• Nord: Asso de défense des animaux et riverains protestent contre l'agrandissement d'un élevage de poulets

    © V.Billet/20 Minutes Le troisième bâtiment de l'élevage, de 1.000 m², doit voir sa surface doubler.

     

    Le projet d’agrandissement d'un élevage de poulets, à Nieppe, dans le Nord, dérange les riverains, un collectif citoyen et l'association de défense des animaux L214

    A quelques mois des élections municipales, le maire nieppois pourrait vivre une cérémonie des vœux animés.  Le collectif citoyen Ensemble pour le Climat - Armentiérois Val de Lys a prévu de s’y pointer, ce samedi, après une marche de protestation dans les rues de Nieppe, dans le Nord. Son objectif ? Alerter la population sur le projet d’extension d’un élevage de poulets.

    Un collectif accompagné par d’autres opposants au projet : des riverains, inquiétés par les futures nuisances directes, et l’association L214, qui défend la cause animale. « Des gens aux revendications différentes se sont retrouvés », confirme Marie Deremaux, membre du collectif citoyen estimant que « ce genre d’élevage ne fait pas du tout sens en nécessitant beaucoup d’aliments, d’eau et d’électricité ».

    La production passerait à 573.000 poulets par an

    « Je ne suis pas une industrie. Je suis seul à travailler là », retorque le propriétaire François Debailleul. Actuellement, 68.000 poulets sont élevés dans des bâtiments de 3.200 m², rue Warneton, sans jamais en sortir. Un tiers de la production file à l’abattoir au 35e jour, avant d’atterrir en rôtisserie.

    Le reste part une semaine plus tard pour être tué, découpé et vendu en grande surface. L’éleveur souhaite étendre un de ses bâtiments sur 1.000 m² supplémentaires. Et augmenter sa capacité de production de 88.000 poulets, soit 573.000 poulets par an.

    « Il y a de la demande, j’ai des débouchés », justifie François Debailleul, qui attend désormais la fin de l’enquête publique et la décision du préfet, sans doute en février. Avant cela, l’association de défense des animaux, L214, va aussi tenter de peser en participant à la manifestation.

    « Tout est en règle », assure l’éleveur

    « On veut sensibiliser les riverains et la population, pour faire remonter le maximum d’observations en préfecture, glisse sa chargée de campagne, Isabelle Crépiat. Il est possible de bloquer ce projet d’extension, mais pour ça, les gens doivent vraiment montrer leur opposition au projet. Nous ne sommes pas contre cet éleveur, mais contre ce système. Et qui dit extension, dit augmentation de la pollution, de la maltraitance animale, des bruits… ».

    René Lambré, qui habite à moins d’un kilomètre de l’exploitation, prolonge la liste des mécontents. « Nous sommes touchés par les odeurs quand il y a de l’épandage. D’autres riverains évoquent le rejet des eaux usées, l’épandage sans protection, les poussières et le passage des camions… » « Très en colère », il sera aussi de la manifestation : « On veut que tous les Nieppois soient avertis et qu’ils remplissent les cahiers de doléances en mairie ».

    François Debailleul reste droit dans ses bottes. L’éleveur est convaincu que le respect des lois lui suffira. « Tout est en règle, répète-t-il, que ce soit au niveau des distances par rapport aux habitations ou aux normes d’hygiène ».

    20 Minutes

    Pauvres poulets, crétins d'humains qui les bouffent sans se soucier de leur souffrance !


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  • Galapagos : Un chauffeur écrase une tortue avec son bus, plus de 10.000 euros d’amende

    La tortue écrasée est de la famille des Chelonoidis porteri, une espèce protégée et en voie d’extinction

    Un chauffeur d’autobus pour touristes a été condamné la semaine dernière à une lourde amende pour avoir écrasé une tortue aux îles Galapagos. L’accident s’est produit le 21 novembre dernier, ont précisé ce vendredi les autorités de protection de l’environnement de l’archipel.

    Le chauffeur a roulé sur une tortue femelle de l’espèce Chelonoidis porteri. L’accident a provoqué « la destruction partielle de [sa] carapace », explique un communiqué du Parc national des Galapagos (PNG).

    Une biodiversité très protégée

    La tortue est d’une espèce protégée et en voie d’extinction. Le chauffeur, jugé coupable, a donc été condamné à une amende de plus de 11.300 dollars (plus de 10.200 euros), précise le PNG.

    Les Galapagos sont situés à 1.000 km au large de l’Equateur. L’archipel appartient à la réserve de la biosphère et a servi au naturaliste anglais Charles Darwin à développer sa théorie sur l’évolution des espèces.

    20 Minutes


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  • Russie: Plus de 4.000 tortues « camouflées en choux » saisies à la frontière avec le Kazakhstan

    Illustration

    L’idée était originale mais n’a pas trompé les douaniers russes. Plus de 4.000 tortues d’une espèce protégée, « déguisées » en choux, ont récemment été saisies à la frontière entre le Kazakhstan et la Russie.

    Les 4.100 « tortues des steppes » ont été découvertes dans un semi-remorque dans la région d’Orenbourg (Russie), selon le ministère russe de l’Intérieur. La valeur totale des animaux, qui appartiennent à une espèce vulnérable, est estimée à 7,8 millions de roubles (105.000 euros).

    Les tortues ont d’abord été installées dans une université de la région, où étudiants et professeurs les ont nourries pendant un mois. Pendant ce temps, les « formulaires administratifs nécessaires à leur renvoi au Kazakhstan » ont été préparés, explique Sergueï Riabtsov, qui a coordonné l’opération.

    « Elles mangeaient des choux, des potirons, des fruits, tout ce qui contient beaucoup d’eau », a-t-il expliqué. Dans une vidéo partagée par le ministère de l’Intérieur, on voit les tortues dans une salle de sport vétuste, mangeant bruyamment leur repas.

    8.000 tortues saisies et soignées en 2016

    En 2016, les étudiants de cette université avaient déjà pris soin de plus de 8.000 tortues saisies dans une situation similaire. Une fois les documents administratifs prêts, les tortues des steppes ont passé un examen médical puis ont été transportées dans des boîtes de carton jusque dans le sud du Kazakhstan pour y être relâchées.

    20 Minutes


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  • Etats-Unis : Un bébé tortue meurt après avoir ingéré 104 morceaux de plastique

    Les tortues sont plus que menacées par la pollution plastique présente dans nos océans

    Cent-quatre morceaux de plastique ont été retrouvés dans l’estomac d’une jeune  tortue. Cette macabre découverte a été réalisée par le Gumbo Limbo Nature Center, un centre de protection à la biodiversité, sur la côte de Boca Raton ( Floride), rapporte CNN.

    L’ONG a partagé le 1er octobre une photo de l’ensemble des microparticules de plastique présentes dans le corps de l’animal. « Cette tortue, qui tient dans le creux de la main, a avalé 104 morceaux de plastique », indique la publication Facebook. « Ceci est le triste rappel que nous devons tous faire notre part pour protéger nos océans du plastique. »

    Malnutrition et enfer écologique

    L’animal n’a malheureusement pas survécu. « Elle était faible et très amaigrie. Je ne pouvais que constater qu’elle allait mal », a confié Emily Mirowski, une biologiste du centre, à la chaîne de télévision américaine.

    La malnutrition des tortues dont l’estomac finit rempli de plastique est un problème devenu quotidien pour le centre américain. « Nous ne devons pas juste recycler, mais éliminer le plastique de nos usages quotidiens. Toutes les pièces fabriquées sont toujours là. Elles ne sont jamais éliminées et se cassent juste en plus petits morceaux encore », se désole la spécialiste.

    20 Minutes Planète


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  • Mexique : 292 tortues, victimes d'une marée rouge, retrouvées mortes

    Cette marée rouge, qui favorise le développement de petits poissons, les salpes, toxiques pour les tortues, est arrivée sur les côtes d'Oaxaca le 25 décembre.

    Elles sont victimes d'une marée rouge. Quelque 292 tortues ont été retrouvées mortes, au cours des derniers jours, sur les plages de l'Etat d'Oaxaca, situé dans le sud du Mexique, en raison des micro-algues en recrudescence, indiquent, jeudi 9 janvier, les autorités de l'environnement.

    Ce phénomène est notamment lié au changement climatique. La marée rouge se manifeste par une accumulation extraordinaire de ces micro-algues, où vivent ces petits poissons, les salpes, toxiques pour plusieurs espèces marines, dont les tortues vertes.

    Cette marée rouge est arrivée sur les côtes d'Oaxaca le 25 décembre, selon un communiqué de l'autorité mexicaine de protection de l'environnement. Un total de 292 tortues Chelonia agassizi, ou tortues vertes, ont été retrouvées mortes intoxiquées par l'ingestion de ces salpes, qui les paralysent, a précisé cette autorité.

    franceinfo


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  • 60 singes ont été abandonnés sur une île déserte après avoir reçu une injection d’hépatite B. Leur soigneur ne les a pas oubliés

    60 singes ont été abandonnés sur une île déserte après avoir reçu une injection d’hépatite B. Leur soigneur ne les a pas oubliés

    « Monkey Island » au Libéria, est un endroit sans nourriture ni eau où des dizaines de singes ont été abandonnés pour mourir. Par chance, Joseph Thomas a dédié 30 ans de sa vie pour que cela n’arrive pas. « Je ferai cela jusqu’à ce qu’ils meurent ou que je meurs », a-t-il affirmé très fier.

    Il y a ici une colonie de 60 chimpanzés qui ont été utilisés pour de cruelles expériences, on leur a injecté plusieurs maladies et ils ont été abandonnés sans aucune capacité de pouvoir survivre en pleine nature.

     

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  • La Californie interdit la vente de chiens provenant d’élevages : victoire pour les animaux abandonnés

    La Californie vient d’interdire la vente d’animaux d’élevages dans les animaleries. Pour obliger à n’adopter que des chiens de refuge.

     

    Les animaleries et autres établissements ne pourront désormais proposer que des chiens issus de centres d’adoption, refuges et chenils. Il s’agit du premier État américain à promulguer une loi d’une telle envergure, qui vise clairement à réduire la souffrance animale dans les élevages. Le texte a été approuvé par le Sénat ce 18 septembre. Il ne manque plus que la signature du gouverneur de Californie, Jerry Brown, pour que la loi soit entérinée définitivement.

    Donner la priorité à l’adoption des animaux

    La Californie est le premier État américain à interdire la vente d’animaux d’élevages dans les animaleries. Ces établissements, s’ils veulent continuer à fonctionner, devront désormais proposer des animaux issus de refuges, de centres d’adoption ou d’opérations de sauvetage. Ce texte vise avant tout à réduire la souffrance animale et donner la priorité à l’adoption d’animaux orphelins ou abandonnés pour éviter qu’ils ne soient euthanasiés.

    Les associations de défense des animaux affirment qu’il faut mettre un terme aux élevages peu scrupuleux, où les animaux sont négligés et entassés dans des conditions insalubres. L’objectif de cette nouvelle loi est également d’inciter les personnes à acheter leurs animaux dans les refuges et non les animaleries.

    Une loi approuvée à l’unanimité par le Sénat

    La loi AB 485 régulant le sauvetage et l’adoption d’animaux de compagnie a été approuvée ce 18 septembre 2017 par le Sénat de Californie à l’unanimité. Les établissements proposant des animaux de compagnie à la vente seront dorénavant tenus de disposer des documents attestant de leur provenance et de l’afficher clairement dans leur box. Une amende de 400 dollars est prévue pour chaque infraction constatée.

    Trente-six localités de Californie dont les villes de Sacramento, Los Angeles et San Francisco, ont déjà mis en place une loi similaire à l’échelle municipale. Cependant, c’est la première fois qu’une telle législation est appliquée à un État entier. Le président et fondateur de l’association Last Chance for Animals, Chris DeRose, précise qu’il s’agit d’une « victoire […], d’une entreprise audacieuse qui aidera à reloger 6 millions d’animaux non désirés entrant dans des refuges chaque année« .

    Conso Globe


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  • Pyrénées-Orientales : les chevaux en détresse veillent une jument morte de faim

    Pyrénées-Orientales : les chevaux en détresse veillent une jument morte de faim

    Parqués dans un terrain de Brouilla, abandonnés sans foin ni granules, sept chevaux ont été sauvés de la mort grâce au signalement d'un riverain bouleversé de voir les animaux en souffrance. Pour un huitième équidé, une jument blanche, l'alerte a malheureusement sonné trop tard.

    Les chevaux gisaient affamés dans un pré aux alentours de Brouilla. Autour d'une jument blanche moribonde, retrouvée dans un tel état de malnutrition qu'un vétérinaire a été obligé de l'euthanasier, d'autres équidés tentent de survivre. Un poulain, des juments dont deux en gestation et deux étalons n'ont plus rien à manger depuis des semaines. Ni foin ni granules. Certains ont aussi la peau brûlée par une couverture portée sans répit.

     

    Récemment témoin de cette scène de désolation le propriétaire de l'enclos, qui avait gentiment prêté son terrain à une quinquagénaire afin qu'elle y entretienne ses animaux, dénonce aussitôt la détresse des bêtes. Il alerte l'Association d'enquête contre la maltraitance animale (ASEMA) qui intervient dans l'urgence.

    Un sauvetage sur réquisitions

    Isabelle Galaup et son équipe se rendent au chevet des malheureux, assistées par un vétérinaire qui abrège les souffrances de la jument dont l'état est désespéré, et prodigue les premiers soins aux autres d'une maigreur extrême. Il donne également des vermifuges, administre un antalgique à un cheval en colique. "On a aussi commencé à les réalimenter très vite, on a reçu de nombreux dons, des  grains, des granulés, de l'orge, les gens ont été généreux", se félicite la responsable des bénévoles qui gère le sauvetage jusqu'à la prise en charge des équidés, ce mercredi 8 janvier.

    À l’exception des deux étalons dont la santé ne présente pas de danger immédiat et qui seront donc récupérés dans les prochains jours, tous les autres sont emmenés sous réquisitions à la SPA pour y être accueillis et chouchoutés. L'opération est réalisée sous le contrôle des gendarmes de la brigade d'Elne et des services vétérinaires saisis par l'Asema qui a déposé plainte pour mauvais traitements. "Ce n'est pas la première fois qu'on a affaire à la propriétaire incriminée. On a déjà secouru ses montures il y a six mois sur un autre terrain où on était allé les chercher trop tard. À l’époque, on a pensé qu'ils avaient disparu mais en fait elle les avait cachés le temps de trouver une nouvelle âme charitable qui les abrite naïvement", fustige Isabelle Galaup comptant sur la justice pour interdire à la dame de posséder à nouveau des animaux "pour les laisser mourir."    

    L'Indépendant


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  • J'ai pleuré en regardant cctte video


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  • Bouches-du-Rhône : Une enquête ouverte après l’abandon de deux lionceaux le 31 décembre

    Le parquet d’Aix-en-Provence a ouvert une enquête après l’abandon de deux lionceaux le 31 décembre dernier dans les Bouches-du-Rhône

    Un phénomène qui a tendance à se développer. Le parquet d’Aix-en-Provence a ouvert une enquête pour abandon d' animaux​ et détention d’animaux protégés par la convention de Washington indique à 20 Minutes le vice-procureur Fabrice Karcenty, après une information de France 3. Le 31 décembre dernier, des employés du parc Roaar, à Trets, dans les Bouches-du-Rhône, ont découvert deux cages à chat dans lesquels se trouvaient deux lionceaux âgés de quatre à cinq mois.

    Gardés et soignés pendant quelques jours à Trets, les animaux ont finalement été confiés à l’association Tonga Terre d’accueil, dans le département du Rhône. Alerté par l’association 30 Millions d’amis, Fabrice Karcenty, référent pour les contentieux liés aux animaux, a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire. « Deux aspects sont particulièrement inquiétants. Il y a eu deux saisies en l’espace d’une grosse année, et la problématique de diffusion sur les réseaux sociaux de mise en scène avec ces animaux, et des propositions d’achats », confie-t-il à 20 Minutes.

    20 Minutes


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  • Sécheresse en Australie : 10000 dromadaires vont être abattus par des snipers

    Les dromadaires sauvages à la recherche d’eau en raison de la grave sécheresse touchant l’Australie menacent les populations. Ils vont être tués depuis des hélicoptères.

    Des centaines de milliers d’animaux ont péri dans les incendies qui frappent l’Australie depuis quatre mois. Du fait de la sécheresse, quelque 10 000 dromadaires sauvages vont eux être abattus pas des snipers. Ces animaux, introduits en Australie dans les années 1840 par les colons qui les utilisaient pour transporter des marchandises et des biens, avant la construction de lignes de chemin de fer, constituent actuellement une menace pour les populations. Assoiffés, ils s’approchent en effet de plus en plus des localités de l’intérieur du pays pour y trouver de l’eau.

    Des responsables locaux de l’Etat d’Australie-méridionale affirment que des troupeaux « extrêmement importants », en quête d’eau et de nourriture, menacent les réserves de ces villages, en plus de provoquer des dégâts et de constituer un danger pour les automobilistes.L’immense île-continent a vécu en 2019 son année la plus chaude et sèche, ce qui a non seulement entraîné de dramatiques feux de forêt qui font toujours rage dans certaines régions, mais aussi des pénuries d’eau dans nombre de localités.

    Des carcasses peuvent contaminer des sources d’eau

    Cette campagne d’abattage de cinq jours va être conduite dans les territoires de l’Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara (APY), vaste zone d’administration locale (LGA) gérée par les aborigènes dans l’extrême nord-ouest de l’Australie-méridionale. Il s’agit de la première opération du genre dans cet Etat.

    « Ces troupeaux exercent du fait de la quête d’eau des dromadaires une pression sur les localités aborigènes des territoires de l’APY et les activités pastorales », a expliqué dans un communiqué le comité exécutif des territoires de l’APY.

    Le ministère de l’Environnement de l’Etat, qui soutient cet abattage, a expliqué que la sécheresse posait aussi « de graves questions de bien-être animal » car nombre de bêtes sont mortes de soif ou se sont blessées entre elles en se précipitant vers des points d’eau. « Dans certains cas, des carcasses d’animaux morts ont contaminé d’importantes sources d’eau et des sites culturels », a dit une porte-parole du ministère.

    Environ 20 000 dromadaires furent importés d’Inde en une soixantaine d’années à la fin du XIXe siècle. Evoluant en liberté dans l’arrière-pays (l’Outback) et sans prédateur naturel, ils se sont reproduits et sont considérés comme un nuisible qui contamine les sources d’eau et met en péril des zones fragiles ainsi que la faune et la flore indigènes.

    L’Australie serait désormais le pays comptant la plus vaste population de dromadaires sauvages au monde, avec certaines estimations officielles faisant état d’un million de bêtes dans les étendues désertiques du centre.

    Déjà des abattages massifs en 2013 !

    Dans les territoires de l’APY, des habitants ont longtemps vécu en rassemblant et revendant ces animaux sauvages. Mais cette tâche est devenue impossible en raison de la quantité de dromadaires qui se regroupent vers les rares points d’eau à cause de la sécheresse, selon le ministère.

    D’où la décision d’en supprimer 10 000. La chaîne publique ABC rapporte que les dromadaires seraient abattus loin des villages et que leurs cadavres seraient brûlés.

    Estimée à un million dans les années 2000, la population avait diminué d’un quart à la fin de cette décennie en raison de la sécheresse qui avait tari plusieurs points d’eau.

    Les autorités avaient mis en place en 2009 un programme de gestion des dromadaires sauvages et la population avait été ramenée en 2013 à 300 000 individus, après des abattages massifs réalisés, déjà, depuis des hélicoptères, sur une région de plus de trois millions de km2.

    Le Parisien

    Les dromadaires ont autant le droit de vivre que les humains !


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  • D'où vient l'estimation de 480 millions d'animaux ayant péri dans les incendies australiens ?

    Cette estimation, réalisée par le professeur Chris Dickman de l'université de Sydney, correspond au nombre d'animaux vivant dans les zones touchées par les incendies dans un seul Etat du Sud-Est de l'Australie.

    Question posée par Lahou le 06/01/2020

    Bonjour,

    Nous avons reformulé votre demande : «480 millions d’animaux (1 demi-milliard parfois) auraient péri dans les incendies australiens. Ce chiffre est souvent avancé mais on ne connaît pas la source.»

    De nombreux articles de presses évoquent le nombre d’un demi-milliard, plus précisément 480 millions d’animaux qui auraient disparu à cause des incendies qui touchent l’Australie depuis le mois de septembre. Vous souhaitez savoir d’où vient ce nombre et à quoi il correspond.

    Une explication de la méthode utilisée a été fournie dans un communiqué publié par l’université de Sydney le 3 janvier 2020. L’université y note que «le professeur Chris Dickman estime que 480 millions d’animaux ont été touchés depuis le début des feux de brousse dans la Nouvelle-Galles du Sud [un des principaux états australiens touchés par les incendies de brousses, ndlr] depuis septembre».

    Pour ce calcul, qui ne concerne donc pas la totalité du pays, ce professeur d’écologie, spécialisé dans les mammifères, s’est appuyé sur un rapport qu’il avait corédigé et remis en 2007 à l’ONG de protection des animaux WWF. Ce rapport mesurait «les impacts du défrichement de la végétation indigène sur la faune australienne en Nouvelle-Galles du Sud», à partir d’une estimation de la densité d’animaux vivant dans la région.

    La méthode est la même pour l’estimation du nombre d’animaux «touchés par les incendies». L’universitaire explique à la BBC qu’il considère qu’en moyenne 17,5 mammifères, 20,7 oiseaux et 129,5 reptiles vivent par hectare en Nouvelle-Galles du Sud.

    En multipliant le nombre d’animaux par hectare par celui du nombre d'hectares (3 millions) touchés par les incendies dans la région, le chercheur obtient donc 480 millions d’animaux touchés depuis septembre. 

    Le chercheur part donc du principe que chaque animal vivant sur un hectare touché par le feu va mourir, directement par les flammes ou les fumées, ou indirectement (même s’il parvient à fuir) en raison de l’absence d’abri ou de nourriture. Dans l'article que la BBC a consacré au sujet, un autre chercheur, Colin Beale, de l'Université de York, estime que ce postulat peut conduire à surrestimer le nombre de décès, évoquant par exemple les oiseaux qui ont la capacité de fuir les incendies.

    Dans son communiqué, l’université de Sydney précise que l’estimation est incomplète car elle concerne «les mammifères, les oiseaux et les reptiles mais n’inclut pas les insectes, les chauves-souris ou les grenouilles». Le bilan total est donc «probablement beaucoup plus élevé» que les 480 millions avancés, déplore le communiqué. D'autant, donc, que l'estimation ne concerne qu'une partie du territoire australien touchée par les incendies.

    En résumé : le nombre d’un demi-milliard d’animaux touchés par les incendies en Australie est une estimation, qui ne concerne qu’une seule région du pays, réalisée par un professeur d’écologie de l’université de Sydney. Elle ne prend pas en compte tous les types d’animaux vivants dans cette zone, mais part du principe que chaque animal vivant dans une zone détruite par le feu va mourir, soit directement, soit indirectement. 

    Libération


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  • La grosse frayeur. Dimanche, une famille habitant à Plouigneau, tout près de Morlaix (Finistère), a vu un tir de chasseur terminer dans le mur de sa cuisine. D’après les informations du Télégramme, l’homme qui se trouvait derrière le fusil visait un sanglier mais aurait manqué sa cible. La balle aurait poursuivi sa course jusque dans la maison.

    Avant de frapper le mur de la cuisine, la balle a d’abord traversé la baie vitrée, puis ricoché contre un mur, précise le quotidien breton. Alertée, la gendarmerie a pu retrouver l’auteur du tir, qui participait à une partie de chasse avec une quinzaine de personnes. Cet homme de 60 ans a reconnu avoir manqué sa cible. Le contrôle d’alcoolémie s’est révélé négatif. L’homme devrait cependant être entendu ce lundi par les gendarmes.

    20 Minutes

    Encore ces connards de chasseurs


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  • Loiret : onze chiens vedettes de cinéma meurent dans un incendie

    Ils s’appelaient Loukoum, Sybelle, Beebop ou Houba et vous les avez peut-être vus dans une publicité ou dans un film. Onze chiens ont péri samedi soir à Sury-en-Bois (Loiret) dans l’incendie de locaux appartenant à Animal Contact, une société spécialiste de la mise en scène animalière, selon La République du Centre.

    Le feu s’est déclaré un peu avant 20 heures dans le bâtiment de 300 m² qui abrite les chiens. « Tout a flambé en quelques minutes comme un feu dans une boîte d’allumettes, ça a été extrêmement violent », a raconté à France Bleu Orléans Muriel Bec, fondatrice et propriétaire d’Animal Contact.

    Une trentaine de pompiers a été mobilisée pendant plusieurs heures pour lutter contre cet incendie d’origine accidentelle, « probablement à cause d’un court-circuit dans ce qu’on appelle la cuisine des animaux », précise Muriel Bec.

    Chats, renards et hiboux

    La propriétaire d’Animal Contact avait d’abord fait part de la nouvelle sur sa page Facebook dimanche soir. « Nous avons perdu nos amis, nos complices, nos partenaires de jeux avec lesquels nous avons partagé tellement de belles aventures », écrivait-elle en partageant la photo de chacun des animaux décédés.

    En plus d’accueillir des chiens, Animal Contact compte parmi ses pensionnaires des chats, des renards, des hiboux ou des souris. Ces animaux ont participé à des films comme « La Famille Bélier », « L’École buissonnière » ou « Les Vétos », long-métrage avec Clovis Cornillac sorti mercredi dernier.

    « On a partagé avec eux plein de belles choses, ce sont des partenaires de travail, de jeu », a expliqué Muriel Bec à France Bleu. « C’est comme perdre ses gosses, ses potes, ses compagnons de route, notre vie leur est dédiée. »

    Le Parisien

    Bien triste


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  • C'est une première en Europe ! La France va accueillir un sanctuaire pour éléphants

    Un véritable paradis pour éléphants. Dans le Limousin, le premier sanctuaire pour éléphants d'Europe est en train de voir le jour sur le terrain d'une ancienne ferme équestre étendue sur 28 hectares. Baptisé "Elephant Haven", ce vaste terrain de jeu permettra aux pachydermes de se reposer de leurs années de captivité passées en cirque ou en zoo.

    À l'origine du projet, deux anciens soigneurs du zoo d'Anvers en Belgique, Sofie Goetghebeur et Tony Verhulst. L'idée est née de leur passion pour les pachydermes, mais également d'un constat. Selon leurs estimations, les cirques compteraient près de 141 éléphants en Europe. Une présence de plus en plus remise en question.

    Plusieurs pays européens dont la Suède ont déjà décidé d'interdire les animaux sauvages dans les cirques. Des villes françaises dont Strasbourg ont également suivi ce chemin en refusant la venue de cirques abritant des animaux. Face à cette avancée, une question s'est très vite posé pour les deux soigneurs : que faire des éléphants, qui peuvent vivre jusqu'à 60 ans, s'ils ne sont plus utilisés pour les spectacles ?

    La plupart des spécimens ayant été capturés petits ou étant nés en captivité, les renvoyer dans leur pays est une option le plus souvent irréaliste. C'est ainsi que Tony Verhulst et Sofie Goetghebeur ont eu l'idée de leur offrir un havre de paix en Europe, à l'image de ceux qui existent déjà aux États-Unis ou en Asie.

    Et si les deux soigneurs ont choisi cette région, ce n'est pas par hasard. Le Limousin offre une végétation abondante, une météo idéale, un accès facile à de la nourriture et un lieu paisible. Un mélange idéal pour le sanctuaire qui vise à accueillir de vieux éléphants de cirque ou de zoos européens, donc déjà habitués à notre climat.

    Si la fin des travaux est prévue pour 2020, les fondateurs d'Elephant Haven ne se prononcent pas quant à la date d'arrivée de leurs premiers pensionnaires. "Nous travaillons en coulisses pour établir des contacts. Mais c'est complexe et cela demande du temps", ont-ils précisé. La première phase du projet prévoit l'accueil de deux à trois éléphants sur le premier enclos de quatre hectares.

    À terme, le sanctuaire pourrait compter trois enclos pour abriter jusqu'à dix éléphants. Le projet prévoit également un aménagement pour pouvoir accueillir du public et mettre en place des programmes éducatifs sur la faune et la flore. "La tranquillité des pachydermes retraités restera toutefois la priorité", soulignent les deux soigneurs.

    Easy Voyage


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  • Montréal interdit les balades en calèche au nom du bien-être animal

    À Montréal, au Québec, les visites guidées en calèche sont terminées, du moins pour le moment. Certains estiment que c’est une perte du patrimoine, d’autres une victoire pour les droits des animaux.

    Le bruit des sabots sur les pavés du Vieux Montréal ne sera peut-être bientôt plus qu’un lointain souvenir. Depuis le 1er janvier, la ville interdit les visites guidées à bord de calèches traînées par des chevaux, une attraction touristique emblématique de Montréal.

    Les autorités municipales justifient leur décision en raison de préoccupations croissantes pour le bien-être animal, mais également d'une série d’incidents qui ont suscité inquiétude et indignation. Un cheval avait notamment chuté sur une grille métallique près d'un chantier. Pour diminuer l’impact sur les cochers, Montréal offre 700 euros pour racheter leurs bêtes et les confier à une association de protection des animaux. La municipalité affirme aussi vouloir aider les cochers à se trouver un nouvel emploi.

    Au cours des dernières semaines, les cochers ont fait connaître leur mécontentement dans les médias locaux. « C'est pas vrai que tirer une calèche est difficile, c'est un cheval. C'est pas vrai que les chevaux sont maganés (maltraités, ndlr) à Montréal. C'est pas vrai qu'un cheval n'aime pas marcher, travailler », protestait l'un d'eux. Ceux qui voulaient défier l’injonction de la ville se sont ravisés : ils pourraient faire face à des amendes salées de près de 1 400 euros. L’affaire pourrait se régler devant les tribunaux.

    RFI

    Il y a pire comme maltraitance animale !


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  • Près de Vitré. 17 braconniers arrêtés alors qu’ils chassaient le chevreuil sans autorisation

    Les agents de développement de la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine ont interpellé, vendredi 20 décembre, 17 braconniers dans le secteur de Louvigné-de-Bais, près de Vitré, alors qu’ils chassaient le chevreuil sans autorisation, quelques jours avant Noël.

    Ce groupe de chasseurs, qui détenait l’autorisation de chasser le sanglier mais pas le chevreuil, était suivi « depuis plusieurs années », confirme André Douard, président de la fédération départementale des chasseurs d’Ille-et-Vilaine. « Ils étaient difficiles à coincer. On est dans du braconnage organisé. » La chasse du chevreuil est très réglementée.

    Un passage devant le tribunal

    Les agents de développement, rattachés à la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine, sont au nombre de trois dans le département et sont assermentés pour dresser un procès-verbal, en tant que police de la chasse. Le groupe qu’ils ont interpellé était en possession d’un chevreuil braconné, tiré avec une munition interdite et transporté avec un quad.

    « Le chevreuil a été saisi par les agents de développement ainsi que le quad et le fusil du tireur », indique la fédération. Le PV a été transmis au procureur de la République de Rennes et les braconniers devraient passer devant le tribunal. Ils encourent un retrait du permis de chasser et une amende de plusieurs milliers d’euros.

    Ouest-France


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  • Ardennes : le calvaire de Bob, le petit Yorkshire enfermé 9 ans dans une cave, jugé au tribunal de police

    La salle du tribunal de police de Charleville-Mézières était pleine ce 18 décembre pour suivre un cas sordide de maltraitance sur un chien croisé Yorkshire, enfermé 9 ans dans une cave sans soins. Sa propriétaire à la barre devait des explications.

    ... On a mis plus de trois heures à le tondre, il y avait des kilos et des kilos de poils,  ...

     LIEN de l'article :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/ardennes/charleville-mezieres/ardennes-calvaire-bob-petit-yorkshire-enferme-9-ans-cave-juge-au-tribunal-police-1764471.html

     

    Juste une petite amende, honte à la justice !


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  • "Justice pour le sanglier assassiné" : c'est ce que réclame une pétition publiée en ligne après qu'un sanglier a été abattu sur le parking d'un supermarché de Laon dans l'Aisne, le 22 décembre dernier.

    Visiblement affolé, l'animal s'est retrouvé au milieu de la foule et a été enfermé dans une aire de jeu par un client, explique LCI. Informée, la police a alors décidé de faire appel à un lieutenant de louveterie, sous la direction du préfet, qui a décidé d'abattre le sanglier.

    Mais si selon Bruno Doyer, directeur de la Fédération des chasseurs de l'Aisne, "cela a été fait sobrement, discrètement. La dépouille a été enlevée et tout a été nettoyé immédiatement", la décision de tuer l'animal a suscité l'indignation des habitants en particulier de Gabrielle Paillot.

    Celle qui se présente comme "une citoyenne militante pour le droit des animaux" a lancé une pétition pour obtenir "justice pour le sanglier assassiné". Elle s'adresse directement au président de la République, à la ministre de la Transition écologique et au ministre de l'Agriculture.

    Interdiction de tuer des animaux dans des lieux publics

    Dans sa pétition, Gabrielle Paillot cite un arrêté qui "interdit de tuer les animaux à proximité des lieux publics : écoles, habitations, zones commerciales etc. Dans ce cas, l'animal doit être gracié (anesthésie par un vétérinaire et remis dans son lieu de vie naturel)". Promulgué le 1er mars 2019, il avait été pris après l'abattage d'un cerf devant un pavillon de La Croix-Saint-Ouen (Oise) où il s'était réfugié pendant la chasse à courre, en 2017. Car ce n'est que dans ce cadre que vaut cet arrêté, qui ne peut donc pas être appliqué dans le cas de ce sanglier. 

    Qu'importe : "nous ne pouvons laisser un tel acte impuni", clame Gabrielle Paillot, dont la pétition a déjà recueilli plus de 43 000 signatures.

    De son côté, le directeur de la Fédération des chasseurs, cité par L'Union, explique que "lorsqu'un animal sauvage est retrouvé en ville, on peut le récupérer vivant et, avec l'autorisation de l'administration, le remettre dans un milieu clos, comme un parc zoologique. Dans le cas présent, le sanglier est classé comme étant nuisible : il nous était impossible de procéder ainsi. La seule possibilité était de l'abattre".

    L'Express

    Ils n'étaient pas obligés de le tuer, bande d'assassins !

    PETITION :

    https://www.mesopinions.com/petition/animaux/justice-sanglier-assassine-parking-supermarche-laon/78138

     

    J'ai signé !


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