• Nostalgie du passé


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    CHANTOUVIVELAVIE : «Jungle» de Calais: une évacuation à haut risque

    L'opération de démantèlement du camp de Calais pourrait débuter le 24 octobre. Selon le dernier recensement, ce sont près de 6500 personnes qui doivent être évacuées. La fin annoncée de la «Jungle» électrise les gangs criminels de passeurs.

    Les derniers jours du plus grand bidonville de France sont comptés. Sauf contrordre, la tentaculaire «jungle» de Calais pourrait être évacuée à partir du lundi 24 octobre, même si le ministère de l'intérieur répète à l'envi qu'«aucune date n'a jamais été avancée par une source gouvernementale». L'opération de démantèlement s'annonce comme l'une des plus spectaculaires jamais menées en France depuis la Seconde Guerre. Elle devrait durer entre une semaine et dix jours selon les aléas rencontrés sur le terrain. Et ils risquent d'être nombreux. 6486 migrants ont été dénombrés selon le dernier recensement déclaratif.

    Parmi eux figurent quelque 1500 demandeurs d'asile. Déjà enregistrés comme tels, ils sont soudanais, nationalité la plus représentée dans la lande, mais aussi afghans et pakistanais. Pour le reste, un état des lieux est mené depuis le début de la semaine pour cerner le profil précis des «naufragés» du Calai sis à prendre en charge. Pour mener cette évacuation, l'État va déployer les grands moyens. Grâce à un marché de transports signé avec un cariste, jusqu'à une soixantaine de bus de 50 places pourraient être affrétés dès le premier jour pour emmener la noria des migrants en direction de plusieurs dizaines de centres d'accueil et d'orientation (CAO). Répartis sur tous le pays, ils offriraient d'après l'État 7000 places vacantes. Le nombre des autocars ira ensuite decrescendo à mesure que la lande se videra. Dans chaque bus, deux «volontaires» accompagnateurs veilleront sur les passagers légalement libres de leur fausser compagnie à tout moment.

    Tenir à l'écart les activistes No Border

    Alors qu'une quarantaine d'agents de l'OFII (Office Français de l'Immigration et de l'Intégration) et une dizaine de traducteurs multiplieront les maraudes dans la lande pour battre le rappel vers les bus, un épais cordon de CRS et de gendarmes mobiles - jusqu'à 3000 selon des sources non confirmées - viendront en appui à leurs collègues de la Police aux frontières pour ceinturer le périmètre et tenir à l'écart les activistes No Border à l'origine d'exactions et d'agressions ciblant des agents administratifs.

    Ce vaste déploiement se prépare au grand dam d'associations, à l'image du Secours catholique qui dit redouter les «violences» liées à cette «opération de masse». Un argument que rejette l'État: «Il est étrange de nous soupçonner de violences alors que nous sommes là pour proposer au contraire des hébergements», plaide un préfet. Avant d'interroger: «Que veulent nos contradicteurs? Que perdure cette lande ad vitam quitte à laisser des centaines de personnes vivre dans la boue?»

    La fin annoncée de la lande électrise les gangs criminels de passeurs

    L'annonce du prochain démantèlement de la «jungle» de Calais a aiguillonné les gangs criminels de passeurs qui grenouillent dans la lande et ses alentours. «La situation s'est tendue ces dernières semaines et le rythme des tentatives de passages vers la Grande-Bretagne s'accélère», observe un policier spécialisé. Bien conscients que le temps ne joue pas en leur faveur, les trafiquants tentent avec le cynisme qui leur est propre d'éponger leur «stock» de migrants. Ainsi, les services de la Police aux frontières ont récemment démantelé une filière animée par trois passeurs irakiens et un organisateur retranché en Angleterre. Pensant tromper la vigilance des policiers, ils faisaient monter les candidats à l'exil dans des camions bien loin de l'entrée du tunnel sous la Manche, à hauteur d'aires de repos du côté de Reims ou de Saint-Quentin. À raison de vingt migrants par jour payant chacun 2000 euros le passage, le trafic aurait permis de générer un bénéfice frisant le million d'euros par mois. «Sous la pression de migrants qui ont déjà payé le prix du voyage et qui exigent une obligation de résultat, les passeurs sont contraints de prendre de plus en plus de risques», remarque un policier, qui explique que certains voyous n'hésitent plus à rouler en contresens pour échapper aux patrouilles. Et que nombre de ses collègues ont été les cibles de tirs de projectiles divers. La fin de la «jungle» va recomposer le paysage des trafics, au risque de l'émietter davantage encore le long du littoral. Grâce aux moyens considérables donnés depuis novembre 2014 à la police, le coup dans la fourmilière est déjà bien réel. Pas moins de 33 filières ont été démantelées dans le Calaisis depuis janvier, contre 23 en 2015.

    Le Figaro


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  • Un train reliant Granville (Manche) à Paris a percuté un bloc de béton déposé sur la voie, à hauteur de Nonancourt (Eure), sans faire de blessés, a indiqué jeudi la gendarmerie qui a ouvert une enquête.

    Les faits se sont produits mercredi en fin d'après-midi, près d'un passage à niveau. Le train Intercités n'a pu éviter le bloc de béton servant habituellement à l'évacuation d'eaux usées, qui avait été déposé sur la voie.

    Cette collision n'a pas fait de blessés mais a entraîné des retards de plusieurs dizaines de minutes dans les deux sens.

    Le train Granville-Paris, qui n'a pas subi de dommages importants, a pu repartir à petite vitesse.

    Un train Paris-Granville, qui circulait dans le sens inverse, a dû s'arrêter pour dégager des éléments disloqués du cube de béton. Cela a entraîné pour ses passagers un retard de 20 mn sur l'horaire habituel.

    Ce type d'incident n'est pas le premier dans l'Eure. Le 15 septembre dernier, dans le même secteur et à proximité d'un pont, des grosses pierres avaient été disposées sur les voies de cette même ligne.

    Dans le même département, mais sur la ligne Paris-Deauville, un train avait été caillassé au niveau de la gare de La Bonneville-sur-Iton, à quelques kilomètres d'Évreux. Deux vitres avaient volé en éclats, sans faire de blessé.

    Les gendarmes de Nonancourt ont ouvert une enquête pour dépôt d'objets pouvant entraver la circulation des trains. Un délit passible de 6 mois de prison et 3.750 € d'amende.

    La semaine dernière, un train Intercités reliant Alençon au Mans avait lui failli percuter des plaques de caniveau en béton et des planches en bois posées sur la voie, sans faire de blessé.

    "Pour nous, il s'agit d'un acte de malveillance", avait déclaré à l'AFP un responsable de la communication de la SNCF des Pays-de-la-Loire. Selon lui, trois ou quatre jeunes ont été aperçus à proximité du lieu de l'incident. "On observe des actes de malveillance de cette nature plus fréquemment pendant les vacances scolaires", avait indiqué de son côté un responsable de la communication du groupe au niveau national.

    AFP

    Peut-être des "sauvageons" !


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  • On peut toujours espérer !


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  • CHANTOUVIVELAVIE : Des écrivains contestent l'attribution du Nobel de littérature à Bob Dylan

    On attendait le poète d'origine syrienne Adonis ou l'écrivain kényan Ngugi Wa Thiong'o: l'attribution du Nobel de littérature au chanteur américain Bob Dylan a provoqué la stupéfaction chez certains auteurs, suscitant des questions sur la définition même de l'écrivain.

    C'est la première fois, depuis la création du prix, qu'un chanteur est honoré, alors que de grands écrivains comme Philip Roth, Joyce Carol Oates ou Don De Lillo (pour n'évoquer que des auteurs américains) attendent en vain d'être récompensés.

    Des commentaires ironiques ont fusé sur les réseaux sociaux. "Ainsi, l'Académie qui n'a jamais reconnu Jorge Luis Borges choisit Dylan...", dit l'un d'eux.

    "Le nom de Dylan a été souvent cité ces dernières années, mais ça a toujours été pris pour un canular", se souvient Pierre Assouline, écrivain membre de l'académie Goncourt, qui ne décolère pas contre le choix du jury Nobel.

    "Lui attribuer le Nobel de littérature, c'est affligeant", a déclaré à l'AFP le romancier. "J'aime Dylan mais il n'a pas d'œuvre. Je trouve que l'Académie suédoise se ridiculise. C'est méprisant pour les écrivains", assène-t-il.

    L'écrivain écossais Irvine Welsh est du même avis. Sur son compte twitter, le romancier a estimé que le prix attribué à Dylan, 75 ans, était le choix de "vieux hippies baragouinant aux prostates rances". Son collègue britannique Salman Rushdie, qui pouvait prétendre au Nobel, préfère le fair-play.

    "C'est un excellent choix", a-t-il estimé sur son compte twitter en soulignant que "D'Orphée à Faiz, chanson et poésie ont toujours été intimement liées. Dylan est le brillant héritier de la tradition des bardes".

    - "Brassens l'aurait mérité" -

    Donner le Nobel de littérature à un chanteur n'a pas convaincu en revanche les élèves participant au prix littéraire Goncourt des lycéens. Ils ont appris la nouvelle dans une parfaite indifférence, a rapporté l'un des participants. Bob Dylan? Non, vraiment, ce nom ne leur disait rien.

    L'attribution du Nobel à un "ménestrel" renvoie à une question lancinante. Est-ce qu'être écrivain c'est seulement écrire des livres? La question, vieille comme la littérature, n'est pas tranchée.

    Jouer avec la langue, susciter des émotions par les mots -ce que fait assurément Bob Dylan-, cela s'apparente aussi à la littérature, disent ceux qui défendent le choix de l'Académie suédoise.

    "Les puristes et autres râleurs crieront certainement au sacrilège, au dévoiement de l'esprit du Nobel, mais je suis heureux que la littérature soit aussi reconnue dans la Parole, au sens poétique de ce terme", réagit l'écrivain Alain Mabanckou, évidemment "satisfait" par ce Nobel.

    "Georges Brassens l'aurait mérité aussi", ajoute-t-il.

    Le romancier Philippe Margotin, co-auteur d'une somme sur Bob Dylan ("Bob Dylan, la totale" au Chêne en 2015, avec plus de 100.000 exemplaires vendus), considère l'auteur de "Like a Rolling Stone" comme "le grand poète vivant de l'Amérique du XXe siècle".

    Selon le romancier, la culture littéraire de Dylan est indéniable. "Il a lu beaucoup d'auteurs français, Rimbaud en particulier, mais aussi, de l'autre côté de la Manche, le poète William Blake. Il a naturellement été inspiré par les poètes de la Beat Generation".

    "Sur les quelque 500 chansons retenues dans l'ouvrage, certaines peuvent être considérées comme musicalement moins importantes mais, à chaque fois, il y a un texte absolument sublime", estime le biographe.

    Certains critiques estiment quant à eux que les textes de Dylan sont souvent hermétiques et imperméables à toute interprétation.

    L'interprète de "The Times They Are A Changin'" a publié quelques ouvrages même s'ils sont rares.

    On lui doit un unique roman, "Tarantula", écrit en 1966 (Bourgois, 1972). La publication du premier volume de ses Chroniques (en 2005 chez Fayard) a rencontré un colossal succès public, avec plus de 500.000 exemplaires vendus aux États-Unis.

    En langue anglaise, la bibliographie de Bob Dylan est plus étoffée. Knopf a ainsi édité en 1973 "Writing and Drawings", Harcourt Brace a publié le livre "Man Gave Names to All The Animals", Atheneum a sorti le livre "Forever Young" et "If Not For You".

    AFP

    Perso, j'estime qu'un écrivain c'est celui qui écrit des bouquins !Qu'en penses-vous ?


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  • Paroles de la chanson «Come» (avec traduction) par Jain
     
     
    Victoire de la musique 2016
     
    Je trouve ce clips très réussi

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