• Incendie de la cathédrale de Nantes : le voyage de Roselyne Bachelot en hélicoptère qui pose problème

    18 juillet 2020

    A peine arrivée, aussi vite repartie. Initialement attendue à Lille, pour l’un de ses premiers déplacements en qualité de ministre de la Culture, Roselyne Bachelot aura à peine eu le temps de poser le pied à la gare Lille Flandres, raconte « La Voix du Nord ». Elle est immédiatement repartie, devant se rendre en urgence à Nantes, aux côtés du Premier ministre Jean Castex et du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour aller au chevet de la cathédrale incendiée.

    Mais il fallait arriver vite et le choix du transport aérien n’a pas été du goût de tout le monde. Cette photo de la ministre, installée à côté de son hublot, son téléphone en main, et sans masque, a été postée par la directrice de communication de Santé publique France.

    « Donc si on a bien compris, elle a pris un hélicoptère Puma de l’Armée de l’Air pour faire Lille-Nantes. Il venait d’où ce Puma ? Parce que si c’est de Paris le bilan carbone c’est le triangle Paris-Lille-Nantes-Paris », balance un internaute

    L’ancienne ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a elle aussi dénoncé ce choix sur Twitter. « Bonjour le bilan carbone ! Et le masque dans les transports ...Pour Nantes, il y a le TGV ... Faites ce que je dis mais pas ce que je fais », a ainsi taclé l’ex candidate à la présidentielle.

    L'OBS


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  • Brésil : le cacique Raoni Metuktire hospitalisé et admis en soins intensifs

    Le cacique Raoni, 90 ans, porte-parole des indigènes du Brésil, hospitalisé depuis deux jours, a été transféré samedi par avion vers un hôpital mieux équipé en raison d'« une aggravation de son état », a annoncé le premier établissement où il avait été admis. Peu après, l'hôpital où le cacique a été transféré a indiqué qu'il présentait « des signes d'amélioration », notamment une élévation de sa tension, après de premiers soins.

    « Il a présenté aujourd'hui une aggravation de son état de santé, avec une hausse de son anémie et une dégradation des fonctions rénales [?] probablement à cause d'une hémorragie digestive », a indiqué dans un bulletin l'hôpital Santa Inês de la petite ville de Colider (Centre Ouest), où avait été admis jeudi le chef indigène défenseur de la forêt amazonienne.

    Lire aussi Déforestation, barrages : le combat sans fin du chef Raoni

    Cet hôpital de l'État du Mato Grosso « ne disposant pas d'unité de soins intensifs, il a été transféré avec une certaine urgence dans un autre établissement » du même État « au cas où son état clinique empirerait ». Raoni Metuktire, connu dans le monde entier pour sa lutte infatigable pour la défense des droits et des terres indigènes, avait été transporté par avion jeudi de son village vers Colider, souffrant de « faiblesse, difficultés respiratoires, perte d'appétit et de diarrhées », a précisé l'hôpital Santa Inês.

    Le Point


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  • Tout à fait d'accord  avec ce que dit  Stéphane Tiki !


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  • "Il est là le corona !": au canal Saint-Denis, un millier de migrants sans mesures barrière

    "Il est là le corona !": au canal Saint-Denis, un millier de migrants sans mesures barrière

    LIEN de ce bel article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/il-est-l%c3%a0-le-corona-au-canal-saint-denis-un-millier-de-migrants-sans-mesures-barri%c3%a8re/ar-BB16Tnyw

     

    Brizitte pourrait en prendre quelques uns chez elle, elle qui semblait tant les aimer à la Fête de la musique 2019 ! 


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  • Et ce n'est pas avec le gros Moretti que cela va changer car il l'aime la racaille !


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  • Incendies, violences, interpellations : le bilan des incidents du 14-Juillet

    Les festivités du 14 juillet ont été marquées dans la nuit de mardi à mercredi au niveau national par de traditionnelles violences urbaines, notamment en région parisienne, a-t-on appris de sources policières. Selon un premier bilan provisoire national, il y a eu 61 interpellations dont 53 gardes à vue et trois policiers blessés légèrement, a indiqué une source policière.

     

    A Paris et dans sa petite couronne, un autobus a été incendié à Suresnes (Hauts-de-Seine) par des tirs de mortier d'artifice, ce qui a donné lieu à six arrestations, a rapporté une autre source policière. A Chatenay-Malabry, un car de tourisme vide a été incendié, sans entraîner à ce stade d'interpellations.

    Un incendie d'appartement s'est également déclaré dans un immeuble vétuste du XIIIe arrondissement de Paris, également en raison de tirs de mortier d'artifice, mais n'a pas fait de blessés, selon des sources policières.

    Tirs de mortier d'artifice, véhicules et poubelles incendiés

    Les commissariats de Sèvres et Vanves ont essuyé des tirs de mortier d'artifice. Des tirs similaires se sont produits porte de Vincennes, porte d'Orléans et dans les XVe et XIXe arrondissements de Paris. Quatre personnes ont été interpellées dans le XIXe arrondissement après avoir visé des CRS.

     

    A Orly (Val-de-Marne), mardi soir, trois personnes ont été placées en garde à vue pour avoir jeté des cocktails molotov sur des policiers qui circulaient dans leur véhicule. Cet incident n'a pas fait de blessé.

    Dans les quatre départements de la grande couronne francilienne, la police a dénombré 35 véhicules et 41 poubelles incendiés. Dans les quartiers des Mureaux et de Trappes (Yvelines), des affrontements entre forces de l'ordre et jeunes ont eu lieu dans la nuit. Aux tirs de mortiers d'artifice visant les policiers ont répondu des jets de grenades lacrymogènes et de désencerclement.

    Incidents dans le Doubs, couvre-feu à Montbéliard

    Outre des épisodes de violences dans les grandes agglomérations comme la banlieue lyonnaise, les nuits autour du 14 ont également été marquées par des incidents dans le Doubs, notamment à Besançon et à Montbéliard où la ville a mis en place un couvre-feu pour les mineurs dans un quartier après des violences.

     

    Aux Sables-d'Olonne, la nuit du 14 au 15 a été émaillée de violences "impliquant plusieurs dizaines de personnes âgées entre 16 à 25 ans, provenant des grandes agglomérations de la région des Pays de la Loire", selon la préfecture de Vendée. "Sur fond d'alcoolisation excessive, les individus se sont affrontés avec les forces de l'ordre sur le front de mer et dans le centre-ville, dégradant plusieurs biens publics et privés", a rapporté la préfecture.

    Pas de chiffre officiel depuis 2019

    Depuis début 2019, le ministère de l'Intérieur a choisi de ne plus dévoiler les chiffres officiels des véhicules brûlés lors des nuits de la Saint-Sylvestre ou du 14 juillet au niveau national. "A partir du moment, où on donne le nombre de véhicules incendiés, s'installe année après année, une compétition malsaine", a-t-on commenté dans l'entourage de Gérald Darmanin. Cette stratégie est critiquée par des syndicats policiers.

    "C'était plutôt malin d'arrêter de communiquer sur les voitures incendiées département par département car cela alimentait une course à l'échalote mais personne n'est dupe, il y a de plus en plus de violences urbaines et il faut être transparent sur les chiffres nationaux car cela nourrit la suspicion", fait valoir, David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires (SCPN-Unsa).

    "Il ne faut pas alimenter un concours malsain entre quartiers mais il faut mettre les choses sur la table car sinon on attise les extrêmes et les thèses complotistes", souligne Grégory Joron d'Unité-SGP-FO. Plusieurs incidents avaient eu lieu la veille, dans la nuit de lundi à mardi, notamment à Paris et dans sa banlieue où un gymnase et un autobus avaient été incendiés à Nanterre et au moins une cinquantaine de personnes arrêtées.

    L'Express

    Merci aux gentilles chances pour la France !


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  • Plusieurs dizaines de policiers avec hélicoptères se sont déployés lundi en Allemagne pour la deuxième journée consécutive pour tenter de retrouver un fugitif armé caché dans la Forêt Noire et habillé d'un treillis, dans une opération digne du film "Rambo". 

     

    'Restez chez vous et ne prenez pas d'auto-stoppeur avec vous", a mis en garde lundi la police locale d’Oppenau, dans le sud-ouest du pays, où les faits ont débuté dimanche matin.

    Elle a diffusé une photo du fugitif, un sans domicile fixe armé d'un arc, d'un couteau et d'une ou plusieurs armes à feu, connu des forces de l'ordre pour divers délits de port d'armes illégal et conflits avec les forces de l’ordre. 

    L'homme a réussi dimanche à désarmer une patrouille de police venu le déloger d'un abri de fortune où il avait été aperçu. Mais il a réussi à désarmer les agents et à s'enfuir dans la Forêt Noire, où il est depuis recherché par une centaine d'agents, dont des forces spéciales, et des hélicoptères.

    Lors de l'arrivée de la patrouille à son abri, "il a soudainement sorti une arme à feu et menacé les agents qui n'ont pas eu le temps de réagir", a indiqué la police, soulignant que l’homme avait "probablement" pris la fuite avec leurs armes de service.

    AFP

    Pauvres policiers, mieux vaut en rire !


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  • Au Soudan, les membres du Conseil souverain, dont plusieurs sont des femmes, ont validé l'interdiction de la pratique de l'excision, sous peine d'emprisonnement. Un avancée qui va devoir s'accompagner d'un changement des traditions fortement ancrées dans certaines zones du pays.

     

    La pratique ancestrale de l'excision est encore très répandue au Soudan, où, d'après les Nations-Unies, près de neuf femmes sur dix l'ont subie dans l'enfance. Mais depuis le vendredi 10 juillet, cette mutilation génitale, mortelle dans certains cas, est désormais passible de trois ans d'emprisonnement et d'une amende.

    Le Conseil souverain soudanais, qui assure la transition démocratique dans le pays depuis la chute d'Omar el-Béchir jusqu'à la tenue d'élections en 2020, vient de valider une série de lois votées en avril par le gouvernement criminalisant l'excision.

    Le texte adopté considère désormais comme "crime" la mutilation des organes génitaux des femmes. Il autorise aussi la fermeture par les autorités des cliniques ou des lieux pratiquant l'excision.

    La loi a changé… Mais pas les traditions

    Si les milieux les plus conservateurs estiment que l'excision préserve la chasteté, nombre de chefs religieux se sont prononcés contre. Pour l'Unicef à Khartoum, criminaliser cette pratique n'est que la première étape d'un long processus sociétal, afin d'envisager sa disparition.

    "La loi accélérera certainement la réduction de la pratique, si elle est effectivement mise en œuvre par toutes les parties prenantes : les forces de l'ordre, les professionnels de la santé et les membres de la communauté, y compris les parents. Cette période nécessitera des efforts de collaboration intensifs", prévient Tamador Khalid, spécialiste de la protection de l'enfance à l'Unicef au Soudan, contactée par France 24. 

    "Cette pratique n'est pas seulement une violation des droits des jeunes femmes, elle […] a de graves conséquences pour la santé physique et mentale", insiste Abdullah Fadil, représentant de l'Unicef à Khartoum.

    L'excision a gagné du terrain en 30 ans

    Au Soudan, les militants des droits humains affirment que la coutume s'est étendue au cours des trois dernières décennies à des régions éloignées, où elle n'était pas pratiquée auparavant, notamment dans les monts Nuba du Soudan, une zone de conflit entre le gouvernement de Khartoum et des des groupes rebelles.

    "En raison du conflit, de nombreux groupes ethniques qui ont été contraints de se déplacer ont été accueillis par des communautés qui pratiquent les mutilations génitales féminines. Les Nuba, les Fellat et même les Fur ont fait des efforts pour être accueillis et acceptés. Et, dans le cadre d'un processus d'acculturation, ils ont commencé à adopter les mutilations génitales féminines comme partie intégrante de leur nouvelle identité", fait observer Tamador Khalid.

    Pour l'Unicef, l'élimination des mutilations génitales est une étape essentielle en vue de promouvoir l'égalité des droits hommes-femmes dans le pays. Au Soudan, d'après l'organisation internationale, 38 % des jeunes filles sont encore mariées de force avant l'âge de 18 ans." Le mariage des enfants est pratiqué par de nombreux groupes dans les zones rurales, plus que dans les zones urbaines, ce qui les prive du droit à l'éducation, de la possibilité de faire des choix et de prendre des décisions", déplore Tamador Khalid. 

    Des femmes au pouvoir, facteur d'accélération des avancées

    Si le chemin est long, l'Unicef au Soudan se réjouit des changements permis par l'arrivée au pouvoir d'un nouveau gouvernement à la suite du renversement d'Omar el-Béchir par le coup d'État militaire qui a suivi les révoltes populaires de 2019.

    La présence de femmes au sein du Conseil souverain soudanais, qui a validé la loi contre l'excision, a sans doute été un facteur déterminant. Même si cette loi est le fruit d'un long processus d'efforts conjoints des activistes, du gouvernement, des organisations communautaires et des ONG depuis 2010. Six États du Soudan, dont le Darfour du Sud, le Kordofan du Sud et le Kordofan du Nord, avaient déjà adopté des lois contre les mutilations génitales féminines.

    Même si les 40 % de femmes occupant des postes politiques et de direction clés au Soudan ne sont pas encore atteints, "ce qui se passe actuellement est très positif et très prometteur", fait valoir Tamador Khalid.

    Les femmes soudanaises ont joué un rôle de premier plan dans la révolte populaire qui a conduit à la chute de l'ex-dictateur Omar el-Béchir en avril 2019. Or l'ex-autocrate, resté à la tête du pays durant trente ans, après un coup d'État soutenu par les islamistes, avait écarté en 2015 un projet de loi contre l'excision.

    France 24


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  • Ces fêtes se multiplient dans le pays, organisées par des Américains qui prennent la pandémie pour un canular.

    Les États-Unis connaissent une nouvelle flambée de cas de Covid-19 mais certains remettent encore en question l'existence de la maladie infectieuse. Depuis plusieurs mois, des "Covid parties" se multiplient aux quatre coins du pays. Le principe: organiser des fêtes avec des personnes contaminées par le coronavirus et d’autres pas, afin de voir "si le virus est réel et si quelqu’un risque vraiment d’être infecté", explique le Dr Jane Appleby auprès de la chaîne américaine News 4 San Antonio.

    "J'ai fait une erreur"

    Cette médecin à l'hôpital de San Antonio, au Texas, a récemment observé les dégâts de ces fêtes avec la mort d'un trentenaire atteint du Covid-19 après avoir participé à une "Covid party".

    Avant de succomber à la maladie, "il a dit à l'infirmière qui s'occupait de lui: 'Je crois que j'ai fait une erreur. Je croyais que la pandémie était un canular mais en fait, non..." raconte Jane Appleby.

    Ce genre de fêtes, organisées par des sceptiques, ont été observées dans d'autres États comme le Kentucky, l'Alabama ou encore Washington. Plusieurs fois, les autorités ont alerté sur ce phénomène et appelé les Américains à arrêter d'organiser ces événements.

    BFM.TV

    Il y a vraiment des ricains qui sont cons !


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  • Le Premier ministre s'est mépris, lors d'une prise de parole, et a qualifié ce territoire Français d'"île". En 2017, Emmanuel Macron avait commis la même erreur.

    Pour son premier déplacement en Outre-mer depuis sa nomination à Matignon, Jean Castex a commis un impair. En visite express en Guyane, territoire français confronté à l'épidémie galopante de coronavirus, le Premier ministre s'est mépris sur sa nature géographique. Il a en effet qualifié cette région de 300.000 habitants, encastrée entre le Suriname et le Brésil, d'"île".

     

    "Le ministre Lecornu restera, demain, avec vous et auprès des acteurs sociaux et économiques de l'île en particulier", s'est-il fourvoyé lors d'une conférence à laquelle la presse était présente.

    La bourde de Macron en 2017

    Ce n'est pas la première fois qu'une personnalité politique écorche la forme géographique de ce territoire. En 2017, Emmanuel Macron, alors en campagne pour la présidentielle, avait parlé de la Guyane, bouleversée par un mouvement social sur fond de détresse économique, comme d'une "île".

    Il s'était excusé sur Twitter pour sa maladresse: "Je suis allé trop vite, j'ai fait une erreur, et présente mes excuses à ceux qui ont été blessés."

    BFM.TV

    Nos politiques sont nuls en géographie et pas qu'en cela !!!


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  • A Paris, une manifestation féministe contre le «gouvernement de la honte»

    A  coup de slogans choc, un millier de personnes ont dénoncé le remaniement ministériel ce vendredi devant l’Hôtel de ville. Dans leur ligne de mire : Gérald Darmanin, accusé de viol et Éric Dupond-Moretti, opposé au mouvement #MeToo.

    Les coups de pinceaux sont précis et efficaces sur le mur de l’Hôtel de ville de Paris. Les jeunes femmes ont l’habitude de coller des slogans, écrits sur des feuilles A4, dans toute la ville. En quelques minutes, le bâtiment arbore deux des messages les plus repris par les manifestantes ce vendredi : «Un violeur à l’Intérieur, un complice à la Justice» et «Gouvernement de la honte». Dès 18 heures, à l’appel du collectif Nous Toutes, plus d’un millier de manifestantes se sont retrouvées sur le parvis de l’hôtel de ville. Lou, membre de l’association altermondialiste Attac, aide à porter deux imposants corbeaux noirs en carton. «Ce sont nos oiseaux de mauvais augure, explique la militante. Pendant la réforme des retraites, ils représentaient BlackRock, pour les Césars, c’était Polanski Ce soir, on peut y lire «Darmanin» et «Dupond-Moretti», du nom des nouveaux ministres de l’Intérieur et de la Justice.

     

    Sophie Patterson-Spatz a déposé une plainte pour viol en 2017 contre le premier. La procédure, d’abord classée sans suite, a été relancée par la cour d’appel de Paris en juin. Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, n’a lui jamais caché son désaccord avec le mouvement #MeToo et avait déclaré, en 2018 : «Que siffler une femme, ça devienne une infraction pénale, c’est ahurissant.» Dès le lendemain de leurs nominations, mardi, une vingtaine de militantes avaient manifesté devant le ministère de l’Intérieur. Ce vendredi soir, leurs effectifs ont gonflé.

    «Liberté, égalité, impunité» ou «La culture du viol est en marche» : voilà ce qu’on peut lire parmi la marée de pancartes brandies à bout de bras par les manifestantes parisiennes. Sous l’une d’elles, Camille, 22 ans et l’air déterminé, dénonce ces nominations : «C’est un crachat à la gueule de toutes les femmes.» La jeune fille, comme beaucoup d’autres ce soir-là, fait partie des colleuses de slogans féministes dans les rues. «Ministère du viol», «remaniement sexiste - riposte féministe» : depuis le changement de gouvernement, elles ont renouvelé leurs messages.

    «Je pensais que c’était le Gorafi»

    Lorsqu’elles ont appris la nomination de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur, beaucoup des manifestantes ont été choquées. Certaines ont même cru à une blague. «Je pensais que c’était le Gorafi», confie Julie, venue avec des amies. «Les nommer à ces postes n’est pas anodin et montre qu’il y a un vrai problème en France.» À côté d’elle, Marine, du comité Nous Toutes, a l’impression que les féministes sont «punies» pour leur forte mobilisation depuis le mouvement #MeToo. La jeune fille voit la nomination de Gérald Darmanin comme «un manque de respect envers toutes les victimes qui ont peur de parler. Parler ne détruit pas des vies comme on voudrait nous faire croire. L’impunité est là».

    Alix, 22 ans, a analysé l’ensemble du remaniement ministériel sous le prisme du féminisme, et pense que «rien ne va»«Le changement de poste de Marlène Schiappa, le fait qu’il y ait moins de femmes, certains propos de la nouvelle ministre de l’égalité (1), le ministre des outre-mer qui n’est même pas racisé», énumère-t-elle. Pour cette jeune féministe, «l’intersectionnalité» et «la convergence des luttes» sont indispensables. «Le féminisme d’aujourd’hui est beaucoup plus inclusif, il comprend les personnes LGBTQIA+, les personnes racisées, les travailleuses du sexe», confirme Julie, 26 ans.

    «On attend un respect systémique»

    Derrière les masques, les visages sont jeunes. «Les filles de mon âge ne laissent plus rien passer, se félicite Camille, 21 ans. La parole s’est libérée, même si ça demande beaucoup de courage.» A son côté, Nico, un panneau «Queer, meufs et racisé.e.s» à la main, résume : «L’idée est de montrer qu’il y a une convergence des luttes. Contrairement à nos parents, on n’attend pas juste des droits, on attend un respect systémique.» «J’espère qu’on est dans une nouvelle ère», souffle son amie.

    En attendant, rares sont celles à réellement espérer un départ des deux nouveaux ministres, malgré la mobilisation dans plusieurs villes françaises - Toulouse, Bordeaux, Lyon, Grenoble - vendredi. «Peut-être avec la pression internationale, quand on voit que des médias étrangers titrent sur un ministre français accusé de viol», tente Alix. Entre deux slogans scandés à tue-tête, Pauline, la jeune colleuse, prévient : «Ils n’ont pas fini de nous entendre crier.»

    Libération


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  • "Le baccalauréat était moribond ; le virus l'a achevé ; il ne représente plus rien"

    Bruno Gollnisch
     
    @brunogollnisch
     
    Le #baccalaureat était moribond ; le virus l’a achevé : il ne représente plus rien. C’est un crime que de précipiter des centaines de milliers de jeunes gens dans des filières universitaires inadéquates au lieu de les préparer à des métiers plus accessibles et plus utiles...

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  • Les poursuites pénales pour usages de stupéfiants ne seront plus automatiques à la rentrée. L'amende forfaitaire déjà expérimentée dans plusieurs juridictions va être généralisée.

    Dès la rentrée, l’amende forfaitaire pour usage de stupéfiants va être généralisée, rapporte Le Point. Conséquence de cette généralisation : les consommateurs de cannabis ne seront plus systématiquement poursuivis. Une mesure qui vise à alléger la charge de travail des forces de l'ordre et à désengorger les tribunaux. Ainsi, à l'image des amendes pour stationnement gênant, des délits de conduite sans permis ou défaut d'assurance, une amende forfaitaire délictuelle (AFD) est désormais fixée. Son montant : 200 euros. Elle pourra être minorée à 150 euros en cas de paiement dans les 15 jours ou majorée à 450 euros en cas de retard, indique une note du ministère de l'Intérieur du 8 juillet.

    Ainsi, un procès-verbal sera dressé si la personne interpellée ne détient pas plus de 10 grammes de cocaïne et 100 grammes de cannabis. Au-delà, des poursuites judiciaires seront engagées. Le consommateur devra néanmoins "reconnaître les faits, confirmer la nature du produit appréhendé et accepter la confiscation et la destruction des stupéfiants et accessoires saisis".

    La direction de la sécurité publique précise également que "l'établissement de l'AFD doit se faire sur place. À titre exceptionnel, la procédure peut se faire au service pour des considérations d'ordre public, par exemple liées à la protection des agents (toutefois, ce retour au service d'enquête exclut tout recours à la contrainte)". La note du ministère, relayée, par Le Point, invite les forces de l'ordre à notifier son procès-verbal électronique au commissariat, à condition que la personne verbalisée veuille bien s'y rendre.

    Cette amende forfaitaire est déjà expérimentée depuis le mois de juin dans plusieurs juridictions : Rennes (Bretagne), Reims (Marne), Créteil (Val-de-Marne) et Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne). Elle devrait également être testée à partir de juillet, à Lille et Marseille. À Reims par exemple, depuis le 16 juin, les consommateurs majeurs détenant moins de 20 grammes de cannabis sont désormais seulement verbalisés. Au-delà de cette quantité, des poursuites pénales ou des mesures alternatives restent en vigueur, précise France Bleu Champagne-Ardenne.

    Capital


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  • Que dirait-il maintenant ?


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  • Roselyne Bachelot et Eric Dupond-Moretti sont les deux nouveaux visages phares du gouvernement, pourtant la politique, ils ne souhaitaient pas ou plus y toucher...

    Ce lundi 6 juillet 2020, Eric Dupond-Moretti, le célèbre avocat et compagnon de la chanteuse Isabelle Boulay, a été nommé garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement composé par Jean Castex et Emmanuel Macron.

    Cette nomination fait grandement polémique et une vidéo postée par une journaliste qui officie sur TF1 ne risque pas d'éteindre la polémique...

    En avril 2018, Eric Dupond-Moretti avait affirmé à Audrey Crespo-Mara sur LCI qu'il n'accepterait jamais un poste de ministre de la Justice. "Je suis sûr de refuser. Vous voulez que je vous le signe ?" avait lancé l'avocat à la journaliste. Et de poursuivre : "D'abord, personne ne me proposera et ce serait un bordel... Personne n'aura jamais l'idée saugrenue et invraisemblable de me proposer ça. Et moi, franchement, je ne vais pas accepter un truc pareil. Ce n'est pas mon métier et je n'ai pas les compétences. Je n'aimerais pas faire ça !"

    Les contradictions de Roselyne Bachelot

    Dans ce nouveau gouvernement, on note l'arrivée de Roselyne Bachelot en tant que ministre de la Culture et cette arrivée fait elle-aussi parler car l'ancienne chroniqueuse avait affirmé qu'elle avait tiré un trait sur la politiqueAinsi, en 2017, dans On n'est pas couché, elle avait assuré qu'elle ne reviendrait "jamais" en politique, tandis que dans le HuffPost, elle confiait : "On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Il faut pas. il faut que les choses soient irrémédiables sinon elles n'ont pas de noblesse." Preuve qu'on peut changer d'avis à tout âge !

    GALA


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  • Gouvernement Castex : Des féministes manifestent contre la nomination de Gérald Darmanin à l’Intérieur

     Une vingtaine de féministes se sont rassemblées à Paris aux slogans de « Darmanin démission » et « Darmanin violeur »

    Elles ont répondu à un appel spontané sur les réseaux sociaux. Une vingtaine de militantes féministes se sont rassemblées mardi non loin du ministère de l’Intérieur, scandant « Darmanin démission » et « Darmanin violeur » pendant la passation de pouvoir entre Christophe Castaner et Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics dans le gouvernement précédent.

    Le nouveau locataire de la place Beauvau a été mis en cause par deux femmes début 2018, l’une pour viol, l’autre pour abus de faiblesse, des accusations qu’il réfute. Si l’enquête se poursuit pour la première, le parquet a rendu un non-lieu concernant la seconde.

     

    Descendant la rue avec des fumigènes et des pancartes « Darmanin à l’Intérieur, vous vous torchez avec nos plaintes », ces militantes ont été rapidement stoppées par les forces de l’ordre qui quadrillaient le quartier, également proche de l’Elysée.

    Postées à quelques mètres de la Place Beauvau, elles ont chanté « Darmanin violeur, police complice » ou encore « Un violeur à l’Intérieur, un complice à la Justice », en référence au nouveau garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, à qui elles reprochent « un désintérêt et des attaques » contre les prises de paroles de femmes victimes de violences.

    20 Minutes

    La plainte pour viol contre Darmanin, « pas un obstacle » à sa promotion"
     
     
    La plainte pour viol contre Darmanin, « pas un obstacle » à sa promotion"
    Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on juge que « les choses vont dans le bon sens », quant à la plainte pour viol qui vise Gérald Darmanin, nouveau ministre de l’Intérieur
     20minutes.fr
     
    Une plainte pour viol, ce n'est donc pas important pour macron et ses amis ! ! !

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  • Audrey Pulvar, nouvelle adjointe d'Anne Hidalgo, tacle un ancien ministre

    Nouvelle adjointe à la mairie de Paris, en charge, notamment de l'agriculture, Audrey Pulvar a remonté les bretelles d'un ancien ministre qui a liké un tweet moqueur la visant.

    La journaliste Audrey Pulvar, qui a fait campagne pour les élections municipales sur la liste Paris en commun dans le 4e arrondissement, a été nommée par Anne Hidalgo, fraîchement réélue à la tête de la capitale, au poste d'adjointe en charge de l'agriculture, de l'alimentation durable et des circuits courts. Des commentaires moqueurs n'ont pas tardé à fleurir sur les réseaux sociaux et Dominique Bussereau, ancien ministre, a liké le message d'un internaute. Ce que n'a pas du tout aimé la principale concernée.

    "Vous mettez un cœur à ce genre de tweet. Bien reçu. Aurez-vous le même niveau d'esprit républicain quand je solliciterai, au regard de vos responsabilités, une rencontre pour construire ensemble de nouveaux projets entre agriculteurs et ville de Paris ?", l'a-t-elle ainsi tancé. Pour ceux qui l'auraient manqué, le tweet de la discorde est accompagné d'une photo où l'on voit Audrey Pulvar en short et en débardeur, fourche à la main. Il y est écrit, ironiquement sans doute, "une véritable âme d'agricultrice la Audrey Pulvar. Elle va pouvoir donner toute la mesure de son talent agricole à la maire de Paris où ça manquait cruellement".

    "Désolé de vous avoir vexé"

    Nombreux ont été les internautes à considérer le like de Dominique Bussereau comme une marque de soutien à une attaque jugée sexiste et misogyne. L'homme politique, qui était ministre de l'Agriculture entre 2004 et 2007, a depuis présenté ses excuses : "Désolé de vous avoir vexé : naturellement je suis à votre écoute pour parler agriculture, circuits courts, etc…"

    GALA

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/critiqu%c3%a9e-pour-son-nouveau-poste-%c3%a0-la-mairie-de-paris-audrey-pulvar-se-d%c3%a9fend/ar-BB16nK4o?ocid=msedgntp


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  • Emmanuel Macron : le violent avertissement que Bernard Tapie lui a donné avant le confinement

    En mars dernier, avant de prendre la décision de confiner les Français, Emmanuel Macron a demandé l'avis de personnes extérieures au gouvernement. Parmi elles, Bernard Tapie, qui a adressé un avertissement violent au président pour la suite de son mandat.

    Avant de demander aux Français de rester enfermés chez eux pour de longues semaines, Emmanuel Macron a voulu s'assurer d'avoir toutes les cartes en main. Car si il y a bien une chose qu'on ne peut pas reprocher au président de la République, c'est de demander l'avis de personnes extérieures à son gouvernement. Il a notamment assez régulièrement au bout du fil ses deux prédécesseurs, François Hollande et surtout Nicolas Sarkozy. Mais le mari de Brigitte Macron aime aussi échanger avec des personnes plus "inattendues". Outre l'imbroglio de son coup de fil à Jean-Marie Bigard qui a carrément lancé une campagne présidentielle pour ce dernier, Emmanuel Macron a décidé de prendre conseil auprès de Bernard Tapiequi l'avait pourtant sévèrement taclé à l'époque des Gilets jaunes.

    "Vous vous ressemblez tous, là-dedans !"

    L'homme d'affaires, ancien député et même ministre de la Ville (sous François Mitterrand) en a profité pour adresser un avertissement ferme au président de la République, selon des propos rapportés par Le Point : "Votre problème, ce n'est pas l'impopularité. C'est que les gens ont envie de vous tuer"lui aurait lancé celui qui a récemment été condamné par la justice. Bernard Tapie lui a également prodigué quelques conseils pour la suite de son mandat : "Vous vous ressemblez tous, là-dedans ! Il faut que vous ayez autour de vous des mecs avec des costumes froissés" lui a-t-il suggéré. Un conseil qui pour certains a été entendu par le président de la République, qui a choisi un nouveau Premier ministre qui sentait davantage "le terroir" : Jean Castex. De là à dire que Bernard Tapie murmure à l'oreille du président de la République, il n'y a qu'un pas.

    Voici


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