• Les quatre personnes qui se trouvaient dans le mobil-home ont été interpellées et placées en garde à vue.

    Un habitant d’Istres (Bouches-du-Rhône) a eu une mauvaise surprise à son réveil lundi 31 mai. Le mobil-home installé sur le terrain de son pavillon avait tout simplement disparu au cours de la nuit. Décidé à retrouver son bien, le riverain âgé de 56 ans a déposé plainte au commissariat puis s’est lancé dans des recherches.

    Il a d’abord sollicité son voisin qui dispose de vidéosurveillances chez lui. Des images qui lui ont permis d’en savoir un peu plus sur les voleurs qui avaient bien préparé leur coup. Puis, durant plusieurs jours, il a fouillé la région avec sa voiture.

    Transporté jusqu’à Fos-sur-Mer

    Des investigations qui l’ont mené jusqu’à Fos-sur-Mer, commune voisine. C’est là, dans un camp de la communauté de gens du voyage, qu’il a retrouvé son mobil-home.

    La victime a prévenu la police et les forces de l’ordre ont interpellé ce lundi les quatre personnes qui s’étaient confortablement installées à l’intérieur, des hommes âgés de 25, 28, 30 et 34 ans. Ils ont été placés en garde à vue.

    ACTU 17


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  • Une Américaine a été inculpée vendredi de meurtre dans le Wisconsin. Elle est accusée d’avoir empoisonné la victime avec des gouttes oculaires et d’avoir maquillé le meurtre en suicide.

    essy Kurczewski, âgée de 37 ans, a été inculpée lundi dans le Wisconsin. Cette Américaine est accusée d’homicide volontaire et de vols. Elle a été arrêtée vendredi dernier et sa caution a été fixée à 1 million de dollars. Les faits remontent à 2018. Le 3 octobre de cette année-là, elle a téléphoné à la police pour leur signaler que son amie était «inconsciente et ne respirait pas», rapporte ABC News. Sur place, les secours ont trouvé la femme dans un fauteuil inclinable du salon avec «une grande quantité de médicaments broyés sur sa poitrine et une assiette directement à sa gauche avec une grande quantité de ce qui semblait être des médicaments broyés toujours». Une overdose a été rapidement soupçonnée.

    Mais en janvier 2019, les enquêteurs ont découvert que si la victime avait bel et bien fait une overdose, elle avait succombé à une dose fatale de Tetrahydrozoline, le composant principal de gouttes pour les yeux. Une enquête pour homicide a alors été lancée et Jessy Kurczewski a été interrogée une première fois en juillet 2019. Elle a expliqué que son amie était «connue» pour utiliser des gouttes oculaires qu’elle achetait en grande quantité. La police a indiqué à l’époque que la suspecte avait probablement maquillé la mort en suicide, ce qu’elle a nié, affirmant que son amie – dont l’identité n’a pas été révélée – avait elle-même mis en scène sa mort. Selon la plainte, Kurczewski a par la suite déclaré à la police qu'elle avait vu son amie boire des gouttes avec de la vodka avant sa mort, y compris la veille de sa mort.

    "Kurczewski avait un mobile"

    La suspecte aurait ensuite changé son histoire, admettant qu'elle avait donné à son amie une bouteille d'eau remplie de six flacons de gouttes – mais a déclaré qu'elle ne l'avait fait qu'après que son amie le lui a demandé. «Kurczewski a dit qu'elle et [la victime] se sont battues à ce sujet pendant une heure avant que Kurczewski ne quitte la résidence ce matin-là et elle a finalement cédé et a donné la bouteille d'eau contenant 6 flacons de gouttes à [la victime]», est-il écrit dans la plainte.

    Au cours de l’enquête, les agents ont fini par découvrir que Jessy Kurczewski a volé près de 290 000 dollars à son amie avant sa mort. De l’argent en grande partie utilisée en jeux de hasard dans les casinos et en cadeaux coûteux, y compris des soins de spa pour des amis et des connaissances, selon la plainte pénale. «Kurczewski avait un mobile, la méthode et l'opportunité de provoquer intentionnellement la mort» de la victime, ont indiqué les autorités.

    Paris Match


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  • Un homme a été interpellé pour exhibition sexuelle après avoir sorti son pénis devant l’hôtel de police de Lille

    Il y a une semaine, le 31 mai, une jeune femme de 21 ans a assisté à une bien étrange scène aux abords de l’hôtel de police de Lille a-t-on appris auprès de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Il était environ 13h30 lorsqu’elle a remarqué un individu au comportement particulièrement inquiétant.

     

    L’homme en question était tout simplement en train de se disputer avec un poteau électrique, lui hurlant dessus pour commencer puis, alliant le geste à la parole, lui donnant des coups de pied. Comme le poteau ne bronchait pas, l’individu s’en est écarté et s’est approché de la jeune femme qui se trouvait sur le parvis de l’hôtel de police.

    Trois mois sous bracelet électronique

    C’est alors que l’homme a exhibé son sexe devant elle avant de prendre la fuite. La victime s’est empressée d’entrer dans le commissariat pour en aviser les fonctionnaires. Des policiers se sont lancés aux trousses de l’exhibitionniste et l’ont rapidement interpellé.

    L’homme, âgé de 26 ans a été placé en grade à vue. Déféré devant le parquet, il a fait l’objet d’une procédure de plaider coupable (CRPC). Il a été condamné à une peine de trois mois de détention à domicile sous surveillance électronique (DDSE) à effectuer à partir d’octobre prochain.

    20 Minutes


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  • Grosse frayeur dans l’Utah ! Il y a quelques jours de cela, deux très jeunes filles ont été retrouvées au volant d’une voiture en direction de la Californie. Après avoir percuté une voiture et un camion, les jeunes conductrices ont été ramenées saines et sauves à leurs parents.

    Les deux jeunes filles se sont échappées en pleine nuit du domicile familial, emportant avec elles la voiture des parents. Leur objectif, du haut de leurs 9 et 4 ans : se rendre en Californie pour aller “nager avec les dauphins”.

    Seulement voilà, on ne s’improvise pas conductrice en deux temps trois mouvements et elles vont vite le comprendre.

    C’est donc l’aînée qui a pris le volant, mais après quelques kilomètres, les problèmes ont commencé. Après avoir percuté une voiture, la jeune conductrice heurte un poids lourd qui avait déjà été alerté par la situation.

    Le camionneur a donc immédiatement contacté les forces de l’ordre en pensant avoir affaire à un conducteur ivre. Quelle ne fut pas sa surprise au moment de découvrir deux petites filles au volant de cette Chevrolet.

    Finalement tout s’est bien terminé puisque personne n’a été blessé dans cette histoire, pas même les deux jeunes fuyardes qui avaient bien fait attention d’attacher leurs ceintures, au moins ça…

    Auto News


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  • Un ado et sa mère tués au Texas le jour de ses 17 ans

    Un garçon et sa mère ont été tués la semaine dernière par l’ex-mari de cette dernière, au Texas.

    itus Atkins fêtait ses 17 ans lorsque sa vie lui a été volée. L’adolescent habitant au Texas a été tué la semaine dernière avec sa mère alors qu’il célébrait son anniversaire. Holly Beverly, 39 ans, et son fils ont été abattus aux alentours de minuit mardi dernier chez eux. Les enquêteurs ont rapidement identifié un suspect, Timothy Beverly, lui aussi âgé de 39 ans. Ce dernier est l’ex-mari de la victime. Il s’est suicidé après avoir tué la mère et son fils, indique le site Internet du magazine «People», citant la police.

     

    «Holly aimait Jésus et sa famille de toutes ses forces et s'occupait inlassablement de ses trois enfants en tant que mère célibataire. Elle était également une enseignante bien-aimée à la Hope Works Christian Academy de Fort Worth. Ses étudiants et ses collègues vont beaucoup lui manquer», peut-on lire sur la page de collecte de dons ouverte en honneur des victimes, visant à récolter des fonds afin d’aider les deux autres enfants de la victime, âgés de 12 et 18 ans. Ces derniers se trouvaient à l’intérieur de l’appartement lorsque le drame s’est produit et ont été vus par des témoins en train de s’enfuir. Ils n’ont pas été touchés.

    «Titus était gentil, serviable et exceptionnellement brillant ; diplômé du lycée un an plus tôt (mai 2021) en tant que major de promotion. Il aimait travailler et était ravi d'avoir été promu après une courte période de travail chez McDonald's. Il prévoyait de travailler pendant un certain temps jusqu'à ce qu'il puisse atteindre son objectif de servir notre pays dans les forces armées», est-il encore écrit sur la page GoFundMe ouverte par les proches. La police n’a pour l’instant pas donné de mobile à ce crime. Elle a indiqué que Holly Beverly et le suspect étaient séparés depuis au moins 2 ans mais n’a pas précisé s’ils étaient encore mariés légalement.

    Paris Match


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  • Selon les premiers éléments, la trottinette allait trop vite à la sortie de l'école de Saint-Amour dans le Jura.

    Un enfant de 12 ans qui circulait sur une trottinette électrique avec son frère jumeau est décédé lundi à la sortie de l'école à Saint-Amour, dans le Jura, dans une collision avec une voiture, a indiqué le procureur de Lons-le-Saunier.

    L'accident est survenu à la pause de midi, alors que les deux garçon venaient de quitter l'école. D'après les premières constatations, "il semble qu'ils n'aient pas marqué un stop" avant un violent choc avec un véhicule, a précisé à l'AFP le procureur de la République de Lons-le-Saunier, Lionel Pascal.

    Le conducteur de la trottinette électrique est décédé et son frère jumeau a été transporté à l'hôpital de Besançon, légèrement blessé au niveau des jambes, a-t-il ajouté. Selon le magistrat, "la question de la vitesse de la trottinette entre dans le champ des investigations, car il semblerait qu'elle allait trop vite".

    Les auditions des témoins de la scène et des occupants de la voiture impliquée, particulièrement choqués, étaient en cours lundi pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.

    RMC


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  • Un train qui arrivait de Karachi a déraillé, lundi matin, à proximité de la ville de Daharki, dans le sud du Pakistan, avant d’être percuté par un autre train qui arrivait en sens inverse. Un bilan provisoire fait état d'au moins 40 morts.

    Au moins 40 personnes ont été tuées et des dizaines blessées, lundi 7 juin au matin, dans le déraillement suivi d’une collision entre deux trains de passagers dans le sud du Pakistan. Dans l'après-midi, certaines personnes étaient toujours prises au piège sous les débris métalliques. 

    Plusieurs heures après l'accident, les secours appelés sur place s'employaient toujours à libérer des passagers prisonniers des épaves des convois près de la ville de Daharki, dans le nord de la province du Sind, a rapporté à l'AFP un porte-parole des Pakistan Railways.

    Le double accident s'est produit vers 3 h 30 locales (22 h 30 GMT), à une heure où la plupart des 1 200 passagers des deux trains devaient vraisemblablement dormir. Le premier train a déraillé avant d'être percuté par un autre train arrivant en sens inverse, selon le porte-parole.

    "Nous sommes tombés les uns sur les autres mais rien de grave", a raconté à l'AFP Akhtar Rajput, passager du Millat Express qui a déraillé. "Puis un autre train surgi de nulle part nous a percutés et ça nous a bien plus fortement secoués. Quand j'ai repris les esprits, j'ai vu des passagers gisant autour de moi, d'autres essayant de s'extraire du wagon".

    Le Millat Express reliait le grand port de Karachi à la ville de Sardogha quand il a déraillé, glissant sur les voies du Sir Syed Express qui arrivait en sens contraire de Rawalpindi.

    Selon le ministre de l'Information, Fawad Chaudry, les deux accidents se sont produits à quelques minutes d'intervalle. 

    "J'étais désorienté, j'essayais de comprendre ce qui nous arrivait quand l'autre train nous a percutés" a confié Shahid, un autre passager.

    Des difficultés à organiser les secours

    Un responsable de la police de Daharki, Umar Tufail, a déclaré qu'au moins 40 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées, précisant craindre que le bilan continue de monter dans les prochaines heures.

    Des images diffusées par des télévisions locales ont montré des médecins posant une perfusion sur un homme, conscient, dont seul le torse émergeait du chaos.

    "Le site (de l'accident) est excentré et nous avons des difficultés à organiser les secours", notamment pour acheminer sur place les équipements appropriés afin de dégager au moins six wagons détruits dans l'accident, a expliqué de son côté le porte-parole des Pakistan Railways. L'accident s'est produit dans un secteur reculé de la province sur une portion de voies ferrées traversant de riches terres agricoles.

    Le président de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes, le général Akhtar Nawaz Satti, a annoncé sur la chaîne de télévision privée ARY que l'armée et des forces paramilitaires stationnés sur des bases à proximité s'étaient portés au secours des accidentés. 

    Des villageois sont également venus en foule sur place pour tenter de venir en aide aux blessés, selon les images de médias locaux. 

    Selon le ministre de l'Intérieur, Sheikh Rashid, ancien ministre chargé des transports ferroviaires, les voies sur lesquelles l'accident s'est produit dataient de 1880. Un responsable de la police a assuré pour sa part avoir déjà alerté les autorités sur le "danger" de ces voies.

    Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, s'est dit "sous le choc" et a promis une enquête exhaustive: "J'ordonne une enquête complète sur les manquements à la sécurité des chemins de fer", assurait, lundi, son compte Twitter officiel.

    Les accidents ferroviaires sont fréquents au Pakistan, qui a hérité de milliers de kilomètres de voies et des trains de l'époque coloniale, sous l'empire britannique. Mais leur entretien a été négligé au fil des années.

    France 24

    Le bilan du double accident ferroviaire passe à 63 morts


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  • Le suicide tragique, à 20 ans, de Seid Visin, ancien espoir du Milan AC

    «il n’y a pas de mots justes pour dire au revoir à un garçon de 20 ans : nos pensées vont à Seid Visin, à sa famille et à ceux qui l’aimaient.» Dans un message adressé à ses 7,8 millions de suiveurs sur Twitter, le Milan AC a rendu hommage à l'un de ses grand espoirs passés par son académie. Comme le club lombard, l’Italie est sous le choc de la mort tragique de l’ex-milieu de terrain qui s’est donné la mort dans sa maison de Nocera Inferiore, au sud de Naples. «J’ai connu Seid lorsque je suis arrivé à Milan. Nous vivions ensemble à l’internat. Des années sont passées mais je ne peux pas et je ne veux pas oublier son sourire incroyable et sa joie de vivre», a regretté, ému, le gardien milanais et international Gianluigi Donnarumma.

    Seid Visin était né en Ethiopie en 2000 avant d’être adopté par un couple d’Italiens à l’âge de sept ans. Sa nouvelle famille était installée dans le sud de l’Italie mais c’est dans le Nord du pays qu’il a très vite posé ses valises après avoir été détecté par le Milan AC qui l’a intégré dans son centre de formation. Au cours de ces années de formation, il avait côtoyé les stars actuelles du club de Serie A, mais, lui, n’était pas parvenu à percer au plus haut niveau.

    Passé par le club de Benevento, le milieu de terrain avait fini par tourner le dos à une carrière professionnelle pour se consacrer à ses études mais sa passion pour le ballon rond restait tenace. Il évoluait au club de futsal de l’Atletico Vitalica qui a perdu «un énorme talent au cœur fragile.» «Nous garderons en mémoire ta discrétion et ton aversion à voir le football uniquement comme une source de revenus», ont ajouté les dirigeants du club transalpin. Seid Visin vivait de petit boulots et travaillait en tant que serveur.

     

    Sa disparition a provoqué une vague d’émotions d’autant plus grande qu’il y a quelques mois, sur les réseaux sociaux, il avait confié son mal-être, regrettant le climat de racisme régnant dans son pays d'adoption. «Partout où je vais, je ressens le poids des regards sceptiques, biaisés, dégoûtés et effrayés des gens. Quelque chose a changé en moi. C’est comme si je portais la honte d’être un noir comme si j’avais peur d’être considéré comme un immigré», avait-il écrit avant d’ajouter : «Je ne veux pas que les gens soient désolés pour moi, je veux juste me rappeler que les épreuves et les souffrances que je vis ne sont qu’une goutte d’eau par rapport à l’océan de douleurs vécu par ceux qui préfèrent mourir au lieu de mener une existence dans la misère et l’enfer. Ces gens risquent leur vie, certains l’ont déjà perdue, juste pour goûter à ce que nous appelons simplement la vie.» Un appel qui résonne particulièrement fort compte tenu des circonstances de son décès. Mais son père a fait savoir aux médias transalpins que ce suicide n’était pas directement lié aux discriminations dont il aurait pu faire l’objet ces dernières années.

    Le Figaro Sports


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  • L’opération «la plus sophistiquée au monde» contre le crime organisé. Les polices de plusieurs pays n’étaient pas peu fières, après l’arrestation de 800 personnes au cours d’un gigantesque coup de filet, rendu possible grâce au noyautage d’une application utilisée par les malfaiteurs pour échanger des messages codés, a-t-on appris ce mardi 8 juin. Les polices de plusieurs pays d’Europe, des Etats-Unis, d’Australie et de Nouvelle-Zélande ont révélé qu’elles avaient pris le contrôle de la messagerie baptisée «AN0M».

    Des milliers de ces téléphones censés permettre aux criminels de passer inaperçus avaient été disséminés dans les rangs de la mafia, de syndicats asiatiques du crime organisé, de cartels de la drogue, de gangs hors-la-loi de motards, etc. L’opération baptisée «Bouclier de Troie» a permis aux enquêteurs de 16 pays d’observer des membres de la mafia, de syndicats criminels asiatiques ou encore de gangs de motards hors-la-loi qui échangeaient sur des ventes de stupéfiants, des activités de blanchiment d’argent ou même des projets d’assassinats. Rien qu’en Australie, 224 personnes ont été interpellées dans ce coup de filet qui, selon le Premier ministre australien Scott Morrison, «a infligé un coup dur au crime organisé, non seulement dans ce pays, mais qui aura un écho dans le monde entier».

    «La police dans la poche»

    En plus d’obtenir la capacité de décrypter des messages en temps réel, le FBI et d’autres services de police sont parvenus à encourager des malfaiteurs à recourir au téléphone crypté AN0M. Les appareils ne permettaient pas de passer des appels, ni de consulter ses e-mails et n’avaient pas de données GPS. Ils servaient juste à envoyer des messages à d’autres téléphones AN0M. Ils ne pouvaient s’acheter que sur le marché noir à l’aide d’un code transmis par un autre utilisateur.

    Des médias australiens rapportent que les policiers ont participé à la distribution de ces téléphones à des suspects connus, y compris à un Australien recherché pour trafic de drogue, en cavale en Turquie. «Un criminel devait connaître un autre criminel pour obtenir ce matériel», a expliqué la police australienne dans un communiqué. «Les appareils ont circulé et leur popularité a grandi parmi les criminels qui avaient confiance dans la légitimité de l’application car de grandes figures du crime organisé se portaient garants de son intégrité», a-t-elle poursuivi.

     

    «Ces influenceurs criminels ont mis la police fédérale australienne dans la poche revolver de centaines de délinquants présumés», s’est félicité le chef de la police australienne Reece Kershaw dans le communiqué. «Au final, ils se sont passé les menottes les uns aux autres en adoptant et en faisant confiance à ANoM et en communiquant ouvertement avec, sans savoir que nous les écoutions tout le temps», a-t-il ajouté.

    Manigances du FBI

    Cette opération découle de l’infiltration, par le FBI, de systèmes similaires de communications cryptées, «Phantom Secure» et «Sky Global», qui avait permis aux policiers américains d’accéder aux communications de dizaines de milliers d’utilisateurs, y compris de grandes figures du crime organisé. «La fermeture de ces deux plateformes de communications cryptées a créé un vide sur le marché», a expliqué la police néo-zélandaise. Pour combler ce vide, «le FBI a opéré son propre système d’appareils cryptés», AN0M. Dans le même temps, des rumeurs ont été lancées sur la prétendue vulnérabilité d’un système concurrent baptisé «Ciphr». On ignore dans l’immédiat si AN0M est totalement une création de la police, ou un système déjà existant qui a été infiltré.

    Résultat de cette opération qui a duré trois ans : en Australie, 224 personnes sont inculpées de plus de 500 chefs d’accusation, six laboratoires de fabrication de drogue ont été fermés, 45 millions de dollars australiens (29 millions d’euros) en liquide et de nombreuses armes ont été saisis.

    «Des centaines de personnes ont été arrêtées» hors d’Australie, a ajouté la police australienne. La police néo-zélandaise a pour sa part annoncé l’interpellation de 35 personnes notamment pour trafic de drogue et blanchiment d’argent. Europol et le FBI prévoyaient de donner une conférence de presse à La Haye, à 10 heures ce mardi matin.

    Libération


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  • Une cliente avait proféré des insultes à caractère raciste contre une caissière du magasin d'Annemasse, en Haute-Savoie, le 3 juin dernier.

    Carrefour n'entend laisser passer aucun affront. Samedi 5 juin, le groupe a fait savoir qu'il déposait plainte contre une cliente, accusée d'avoir proféré des insultes à caractère raciste à l'encontre d'une caissière employée au magasin d'Annemasse, en Haute-Savoie. Les faits se sont déroulés jeudi 3 juin et ont été repris dans une vidéo qui avait suscité une forte colère sur les réseaux sociaux. "Ces propos racistes sont inacceptables. Nous les condamnons très fermement et portons plainte", a écrit l'enseigne sur son compte Twitter, samedi dernier.

     

    Comme l'a repéré France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, dimanche 6 juin, le directeur du groupe Carrefour France a fait savoir qu'il s'était entretenu avec la caissière ciblée par ces propos "pour lui témoigner [son] soutien". "Je ne tolérerai jamais que de tels propos soient tenus dans nos magasins", a-t-il fait savoir dans un message sur Twitter. Le groupe a également précisé, selon France 3, que son PDG Alexandre Bompard s'était "longuement entretenu avec la collaboratrice du Carrefour Market d'Annemasse pour l'assurer du soutien total du groupe".

    ur les images diffusées sur les réseaux sociaux, une cliente, visiblement en colère et accompagnée de deux jeunes enfants, est vue en train de lancer en direction de la caissière : "Y'a que les noirs pour faire ça, "sale négresse, sale noire", ou encore "tu vois, les Africains comme toi, ça donne envie de les tuer". Face à la violence de tels propos, la caissière ciblée a également porté plainte dès le lendemain, comme le précise France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.

    La chaîne locale indique par ailleurs que le parquet de Thonon-les-Bains a été saisi dans cette affaire : "une enquête a été ouverte le même jour au commissariat d'Annemasse. Les investigations, visant à identifier et auditionner l'auteur des propos, sont en cours". De son côté l'édile d'Annemasse a affirmé sur France Bleu qu'il "condamne fermement" les propos tenus par la cliente. Avant d'insister dans un message sur Twitter : "Nous sommes aux côtés de la victime, qui porte plainte. Et la justice condamnera".

    Capital


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  • La mère de l’adolescent accusé d’avoir tué la jeune Tristyn Bailey aux Etats-Unis a été arrêtée. Elle est soupçonnée d’avoir aidé son fils à cacher les preuves du crime.

    L’enquête autour de la mort de la jeune Tristyn Bailey se poursuit. Alors que la police a donné de nouveaux détails la semaine dernière sur la façon dont l’adolescente de 13 ans a été tuée, un nouvel élément important a été dévoilé ce week-end. Crystal Smith, la mère du suspect de 14 ans accusé d’avoir poignardé sa camarade de collège à 114 reprises, a été arrêtée. Elle est soupçonnée d’avoir aidé son fils à dissimuler les preuves du crime. Dans un communiqué, le bureau du shérif du comté de St. Johns en Floride a expliqué qu’elle s’est rendue elle-même à la police et a été incarcérée. Sa caution a été fixée à 25 000 dollars. D’après le rapport de la police cité par «First Coast News», les enquêteurs seraient en possession de vidéos montrant la mère récupérer un jean dans la chambre de son fils après son arrestation, pour le laver à la main et le remettre ensuite dans la chambre. Du sang aurait été trouvé sur ce vêtement.

    Inculpé en tant qu'adulte

    Tristyn a été retrouvée morte quelques heures après sa disparition en Floride au début du mois de mai. Son corps se trouvait dans une zone boisée du comté de St. Johns. Les dernières personnes à l’avoir vue avaient indiqué à la police qu’elle était vêtue d'une jupe de pom-pom girl blanche et d'une chemise de couleur sombre. Le procureur a expliqué que sur les 114 coups de couteau reçus, au moins 49 avaient été portés au niveau de ses mains, de ses bras et de sa tête. «Il s’agit de blessures défensives», a-t-il précisé, indiquant que «la préméditation pourrait certainement être retenue en raison du nombre de coups de couteau que Tristyn Bailey a dû subir».

    Après son arrestation, le suspect a publié une photo de lui sur Snapchat, accompagnant l’image de la légende «Hey les gars, est-ce que quelqu’un a vu Tristyn dernièrement». Le garçon n’avait pas été menotté et la police n’a pas expliqué pourquoi son téléphone n’avait pas été confisqué avant de le faire entrer dans le véhicule de police où le cliché a été pris. Les autorités ont annoncé qu’il allait être poursuivi comme un adulte, malgré son jeune âge, pour meurtre au premier degré.

    Paris Match


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  • Le petit garçon avait été découvert par les secours en arrêt cardio-respiratoire dans un appartement de Reims en octobre 2018.

    Ils encourent chacun jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle: le procès pour "meurtre aggravé" des parents du petit Smaël, mort de faim et sous les coups en 2018 à l'âge de 13 mois, débute lundi à Reims devant la cour d'assises de la Marne. Le petit garçon avait été découvert par les secours en arrêt cardio-respiratoire dans un appartement de Reims en octobre 2018, à la suite d'un appel des parents, un Français de 34 ans né en Mauritanie et une Ivoirienne de 22 ans sans titre de séjour.

    Constatant l'état de malnutrition et les multiples traces de violences sur le corps du garçonnet, les secours avaient immédiatement alerté la police. Malgré les tentatives de réanimation, Smaël décédait quelques heures plus tard.

    "Il était tuméfié de partout. Il a été battu, y compris avec des câbles électriques et a peut-être aussi subi des brûlures", avait déclaré à l'époque le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette. "Atteint du scorbut, le garçonnet ne pesait que six kilos et avait en guise de lit une paillasse sur laquelle on a retrouvé du sang", révélait-t-il.

    "Des dysfonctionnements et de vraies défaillances ont coûté la vie à cet enfant"

    En garde à vue, le père avait nié avoir donné des coups mortels, affirmant que c'était la mère qui s'occupait de tout. Cette dernière "a fini par admettre avoir porté a minima un certain nombre de coups dans une simple logique éducative", précisait le procureur.

    "Des dysfonctionnements et de vraies défaillances ont coûté la vie à cet enfant", dénonce Me Laurence Micallef-Napoly, pour l'association L'Enfant Bleu-Enfance Maltraitée qui s'est portée partie civile, comme l'association Innocence en Danger.

    Selon elle, la mère, qui avait déjà un autre enfant, placé, "est totalement passée à travers les mailles du filet". "On la sait en grande difficulté et personne ne s'occupe d'elle", s'indigne l'avocate.

    Soulignant que deux mois avant son décès, Smaël avait été vu par un médecin sans qu'aucune alerte ne soit lancée, l'avocate pointe aussi un manque de formation des professionnels de santé à la détection de la maltraitance infantile, rappelant que le "signalement est un devoir".

    Pour les parents de Smaël, le verdict est attendu vendredi.

    RMC

    Et bien, moi, je leur mettrai les 30 ans de prison !

    Dommage que la peine de mort ait été supprimée !


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  • Dans la nuit du samedi 5 juin au dimanche 6 juin 2021, dans un quartier de Ploeren (Morbihan), un homme de 45 ans est décédé. Son fils, un adolescent de 17 ans, est suspecté de l’avoir poignardé.

    Un drame familial s’est déroulé cette nuit, dans un quartier de Ploeren (Morbihan). Selon nos informations, le fils, un jeune homme de 17 ans, s’est présenté chez ses parents, dans un pavillon d’un quartier résidentiel de la commune. Le couple était en instance de séparation. Une violente altercation s’est déroulée entre les deux hommes. L’adolescent se serait alors saisi d’un couteau et aurait poignardé mortellement son père, âgé de 45 ans.

    Le jeune homme était toujours en garde à vue, ce dimanche soir 6 juin 2021. François Touron, procureur de la République, est chargé du dossier. Il a déclaré : Que la mère n’était pas présente au moment des faits. C’est une affaire gravissime et sensible. Elle plonge une famille dans une grande détresse. ​Les voisins n’ont pas voulu s’exprimer sur le drame. Le maire Gilbert Lohro a indiqué : ne pas connaître cette famille. ​Sur la porte d’entrée, figurent des scellés qui indiquent : Homicide par ascendant. La brigade de recherche de gendarmerie de Vannes est chargée de l’enquête.
    Ouest-France

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  • Un gendarme âgé de 47 ans a mis fin à ses jours dans la Nièvre. Il a été retrouvé sans vie dans son logement de service.

    C’est un nouveau décès tragique qui touche la gendarmerie nationale ce samedi. Un adjudant–chef adjoint au commandant de la brigade de recherches de Cosne-Cours-sur-Loire s’est suicidé. Il aurait utilisé une arme à feu indique La Voix du Gendarme.

    Le militaire était âgé de 47 ans et célibataire. Ses collègues l’ont retrouvé mort dans son habitation. « Tous ceux qui l’ont croisé dans son poste actuel ou lorsqu’il servait dans le Cher (18) se souviendront de son esprit de camaraderie et son professionnalisme », écrit l’association gendarmes et citoyens, dans un communiqué.

    Il s’agirait du septième suicide dans les rangs de la gendarmerie nationale depuis le début de l’année. En début de semaine à Pau (Pyrénées-Atlantiques), un gendarme de 44 ans s’est lui aussi ôté la vie.

    ACTU 17


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  • Une adolescente âgée de 16 ans a échappé aux deux hommes qui l’ont forcée à se prostituer dans un appartement de Limay (Yvelines) durant 72 heures. Les deux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue.

    Les policiers ont auditionné une jeune fille de 16 ans ce lundi. Elle leur a expliqué qu’elle avait réussi à s’enfuir d’un appartement de Limay dans lequel elle était séquestrée et forcée de se prostituer raconte Le Parisien. Les deux auteurs présumés de 19 ans et 33 ans ont tenté de rattraper l’adolescente, en vain. Ils ont été interpellés peu après avant d’être placés en garde à vue pour « proxénétisme aggravé ».

    L’enquête a été confiée au commissariat de Mantes-la-Jolie. Les policiers estiment que la victime a enchainé une trentaine de passes durant le week-end, dans le ce logement qui est celui du mis en cause le plus âgé. Une annonce avait été mise en ligne sur un site de rencontre. Il était précisé que la victime avait 18 ans, pour ne pas attirer l’attention des futurs clients. Ces derniers prenaient rendez-vous par téléphone. Les deux complices auraient empoché 1600 euros en seulement quelques heures.

    Une de ses copines aurait subi le même sort

    Le suspect le plus jeune est passé aux aveux tandis que le second a minimisé son implication dans cette affaire. Ils affirment qu’ils ne connaissaient pas l’âge de la victime. Selon les premiers éléments, cette dernière aurait été consentante pour quelques passes.

    L’adolescente de 16 ans était placée dans un foyer en Charente, elle est décrite comme fragile. C’est une autre résidente qui lui aurait présenté les deux hommes. La plaignante affirme par ailleurs qu’une de ses copines aurait également été forcée de se prostituer. Les deux mis en cause ont été déférés au parquet ce jeudi soir.

    ACTU 17


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  • 17 jours en Indonésie, voilà ce qui promettait un voyage de noce merveilleux et dépaysant. Sauf que Cedric et Camille Soler, mariés depuis le 21 juillet 2018, étaient loin de se douter qu'ils allaient vivre en direct un séisme de magnitude 6,9 ! Retour sur leur histoire "traumatisante".

    Un séisme en plein lune de miel

    La catastrophe naturelle qui a touché l'île volcanique de Lombok ce dimanche 5 août 2018, a laissé des traces. Lors de l'écriture de cet article, le bilan était de 105 victimes et 236 personnes sérieusement blessés, dont douze français. S'ils étaient au cœur de la catastrophe, Cedric et Camille s'en sont heureusement échappé indemne. En cause, le fait qu'ils se trouvaient dans une zone bien moins exposée, sur une terrasse de restaurant en bord de mer lors des premières secousses.

    Entre secousses, alerte Tsunami et évacuation d'urgence vers Bali, les amoureux ont eu bon nombre de sueurs froides. Pour les médias locaux alsaciens, le couple est revenu sur cet " épisode traumatisant ". " D'un coup, le sol s'est mis à trembler, il y a eu un vent de panique […] Le gardien d'un hôtel voisin est venu nous chercher et nous sommes allés sur des collines où nous avons attendu trois heures ", ont -ils raconté.

    De nombreuses péripéties

    Les deux pompiers volontaires ne s'étaient jamais retrouvés face à cette situation, mais ont géré leur stress tant bien que mal, conscients d'avoir été chanceux dans leur malheur.

    Rapatriés à Bali, ils ont tenu à féliciter le comportement des habitants vis-à-vis des touristes en détresse : " alors que leur île subissait de nombreux dégâts, ils sont restés calmes et tout fait pour que les touristes se sentent au mieux. Des Français nous ont raconté que dans leur hôtel des employés étaient blessés, mais ont repris le travail le lendemain comme si de rien n'était ".

    Un comportement qui " force le respect " et qui a dû jouer en partie sur le choix des deux Alsaciens." Nous avons pensé essayer de rentrer en France dès le lendemain, mais nous restons finalement jusqu'au bout du voyage, jusqu'à vendredi ". Cedric et Camille ont donc ainsi été au bout de ce " voyage de noce un peu pimenté ", gardant les images chocs du séisme, mais aussi tant de " belles choses " à l'image de ces Indonésiens si bienveillants. De quoi renforcer les liens du mariage.

    Oh My Mag


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  • Après de longs mois d'enquête sur le darknet, la police a annoncé lundi 3 mai être venue à bout de ce réseau, considéré comme l'un "des plus grands du monde".

    Quatre suspects ont été arrêtés, dont les animateurs présumés de la plateforme. L'Allemagne a démantelé un important réseau de pédopornographie sur le "darknet", présenté comme l'un "des plus grands au monde", a annoncé lundi 3 mai la police judiciaire. Le démantèlement de la plateforme "BOYSTOWN" et de deux messageries affiliées, qui existaient depuis 2019 et comptaient "plus de 400.000 membres", est intervenu après une série de perquisitions effectuées mi-avril dans trois régions allemandes, a précisé la police dans un communiqué.

     

    "La plateforme avait une portée internationale et servait à l'échange de pornographie se rapportant aux mineurs", essentiellement des photos ou vidéos d'abus perpétrés sur des jeunes garçons. Parmi elles figuraient "des images d'abus sexuels graves sur de très jeunes enfants", ont ajouté les autorités.

    Au terme d'une enquête de plusieurs mois d'une unité spéciale de la police allemande, sous la coordination d'Europol et avec la collaboration des polices néerlandaise, suédoise, australienne, américaine et canadienne, trois Allemands ont été arrêtés sur le territoire national sur mandat d'arrêt du tribunal de Francfort. Un quatrième Allemand, qui réside au Paraguay, a été interpellé sur place. Ce dernier fait l'objet d'un mandat d'arrêt international et devrait être livré aux autorités allemandes.

    Des consignes de sécurité pour éviter la police

    Trois des suspects, âgés respectivement de 40, 49 et 58 ans sont soupçonnés "d'avoir été les administrateurs de la plateforme pédopornographique". En plus de s'occuper de la gestion du réseau, ils étaient chargés "du suivi des clients", précise la police. Le plus âgé d'entre eux, originaire du Nord de l'Allemagne, réside depuis de nombreuses années en Amérique du Sud.

    Ils sont soupçonnés de s'être occupés de la mise en application technique de la plateforme sur le darknet et de la maintenance du serveur. Ils auraient aussi envoyé aux membres de la plateforme des consignes de sécurité visant à minimiser les risques d'être découverts par les autorités. Le quatrième, un homme de 64 ans, est quant à lui soupçonné d'avoir été l'un des utilisateurs les plus actifs de la plateforme et d'avoir posté plus de 3.500 messages.

    Eva Kühne-Hörmann, ministre de la Justice de la région de Hesse où est situé Francfort, a qualifié l'opération "de succès fantastique dans la lutte contre les violences sexuelles contre les mineurs".

    Plusieurs réseaux pédocriminels démantelés

    Le darknet est un espace anonymisé sur internet, non référencé par les moteurs de recherche. Il est utilisé régulièrement pour héberger le trafic criminel de drogues, d'armes ou de pornographie infantile. L'Allemagne a démantelé plusieurs de ces réseaux ces dernières années.

    En mars 2019, quatre Allemands accusés d'avoir géré une telle plateforme dénommée "Elysium" avaient été condamnés à des peines de prison ferme allant de trois ans et dix mois à neuf ans et neuf mois. Actif pendant six mois et fermé en juin 2017 par les autorités allemandes, le site comptait plus de 111.000 membres dans le monde entier et leur permettait d'échanger des photos et des vidéos d'enfants.

    Et en septembre 2019, la police allemande avait interpellé sept personnes soupçonnées d'avoir administré une plateforme du darknet hébergée sur des serveurs cachés dans un ex-bunker de l'Otan, où étaient menés trafics d'images pédopornographiques, de drogue et de données volées.

    RTL


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  • Un homme a été condamné à six ans de prison ferme pour avoir acheté un « live streaming » montrant le viol d’un mineur. C’est la deuxième fois en France qu’une personne est condamnée pour ce type de faits.

    Jugé pour « complicité d’agression sexuelle sur mineurs » de moins de 15 ans, au tribunal de Paris à la mi-mai, un quinquagénaire a écopé d’une peine de six ans de prison ferme rapporte L’Est Républicain. L’homme était accusé d’avoir acheté sur internet une séance de viol d’enfants diffusée en direct.

    Une forte augmentation de cette horrible pratique a été constatée depuis le début de la pandémie de Covid-19 relève Véronique Béchu, cheffe du groupe central des mineurs victimes (GCMV), qui dépend de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Les pédocriminels, n’ayant pu se livrer à du tourisme sexuel durant cette période, ont décidé d’utiliser ce système de diffusion en direct.

    De 15 à 50 euros la séance de streaming

    Ce phénomène est connu depuis une dizaine d’années. Il est apparu dans l’île de Cebu, aux Philippines, qui est le premier pays producteur de ces séances. Depuis, le fléau s’est répandu notamment en Roumanie ou en Afrique. En moyenne, une séance coûte 15 euros et peut durer de 40 à 45 minutes. Une séance de torture est quant à elle facturée 50 euros, ce qui est une somme permettant de faire vivre une famille « durant un mois aux Philippines », rappelle Véronique Béchu.

    Le pédocriminel peut personnaliser sa séance achetée en ligne. Tout se passe sur le darknet, un réseau superposé qui utilise des protocoles spécifiques intégrant des fonctions d’anonymat.

    L’homme condamné à Paris était déjà connu de la justice. Il avait déjà été interpellé en 2001 puis en 2016 pour détention et diffusion d’images pédopornographiques (8 millions d’images et 4 millions de vidéos). En examinant l’ensemble de ses vidéos, les enquêteurs ont découvert un « live streaming » de viol à distance.

    Des auteurs « de plus en plus jeunes »

    La policière ajoute qu’il n’y pas de « profil type ». Les mis en cause sont âgés de « 20 à 85 ans » et sont « de plus en plus jeunes ». Ces derniers ont souvent des emplois « en lien avec des enfants ». La précédente condamnation datait de janvier 2020. Il s’agissait d’un pilote de ligne français, habitant à Singapour. Il avait écopé de cinq ans de prison ferme.

    ACTU 17


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  • Cet accident a littéralement recouvert l’autoroute de sauce tomate !

    Le 1er juin dernier, une portion de l’autoroute reliant Cambridge à Brampton, au Royaume-Uni, a été recouverte de sauce tomate. Un semi-remorque s’est renversé, déversant sur la chaussée toute sa cargaison.

    Une route couleur sang, mais rassurez-vous ce n’est pas un mauvais film d’horreur, c’est simplement de la sauce tomate... comme dans les mauvais films d’horreur en fait !

    Plus sérieusement, c’est le journal britannique The Guardian qui relate cette histoire pour le moins improbable et vous allez voir, le chauffeur n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Deux poids lourds qui circulaient dans des sens opposés sont venus se percuter. Et si le premier était vide, le second, lui, transportait toute une cargaison de sauce tomate et d’huile d’olive. Un bon début pour concocter une délicieuse sauce bolognaise.

    Mais au-delà du gâchis, toute cette mixture a rendu la route impraticable car très glissante. La voie a donc été fermée durant de longues heures afin d’être nettoyée. Du côté des chauffeurs, pas de blessé grave. Et c’est là le principal. 

    Auto News


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