• CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 21 06 2019


    2 commentaires
  • Un ours polaire, visiblement très faible, a été repéré à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel, en Russie.

    Les images sont impressionnantes. Un ours polaire affamé a été repéré mardi en périphérie de la ville industrielle de Norilsk, dans l'Arctique russe, en train de chercher de la nourriture dans les bennes à ordures, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les images de l'animal, visiblement exténué, ont fait le tour des réseaux sociaux en Russie.

    Une photographe locale, Irina Yarinskaya, a publié de très forts clichés de l'ours sur Instagram.

    Il a été aperçu pour la première fois dimanche soir dans la zone industrielle de Talmakh, au nord-est de Norilsk, a précisé à l'AFP un responsable local des services environnementaux, Alexandre Korobkine. «Il se déplace encore dans les alentours d'une usine, sous le contrôle des policiers et des services d'urgence qui s'assurent de sa sécurité et de celle des habitants», a-t-il indiqué.

    La chasse des ours polaires interdite en Russie

    Une équipe de spécialistes doit arriver mercredi dans cette ville située au delà du cercle polaire arctique pour inspecter l'animal et prendre une décision sur son sort. Les incursions d'ours polaires en quête de nourriture se font de plus en plus fréquentes dans le nord de la Russie, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradés par le changement climatique et la fonte des glaces.

    Il est toutefois rare que les habitants de Norilsk repèrent un ours blanc à plusieurs centaines de kilomètres de la banquise. Ils sont reconnus comme espèce en danger et la chasse des ours polaires est interdite en Russie.

    En février, les habitants de l'archipel arctique de Nouvelle-Zemble avaient dû faire face à une invasion de dizaines d'ours polaires agressifs en quête de nourriture, forçant les autorités à déclarer l'état d'urgence le temps que les ours repartent une dizaine de jours plus tard.

    Les images de ces animaux entrant dans les cages d'escalier des immeubles d'habitation avaient fait le tour du monde, un phénomène qui risque de se reproduire avec le renforcement de la présence humaine, notamment militaire, dans une région au développement stratégique pour Moscou.

    Paris Match


    3 commentaires
  • L’exécutif va transférer 4000 fonctionnaires en province

    À l’occasion d’un comité consacré à la «transformation publique», l’exécutif a dévoilé plusieurs mesures visant à améliorer l’efficacité de l’administration. Le gouvernement compte notamment transférer 4000 fonctionnaires en province pour renforcer les services de l’État à l’échelle locale.

    En marge du troisième Comité interministériel de la transformation publique, à Matignon, l’exécutif a levé le voile sur une série de nouvelles mesures visant à traduire dans les faits les engagements d’Emmanuel Macron en réponse à la crise des «gilets jaunes». Parmi les mesures détaillées figure notamment le transfert de 4000 fonctionnaires de Paris en province, afin de «remettre des troupes au plus près du terrain», «là où ça se passe», selon l’expression du ministre chargé du Budget, Gérald Darmanin. Basés sur le volontariat et touchant avant tout l’administration fiscale et les armées, ces transferts ne sont que les premiers d’une longue série. Ils devraient faire l’objet de discussions avec les partenaires sociaux et devraient être effectifs à partir de 2020, a indiqué Matignon.

    En parallèle de cette première mesure, l’exécutif a également annoncé le lancement de deux sites internet destinés aux usagers de l’administration et qui doivent permettre de mieux évaluer sa qualité comme son efficacité. Le premier, Résultats-services-publics, recense les évaluations chiffrées des services publics, quand le second, VoxUsagers, permet aux utilisateurs de partager leurs expériences avec les différents pans des pouvoirs publics (police, hôpitaux, caisses d’allocation familiale par exemple) afin de signaler leurs travers ou, au contraire, leurs bons résultats. Les remontées des citoyens doivent, in fine, «aider le service public à s’améliorer».

    Par ailleurs, le gouvernement a également acté la disparition de quarante petites structures administratives dont l’utilité n’était pas nécessairement prouvée. La liste des organisations concernées n’a pas encore été rendue publique, mais elle permet à l’exécutif de respecter son engagement de mettre fin à la «multiplicité» de petites structures publiques qui «nuit à la lisibilité et à la cohérence des missions des administrations centrales». «Nous voulons faire plus, et le premier ministre a fait passer le message en ce sens», a précisé Matignon à l’AFP.

    Une demande majeure des «gilets jaunes»

    Le retour des fonctionnaires sur le terrain était l’une des demandes phares des «gilets jaunes» depuis plus de sept mois. Ces derniers réclamaient en effet une présence plus importante d’agents à l’échelle locale, afin de mieux accompagner et appuyer des territoires qu’ils estimaient délaissés par la puissance publique: près de la moitié des participants au grand débat national en ligne ou dans les contributions écrites avaient ainsi déclaré ne pas avoir accès aux services publics dont ils avaient besoin dans leur vie quotidienne.

    Lors de sa présentation des réponses du gouvernement aux requêtes exprimées durant le grand débat national, début avril, le premier ministre Édouard Philippe avait promis d’apporter une réponse à cette inquiétude. Soulignant la nécessité de rétablir une administration proche du quotidien des Français, il souhaitait que les services publics «redeviennent des services de contact, pas uniquement numériques»: dans cette optique, il affirmait que l’État allait «remettre du service public, et donc remettre des fonctionnaires sur le terrain».

    Quelques semaines plus tard, en juin, deux circulaires étaient venues préciser ces objectifs: meilleure évaluation des réformes, simplification du paysage administratif, proximité renforcée entre administrations, citoyens et territoires, déconcentration… Ces textes visaient à mettre en branle les différents services de l’État pour que les engagements de l’ancien maire du Havre soient traduits dans les faits. Objectif: «replacer chaque acteur dans son rôle afin de renforcer l’efficacité de l’action de l’État, sur des compétences clarifiées et répondant pleinement aux attentes des Français».

    Reste que les discussions pour redistribuer les effectifs publics sur le territoire pourraient être tendues, le déménagement n’étant pas du goût de chacun: ainsi, à Lille, plusieurs dizaines d’étudiants en médecine se sont mobilisés ces derniers jours contre leur envoi forcé dans un désert médical. Rapportée par La voix du nord, cette contestation vise à battre en brèche un amendement au projet de loi Santé proposant que la dernière année d’études en 3ème cycle de médecine générale soit consacrée à la pratique «en autonomie», en priorité dans une zone manquant cruellement de médecins.

    Le Figaro.fr


    3 commentaires
  • Le tribunal correctionnel de Meaux a dépassé les réquisitions du parquet qui réclamait cinq ans de prison.

     

    Il a écopé de la peine maximale prévue par le code pénal. Un père de famille de 43 ans a été condamné, lundi soir, par le tribunal correctionnel de Meaux à sept ans d’emprisonnement, pour « agression sexuelle par ascendant ».

    Cet habitant de Lizy-sur-Ourcq, qui a comparu détenu, est retourné derrière les barreaux, à l’issue du procès. Les juges ont en outre prononcé un suivi sociojudiciaire d’une durée de cinq ans, durant lequel il devra suivre des soins psychologiques.

    « Son refus de s’exprimer pendant l’audience a certainement pesé dans la décision. Son manque d’explication a pu inquiéter le tribunal », estime Me Catherine Bahuchet, l’avocate de la partie civile. Le parquet avait requis cinq ans de prison et un suivi sociojudiciaire.

    Correctionnalisé, ce viol est devenu une agression sexuelle

    C’est le 4 mai 2017 que le prévenu a violé sa fille, alors âgée de 18 ans. Celle-ci était venue lui rendre visite. Il n’avait jamais eu de comportement incestueux par le passé. Placée très jeune dans des foyers à la suite de la séparation de ses parents, la fille entretenait de bonnes relations avec eux. Peu après le viol, la victime déposait plainte à la gendarmerie, tandis que son agresseur se volatilisait. Un mandat de recherche était lancé.

    Le père de famille avait été interpellé le 11 mai suivant, dans un parc, à Meaux. Il avait été mis en examen par un juge d’instruction du tribunal de Meaux, pour viol par ascendant, avant d’être placé en détention provisoire. Ce grand consommateur de cannabis, sans emploi, avait fini par reconnaître avoir abusé de sa fille, sans son consentement.

    Si cette affaire n’a pas été jugée par une cour d’assises, compétente pour juger les viols, c’est parce que la victime a accepté sa « correctionnalisation ». Raison pour laquelle le prévenu a été jugé pour agression sexuelle.

    Le Parisien


    3 commentaires
  • Une "maison des réfugiés" ouvre ses portes à Paris

    Une «maison des réfugiés», financée par la Mairie de Paris et centralisant initiatives et informations pour les personnes migrantes, a ouvert jeudi dans le XIVe arrondissement de la capitale, à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés. Ce centre, projet ancien de la maire Anne Hidalgo, veut «symboliser la volonté de Paris de se marquer comme une ville refuge», selon la municipalité.

    Situé provisoirement dans le XIVe arrondissement, au rez-de-chaussée d'un hébergement d'urgence dédié aux familles, ce lieu «unique en France» sera définitivement installé dans le 19e arrondissement d'ici deux ans, sur le «site de Jean-Quarré», un ancien lycée hôtelier devenu un squat symbolique de la crise des migrants en 2015, et depuis 2016 transformé en centre d'hébergement. La «maison des réfugiés» occupera une partie du bâtiment de quatre étages.

    "Ce sera un lieu pour les migrants, les réfugiés et les Parisiens"

    La structure est gérée par Emmaüs solidarité, déjà responsable du «centre humanitaire» pour migrants entre 2016 et 2018, Porte de la Chapelle, et par l'association Singa, spécialisée dans l'hébergement citoyen et l'emploi des réfugiés, a indiqué Dominique Versini, adjointe à l'accueil des réfugiés de la maire de Paris.

    La «maison des réfugiés», financée à hauteur de 500.000 euros chaque année par la Mairie de Paris, proposera un accompagnement pour les démarches d’intégration professionnelle, des cours de français ou des activités sportives et culturelles. Un espace sera aussi dédié à l’hébergement citoyen. «Ce sera un lieu pour les migrants, les réfugiés et les Parisiens», a souligné Mme Versini.

    Paris Match

    On s'occupe mieux des migrants que des SDF !


    4 commentaires
  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - VENDREDI 21 06 2019

     

    Passez une bonne journée


    7 commentaires
  • Affaire Benalla : "On a certainement minimisé", reconnaît Brigitte Macron

    Création de Stan/pauvrefrance

    Moi, j'avais très peu affaire à lui, donc j'ai été un peu surprise", explique jeudi sur RTL l'épouse du chef de l'Etat à propos du chargé de mission à l'Elysée.

    "On a certainement minimisé, certainement". Dans un entretien diffusé jeudi 20 juin au soir sur RTL, Brigitte Macron reconnaît que le couple présidentiel n'a pas suffisament pris en considération l'affaire Benalla. "Personnellement, j'ai été étonnée de l'ampleur qu'elle a prise", reconnaît l'épouse d'Emmanuel Macron, ajoutant : "Moi, j'avais très peu affaire à lui, donc j'ai été un peu surprise".

    Et Brigitte Macron de poursuivre : "Peut-être aurait-il fallu dire tout de suite 'il y a un problème'. Mais ce n'est pas si facile parce que c'est de l'humain. Les gens qui travaillent avec nous, du jour au lendemain vous pouvez pas leur dire 'bah non, vous travaillez pas avec nous'".

    "Le temps lui rendra hommage"

     Dans cet entretien, l'épouse du chef de l'Etat s'exprime également sur son mari et ses deux ans passés à l'Elysée. "Je serais malheureuse si je le voyais baisser les bras, mais pas un instant, je ne l'ai vu dans une situation difficile. Il travaille, il travaille sans arrêt. Il se pose des questions, il répond à ces questions, il trouve des solutions", affirme-t-elle.

    Le président de la République a-t-il commis des erreurs durant cette première partie du quinquennat ? Réponse de Brigitte Macron : "Tout le monde en fait, c'est profondément humain et heureusement qu'on fait des erreurs. Il n'est qu'un homme.On n'a pas des réponses immédiates à tout et je pense que le temps lui rendra hommage"

    franceinfo

    J'aurai écrit : j'avais très peu à faire à lui !

    Mémé Brizitte est en admiration devant son petit Manu, elle est ridicule !


    4 commentaires
  • L'enfer des "vaches à hublot" : les nouvelles images choc de L214

    L'association de protection des animaux a publié ce jeudi une vidéo tournée dans l'élevage expérimental de Sourches, dans la Sarthe, appartenant au groupe agro-industriel Avril. L'enquête montre des vaches fistulées pour étudier leur digestion.

     

     L214, association de protection des animaux, a dévoilé de nouvelles images choc, tournées entre février et mai 2019, dans la station expérimentale de Sourches appartenant au groupe agro-industriel Avril, dans la Sarthe.

    L'enquête dénonce l'enfer des "vaches à hublot" dans ce centre de recherches où des expérimentations sont menées afin d’élaborer et tester les aliments pour animaux de la marque Sanders, leader français de la nutrition animale et filiale du groupe Avril. 

    Estomac perforé d’un trou de 15 cm de diamètre

    Sur la vidéo, on voit des vaches fistulées – leur estomac est perforé d’un trou de 15 cm de diamètre – pour étudier leur digestion.

    "Elles sont contraintes de vivre enfermées dans un bâtiment au sol bétonné, sans paille, à même leurs propres déjections. Dans un autre bâtiment, des poulets ne tiennent plus sur leurs pattes du fait de la croissance toujours plus rapide de leurs muscles. Les cochons, les lapins et les poussins sont détenus dans des cages vides de tout aménagement tandis que de jeunes veaux sont enfermés dans des cases individuelles aux parois opaques", indique L214.

    L'association de défense des animaux a porté plainte mercredi contre le groupe Avril, entreprise qui gère ce laboratoire de recherches. Le procureur de la République du Mans Fabrice Bélargent a indiqué avoir reçu ce jeudi la plainte par courriel.

    Le groupe Avril réagit

    Le groupe Avril a pour sa part "déploré une nouvelle fois la manipulation d’images montées, tournées de nuit à des fins sensationnalistes", a-t-il indiqué dans un communiqué.

    La "fistulation" est utilisée dans plusieurs centres de recherche en France et dans d’autres pays. "Il s’accompagne d’un suivi vétérinaire rigoureux et est considéré comme indolore pour l’animal", précise Tom Doron, porte-parole du groupe Avril au journal Le Parisien qui précise que la ferme de Sourches ne compte aujourd’hui que six vaches "fistulées". Ouvrir ainsi la panse des bêtes a déjà permis "de réduire l’usage d’antibiotiques en élevage et de réduire les émissions de nitrates et de méthane (gaz à effet de serre) liées à l’élevage", argumente l’industriel.

    Mais pour L214 l'objectif est tout autre : rendre les animaux plus productifs.

    L’Institut national de recherche agronomique (Inra) a déclaré utiliser cette technique sur une trentaine de vaches en France, et être également à la recherche d’alternatives.

    La vidéo est visible sur la plateforme YouTube, mais uniquement pour les personnes majeures. Attention, cette vidéo contient des images très violentes qui peuvent choquer. Le lien Youtube.

    le dauphiné.com

    Vaches à hublot, poulets difformes, cochons, veaux, lapins malades et enfermés dans des cages minuscules : les images de cette enquête de L214 décrites par Nagui dévoilent l’intérieur du 1er centre privé européen de recherches en nutrition animale et conduite d’élevage. Des expérimentations y sont menées afin d’élaborer et tester les aliments pour animaux de la marque Sanders, leader français de la nutrition animale et filiale du groupe Avril. Ces aliments sont conçus dans le but d’optimiser la productivité des animaux d’élevage (viande, lait, œufs), sans aucune considération pour leur santé et leur bien-être.


    Pour dire STOP aux vaches à hublot, signez la pétition :
    https://www.l214.com/vaches-hublot        Je viens de la signer

    Vers la fin de cette video, on voit des poulets qu'on a tellement fait grossir qu'ils ne peuvent plus se tenir sur leurs pattes ! Tout ça pour gagner plus de pognon. 


    5 commentaires
  • Au Canada, des femmes autochtones sont tuées dans l'indifférence quasi générale

    © Fournis par SLATE Des danseuses se produisent lors de la cérémonie marquant la fin de l'Enquête nationale consacrée aux femmes et aux filles autochtones disparues ou assassinées au Canada, le 3 juin 2019 au Musée candien de l'histoire à Gatineau (Québec). | Andrew Meade / AFP

    Après deux ans et demi d'enquête, une commission a publié son rapport sur la disparition et la mort de milliers d'Amérindiennes canadiennes.

    «Comme de nombreux témoins l'ont exprimé, ce pays est en guerre et les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA [acronyme englobant les identités suivantes: bispirituel·le (deux esprits), lesbienne, gay, bisexuel·le, trans, queer, en questionnement, intersexe et asexuel·le, nda] autochtones sont en état de siège.»

    Cette citation n'est inspirée ni par une autre époque, ni par un régime autoritaire, elle est extraite du rapport d'une Commission d'enquête nationale consacrée aux femmes et aux filles autochtones disparues ou assassinées au Canada, rendu public le 3 juin.

    Le problème est peu connu en dehors des frontières canadiennes, il est pourtant de taille. Entre 1980 et 2012, selon les chiffres de la Gendarmerie royale du Canada, 1.181 cas de meurtres et de disparitions d'Amérindiennes canadiennes ont été déclarés à la police. Proportionnellement, c'est comme si 55.000 Françaises avaient été assassinées ou s'étaient volatilisées, dans l'indifférence quasi générale.

    Aujourd'hui, les femmes autochtones –c'est-à-dire les Premières Nations, les Métis et les Inuits– représentent 24% des victimes d'homicides alors qu'elles ne constituent que 4% de la population féminine du Canada. En clair, elles sont 12 fois plus susceptibles d'être assassinées ou portées disparues que toute autre femme au Canada, et 16 fois plus que les femmes blanches.

    Dès sa publication, le rapport, intitulé Réclamer notre pouvoir et notre place, a suscité une vague de polémiques. En cause, l'utilisation par le document du terme «génocide», martelé 122 fois aux côtés des mots «colonisation», «meurtre» et «viol». «Exclure ces mots crus du rapport équivaut à nier les vérités des familles, des survivantes, des travailleurs de première ligne et des responsables d'organisations locales», assure la Commissaire en chef de l'enquête, Marion Buller.

    Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, s'est montré frileux à l'idée de reprendre ce terme à son compte, préférant plutôt parler de «génocide culturel». Pour Renée Dupuis, sénatrice indépendante et avocate qui a présidé la Commission des revendications particulières des Indiens de 2003 à 2009, «il ne faut pas utiliser ce terme pour éviter de lire le rapport».

    Pourtant, la tentation est grande pour certaines personnes, tant la question autochtone provoque de longue date des crispations dans le pays –passé colonial oblige. Selon l'enquête, c'est justement dans ce passé qu'il faut rechercher les causes des violences faites aux femmes.

    Le traumatisme des pensionnats autochtones

    Catherine Flynn, professeure associée à l'Université du Québec à Rimouski qui a travaillé sur les violences faites aux femmes autochtones, le confirme: «Il est impossible d'en parler sans aborder le contexte colonialiste dans lequel les femmes ont vécu et continuent de vivre, notamment avec les écoles résidentielles.»

    Les écoles résidentielles, ce sont les pensionnats autochtones, des écoles religieuses financées par l'État, créées pour assimiler les enfants autochtones dans la culture eurocanadienne [canadienne d'ascendance européenne, ndlr]. L'objectif affiché était clair, il s'agissait de «tuer l'Indien dans l'enfant».

    À partir des années 1830, environ 150.000 enfants ont été arrachés à leurs familles pour être éduqués selon les dogmes chrétiens. Il leur était interdit de parler leur langue, on les lavait même à l'eau de Javel pour blanchir leur peau. Les sévices et agressions sexuelles étaient courantes et plus de 4.000 enfants y sont morts.

    Ces pensionnats ne sont pas de l'histoire ancienne: le dernier a fermé ses portes en 1996. Si les gouvernements ont présenté leurs excuses, les conséquences dévastatrices de ces écoles se font toujours sentir chez les survivant·es et leurs descendant·es.

    «Dépassés par cet héritage, nombre d'entre eux ont succombé au désespoir et à la dépression. De nombreuses vies ont été perdues dans l'abus d'alcool et de drogues», lit-on dans le rapport de la Commission de vérité et réconciliation de 2015. Ces traumatismes peuvent expliquer que des autochtones en arrivent à reproduire les violences qu'ils ont subies.

    «C'est comme si l'État se donnait le pouvoir d'accorder une valeur moindre à la vie de ces femmes qui sont à l'intersection de plein de systèmes d'oppression» Catherine Flynn, professeure associée à l'Université du Québec à Rimouski

    Certains Canadiens sont d'ailleurs tentés de rejeter la responsabilité des violences infligées aux femmes autochtones sur les hommes de leur communauté et leurs comportements à risque. Or, selon l'Institut national de santé publique, ces comportements «sont plutôt le reflet de bouleversements identitaires engendrés notamment par les pensionnats».

    Ils sont aussi la conséquence «de la détresse occasionnée par les conditions de vie défavorables: pauvreté, surpeuplement des logements, faible accès à l'emploi et à l'éducation, etc».

    Pour échapper à cette violence latérale, les jeunes femmes quittent leur communauté et se retrouvent dans les centres urbains où certaines sont exploitées sexuellement ou deviennent sans-abri. C'est alors un autre type de violence, extérieure à leur communauté cette fois, qui s'abat sur elles.

    Les femmes autochtones se situent donc à la croisée de plusieurs discriminations. Elles sont violentées car elles sont des femmes, ne sont pas blanches et sont pauvres. Pour Catherine Flynn, «c'est comme si l'État se donnait le pouvoir d'accorder une valeur moindre à la vie de ces femmes qui sont à l'intersection de plein de systèmes d'oppression: le colonialisme, le patriarcat, le capitalisme…» Pour les personnes 2ELGBTQQIA, l'homophobie et la transphobie viennent s'ajouter à ces discriminations.

    Comme l'écrit la journaliste française Emmanuelle Walter dans Sœurs volées, enquête sur un féminicide au Canada, «la violence familiale, la violence dans les communautés, la violence de la rue, la violence sexuelle, la violence raciste, toutes les violences sont susceptibles de s'abattre sur elles et de les faire tomber».

    Elle explique aussi qu'«elles ont une espérance de vie de cinq à dix ans plus courte. Des revenus de 30% inférieurs. Sont deux fois plus souvent monoparentales. Deux fois plus au chômage. Trois fois plus victimes de violence conjugale. Trois fois plus susceptibles de contracter le sida».

    Racisme systémique et violences policières

    Et les institutions dans tout ça? C'est ici une autre face du problème. La population autochtone a peu –voire pas– confiance en elles et dans les services de police en particulier. Des femmes qui ont témoigné dans le cadre de l'enquête nationale ont d'ailleurs fait part des violences policières dont elles ont été victimes sur tout le territoire.

    À cela s'ajoutent les préjugés et le racisme systémique dont elles font l'objet. En mai dernier, le juge de la Cour suprême Michael Moldaver écrivait que «nous vivons à une époque où les mythes, les stéréotypes et la violence sexuelle contre les femmes –particulièrement les femmes autochtones et les travailleuses du sexe– font hélas partie du quotidien».

    Cette prise de position intervenait dans le cadre de l'affaire du meurtre de Cindy Gladue, une autochtone de 36 ans retrouvée morte en 2011 vidée de son sang dans la baignoire d'un motel, avec une déchirure à la paroi vaginale de 11 centimètres.

    «Si elles dénoncent, elles se font retirer leurs enfants [...] Certaines mères doivent prendre l'avion pour les voir» Catherine Flynn, professeure associée à l'Université du Québec à Rimouski

    Comme l'observe Emmanuelle Walter dans Sœurs volées, quand une famille vient signaler la disparition d'une jeune fille, on lui rétorque qu'elle doit être en fugue, en train de prendre du bon temps et qu'elle finira par réapparaître.

    «Ces étiquettes ont fait en sorte que la société en général croie que nos femmes et nos filles ne sont que des prostituées, des toxicomanes et des auto-stoppeuses et, par conséquent, qu'elles ne sont pas dignes d'intérêt ou d'effort», lit-on dans le rapport.

    Brenda Lucki, commissaire de la Gendarmerie royale du Canada, a présenté ses excuses dans le cadre de son audition par l'Enquête nationale l'an passé. Il n'en demeure pas moins que les autochtones hésitent à déclarer les violences dont elles font l'objet, notamment par crainte de perdre leurs enfants.

    «Leurs craintes sont fondées, explique Catherine Flynn. Si elles dénoncent, elles se font retirer leurs enfants et n'y ont parfois plus accès. Certaines mères doivent prendre l'avion pour les voir.» Selon la chercheuse, les traumatismes que vivent aujourd'hui les autochtones en lien avec les services de la protection de la jeunesse seraient pour certains «la forme moderne des écoles résidentielles».

    Des suites incertaines

    Alors que faire? Le rapport de la commission d'enquête formule des recommandations, dénommées «appels à la justice». Parmi elles, la création d'un ombudsman national –le pendant canadien du Défenseur des droits– consacré aux droits des autochtones, d'un tribunal national spécialisé et la mise en place de services indépendants de surveillance de la police.

    Reste à savoir quelles suites seront données à ce rapport, si suites il y a. Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, nous a indiqué que le gouvernement annoncera «au cours des prochaines semaines» sa réponse initiale au rapport, «y compris les premières étapes de l'élaboration officielle d'un plan d'action national». Sauf que les prochaines élections fédérales auront lieu en octobre et la réélection du libéral Justin Trudeau, fragilisé par plusieurs affaires, n'est pas assurée. Un retour des conservateurs au pouvoir pourrait remettre en question ce plan d'action.

    «Les femmes autochtones, une fois qu'on leur a donné la parole, ne vont pas se taire» Renée Dupuis, sénatrice

    Michèle Audette, commissaire de l'Enquête nationale et métisse, se veut pour sa part optimiste. Elle se dit «très confiante, le citoyen a plus de pouvoir qu'on le pense, on va continuer à faire bouger les choses».

    L'enquête, basée sur plus de 2.000 témoignages, pourrait d'ailleurs jouer un rôle particulier sur le terrain judiciaire. La Cour suprême du Canada admet en effet depuis 2014 la tradition orale autochtone comme élément de preuve. Pour la sénatrice Renée Dupuis, «ce que ce rapport vient faire, c'est ajouter une brique supplémentaire, la cueillette de preuves qui pourraient être utilisées devant les tribunaux».

    De manière plus générale, Renée Dupuis est convaincue que cette enquête est le début de quelque chose de plus grand car «les femmes autochtones, une fois qu'on leur a donné la parole, ne vont pas se taire».

    SLATE.fr

    En résumé, les canadiens, anciens européens, veulent supprimer les amérindiens, premiers habitants du Canada !

    Honte à eux.


    6 commentaires
  • Peut importe où elle se trouve, la guerre fait toujours des ravages désastreux !


    3 commentaires
  • Face aux mauvais chiffres de la délinquance à Paris, la municipalité met en cause l'État. Mobilisée pour la crise des gilets jaunes, la police aurait délaissé la sécurité du quotidien. Colombe Brossel, adjointe à la sécurité à Paris, en appelle à Christophe Castaner.

    Vols à la tire, dégradations, cambriolages, agressions sexuelles, atteintes aux biens... tous ces actes de délinquance sont en augmentation à Paris. Colombe Brossel, maire-adjointe à la sécurité à Paris s'en est émue dans un courrier adressé à Christophe Castaner.

    "Entre 2018 et 2019, tous les indicateurs de la délinquance sont en hausse", écrit-elle, avançant des chiffres. Les atteintes volontaires à l'intégrité physique (violences) ont ainsi augmenté de 13,5%.

    Les cambriolages ont eux bondi de 16% entre 2017 et 2018 dans 19 des 20 arrondissements parisiens. Les vols à la tire ont par ailleurs explosé, avec une augmentation de 37,6%. Dans le métro, ces vols à la tire ont grimpé de 68% depuis le début de l'année. 

    Le maintien de l'ordre, au détriment de la sécurité du quotidien

    Pourquoi une telle explosion de la délinquance? Colombe Brossel attribue cette hausse aux événements de ces derniers mois, liés aux manifestations de gilets jaunes.

    "Vous avez chargé le préfet de police de Paris, c'est bien normal, d'assurer en priorité une mission de maintien de l'ordre après les violences urbaines (...). Mais Monsieur le Ministre, je vous le dis avec gravité, cela ne peut être fait au détriment de la lutte contre la délinquance", écrit l'adjointe d'Anne Hidalgo dans son courrier.

    Selon elle, les commissariats ont été vidés de 50% de leurs effectifs certains samedi. "Autant d'effectifs qui ne peuvent répondre aux appels du 17, de police secours, à la demande et au besoin de la sécurité du quotidien", ajoute-t-elle encore. 

    D'autres causes?

    La hausse de la délinquance aurait donc pour cause des choix politiques, selon la mairie de Paris. DansLe Monde, la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) avance d'autres explications.

    "On constate notamment, chiffres à l'appui, qu'il y a eu un effet important des vagues migratoires et de la présence des mineurs non accompagnés. Cela a aggravé les phénomènes de délinquance", explique la directrice de la DSPAP.

    Le préfet de police a toutefois fait part de sa volonté de se réapproprier le terrain, estimant que la mobilisation pour encadrer les manifestations de gilets jaunes pesaient "trop lourdement". La Ville de Paris, qui réclame des "renforts de police" compte aussi s'appuyer sur la création de la police municipale pour renforcer la sécurité du quotidien. 

    BFM.TV


    4 commentaires
  • Une famille indienne a décidé de construire une maison autour d'un arbre figuier, considéré comme sacré en Inde. Ses branches et feuilles sortent par les fenêtres et le toit, son tronc traverse sols et plafonds. Une maison insolite qui a son avantage en Inde : rafraîchir l'intérieur de l'habitat d'une dizaine de degré.


    3 commentaires
  • Une violente épidémie d’encéphalite se propage dans l’État indien du Bihar, une région très marquée par la pauvreté et en proie à de fortes chaleurs, dans le nord du pays. Depuis le début du mois de juin, 118 enfants sont décédés des suites de la maladie.

    La propagation de cette maladie serait due à une toxine présente dans les litchis. Les études scientifiques suggèrent que les graines de ces fruits altéreraient la production de glucose de l’organisme et provoqueraient des hypoglycémies. Les jeunes victimes souffrent alors très rapidement d’une forte fièvre, de convulsions et de crises de vomissements. Bien souvent, sans traitement immédiat, elles en meurent.

    À l’hôpital de Muzzafapur, Dilip Sahni a amené Muskan, sa fillette de quatre ans et demi, 24 heures après les premiers symptômes, raconte l’AFP. «À son réveil hier, sa mère l’a trouvée les mains et les jambes contractées et les dents serrées, elle a commencé à s’affoler», a-t-il expliqué. Sur place, «son état a empiré». Peu de temps après, il apprenait la mort de sa fille. «La nuit d’avant elle a mangé du pain, mais aucun litchi. Elle n’en avait pas mangé depuis dix jours», raconte l’homme.

    La canicule aggrave la situation

    Cette situation alarme les familles. «Je suis mort d’inquiétude. J’ai vu tellement de corps de jeunes enfants depuis que je suis ici», a confié Raju Kumar, père d’un petit garçon malade, à l’AFP. «Il s’est brutalement évanoui avant-hier. Nous l’avons amené aussitôt», a-t-il ajouté. En raison de la pauvreré, les enfants ont bien souvent le ventre vide. En ingérant un fruit pourri, ou trop peu mûr, ils tombent facilement malades.

    La situation est d’autant plus difficile pour la population ue l’État de Bihar, où vivent environ 100 millions de personnes, connaît actuellement une période de canicule. Les températures grimpent à 45 degrés et ont provoqué la mort de 184 personnes, dont 78 en deux jours. Le système de santé de l’État est déplorable dans cette région très pauvre, avec moins de deux professionnels de santé pour 100.000 habitants alors que la moyenne en Inde est autour de 9, selon le quotidien Hindustan Times.

    Ce même phénomène d’encéphalites mortelles a également été constaté dans des régions productrices de litchis au Vietnam et au Bangladesh. En 2014, la maladie avait tué 355 enfants mais seulement 33 décès ont été à déplorer l’an dernier, rapporte le Hindustan Times

    Le Figaro.fr


    3 commentaires
  • Jeudy Politique - Macron se prend pour Pompidou

    Dans son nouvel édito, Bruno Jeudy revient sur l'hommage adressé par Emmanuel Macron à l'ancien président de la République Georges Pompidou.

    D'un grand homme à l’autre. Emmanuel Macron aime à se comparer aux autres présidents. Enfin pas tous. Les noms de ses prédécesseurs préférés varient selon les méandres de sa propre itinérance mémorielle. Au début du quinquennat, il alterne les références au général de Gaulle et à François Mitterrand. Il n'hésite pas à surjouer la posture gaullienne. Le jeune président s'imagine dans la peau du fondateur de la Ve. Il joue (un peu) également des symboles de l'ancien président socialiste. 

    La marche triomphale le long de la Pyramide du Louvre le soir de son élection participe de ces symboles qui vont permettre à Emmanuel Macron de rentrer dans le costume présidentiel. Pour la plus grande joie de certains de ses conseillers qui voient dans le plus jeune président de la Ve une synthèse gaullo-mitterrandiste. La modestie n'étouffe pas la Macronie. Depuis, la crise des « gilets jaunes » est passée par là. Elle a balayé «Macron-Jupiter». La présidence en surplomb en a pris un coup. Et le successeur de François Hollande a dû redescendre sur terre pour découvrir les affres de la démocratie participative via le « grand débat national ».

    "

    Il a une tête de Français

    "

    Au seuil de l'acte 2 de son mandat qu'il veut « plus humain », « plus proche des territoires et des Français », Emmanuel Macron s'est trouvé une nouvelle source d'inspiration : Georges Pompidou. Célébrant mercredi à l'Elysée le cinquantième anniversaire de l'élection du deuxième président de la Ve, Emmanuel Macron a rendu un hommage appuyé à son prédécesseur de droite, dirigeant emblématique d'une « France heureuse et prospère ». Un président aimé des Français notamment pour sa simplicité et sa modestie.

    En quête de réhabilitation auprès de Français qui ne l'apprécient guère, Emmanuel Macron a sauté sur l'occasion pour dresser un portrait en miroir de sa propre personne. Il a salué la « capacité à embrasser la modernité, à ne pas avoir peur du progrès, à prendre des risques » de Georges Pompidou. N’hésitant pas à se paraphraser, l'actuel président a ensuite relevé dans le bilan qu’il a dressé des années Pompidou des « permanences françaises » (l'installation des institutions) ainsi que « l'art d’être français ».

    L'occasion de réaffirmer ces deux expressions qu’il avait déjà employées, au mois d'avril, lors de sa conférence de presse post-grand débat. Deux expressions devenues, à mi-mandat, ses nouveaux credo. «Georges Pompidou pensait toujours à la fois vieille France et nouvelle France. Il avait une tête de Français», a-t-il insisté en évoquant le visage si particulier du natif de Montboudif dans le Cantal. A l'entendre donc, le fils de médecins d'Amiens monté à la capitale pour réussir sa vie aurait connu une destinée similaire à celle de son illustre prédécesseur. Macron-Pompidou même combat, même destin. A voir…

    Certes, les deux hommes ont quelques points communs : des débuts de carrière dans la même banque d'affaires (Rothschild) ; un même goût pour les lettres et les arts mais le jeu des comparaison s'arrête très vite. La « Pompidou mania » bat son plein. Emmanuel Macron n'est pas le seul à vouloir se revendiquer de Georges Pompidou. Edouard Philippe l'a cité lors de son derniers discours de politique générale et François Fillon en avait fait sa référence absolue lors de sa campagne présidentielle.

    Plus giscardien que pompidolien

    En vérité, Emmanuel Macron est sûrement plus giscardien que pompidolien, plus proche du libéralisme de VGE que de la religion de l'industrie du gaulliste cantalou. Du reste, les historiens sont d'accord pour faire remarquer que la « modernité » de Pompidou a vite été dépassée par celle de son successeur assurément plus réformateur. Curieusement, Emmanuel Macron cite justement assez peu VGE depuis le début de son mandat.

    S'il a carrément zappé les années Chirac, l'actuel président prend soin de ménager Nicolas Sarkozy dont il apprécie l'énergie et la créativité. Il le consulte assez régulièrement. Il l'a invité au printemps à participer aux commémorations de la résistance sur le Plateau des Glières. N'a-t-il pas enfin repris à son compte une partie des mesures de l'ancien maire de Neuilly (heures sups défiscalisées, quotas d’immigration…) ? Le seul prédécesseur qu'il n'évoque jamais est François Hollande dont il fut le collaborateur et le ministre. Un contre-modèle pour Emmanuel Macron qui préfère puiser, là aussi, son inspiration…à droite.

    Paris Match


    3 commentaires
  • Jacques Rançon, le tueur de la gare de Perpignan, avoue un meurtre commis en 1986

    Jacques Rançon explique qu'il s'agit de son premier meurtre. Interrogé pendant deux jours par les gendarmes de la section de recherche d'Amiens, celui qui a été surnommé le tueur de la gare de Perpignan a reconnu avoir tué en 1986 Isabelle Mesnage, a appris BFMTV auprès du parquet d'Amiens. Le corps de l'informaticienne de 20 ans avait été découvert, mutilé, cinq jours après sa disparition à l'été 1986 à Cachy, dans la Somme.

    Jacques rançon a été placé en garde à vue mardi matin dans les locaux de la gendarmerie de Béziers, l'homme condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour les deux meurtres des disparues de la gare de Perpignan est incarcéré à la maison d'arrêt de Béziers. Dans un premier temps, le suspect, qui a refusé d'être assisté d'un avocat, a réfuté les accusations de ce meurtre vieux de 33 ans. Avant de reconnaître "de nombreux détails", explique-t-on au parquet.

    Enlevée alors qu'elle faisait du stop

    Face aux enquêteurs, Jacques Rançon est revenu sur ce 28 juin 1986, date à laquelle Isabelle Mesnage a été vue pour la dernière fois en vie empruntant un chemin boisé pour rentrer chez elle. L'homme, originaire de la région, a expliqué avoir enlevé la jeune femme alors qu'elle faisait du stop. Il l'a ensuite frappée, violée puis étranglée. Il a également avoué avoir mutiler le corps de sa victime avant de l'abandonner dans la forêt où elle a été retrouvée.

    C'est ce mode opératoire qui a mis les avocats de la famille d'Isabelle Mesnage sur la piste de Jacques Rançon. A l'époque, faute d'hypothèse sérieuse, la justice avait conclu à un non-lieu. En 2018, après l'intervention de Me Seban et Me Herrmann, sollicité par le père de la victime, le parquet d'Amiens a demandé aux gendarmes de la section de recherche d'Amiens de se repencher sur l'enquête. De nouveaux actes d'enquête ont permis d'avoir la certitude que Jacques Rançon vivait au Plessier-Rozainvilliers, à une quinzaine de kilomètres de là où le corps d'Isabelle Mesnage a été retrouvé.

    "Il connaissait particulièrement bien la région et les lieux discrets existants aux alentours", précise le parquet d'Amiens.

    Après la réouverture du dossier et l'ouverture d'une information judiciaire le 1er octobre 2018, une nouvelle autopsie du corps d'Isabelle Mesnage a été réalisée. L'examen a permis de révéler "de très fortes similitudes" avec le mode opératoire utilisé par Jacques Rançon pour tuer Moktaria Chaib et Marie-Hélène Gonzalez en 1997 et 1998. Deux meurtres pour lesquels Jacques Rançon a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

    BFM.TV

    Quel dommage que Badinter ait supprimé la peine de mort

    Va falloir entretenir ce meurtrier jusqu'à la fin de sa vie


    5 commentaires
  • Seul chez lui, un petit garçon met en fuite un cambrioleur avec sa machette

    Sa folle histoire est presque le scénario d’un film. En Caroline du Nord, aux Etats-Unis, un petit garçon de 11 ans, Braydon Smith, a fait fuir un cambrioleur qui avait réussi à s’introduire chez lui. Comme le très culte personnage de Kevin McCallister dans «Maman j’ai raté l’avion», ce petit blond était seul chez lui lorsque l’intrus a réussi à pénétrer à son domicile. Braydon reste rarement seul chez lui mais son père, qui devait aller travailler, avait décidé ce jour-là de lui faire confiance, certain qu’il allait simplement jouer aux jeux vidéo.

     

    Et alors qu’il était en pleine partie de Grand Theft Auto sur sa console, le petit garçon a entendu quelqu’un roder autour de sa maison. Aussitôt, il a couru dans sa chambre et a vu, par la fenêtre, une femme et deux hommes tenter d’entrer chez lui. Il a alors appelé sa mère, qui habite dans un autre Etat, pour lui dire de prévenir la police. Puis il s’est caché derrière la porte de sa chambre, indique le «News Observer».

    "Mon cœur battait tellement fort"

    Il s’est rapidement retrouvé face à face avec le cambrioleur Jataveon Dashawn Hall, 19 ans, qui s’est mis à le menacer. «Il a pointé une arme à plomb qu’il avait trouvé chez nous, mais je savais qu’elle n’était pas chargée, donc j’ai juste fait ce qu’il m’a dit, je me suis assis et placé dans le placard, comme il voulait», a-t-il dit à ABC11. «Il est ensuite allé dans le salon pour prendre mon portable et s’assurer que je n’appelle pas les secours. Et quand je l’ai vu essayer de le mettre dans sa poche, j’ai attrapé la machette qui se trouvait sur mon mur et je suis allé le frapper», a-t-il encore expliqué. «Mon cœur battait tellement fort mais je savais qu’il fallait que je fasse quelque chose, comme le frapper ou un truc du genre, alors j’ai pris la première arme la plus proche de moi», a-t-il raconté au quotidien américain.

    Il a réussi à atteindre l’arrière de sa tête avec l’arme achetée pour aller faire du camping avec son père, provoquant une blessure ouverte. Le cambrioleur s’en est alors pris à Braydon avant d’essayer de voler la télévision et sa console de jeux. «Mais il a remarqué qu’il saignait à l’arrière de la tête, vraiment très fort. Alors il a tout lâché et il a couru hors de la maison». Jataveon Dashawn Hall s’est rendu quelques heures plus tard à l’hôpital pour se faire soigner avant d’en partir sans autorisation et sans que le shérif ne soit mis au courant. Il a finalement été arrêté dimanche à Burlington pour entrée par effraction, kidnapping et agression sur un enfant de moins de 12 ans. Sa caution a été fixée à 175 000 dollars. Aucune autre arrestation n’a été faite. «Vous n’auriez pas dû faire ce que vous avez fait. Vous feriez mieux de trouver un travail qu’entrer chez les gens», a lancé le petit garçon à l’adresse du cambrioleur.

    Paris Match


    4 commentaires
  • Un détenu condamné pour terrorisme agresse deux surveillants à la prison du Havre, le parquet antiterroriste saisi

    Un détenu condamné pour terrorisme a agressé deux surveillants jeudi 20 juin au matin au centre pénitentiaire du Havre en Seine-Maritime, a appris franceinfo de source proche du dossier. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie après cette agression.

     

    L'homme a crié "Allah Akbar" !

    L'homme âgé de 25 ans a attaqué un surveillant et une surveillante à l'ouverture de sa cellule vers 7 heures du matin. Il les a frappés avec un pied de table en fer et des morceaux de verre au niveau des bras et des jambes, en criant "Allah Akbar". Les deux surveillants sont légèrement blessés. Le détenu a été placé en quartier disciplinaire.

    Une enquête a été ouverte du chef de "violences volontaires avec armes et sur personne dépositaire de l'autorité publique, ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) inférieure à huit jours". Elle a été confiée à la division interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Rouen, la sous-direction anti-terroriste (SDAT) et la direction générale des services intérieurs (DGSI).

     

    L'homme condamné pour association de malfaiteurs terroriste

     Le détenu avait été condamné en juillet 2017 à sept ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste. Pour protester contre cette agression, les surveillants de la prison du Havre ont exercé leur droit de retrait.

    En mars dernier, un homme et sa compagne avait déjà agressé des agents pénitentiaires au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe dans l'Orne en Normandie. Sa compagne, grièvement blessée durant l'intervention, avait succombé à ses blessures.

    franceinfo

    C'est le genre de mec qu'il faut enfermer à vie dans une cellule seul !


    3 commentaires