• Le Téléthon finance des projets de recherche, au cours desquels des tests sont effectués sur des chiens spécifiquement élevés pour développer des maladies génétiques. Les associations de défense des animaux pointent du doigt un manque de transparence sur ce sujet.

    Question posée par le 05/12/2019

     

    Nous avons raccourci votre demande initiale (la première question posée depuis WhatsApp) : «Des vidéos circulent très largement sur Facebook pour dénigrer le Téléthon qui financerait la souffrance animale (chiens en particulier pour des tests). Est-ce exact ? Et si oui, qu’elle est l’importance du phénomène ? Ou vont les dons du Téléthon ? (quelle recherche, autres associations de maladies génétiques, etc.).»

    Mercredi, soit deux jours avant la campagne du Téléthon 2019, des militants de Peta France se sont réunis devant l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (Enva), «pour appeler l’AFM-Téléthon à cesser de financer des expériences cruelles sur de jeunes chiens en souffrance». Depuis plusieurs années déjà, les associations de défense des animaux Peta et Animal Testing alertent, vidéo à l’appui, sur le manque de transparence du Téléthon sur ces tests animaliers.

    Le Téléthon confirme qu’il finance des tests sur des chiens

    Joint par CheckNews, Alexandre Méjat, chargé des affaires scientifiques pour l’Association française contre les myopathies (AFM-Téléthon) confirme que des chiens et d’autres animaux comme des souris ou des poissons, font bien l’objet de tests pour la recherche sur la myopathie. Il justifie la pratique de ces tests par le fait que l’objectif du Téléthon est de «soigner les malades» et que pour développer des traitements, «la loi impose qu’on teste sur un rongeur puis sur un animal de plus grande taille, dans notre cas, le chien. Seuls les traitements qui sont efficaces sur les souris vont ensuite être testés sur les chiens, puis s’ils fonctionnent, sur des humains. C’est après ces étapes qu’on peut autoriser la commercialisation de traitement».

    Il rejette cependant l’accusation de manque de transparence, arguant que cette information est disponible sur le site de l’association Téléthon et de l’évènement, mais aussi que «dès 2012, l’AFM-Téléthon a communiqué sur les résultats obtenus sur des chiens Briard atteints d’une maladie de la rétine» ou qu'«en 2017, nous montrions les résultats obtenus sur les goldens retrievers atteints de myopathie de Duchenne (et objet de la vidéo de Peta)», et ce à travers des vidéos postées sur la chaîne Youtube du Téléthon. On notera tout de même qu’elles comptent un nombre de vues plutôt faible (moins de 6 500 vues pour la vidéo de 2017 et 395 pour celle de 2012).

    Interrogé sur le nombre d’animaux et notamment de chiens soumis à des expériences chaque année, Alexandre Méjat répond que le Téléthon «ne communique pas de chiffres car les projets varient d’une année à l’autre. Selon les années, on va avoir des projets dont l’avancement ne sera qu’au stade de tests sur des cellules-souches, ou sur des animaux ou avancés au stade de l’essai sur humains». Un argument non recevable pour Audrey Jougla, fondatrice d’Animal Testing, qui estime que le Téléthon connaît ces chiffres : «Ils doivent figurer dans les protocoles suivis par les laboratoires. Ça corrobore le fait qu’ils sont dans le déni et qu’ils embellissent la réalité.»

    Si le chiffre exact de chiens testés chaque année n’est pas cité par le Téléthon, Alexandre Méjat estime qu’une dizaine de chiens sont nécessaires par traitement. Il souligne aussi que le chiffre de deux millions d’animaux (dont 4 106 chiens) servant pour des tests de traitements, qu’on retrouve parfois cité par des médias dans des articles à propos des tests animaliers du Téléthon, émane du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche français et concerne tous les tests dans les laboratoires français en 2017. Il estime que les tests effectués sur des chiens ne concernent qu'«1% à 2%, grand maximum» de ce total, soit entre 40 et 80 chiens par an.

    Des chiens élevés pour qu’ils soient «naturellement» myopathes

    Sur son site, le Téléthon communique sur le fait qu’il effectue des tests sur des «chiens naturellement atteints de la myopathie de Duchenne». Si la formule peut laisser croire qu’il s’agit uniquement de tests effectués sur des chiens qui auraient «naturellement» développé cette maladie génétique qui provoque une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles de l’organisme, la réalité est plus complexe.

    En effet, les chiens qui font l’objet de ces traitements sont issus de chenils, dont l’activité consiste à fournir aux laboratoires des chiens qui seront «naturellement» porteurs des gènes de ces maladies. Dans le cas de l’AFM-Téléthon, le plus connu est le chenil de Mézilles dans l’Yonne, où l’association achète des goldens retrievers myopathes. «C’est un élevage de chiens malades», résume Audrey Jougla qui dénonce cette pratique dont le grand public ignore l’existence. Interrogée sur ces élevages, l’AFM-Téléthon ne nie pas leur existence mais rappelle leur nécessité pour pouvoir faire avancer la recherche avec des «chiens qui vont naître avec les mêmes difficultés que des enfants».

    Revenant à la question de la transparence du Téléthon, la fondatrice d’Animal Testing insiste sur le fait que son association, contrairement à la Peta, ne se positionne pas sur le débat scientifique qui consiste à savoir s’il faut arrêter de faire des tests sur les animaux. «Ce qui serait juste, ça serait que le Téléthon décrive les protocoles qui sont réalisés sur les animaux. Les gens ne sont pas au courant de ce pour quoi ils donnent. Quand on décrit les expériences, ils sont choqués et quand on leur parle des élevages de chiens malades, ils l’ignorent. On voudrait que cette décision de faire un don ne soit pas prise en traître, mais que les gens sachent concrètement qu’ils financent des tests sur des animaux», souhaite Audrey Jougla.

    En résumé : le Téléthon finance des projets de recherche, au cours desquels des tests sont effectués sur des chiens spécifiquement élevés pour développer des maladies génétiques. L’association ne communique pas sur le nombre d’animaux testés chaque année.

    Libération


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  • Noël des animaux de la SPA : "l'animal est un être vivant et pas un objet"

    Le Noël des animaux de la Société Protectrice des Animaux (SPA) est de retour, ce week-end. Une opération intitulée "Adoptez une boule de poils !", afin de "sensibiliser le public sur le fait que l'animal est un être vivant et pas un objet", explique Jacques-Charles Fombonne, le président de l'association, sur Europe 1. Le but de la SPA : faire comprendre aux futurs adoptants qu'il est indispensable de bien réfléchir avant de se lancer.  

    Les exigences de la SPA avant une adoption

    Afin d'aider les personnes souhaitant adopter un animal à faire le bon choix, qui ne conduira pas à un abandon dans les mois suivants, la SPA a quelques exigences : "nous demandons à ce que l'ensemble des gens qui vont vivre avec cet animal viennent à notre refuge pour le choisir. Ensuite, on essaie de guider le choix des personnes, en fonction de leur mode de vie, de la surface de leur appartement, du fait qu'ils aient ou non un jardin", énumère Jacques-Charles Fombonne. 

    "Une démarche d'adoption positive et rélféchie"

    Le président de l'association appelle cela "une démarche d'adoption positive et réfléchie", en opposition au fait de "se précipiter chez un marchand d'animaux" comme les animaleries dont les animaux viennent principalement d'élevages d'Europe de l'Est par camions entiers. Il rappelle : "si on prend des animaux dans les refuges, l'aspect consumériste disparaît un peu et on rentre dans la logique d'un animal sorti égale deux animaux sauvés."

    En 2018, le Noël des animaux de la SPA avait permis à plus de 500 chiens et chats de trouver un nouveau foyer pour les fêtes de fin d’année.

    Europe 1


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  • La justice interdit deux pesticides "tueurs d’abeilles" en France

    Le tribunal administratif de Nice a fait valoir le principe de précaution pour justifier l'annulation de l'autorisation de mise sur le marché des pesticides Transform et Closer.

    C'est un revers pour l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). La justice a interdit, mercredi 4 décembre, la vente en France de deux pesticides du groupe américain Dow AgroSciences (Corteva), accusés par des associations écologistes de nuire à la santé des abeilles.

    "Le tribunal a estimé que le sulfoxaflor, qui entre dans la composition de ces pesticides et a pour effet d'agir sur le système nerveux central des insectes, était susceptible, en l'état des connaissances scientifiques de présenter un risque de toxicité important pour les insectes pollinisateurs", a expliqué dans un communiqué le tribunal administratif de Nice saisi par deux associations écologistes, Agir pour l'environnement et Générations Futures, et par l'Union nationale de l'apiculture française.

    Le fabricant conteste la toxicité pour les abeilles

    L'instance, qui avait déjà suspendu en référé la vente de ces deux produits en novembre 2017, a fait valoir le principe de précaution pour justifier l'annulation de l'autorisation de mise sur le marché du Transform et du Closer accordée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) en septembre 2017.

    Les deux pesticides visés servent à traiter les cultures de grands champs et les fruits et légumes contre les pucerons grâce à une substance active, le sulfoxaflor, présentée par les associations comme "un néonicotinoïde de nouvelle génération" sur la base de diverses études scientifiques.

    Le fabricant avait, lui, contesté en 2017 tout amalgame entre les néonicotinoïdes et le sulfoxaflor. "Le sulfoxaflor est un insecticide innovant qui ne présente pas de risque inacceptable pour les abeilles lorsqu'il est utilisé conformément aux recommandations de l'étiquette", a réagi Corteva, la nouvelle structure dans laquelle a été intégré Dow AgroSciences après la fusion entre les géants américains Dow Chemical et DuPont. Les produits à base de sulfoxaflor "sont autorisés dans 18 états de l'Union européenne et dans 86 pays dans le monde", a ajouté Corteva disant étudier "les possibilités de réagir à cette décision".

    franceinfo


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  •     L’histoire du Haras Latino, surnommé par les réseaux sociaux et les médias « le Haras de l’Horreur », a eu de nombreux échos auprès des français. Chevaux amaigris, apathiques et somme toute dans un état pitoyable… autant d’images qui ont choqué des milliers de citoyens au point de monter une pétition ayant rassemblé près de 81 000 signatures et de susciter une inquiétude quant à la « supposée » inaction des associations de protection animale.

    L’alerte

    Cela faisait quelques mois déjà que la Société Protectrice des Animaux (SPA) sonnait l’alerte, après réception de plusieurs signalements de mauvais traitements (manque de nourriture et de soins), sur l’état très critique des équidés présents dans le haras. De toute évidence en pleine dénutrition, et affaiblis, la SPA s’est proposée à la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de prendre en charge les équidés. La DDCSPP prévoit la prise en charge des 11 "plus urgents" (dans l'état de santé le plus critique) par la SPA. 
    Au regard de l’état sanitaire des équidés, le Tribunal a finalement autorisé le retrait de l’ensemble des équidés (les 28), et la SPA a pu procéder au sauvetage de la totalité des animaux. 

    La saisie

    Le lundi 4 novembre, la SPA est donc intervenue au haras de Villemaur-Sur-Vanne (10) aux côtés de la gendarmerie et de la DDCSPP pour évacuer les chevaux en piteux état. Ils sont accueillis au Grand Refuge, dans l’Orne (61), le temps de la procédure judiciaire.

    Les chevaux étaient sévèrement amaigris ; certains d’entre eux étaient même cachectiques (maigreur très alarmante), et présentaient également des membres engorgés (rétention d’eau), n’ayant pas bénéficié de sorties quotidiennes évidemment requises pour leur bien-être à la fois physique et psychologique. Une multitude de blessures mal-soignées ou non-traitées ont également pu être constatées par le vétérinaire et aucun des 28 chevaux n’était vermifugé. Le non-vermifuge des équidés est l’une des premières causes de mortalité. 

    La prise en charge

    Les chevaux du haras reprennent désormais des forces au Grand Refuge SPA, dédié aux équidés.

    « Lors de leur première nuit au refuge ils ont peu dormi car ils n’ont pas arrêté de manger tellement ils étaient affamés ! », témoigne David Legrand, responsable du Grand Refuge de la SPA.

    Il faudra plusieurs mois pour que ces équidés retrouvent un état physique et physiologique satisfaisant. Certains garderont une santé fragile jusqu’à la fin de leur vie…

    La maltraitance et la négligence : des conséquences corporelles… et mentales.

    L’état des chevaux était tel que des conséquences psychologiques sont évidemment inévitables. Une négligence pareille ne fait que rendre indispensable des soins supplémentaires afin qu’ils retrouvent de vrais repères. Se balader, sortir à l’air, avoir les sabots curés, autant d’attentions et de prévenances, en plus de gestes doux et consciencieux, pour leur rendre la tranquillité d’esprit dont ils ont tant manqué. 

    Cette affaire nous rappelle malheureusement qu’en France, de nombreux cas de mauvais traitements (négligences ou maltraitances) à l’encontre des animaux de toute espèce se présentent quotidiennement à la SPA. 

    Les équidés, qui nécessitent un soin et une logistique spécifiques, souffrent eux-aussi du laisser-aller et même de la cruauté humaine. 

    « En tant qu’association, la SPA ne dispose pas, de façon autonome, des pouvoirs des services publics. Notamment, elle n’est pas autorisée à procéder seule à des retraits d’animaux ou à des fermetures de sites non conformes. », explique Jacques-Charles Fombonne, président bénévole de la SPA.

    En effet, sans une autorisation préalable, la SPA ne peut faire qu’alerter, ce qui créé une frustration à la fois au niveau de la protection animale en France et des associations et bénévoles qui la composent, mais aussi de tous les particuliers qui s’indignent à l’échelle personnelle ou collective, du traitement honteux des animaux. Cette autorisation ne peut s’obtenir qu’en « gagnant » l’approbation de l’instance DDCSPP ou des Tribunaux, qui collaborent ainsi fréquemment avec les associations de protection animale.

    Ne fermez pas les yeux, signalez les maltraitances : sauvez leurs vies.

    La SPA, association reconnue d’utilité publique, ne bénéficie d’aucune aide de l’État, et dépend entièrement pour son fonctionnement et ses prises en charge des dons, donations et legs du public. Pour participer concrètement au sauvetage des animaux maltraités, donnez à la SPA.

    SPA


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  • Un cachalot échoué en Ecosse avait 100 kilos de déchets dans l'estomac

    Un cachalot échoué en Ecosse avait 100 kilos de déchets dans l'estomac

    Un cachalot échoué en Ecosse avait 100 kilos de déchets dans l'estomac

    Des sacs et gants en plastique, des filets de pêche, des cordes... Ce sont quelques uns des objets qui ont été retrouvés à l'intérieur d'un cachalot mort, échoué sur une plage de l'île de Harris, en Ecosse. En tout, 100 kilos de déchets ont été retrouvés dans le cadavre du cétacé mâle.

     

    A lire aussi :Les animaux malades du plastique

    Le Scottish Marine Animal Stranding Scheme (Smass), un organisme qui établit l'origine de la mort des baleines et dauphins échoués sur les cotes écossaises, n'est pas en mesure de faire un lien direct entre la mort du cachalot et la présence de ces déchets dans son organisme, relate la BBC. «L'animal n'était pas particulièrement en mauvais état et même s'il est plausible que cet amas de débris ait eu un rôle dans sa trajectoire, nous n'avons pas trouvé de preuve que cela ait obstrué ses intestins», a fait savoir le Smass dans un communiqué avant de considérer «terrifiante» la quantité de plastique retrouvée dans les entrailles de l'animal. «Cela a dû rendre difficile sa digestion et est encore une preuve des dangers des déchets marins et du matériel de pêche perdu ou jeté à l'eau sur la vie sous-marine». L'organisme estime que les débris proviennent à la fois de la Terre et du secteur de la pêche et on pu être avalés «n'importe où entre la Norvège et les Açores».

    Les baleines et dauphins seraient toujours plus nombreux à s'échouer sur les plages écossaises. Selon les chiffres du Smass, relayés par la BBC, plus de 930 cétacés mammifères marins se sont échoués en 2018 en Ecosse contre 204 en 2009.

    Paris Match

    Honte aux pêcheurs de jeter leur matériel usagé à la mer

    Honte aux humains qui jettent tout et n'importe quoi dans la mer


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  • Ardennes : 158 sangliers tués lors d'une battue, "un carnage"

    La fédération départementale de chasse a condamné ce "carnage" qu'elle dit ne pas pouvoir "cautionner".

    Un carnage".

    Un groupe de 82 chasseurs ardennais ont tué mercredi 158 sangliers lors d'une battue, qualifiée de "dérapage" par le président de la fédération départementale de chasse qui ne "peut pas cautionner", a-t-on appris lundi de sources concordantes, confirmant une information de l'Ardennais.

     

    "C'est dans les règles étant donné qu'ils ont le nombre suffisant de bracelets pour mettre à ces animaux, donc nous, on n'a aucune infraction à relever à l'encontre de cette chasse-là", commente-t-on cependant à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. "On sait qu'ils n'ont pas encore atteint leurs quotas, près de 300 bagues, donc il n'y a pas de problème pour nous".

    82 chasseurs ont pris part à cette battue en forêt de la Croix-aux-Bois, dans le sud des Ardennes, sur 62 hectares, organisée par l'Amicale de la chasse du Chêne pâté. La proportion est donc d'1,9 sanglier par chasseur.

    "On a les bracelets, on a bagué les bêtes"

    Dans les colonnes du quotidien l'Ardennais, un participant s'est dit "écoeuré" et a décrit un véritable "carnage".

    Cité par l'Ardennais, René Debrosse, qui a dirigé la battue de mercredi, concède qu'il "ne s'agit pas d'un fait de chasse normal", mais assure que l'intention n'était pas d'établir un record de bêtes abattues et que tout s'est déroulé dans les règles : "On a les bracelets, on a bagué les bêtes."

    "On ne peut pas cautionner une telle image de la chasse (...) On ne peut pas admettre ce genre de dérapage", a de son côté insisté le président de la fédération de chasse des Ardennes Jean-Pol Gambier, pour qui ce nombre "exceptionnel" d'individus tués est "intolérable".

    Selon lui, la fédération a attribué à cette société de chasse pour la saison - début octobre jusque fin janvier - 370 bracelets pour qu'ils atteignent le quota en "12 fois, 14 fois", et en avaient utilisé entre 60 et 80 avant la battue de mercredi. "Je suis effondré par un tel carnage, même s'il y a une nécessité de réguler", a réagi Claude Maireaux, président de l'association de défense de l'environnement Nature et avenir des Ardennes.

    La fédération départementale de chasse revendique 8800 chasseurs et les 900 associations ou territoires de chasse du département.

    L'Express

    macron ayant baissé de moitié le prix du permis, il y a davantage de saloperies de chasseurs

    Et l'on sait que des sangliers sont élevés juste pour être relâchés pour que des meurtriers les tuent !

    Hélas, pas un chasseur de tué ou de blessé !

     

     


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  • Roumanie: sauvetage de 254 moutons après le naufrage d'un cargo avec 14.600 bêtes à bord

    Le navire, dont le naufrage est survenu pour une raison encore inconnue, devait acheminer sa cargaison de moutons roumains en Arabie Saoudite. Sur les 14.600 bêtes prises au piège, seules 254 ont pu être sauvées.

    Les opérations de secours pour tenter de sauver quelque 14.600 moutons piégés en mer Noire dans les cales d'un cargo naufragé ont pris fin après cinq jours d'intervention qui n'ont permis de sauver que 254 bêtes, selon une information de sources concordantes révélée ce samedi. Couché sur le flanc depuis dimanche dernier à quelques centaines de mètres du port roumain de Midia, le navire devrait être prochainement renfloué.

    "Dès que la situation le permettra, le bateau sera redressé et remorqué jusqu'au quai. Les carcasses d'animaux seront ensuite extraites des cales et envoyées à l'incinérateur", a indiqué Ana-Maria Stoica, porte-parole de l'Inspectorat pour les situations d'urgence.

    En cinq jours, 254 moutons ont pu être sortis du Queen Hind, un cargo battant pavillon de Palau, a précisé l'association de protection animale Arca Animal Rescue & Care sur sa page Facebook. L'association évoque "une forme de cauchemar". Elle estime que si l'intervention avait été plus rapide, "des milliers (d'animaux) auraient pu être sauvés". Les 21 membres d'équipage, comprenant 20 Syriens et un Libanais, avaient été ramenés à terre sains et saufs dès dimanche, après le chavirage.

     

    Deux millions de moutons exportés en deux ans

    La catastrophe de Midia a relancé le débat autour du transport d'animaux vivants depuis la Roumanie qui est l'un des principaux fournisseurs de moutons pour les pays arabes. Le Premier ministre Ludovic Orban, très critique sur la gestion de la crise par les autorités locales, a rappelé vendredi qu'un projet de loi encadrant plus strictement ce type d'exportation était en discussion au parlement.

    Troisième éleveur d'ovins au sein de l'Union européenne, la Roumanie a exporté ces deux dernières années deux millions de bêtes, notamment vers la Jordanie, la Libye et la Jordanie. Après l'accident, un responsable de l'ONG Animals International avait affirmé que le navire était surchargé. Les associations avaient déjà dénoncé les conditions de ces traversées, notamment durant les fortes chaleurs estivales.

    BFM.TV

    Ces pauvres moutons sont morts noyés au lieu d'être sauvagement tués par des saoudiens !

    Honte à la roumanie


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  •  Brice Lefaux : «Je ne fais pas de distinction entre l'homme et l'animal»

     Brice Lefaux : «Je ne fais pas de distinction entre l'homme et l'animal»

     Brice Lefaux : «Je ne fais pas de distinction entre l'homme et l'animal»

    Lionceaux nés au zoo de Mulhouse

     Brice Lefaux : «Je ne fais pas de distinction entre l'homme et l'animal»

    Fervent défenseur de la conservation animale, le directeur du zoo de Mulhouse a participé au débat sur l'entraide dans le monde du vivant ce samedi au Forum organisé par le réseau APA et Libération à Kingersheim.

    «Quand j’étais gamin j’étais persuadé que j’arrivais à communiquer avec les animaux. En étudiant j’ai compris que je me plantais bien, mais ce n’est pas grave si c’est venu de là.»

     

    L’homme qui prononce ces mots est Brice Lefaux, le directeur du zoo de Mulhouse, qui, à 150 ans d’existence, accueille plus de 400 animaux. L’enfant qui murmurait à l’oreille des animaux est devenu un fervent défenseur de leur protection. S’il a quitté le Maine-et-Loire pour s’installer dans le Haut-Rhin en 2010, c’est précisément pour apporter sa pierre à la dynamique de préservation qui est celle du parc depuis le début des années 80. Passé de simple vétérinaire à directeur de zoo, le quadragénaire est aujourd’hui en charge de dix-sept programmes de conservation.

    Chaque année, l’homme aux cheveux poivre et sel se rend sur le terrain, du Maroc aux Philippines en passant par l’Inde, pour réfléchir aux solutions concrètes à apporter aux territoires les plus sensibles. En mai dernier, il s’est rendu à Madagascar auprès de l’équipe zoologique locale chargée d’installer des pare-feu pour protéger les lémuriens des feux de forêt.

    «Aider les animaux à s’en sortir», voilà tout le sens de la mission de Brice Lefaux. Si lutter contre l’érosion de la biodiversité lui semble aller de soi, c’est parce qu’il est guidé par deux principes : l’empathie et l’optimisme. «L’espèce humaine est à la base empathique. C’est en aidant l’autre qu’on se sent mieux», estime-t-il. Or celui qui a fait sa thèse vétérinaire sur les expressions faciales des singes est très clair : il ne fait «pas de distinction entre l’homme et l’animal».

    Au zoo, il veille au bon déroulement des ateliers d’éducation à l’environnement dispensés pour sensibiliser à la cause animale. Une approche qui ne cherche pas à culpabiliser mais à susciter une prise de conscience. «La première chose à faire c’est ouvrir les yeux et voir à quel point c’est beau. À partir de là, on s’est déjà mis dans la position de respecter le vivant». Et donc de réfléchir à l’impact de ses modes de consommation. «Je suis optimiste, je suis sûr qu’on ne peut aller que vers le mieux mais il faut que tout le monde y mette du sien.»

    Libération

    Vraiment un homme bien !


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  • Fin du broyage des poussins : pourquoi le ministre de l'Agriculture assure qu'on ne peut agir avant fin 2021 ?

    On voit le pauvre petit poussin criait le bec ouvert !

    IEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/fin-du-broyage-des-poussins-pourquoi-le-ministre-de-lagriculture-assure-quon-ne-peut-agir-avant-fin-2021/ar-BBXuEr2?ocid=WidgetStore

    Quel horreur que de broyer des animaux vivants. L'humain est vraiment le pire des animaux 


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  • Stop aux combats de chiens ... et de coqs

    Stop aux combats de chiens ... et de coqs

    Il y a des humains à abattre !


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  • Gadhimai : retour de l’un des plus grands sacrifices d’animaux au monde…

    Gadhimai : retour de l’un des plus grands sacrifices d’animaux au monde…

    Des centaines de milliers de cochons, buffles, chèvres ou pigeons risquent d’être sacrifiés au temple de Gadhimai, au Népal, malgré l’interdiction prononcée par les autorités religieuses en 2015. Les associations de protection animale s’efforcent de tout faire pour sauver un maximum d’animaux. Mais la Fondation 30 Millions d’Amis craint le pire !

    Horreur ! C’est l’un des plus grands sacrifices d’animaux au monde : derrière les paillettes du festival de Gadhimai, à Bariyarpur (Népal), c’est un véritable bain de sang qui a lieu tous les 5 ans. Entre 200 000 et 500 000 chèvres, porcs, rats, buffles et pigeons sont massacrés en raison d’une croyance religieuse. Le dernier épisode sanglant ayant eu cours en 2014, cette année les associations de protection animale multiplient les efforts pour éviter un nouveau carnage les 3 et 4 décembre 2019.

    Malgré l’interdiction, le bain de sang devrait malheureusement avoir lieu

    Pourtant, cette tradition vieille de 265 ans qui veut que l’on sacrifie des animaux pour célébrer la déesse Gadhimai dans l’espoir d’une vie meilleure, prend du plomb dans l’aile depuis quelques années. Entre 2009 et 2014, le nombre d’animaux sacrifiés avait déjà chuté de 70%. En 2015, le Gadhimai Temple Trust, organisateur de l’événement, a même décidé de mettre fin aux sacrifices. Or, malgré la promesse de l’interdiction, ces atrocités devraient perdurer. « Ceux qui pratiquent les sacrifices le font sans expérience et avec des instruments inadéquats, s’insurge l’association Animal Equality. Les animaux souffrent d’une mort lente et horrible. Les plus grands et ceux qui ont le plus d’énergie pour s’échapper, sont poursuivis. Une fois rattrapés, on leur coupe les pattes arrière pour les immobiliser. »

    Pour éviter le bain de sang, un travail de fond est réalisé par les ONG de protection animale avec les autorités et les populations locales. « Depuis trois ans, nous avons mené des campagnes de sensibilisation afin d’éliminer le mythe entourant les superstitions de l’abattage d’animaux, confie à 30millionsdamis.fr, Wendy Higgins, porte-parole de l’ONG Humane Society International (HSI). Nous avons travaillé avec le gouvernement du Bihar, d’où sont principalement transportés les animaux, afin de mettre en œuvre l’ordonnance de la Cour suprême de l’Inde obtenue en 2014 interdisant le transport d’animaux par la frontière. Car une fois que les animaux ont atteint Gadhimai, aucun de nous ne peut faire quoi que ce soit le jour du sacrifice : c’est pourquoi tous nos efforts sont concentrés avant le massacre. »

    Un massacre perpétré même devant des enfants !

    La sensibilisation au sein des populations locales est d’autant plus importante que « les communautés sont très pauvres et peu alphabétisées », souligne Wendy Higgins. Les gens croient que s’ils ne sacrifient pas les animaux, leur prospérité sera affectée ou un malheur leur arrivera. » Pire, les enfants sont également autorisés à assister au massacre « ce qui les désensibilise vis-à-vis de la cruauté envers les animaux », au surplus de les traumatiser.

    La Fondation 30 Millions d’Amis salue les efforts des associations sur place pour mettre fin à ce sacrifice.

    30 Millions d'amis

    Un pays d'arriérés mentaux, de sauvages !


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  • Bienfaitrice des animaux condamnée pour zoophilie

    La cofondatrice d'une association de défense des bêtes et son ami ont multiplié les actes sexuels avec leurs «protégés».

    L’affaire a de quoi inspirer le dégoût: un maçon fribourgeois quadragénaire a partagé sa perversité avec sa compagne, une mère de famille de 37 ans. Ils se sont tous deux adonnés à des actes sexuels avec des animaux.

    En juin 2018, l’homme, connu sous le pseudo de «dog sauvage» a écrit des courriels où il expliquait être attiré par des pratiques de zoophilie. L’enquête a ensuite montré qu’il consultait régulièrement des sites spécialisés dans ce domaine et qu’il conservait de ses visites virtuelles des captures d’écran tout à fait explicites. Par ailleurs, entre 2011 et 2012, c’est lui qui a joué les vidéastes, filmant à plusieurs reprises sa compagne pendant qu’elle entretenait des relations sexuelles complètes avec un pitbull.

    Plus récemment, la trentenaire a aussi pratiqué ce type d’actes avec l’un des chiens du couple. Et les enquêteurs ont découvert dans le téléphone portable de la femme des vidéos et des photos de zoophilie. Une des images la montre par exemple en train de tenir le sexe d’un poney. Là où l’affaire devient cocasse, c’est que cette Vaudoise est la cofondatrice d’une association de défense des animaux et qu’elle gère une ferme accueillant des bêtes promises à l’abattoir.

    Pas de procès public

    Ces actes ne choquent pas seulement la morale, ils enfreignent aussi les lois sur la protection des animaux et sur la pornographie. Tous deux étaient reconnus coupables et ont écopé de 80 jours-amende avec sursis et de 500 francs d’amende.

    En acceptant sans opposition la condamnation rendue par une procureure valaisanne, ils ont aussi échappé à un procès public.

    20 Minutes  

    Suisse : Bienfaitrice des animaux condamnée pour zoophilie


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  • Huit morts dans des accidents de chasse depuis le début de la saison, selon la secrétaire d'Etat à la Transition écologique

    Huit personnes ont été tuées depuis le début de la saison de la chasse, plus que durant toute la saison 2018-2019, a tweeté mardi 26 novembre la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Emmanuelle Wargon, qui demande "une réaction déterminée du monde cynégétique".

    Un accident, survenu samedi dans les Ardennes, "porte à huit le nombre de décès lors d'accident de chasse au cours de la saison cynégétique en cours" qui s'est ouverte selon les régions entre fin août et fin septembre, constate Emmanuelle Wargon. "Ce nombre est supérieur au bilan total de la saison précédente, alors même que la saison en cours est loin d'être terminée", poursuit-elle dans un courrier envoyé au président de la Fédération nationale de la chasse, Willy Schraen.

    131 accidents en 2018

    Lors de la saison précédente, 131 accidents ont eu lieu, dont sept mortels, selon l'Office national de la chasse et la faune sauvage (ONCFS), qui pointait l'impact de la chasse au grand gibier et des battues. Emmanuelle Wargon demande "un état d'avancement de la mise en œuvre par le monde cynégétique des mesures de sécurité introduite par la loi". Cette loi de juillet 2018 comprend une série de mesures pour renforcer la sécurité à la chasse.

    franceinfo

    Quand un chasseur tue un autre chasseur, c'est bien, un de moins à tuer de pauvres animaux mais quand c'est un promeneur, c'est inacceptable !


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  •  

    The White House
     
    @WhiteHouse
     
     
    President @realDonaldTrump just signed the Preventing Animal Cruelty and Torture (PACT) Act into law—which makes it a Federal crime to engage in animal crushing.

     

    Le 25 novembre 2019, Donald Trump, Président des Etats-Unis, a signé un projet de loi visant à inscrire la maltraitance animale comme un crime fédéral.

     

    Peut-être aura-t-il fait quelque chose de bien de son mandat.

    Le Président Donald Trump a signé, le 25 novembre dernier, un projet de loi visant à inscrire la maltraitance animale comme un crime fédéral aux Etats-Unis. Désormais, elle sera donc passible jusqu’à 7 ans de prison. 

    Aucun comportement lié à la maltraitance ne sera ainsi toléré dans le pays, comme s’est réjoui l’élu démocrate Ted Deutsch et le républicain Vern Buchanan, à l’origine de ce projet. Cela vise notamment à punir les auteurs de vidéos qui montrent des animaux écrasés, brûlés, noyés, étouffés ou "soumis à des blessures corporelles graves". Depuis 2010, la loi ne punissait ces derniers que pour la diffusion de ces vidéos, mais jamais pour leurs actes barbares.

    En France, la loi est moins sévère puisque les coupables de maltraitance sur un animal domestique ne sont condamnés qu’à 750 euros d’amende. Le pays la différencie également des actes de cruauté "graves" pour lesquelles les coupables encourent jusqu’à 30 000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement. 

    Glamour


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  • Argelès-sur-Mer : un poney battu et poignardé à mort dans un camping de roumains

    Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche. 

    C'est une scène d'horreur qui se serait déroulée dans un camping argelésien dans la nuit de samedi 23 à dimanche 24 novembre. Au moins quatre personnes d'origine roumaine, logées dans un mobile-home, auraient battu et poignardé un poney. Barak, le petit Shetland, si sociable, est mort sous les coups. Le constat dressé par le vétérinaire est accablant : "Ce poney est mort, suite à des actes d'une barbarie extrême et des coups d'une grande violence".

     

    Selon les informations de L'Indépendant, c'est en pleine nuit que quatre individus auraient extrait d'un pré voisin clôturé, appartenant à un particulier, cet animal âgé de 11 ans. Selon les premiers éléments de l'enquête, ils auraient traîné la pauvre bête jusqu'à leur emplacement dans le camping, puis ils l'auraient battue à mort avant de l'achever de plusieurs coups de couteau. Ce sont d'autres ouvriers logés à proximité, qui ont prévenu les gendarmes.

    Les militaires se sont rapidement rendus sur place et ont constaté le massacre. Toujours selon nos informations, deux des personnes impliquées avaient déjà pris la fuite, elles ont été interpellées quelques heures plus tard, juste avant la frontière espagnole. Alertées, la propriétaire du poney et l'une de ses amies sont consternées : "C'est inimaginable, ce poney paisible, qui était extrêmement sociable, est mort dans d'atroces souffrances. C'est un acte de cruauté inqualifiable. Il faut que les auteurs de cette barbarie soient punis". Ce lundi soir, les quatre individus étaient toujours en garde à vue à la gendarmerie d'Argelès, et l'enquête toujours en cours selon le commandant de brigade.

    L'Indépendant

    Pauvre poney, saloperies de roumains !


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  • Des internautes lancent une pétition pour "sauver Curtis", le chien d'Elisa Pilarski, tuée dans la forêt de Retz

    Elisa Pilarski, 29 ans, a été tuée par un ou des chiens dans la forêt de Retz samedi alors qu'elle promenait le sien, nommé Curtis. Des internautes ont lancé une pétition pour "sauver l'animal". Placé en fourrière depuis l'incident, "il risque d'être euthanasié", selon eux.

    "Merci de tout faire pour que Curtis retrouve sa famille." Depuis la mort d’Elisa Pilarski, le chien de la jeune femme, un American Staffordshire, est à "la fourrière et risque d’être euthanasié", soutient l’auteur d’une pétition qui a déjà récolté plus de 30.000 signatures pour "sauver Curtis". L’animal a été violemment mordu le jour où Elisa Pilarski est, elle, morte à la suite de multiples blessures de chiens, dans la forêt de Retz, dans l’Aisne.

    Le ou les chiens à l’origine de ce drame n’ont pas encore été identifiés, trois pistes sont étudiées par les enquêteurs: celle des chiens de meute d’une chasse à courre qui avait lieu le même jour dans la forêt; celle d’un Malinois qui "rôdait dans les environs", selon un post Facebook d’Elisa; et enfin, celle du propre chien de la victime. Ce sont les aboiements de Curtis, resté auprès du corps de sa maîtresse, qui ont permis au compagnon de la victime de découvrir le cadavre "dévoré de partout", selon ses dires, dans un précipice.

    "Il est une victime aussi"

    "Pour moi, c'est la chasse à courre, les chiens sortaient de ce précipice, Curtis a reçu beaucoup de morsures à la tête", avait déclaré le compagnon de la jeune femme. Une opinion partagée par le groupe de "Soutien à Elisa Pilarski", créé sur Facebook et qui relaye la pétition en faveur de son chien.

    "Vous êtes nombreux à vous soucier du sort de Curtis, le chien qui n'a pas quitté Elisa sa maîtresse, couché sur son ventre, aboyant jusqu'à ce qu'on les retrouve...", peut-on lire sur cette page internet. Et de poursuivre: "Nous espérons son retour rapide (de la fourrière, ndlr) ou du moins son transfert auprès de personnes aptes à s'occuper de lui comme il se doit après un tel traumatisme (…) Curtis est un chien qui aimait énormément sa maman humaine, et il est à mon sens une victime aussi."

    Identifier les chiens responsables de l'attaque

    Une cagnotte en ligne a par ailleurs été ouverte pour apporter une aide financière à la famille de la victime: "La totalité sera reversé à sa famille pour financer les frais d'obsèques et des frais d’avocats pour que justice soit faite, à la demande de Nathalie, la maman d'Elisa."

    Une information judiciaire contre X a été ouverte pour "homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement résultant de l'agression commise par des chiens".

    Des prélèvements génétiques visant à "identifier" les animaux a l’origine de l’attaqué ont été effectués sur 67 chiens au total, dont 62 chiens de l'association organisatrice de la chasse à courre, et les cinq chiens d'Elisa Pilarski. Mais les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours, voire semaines.

    BFM.TV

    Pour signer :

     l’auteur d’une pétition qui a déjà récolté plus de 30.000 signatures

    (déjà plus de 55 000 signatures)

     


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  • Un cargo chavire avec 14.600 moutons à bord près de la Roumanie : ce que l'on sait

    Les membres d'équipage sont sains et saufs, mais seulement 32 moutons ont pu être sauvés, les autres sont toujours coincés à l'intérieur du navire.

    es 21 membres de l'équipage ont été sauvés mais ce n'est pas encore le cas de la cargaison de 14.600 moutons à bord d'un bateau qui fait actuellement naufrage au large du port roumain de Midia (sud-est), en mer Noire, selon l'Inspectorat pour les situations d'urgence (ISU).

     

    Aidés des gendarmes et de plongeurs, les sauveteurs tentent depuis dimanche 24 novembre de redresser le navire, long de 84 mètres, couché sur le flanc, afin de le remorquer jusqu'au quai, a expliqué à l'AFP Ana-Maria Stoica, porte-parole de l'ISU de Constanta. "Nous espérons que les moutons se trouvant dans la cale sont toujours en vie", a-t-elle ajouté. 

    32 moutons "qui s'étaient retrouvés piégés à l'extérieur du navire ont jusqu'ici été sauvés", a-t-elle tout de même indiqué. Deux autres ont été récupérés dans les eaux gelées de la mer Noire. "Nous sommes choqués par ce désastre et demandons une enquête urgente et des sanctions contre les coupables", a martelé l'association des éleveurs d'ovins (ACEBOP) dans un communiqué. 

    Un navire "surchargé" selon une ONG

     Celle-ci a plusieurs fois demandé des amendements législatifs qui obligent les transporteurs à améliorer les conditions à bord des navires transportant du bétail. Elle propose même d'interdire ce type de transport "si nous ne sommes pas capables de protéger le bétail durant le transport sur de longues distances". 

    Le bateau Queen Hind avait pour destination l'Arabie Saoudite mais a chaviré peu après avoir quitté le port de Roumanie. Les raisons restent à déterminer selon la porte-parole de l'ISU. Mais pour Gabriel Paun, responsable de l'ONG Animals International, le cargo avait été "surchargé". 

    Il avait déjà rencontré des problèmes techniques en décembre 2018. L'organisation avait déjà signalé les mauvaises conditions de transport par mer où des milliers de moutons étaient morts de soif ou avaient cuits vivants pendant l'été durant le voyage. 

    Bruxelles avait déjà menacé la Roumanie d'une procédure d'infraction si des "violations systématiques" de la législation européenne sur le bien-être animal étaient constatées. Deux millions de moutons ont été exportés ces deux dernières années en destination de la Jordanie, de la Libye et du Liban. Le pays de l'Est représente le troisième éleveur d'ovins dans l'Union européenne et connaît un marché fructueux avec les pays arabes. 

    RTL

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    Des militaires s'efforçaient de sauver 14.600 moutons se trouvant à bord d'un navire qui a chaviré dimanche 24 novembre au large du port roumain de Midia, en mer Noire.

     

    "L'opération de sauvetage est en cours, 32 moutons qui s'étaient retrouvés piégés à l'extérieur du navire ont jusqu'ici été sauvés", a déclaré à l'AFP Ana-Maria Stoica, porte-parole des secours, précisant que deux des moutons avaient été récupérés des eaux glacées de la mer.

    Les sauveteurs, appuyés par des gendarmes et des plongeurs, tentaient de remettre le navire en position d'équilibre et de le remorquer jusqu'au quai, a-t-elle ajouté. "Nous espérons que les moutons se trouvant dans la cale sont toujours en vie", a indiqué Mme Stoica.

     

    Les 21 membres d'équipage - 20 Syriens et un Libanais - sont sains et saufs et ont été ramenés à terre, selon la même source. Le navire battant pavillon de Palau avec pour destination l'Arabie saoudite a chaviré peu après avoir quitté le port de Midia, pour des raisons qui restent à déterminer.

    "Navires de la mort"

    Troisième éleveur d'ovins au sein de l'Union européenne, la Roumanie figure parmi les premiers exportateurs vers les pays arabes. Ces deux dernières années, ce pays a exporté deux millions de moutons au total, notamment vers la Jordanie, la Libye et le Liban.

    Les défenseurs des droits des animaux dénoncent les conditions de transport du bétail par mer à bord de "navires de la mort", évoquant des cas où des milliers de moutons ont succombé de soif ou ont littéralement cuit vivants durant le voyage en plein été.

    Bruxelles a pour sa part demandé un audit sur les pratiques de la Roumanie, la menaçant d'une procédure d'infraction si des "violations systématiques" de la législation européenne sur le bien-être animal étaient constatées.

    RTL

    Pauvres moutons, victimes de la connerie humaine !

    De toute façon, ils auraient finis à l'abattoir !


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  • Mort de l’ours Mischa : des traces de «coups» observées, selon le directeur du refuge La Tanière

    Un peu moins de deux semaines après la mort de l’ours Mischa, Patrick Violas, le directeur du zoo refuge La Tanière situé à Nogent-le-Phaye (Eure-et-Loire) n’en décolère pas. Outre les traces de mauvais traitements déjà connus, les conclusions de l’autopsie montrent selon lui des marques de coups.

    Patrick Violas demande que les animaux des propriétaires de Mischa soient saisis. Il s’apprête à déposer plainte contre eux ainsi que contre les services de l’Etat du Loir-et-Cher.

    Patrick Violas.DR

    Dans quel état était Mischa lorsqu’il est arrivé à la Tanière le 14 septembre dernier ?

    PATRICK VIOLAS. Il ne pesait que 160 kg alors qu’un ours de cette taille en fait environ 250. Des asticots sortaient de son nez et de ses pattes. Et il souffrait énormément d’insuffisance respiratoire, s’il n’avait pas été placé sous assistance respiratoire comme nous l’avons fait immédiatement, il serait décédé dans les deux ou trois jours.

    Ce placement n’était pas une décision judiciaire, mais un accord avec M. Poliakov, son propriétaire ?

    Il n’avait en réalité pas d’autre choix, car le ministère de la Transition écologique avait ordonné son placement dans un endroit médicalisé.

    Pensez-vous qu’il aurait pu être sauvé s’il avait été placé avant ?

    Oui. Après avoir étudié les résultats de l’autopsie et des différentes analyses pratiquées, nous pensons qu’il aurait eu des chances de survivre s’il avait été placé avant cette date et soigné.

    Pourquoi avoir pratiqué une autopsie ?

    Parce que c’est la règle dans un parc animalier lorsqu’un animal décède. Mais dans ce cas particulier, étant donné les circonstances, nous devions vraiment savoir ce qu’il s’était réellement passé pour Mischa.

    Qu’a-t-elle révélé ?

    Plusieurs choses. Par exemple que son insuffisance respiratoire liée à l’état dégradé de ses poumons peut avoir été provoquée par le fait qu’il passait ses journées en captivité à lécher les barreaux rouillés de son enclos.

    Vous pensez qu’en plus des mauvais traitements connus, Mischa aurait été battu ?

    Oui. Lors de l’anesthésie, nous avons trouvé des masses de la taille d’un demi-pamplemousse. Les plus grosses étaient situées sous la peau de sa joue et de son postérieur. Les analyses histologiques ont déterminé qu’il s’agissait des mêmes types de lésions inflammatoires associées à des nécroses avec calcification. En bref, des tumeurs non cancéreuses, mais leur emplacement et leur nature laissent à penser que ces deux endroits étaient ceux sur lesquels étaient portés des coups, lorsqu’il n’obéissait pas ou ne réalisait pas le travail demandé.

    Vous avez l’habitude de récupérer des animaux au parcours parfois très difficiles, sans émettre de commentaires sur leurs anciens propriétaires. Pourquoi sortez-vous de cette réserve ?

    Nous ne le faisons pas, car très souvent, lorsqu’un animal nous arrive, il a souffert par méconnaissance de ses propriétaires, plus rarement par la volonté de lui faire mal. Dans ce cas, c’est trop grave, et cela fait plus de deux mois que nous demandions une intervention. Il a fallu se fâcher très fort et menacer pour obtenir l’autorisation d’anesthésie.

    Je pense par exemple qu’un professionnel du cirque ne lui aurait pas infligé cela. Du côté des cirques, pour nous, le problème vient du fait qu’ils doivent se déplacer sans arrêt avec les animaux, mais nous pensons qu’ils aiment leurs bêtes.

    Comment expliquez-vous que les propriétaires de ces animaux aient pu conserver leur certificat de capacité jusqu’à ce jour ?

    C’est bien là toute la question ! Mischa était dans cet état-là depuis très longtemps ! Il y a eu selon moi de graves manquements de l’administration, pour des raisons que j’ignore. Il est grand temps maintenant que cela cesse et que les ours et tous les animaux sur place dans cette propriété du Loir-et-Cher soit saisis.

    Que faudrait-il pour sauver les ours Glasha et Bony, Mina le petit singe, et d’autres animaux vivant au même endroit dans les mêmes conditions ?

    Il faut simplement que les services de l’Etat concernés prennent leurs responsabilités, saisissent immédiatement tous les animaux, et que les personnes qui ont failli à leur devoir soit identifiés et sanctionnés. Nous en arrivons à un stade où les propriétaires et l’administration sont autant responsables !

    Il y a deux mois, lors de l’examen des animaux, nous avons également signalé qu’un des ours était identifié avec un numéro de puce qui n’était pas le bon. Ce simple fait aurait dû justifier la saisie. De même que le primate sur place pour lequel il n’y a pas les autorisations nécessaires.

    VIDÉO. « Il faut sauver les ours Glasha et Bony »

    Il faut donc saisir ces animaux et les placer d’urgence dans des conditions acceptables. Plusieurs sites animaliers peuvent les recevoir. Nous ne demandons pas absolument que ce soit chez nous, nous avons bien assez de cas à traiter. Mais si cela était nécessaire, nous serions tout à fait prêts à les prendre en charge, comme nous l’avons déjà proposé à l’administration. Sans l’intervention d’Élisabeth Borne, rien n’aurait bougé pour Mischa.

    Allez-vous déposer une plainte ? Contre qui ?

    Nous allons certainement déposer plainte contre les propriétaires des animaux et les services de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) du Loir-et-Cher qui nous mènent en bateau depuis plusieurs mois, et qui n’ont rien fait depuis des années, alors que le cas de Mischa était signalé. Et nous demandons à la préfecture du Loir-et-Cher et à la ministre de la Transition écologique de procéder tout de suite à la saisie des autres animaux avant un nouveau drame.

    Le Parisien


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  • Pyrénées-Atlantiques: un chasseur blessé par un coup de fusil... tiré par son chien

    L'accident paraît improbable. Et pourtant... Un chien de chasse a accidentellement tiré sur son maître avec un fusil, le 18 novembre dernier au hameau de Mesplède dans les Pyrénées-Atlantiques, comme le rapporte Ouest-France ce samedi.

    Âgé de 61 ans, le retraité a été blessé à la main et à l'avant-bras alors qu'il chassait.

    "Le chasseur avait posé son fusil contre un arbre pour ramasser une bécasse qu'il venait de tirer", détaille Régis Cassaroume, maire de Mesplède.

    Le chien a tiré en marchant sur le fusil

    Son chien a fait tomber le fusil avant de "marcher dessus" et d'actionner "la gâchette", selon la gendarmerie d'Orthez.

    Des chasseurs présents ont prévenu les pompiers qui ont conduit à l'hôpital d'Orthez le chasseur et son fils, également légèrement touché par des éclats de balle.

    BFM.TV

    Bravo le chien !

    Dommage qu'il n'est pas été blessé aux c...lles !


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