• Un séisme de magnitude 7.2 a secoué Haïti samedi 14 août dans la matinée, vers 8 h 30 heure locale (12 h 30 GMT) selon le centre américain de sismologie.

    Il était 8 h 30 heure locale (12 h 30 GMT) ce samedi 14 août lorsqu’un séisme de magnitude 7.2 a secoué Haïti, alerte le centre américain de sismologie. Quelques minutes plus tard, c’est l’alerte au tsunami qui est donnée.

    La longue secousse a été ressentie sur l’ensemble du pays et des dégâts matériels sont déjà enregistrés dans plusieurs villes, selon les images de témoins dans la péninsule sud-ouest de l’île, publiées sur les réseaux sociaux.

    Le terrible précédant de 2010

    Des édifices religieux, des écoles et des habitations ont été endommagés lors du tremblement de terre, selon des habitants de la zone affectée.

    Sur des vidéos partagées en ligne, les riverains ont filmé des ruines de divers bâtiments en béton dont une église dans laquelle une cérémonie était apparemment en cours samedi matin dans la commune de Les Anglais, à 200 km au sud-ouest de Port-au-Prince.

    Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter avait ravagé la capitale haïtienne et plusieurs villes de province.

    Plus de 200 000 personnes avaient été tuées et plus de 300 000 autres avaient été blessées lors de la catastrophe qui avait mis à la rue 1,5 millions d’habitants.

    Ouest-France


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  • Jardin de Balata, Fort-de-France, Martinique


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  •  

    Bonne soirée


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  • Afrique du Sud: trafic de dents et griffes de lions démantelé, un Vietnamien arrêté

    Un Vietnamien a été arrêté en Afrique du Sud et une soixantantaine de kilos de griffes, dents et autres matières issus de lions, récupérés à l'issue de quatre mois d'enquête, a annoncé samedi le gouvernement. 

    L'homme a été arrêté jeudi pour "commerce illégal d'espèces sauvages et possession illégale d'une arme à feu", dans la province du Limpopo (nord) où sont situées de nombreuses réserves animalières, a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère de l'Environnement. 

    Outre l'arrestation, la police a perquisitionné "une exploitation agricole appartenant à des Vietnamiens" près de la ville touristique de Bela-Bela dans le Limpopo, et "deux unités de stockage" dans la capitale Pretoria, précise un communiqué du ministère. 

    Ils ont saisi 4,2 kg de dents de lions, 680 grammes de griffes de lions, et plus de 60 kilos "de produits animaux transformés, probablement de la gélatine de lion", ainsi qu'une arme à feu illégale.

    Le suspect vietnamien, inculpé pour "possession illégale d'une espèce menacée", a été présenté devant un tribunal régional vendredi. Mais l'affaire a été reportée au 20 août afin d'assurer la présence d'un traducteur, précise encore le ministère. 

    L'enquête qui a permis cette opération de police a été menée notamment par des "Scorpions verts", enquêteurs spécialisés de l'environnement au sein du ministère mais aussi des provinces, les parcs nationaux sud-africains et la police, avec des contributions d'experts issus "du secteur privé", salue le ministère. 

    Le trafic illégal de crocs et griffes de lions, comme parfois aussi leur peau ou leurs os, se perpétue en Afrique et vers l'Extrême-Orient, à des fins médicales surtout mais ausi décoratives.

    AFP


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  • La destruction de parcelles de betteraves sucrières a été ordonnée par le ministère de l’Agriculture, après la détection de phénomènes de toxicité dans des champs traités avec un herbicide produit par la société Adama. Quelque 500 000 tonnes de betteraves sucrières vont devoir être détruites, selon le président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB).

    Le ministère de l’Agriculture a ordonné la destruction de parcelles de betteraves sucrières dans le nord et l’est de la France, après la détection de phénomènes de toxicité dans des champs traités avec un herbicide produit par la société Adama.

    LIEN suite de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/pr%C3%A8s-de-500-000-tonnes-de-betteraves-vont-%C3%AAtre-d%C3%A9truites-pour-cause-d-herbicide-non-conforme/ar-AANics4?ocid=msedgntp


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  • Elle a été adoptée en Angleterre


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  • Un drame s’est produit ce jeudi à Plymouth, une ville portuaire de 262 000 habitants située dans le paisible comté du Devon, au sud-ouest de l’Angleterre. En fin d’après-midi, les forces de l’ordre et les services de secours ont été appelés vers 18 heures en raison d’un « incident grave impliquant des armes à feu », dans une zone résidentielle, près des docks de la ville.

    Parmi les victimes, deux femmes de 51 et 66 ans et deux hommes de 43 et 59 ans ont été tués, a précisé la police du Devon et des Cornouailles, tandis que l’agresseur présumé a lui aussi été retrouvé mort. Deux blessés sont soignés à l’hôpital mais leurs blessures ne sont pas considérées comme graves. Au total, six personnes ont trouvé la mort dans ce tragique incident. Peu après la confirmation du bilan par la police, le député local Luke Pollard a réagi sur Twitter en assurant qu’une des victimes était « un enfant de moins de dix ans ». Il s’agit d’une fillette âgée de trois ans.

    LIEN fin de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/royaume-uni-six-morts-apr%C3%A8s-une-fusillade-%C3%A0-plymouth/ar-AANgNp1?ocid=msedgntp


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  •  L'Algérie a arrêté 22 personnes suspectées d'être à l'origine des feux de forêt les plus ravageurs de l'histoire du pays, qui ont fait 65 morts, a annoncé jeudi le président Abdelmadjid Tebboune, qualifiant les incendies de "désastre" et appelant à préserver l'unité nationale.

    Plusieurs dizaines de feux de forêt ravagent depuis lundi le nord du pays, principalement la commune de Tizi Ouzou en Kabylie, à l'est de la capitale Alger.

    "Certains incendies ont été causés par les températures élevées mais des mains criminelles sont derrière la plupart d'entre eux", a déclaré le chef de l'Etat.

    "Nous avons arrêté 22 suspects, dont 11 à Tizi Ouzou. La justice va exercer son devoir", a-t-il ajouté lors d'une allocution télévisée diffusée en direct.

    (Reportage Hamid Ould Ahmed; version française Jean Terzian)

    REUTERS


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  • Grèce : le combat des bénévoles pour sauver des chiens et des chats brûlés dans les incendies

    Grèce : le combat des bénévoles pour sauver des chiens et des chats brûlés dans les incendies

    Des matelas de glaçons, un baume sur les pattes brûlées, des bains d'eau froide : sous des bâches érigées à la hâte au nord d'Athènes, une trentaine de bénévoles s'activent pour soigner des dizaines de chiens et de chats, abandonnés ou oubliés dans les évacuations des incendies de Grèce.

    "C’est l’heure du bain", s’exclame une jeune volontaire, se saisissant de deux petits chiots et les plongeant dans une petite bassine remplie d’eau. 

    Quand ils ne sont pas sévèrement brûlés, les rescapés à quatre pattes sont plongés dans l'eau toutes les deux à trois heures pour refroidir leurs plaies.

    Sous les tentes de fortune, installées en sept heures au pied d’une carrière abandonnée des faubourgs de la capitale grecque, les vétérinaires bénévoles ont aussi organisé un espace "soins intensifs" pour les grands brûlés, où les blessures graves requièrent une surveillance de tous les instants.

    "Jusqu’à présent, nous avons récupéré et recueilli 233 animaux", explique Yannis Batsas, le président d'Action Volontaires vétérinaires grecs. "Et on en reçoit une vingtaine tous les jours", dit-il à l'AFP.

     

    Des dizaines de localités de l'agglomération d'Athènes ont été évacuées début août face à l'avancée des flammes qui ont ravagé pinèdes et habitations à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale.

    Dans cette région, où les chiens et les chats errants sont légion, canidés et félins sont les premières victimes du feu, ainsi que tous ceux domestiqués laissés dans les jardins dans la fuite précipitée de leurs maîtres.

    Sur les routes bordées de pins calcinés, l'AFP a rencontré des groupes de volontaires recueillant les animaux abandonnés à Efnides et dans d'autres villages sinistrés.

    - Animaux hébergés -

    Au nord d'Athènes, dans le refuge où les animaux sont désormais soignés et réconfortés, les bénévoles circulent entre les cages, ajoutent des glaçons dans les gamelles, cependant qu’un ventilateur tente d’offrir un peu de fraîcheur dans la chaleur écrasante.

    Dans un concert d'aboiements, les chiens, brûlés aux pattes et sur le reste du corps, accueillent joyeusement leurs infirmiers.

    Installés sur des draps remplis de glaçons, une vingtaine d'entre eux attendent sagement que leurs maîtres viennent les chercher ou que d'autres choisissent de les adopter.

    "Environ 90 animaux ont retrouvé leur propriétaire", estime Elena Dede, la fondatrice de l'organisme à but non lucratif Dogs' Voice.

    Parmi les milliers de volontaires qui se sont présentés, notamment pendant le premier week-end, beaucoup ont accepté de récupérer des chiens chez eux, pour une quinzaine de jours.

    "Au lieu d’avoir 200 animaux regroupés au même endroit, vous n'en aurez jamais plus d’une cinquantaine et ce, grâce aux hébergements et aux adoptions", s’est réjoui Yannis Batsas.

    "Nous avons eu plus de 2.000 personnes qui se sont présentées pour se porter volontaires", raconte à l'AFP Elena Dede, selon laquelle "dix tonnes de nourriture pour chats et chiens" ont été collectées et seront distribuées dans les chenils partout en Attique, dans l'est de la Grèce.

    - Un nouveau centre pour Eubée ? -

    L'élan de solidarité rencontré dans la capitale encourage les bénévoles à ouvrir un autre centre sur l'île d'Eubée, où l'incendie était toujours actif jeudi.

    "Une équipe est partie sur l’île d’Eubée pour aller voir les fermes, les chèvres, les moutons qui ont été brûlés", explique Yannis Batsas.

    Mais "Eubée, c'est une autre histoire. Nous devons être sûrs que nous aurons la capacité de répondre avec la même efficacité qu'ici", ajoute Elena Dede.

    Sur la deuxième île grecque, à 200 km à l'est d'Athènes, l'évacuation des animaux brûlés est compliquée. "Ils doivent être acheminés par bateau, ça rallonge les trajets", se lamente Irini Tapouti, la directrice de la clinique vétérinaire de Chalkida.

    Sur la plage de Pefki, sur des transats tapissés de cendres, Roula Papadimitri et sa fille Eva apportent premiers soins et réconfort à une douzaine de chiens sauvés des flammes, a constaté l'AFP. 

    En quittant le village mitoyen d’Artemisia à pied, elles ont abandonné leur maison mais secouru plus de dix chiens. "Hors de question de partir sans eux", dit Eva. "Comment peut-on abandonner des chiens ?", interroge sa mère.

    Lentement, Roula verse de l’eau dans les gueules assoiffées. Un petit chat rescapé des flammes se faufile entre les canins tremblotants.

    Trois chiens ont été mis en cage, de peur qu’ils ne s’enfuient et ne se mettent en danger. "Je ne vais pas les laisser partir dans la gueule du loup", ajoute Roula.

    AFP


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  • Un enfant âgé de 7 ans est décédé et celui de 9 ans a été évacués dans un état grave, la mère a été légèrement blessée. Plus tard dans la soirée, deux femmes ont été placées en garde à vue

    Peu avant 22h30 jeudi soir à Fréjus, une voiture a renversé sur un trottoire une maman et ses deux enfants à hauteur d’un rond-point, a-t-on appris auprès des pompiers du Var

    Le bilan humain de cet accident est très lourd. Un enfant de 7 ans conduit à l’hôpital de Fréjus en arrêt cardio-respiratoire est décédé, selon des informations de France Info. Celui de 9 ans a été évacué en hélicoptère vers le centre hospitalier de Nice. La mère, légèrement blessée, a été prise en charge par une ambulance et également conduit à l’hôpital de Fréjus. En tout 28 secouristes ont été mobilisés.

     

    La voiture responsable a dans pris la fuite dans un premier temps, avait indiqué les pompiers. Plus tard dans la soirée, deux femmes ont été placées en garde à vue, selon la radio publique. Toutes deux alcoolisées et positive aux stupéfiants pour l'une d'entre elle, elles s'accusent mutuellement d'âvoir été au volant au moment du drame.

    20 Minutes


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  • Les talibans poursuivent leur progression en Afghanistan. Les insurgés se sont emparés ce vendredi de Lashkar Gah (sud), capitale de la province du Helmand. Selon un haut responsable sécuritaire, un cessez-le-feu de quarante-huit heures doit permettre à la ville d’être évacuée. La menace sur Kaboul, la capitale, s’intensifie chaque jour un peu plus, poussant les Etats-Unis et le Royaume-Uni à sortir en catastrophe leurs ressortissants et diplomates.

    Les deux pays ont annoncé ce vendredi avoir envoyé des milliers de soldats pour mener ces opérations d’évacuation, motivés par «l’accélération des offensives militaires des talibans» et de «la hausse de la violence et de l’instabilité qui en résulte à travers l’Afghanistan», selon les mots du porte-parole du département d’Etat, Ned Price. Ces évacuations interviennent alors que les rebelles restent sourds aux efforts diplomatiques des Etats-Unis et de la communauté internationale.

    Washington va ainsi déployer 3 000 soldats à l’aéroport international de la capitale, qui rejoindront les 650 militaires américains encore présents en Afghanistan, a précisé le porte-parole du département de la Défense, John Kirby. «Il ne s’agit pas d’un réengagement militaire dans le conflit», a assuré Ned Price, tandis que le Pentagone a également affirmé qu’il n’utiliserait pas cet aéroport pour des frappes contre les talibans. Quelque 3 500 autres militaires seront positionnées au Koweït pour pouvoir être envoyés en renfort en cas de détérioration de la situation à Kaboul. Les talibans ne sont plus qu’à 150 kilomètres de la capitale après avoir pris jeudi la ville de Ghazni.

    La moitié des capitales provinciales tombées en huit jours

    Les talibans ont aussi pris sans résistance ce vendredi Chaghcharan (centre), capitale de la province de Ghor, et contrôlent désormais près de la moitié des capitales provinciales afghanes, toutes tombées en seulement huit jours. L’essentiel du nord, de l’ouest et du sud du pays est maintenant sous leur coupe. Kaboul, Mazar-i-Sharif, la grande ville du nord, et Jalalabad (est) sont les trois seules grandes villes encore sous le contrôle du gouvernement.

    Les talibans ont lancé leur offensive en mai, quand le président américain, Joe Biden, a confirmé le départ des dernières troupes étrangères du pays, vingt ans après leur intervention pour en chasser les talibans du pouvoir, dans la foulée des attentats du 11 Septembre. Ce retrait doit être achevé d’ici au 31 août.

    Le président Biden a depuis affirmé ne pas regretter sa décision, même si la rapidité avec laquelle l’armée afghane s’est désintégrée devant l’avancée des talibans a surpris et déçu les Américains, qui ont dépensé plus de 1 000 milliards de dollars en deux décennies pour la former et l’équiper. Les Afghans «doivent avoir la volonté de se battre» et «doivent se battre pour eux-mêmes, pour leur nation» avait exhorté mardi le président américain.

    Pas enclins au compromis

    Trois jours de réunions internationales à Doha, au Qatar, se sont achevés jeudi sans avancée significative. Dans une déclaration commune, les Etats-Unis, le Pakistan, l’Union européenne et la Chine ont affirmé qu’ils ne reconnaîtraient aucun gouvernement en Afghanistan «imposé par la force». Les talibans risquent cependant de n’être nullement enclins au compromis, alors que les autorités leur ont proposé jeudi en catastrophe «de partager le pouvoir en échange d’un arrêt de la violence», selon un négociateur gouvernemental aux pourparlers de Doha qui a requis l’anonymat.

    Le président afghan, Ashraf Ghani, avait toujours rejeté jusqu’ici les appels à la formation d’un gouvernement provisoire non élu comprenant les talibans. Mais son revirement risque d’être bien tardif. A Washington, le président Biden se retrouve sous la pression de l’opposition. «L’Afghanistan fonce vers un immense désastre, prévisible et qui aurait pu être évité», a fustigé jeudi le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell.

    En Afghanistan, la progression des talibans a un coût humain élevé. En un mois, au moins 183 civils ont été tués, dont des enfants, à Lashkar Gah, Kandahar, Hérat et Kunduz, selon l’ONU. Quelque 390 000 personnes ont été déplacées par le conflit depuis le début de l’année, toujours selon l’ONU. Ces mouvements de population se sont accélérés ces dernières semaines, les civils fuyant les régions conquises par les talibans.

    Nombre d’Afghans ont ainsi afflué ces derniers jours à Kaboul, où une grave crise humanitaire menace. Ils tentent désormais de survivre dans des parcs ou sur des terrains vagues, dans le dénuement le plus complet.

    Libération


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  • Burkina Faso: le minaret de la Grande Mosquée de Dioulassoba s’est écroulé

    © Flickr La Grande Mosquée de Bobo Dioulasso.

    Burkina Faso: le minaret de la Grande Mosquée de Dioulassoba s’est écroulé

    Construite vers 1880, une partie de cette mosquée de Bobo Dioulasso avait été réhabilitée grâce à une souscription populaire et  à un soutien financier du gouvernement entre 2016 et 2019. Avec l’effondrement  du minaret, les habitants de la ville se posent des questions sur l’avenir de cette bâtisse qui fait la fierté de tout un pays.

    Le manque d’expertise annuelle pour détecter les failles de cette mosquée qui date de 1880 pourrait expliquer l’effondrement du minaret selon l’un des membres du comité de réhabilitation mis en place en 2016. Exposée à la circulation routière et aux secousses, la bâtisse avait subi un premier choc qui avait nécessité des travaux, il y a quelques années.

    « Quand on a voulu faire la réhabilitation, les architectes avaient estimé que le minaret était en bon état et qu’il n’avait pas besoin de travaux supplémentaires », explique El Haj Daouda Soura.

    C’est à la fin des travaux de réhabilitation que des fissures ont été constatées sur le minaret. Elles sont devenues plus importantes suite aux intempéries. « Avec les fortes pluies qui sont tombées sur la ville de Bobo Dioulasso, l’eau s’est infiltrée et une partie du minaret avait cédé il y a quelques jours », précise Daouda Soura. Puis, pendant que la communauté musulmane et les autorités gouvernementales se réunissaient pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être, tout le minaret s’est effondré comme un château de cartes ce vendredi. « C’est la seule chose qui nous reste à Bobo. Regarder cette mosquée s’écrouler ainsi me décourage », dit un habitant de la ville.

    « Je suis choqué par ce que j’ai vu. J’ai très mal », renchérit Zakari Sanou, un habitant du quartier Dioulassoba, qui abrite la mosquée.

    RFI


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  • Un problème de communication a été fatal à un touriste néerlandais il y a quelques jours, à Barcelone. Alors qu’il s’étouffait après avoir avalé un objet non-comestible, ce dernier n’a pas réussi à expliquer son problème aux commerçants auxquels il a demandé de l’aide.

    Incompréhension totale

    Vers 22h, le 5 août dernier, un homme de 37 ans dont l’identité n’a pas été révélée s’est dirigé vers un supermarché de Barcelone “dans un état de panique évident”. Ne parlant pas espagnol, ce touriste néerlandais a tenté d’expliquer aux commerçants qu’il était en train de s’étouffer.

    En vain.

    Dans l’incapacité de comprendre la demande de cet homme qui “provoquait des altercations”, les commerçants ont paniqué et ont demandé à la sécurité d'évacuer de force le vacancier. C’est alors que l’homme s’est effondré et que les secours ont été appelés pour l’emmener à l’hôpital.

    Étouffé avec un objet du quotidien

    On ne sait pas quel élément de cette affaire est le plus curieux : la réaction des commerçants face à une personne visiblement en détresse, ou l’objet à l’origine de cette détresse.

    Car le touriste avait en travers de la gorge… des clés de voiture. Peu de détails ont été donnés à ce sujet mais selon CNEWS, les autorités privilégient pour le moment "la piste de l'accident" (bien qu’on ne comprenne pas comment un tel objet a pu être ingéré de manière accidentelle).

    Enfin, l'homme a bien été emmené à l'hôpital et les médecins ont réussi à lui retirer les clés. Trop tard, malheureusement pour réussir à lui sauver la vie.

    Gent Side


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  • La France va boycotter la conférence de l’ONU sur le racisme

    La France ne participera pas au suivi de la Conférence de l’ONU contre le racisme, dite conférence de Durban, prévue en septembre, en raison des déclarations antisémites auxquelles elle a donné lieu, a annoncé l’Elysée ce vendredi 13 août.

    Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, Israël, le Canada et plusieurs Etats européens ont déjà décidé de boycotter cette réunion, organisée par l’ONU le 22 septembre pour le 20e anniversaire de la conférence mondiale contre le racisme en 2001 à Durban (Afrique du Sud).

    « Préoccupé par l’historique des déclarations antisémites prononcées dans le cadre de la conférence des Nations unies sur le racisme, dite conférence de Durban, le président de la République a décidé que la France ne participerait pas à la conférence de suivi qui aura lieu cette année », indique l’Elysée.

    De nombreux pays occidentaux, dont la France, avaient déjà boycotté la conférence de suivi de Durban en 2009, ainsi que celle de 2011, pour s’élever contre des déclarations antisémites qui y étaient prononcées.

    De profondes divisions depuis 2001

    La première conférence de Durban, du 31 août au 8 septembre 2001, quelques jours avant les attaques terroristes du 11-Septembre, avait été marquée par de profondes divisions sur les questions de l’antisémitisme, du colonialisme et de l’esclavagisme. Les Etats-Unis et Israël avaient quitté la conférence en protestant contre le ton de la réunion.

    « Attachée à l’universalisme des droits de l’Homme, la France continuera de lutter contre toutes les forces de racisme et veillera à ce que la conférence de suivi de Durban se tienne dans le respect des principes fondateurs des Nations unies », ajoute la présidence française.

    Comment la haine et l’antisémitisme se déploient sur internet

    En 2020, Emmanuel Macron avait de nouveau mis en garde contre « l’insupportable regain de l’antisémitisme dans notre Europe », ce « mal souterrain » qui peut « porter son visage de toujours » ou « emprunter les masques nouveaux de la haine islamiste de l’antisionisme ».

    L'OBS


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  • Six migrants de l’Afrique subsaharienne ont été retrouvés morts « probablement de déshydratation » au milieu du désert dans le sud de la Tunisie, près de la frontière algérienne, au moment où le pays enregistre des températures records.

    " Deux femmes et quatre enfants ont été retrouvés morts dans la nuit de mercredi dans le Sahara de Tozeur (sud) et à deux kilomètres de la frontière algérienne », a indiqué jeudi à l’AFP un haut responsable local, sous couverture de l’anonymat.

    Un survivant retrouvé

    Un survivant a été retrouvé par une patrouille de sécurité, perdu dans le désert de Tozeur alors qu’il était à la recherche d’eau pour le reste du groupe, a-t-on ajouté de même source.

    Selon son témoignage, le groupe, dont les membres étaient tous de nationalité nigérienne, est parti d’Algérie pour atteindre la Tunisie à pied, a rapporté ce responsable.

    Une enquête a été ouverte et les corps des migrants ont été transportés à l’hôpital de Nafta, près de Tozeur.

    « Ils sont morts très probablement de déshydratation surtout en cette période de canicule », selon le responsable local.

    La Tunisie enregistre depuis lundi une vague de forte chaleur, dépassant les 48 degrés.

    Chaque année, de nombreux migrants notamment d’Afrique subsaharienne arrivent clandestinement en Tunisie par voie terrestre, a indiqué à l’AFP le responsable du Croissant-Rouge à Zarzis (sud) Mongi Slim, sans donner de chiffres.

    Leur but est de rallier ensuite l’Europe par mer, a-t-il ajouté.

    Ces derniers mois, à la faveur du printemps et de l’été, les départs clandestins depuis la Tunisie vers l’Europe ont augmenté.

    Depuis le début de l’année 2021, au moins 866 migrants sont morts ou disparus en tentant de traverser la Méditerranée, selon les dernières statistiques de l’Organisation internationale des migrations (OIM).

    Ouest-France


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  • Ils voulaient rejoindre Mayotte, mais leur bateau est tombé en panne et a dérivé. Sept Comoriens sont morts de faim en plein océan Indien. Les huit autres passagers ont réussi à survivre.

    Sept personnes parties en bateau des Comores, dont une femme enceinte, sont mortes de faim après avoir dérivé sur plus de 1 100 kilomètres vers les côtes kényanes, a déclaré mercredi à l’AFP un responsable des garde-côtes.

    Ce bateau, qui comptait 15 passagers, avait quitté l’île comorienne de Nzduwani pour rejoindre le territoire français de Mayotte, ont raconté les survivants.

    Ce voyage prend normalement deux jours.

    Mais le bateau a perdu son hélice peu après le départ et les vents l’ont poussé vers Malindi, sur la côte kényane, à plus de 1 100 kilomètres, a déclaré Kenneth Sabila, directeur des relations publiques des garde-côtes kényans.

    « Ils étaient impuissants et ne pouvaient pas contrôler le bateau », a-t-il ajouté, affirmant qu’ils sont restés en mer, à la merci des vagues, pendant 22 jours.

    Poisson cru et eau de mer pour les survivants

    Les 8 survivants ont dû jeter par-dessus bord les corps des défunts, des membres de leur famille, afin de rester à flot, ont-ils raconté au Daily Nation, un journal kényan.

    Ils ont survécu en mangeant du poisson cru et en buvant de l’eau de mer, et ont été repérés lundi par des pêcheurs locaux, inconscients et déshydratés.

    « La marine kényane a envoyé du personnel médical pour s’occuper d’eux », a ajouté Kenneth Sabila, affirmant que les autorités kényanes ont contacté celles des Comores.

    Les raisons de ce voyage n’étaient pas connues dans l’immédiat. Les drames liés à l’immigration clandestine, depuis l’archipel des Comores, sont fréquents à Mayotte.

    Ouest-France


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