’ailleurs car il était moindre auparavant.

    Que sait-on de ces « mineurs non accompagnés » ?

    Déjà, tous les MNA ne sont pas des délinquants, c’est important de le rappeler. Ce sont des jeunes étrangers, souvent en provenance des pays du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne – mais parfois d’autres pays –, qui viennent en Europe en payant des passeurs, via l’Espagne, qui est le pays le plus impacté par le phénomène. La France n’était d’ailleurs pendant longtemps qu’une terre de passage pour aller plus au nord, vers la Grande-Bretagne notamment, mais la crise du Covid les a stoppés.

    Ces mineurs arrivent-ils dans le cadre d’un réseau de délinquance organisé ?

    Non, pas spécialement. Il n’y a pas d’organisation criminelle qui les fait venir en France. En revanche, une fois sur place, certains tombent dans la délinquance pour se nourrir ou se fournir des stupéfiants ; ils peuvent être alors récupérés par un réseau, avec quelqu’un qui va se servir d’eux pour leur faire commettre des vols, en échange de médicaments et de drogues. Et ces vols deviennent de plus en plus violents. Il y a un recours à la violence qui se banalise énormément, et il semble assez naturel aujourd’hui de porter une arme, qu’il s’agisse des MNA ou de délinquants plus "classiques". Et le phénomène s’est accentué à la sortie du confinement.

    Pourquoi ?

    Je ne suis ni psychiatre, ni sociologue, mon rôle est de regarder les faits, et de voir si cela relève de la justice pénale ou pas. Mais le confinement a généré des comportements qui vont des incivilités – avec notamment des conflits de voisinage, des agressions verbales, des outrages aux agents de la force publique – jusqu’à des exactions entre délinquants ou sur d’autres personnes. Le confinement a eu un impact psychologique, et nous constatons des comportements exacerbés, ce qui se traduit dans la population des MNA par une montée de l’agressivité.

    Pourquoi trouve-t-on d’un coup davantage de MNA à Bordeaux, et combien sont-ils ?

    Ils ont pu être chassés d’autres villes, ce qui serait le cas de Toulouse ou Marseille, par les délinquants locaux qui ne voulaient pas voir arriver cette population, considérée comme une sorte de concurrence. On dénombrait une quarantaine de personnes au départ, ce serait plutôt une centaine aujourd’hui. Mais de qui parle-t-on exactement, quand on sait qu’en réalité la plupart se disent mineurs mais sont majeurs ?

    Quelle réponse judiciaire apportez-vous ?

    Face à cette délinquance organisée, j’ai pris des instructions pour faire des défèrements systématiques sur le port d’arme et les violences avec arme. Si dans le centre-ville de Bordeaux quelqu’un a une arme, il est déféré au parquet, et la réponse peut aller jusqu’à une comparution immédiate ou l’ouverture d’information judiciaire. J’ai aussi multiplié les réquisitions aux fins de contrôle d’identité. Mais dans le traitement des mineurs, on privilégie l’éducatif au répressif, et chaque fois que c’est possible, le mineur est pris en charge en assistance éducative. Ce qui n’empêche pas qu’il y aura aussi une réponse pénale, même en cas d’infraction mineure.

    Réponse pénale que certains jugent trop rare…

    Aujourd’hui, la plupart des parquets sont entre 80 % et 98 % de réponse pénale sur les faits identifiés avec un auteur connu. A Bordeaux nous sommes à 90 %. Mais concernant les MNA, quand on les interpelle après une infraction pénale, le fait qu’ils ne donnent pas leur identité, qu’ils n’aient pas de papier, qu’ils ne parlent pas, rend les affaires très compliquées.

    Quant au suivi éducatif, il n’est pas aisé non plus, sachant que beaucoup de ces jeunes cherchent généralement à s’enfuir des structures, non ?

    Certaines personnes disent que ce sont de pauvres enfants dont on ne s’occupe pas et qui sont laissés aux mains de réseaux. Ce n’est pas cela. Ils sont pris en charge éducativement, on les place dans des foyers, mais dans l’heure qui suit ils partent rejoindre leurs copains qui vivent dans des squats.

    Parallèlement, des actions de terrain sont ou vont être menées. Où en est la création du groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) pour le quartier Saint-Michel ?

    Un GLTD a vocation à être mis en place pour mener des actions ciblées, en collaboration avec différents services. C’est comme si on mettait un coup de projecteur sur un endroit où les choses se passent un peu dans le noir. Je réunis ce groupe mardi prochain, mais il y a déjà eu des actions menées sur ce quartier. La situation sur Saint-Michel se détériore depuis un peu plus d’un an. Il y a une occupation du territoire dans ce quartier, qui va jusqu’aux Capucins en passant par les quais et la gare, par des délinquants en raison du trafic de stupéfiants. Ils récupèrent d’ailleurs certains MNA.

    Vous espérez des résultats sous combien de temps dans ce quartier ?

    Le GLTD va être acté pour minimum trois mois, mais il n’a pas vocation à rester un an non plus. Les choses devraient bouger assez vite, on va tout faire pour.

    Sera-t-il possible de faire cesser ces agressions récurrentes à l’arme blanche ?

    Je serais présomptueuse de dire que je vais régler le problème, mais on a les moyens de tenter de le régler. Je ne peux pas me résoudre à considérer que la situation est perdue, si on est face à une cinquantaine de personnes qui posent problème, ce qui semble être le cas. On doit pouvoir s’en occuper, quand même.

    20 Minutes

    Donc Bordeaux est dans la merde !


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  • Les Etats-Unis ont révoqué, à compter de cette semaine, plus de 1.000 visas de ressortissants chinois, a annoncé mercredi une porte-parole du département d'Etat.

    Cette mesure fait partie d'une tentative de l'administration Trump d'empêcher l'entrée sur le territoire d'étudiants et de chercheurs chinois soupçonnés d'avoir des liens avec l'armée chinoise.

    Lors d'une proclamation faite en mai, le président américain, Donald Trump, avait restreint l'entrée sur le territoire de certains chercheurs et étudiants chinois, disant que Pékin les utilisait pour acquérir des technologies et des biens de propriété intellectuelle américains sensibles.

    Le département d'Etat a commencé à implémenter ces règles effectives le premier juin.

    Le département a autorité pour révoquer les visas, a ajouté la porte-parole du département d'Etat, et exercera cette autorité lorsqu'il recevra des informations indiquant que le titulaire d'un visa peut être interdit de séjour aux États-Unis ou qu'il peut ne pas avoir droit à un visa.

    Elle n'a pas donné de détails concernant les personnes dont le visa a été révoqué.

    WASHINGTON (Reuters)


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  • Il a mis fin à ses jours mercredi après-midi 

    Un détenu âgé de 22 ans s’est suicidé par pendaison mercredi après-midi à la maison d’arrêt de  Lyon-Corbas, a-t-on appris auprès des pompiers, confirmant une information du quotidien Le Progrès. Alertés vers 17h30, les pompiers et le Samu ont tenté de réanimer le jeune homme, sans succès, a précisé la même source.

     

    Ce suicide a été confirmé par un porte-parole de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Lyon, qui n’a pas souhaité donner de précisions sur la victime et les circonstances de ces faits. « Le parquet a été informé pour les suites à donner à l’enquête », a-t-il ajouté

    Plus de 80 suicides dans les prisons françaises depuis le début de l’année

    En 2019, 128 prisonniers se sont suicidés, trois de moins qu’en 2018, selon la direction de l’administration pénitentiaire (DAP). Entre le 1er janvier et le 17 août 2020, 82 suicides avaient déjà été recensés, contre 72 sur la même période l’an dernier.

    20 Minutes


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  • Auchan annonce la suppression de 1 475 postes en France

    L'entreprise indique qu'elle créera, dans le même temps, 377 postes.

    La direction d'Auchan Retail France a annoncé, mercredi 9 septembre, un plan qui prévoit la suppression de "1 475 postes" pour "adapter (...) son organisation aux nouvelles attentes des consommateurs et des citoyens". Le distributeur français a lancé l'an dernier un plan baptisé Auchan 2022 qui vise à transformer en profondeur son offre et qui devrait lui permettre de réaliser des économies de l'ordre de 1,1 milliard d'euros.

     

    L'enseigne indique que ce projet prévoit la suppression nette de 1 088 emplois : "1 475 seraient supprimés, dont dix vacants, et 377 postes seraient créés", écrit l'entreprise dans un communiqué alors qu'un comité social et économique extraordinaire se tient depuis mardi à Hem, près de Lille. "Après une première étape de mise en oeuvre annoncée en janvier 2020, dont les premiers résultats sont tangibles, Auchan Retail France passe à la deuxième phase de son plan de transformation", écrit le groupe.

    franceinfo


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  • Épinglé pour ne pas avoir porté le masque aux côtés de Castex, Bayrou reconnaît une erreur

    Le nouveau Haut-commissaire au Plan était aux côtés du Premier ministre lors d'une conférence de presse à Biscarosse, dans les Landes.

    François Bayrou reconnaît une erreur. Le nouveau Haut-commissaire au Plan a réagi ce mardi soir aux images de lui apparaissant non masqué aux côtés de Jean Castex lors d'une conférence de presse à Biscarosse, dans les Landes.

    La scène a été abondamment commentée sur les réseaux sociaux, où les internautes ont dénoncé un manque de respect des règles sanitaires, d'autant plus que le Premier ministre expliquait à ce moment-là qu'il allait se faire dépister après avoir été en contact avec Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, testé positif au Covid-19.

    "J'aurais dû remettre mon masque"

    "C'est vrai, j'aurais dû remettre mon masque dès la fin de mon discours", a reconnu François Bayrou dans un tweet en réponse à un journaliste. "Je ne l’ai fait qu’une minute plus tard, mais les puristes pourront vérifier que je n’avais personne à moins d’1m50... Test demain matin bien sûr!"

    Sur la vidéo, François Bayrou met effectivement un peu plus d'une minute avant de réagir et de finalement sortir son masque puis le mettre sur son visage. Mais d'autres clichés diffusés par l'AFP montrent le maire de Pau à d'autres moments de la visite, ce mardi dans cette même salle, posant pour des photos et discutant avec le ministre de la Justice, toujours sans masque.

    BFM.TV

    Bayrou toujours aussi con !


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  • Le coronavirus se rapproche à nouveau du pouvoir. Jean Castex, en visite aux journées parlementaires du Modem dans les Landes, a annoncé mardi qu'il allait se faire tester après avoir été en contact prolongé, samedi après-midi, avec le directeur du Tour de France Christian Prudhomme, testé positif. 

    "Je suivrai le protocole élaboré par le gouvernement et les autorités de santé. Il s'applique à toutes et tous", a ajouté le Premier ministre dans un tweet, assurant qu'il exercerait "la plénitude de ses fonctions en respectant scrupuleusement les recommandations sanitaires". 

    le Premier ministre a finalement été testé négatif dans l'après-midi. Mais il a maintenu son isolement à Matignon avant d'effectuer un second test samedi prochain. "Il se met à l'isolement", a résumé l'entourage du chef du gouvernement, et "respectera la procédure pour les cas contacts". Jean Castex a dû réorganiser son agenda afin de travailler depuis Matignon, où il s'isolera pendant sept jours - la nouvelle durée de quarantaine qui devrait être officialisée vendredi, après l'avis du Conseil scientifique. Gérald Darmanin pourrait également se faire tester, si le Premier ministre était testé positif dans une semaine, les deux hommes ayant récemment déjeuné ensemble, a annoncé en outre l'entourage du ministre de l'Intérieur à LCI. 

    Compte tenu des circonstances, le conseil de ministre, le conseil de défense et le séminaire gouvernemental prévus mercredi seront organisés en visioconférence. 

    Placide


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  •  Les Etats-Unis vont bloquer les importations de coton et de tomates en provenance de la région chinoise du Xinjiang, où Pékin est accusé de se livrer au travail forcé des minorités musulmanes, ont déclaré à Reuters des responsables des services de douanes et de la protection des frontières américaines (CBP).

    Cette décision, qui concerne deux des principaux produits de base exportés par la Chine, sera annoncée d'ici la fin de la journée en même temps qu'une interdiction portant sur cinq autres produits, en lien avec les abus commis au Xinjiang.

    Elle risque de raviver les tensions entre les deux premières puissances économiques mondiales, déjà en désaccord sur de multiples dossiers allant de Hong Kong au commerce en passant par les revendications chinoises dans le sud de la mer de Chine, ou encore concernant l'équipementier Huawei.

    Une ordonnance de suspension de la mise sur le marché ("Withhold Release Order" ou WRO) permet au CBP de bloquer les envois de produits sur la base de soupçons de travail forcé en vertu d'une loi américaine destinée à lutter contre la traite humaine, le travail des enfants et d'autres violations des droits l'homme.

    La commissaire adjointe exécutive du CBP, Brenda Smith, a déclaré à Reuters que les interdictions d'importation s'appliqueraient à l'ensemble des chaînes d'approvisionnement concernant le coton, dont les fils de coton, les textiles et les vêtements, ainsi que les tomates, le concentré de tomate et d'autres produits en provenance de la région.

    L'administration américaine dénonce depuis des mois les atteintes aux droits de l'homme dont les Ouïghours, une minorité musulmane, sont victimes dans le vaste territoire semi-autonome de l'ouest de la Chine. En juillet, Washington a sanctionné quatre responsables chinois, dont Chen Quanguo, secrétaire du Parti communiste dans le Xinjiang.

    D'après l'Onu, des rapports crédibles montrent qu'un million de musulmans ont été détenus dans des camps de la région, où ils sont contraints au travail.

    La Chine dément tout mauvais traitement à l'encontre de la minorité ouïghoure et soutient que les camps sont des centres de formation professionnelle destinés à lutter contre l'extrémisme.

    (David Lawder; version française Claude Chendjou, édité par Jean-Michel Bélot)

    REUTERS 'Washington


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  • Californie: plus de 8000 km² incendiés, un record depuis 1987

    Des incendies ont ravagé plus de 8000 km² en Californie, soit près de 80 fois la superficie de Paris, obligeant de nombreux habitants à fuir ces feux d'une ampleur inédite depuis 1987, ont indiqué lundi les pompiers.

    "C'est la première fois en 33 ans qu'on dépasse les deux millions d'acres", soit 8000 km², a déclaré Lynne Tolmachoff, porte-parole des pompiers. "C'est clairement un record. Et nous sommes encore loin de la fin de la saison des incendies".

    Lundi après-midi, des milliers de pompiers luttaient toujours contre les incendies.

    Dans l'ensemble du sud de la Californie, ordre a été donné à la population d'évacuer les lieux et de se mettre à l'abri.

    Dans le nord de la Californie, plus de 200 personnes ont été évacuées par des hélicoptères de l'armée pour échapper à un incendie qui se propageait rapidement et s'était déclaré près de Fresno.

    BFM.TV

    Pauvres animaux brulés vifs, on n'en parle pas !


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  • Plus de 80 migrants, dont au moins quatre enfants, ont été secourus lundi au cours de cinq opérations distinctes alors qu'ils tentaient de traverser la Manche à bord d'embarcations de fortune, a indiqué dans la soirée la préfecture maritime.

    Quarante-cinq d'entre eux se trouvaient à bord d'une même embarcation pneumatique, signalée "en difficulté" au large de Dunkerque, dans le Nord, aux alentours de 9 heures, puis remorquée jusqu'au port par une vedette de la douane française, précise dans un communiqué la préfecture de la Manche et de la mer du Nord.

    Des embarcations "en panne" et "qui prenaient l'eau"

    Un patrouilleur des garde-côtes a également secouru 16 migrants, dont cinq femmes et quatre enfants, après la "panne" de leur embarcation au large de Dunkerque.

    Quinze autres personnes, repérées à 06h07 au large de Calais dans une embarcation qui "prenait l'eau", ont eux été secourus par une vedette côtière de la gendarmerie maritime et ramenés au port de Calais.

    Informées par un navire de commerce et un ferry, les autorités ont enfin intercepté cinq personnes dans la zone de mouillage du Dyck, au nord de Calais, et deux autres migrants "en situation d'hypothermie" dans une zone non précisée, finalement ramenés au port de Calais.

    Tous "sains et saufs", ils ont été confiés à la police aux frontières. Depuis le 1er janvier, au moins 1.169 migrants ont été interceptés par les autorités françaises après avoir tenté de traverser la Manche à l'aide d'embarcations de fortune ou à la nage, selon un décompte effectué par l'AFP.

     

    BFM.TV

    Hélas, ces gens restent libres et recommenceront ! Pourquoi on ne les renvoie pas dans leur pays d'origine ?


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  • Affaire Khashoggi. La justice saoudienne prononce finalement huit peines de prison

    Un tribunal saoudien a condamné, lundi 7 septembre, huit personnes à des peines allant de sept à 20 ans de prison pour le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. Un jugement présenté comme un verdict final.

     

    L’information émane de l’agence de presse officielle saoudienne SPA. La justice du pays a condamné, lundi, huit accusés jugés pour leur implication dans la mort du journaliste Jamal Khashoggi, assassiné en octobre 2018 dans les locaux du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul« Cinq ont été condamnés à 20 ans de prison, et trois autres à des peines allant de 7 à 10 ans de prison », a indiqué l’agence de presse, citant les services du Procureur général. L’identité des personnes condamnées n’a pas été précisée.

    Ce jugement, qualifié de verdict final, intervient après que les fils de Jamal Khashoggi ont annoncé en mai « avoir pardonné » ses tueurs. Dans un premier temps, cinq Saoudiens avaient été condamnés à mort et trois condamnés à des peines de prison d’après une annonce faite en décembre 2019. L’Arabie saoudite n’a pas de système légal codifié et, en application de la loi islamique, le pardon de la famille d’une victime peut valoir grâce ou sursis à exécuter une peine.

    Collaborateur du Washington Post et critique du régime saoudien après en avoir été proche, Jamal Khashoggi a été assassiné et son corps découpé en morceaux en octobre 2018 dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul où il s’était rendu pour récupérer un document. Il était âgé de 59 ans au moment de sa mort et ses restes n’ont jamais été retrouvés.

    L’une des pires crises diplomatiques pour l’Arabie saoudite

    Ce meurtre a plongé l’Arabie Saoudite dans l’une de ses pires crises diplomatiques et terni l’image du prince héritier Mohammed ben Salmane, dit « MBS », désigné par des responsables turcs et américains comme le commanditaire du meurtre. Après avoir nié l’assassinat, puis avancé plusieurs versions des faits, Ryad a affirmé qu’il avait été commis par des agents saoudiens qui auraient agi seuls et sans recevoir d’ordres de leurs dirigeants.

    De son côté, la justice turque a commencé début juillet à juger par contumace 20 Saoudiens, dont deux proches du prince héritier, l’ex-conseiller Saoud al-Qahtani et l’ancien numéro deux du renseignement, le général Ahmed al-Assiri, identifiés comme les commanditaires du meurtre.

    Le premier a fait l’objet d’une enquête en Arabie saoudite mais n’a pas été inculpé « en raison de preuves insuffisantes » et le second, mis en accusation, a été acquitté pour les mêmes motifs, selon le parquet saoudien. Les deux hommes ont été officiellement évincés du cercle politique du prince hériter.

    Ouest-France

    Honte à leur justice !


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  • Affaire Alexeï Navalny : l'opposant russe est sorti du coma

    L'adversaire du Kremlin s'est réveillé du coma artificiel dans lequel il avait été plongé après son empoisonnement supposé le 22 août.

    Alexeï Navalny s'est réveillé lundi 7 septembre dans l'hôpital berlinois où il avait été transféré.Il va "par étapes" cesser d'être sous respirateur artficiel et "réagit quand on lui parle", selon l'hôpital de la Charité. Voilà plus de deux semaines que l'opposant politique à Vladimir Poutine était plongé dans un coma artificiel après un empoisonnement, selon les médecins.

     

    Le militant anti-corruption avait fait un malaise dans un avion qui le ramenait à Moscou depuis la Sibérie, malaise vraisemblablement dû à un empoisonnement.

    Les médecins allemands avaient indiqué que les résultats cliniques révélaient "une intoxication par une substance du groupe des inhibiteurs de la cholinestérase" (soit un agent neurotoxique comme par exemple le gaz sarin ou le Novitchok russe), confirmant selon eux la thèse de l'empoisonnement défendue par les proches du militant anticorruption.

    Pas d'informations quant aux séquelles possibles

    De leur côté, les autorités russes affirment qu'Alexeï Navalny n'a pas été empoisonné et nient leur implication dans ce malaise : "Toute tentative d'associer la Russie de quelque manière que ce soit à ce qui s'est passé est inacceptable à nos yeux, elles sont absurdes", a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

    Notant dès la semaine dernière des améliorations de son état de santé, l'hôpital a affirmé qu'il n'était pas possible, à ce stade, de déterminer si le Russe de 44 ans porterait des séquelles à long terme de ce lourd empoisonnement.

    franceinfo

    Saurons nous un jour la vérité ?


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  • La bataille des mots à laquelle viennent de se livrer les ministres de l’Intérieur et de la Justice continue de secouer le monde de la police. Le terme «ensauvagement» brandi par le premier, pour évoquer l’état de notre société, et récusé par le deuxième, confirme, selon les représentants des forces de l’ordre, qu’il ne faut pas s’attendre à une convergence des points de vue entre les deux hommes. Au contraire: la querelle sémantique indique qu’il va plutôt y avoir de sérieux tiraillements entre Beauvau et la place Vendôme.

    «Et on le savait, affirme Patrice Ribeiro, le secrétaire général de Synergie-officiers. Quand on a rencontré la première fois Darmanin, on lui a prédit une conflagration entre lui et son collègue de la Justice, tant les points de vue entre eux sont différents. Mais la dissension est apparue plus vite que prévu». Cette joute verbale a pour conséquence de voir aujourd’hui Éric Dupond-Moretti - désormais vivement critiqué par les policiers - être systématiquement opposé à Gérald Darmanin, qui, lui, engrange les louanges. «Darmanin, l’élu de terrain, est dans la reconnaissance du réel et Dupond-Moretti, l’avocat multimillionnaire, est dans le déni, l’aveuglement idéologique et loin de la réalité des gens», dénonce ainsi Patrice Ribeiro.

    «Le premier est pragmatique et l’autre est dans sa bulle», renchérit Frédéric Lagache, le numéro deux du syndicat Alliance. Yves Lefebvre, secrétaire général du syndicat Unité SGP police FO, enfonce le clou: «Pour Dupond-Moretti, l’insécurité est une pure vue de l’esprit. Contrairement à Darmanin, il refuse de reconnaître qu’il n’y a jamais eu autant d’insécurité dans notre pays.»

     

    Pourtant, de l’avis de tous, les violences ne cessent bel et bien d’exploser«Sur la côte basque cet été, on n’avait jamais constaté autant de faits de rébellion», poursuit Yves Lefebvre. «Des petites communes ont connu des faits de délinquance inattendus et ont vécu soudainement ce que vivent les grandes villes. On assiste aujourd’hui à une radicalisation des rapports sociaux», décrit encore le responsable de Synergie-officiers. Et tous de mettre en garde contre l’utilisation des chiffres qui feraient apparaître une stabilité de la délinquance: «Combien de policiers aujourd’hui ne déposent même plus plainte pour outrage, parce qu’ils vivent ces agressions tous les jours?», interroge le président du Syndicat indépendant des commissaires de police, Olivier Boisteaux.

    Le règne de l’impunité

    Pour les syndicats, cet «ensauvagement» de la société qui existe réellement est en partie dû, au règne de l’impunité dans notre pays. «Il faut être multirécidiviste pour être sanctionné aujourd’hui et aller en prison», s’alarme le responsable d’Alliance en démontant les propos du garde des Sceaux. «Ce dernier signale aujourd’hui que plus de 90 % des peines sont appliquées. Mais il intègre les aménagements de peine, les alternatives à la prison!» «Il faut appliquer les sanctions qui sont prévues sans aménagement», insiste, de son côté, Yves Lefebvre. «Pour restaurer l’autorité de l’État, les sanctions doivent être d’une plus grande visibilité», ajoute encore Olivier Boisteaux qui demande une politique pénale plus ferme pour juguler cette violence. Mais pour les syndicats, Éric Dupond-Moretti n’en prend pas aujourd’hui le chemin.

    Le Figaro


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  • 18 militaires ont été condamnés pour viols ce vendredi 4 septembre, à des peines allant de 10 à 20 ans de prison, lors d'un procès à Bukavu, dans l'est du pays. 

    L'avocat de la défense a déjà annoncé faire appel de la décision. Mais Me Aline Bahati, avocate des parties civiles, soutenues par la Fondation Panzi du Dr Mukwege, s'est dit « satisfaite » de ce jugement. Elle estime qu'il s'agit d'un premier pas pour la justice et que l'État congolais, qui a été condamné solidairement avec les militaires, doit maintenant prendre ses responsabilités.

    « Notre satisfaction, c’est du côté du nombre de condamnations jusque-là obtenues, explique Me Aline Bahati. On a malgré tout constaté que les dommages et intérêts alloués aux victimes étaient moindres par rapport aux préjudices subis, mais c’est déjà ça. »

    Combat à poursuivre

    « Malheureusement, déplore l'avocate, nous constatons que, au-delà de condamnations obtenues, rien d’autre n’est fait. Et l’État congolais est condamné 18 fois. Il s’agit d’hommes, avec les militaires et les policiers, étant donné que sa responsabilité a été établie, mais malheureusement ça cloche au niveau de la réparation respective en faveur de ces victimes. »

     

    Saluant « un premier pas, l'avocate souligne qu'il reste « un grand combat à poursuivre pour obtenir que l’État congolais puisse réparer effectivement, que les dommages et intérêts auquel il a été condamné soit effectivement versés aux victimes ».

    RFI


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  • Un Français a écopé d'une amende de 1.000 euros en Sardaigne après la saisie dans ses bagages de sable prélevé pendant son séjour sur l'île italienne. Le touriste a été contrôlé à l'aéroport d'Elmas par des gardes-forestiers, chargés de la protection du littoral, qui ont trouvé, dans une bouteille en plastique, deux kilos de sable fin. "Ces comportements non seulement nuisent à l'environnement mais compromettent l'entretien du littoral destiné au développement durable du tourisme en Sardaigne", indiquent les autorités locales.

     

    En août 2019, un couple de Français avait été interpellé en Sardaigne avec 40 kg de sable dans sa voiture, alors qu'il s'apprêtait à embarquer sur un ferry à destination de Toulon. La Sardaigne interdit depuis plusieurs années aux touristes de prélever le sable de ses plages, souvent en forme de grains de riz, et prévoit de fortes amendes pour les contrevenants.

    Le prélèvement de sable est considéré comme une atteinte au domaine public maritime

    En France aussi la collecte de sable sur la plage est strictement réglementée. L'article L321-8 du Code de l'environnement réglemente la collecte de sable ou de coquillages. Pour ce type d'infraction, les amendes peuvent grimper jusqu'à 1.500 euros. La loi précise que "les extractions de matériaux sont limitées ou interdites lorsqu'elles risquent de compromettre directement ou indirectement l'intégrité des plages, dunes littorales, falaises, marais".

    Le prélèvement de sable est considéré comme une atteinte au domaine public maritime. S'il est interdit de ramasser du sable sur la plage, on peut en revanche collecter le "sable éolien" (celui qui a été déplacé par le vent hors de la plage) et qu'on trouve sur la chaussée. Dans les faits, les autorités tolèrent le ramassage, tant qu'il se fait en petite quantité. Le glanage de galets peut également coûter une amende de 1.500 euros.

    leJDD.fr


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