• Jacques Rançon, le tueur de la gare de Perpignan, avoue un meurtre commis en 1986

    Jacques Rançon, le tueur de la gare de Perpignan, avoue un meurtre commis en 1986

    Jacques Rançon explique qu'il s'agit de son premier meurtre. Interrogé pendant deux jours par les gendarmes de la section de recherche d'Amiens, celui qui a été surnommé le tueur de la gare de Perpignan a reconnu avoir tué en 1986 Isabelle Mesnage, a appris BFMTV auprès du parquet d'Amiens. Le corps de l'informaticienne de 20 ans avait été découvert, mutilé, cinq jours après sa disparition à l'été 1986 à Cachy, dans la Somme.

    Jacques rançon a été placé en garde à vue mardi matin dans les locaux de la gendarmerie de Béziers, l'homme condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour les deux meurtres des disparues de la gare de Perpignan est incarcéré à la maison d'arrêt de Béziers. Dans un premier temps, le suspect, qui a refusé d'être assisté d'un avocat, a réfuté les accusations de ce meurtre vieux de 33 ans. Avant de reconnaître "de nombreux détails", explique-t-on au parquet.

    Enlevée alors qu'elle faisait du stop

    Face aux enquêteurs, Jacques Rançon est revenu sur ce 28 juin 1986, date à laquelle Isabelle Mesnage a été vue pour la dernière fois en vie empruntant un chemin boisé pour rentrer chez elle. L'homme, originaire de la région, a expliqué avoir enlevé la jeune femme alors qu'elle faisait du stop. Il l'a ensuite frappée, violée puis étranglée. Il a également avoué avoir mutiler le corps de sa victime avant de l'abandonner dans la forêt où elle a été retrouvée.

    C'est ce mode opératoire qui a mis les avocats de la famille d'Isabelle Mesnage sur la piste de Jacques Rançon. A l'époque, faute d'hypothèse sérieuse, la justice avait conclu à un non-lieu. En 2018, après l'intervention de Me Seban et Me Herrmann, sollicité par le père de la victime, le parquet d'Amiens a demandé aux gendarmes de la section de recherche d'Amiens de se repencher sur l'enquête. De nouveaux actes d'enquête ont permis d'avoir la certitude que Jacques Rançon vivait au Plessier-Rozainvilliers, à une quinzaine de kilomètres de là où le corps d'Isabelle Mesnage a été retrouvé.

    "Il connaissait particulièrement bien la région et les lieux discrets existants aux alentours", précise le parquet d'Amiens.

    Après la réouverture du dossier et l'ouverture d'une information judiciaire le 1er octobre 2018, une nouvelle autopsie du corps d'Isabelle Mesnage a été réalisée. L'examen a permis de révéler "de très fortes similitudes" avec le mode opératoire utilisé par Jacques Rançon pour tuer Moktaria Chaib et Marie-Hélène Gonzalez en 1997 et 1998. Deux meurtres pour lesquels Jacques Rançon a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

    BFM.TV

    Quel dommage que Badinter ait supprimé la peine de mort

    Va falloir entretenir ce meurtrier jusqu'à la fin de sa vie


  • Commentaires

    1
    Rakia
    Jeudi 20 Juin 2019 à 16:09

    C’est clair,la peine de mort n’aurait jamais dû être supprimée,quel gâchis ! 

    Ce monstre ne méritait pas de vivre ,même de la prison ferme à vie ,on lui 

    offre un cadeau ...! Le stop est un danger de mort ,il,faut sensibiliser tous les 

    jeunes pour qu’ils évitent ce moyen de transport gratuit ,mais pas vraiment ...!

    2
    Jeudi 20 Juin 2019 à 17:43

    Si  on  l' avait  supprimé  au  premier  meurtre ,  il  n' y en aurait  pas   eu d' autre

    3
    françoise
    Jeudi 20 Juin 2019 à 19:44

    Il faudrait qu'il se fasse tuer en prison par un autre détenu   ce serait la meilleur chose pour lui !

    4
    fripouille
    Jeudi 20 Juin 2019 à 22:18

    Rien qu'à le regarder j'ai peur. Ca nous sert à quoi de montrer de l'humanité à des gens qui n'en n'ont pas ? A nous encombrer et à nous faire courir des risques.

    5
    Lundi 8 Juillet 2019 à 19:19

    Ce type est épouvantable .

    Il doit faire tourner le système pour être ainsi épargné ? 

    Aux USA,il y a bien pire que lui ,hélas .

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