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  • Villiers-le-Bel : menacé de mort après avoir porté plainte

    Les policiers de Sarcelles ont été alertés qu’une rixe était en cours rue Pierre-Sémard, à Villiers-le-Bel, dans le supermarché Leader Price. Il est alors autour de 19 heures, mardi, lorsqu’une patrouille s’y rend. Le responsable, sur place, explique qu’un jeune avait commis un vol dans son magasin plus tôt et qu’il avait déposé plainte contre lui, le connaissant, au commissariat de Sarcelles. Ce qui manifestement n’a pas plu au jeune, qui est revenu avec des copains. Au cours de l’altercation, il a menacé de mort le gérant.

    Ce jeune homme âgé de 16 ans, originaire de Villiers-le-Bel, est toujours sur place quand les policiers sont arrivés et les insulte également. Il résiste à son interpellation, frappe les fonctionnaires et les menace de mort avant d’être placé en garde à vue. Quatre policiers ont été légèrement blessés au cours cette intervention.

    Le Parisien


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  • Grenoble : un détenu armé tente de s’évader de l’hôpital

    L’arme à feu était cachée dans le faux plafond des toilettes. Conduit à l’hôpital pour une consultation au service de gastro-entérologie de l’hôpital de Grenoble (Isère) ce mercredi, un détenu a tenté de s’évader mercredi à l’aide d’un pistolet, a-t-on appris auprès du parquet, confirmant une information du Dauphiné libéré.

    Après avoir prétexté un besoin pressant, l’homme est ressorti avec deux pistolets, dont l’un était factice, ajoute le parquet. « Il a demandé à aller aux toilettes et mes collègues ont procédé au contrôle habituel des lieux, puis l’ont laissé seul dans les WC », raconte un représentant du Syndicat pénitentiaire des surveillants cité par Le Dauphiné libéré. « Le détenu en est ressorti quelques instants plus tard en braquant une arme à feu sur eux et il leur a ordonné de déverrouiller les menottes et de détacher les entraves. »

    Le détenu dans l’attente du jugement

    Une lutte s’est engagée durant laquelle le détenu de la maison d’arrêt de Varces a tiré deux coups de feu de calibre 7.65. Les tirs ont été déviés par un surveillant et n’ont pas fait de blessé. Le fuyard a été maîtrisé et placé en garde à vue par les enquêteurs de la police judiciaire de Grenoble pour « tentative d’évasion » et « tentative d’homicide sur les surveillants pénitentiaires ».

    L’homme, dont le casier judiciaire fait état de 27 condamnations, était incarcéré dans l’attente de son jugement vendredi pour une précédente évasion d’un centre de semi-liberté au cours de laquelle il avait « foncé sur des gendarmes », a précisé la source judiciaire.

    Le Parisien


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  • L'Italie adopte la controversée loi anti-migrants de Matteo Salvini

    Le vote du controversé décret-loi, ardemment soutenu par Matteo Salvini, aura une nouvelle fois mis à l'épreuve la fragile coalition au pouvoir en Italie. La Chambre des députés a adopté mercredi, par 396 voix contre 99, le texte qui vient durcir la politique d'immigration du pays. Le vote du texte a été accueilli par des acclamations du côté de la Ligue. À l'inverse, aucun applaudissement n'est venu des rangs de leurs alliés du Mouvement 5 Étoiles (M5S), relève La Stampa. Quatorze députés populistes ont d'ailleurs refusé de participer au vote. Le gouvernement avait choisi de poser la question de confiance pour la fronde déjà menée par une dizaine d'élus populistes au Sénat. Cinq sénateurs du M5S s'étaient également abstenus lors du passage du texte à la chambre haute.

    Le «décret Salvini» abolit notamment les permis de séjour humanitaires actuellement octroyés à 25% des demandeurs d'asile et d'une durée de deux ans. Il est remplacé par divers autres permis: «protection spéciale» d'une durée d'un an, ou «catastrophe naturelle dans le pays d'origine» d'une durée de six mois. Le texte permet d'expulser tout demandeur ayant commis certains délits en Italie. Il réorganise aussi le système d'accueil des 146.000 demandeurs d'asile, présents sur le territoire à la fin octobre. Ces derniers, jusqu'à présent libres de leurs mouvements après identification, seront internés pendant 30 jours dans des «hotposts». Dans son volet sécurité, il généralise l'utilisation des pistolets électriques et facilite l'évacuation des bâtiments occupés.

    Une coalition sous tension

    Ce vote illustre une fois de plus la faiblesse de l'accord de gouvernement conclu entre deux forces politiques très différentes. La semaine dernière, ces tensions s'étaient déjà cristallisées lors de l'examen à la Chambre de la loi anticorruption après l'adoption, contre l'avis du gouvernement, d'un amendement visant à exclure de son champ d'application les détournements de fonds. Le M5S avait accusé les parlementaires de la Ligue d'avoir voulu épargner des poursuites judiciaires à deux de leurs dirigeants. Matteo Salvini, vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur, avait de son côté tenté de minimiser l'incident qualifiant ce vote d'«erreur» et d'«accident» de parcours sans conséquence pour le gouvernement.

    Aux élections du 4 mars, la Ligue et Forza Italia étaient arrivées en tête avec 37% des voix, 17% pour le premier et 14% pour le second. Faute de majorité et après de longues tractations, Silvio Berlusconi avait laissé son allié négocier seul un contrat de gouvernement avec le M5S, qui avait de son côté réuni 33,5% des suffrages. Seulement, la popularité de Matteo Salvini n'a depuis cessé de croître. Son parti dépasse désormais le M5S dans les enquêtes d'opinion. De quoi alimenter les spéculations d'une partie de la presse italienne qui considère que la chute du gouvernement est à prévoir avant les Européennes en mai, et que l'arrivée de Matteo Salvini à la tête de l'Italie n'est plus qu'une question de temps. 

    L'intéressé a encore juré mercredi qu'il n'avait aucune intention de prendre la place occupée par Giuseppe Conte. Jusqu'à quand?

    Le Figaro.fr


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  • États-Unis: les overdoses font baisser l'espérance de vie

    70 000 personnes sont mortes d'overdose en 2017 aux Etats-Unis. Une augmentation de 10 % par rapport à 2016.

    L'espérance de vie a continué à baisser aux Etats-Unis en 2017 par rapport à 2014, une dégradation historique principalement due à la crise des overdoses de drogues, selon des statistiques de santé publiées jeudi.

    L'espérance de vie à la naissance était en 2017 de 76,1 ans pour les hommes et de 81,1 ans pour les femmes. La moyenne pour la population était de 78,6 ans, contre 78,9 en 2014. C'est trois ans et demi de moins que de l'autre côté de la frontière, au Canada, également touché par les overdoses.

    Fléau commencé en début des années 2000

    Le fléau des overdoses de drogues a commencé au début des années 2000, son intensité s'accélérant depuis quatre ans. En 2017, environ 70 000 Américains sont morts d'overdoses de drogues, 10% de plus qu'en 2016. Les suicides ont également augmenté en 2017 aux Etats-Unis.

    En nombre de morts, Robert Anderson, chef des statistiques de la mortalité au Centre national des statistiques de santé, compare cela au pic de l'épidémie de VIH, à une différence près : celle-ci avait rapidement décliné. Le statisticien espère que les overdoses suivront le même chemin. "Nous sommes un pays développé, l'espérance de vie devrait augmenter, pas diminuer", dit-il.

    Parmi les 35 pays de l'OCDE, seule l'Islande a récemment vu l'espérance de vie baisser sur trois ans, selon des chiffres couvrant jusqu'à 2016. Ailleurs, elle a augmenté ou stagné.

    Opiacés synthétiques

    Il y a deux catégories d'overdoses : d'une part les drogues non-opiacées, comme la cocaïne, la méthamphétamine et les autres psychostimulants dont la MDMA. 27 000 morts environ. L'augmentation est largement due à la seconde catégorie: les opiacés.

    Cela inclut l'héroïne, la morphine, et les opiacés dits semi-synthétiques comme l'oxycodone, un antidouleur sur ordonnance mais détourné sur le marché noir. Dernièrement, la majorité des morts sont venus d'une nouvelle génération : les opiacés synthétiques, comme le fentanyl, des dizaines de fois plus puissant que l'héroïne, où une erreur de dosage peut être fatale. Le chanteur Prince en est mort.

    Le taux de morts par opiacés synthétiques avait doublé de 2015 à 2016. L'an dernier, il n'a augmenté "que" de 45%. C'est la relative note d'espoir contenue dans les chiffres de 2017 : le nombre d'overdoses continue de croître, mais à une allure moins soutenue.

    Crise en Nouvelle-Angleterre

    L'Amérique n'est pas également frappée par le fléau. Les Etats ruraux du centre du pays, du Texas au Dakota du Sud, sont relativement épargnés. La crise est vive en Nouvelle-Angleterre, dans le coin nord-est, où les décès par overdoses fournissent plus du quart des dons d'organes, rivalisant avec les accidents de la route.

    Elle est très forte aussi dans deux Etats de l'ex-ceinture industrielle (Ohio et Pennsylvanie) et, surtout, la très pauvre Virginie-Occidentale, en tête du triste classement avec 58 morts pour 100 000 personnes, contre une moyenne nationale de 22.

    L'Express


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  • Avec Général Pierre de Villiers, Ségolène Royal, Michel Drucker et Christine Ockrent. Cette dernière a parlé de l'Arabie Saoudite

     

    Zemmour et Naulleau 7 ..." n'est plus disponible en raison d'une réclamation pour atteinte aux droits d'auteur envoyée par Groupe M6 protected TV contents.

     

    Bande d'enfoirés ! J'avais fait tout ça pour Pierre et plus rien. je suis écoeurée !


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  • Après le carburant, le gouvernement va-t-il décider d'une hausse de l'électricité?

    Après le carburant, l'exécutif pourrait décider d'une hausse des tarifs de l'électricité, et ce dès le mois de février 2019.

     

    Après la fronde contre la hausse des prix du carburant, le gouvernement va-t-il affronter la grogne contre l'augmentation tarifaire de l'électricité? Selon L'Opinion, l'exécutif recevra prochainement de la part de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) une proposition d'évolution du tarif de l'électricité, qui devrait aller dans le sens d'une hausse de 3 à 4% du prix actuellement payé par les Français. Si la CRE peut encore moduler ses recommandations, le résultat devrait se traduire par une hausse significative sur la facture. 

    Vers une nouvelle grogne?

    Cette augmentation tarifaire interviendrait dès le 1er février prochain, soit un mois après la hausse des prix du carburant, sur laquelle l'exécutif ne compte pas revenir malgré la fronde des gilets jaunes, qui s'apprêtent à mener leur troisième week-end d'action nationale.

    Autrement dit, cette énième hausse tomberait mal en terme de calendrier pour le gouvernement, qui pourrait se retrouver confronté à une nouvelle grogne en 2019, ou à un renforcement de la colère qui s'exprime depuis plusieurs semaines, et qui reçoit le soutien d'une large partie de l'opinion publique. Selon un sondage Elabe pour BFMTV diffusé mercredi, 75% des Français approuvent en effet la mobilisation des gilets jaunes. 

    Et au delà du principe seul d'une augmentation, la grogne pourrait se construire autour de l'ampleur de cette hausse de l'électricité, si celle-ci s'élève effectivement à 3%. Pour rappel, la dernière augmentation tarifaire remonte à février 2018, et s'était élevée à 0,7%. Mais la baisse de 0,5% au mois d'août avait finalement presque annulé son effet, rappelle L'Opinion.

    Un piège pour l'exécutif

    Le gouvernement peut décider d'ignorer cette recommandation de la CRE, comme l'avait fait l'exécutif en 2014, par la voix de Ségolène Royal. La ministre de l'Environnement avait préféré préserver le pouvoir d'achat des Français. Mais sa décision avait finalement été annulée par le Conseil d'Etat, et les consommateurs avaient vu l'effet de cette reculade deux ans plus tard, sur leur facture, qui avait augmenté rétroactivement. 

    Si Emmanuel Macron et Edouard Philippe venaient à prendre la même décision pour ne pas attiser davantage la colère des Français, ils s'exposeraient donc au même risque. Mais s'ils décident d'appliquer les recommandations de la CRE dès le mois de février, le risque d'un début d'année marqué par une généralisation de la colère de la rue est grand. 

    BFM.TV


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - JEUDI 29 11 2018

     

    Alors passez une bonne journée


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  • En avouant 90 meurtres, Samuel Little pourrait être le tueur en série le plus meurtrier des Etats-Unis

    En avouant 90 meurtres, Samuel Little pourrait être le tueur en série le plus meurtrier des Etats-Unis

    En s’attaquant aux invisibles de la société américaine, dans des quartiers où la mort fait partie du quotidien, Samuel Little a échappé pendant d’un demi-siècle à la justice de son pays.

    Au fond du pénitencier du Texas, un homme de 78 ans reçoit des visiteurs nombreux et réguliers. Le prisonnier a bien des choses à leur dire. Diabétique, malade du cœur, il a peu de temps devant lui et il n’aura que ça à faire jusqu’à la fin de ses jours. Samuel Little a été condamné à trois peines de prison à vie. Pour trois meurtres commis dans les années 1980.

    Trois perpétuités pour raconter ses crimes à des enquêteurs qui affluent de tout le pays pour l’interroger et qui ont déjà établi son implication dans vingt-sept autres meurtres. Il en a lui-même avoué quarante de plus, portant le nombre de ses victimes à quatre-vingt-dix. Toutes sont des femmes. L’homme a « semé » leurs cadavres dans plus de quatorze Etats américains, au fil d’une vie qui a pris la trajectoire d’une longue et mortelle randonnée ; car Little a passé près d’un demi-siècle à tuer.

    D’après le New York Times, qui lui a consacré un portrait, lundi 26 novembre, il pourrait être le tueur en série le plus meurtrier de l’histoire des Etats-Unis, un pays qui en a pourtant produit de manière prolifique. Mais l’homme aurait pu finir ses jours dans l’anonymat misérable d’un refuge pour sans-abri du Kentucky, si deux enquêteurs n’avaient pas retrouvé sa trace en 2012, grâce à son ADN retrouvé sur les corps de deux femmes tuées dans la région de Los Angeles dans les années 1990.

    Ses meurtres racontés avec force détails

    Arrêté, conduit en Californie, condamné et emprisonné, il reçoit en 2018 la visite d’un enquêteur texan, James Holland. Ce dernier, qui appartient au corps des Rangers, parvient peu à peu à gagner la confiance du tueur. Little avoue un autre crime, puis encore un autre, et n’en finira plus de s’épancher sur des meurtres pour lesquels il n’a pas encore été condamné. Des dizaines et des dizaines d’affaires d’assassinats jusqu’ici non résolues.

    Il est alors transféré dans une prison du Texas où ses révélations abondantes attirent des enquêteurs soucieux de résoudre des affaires classées depuis des décennies. Plusieurs dizaines d’entre eux l’ont entendu ainsi que des agents du FBI. Quotidiennement, Little raconte ses meurtres ; avec force détails. L’enlèvement de ses victimes dans des bars, dans les rues, dans des boîtes de nuits. Il décrit la banquette arrière de sa voiture où il étranglait ses victimes.

    D’après les enquêteurs cités par le New York Times, le tueur est pointilleux sur les détails de son mode opératoire et émet parfois un gloussement d’aise à l’évocation de ses forfaits. L’enthousiasme l’emporte par moments et il se met alors à parler à un rythme effréné qui le rend difficilement compréhensible. Lorsqu’il a été arrêté dans le Kentucky, Little n’avait passé que dix années cumulées, en plusieurs peines, en prison pour divers méfaits, jamais pour meurtre.

    Des femmes dont la mort n’émeut pas les foules

    Comment un meurtrier de masse comme Little a pu échapper si longtemps à la justice de son pays ? Sans doute en grande partie parce que ses victimes étaient des invisibles, souligne le New York Times. Des femmes de quartiers déshérités, perdues, droguées, dont la disparition ou la mort n’émeut pas les foules et ne mobilise pas toujours la police. Des femmes pour lesquelles personne, aucun proche, ne réclame justice. A ceux qui l’interrogent, il décrit son terrain de méfait : une Amérique parallèle, où survivent celles dont l’existence est insignifiante aux yeux des autres et où le tueur peut agir à sa guise.

    Son récit dresse une cartographie souterraine de zones miséreuses ravagées par la pauvreté et la drogue, où les meurtres demeurent souvent irrésolus. C’est le monde où il est né, lui qui a vu le jour dans une prison, alors que sa mère prostituée était incarcérée. Samuel Little n’a pas de regret. Il révulse par ses crimes et sa conscience tranquille, tout en tendant à son pays un miroir cruel.

    Le Monde.fr


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR -

     

    Passez une bonne soirée


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  • Bonsoir à tous, 
    Ce soir à 20h45 retrouvez NDA sur BFM TV au micro de Nathalie Lévy. 
    Merci de votre fidélité et à bientôt. 
    Amicalement, 
    L’équipe digitale de DLF. 


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  • Cette belle chanson me rappelle des souvenirs ...


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  • Pour préserver et améliorer la biodiversité, la région Normandie choisit la fédération des chasseurs comme partenaire

    Le Conseil régional s'engage aux côtés de la fédération des chasseurs de Normandie. À compter de début 2019, ce partenariat aura pour vocation à préserver et à améliorer la biodiversité en Normandie. Annonce faite jeudi 22 novembre après-midi par Hervé Morin, en visite au groupement d'intérêt cynégétique de la Plaine d'Écouché Nord (Orne), entre Argentan et Falaise. (...) Un plan régional ciblera le Courlis cendré, oiseau migrateur à la population en déclin depuis une quinzaine d'années. Une autre action vise au rétablissement de la "trame verte et bleue", (...) Enfin, la fédération de chasse va acquérir un radar qui sera implanté en Baie des Veys, puis en Baie de Seine. Son rôle sera d'améliorer la connaissance concernant les oiseaux, notamment migrateurs.
    (extraits de l'article d'Eric Mas, Tendance Ouest)

    Source :

    Politique et animaux


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  • Le département du Morbihan soutient l'opération de promotion de la chasse "Un dimanche à la chasse"

    La société de chasse de Saint Hubert - Languidic, en liaison avec la fédération départementale des chasseurs du Morbihan, engage une opération de découverte à destination du grand public cet automne : « Un dimanche à la chasse » (...) soutenue par le Conseil départemental du Morbihan, François Goulard (Les Républicains) 
    (extrait de l'article du Télégramme)

    Source :

     

    Politique et animaux

    Vous pouvez aller sur ce site, Politique & animaux, voir menu à gauche dans "Aidons les animaux"


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  • En Israël, le retour de la rougeole lié au mouvement anti-vaccin chez les religieux

    ministre démissionnaire de la Santé Yaakov Litzman, prise le 14 septembre 2016 près de Tel-Aviv 

     

    Chronique sur la société israélienne, dans ce qu’elle a de plus surprenant – son futurisme, son tribalisme, ses déchirements, ses espoirs. Aujourd’hui, comment une épidémie de rougeole ravage les enclaves ultra-orthodoxes, où le mouvement anti-vaccin a fait des émules.

     

    Début novembre, une équipe de secouristes israéliens se rend au domicile d’une famille religieuse de Méa Shéarim, cette enclave haredi («craignant-Dieu») de Jérusalem si radicale qu’elle est bouclée par des barrières durant le shabbat. Les médecins ont été appelés pour secourir une fillette de 18 mois qui, selon ses parents, s’est «évanouie». À leur arrivée, le bébé n’a plus de pouls. La famille, dont la progéniture a le visage grêlé par les marques de la rougeole, s’enferme dans une pièce adjacente et prie. L’enfant ne ressuscitera pas.

    Le fait divers a fait la une en Israël, symbole de la gravité de l’épidémie de rougeole qui touche le pays, et plus spécifiquement la région de Jérusalem et ses quartiers ultraorthodoxes. En 2016, seuls neuf cas ont été recensés dans l’Etat hébreu, puis 33 en 2017. Cette année, le dernier comptage du ministère de la Santé réalisé fin novembre faisait état de 2000 cas, dont plus de 800 à Jérusalem. Du jamais vu depuis des décennies.

    La contagion a commencé à toucher les Etats-Unis, où la rougeole a été officiellement éradiquée au début des années 2000. Là encore, la centaine de malades signalés vit dans les bastions haredim de Brooklyn et du New Jersey, les responsables locaux pointant du doigt les ultraorthodoxes revenant de voyage en Israël. Très contagieuse, la rougeole est considérée par l’Organisation mondiale de la Santé comme l’une des principales causes de décès chez les jeunes enfants, malgré l’efficacité du vaccin contre la maladie.

    Ecoliers 

    Dans l’immense majorité des cas, dont celui de la fillette de Méa Shéarim, les malades ne sont pas vaccinés, contrairement à 96 % du reste de la population israélienne. Israel Hayom, quotidien pourtant acquis au Premier ministre Benyamin Nétanyahou, s’est alarmé de l’apathie des autorités, révélant cette semaine que 500 des 600 écoliers de la ville de Pardes Hanna-Karkur (nord d’Israël) n’ont toujours pas été inoculés contre le virus.

    Yaakov Litzman, le vice-ministre de la Santé en charge du dossier, a lancé une campagne de sensibilisation s’appuyant sur les rabbins, tout en minorant l’épidémie qu’il qualifie de «légère». Cet ultraorthodoxe à la longue barbe blanche est sous le feu des critiques pour avoir estimé que la situation actuelle est autant due au «secteur arabe qu’au secteur haredi». Assertion fermement démentie par Nadav Davidovitch, président de l’Association de la santé publique israélienne, qui rappelle le très haut taux de vaccination de la population palestinienne et la quasi-absence de cas dans ces communautés.

    «Meurtriers»

    Le 18 novembre, une proposition de loi prévoyant une amende de 2 000 shekels (un peu moins de 500 euros), prélevés sur les allocations familiales, contre les parents refusant de vacciner leurs enfants a été approuvée à l’unanimité par le comité ministériel de la Knesset. Mais il est peu probable, alors que la coalition de Nétanyahou est en crise, que le texte soit voté dans l’immédiat. Ni qu’il soit très dissuasif.

    Les médias communautaires tentent d’analyser la montée du mouvement «anti-vax» chez les hommes en noir. Un groupe d’influents rabbins a signé un avis religieux distribué sous forme de prospectus dénonçant les parents récalcitrants comme «meurtriers», violant le principe talmudique du pikuach nefesh qui veut que la préservation de la vie humaine supplante toute autre considération, y compris religieuse.

    Mais des sectes minoritaires du mouvement haredi se retranchent derrière la volonté de Dieu. Se mêlent inquiétudes en vogue (notamment la conviction que le vaccin provoque l’autisme) et méfiance multiséculaire envers le monde moderne et les autorités. Certains avancent aussi des raisons sociales derrière l’épidémie, notamment les conditions de vie insalubres des «craignant-Dieu» et leur difficulté à accéder à l’information, puisque la plupart se passent d’internet.

    Libération

    Je ne savais pas qu'il y avait des israéliens aussi stupides !


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  • Le calvaire d’une femme harcelée au travail

    Dès mardi, un portail en ligne sera dédié aux victimes de violences sexistes et sexuelles. Un soutien dont aurait bien eu besoin Serena*, qui témoigne.

     

    Un service-public.fr », sous la forme d’un « tchat ». Il permettra aux victimes un « échange personnalisé et adapté » avec un policier ou un gendarme.

    37 de ces fonctionnaires ont été spécifiquement formés depuis plusieurs mois pour accompagner les victimes au plan de la procédure et faciliter leur prise en charge sociale et psychologique. En 2017, 109 femmes et 16 hommes sont morts, victimes de la violence de leur partenaire ou ex-partenaire de vie. Soit une femme tous les trois jours. Nous avons recueilli, sous couvert d’anonymat, le témoignage de Serena*, 22 ans, assistante de direction dans une entreprise de communication.

    Que pensez-vous de la création de ce portail ?

    SERENA. C’est une très bonne initiative. Quand cela vous arrive, vous ne savez pas à quelle porte taper. Vous ne mesurez pas vraiment la gravité des faits. Vous vous dites : « Est-ce mon comportement qui est en cause ? Pourquoi n’ai-je pas réagi ? » Cela renvoie à votre histoire personnelle.

    Comment tout a commencé ?

    Un soir, dans son bureau, il m’a dit en souriant : « Je devine tes formes sous ta robe, je t’imagine nue dans mon lit ». J’ai souri bêtement, ne sachant pas quoi répondre, et je suis sortie. Cet homme est très influent au sein de l’entreprise, et suscite beaucoup de crainte. On connaît ses dérapages réguliers mais il a toujours été couvert par les précédentes directions. Ça a commencé par des remarques graveleuses, par exemple : « Si tu te baisses, je ne me retiens pas ». « Puis un jour, il a franchi un cap : il a réussi à me toucher la poitrine dans son bureau. Pour la première fois, je lui ai tenu tête. Ensuite, je suis partie en congés car j’avais besoin de souffler.

    Qu’est-ce qui vous a poussé à porter plainte ?

    J’ai mis deux ans et demi. Il y a eu un changement de direction, j’ai senti plus d’écoute. J’ai surtout appris que d’autres salariées étaient concernées. Certaines se sont confiées à moi, en pleurs. Cela m’a poussé à agir. Je me suis dit : « Si tu ne bouges pas, qui va le faire ? » C’est un homme qui a enregistré ma plainte au commissariat, j’aurais préféré me confier à une femme. Mais cela s’est bien passé. Le policier m’a rassuré, écouté. Une fois la plainte déposée, vous ressentez soulagement et fierté. Mais très vite, on comprend que tout ne fait que commencer.

    C’est-à-dire ?

    Il y a le passage obligé devant les UMJ (Unités médico-judiciaires). Il faut raconter à nouveau. Ça a duré une heure et demi. J’ai beaucoup pleuré et suis ressortie épuisée avec 12 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). À mon retour, mon agresseur était toujours là. Je l’ai croisé dans les couloirs, il m’a narguée. La direction m’a proposé de rester à la maison mais j’ai refusé. Impossible de laisser croire à mon agresseur qu’il a gagné. Il se sent fort, me fixe du regard. Ma hantise, c’est de me retrouver seule dans l’ascenseur avec lui. 4 autres filles ont porté plainte contre lui, trois d’entre elles sont aujourd’hui en congé maladie.

    Et côté justice, cela en est où ?

    Il a été placé en garde à vue, il y a quelques semaines. Ce jour-là, on m’a contactée à 9 heures sur mon lieu de travail pour fixer une confrontation à 11h30. Un peu court pour se préparer psychologiquement. Vous ne pensez qu’à une chose, partir en courant. Mais on vous dit : « Attention, si vous n’y allez pas, il va en tirer avantage ». Je me suis retrouvée dans un petit bureau, juste séparée de mon agresseur par nos avocats respectifs. Il m’a lancé un regard assassin. J’ai dû décrire en détail les faits. Il a nié. Je suis ressortie traumatisée. La nuit suivante, j’ai fait plein de cauchemars.

    C’est quoi le plus dur ?

    Le regard des autres dans l’entreprise. Certains m’évitent. Très très peu sont venus me voir pour m’apporter leur soutien. Un responsable m’a même demandé si j’avais un décolleté le jour où mon agresseur m’a touché la poitrine… Aujourd’hui, je suis fatiguée, mon lien avec l’entreprise est en partie brisé.

    *Le prénom a été changé.

    Le Parisien


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