• Une caissière travaillant dans un hypermarché de Thionville (Moselle) a été condamnée pour avoir tenté d’escroquer le magasin pour lequel elle travaillait avec la complicité de ses sœurs. Le 31 décembre dernier, elle leur avait fait payer 30 € lors du passage en caisse, alors que leurs chariots contenaient 2 900 € de marchandises.

    Elles ont agi en famille. Une femme âgée de 23 ans était jugée pour avoir tenté d’escroquer un hypermarché de Thionville (Moselle) dans lequel elle travaillait comme caissière. Le 31 décembre dernier, deux clientes aux chariots bien remplis et qui passaient à sa caisse avaient payé 30 € au lieu de 2 900 €, rapporte Le Républicain Lorrain. Les trois femmes étaient en réalité complices. Elles sont sœurs.

    Le jour des faits, les deux clientes ont utilisé un lecteur de code-barres pour scanner certains produits au fur et à mesure. Elles ont rempli leurs chariots, mais n’ont en réalité enregistré qu’une toute petite quantité des produits, avant de passer par la caisse de leur sœur aînée.

    Un vigile les démasque

    Elles devaient ensuite aller déposer ces provisions dans sa voiture, garée sur le parking. Mais un vigile a découvert leur stratagème et les deux clientes ont été interpellées à la sortie du magasin, racontent nos confrères. La marchandise a ainsi été restituée.

    Lors de l’audience, l’hôtesse de caisse a expliqué s’être laissée entraîner par ses deux sœurs, son avocat précisant que la famille faisait face à d’importantes difficultés financières. Finalement, le tribunal a condamné la prévenue à 70 heures de travail d’intérêt général, à effectuer dans les prochains 18 mois. À défaut, elle devra effectuer une peine de deux mois de prison ferme.

    Ouest-France


    1 commentaire
  • L’affaire est prise très au sérieux par le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Alpes-Maritimes. Accusés de tentative de viol par une mineure de 17 ans, trois pompiers de Cannes « ont été suspendus de leur fonction à titre conservatoire », a confirmé l’établissement public à 20 Minutes ce mercredi.

    Ces hommes âgés de 19, 20 et 44 ans ont été placés en garde à vue et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Grasse.

    Repartir à la caserne avec eux

    Les faits présumés, détaillés par Nice-Matin, remonteraient au 22 mai. Ce soir-là, la lycéenne contacte le 15 après le malaise d’une amie chez qui elle se trouvait. L’équipage de pompiers qui les transporte jusqu’à l’hôpital de Cannes aurait alors proposé à la jeune femme de 17 ans de repartir à la caserne, rue Pastour, dans le centre de la ville, avec eux.

    Selon le quotidien régional, les trois hommes lui auraient expliqué qu’une salle de repos y était à la disposition des accompagnants de victimes. Et c’est justement là que le plus âgé aurait tenté de l’agresser.

    Un supérieur serait alors intervenu et la jeune femme a pu regagner l’hôpital en taxi, commandé par la caserne, selon Nice-Matin. Une plainte est déposée dès le lendemain. Et les hommes, qui nient toute agression, sont placés en garde à vue pendant vingt-quatre heures. Le parquet de Grasse n’était pas joignable dans l’immédiat ce mercredi, mais le quotidien régional précise que l’enquête est toujours en cours.

    20 Minutes


    3 commentaires
  • Après le décès d’un nourrisson de 3 mois, mercredi en Isère, son père, soupçonné de « coups mortels par ascendant sur mineur », a été placé sous contrôle judiciaire

    Les gendarmes de Morestel (Isère) ont été sollicités dans la soirée du 30 mai par les services de secours, en pleine intervention pour un arrêt cardio-respiratoire d’un nourrisson de 3 mois. L’examen médical de l’enfant a en effet mis ensuite en évidence « des lésions révélatrices du syndrome du bébé secoué », comme l’explique ce vendredi Boris Duffau, procureur adjoint de Grenoble. Le parquet de Bourgoin Jallieu a donc reçu lundi un signalement de l’hôpital, alors que le pronostic vital de l'enfant était engagé.

     

    Les parents ont été placés en garde à vue mardi, d’abord pour « violences aggravées », puis pour « coups mortels par ascendant sur mineur » dans un second temps, après le décès du nourrisson mercredi.

    A l’issue de la garde à vue, seul le père de la victime a été présenté devant un juge d’instruction de Grenoble, qui l’a mis en examen ce vendredi. Si le parquet de Grenoble indique avoir requis son placement en détention provisoire, le juge des libertés et de la détention a placé l’intéressé sous contrôle judiciaire.

    20 Minutes


    4 commentaires
  • Un homme de 51 ans est accusé d’avoir jeté son ex-conjointe du 8e étage à Colmar (Haut-Rhin) ce jeudi soir. Cette dernière est décédée. Le mis en cause a été interpellé alors qu’il était ivre, il a été placé en garde à vue.

    C’est un nouveau féminicide qui s’est produit vers 19h45 à Colmar, dans la cité Bartholdi. Une femme de 48 ans a été défenestrée par son ex-compagnon, du 8ème étage, à l’angle de la rue du Ladhof et de la route de Sélestat indique France Bleu. La victime a atterri sur le toit d’une salle de fitness, une vingtaine de mètres plus bas. Les secours, rapidement sur les lieux, n’ont rien pu faire pour la sauver. Elle est malheureusement décédée.

    L’auteur présumé des faits, son ex-compagnon de 51 ans, a été interpellé par les policiers. Il avait 2,5 grammes d’alcool par litre de sang et a été placé en garde à vue différée. Il sera auditionné ce vendredi par les enquêteurs.

    Des témoignages le mettent directement en cause. La victime, Doris Voinson, a été aperçue aux prises avec cet homme, alors qu’il tentait de la faire basculer par la fenêtre. L’horrible scène aurait duré pendant plusieurs minutes. Une fois la quinquagénaire tombée, le mis en cause a ensuite jeté des cannettes de bière par la fenêtre. Une voisine a précisé que cette femme était régulièrement victime de violences de la part de son ancien conjoint.

    Il avait interdiction d’approcher la victime

    Ce dernier est déjà connu de la police et de la justice. Il avait interdiction de voir la victime par décision du tribunal judiciaire de Colmar. L’homme avait d’ailleurs été interpellé le 25 avril dernier au domicile de Doris Voinson puis placé en rétention judiciaire à la suite du non-respect de cette interdiction de rencontre. Il avait alors été présenté à un juge d’application des peines (JAP).

    Le mis en cause aurait déjà été condamné en 2019 pour des violences conjugales, par le tribunal de grande instance de Colmar précise le quotidien Les Dernières nouvelles d’Alsace.

    Selon le collectif « Féminicides par compagnons ou ex », il s’agirait du 48e féminicide recensé en 2021. L’an passé, 90 féminicides ont été comptabilisés par le ministère de l’Intérieur, contre 146 en 2019.

    Quelques heures plus tôt à Metz (Moselle), un homme a ouvert le feu sur sa compagne en pleine rue, avant de tenter de se suicider. Une vidéo amateur montrant ces terribles faits a été diffusée sur les réseaux sociaux.

    ACTU 17

    Ce type aurait dû être en prison mais c'est vrai, plus de place, les prisons sont pleines !

    Faut en construire d'autres, assez de migrants pour faire ce travail !


    2 commentaires
  • Un homme est accusé d’avoir conservé le corps de sa mère durant de longues années, à son domicile du XXe arrondissement de Paris, pour continuer à toucher la retraite de cette dernière. Il s’est lui même présenté au commissariat avant d’être placé en garde à vue.

    C’est une sordide affaire qui a été confiée aux enquêteurs du deuxième district de police judiciaire (DPJ). Un homme de 47 ans s’est présenté au commissariat du XXe arrondissement ce mardi matin et a expliqué aux policiers qu’il avait conservé le corps de sa mère, décédée en 2014, chez elle. Selon son récit, elle serait décédée à l’âge de 75 ans dans son appartement du 117 boulevard Mortier, alors qu’elle était atteinte d’un cancer et ne recevait pas de soins.

    Les policiers accompagnés d’un officier de police judiciaire (OPJ) se sont rendus sur place et ont fait la macabre découverte. La corps de la défunte se trouvait dans la salle de bain, en position fœtale, placé dans une valise qui était recouverte d’une bâche. Le quadragénaire a expliqué aux enquêteurs qu’il avait dans un premier temps dissimulé le cadavre de sa mère dans une armoire, en utilisant une mousse expansive pour éviter les odeurs de décomposition.

    Elle n’a pas subi de violences

    Le mis en cause a été placé en garde à vue pour « recel de cadavre et homicide volontaire » nous confirme le parquet de Paris. La mesure de privation de libertés a finalement été levée ce mercredi soir, le temps de la poursuite des investigations. Le jour-même, l’autopsie pratiquée a en effet montré que la défunte n’avait pas subi de violences, ce qui a permis d’écarter certaines hypothèses à ce stade de l’enquête.

    En outre, le quadragénaire aurait avoué aux policiers qu’il a conservé le corps de sa mère durant sept années, dans le but de continuer à percevoir sa retraite. Il aurait finalement décidé de se dénoncer aux policiers alors qu’il était sur le point d’être expulsé de son appartement.

    ACTU 17


    3 commentaires
  • Il y a quelques mois, des ossements ont été retrouvés par un chasseur à Aramon, dans le Gard. Des analyses ADN ont permis de découvrir qu’il s’agissait d’une femme enlevée en 2019…

    En janvier dernier, à une quinzaine de kilomètres d’Avignon (Vaucluse), un chasseur a retrouvé des ossements à Aramon, dans le Gard. Des analyses ADN ont depuis été effectuées et les résultats sont tombés il y a quelques jours. Alors que les enquêteurs avaient des soupçons, ces derniers se sont bien confirmés. Il s’agit bien des restes de Marie-Pascale Sidolle, portée disparue depuis avril 2019.

    Enlevée sur un parking

    L’aide-soignante de 54 ans aux cheveux châtain avec des taches de rousseurs et une cicatrice au bras gauche, comme indiqué sur l’avis de disparition, s’était volatilisée le 14 avril 2019 sur le parking du centre hospitalier d’Avignon, où elle travaillait ce jour-là. Elle avait pris son service vers 7 heures du matin avant de quitter l’hôpital 10 minutes plus tard, sans raison apparente. Ce sont les images de vidéosurveillance qui ont permis de la voir partir dans sa Twingo blanche assise côté passager alors qu’un homme était au volant. Les enquêteurs avaient conclu à un enlèvement puisque la voiture de la cinquantenaire avait été retrouvée calcinée le lendemain sur l’ancien chemin du Bac de Ramatuel, dans le quartier Monclar à Avignon. Son téléphone l’avait géolocalisée pour la dernière fois à 7 h 29, sur le "chemin des falaises" non loin de Pujaut, à 8 km d’Avignon. Depuis ce 14 avril 2019, et plus de deux ans plus tard, aucun signe de vie n’avait été donné par Marie-Pascale Sidolle… Les enquêteurs ne savent pas non plus qui était l’homme au volant de la voiture puisqu’il n’a jamais pu être identifié, les images de vidéosurveillance étant trop floues.

    Kahina Boudjidj - Public


    2 commentaires
  • Les forces de l’ordre ont fait face à plusieurs centaines de migrants à Calais (Pas-de-Calais) dans la nuit de mardi à mercredi. Ces derniers ont notamment utilisé des bâtons et des barres de fer. Sept policiers ont été blessés.

    Nuit de violences à Calais. C’est d’abord une rixe à l’arme blanche qui a éclaté vers 23 heures, opposant une trentaine de migrants raconte La Voix du Nord. Une bagarre qui a fait quatre blessés.

    Quelques heures plus tard vers 03h30, les policiers ont été pris pour cible, notamment dans la rue des Oyats. Une compagnie de CRS a été caillassée par une cinquantaine d’individus, qui sont ensuite devenus bien plus nombreux. Vers 06h30, ils étaient près de 300 munis de barres de fer et de bâtons, non loin du stade de l’Épopée. Les forces de l’ordre ont utilisé des moyens lacrymogènes pour disperser les agresseurs.

    Dans le même temps, des migrants ont tenté de s’introduire dans le port, « avec des haches et des clubs de golf », a précisé le parquet. Un ressortissant érythréen de 22 ans a été interpellé puis placé en garde à vue.

    14 jours d’ITT

    Du côté des forces de l’ordre, sept blessés sont à déplorer. Ils ont été transportés à l’hôpital. L’une des victimes a été gravement touchée et s’est vu attribuer 14 jours d’Incapacité totale de travail (ITT) a indiqué Manuel Vanoeteghem, délégué du syndicat Alliance Police Nationale, à France Bleu. Une trentaine de CRS présentaient des contusions. Des véhicules de police ont également été dégradés.

    ACTU 17

    Qu'attend t-on pour foutre ces migrants dehors ? Faut les mettre dans des avions, direction leur pays d'origine !

    Un seul érythréen arrêté !!!

    On dirait que c'est eux qui font la loi en France !


    4 commentaires
  • Le petit garçon de 2 ans est tombé du premier étage de son immeuble, mais a atterri sur les fesses. Il n'est pas blessé.

    C'est un "miraculé", confie à France Bleu Orléans un gendarme du Loiret. Un enfant de deux ans est tombé du premier étage d'un immeuble à Pithiviers mercredi 2 juin, c'est sa couche qui a amorti la chute et il s'en est donc miraculeusement sorti.

    Selon les premiers éléments de ce dossier, le tout jeune garçon a grimpé sur le rebord de la fenêtre de sa chambre, qui était entrouverte. Il est ensuite tombé de quatre mètres de haut, directement sur le bitume. Par chance, l'enfant a atterri sur les fesses et le choc a été amorti par sa couche.

    L'enfant de deux ans a été transporté au centre hospitalier régional d'Orléans, où il est placé sous surveillance. À priori, l'enfant est indemne. Aucune fracture n'a été détectée. Il a tout de même été placé sous perfusion par sécurité. Sa mère est à ses côtés.

    franceinfo


    3 commentaires
  • Une information judiciaire pour "agressions sexuelles et viols aggravés" a été ouverte mercredi contre un agent hospitalier, soupçonné d'avoir abusé dans le département du Rhône d'une "trentaine de victimes" dont des mineurs dans les années 90 jusqu'à 2016.

    Âgé de 56 ans, le suspect a été interpellé lundi à son domicile à Périgueux où il réside depuis cinq ans par les policiers de la sûreté urbaine de Dordogne, a-t-il précisé à l'AFP, confirmant une information du quotidien régional Sud-Ouest.

    L'affaire débute à Lyon en 2019

    Inconnu jusque-là de la justice, il devait être présenté mercredi dans l'après-midi devant un juge d'instruction du tribunal de Lyon, où il a été déféré en matinée à l'issue de sa garde à vue, a-t-il ajouté.

    L'affaire débute à Lyon en 2019 après la plainte de deux victimes de l'individu, pour des faits commis entre 1993 et 1999 dans le Rhône alors qu'elles étaient mineures.

    Dès lors, "les investigations diligentées par la sûreté départementale du Rhône avaient permis l'identification et la localisation du mis en cause sur la commune de Périgueux, commune qu'il avait rejointe après son départ de Lyon en 2016", a poursuivi dans un communiqué le parquet.

    Devant les enquêteurs, "il reconnaissait les faits reprochés en indiquant avoir commis le même type de faits à l'encontre d'autres victimes, une trentaine, dans les années 90 et jusqu'en 2016", selon la même source.

    Bénévole à l'époque à la Croix-Rouge, il aurait profité de ses fonctions pour approcher ses victimes puis les inviter à son domicile "où il leur faisait consommer des produits stupéfiants et de l'alcool avant de commettre des faits d'agressions sexuelles".

    "Sur la base de ces déclarations, l'information judiciaire a également été ouverte concernant ces faits afin de permettre l'identification des autres victimes à partir des éléments fournis par le mis en cause", a conclu le parquet qui a requis son placement en détention provisoire.

    RMC


    3 commentaires
  • Policier agressé à Rive-de-Gier : le suspect principal interpellé à son retour de Tunisie, à l’aéroport de Lyon

    Le suspect principal dans l’enquête sur la violente agression d’un policier à Rive-de-Gier (Loire) a été interpellé à sa descente de l’avion, à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Il a été mis en examen et écroué.

    Il est accusé d’être celui qui a jeté un projectile sur la tête d’un policier de 50 ans, le blessant très grièvement. Un homme âgé de 20 ans a été arrêté ce dimanche à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry alors qu’il revenait de Tunisie explique Le Progrès. Déféré, il a été présenté à un juge d’instruction avant d’être mis en examen et placé en détention provisoire ce mardi.

    Le mis en cause, né à Saint-Étienne, s’était rendu à Marseille avant de s’envoler vers la Tunisie a précisé le procureur de la République. Cet homme qui est poursuivi en récidive, avait déjà été condamné en 2020 pour des violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique a ajouté le magistrat.

    Six autres suspects ont déjà été mis en examen

    Dans la nuit du 13 au 14 mai dernier à Rive-de-Gier, le suspect est accusé d’avoir lancé une bouteille de vodka sur les forces de l’ordre qui intervenaient pour un tapage nocturne. Jean-Paul, un brigadier-chef âgé de 50 ans a été touché à la tête et s’est effondré. Évacué à l’hôpital, il a été opéré d’urgence alors qu’il était tombé dans le coma et que son pronostic vital était engagé. Son état de santé s’est depuis amélioré. Le fonctionnaire s’est exprimé dans une vidéo quelques jours après sa terrible agression.

    Six autres individus ont déjà été mis en examen dans ce dossier pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, en réunion et avec arme. L’un, âgé de 21 ans, a été écroué. Deux suspects sont donc actuellement en prison. Les cinq autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

    ACTU 17


    2 commentaires
  • Un homme de 41 ans a été mis en examen et écroué ce dimanche pour avoir tué un étudiant à Courville (Marne), puis enlevé et violé la petite-amie de ce dernier. Le quadragénaire est bien connu de la police et de la justice pour avoir été condamné à 27 reprises par le passé. Il a déjà passé un peu plus de la moitié de sa vie en prison.

    C’est une affaire terrifiante qui s’est déroulée ce jeudi soir vers 20 heures, à Courville dans la Marne, à quelques kilomètres du village où le couple vivait. Le procureur de la République de Rems, Matthieu Bourette et le commandant du groupement de gendarmerie de la Marne, Bruno Louvet, ont tenu une conférence de presse ce dimanche soir pour détailler le déroulement des faits.

    Les victimes – un jeune couple de 19 ans – ont croisé le chemin du mis en cause, Rudy Carlin, un Rémois toxicomane de 41 ans. Cet homme était sorti de prison en mars 2020, après avoir purgé une peine de deux ans d’emprisonnement prononcée par le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, en août 2018. Depuis 1998 et 2018, il a été condamné à 27 reprises et a cumulé 268 mois de prison soit 22 ans, principalement pour des faits de vols, ou vols aggravés, infractions routières, et plus ponctuellement des faits de violences, ou d’enlèvement. Il avait purgé l’ensemble de ses peines et ne faisait pas l’objet d’un sursis probatoire, ni d’aucun suivi judiciaire.

    Tué d’un coup de fusil dans le ventre à bout portant

    Le soir du drame, le couple s’était arrêté sur un parking à Courville en se demandant ce qu’il allait faire de sa soirée. C’est alors que Rudy Carlin est arrivé au volant d’une Audi noire volée. Il a demandé aux deux jeunes « s’ils savaient où l’on pouvait acheter du shit », a expliqué le procureur de la République, citée par France Bleu. L’homme est alors descendu armé d’un fusil.

    Face à leur agresseur, les victimes ont tenté de prendre la fuite mais n’ont pas réussi à démarrer. Rudy Carlin les a braquées et a ordonné au jeune homme de descendre de sa voiture, mais également à sa compagne de monter dans le coffre de son Audi. Son ami a alors tenté de s’interposer. L’agresseur a ouvert le feu et a touché la victime au niveau de l’abdomen. Le jeune homme s’est effondré et décédera peu après, à l’hôpital. L’autopsie a montré que le coup de feu avait été tiré à moins d’un mètre de distance, provoquant une importante hémorragie qui s’est donc révélée mortelle.

    « Une fille à qui faire l’amour »

    Rudy Carlin a ensuite ordonné à sa petite-amie de monter dans le coffre de sa voiture. Ce qu’elle a fini par faire. La jeune femme de 19 ans avait conservé son téléphone et a alerté les sapeurs-pompiers, qui ont prévenu ensuite les gendarmes. Elle en a profité pour prévenir sa mère. Mais le ravisseur s’est rendu compte que sa victime avait un téléphone. Il s’est arrêté et lui a pris avant de le jeter dans la nature. La jeune femme a alors été menacée et le quadragénaire lui a déclaré qu’il sortait de prison et « qu’il cherchait une fille à qui faire l’amour ».

    La victime a été ligotée au niveau des genoux avec une ceinture et au niveau des mains avec un t-shirt. Elle a pu s’asseoir à l’arrière de la voiture. L’auteur des faits, également armé d’un couteau, lui a promis de la libérer une fois qu’il aurait fait le plein d’essence. L’agresseur s’est arrêté à Saint-Hilaire-le-Grand et a détaché la jeune femme, vers 22h30 selon son récit. Une discussion a débuté et la victime a tout fait pour faire parler son ravisseur et ainsi éviter une agression sexuelle ou un viol. Rudy Carlin s’est alors confié à elle, faisant part de sa vie en prison, évoquant sa famille et sa vie amoureuse. Il a ensuite lâché « qu’il se sentait obligé de la violer, car il n’avait pas tiré sur son copain pour rien ».

    L’homme a bu de la vodka avec du jus d’orange, a fumé du cannabis et a vraisemblablement pris des produits de substitution. Vers 6 heures, la jeune femme a été agressée et violée après avoir été forcée de se déshabiller partiellement. « Elle cherchait à se soustraire à ces agressions sans succès, et le rappel de sa jeunesse, son souhait de ne pas tomber enceinte ou de ne pas avoir de maladie sexuellement transmissible n’émouvaient en rien son agresseur, qui lui répondait qu’elle « le faisait chier » », a raconté le procureur de la République.

    Après cet horrible calvaire, la victime a réussi à convaincre son agresseur de la libérer. Elle a été relâchée au rond-point de la commune de Gueux. Rudy Carlin lui a laissé une couverture et lui a laissé appelé sa mère en utilisant son propre téléphone portable. Elle s’est ensuite réfugiée rapidement à la gendarmerie située à quelques centaines de mètres.

    Interpellé par le GIGN

    Les enquêteurs de la section de recherches (SR) de Reims n’ont pas mis longtemps à identifier le mis en cause, en faisant notamment un travail de téléphonie, étant donné qu’il avait prêté son appareil à la victime. Cette dernière l’a formellement reconnu sur des photos que les gendarmes lui ont présentées.

    Le mis en cause a été interpellé par les hommes de l’antenne du GIGN de Reims ce vendredi soir alors qu’il se trouvait dehors, sans son arme à feu. Il a été maîtrisé après avoir tenté de fuir. L’auteur présumé a été placé en garde à vue. Sa voiture et ses armes avaient été dérobées quelques jours plus tôt dans l’Aisne, à l’une de ses connaissances.

    Devant les gendarmes, il est rapidement passé aux aveux et a reconnu l’ensemble des faits, précisant au sujet du meurtre du jeune homme, qu’il s’agissait d’un accident. « Il indiquait avoir tiré au niveau du ventre, pensant que la blessure n’était pas grave s’agissant de plombs, et que le monde qui se trouvait à proximité allait venir le secourir », a détaillé Matthieu Bourette. « Il se qualifiait de dingue, de gentil et de méchant. Il se rendait compte de la gravité des faits ajoutant ‘tout ça pour un rapport sexuel de merde’ ».

    Rudy Carlin a été déféré puis mis en examen et placé en détention provisoire ce dimanche. Une information judiciaire a été ouverte des chefs de meurtre en récidive – pour avoir été condamné pour un délit passible de 10 ans d’emprisonnement en 2002 (détention de produits stupéfiants) -, suivi de viols en récidive, enlèvement et séquestration suivi d’une libération volontaire avant le 7ème jour, agressions sexuelles, vols en récidive. Il risque désormais la réclusion criminelle à perpétuité.

    ACTU 17


    3 commentaires
  • Une adolescente âgée de 14 ans s’est suicidée en Belgique après avoir découvert des images de son viol sur les réseaux sociaux. Cinq suspects ont été interpellés.

    C’est une affaire particulièrement sordide. Cinq individus sont accusés d’avoir violé une adolescente de 14 ans le 15 mai dernier, dans le cimetière Westerbegraafplaats de Gand. Le jour du drame, la jeune fille avait rendez-vous avec un ami. Mais quatre autres individus les ont alors rejoints. Ils ont ensuite abusé sexuellement de l’adolescente, tout en se prenant en photo raconte RTL info. Des images qui ont ensuite été publiées sur les réseaux sociaux. Quatre jours après ces horribles faits, la jeune victime s’est donné la mort.

    Les policiers se sont appuyés sur ces clichés pour identifier les auteurs de ce viol. Deux majeurs de 18 et 19 ans ont été interpellés ce mardi soir. Ils ont été écroués et comparaîtront vendredi devant la chambre du conseil de Gand. Trois mineurs avaient été arrêtés peu après la mort de l’adolescente, puis placés dans le centre fédéral fermé pour jeunes d’Everberg, sur décision d’un juge de la jeunesse. La suite des investigations permettra de déterminer leur rôle exact respectif dans cette affaire. Selon Het Nieuwsblad, le plus jeune des suspects est âgé de 14 ans.

    Le parquet de Gand, en Flandre, a confirmé l’interpellation des cinq suspects, accusés de « faits survenus peu avant la mort de la victime ». Il a toutefois refusé de s’exprimer sur les informations des médias affirmant qu’une enquête a été ouverte pour « viol », « attentat à la pudeur » ainsi que « prise et diffusion d’images susceptibles de porter atteinte à l’intégrité ».

    « Horrible. Il n’y a pas de mot pour cela. »

    Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a réagi à cette affaire sur Twitter. « Horrible. Il n’y a pas de mot pour cela », a-t-il écrit. « Les suspects ont été arrêtés et l’enquête se poursuit. La justice doit être et sera rendue ».

    « Je lance un appel aux victimes d’agressions sexuelles : déposez plainte », a-t-il poursuivi. « Des personnes sont prêtes à vous aider dans les centres de prise en charge des violences sexuelles. La justice fera tout pour attraper et punir les responsables, ainsi que ceux qui partagent ces images, car cela aussi est punissable ».

    « Elle a vu tout son monde s’effondrer »

    Le père de l’adolescente s’est lui aussi exprimé auprès de Sudinfo« Elle ne nous en a pas parlé », a-t-il expliqué. « J’ai toujours dit à mes enfants qu’ils pouvaient venir me parler si quelque chose n’allait pas, que je les écouterais même si je n’étais pas d’accord. Si seulement elle m’avait dit quelque chose à ce sujet, j’aurais peut-être pu faire quelque chose ».

    « Elle a eu tellement de mal et ces faits et ces images ont été la goutte d’eau pour elle. Une fille de 14 ans ne peut pas vivre quelque chose comme ça. Elle a vu tout son monde s’effondrer. Sans ces personnes, elle aurait été là. Tout ce que je peux espérer maintenant, c’est la justice », a ajouté le père de famille, effondré.

    ACTU 17


    4 commentaires
  • Un gendarme de Pau (Pyrénées-Atlantiques) a mis fin à ses jours ce lundi.

    Triste nouvelle pour la gendarmerie nationale. Un adjudant du groupement de gendarmerie départementale de Pau a été retrouvé mort dans son logement de service par ses collègues, ce lundi matin, rapporte La Voix du Gendarme.

    Le militaire aurait utilisé son arme pour se donner la mort. Ce gradé âgé de 50 ans était pacsé et père de famille.

    Si la piste du suicide se confirme, il s’agirait du sixième gendarme à commettre l’irréparable depuis le 1er janvier. Il y a un peu moins d’un mois, un autre militaire de 44 ans s’est ôté la vie à Compiègne (Oise). En outre, le drame survient alors que la police nationale est elle aussi endeuillée, suite au suicide d’une policière de 40 ans à Cahors (Lot).

    En cas de besoin, il est possible pour les gendarmes de s’adresser au réseau d’accompagnement psychologique de l’institution, mais également vers les assistants sociaux des groupements ou les représentants de la concertation.

    ACTU 17


    2 commentaires
  • Une mère de trois enfants a été égorgée en pleine rue à Evere, près de Bruxelles (Belgique) ce dimanche soir, alors qu’elle promenait son bébé dans une poussette. Un suspect a été interpellé.

    C’est un meurtre particulièrement glaçant qui a secoué la Belgique. Mounia, 36 ans, a été égorgée en pleine rue à Evere par un individu qui a ensuite pris la fuite. La victime était en train de promener son bébé de deux mois dans une poussette lorsqu’elle a été attaquée. Elle est décédée peu après à l’hôpital a indiqué le parquet de Bruxelles. 48 heures après les faits, l’affaire comporte encore des zones d’ombre et ce, malgré l’interpellation d’un suspect.

    Son agresseur aurait suivie la mère de famille alors qu’elle traversait un petit parc, près de la rue des Deux-maisons explique 7sur7. Ce dernier a alors sorti un couteau et l’a poignardée au niveau du cou avec des motivations qui restent inconnues. Le bébé n’a quant à lui pas été blessé.

    Un suspect a été interpellé peu après, à l’aide d’un important dispositif de police. Cet homme serait âgé de 21 ans et connu des services de police pour 25 délits selon Sudpresse. Il souffrirait de troubles mentaux et n’aurait aucun lien avec la mère de famille.

    « Ce meurtre est un exemple de violence gratuite »

    La belle-sœur de la victime, originaire du Maroc, a précisé à La Capitale que le suspect n’était pas l’ex-mari de Mounia : « Elle ne connaissait pas l’auteur du crime. Il ne s’agissait pas non plus – comme certains l’ont dit – de son ex-mari, sachant qu’elle n’a jamais eu qu’un mari, le papa de ses trois enfants. On ne pense pas non plus qu’elle a été attaquée parce qu’elle portait le voile ».

    « Son mari partait travailler et Mounia s’occupait des enfants à la maison. Ils avaient 11 et 9 ans, le plus jeune n’avait que deux mois », a réagi Sara, une proche de la famille de la victime, à 7sur7. « Ce meurtre est un exemple de violence gratuite », selon elle.

    Le suspect en garde à vue « sera auditionné par le juge d’instruction dans le délai de 48 heures de privation de liberté », a précisé le parquet qui devrait en dire plus d’ici les prochaines heures concernant cette atroce affaire.

    ACTU 17


    2 commentaires
  • Une policière a mis fin à ses jours à Cahors (Lot) dans la nuit de lundi à mardi. Elle était mère de trois enfants.

    La police nationale frappée par un nouveau drame ce mardi 1er juin. Une policière âgée de 40 ans, affectée au commissariat de Cahors, s’est suicidé la nuit dernière à son domicile apprend-on. Cette dernière était mariée et mère de trois filles. Ses collègues sont sous le choc.

    Les raisons de son geste fatal ne sont pas connues. Le syndicat Alliance Police Nationale du Lot a rendu un hommage bouleversant à la défunte, dans un message publié sur Facebook. « Tu es passée dans nos vies avec la beauté et l’allure d’une étoile filante, et ceux qui ont eu la chance de te connaître garderont de toi le souvenir d’une être attentionnée, passionnée et ô combien attachante », écrit l’organisation. « Tu as décidé de rejoindre l’autre rive, celle d’où l’on ne revient pas. Ton sourire et ta bonne humeur ont gravé au fer rouge la mémoire de tes amis et collègues de la J2 et ex-J3 ».

    « Il est difficile de te dire adieu, surtout pour nous qui restons, comme il est douloureux de respirer quand on veut pleurer ou d’oublier quand on veut aimer. On ne t’oubliera jamais Laeti », poursuit le syndicat. « Nos pensées vont à sa famille, à Greg son mari et à ses 3 filles ».

    Il s’agirait du seizième suicide dans les rangs de la police nationale depuis le 1er janvier, alors qu’un fonctionnaire affecté dans l’Essonne a mis fin à ses jours il y a une semaine. En 2020, 28 policiers nationaux se sont donné la mort.

    Plusieurs dispositifs ont été mis en place par le ministère de l’Intérieur pour lutter contre les nombreux suicides qui touche durement les forces de l’ordre. Une ligne d’écoute est disponible pour les policiers victimes d’agressions ou de menaces. Elle est joignable au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est aussi ouverte 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».

    ACTU 17


    1 commentaire
  • Démantelé la semaine dernière après plus de deux ans d’enquête, ce réseau exploitait une vingtaine de femmes de nationalité roumaine et brésilienne, a indiqué la police judiciaire, ce mardi 1er juin. Sept personnes ont été arrêtées.

    Ils exploitaient des femmes de nationalité roumaine ou brésilienne, dans des appartements du Nord et du Vaucluse : un réseau de prostitution a été démantelé la semaine dernière après plus de deux ans d’enquête, a indiqué ce mardi 1er juin la police judiciaire.

    Sept personnes ont été interpellées, dont un homme en Espagne, suspecté de gérer les fonds du réseau, a expliqué Elvire Arrighi, cheffe de l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (Ocrteh).

    Au total, le réseau est soupçonné d’avoir exploité une vingtaine de femmes, a ajouté Mme Arrighi. Environ 30 000 € en espèces ont été retrouvés au cours des perquisitions.

    Une enquête démarrée à Boulogne-sur-Mer

    L’enquête, d’abord menée par les policiers de Boulogne-sur-Mer, démarre en octobre 2019. Les policiers surveillent un appartement de cette ville du Pas-de-Calais où sont exploitées des femmes de nationalité roumaine.

    Ils s’aperçoivent que le propriétaire de l’appartement est en lien avec un couple de Roumains qui exploite des prostituées dans cet appartement, mais aussi dans d’autres logements du Nord.

    Les investigations permettront de mettre en évidence que ce couple est lui-même en lien avec deux femmes, l’une de nationalité brésilienne, l’autre algérienne. Basées dans le sud de la France, elles prostituent des femmes dans des appartements à Orange et aux alentours.

    « Dans le Nord, il faisait une partie du standard du sud »

    Dans le Nord, ils faisaient une partie du standard (téléphonique, N.D.L.R.) du sud, les uns faisaient aussi l’interprétariat des autres, explique la commissaire. Cela fait plusieurs fois que l’on voit des mélanges de nationalité ​dans des dossiers de prostitution, ajoute-t-elle. « Nous pensons que de plus en plus, avec les réseaux sociaux, ils se rencontrent, mutualisent la gestion pour minimiser les coûts ».

    Dans ce dossier, quatre personnes ont été placées en détention provisoire, deux sous contrôle judiciaire. L’homme arrêté en Espagne en vertu d’un mandat d’arrêt européen sera prochainement présenté à un juge de Boulogne-sur-Mer qui a piloté l’enquête.

    Ouest-France


    2 commentaires
  • Les faits sont dramatiques : alors qu'il venait récupérer une commande au restaurant "Brasco" dimanche soir à Cergy, Dieugrot Joseph, livreur à la peau noire, s'est fait agresser brutalement par un inconnu. Se proclamant marocaincelui-ci s'en est pris à lui en proliférant des insultes racistes et des allusions à l'esclavagisme, et l'a asséné de coups par surprise. Gisant au sol, saignant abondamment, seul un témoin, posté à son balcon, aura réussi à captiver l'attention de l'agresseur, recevant au passage les mêmes insultes sur un ton aliéné... ainsi que des menaces de mort.

    Une victime toujours sous le choc

    Invité sur le plateau de Cyril Hanouna, Dieugrot Joseph livre un récit qui fait froid dans le dos.

    Je n'ai pas peur de lui. Je ne suis pas là pour la violence. La minute où je parle, il me frappe. Je suis sonné. Je suis tombé par terre. Après, il vient sur moi. Le seul mot, quand j'étais par terre ? "Au secours". "Au secours".

    Sur le plateau, son attitude témoigne d'une certaine colère... et surtout d'une véritable surprise. À aucun moment, Dieugrot Joseph n'avait pensé se retrouver au sein d'une telle violence.

    J'ai toujours mal, moralement et physiquement. J'étais perdu [devant la violence des faits]. Je suis vraiment soulagé car il a été interpellé par la police. J'ai une pensée pour les livreurs Uber Eats et Deliveroo, ce n'est pas un métier facile.

    Effectivement, l'agresseur présumé a été interpellé par les forces de l'ordre, tout à l'heure, à Paris. Un fait dont peuvent se réjouir de nombreuses personnes.

    Un discours pour la paix

    Dieugrot Joseph en a également profité pour faire passer un message : des mots en faveur de la paix et de l'égalité.

    On vit dans un pays de droits. Il y a "liberté, égalité, fraternité". Et on n'est pas au-dessus de la loi. L'appel que je veux lancer, c'est que je ne veux pas de représailles. J'aime pas ça du tout. On est là pour vivre dans la paix, la joie et l'amour. Aux grix, aux rouges, noirs ou bleus : essayez de chercher la paix.

    Un joli récit qui n'a pas manqué d'installer une certaine ambiance sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste.

    Gent Side


    3 commentaires
  • Hayange, Mérignac… Et maintenant Douai? Dans le Nord, à Douai, une femme de 33 ans est morte dans son appartement dans la nuit de dimanche à lundi. Elle présentait de multiples contusions sur son corps. Son conjoint, présent sur les lieux, a été placé en garde à vue.

    Hématomes et traces de coups

    Vers 4h45, les pompiers sont appelés pour une femme en arrêt cardiaque à la résidence Gayant. Selon une source policière, la victime, Aurélie, est découverte à son domicile avec de nombreux hématomes et traces de coups. Elle succombe à ses blessures après l’arrivée des secours. Son conjoint a, lui, des traces de sang sur les mains.

    Karim B. A., 38 ans, avait, semble-t-il, "bu de l’alcool", selon La Voix du Nord, qui précise que le mis en cause a été placé en cellule de dégrisement avant d’être entendu en garde à vue pour homicide volontaire. D’après le voisinage interrogé par nos confrères, des disputes éclataient régulièrement entre le couple, sur fond de consommation d’alcool fréquente.

    De son côté, le procureur de la République de Douai, Frédéric Teillet a indiqué que la victime serait morte "de cause apparemment traumatique", tout en invitant à attendre les conclusions de l’autopsie.

    Bracelet électronique

    Mais d’ores et déjà, le profil du mis en cause interroge. Karim B.A. était déjà connu des autorités. Il bénéficiait en effet “d'une mesure d'aménagement de peine, détention à domicile sous surveillance électronique, pour l'exécution d'une peine de 10 mois d'emprisonnement pour vol aggravé et dégradations graves du bien d'autrui", selon le parquet. Il portait donc un bracelet électronique au moment des faits.

    "Son casier judiciaire ne porte la trace d'aucune mention de condamnation pour violences sur conjoint", a par ailleurs fait savoir le procureur. Mais selon des informations de La Voix du Nord, il avait déjà été jugé pour des faits similaires, en décembre 2018.

    Déjà mis en cause pour des violences conjugales?

    À la suite d’une intervention de police mouvementée, Karim B. A. avait comparu pour "des menaces de mort sur des policiers, une aide-soignante de l’hôpital et des dégradations de sa cellule de garde à vue."

    Il avait en revanche été relaxé pour les faits de violences conjugales. Sa compagne Aurélie avait alors déclaré qu’il lui avait infligé "six ou sept claques", l’avait blessé au visage avec un couteau. Elle s'était ensuite rétractée, prétextant avoir eu ses propos sous le coup de l’alcool.

    "L'enquête doit déterminer les circonstances du drame", a ajouté le parquet. Elle permettra également de déterminer s’il y a pu avoir des défaillances dans le suivi de ce couple à problèmes.

    BFM.TV

    Donc, un bracelet électronique e sert à rien !


    4 commentaires
  • Dordogne : le forcené gravement blessé après un échange de tirs

    La tension retombe en Dordogne après l'épilogue de la traque. L'ancien militaire armé et recherché depuis dimanche a été interpellé lundi 31 mai et gravement blessé lors de son arrestation, a indiqué le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur Twitter. L'homme a été « neutralisé », a écrit le ministre, félicitant les gendarmes, et « en particulier le GIGN », pour leur « action déterminante ». De source proche de l'enquête, l'homme a été « blessé par balle ».

    Selon le préfet de Dordogne, Frédéric Perissat, il a été « blessé par un tir de riposte ». Il se trouve « entre les mains du service d'incendie et de secours pour sa prise en charge médicale », a ajouté le préfet lors d'un point de presse. Lors de l'arrestation, il a « ouvert le feu à plusieurs reprises sur les hommes du GIGN », a ajouté le général Pétillot, commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine. « Il était toujours dans la logique suicidaire » et se trouvait en « bordure » de la zone de recherches, a-t-il encore dit, précisant que ses blessures étaient « graves ».

    La gendarmerie de Dordogne a diffusé en fin de matinée sur les réseaux sociaux un appel à témoins avec la photo de Terry Dupin, né le 14 avril 1992, cheveux rasés sur les côtés et longue barbe, avec comme mention « individu dangereux ».

    « Cette nuit, on a continué les ratissages avec les outils que l'on peut utiliser la nuit et nous continuons sur la même stratégie pour toute la journée », a précisé à la presse, lundi matin, le préfet de Dordogne, Frédéric Périssat.

    300 gendarmes déployés

    Depuis dimanche, les GIGN de Toulouse et de Satory, en région parisienne, et plus de 300 gendarmes ainsi que des équipes cynophiles, appuyés par au moins 7 engins blindés et 7 hélicoptères, ont tenté de débusquer cet homme de 29 ans, réfugié dans une zone escarpée, pierreuse et boisée, difficile d'accès, d'environ 4 kilomètres carrés.

    L'ex-militaire, qui a été dans l'armée de 2011 à 2016 et a appartenu au régiment d'infanterie de Brive,disposait d'« une arme de grande chasse, une arme puissante et qui est effectivement une arme dangereuse », avait précisé, dimanche, à la presse le général André Pétillot. 

    Selon une source proche du dossier, il s'agit d'une Winchester de calibre 30-30, dont il a fait usage à plusieurs reprises dans sa fuite contre les forces de l'ordre, endommageant gravement deux véhicules de la gendarmerie.

    Condamné quatre fois pour des violences conjugales

    Le drame avait commencé dans la nuit de samedi à dimanche : cet homme déjà condamné quatre fois pour des violences conjugales sur son ex-compagne, mère de ses trois enfants, se présente au domicile de cette dernière. Il commet des violences sur celle-ci et tire sur son nouveau compagnon, sans l'atteindre, selon la gendarmerie.

    L'objectif restait d'interpeller le suspect « en vie », selon le général André Pétillot. Et « de retrouver cette personne sans exposer de vies humaines », a déclaré à la presse, lundi matin, le préfet Frédéric Périssat. Dimanche matin, les gendarmes avaient eu des contacts téléphoniques avec le suspect, doté d'un bracelet électronique, mais ensuite plus rien.

    Dans la zone où il s'est réfugié, « le contact a été établi à plusieurs reprises de manière sporadique, mais cela s'est ensuivi de coups de feu de l'individu. Chaque fois qu'il y a eu contact, il a ouvert le feu », avait détaillé, dans l'après-midi, le préfet de Dordogne. Il a tiré sur les militaires [et] les engins blindés », a précisé le général Pétillot.

    « Un employé modèle »

    Dans l'entreprise de travaux publics de Dordogne où l'homme travaillait depuis fin août en CDI comme chauffeur poids lourd, « jamais on ne se serait douté d'un truc comme ça », a dit à l'Agence France-Presse la présidente de la société, qui veut rester anonyme. 

    « C'était un employé modèle, on n'a rien à lui reprocher », « quelqu'un d'exemplaire, très calme, posé, poli, très respectueux », qui « dialoguait quand on avait envie de dialoguer ». « On savait qu'il avait été militaire », ajoute-t-elle, mais « on ne savait rien d'autre » sur cet employé qui travaillait encore vendredi. L'école de la commune a dû fermer, les transports scolaires ont été interrompus tandis qu'un système de distribution de repas pour les personnes âgées a été organisé.

    Le Point


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique