• La Chine fait désormais face à deux épidémies: le Coronavirus, qui a fait à ce jour 361 morts, et l'apparition d'une grippe aviaire H5N1 dans la province d'Hunan.

     

    "L'épidémie a débuté dans une ferme du district de la ville de Shaoyang. L'exploitation compte 7850 poulets dont 4500 sont morts par contagion", a annoncé le ministère de l'agriculture chinois ce samedi, dans des propos rapportés par plusieurs médias locaux.

    17.828 poulets abattus !

    Aucun humain n'a été contaminé pour l'heure, selon le dernier bilan en date. En revanche, 17.828 poulets ont été abattus par les autorités locales, le virus se transmettant principalement entre volailles et n'ayant que peu de chances de se propager entre humains.

    Cette grippe aviaire avait fait 282 morts dans 15 pays selon l'OMS en 2003, six ans après sa première apparition à Hong-Kong où six personnes sont mortes en 1997.

    Une grippe aviaire H5N8 en Europe

    En France, c'est le retour d'un autre virus, le H5N8, un sous-type de la grippe A, que craint notamment la Coordination rurale, syndicat agricole. 

    "Depuis plusieurs semaines, des foyers de grippe aviaire (H5N8) ont été détectés dans des élevages en Pologne, Slovaquie, Hongrie et Roumanie, mais aussi dans la faune sauvage en Pologne", avait souligné la Coordination rurale ce 17 janvier dans un communiqué, demandant aux autorités "d'interdire rapidement les importations de volailles en provenance des pays infectés et d'attirer la vigilance des douanes sur ce risque".

    BFM.TV

    Il faudrait que les chinois soient plus propres !

    Quant à la France, pourquoi fait-elle venir des poulets d'Europe du Nord, il n'y a pas assez d'levages en France ?


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  • Coronavirus : la photo d'un homme mort dans les rues de Wuhan abondamment relayée

    La photo fait le tour des réseaux sociaux, et reflète l'angoisse créée à travers le monde par le coronavirus, qui a déjà fait 213 morts en Chine. On y voit le corps inanimé d'un homme, allongé sur un trottoir de Wuhan, la ville au coeur de l'épidémie.

    Peut-être âgé d'une soixantaine d'années, il porte sur le visage un masque de protection blanc. Vêtu de noir, il est étendu sur le dos, les bras de long du corps. Aucun lien ne peut toutefois être établi entre son décès et le coronavirus, la police et les autorités sanitaires locales ne pouvant apporter aucune précision sur les conditions de sa mort.

    Mort dans un relatif anonymat

    Ce qui choque, c'est qu'il est resté plusieurs heures sur ce trottoir à Wuhan avant d'être emporté par les secours, en combinaison protectrice intégrale, comme l'a constaté un journaliste de l'AFP. La mise sous quarantaine de la ville la semaine dernière et l'interdiction d'y circuler en voiture, vidant les rues, explique le relatif anonymat dans lequel cette personne est morte.

    La photo a été prise jeudi matin, devant un magasin de meubles, à quelques dizaines de mètres seulement de l'Hôpital numéro 6 de Wuhan, l'un des principaux centres médicaux réservés au traitement des personnes touchées par le virus.

    Des mesures de précaution extrêmes

    Si des malaises surviennent tous les jours partout dans le monde, les secours et la police ont pris cette fois-ci des mesures de précaution extrêmes dans le contexte de l'épidémie. Après avoir examiné la dépouille, du personnel médical place délicatement une couverture bleue sur la dépouille.

    Des policiers, visiblement nerveux, entourent ensuite le corps avec des cartons pour le cacher à la vue du public, avant qu'une équipe de la police scientifique poursuive l'examen du corps. Un fois celui-ci terminé, ils retirent leurs combinaisons intégrales, avant d'être immédiatement aspergés de produit désinfectant par leurs collègues.

    Un passant qui se dirige vers le lieu de l'incident est empêché de se rapprocher par une habitante en pyjama rose, laquelle dit craindre que l'homme mort ne soit contaminé par le virus. "C'est terrible", déclare-t-elle, visiblement affectée, et affirmant qu'un personnel médical débordé n'a pas pu prendre en charge la victime immédiatement. "Beaucoup de gens sont morts ces derniers jours", dit-elle.

    Un homme qui fume près de la scène est sommé par la police d'éteindre sa cigarette et de mettre un masque, comme c'est obligatoire dans la ville depuis quelques jours. Il s'exécute rapidement.

    La ville rythmée par la noria des ambulances

    Après être resté sur le trottoir pendant plus de deux heures, le corps est finalement placé dans un sac mortuaire jaune, puis transporté sur une civière dans un fourgon blanc aux vitres teintées. Les policiers et le personnel médical commencent alors immédiatement à désinfecter les lieux où le cadavre a été retrouvé.

    En l'espace d'un peu plus de deux heures de présence jeudi sur le lieu de l'incident, l'AFP a vu passer dans les rues au moins quinze ambulances, qui répondaient à d'autres appels de secours. Deux nouveaux hôpitaux sont actuellement en cours de construction et doivent en théorie ouvrir la semaine prochaine afin d'absorber le flux de malades.

    L'Express


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  • Une caricature du coronavirus dans un journal danois provoque la colère de la Chine

    La drapeau chinois revu et corrigé à l'ère du coronavirus.

    Le journal danois Jyllands-Posten a refusé, mardi 28 janvier, de présenter des excuses à la Chine après la publication d'une caricature du coronavirus dans les colonnes du quotidien, suscitant l'ire de l'ambassade de Chine à Copenhague.

    La caricature, publiée lundi dans les pages du quotidien scandinave, représente un drapeau chinois où les cinq étoiles jaunes, normalement présentes en haut à gauche de la bannière, ont été remplacées par des dessins du nouveau coronavirus, apparu fin 2019 en Chine.

    L'ambassade de Chine au Danemark a réagi sur son site internet, qualifiant la caricature d'"insulte à la Chine (...) blessant le peuple chinois". Selon les autorités chinoises à Copenhague, le dessin a franchi la "limite éthique de la liberté d'expression". L'ambassade a exigé du journal et de son dessinateur "des excuses publiques au peuple chinois".

    Pas d'excuses en vue

    "Nous ne pouvons pas nous excuser pour quelque chose que nous ne pensons pas être mal. Nous n'avons pas l'intention d'être humiliants ou de nous moquer, et nous ne pensons pas que le dessin le soit", a indiqué mardi Jacob Nybroe, le rédacteur en chef du quotidien, sur le site internet du journal.

    Le Jyllands-Posten n'est pas étranger à la controverse : en 2005, le quotidien avait déclenché une vague de protestations violentes dans le monde arabe après la publication de caricatures de Mahomet.

    franceinfo


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  • Pékin a annoncé la mise en quarantaine d'une dizaine de villes de la région de Wuhan, soit 40 millions de personnes. Une mesure inédite.

    Le bilan de l'épidémie continue d'augmenter en Chine. Dans le pays, au moins 830 personnes ont été contaminées par le nouveau coronavirus et 26 en sont mortes, selon un bilan communiqué vendredi 24 janvier. Des patients infectés ont été recensés en Asie – à Hong Kong, à Macao, à Taïwan, en Corée du Sud, au Japon, en Thaïlande, à Singapour et au Vietnam – ainsi qu'aux Etats-Unis. Toutes ces personnes sont passées par Wuhan, mégalopole de l'est de la Chine d'où est partie l'épidémie.

    Face à cette progression du virus, Pékin a adopté des mesures draconiennes. Wuhan et une dizaine de villes de la région ont été placées en quarantaine. Quarante millions de personnes vivent ainsi coupées du monde, avec l'obligation de porter un masque, alors que commencent ce vendredi les congés du Nouvel An lunaire. A Pékin, les festivités, qui drainent habituellement des centaines de milliers de badauds, ont été annulées. Autres symboles : la Cité interdite et une partie de la Muraille de Chine ont été fermées jusqu'à nouvel ordre pour éviter tout risque de contamination entre les visiteurs.

    LIEN suite de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/face-au-coronavirus-la-chine-prend-des-mesures-drastiques-pour-montrer-quelle-a-tir%c3%a9-les-le%c3%a7ons-du-sras/ar-BBZjuQu?li=AAaCKnE&ocid=PerDHP

     

     

    Coronavirus : près de 1 300 cas en Chine, le bilan monte à 41 morts

    LIEN de l'article France 24 :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/coronavirus-près-de-1-300-cas-en-chine-le-bilan-monte-à-41-morts/ar-BBZj8Vm?ocid=WidgetStore&li=AA4REc


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  • Nouveau coronavirus : la Chine se donne dix jours pour construire un hôpital destiné à accueillir un millier de patients contaminés

    La Chine avait déjà construit à Pékin un hôpital en une semaine lors de l'épidémie de Sras en 2003.

    La Chine a engagé, vendredi 24 janvier, la construction d'un hôpital destiné à accueillir d'ici dix jours un millier de patients victimes du nouveau coronavirus, ont rapporté les médias publics. Il accueillera exclusivement des malades de la pneumonie virale d'origine inconnue qui a contaminé depuis décembre 830 personnes, dont 26 mortellement.

    Selon des images diffusées à la télévision, des dizaines d'engins de chantier sont occupés à préparer le terrain sur lequel doit s'élever l'établissement à Wuhan, la ville de 11 millions d'habitants au cœur de l'épidémie. Les travaux doivent être achevés en un temps record et l'hôpital, de 25 000 m2, ouvrira ses portes le 3 février, selon l'agence Chine nouvelle.

    Le site "atténuera la pénurie de ressources médicales", a précisé l'agence de presse officielle. La ville de Wuhan, où sont concentrés la grande majorité des cas de contamination, a été placée jeudi sous quarantaine, les habitants n'étant plus autorisés à sortir. La Chine avait déjà construit à Pékin un hôpital dans un temps record – une semaine – lors de l'épidémie de Sras en 2003. Le site rassemblait des bâtiments préfabriqués.

    franceinfo


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  • Coronavirus chinois: pourquoi il n'existe pas de traitement spécifique

    A ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique pour le nouveau type de coronavirus né en Chine mi-décembre. Il a déjà fait 17 morts dans ce pays, contaminé des centaines de personnes et atteint jusqu'aux Etats-Unis, où un malade a été identifié.

    Un nouveau virus ressemblant au SRAS a fait 17 morts en Chine, contaminé des centaines de personnes et atteint jusqu'aux Etats-Unis, où un malade a été identifié, alimentant la peur d'une propagation à la faveur de la grande migration du Nouvel An chinois.

    Des cas sont également apparus au Japon, en Corée du Sud, en Thaïlande et à Taïwan. Hong Kong a signalé mercredi un cas suspect. Plusieurs pays d'Asie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mis en place des contrôles dans les aéroports pour les passagers venus de la ville chinoise de Wuhan (11 millions d'habitants), épicentre de l'épidémie.

    A ce jour, il n’existe pas de traitement spécifique pour le nouveau type de coronavirus né en Chine mi-décembre. Cela pourrait-il changer? BFMTV a posé la question au professeur Yazdan Yazdanpanah, chef du service maladies infectieuses à l'hôpital Bichat (AP-HP) à Paris, directeur de l'Institut de l'infectiologie à l'Inserm et expert auprès de l'OMS.

    Dispose-t-on d’un traitement pour le nouveau coronavirus chinois?

    "Non, il n’existe pas de traitement spécifique. Il y a en revanche une série de traitements évalués. Et des pistes de chercheurs, notamment d’une équipe de l’INSERM lyonnaise".

    Les chercheurs sont donc déjà mobilisés?

    "En quelques semaines, nous allons pouvoir évaluer ce que l’on a. On ne va pas sortir un traitement demain, mais on apprend d’épidémie en épidémie. Et l’idée, c’est d’avoir des connaissances pour l’épidémie d’après. On sait par exemple que le Tamiflu, un antiviral utilisé pour la grippe, n’est pas efficace pour les coronavirus".

    On ne peut donc rien faire aujourd’hui pour traiter le virus en lui-même?

    "Il existe bien des traitements des conséquences de l’infection, et non de l’infection elle-même. Parmi les traitements symptomatiques, il y a les antibiotiques en cas de surinfection bactérienne. Il peut aussi y avoir de l’oxygène, ou une ventilation mécanique en cas d’insuffisance respiratoire. Toutes ces actions permettent d’attendre que l’infection s’en aille, ce qui n’est pas toujours le cas chez les personnes déjà fragiles".

    BFM.TV


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  • En Chine, la mystérieuse pneumonie fait un troisième mort et gagne le pays

    La Chine a fait état lundi 20 janvier d’un troisième mort du mystérieux virus apparu le mois dernier, alors que l’épidémie s’est propagée vers le nord et le sud du pays, à quelques jours des grands chassés-croisés du Nouvel An chinois.

    Selon les autorités, l’épidémie était jusqu’ici confinée à Wuhan (centre), une agglomération de quelque 11 millions d’habitants où le virus, de la même famille que le Sras, a fait son apparition le mois dernier.

    Mais, pour la première fois, les responsables sanitaires chinois ont signalé lundi de nouveaux cas dans d’autres villes du pays : deux à Pékin (nord) et un autre à Shenzhen, la métropole de l’extrême sud qui fait face à Hong Kong. Quelque 200 personnes ont à présent été contaminées dans tout le pays.

    Point commun à ces nouveaux cas : toutes les personnes contaminées s’étaient rendues à Wuhan ces dernières semaines.

    Un marché de poissons et de fruits de mers fermé

    Les patients hospitalisés dans la capitale sont dans un état stable et sont traités pour une pneumonie, indiquent les autorités sanitaires locales.

    Le virus suscite néanmoins des inquiétudes croissantes après le décès ce week-end d’une troisième personne depuis le début de l’épidémie et une augmentation significative du nombre de nouveaux cas à Wuhan (près de 140, le total atteignant désormais 198).

    Malgré tout, les autorités sanitaires de la ville se veulent rassurantes : selon elles, le risque d’une transmission du virus entre humains est jugé « faible », même s’il n’est « pas exclu ».

    Le foyer de l’épidémie semble être un marché de Wuhan spécialisé dans la vente en gros de fruits de mer et de poissons, où plusieurs patients contaminés travaillaient. Il a depuis été fermé et des opérations de décontamination ont eu lieu.

    Un nouveau type de coronavirus

    L’épidémie intervient à l’approche des festivités du Nouvel An chinois, la période la plus chargée de l’année dans les transports, durant laquelle des centaines de millions de personnes voyagent en bus, train et avion pour rendre visite à leur famille.

    Malgré les risques de propagation, les déplacements en Chine ne font pour l’heure l’objet d’aucune restriction.

    La souche incriminée est un nouveau type de coronavirus, une famille comptant un grand nombre de virus. Ils peuvent provoquer des maladies bénignes chez l’homme (comme un rhume) mais aussi d’autres plus graves comme le Sras (syndrome respiratoire aigu sévère).

    Hautement contagieux, ce virus avait tué quelque 650 personnes en Chine continentale et à Hong Kong en 2002-2003.

    Les chiffres officiels mis en doute par des chercheurs

    L’inquiétude est désormais perceptible à l’étranger, où les mesures de prévention se multiplient.

    Depuis vendredi, les Etats-Unis filtrent les vols en provenance de Wuhan à l’aéroport de San Francisco et à l’aéroport JFK de New York – qui reçoivent tous deux des vols directs de Wuhan – ainsi qu’à celui de Los Angeles, où sont assurées de nombreuses correspondances.

    La Thaïlande, où deux cas ont été recensés, a également renforcé les contrôles dans ses aéroports.

    Les autorités de Hong Kong ont renforcé leurs mesures de contrôle aux frontières du territoire autonome, notamment avec des détecteurs de température corporelle.

    Ce week-end, des scientifiques d’un centre de recherches de l’Imperial College à Londres, qui conseille des institutions comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont mis en doute les chiffres officiels estimant que le nombre de contaminations dépassait probablement le millier au 12 janvier.

    Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont fondés sur le nombre de cas détectés jusqu’à présent hors de Chine (deux en Thaïlande et un au Japon) pour en déduire le nombre des personnes vraisemblablement infectées à Wuhan, sur la base des données des vols internationaux au départ de l’aéroport de Wuhan.

    L'OBS


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  • La Chine inaugure son premier TGV roulant à 350 km/h sans conducteur

    La Chine a inauguré la première ligne de train à grande vitesse entièrement automatisée entre Pékin et Zhangjiakou, distantes de 175 km. Une prouesse technologique pour ce TGV qui desservira les sites olympiques pour les JO d'hiver en 2022.

    La Chine met le paquet sur les technologies de train à grande vitesse. Après avoir dévoilé en 2019 le prototype d'un TGV capable d'atteindre 600 km/h, le pays parie sur le train "autonome" circulant sans conducteur. La Chine a ouvert à la toute fin de 2019, sa première ligne à grande vitesse complètement automatisée entre Pékin et Zhangjiakou, distantes de 175 km. Le TGV atteint la vitesse maximale de 350 km/km, reliant ces deux villes en 47 minutes (pour les liaisons les plus rapides) au lieu de 3 heures. 

    La modernisation de cette liaison revêt une importance particulière dans le contexte du système ferroviaire chinois. La ligne, construite pour la première fois de 1905 à 1909, fut le premier chemin de fer du pays conçu et construit uniquement par des Chinois, rappelle le média national Global Times .

    La ligne de 175 km desservira les sites des JO d'hiver

    La nouvelle ligne à grande vitesse fait partie des infrastructures nouvelles liées à l'évènement que constituera en 2022, la tenue en Chine des Jeux olympiques d’hiver dans les villes de Pékin et Zhangjiakou. Le chantier de ce TGV flambant neuf a été bouclé en moins de quatre ans, les travaux de construction de la ligne ayant débuté en avril 2016.

    Ce train à grande vitesse est présenté comme la vitrine du savoir-faire chinois dans les technologies ferroviaires "intelligentes". Sa grande particularité est d'être entièrement automatisé et d'utiliser, pour se guider, Beidou, le service satellitaire de géolocalisation et de navigation (GPS) chinois.

    Le système ajuste automatiquement la vitesse du TGV

    Son système d'auto-conduite qui permet au train d'ajuster sa vitesse en fonction de l'horaire prévu de ses arrêts en gare avec les contraintes propres à chacun de ses arrêts (incluant l'ouverture/fermeture automatique des portes). Le train est bardé de capteurs analysant en temps réel sa bonne marche et détectant les éventuelles anomalies.

    Un système d'alerte en cas de tremblement de terre et de surveillance des catastrophes naturelles font partie de son système "intelligent" de pilotage. Un superviseur humain reste toutefois présent à bord pour intervenir en cas de situations imprévues ou d'urgence.

    Les rames sont aussi équipées pour les futures réseaux mobiles 5G. À l’intérieur, les passagers peuvent recharger leurs téléphones via des chargeurs sans fil et chaque siège possède sa propre tablette tactile.

    La nouvelle liaison TGV compléte le déjà très conséquent réseau chinois de trains à grande vitesse, fort de ses plus de 30.000 km de lignes, desservant 80% des principales villes du pays.

    BFM.TV


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  • Chine : un trou s’ouvre soudainement dans une rue, 6 morts dans un bus englouti

    L’horreur en pleine ville. Un gigantesque trou s’est soudainement formé sur une route d’une grande ville de Chine, engloutissant un autobus rempli de passagers, a rapporté mardi un média officiel, qui fait état de 6 morts et 10 disparus.

    Le bitume d’une rue très fréquentée de Xining, capitale provinciale du Qinghai (nord-ouest), a cédé lundi vers 17h30 heures locale, avalant à moitié le véhicule et entraînant une explosion, a indiqué la télévision publique CCTV.

    Une vidéo publiée par l’agence de presse China News Service montre des passants affolés s’écartant de la cavité qui s’est formée devant un arrêt d’autobus, et le bus pratiquement à la verticale dans le trou.

    Déjà des faits similaires en Chine

    Les opérations de secours se poursuivent et une enquête est en cours afin de déterminer l’origine de l’accident, a souligné CCTV, précisant que 16 personnes, blessées, étaient « dans un état stable ».

    Des photos publiées par l’agence de presse officielle Chine nouvelle montrent les opérations de secours, avec des pelleteuses en action et une grue de construction extrayant l’autobus du trou, qui s’est formé devant un hôpital.

    Ce n’est pas la première fois que ce type d’incident se produit en Chine. En 2016, plusieurs passants étaient tombés dans un trou qui s’était soudainement ouvert dans une rue de la ville de Zhengzhou, la capitale de la province du Henan (centre). Une enquête des pompiers avait indiqué que cet effondrement a pu être provoqué par des canalisations enfouies sous la route, et qui auraient cédé sous la pression des eaux de pluie.

    En 2013, cinq personnes étaient décédées lorsqu’une cavité profonde de 10 mètres s’était brusquement ouverte aux portes d’un quartier industriel de Shenzhen (sud).

    Le Parisien


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  • En Chine, l’épidémie de pneumonie enregistre un premier mort

    Une première personne est morte en Chine d’une épidémie de pneumonie qui serait causée par un nouveau virus de la même famille que le Sras. Les autorités surveillent l’épidémie qui s’est développée dans le centre du pays.

    L’épidémie de pneumonie qui touche le centre de la Chine a fait un premier mort, ont annoncé samedi 11 janvier les autorités sanitaires chinoises. Sur les 41 patients diagnostiqués avec ce nouveau type de coronavirus dans la grande ville de Wuhan (11 millions d'habitants), une personne est décédée, deux ont achevé leur traitement et sept sont toujours dans un état sérieux, a précisé la Commission municipale de l'hygiène et de la santé.

    Les autorités chinoises avaient indiqué auparavant que 59 personnes étaient touchées par l'épidémie apparue fin décembre à Wuhan et qui avait fait craindre initialement une résurgence du Sras, responsable de la mort de 349 personnes en Chine continentale et 299 à Hong Kong en 2002-2003. La souche jusqu'ici inconnue est un coronavirus, une famille comptant un grand nombre de virus.

    "Aucun nouveau cas n'a été détecté depuis le 3 janvier 2020. À l'heure actuelle, aucune infection parmi le personnel médical n'a été diagnostiquée, et aucune preuve claire de transmission entre humains n'a été établie", a précisé la commission.

    Les patients sont principalement des exploitants d'entreprises sur un marché aux poissons de Wuhan, qui a été fermé le 1er janvier en raison de l'épidémie, selon la même source.

    Les autorités de Hong Kong, région semi-autonome qui avait été durement touchée par le Sras en 2002-2003, a depuis pris des précautions, notamment en intensifiant la désinfection des trains et des avions, et le contrôle des passagers.

    La Chine a depuis exclu une nouvelle réapparition du Sras.

    L'épidémie survient juste avant la période annuelle de voyage la plus dense du pays, les vacances du Nouvel An lunaire fin janvier, où des dizaines de millions de personnes prennent le bus, le train et l'avion.

    À Hong Kong, 48 personnes ont été hospitalisées ces derniers jours après leur retour de Wuhan, selon les autorités locales. Les patients présentaient des symptômes grippaux, mais il n'a pas été confirmé qu'elles avaient contracté le mystérieux virus.

    France 24

    Seulement un !  happy


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  • Chimérisme : des hybrides cochons-singes ont été créés pour la toute première fois en Chine

    C'est un évènement sans précédent. Des chercheurs en biologie sont parvenus à former des animaux très spéciaux, mi-cochon mi-singe. Une création qui pose des questions d'ordre éthique. Et qui, dans le même temps, pourrait aider à faire face à la pénurie d'organes.

     

    De l’extérieur, ils ressemblent à des cochons tout à fait normaux. Mais à l’intérieur, ces deux porcelets sont aussi de “très petits singes”. En Chine, une équipe de chercheurs a en effet réussi a généré des créatures hybrides, en injectant des cellules souches de primates dans des embryons de porcs fécondés, selon le site scientifique New Scientist. Ils ont ensuite été implantés dans des truies. Les deux bébés en résultant sont appelés chimères, ce qui signifie qu'ils contiennent à la fois de l'ADN de cochon et de singe.

    À travers cette expérience, les scientifiques visent à développer des organes humains chez les animaux, pour pouvoir les transplanter chez les humains et apporter une solution à la pénurie. À titre d'illustration, en 2018, les patients français en attente de greffe étaient près de 25.000 pour 5 800 greffés. Pour l'instant, ils prévoient cependant de s'en tenir aux cellules de singe : développer des chimères homme-animal présente une multitude de “problèmes éthiques”, notent-ils dans leurs conclusions, publiées dans la revue Protein & Cell le 28 novembre dernier.

    Peu de cellules de primate

    Pour créer ces chimères, les auteurs de l’étude ont d'abord cultivé des cellules de macaque crabier (Macaca fascicularis) dans des boîtes de laboratoire. Ils ont ensuite modifié l’ADN de ces cellules en y insérant les gènes codant une protéine fluorescente, appelée GFP. Le but ? Les faire briller d'un vert vif. Ces cellules luminescentes en ensuite ont donné naissance à des cellules souches embryonnaires elles aussi luminescences. Ces dernières, désormais discernables, ont été injectées dans des embryons de porc. C’est ce processus “brillant” qui a permis aux chercheurs de suivre les cellules de singe dans les embryons évoluant en porcelets.

     

    Au total, 4 000 embryons ont reçu cette injection. Dix porcelets sont nés des suites de la procédure. Mais seuls deux descendants ont développé à la fois de l’ADN de porc et de singe. En recherchant les taches fluorescentes, les scientifiques ont trouvé des cellules de primate dispersées dans plusieurs organes — le cœur, le foie, la rate, les poumons et la peau. Toutefois, au vu du nombre de cellules retrouvées, les chimères étaient à plus de 99 % porcines.

     

    La peur d'une conscience humaine

    Bien que faible, ce rapport dépasse en nombre la quantité de cellules humaines jamais cultivées chez une chimère homme-animal. En 2017, des scientifiques ont en effet créé des hybrides cochon-humain : ils n’ont réussi à faire croître qu'une seule cellule humaine pour 100.000 cellules porcines. Toutefois, pour des raisons éthiques, les embryons n'ont été autorisés à se développer que pendant un mois. En fait, ces expériences font craindre que les cellules humaines ne se développent dans le cerveau de la chimère, et accordent à l'animal une conscience humaine.

     

    “Assez décourageant” ?

    Dans l'immédiat, la co-auteure de l’étude et chercheuse au State Key Laboratory of Stem Cell and Reproductive Biology de Pékin (Chine) Tang Hai et ses collègues visent à augmenter la proportion de cellules de singe par rapport aux cellules de cochon. Et, à terme, développer des organes entiers de primate chez des porcs.

    Néanmoins, pour le biologiste Paul Knoepfler, spécialiste des cellules souches à l'Université de Californie (États-Unis), ce faible rapport récemment révélé semble “assez décourageant”, déclare-t-il au New Scientist. Surtout que les deux chimères et les huit autres porcelets sont morts peu de temps après leur naissance. Les causes de leur décès reste peu claires. Selon Tang Hai, interrogée elle aussi par le site scientifique, ils seraient liés à la procédure de fécondation in vitro (FIV) plutôt qu'à l'injection d'ADN de singe, le chimérisme.

    Gent Side

    Cela ne m'étonne pas de ces cinglés de chinois !


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  • «Pas de pitié», a ordonné Xi Jinping au Xinjiang, selon le New York Times

    Les 400 pages de documents secrets révélés par le quotidien américain offrent un très rare aperçu des mécanismes à l’œuvre dans la région.

    Place financière sophistiquée et tirelire des élites du Parti communiste, Hongkong n’est pas le Xinjiang. Cependant, la répression menée par Pékin dans cette province rétive du «Far West» chinois, peuplée majoritairement de musulmans turcophones, en dit long sur l’état d’esprit du nouvel empereur rouge, Xi Jinping, et sur la nature de son pouvoir. À ce titre, les 400 pages de documents secrets publiés ce week-end par le New York Times offrent un très rare aperçu des mécanismes à l’œuvre au Xinjiang, en réaction aux attentats attribués aux indépendantistes ouïghours. 

    Le numéro un chinois a donné l’ordre dès 2014 d’être «sans aucune pitié» contre «le terrorisme, l’infiltration et le séparatisme» dans la province autonome du Xinjiang, selon les documents internes au régime communiste révélés par le prestigieux quotidien américain. Les documents comprennent entre autres un discours secret de Xi Jinping prononcé lors de son unique visite de quatre jours dans cette région, en 2014, qui avait été marquée par un attentat, suivi d’une vague de répression. Il y ordonne notamment de recourir «aux armes de la dictature démocratique populaire» pour «éradiquer l’islamisme».

    LIEN suite de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/%c2%abpas-de-piti%c3%a9%c2%bb-a-ordonn%c3%a9-xi-jinping-au-xinjiang-selon-le-new-york-times/ar-BBWX9Fd?li=BBoJIji&ocid=PerDHP#image=1

     

    Les Ouïghours sont un peuple turcophone et musulman sunnite habitant la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine et en Asie centrale. (Wikipédia)


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  • Hong Kong : un premier mort depuis le début du mouvement de contestation

    Le mouvement de contestation a pris un nouveau tournant à Hong Kong. Un étudiant hongkongais tombé le weekend dernier d'un parking à étages lors d'affrontements entre la police et les manifestants est décédé vendredi 8 novembre. Les manifestants ont aussitôt appelé à des veillées funèbres à travers tout le territoire.

    Ce décès pourrait aggraver les tensions dans l'ex-colonie britannique après cinq mois de mobilisation, avec des actions quasi-quotidiennes et de plus en plus violentes, pour dénoncer l'ingérence de Pékin et exiger des réformes démocratiques.

    Le décès d'Alex Chow, un étudiant en informatique de 22 ans, a été officiellement constaté vendredi matin à 08 h 09 (00 h 09 GMT), a confirmé l'hôpital Queen Elizabeth.

    Des circonstances confuses

    L'étudiant avait été conduit inconscient à l'hôpital très tôt lundi matin à l'issue d'une nuit d'affrontements entre la police et les manifestants dans le quartier de Tseung Kwan O, à l'est de Hong Kong. Alex Chow avait été retrouvé gisant inconscient dans une flaque de sang à l'intérieur d'un parking à proximité duquel la police avait tiré des gaz lacrymogènes, répliquant à des manifestants qui lançaient des objets depuis le bâtiment. Les circonstances de la chute de l’étudiant, qui avait pris part au mouvement en faveur de la démocratie, ne sont pas claires et font l'objet de controverses.

    Alex Chow étudiait à l'Université des sciences et technologies de Hong Kong où se tenait vendredi matin une cérémonie de remise de diplômes. Le directeur de l'université, Wei Shyy, a interrompu le déroulement des événements pour annoncer la mort du jeune homme et appeler à observer une minute de silence.

    Quelques heures plus tard, différents forums en ligne coordonnant le mouvement de protestation sans véritable leader ont invité la population à venir avec des bougies participer vendredi soir à des veillées pour rendre hommage à l'étudiant.

    Des camarades de classe ont veillé toute la semaine 24 heures sur 24 Alex Chow alors que les médecins mettaient tout en œuvre pour le sauver. Il aurait subi deux interventions chirurgicales afin de réduire un œdème au niveau de son cerveau, ont indiqué des sources à l'AFP.

    Multiplication des violences

    Les manifestants affirment que la victime est tombée après être montée sur le parapet d'un des étages du parking afin d'échapper aux gaz lacrymogènes tirés par la police à l'intérieur du bâtiment.

    De leur côté, les responsables policiers reconnaissent avoir fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants à proximité du parking mais affirment que lorsque M. Chow a été retrouvé, il y avait peu de gaz dans l'atmosphère.

    Ils ont également rejeté les accusations selon lesquelles ils auraient gêné l'intervention des secours ou bloqué l'ambulance qui l'a transporté à l'hôpital.

    Depuis une semaine, les actes violents se sont multipliés à travers le territoire. Samedi, les forces de l'ordre et les manifestants ont bataillé des heures durant, après que des milliers de personnes furent descendues dans la rue pour un défilé non autorisé. Le lendemain, une attaque au couteau avait fait cinq blessés, dont un responsable politique local militant pour plus de démocratie qui a eu l'oreille coupée.

    Le mouvement ne s’essouffle pas

    Après 22 week-ends de manifestations, la mobilisation ne semble pas marquer le pas et les rassemblements dégénèrent de plus en plus souvent en heurts violents avec les forces de l'ordre.

    Hong Kong est une région semi-autonome dirigée sous le principe "Un pays, deux systèmes", et jouit à ce titre de libertés inconnues dans le reste de la Chine, et ce jusqu'en 2047.

    Mais les militants pro-démocratie accusent Pékin de s'asseoir sur ses promesses en augmentant son emprise politique, notamment depuis l'arrivée au pouvoir du président Xi Jinping. Ils demandent notamment l'instauration d'un véritable suffrage universel et une enquête sur l'attitude de la police.

    France 24


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  • "Expliquez-nous": quand le contre-espionnage français s'inquiète des mariages entre des militaires bretons et des étudiantes chinoises

    Le livre Les liaisons dangereuses révèle que le secrétariat général de la défense et de Sécurité Nationale s'inquiète du phénomène dans une note confidentielle: un nombre anormalement élevé de mariages entre des militaires français basés en Bretagne et des étudiantes chinoises.

    Ces étudiantes sont-elles toutes des espionnes? La note ne le dit pas, mais les spécialistes du renseignement ont du mal à croire aux histoires d’amour. Ils croient plutôt en ce que l’on appelle la technique de l’hirondelle. C’est vieux comme l’histoire du renseignement: l'espionnage par la séduction.

    En Bretagne, les cibles sont nombreuses. Il y a près de Brest l’Ile Longue et la base de nos sous-marins nucléaires, des centres de recherches, des starts-up et quelque 400 entreprises qui travaillent dans le domaine de la défense. Sans parler d’une branche sensible de la DGA, la direction générale de l’armement.

    Un institut Confucius à Brest

    De l’autre côté, il y a l’université de Bretagne occidentale et l’Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées, qui accueillent des étudiants et des étudiantes venues de Chine. Pékin a aussi ouvert à Brest un institut Confucius, l’équivalent de nos centres culturels à l'étranger. Un laboratoire de recherche d’une grande école d’ingénieurs bretonne a trente élèves qui préparent un doctorat. Et dix d’entre eux sont chinois, envoyé par un institut de technologie chinois, qui travaille directement pour l'armée.

    Antoine Izambard, l’auteur du livre, conclut qu’il faut être naïf pour ne pas comprendre. Avis aux militaires et aux ingénieurs, si une jeune étudiante vous trouve soudainement très séduisant. Méfiez-vous.

    Alcatel espionné par Huawei

    Malheureusement, on n’en saura pas plus sur ces espionnes chinoises en Bretagne, mais le livre contient d’autres révélations sur l'espionnage chinois. Par exemple, comment le groupe français Alcatel a perdu un important marché en Grande-Bretagne, finalement remporté par le groupe chinois Huawei. Les Français ont réussi à se procurer les machines chinoises. Des copies conformes des produits Alcatel. Y compris avec les erreurs et les défauts des produits français. Pour Alcatel, la perte de ce marché a été une sorte de coup de grâce alors que pour le groupe chinois Huawei, l'espionnage a permis d’économiser 10 ans de recherche. Huawei a fini par reconnaître les faits et a payé un dédommagement tout à fait dérisoire.

    Ce groupe de téléphonie est au cœur de tous les soupçons. C’est désormais un géant mondial du téléphone, le deuxième vendeur de smartphones devant Apple, mais aussi la seule entreprise au monde qui contrôle toute la chaîne, qui est capable de tout fabriquer en matière de téléphone !

    Huawei est surtout en avance sur tout le monde sur la 5G, la prochaine technologie d’internet mobile ultra rapide. Et cela fait faire des cauchemars à nos maîtres espions. Prenons un seul exemple: les voitures sans chauffeur qui fonctionneront bientôt grâce à la 5G. Imaginez qu’une entreprise chinoise en ait le monopole. Cela voudrait dire que Pékin pourrait paralyser un pays. Et ce qui est vrai pour les voitures autonomes le serait aussi pour la médecine à distance ou bien encore le contrôle des objets connectés. Un cauchemar.

    Huawei a été créé par un ancien colonel de l'armée populaire chinoise. Officiellement, l’entreprise appartient à ses salariés mais c’est l’Etat qui en a le contrôle. Le groupe est implanté dans 170 pays. Son seul service de recherche et développement emploie 70.000 personnes, dont par exemple, 100 mathématiciens français de haut niveau dans un centre de recherche à Boulogne-Billancourt.

    Un comité anti-Huawei

    Face à ces menaces la France a réagi en créant une structure discrète: un comité anti-Huawei, sous le nom de code "Cerbère". Un comité qui se réunit à Matignon avec des représentants des services secrets, de l’agence de sécurité informatique et de 5 ministères. C’est ce comité qui a, par exemple, demandé aux hauts fonctionnaires qui recevaient des téléphones Huawei en cadeau de ne surtout pas les ouvrir. Le comité s’est également inquiété du fait que trop de hauts cadres d’EDF utilisaient ces téléphones chinois.

    Bref, la France se veut vigilante, sans pour autant déclarer la guerre aux Chinois. Pas comme Donald Trump qui a interdit aux entreprises américaines d’acheter et de vendre quoi que ce soit à Huawei.

    RMC

    Donald Trump est plus intelligent que nous !

    Cela ne suffit pas que les chintocs bouffent les chiens, il faut qu'ils nous espionnent !


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  • Les croyances de la médecine chinoise à l’origine d’un important trafic d’animaux

    Les croyances de la médecine chinoise à l’origine d’un important trafic d’animaux Pangolin, rhinocéros, tigre…

    L’utilisation d’animaux pour la fabrication de remèdes traditionnels alimente un trafic illégal, qui met en péril les espèces les plus prisées.

     Johan Marais, un vétérinaire, va essayer un nouveau traitement (des bandes de caoutchouc utilisées en chirurgie humaine) pour obturer le trou béant sur le nez d’une femelle rhinocéros à qui des braconniers ont extirpé au couteau la corne. Il se dit confiant : « Elle se remet très bien. Elle a ce courage propre à l’espèce. » 

    LIEN :

    https://www.nationalgeographic.fr/animaux/les-croyances-de-la-medecine-chinoise-lorigine-dun-important-trafic-danimaux


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  • Le Niger accuse la Chine de détruire la biodiversité africaine

    L'ONG nigérienne Jeunes volontaires pour l’environnement demande le reclassement de la plus grande réserve naturelle d’Afrique, accusant "la Chine (de) détruire impunément la biodiversité en Afrique".

    Des défenseurs de l'environnement nigériens et internationaux ont lancé une pétition contre le déclassement de la moitié de la plus grande réserve naturelle d'Afrique, Termit et Tin Toumma, dans l'est du Niger, au profit d'une firme pétrolière chinoise, a rapporté vendredi à l'AFP un membre d'une ONG.

    "Nous avons lancé cette pétition mercredi dernier parce que le gouvernement du Niger a adopté en juin un projet de redéfinition de la réserve, qui est vraiment menacée par l’exploitation pétrolière d'une société chinoise", a déclaré à l'AFP Hamadou Soumana Oumarou, membre de l'ONG nigérienne Jeunes volontaires pour l’environnement.

    La pétition, disponible sur internet, "demande le reclassement de la plus grande réserve naturelle d’Afrique", accusant "la Chine (de) détruire impunément la biodiversité en Afrique". Elle a déjà recueilli "24.000 signataires sur un objectif de 50.000", selon M. Oumarou.

    Vingt-et-un puits pétroliers cohabitent avec la réserve

    Le 26 juin, un conseil des ministres avait décidé du "déplacement des limites" de la réserve, afin de "se conformer au contrat de partage de production" qui lie depuis 2008 le Niger à la China National Petroleum Corporation (CNPC), selon un communiqué du conseil.

    "Une partie du périmètre (de la réserve) empiète sur les blocs pétroliers d’Agadem attribués à CNPC". Ses "limites seront déplacées" mais "la réserve conservera la même superficie de 96.560 km2", avait assuré le gouvernement.

    Cette décision "exclut près de 45.000 km2 de l’aire protégée" et "ce déclassement entraînerait la disparition de certaines espèces très menacées, comme l’addax" (une espèce d'antilope), s'est alarmée fin juillet l'ONG française Noé, qui avait obtenu en novembre 2018 la gestion de la réserve pour un mandat de 20 ans.

    Vingt-et-un puits pétroliers en cours d’exploitation par CNPC cohabitent avec la réserve qui est traversée par un oléoduc sur plus de 100 km, s'inquiète l'ONG française.

    Créée en 2012, à cheval entre les régions d'Agadez (nord), de Zinder (centre-sud) et de Diffa (sud-est), Termit et Tin Toumma est considérée comme la plus grande réserve terrestre d'Afrique. Elle abrite 130 espèces d’oiseaux et 17 espèces de mammifères, dont des espèces protégées et menacées : gazelle dama, addax, guépard saharien, mouflon à manchettes, selon les services nigériens de l'Environnement. Une centaine de variétés de plantes y a également été répertoriée par l'université de Niamey.

    Le ministre nigérien de l'Environnement Almoustapha Garba avait estimé que la délégation de gestion à l'ONG Noé permettrait "de pallier les menaces qui compromettent la sauvegarde de la faune" dont "la persistance du braconnage et le surpâturage". 

    Paris Match

    La Chine, à rayer de la carte pour le bien de l'humanité  et des animaux


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  • Pékin ordonne le retrait de symboles musulmans de plusieurs restaurants halal

    «Ils nous parlent toujours d’unité nationale, et que la Chine s’internationalise. Mais c’est de l’unité nationale, ça?». À Pékin, les autorités chinoises ont exigé auprès d’employés de onze restaurants de retirer de leurs échoppes toutes écritures et symboles qui s’apparentent à l’islam, rapporte Reuters ce 1er août. Sont ainsi visés les croissants de lune, mais aussi le mot «halal» écrit en arabe.

    «Ils nous ont dit que c’était de la culture étrangère, et que nous devrions utiliser plus de culture chinoise», a affirmé auprès de l’agence de presse le directeur d’un restaurant de nouilles. Selon lui, il a dû retirer le mot «halal» devant les autorités, qui l’ont regardé faire. Certains magasins ont remplacé les caractères arabiques de leurs échoppes par les termes «qing zhen», qui signifient «halal» en chinois. Si la plupart des employés interrogés n’avaient pas de réticence à couvrir les écritures, l’un des intervenants a accusé les autorités chinoises de vouloir «effacer» la culture musulmane.

    Contacté par Reuters, Zha Xi, membre de la Commission des affaires ethniques de la République Populaire de Chine, affirme que le pays protège et garantit les droits et intérêts de toutes les minorités ethniques. «Actuellement, notre régulation de la nourriture halal est gérée localement. Chaque province la régente selon les coutumes et habitudes de ses habitants», a-t-elle déclaré.

    Cinq religions étroitement surveillées par la Chine

    20 millions de musulmans sont présents en Chine. Et il existe environ 1000 restaurants halal à Pékin, indique The Independent. Cette nouvelle campagne s’inscrit dans un contexte de contrôle des religions. Comme le rapportait Le Figaro en 2018, la Chine a fait entrer en vigueur une législation qui limite les pratiques culturelles ne se conformant pas aux «réalités chinoises». La Chine veut ainsi «siniser» les croyances répandues sur le territoire.

    Officiellement, le pays reconnaît cinq religions: le catholicisme, le protestantisme, le bouddhisme, le taoïsme et l’islam. Chacune d’entre elle est étroitement surveillée: par exemple, des églises indépendantes ont été fermées en 2018, et certaines croix ont été retirées du haut d’édifices religieux, parfois avec l’aide de grues, comme l’écrivait France 24 l’année dernière. Mais l’Islam demeure la religion qui est la plus scrutée par les autorités chinoises.

    Le gouvernement est notamment préoccupé par la situation dans la province du Xinjiang, où vivent près de 10 millions d’Ouïghours, de confession musulmane. La région a connu de nombreuses violences ces dernières années, et les autorités estiment que certains séparatistes ont des liens avec des groupes djihadistes internationaux. La Chine a d’ailleurs interdit le port du voile intégral, mais surtout ouvert des «camps de déradicalisation».

    Le Figaro


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  • Un Chinois meurt après avoir mangé des insectes et des reptiles vivants

    Pour avoir son quart d’heure de célébrité, l’homme de 35 ans était prêt à tout. Et surtout à manger n’importe quoi ! Des vers de farine, des centipèdes (une sorte de mille-pattes) et de petits reptiles appelés geckos. Chaque soir, pour amuser ses 15 000 fans, ce Chinois, surnommé Sun, se filmait en direct en train de manger des insectes et des geckos vivants. L’histoire a été révélée par un média local, le Xinan Evening News.

    Un cocktail d’alcool, d’insectes et de reptiles

    Pour séduire toujours plus d’internautes, le blogueur avait même imaginé une sorte de roue de la Fortune. Mais, à la place des sommes d’argent, il y avait sur les cases des mets peu ragoûtants et de l’alcool. L’homme devait ingérer ce qui était désigné par la flèche. Des défis fous, et même dangereux, qui avaient fait le succès de son blog sur DoYou, une plateforme de partage de vidéos très populaire en Chine.

    Mais, samedi dernier à Hefei (à l’Ouest du pays), le corps de Sun a été retrouvé sans vie dans sa chambre par sa petite amie. Quand la police est arrivée, la caméra de son ordinateur fonctionnait toujours. Il y avait également sur son bureau des restes d’insectes. 48 heures auparavant, il avait été vu sur internet en train de manger des insectes et de boire d’importantes quantités d’alcool. Depuis, toutes les vidéos de son blog ont été retirées de la plateforme internet.

    La piste criminelle écartée

    Pour l’instant, la police ignore les causes exactes de son décès. Mais, elle a écarté la possibilité d’un acte criminel. Le blogueur pourrait avoir été intoxiqué par des mille-pattes venimeux ou des geckos.

    Pour gagner des vues sur internet, de plus en plus de jeunes Chinois se filment dans leur vie quotidienne. Certains n’hésitent pas à mettre leur vie en jeu. En 2017, Wu Yongning, un jeune homme de 26 ans a fait une chute mortelle d’un gratte-ciel. Il avait l’habitude de filmer ses ascensions urbaines pour son blog. En 2018, une blogueuse beauté avait manqué de se faire dévorer le visage par un poulpe. Elle présentait l’animal comme une nouvelle méthode d’hydratation.

    franceinfo

    Tant mieux, un de moins !


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