• Espagne: un mort à Melilla, quelque 200 migrants entrent

    Un groupe de 200 migrants a franchi dimanche la frontière de Melilla, en Espagne. L'un d'eux est mort, et 19 autres ont été blessés.

     

    Un migrant est mort et 19 ont été blessés dimanche matin dans l'enclave espagnole de Melilla après avoir traversé, avec environ 200 personnes, la clôture avec le Maroc, a annoncé la préfecture.

    Vers 9 heures, un groupe d'environ 300 migrants originaires d'Afrique subsaharienne ont tenté d'escalader la clôture, "dont environ 200 y sont parvenus, tous des hommes", a expliqué la préfecture dans un communiqué.

    "Malheureusement, l'un des migrants est décédé" et "tout indique qu'il s'est agi d'un arrêt cardio-respiratoire", ajoute la préfecture.

    Il a été retrouvé inanimé sur le sol, près de l'endroit par lequel les migrants sont entrés. Les secours ont tenté pendant 40 minutes de le réanimer, a ajouté la préfète Sabrina Moh, citée dans le communiqué.

    Un total de 19 migrants, blessés, ont dû être conduits aux urgences "pour des blessures légères telles que des coupures ou des fractures". Six agents des forces de l'ordre ont été légèrement blessés, sans avoir besoin d'assistance médicale.

    Barbelés coupants

    La frontière de Melilla est protégée par deux grillages de six mètres de haut surplombés de barbelés coupants. Pour la traverser, les migrants utilisent souvent des crochets et des chaussures munies de clous. Le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez avait annoncé en juin son intention de retirer ces barbelés, sans que la mesure ne soit pour l'instant suivie d'effet.

    Les Africains entrés dans la ville espagnole se sont rendus au centre d'accueil temporaire de migrants où ils peuvent déposer une demande d'asile.

    L'Espagne est régulièrement épinglée par les autorités européennes pour son traitement de l'immigration, en particulier à Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres de l'Union européenne avec l'Afrique. Fin août, une centaine de migrants entrés à Ceuta avaient été renvoyés vers le Maroc, suscitant les critiques des défenseurs des droits de l'homme.

    L'Espagne est devenue la première porte d'entrée de l'immigration clandestine en Europe, avec plus de 47.000 migrants entrés depuis le début de l'année, dont environ 5.000 par voie terrestre selon l'Organisation internationale pour les Migrations.

    BFM.TV


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  • Il fait demi-tour sur l'autoroute pour éviter un contrôle et provoque un accident mortel

    Un accident a fait deux morts et trois blessés graves dans la nuit de dimanche à lundi sur l'autoroute A10, après qu'un automobiliste a fait demi-tour à l'approche d'un péage pour éviter un contrôle douanier, a appris l'AFP de sources concordantes.

     

    Alors qu'il arrivait vers 1h20 au niveau du péage de Saint-Arnoult dans les Yvelines, où se trouvait un équipage douanier, le conducteur âgé de 25 ans a fait demi-tour et a roulé à contresens sur la voie en direction de la capitale, ont indiqué les pompiers.

    Une passagère et deux enfants en bas âge grièvement blessés

    Il a alors percuté à très grande vitesse un véhicule transportant une famille. Le conducteur à contresens est décédé dans l'accident, ainsi que celui du second véhicule, la femme sur le siège passager et les deux enfants en bas âge à l'arrière ayant été grièvement blessés, ont déclaré les gendarmes.

    Un troisième véhicule a été percuté mais ses deux occupants sont indemnes, selon les gendarmes.

    Dans la voiture du conducteur à contresens, une importante somme d'argent en liquide a été retrouvée: une enquête pour "blanchiment" a été ouverte et confiée à la section de recherches de Versailles, a indiqué le parquet. Une autre enquête pour homicide et blessures involontaires est menée par le peloton autoroutier de Saint-Arnoult.

    Paris Match


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - LUNDI 22 10 2018

     

    Passez un bon lundi


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 21 10 2018


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  • Bébés nés sans bras: le gouvernement lance une nouvelle enquête

    Le gouvernement a décidé de lancer une nouvelle enquête sur les bébés sans bras nés dans plusieurs départements, a déclaré dimanche la ministre de la Santé Agnès Buzyn en jugeant «insupportable» que ces cas groupés restent sans explication.

    Avec le ministre de la Transition écologique François de Rugy, «nous avons décidé de relancer une enquête» avec l’Anses et Santé Publique France pour avoir des «regards croisés» de médecins et d’experts de l’environnement, a-t-elle déclaré lors du «Grand jury» RTL-Le Figaro-LCI.


    «On ne peut pas se satisfaire de dire qu’on n’a pas trouvé de causes, c’est insupportable», a ajouté Mme Buzyn.

    «Bébés nés sans bras : s’en remettre à la fatalité n’est pas acceptable !», a pour sa part tweeté François de Rugy, au sujet de cette «nouvelle enquête» pour «faire toute la lumière sur l’origine de ces malformations».

    Ces cas groupés ont été observés dans l’Ain (7 naissances entre 2009 et 2014), en Loire Atlantique (3 naissances entre 2007 et 2008) et en Bretagne (4 naissances entre 2011 et 2013), à chaque fois dans un périmètre restreint. Ils ont suscité des inquiétudes dans les zones concernées.

    Après une première enquête, l’agence sanitaire Santé publique France a conclu début octobre que le nombre de cas de l’Ain n’était pas statistiquement supérieur à la moyenne nationale. A l’inverse, il y a bien, selon elle, un excès de cas en Loire-Atlantique et en Bretagne, mais qui restent sans explications.

    Selon Mme Buzyn, il y a «entre 80 et 100 naissance par an avec des malformations de membres» en France.

    Les causes peuvent être génétiques, liées à des contraintes physiques ou dues à des substances toxiques (alimentation, environnement, voire médicaments dans le cas du thalidomide, anti-nauséeux qui avait fait naître des milliers d’enfants sans bras entre 1957 et 1962). Plusieurs facteurs entrent sans doute en ligne de compte.

    La ministre a par ailleurs assuré qu’il était «hors de question d’arrêter la subvention des registres» y compris du Remera dirigé par Emmanuelle Amar, le plus ancien des six registres des malformations congénitales de France basée à Lyon qui est au centre d’une polémique scientifique après avoir révélé les cas de l’Ain.

    «Quand il y a un registre qui cumule des cas pendant 20 ans 30 ans, si à un moment vous l’arrêtez, on ne peut plus le démarrer, vous perdez l’information. Quand on a un registre qui fonctionne, il ne faut surtout pas l’arrêter», a souligné la ministre.

    Libération 

    Le mystère des bébés nés sans bras - C à Vous - 10/10/2018  

     


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  • Retraçons les grandes étapes qui ont marqué les juifs à travers le monde.

     

     

    Le conflit israélo-palestinien - Résumé depuis 1917

    Histoire des juifs - Résumé depuis 750 av. J-C jusqu'aux conflit israélo-palestinien

     


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  • Migrants refoulés par la France : Salvini envoie des policiers à la frontière

    Matteo Salvini, a annoncé samedi l'envoi de policiers italiens pour empêcher les refoulements de migrants à par la police française à la frontière.

    Le ministère italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a annoncé samedi l'envoi de policiers italiens pour patrouiller à la frontière française afin d'empêcher les refoulements de migrants, après s'être insurgé contre un épisode vendredi à Clavière, pourtant qualifié de normal par la France.

    "L'énième abus des autorités françaises, qui ont aussi profité de la bonne foi de notre police, aura des conséquences: des voitures de patrouille ont été envoyées à Clavière pour contrôler et garder la frontière", a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

    Son annonce s'accompagne de photos montrant des policiers italiens montant la garde à l'endroit même où une voiture de police française a déposé trois migrants vendredi matin.

    "Acte hostile"

    Le leader de l'extrême droite italienne avait diffusé vendredi soir une vidéo filmée par un habitant de Clavière, agrémentée d'une musique dramatique, montrant la voiture de la police française déposer les migrants côté italien et repartir vers la France, à une vingtaine de mètres de là.

    "Sans explications rapides, complètes et convaincantes, nous nous trouverons face à une provocation et à un acte hostile", avait-il commenté.

    Dans la soirée, la préfecture des Hautes-Alpes, du côté français, avait fait valoir dans un communiqué qu'il s'agissait d'"une procédure de non-admission à la frontière en tous points conforme à la pratique agréée entre la police française et la police italienne ainsi qu'au droit européen".

    Selon la préfecture, les trois personnes avaient été refusées faute de documents valables au point de passage de Montgenèvre, 500 mètres plus loin, et le commissariat de Bardonnecchia, le plus proche, avait été informé.

    "Les temps ont changé"

    Selon le ministre de l'Intérieur italien, le commissariat a bien été informé vendredi matin, mais 20 minutes après le moment où la vidéo a été tournée.

    "Et ce n'est pas tout. Il n'y a pas d'accord bilatéral Italie-France, écrit et officiel, qui permette ce type d'opération. Si Emmanuel Macron parle de 'pratique habituelle', c'est le gouvernement qui nous a précédé qui doit en répondre", a dénoncé le ministre italien.

    "Maintenant les temps ont changé et nous n'acceptons pas que des étrangers arrêtés en territoire français soient amenés en Italie sans que nos forces de l'ordre puis vérifier leur identité", a-t-il ajouté.

    Ces refoulements sont une procédure distincte des centaines de demandeurs d'asile que la France renvoie chaque année en Italie en application des accords de Dublin, qui obligent à déposer sa demande d'asile dans le premier pays européen traversé.

    Les relations entre Rome et Paris se sont tendues ces derniers mois. L'Italie accuse ses partenaires européens, à commencer par la France, de l'avoir laissée seule gérer la crise migratoire et les quelque 700.000 migrants arrivés sur ses côtes depuis 2013.

    BFM.TV


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  • Nord : 1,7 millions d'euros de prestations sociales détournées par un réseau dirigé par des Roms

    Un réseau de fraude aux allocations sociales pour un préjudice d'au moins 1,7 million d'euros a été démantelé dans le Nord. Trois Roms roumains ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée.

     

    Une opération menée conjointement par la police judiciaire de Lille et la police aux frontières de Valenciennes a permis de démanteler un réseau de fraude aux prestations sociales dans le Nord. Le préjudice de l'escroquerie s'établit au moins à 1,7 millions d'euros, selon des sources proches de l'enquête citées par l'AFP.

    Les agents de la Caisse d'allocation familiales (Caf) et du régime social des indépendants (RSI) avaient signalé au milieu de l'année 2017 l'accroissement anormal, en quelques mois, de constitution de dossiers – 1 200 rien que pour le Denaisis – d’autoentrepreneurs par des Roms vivant dans le Valenciennois. Selon une source proche de l'enquête, des jeunes femmes se déclaraient autoentrepreneures dans le recyclage de métaux, puis déclaraient des fausses grossesses prises en charge par le RSI. Des dossiers complètement fictifs étaient également déposés.

    «Il s'agissait d'un système frauduleux, dans l'écrasante majorité des cas», précise une source proche de l'enquête. «Ils constituaient des faux certificats de naissance, des fausses cartes d'identité roumaines», ajoute cette même source. L'argent était ensuite transféré en Roumanie et investi notamment dans l'immobilier en Moldavie roumaine, d'où sont originaires «les têtes pensantes du réseau».

    «Le clan était à la manœuvre des constitutions de dossiers pour autrui et évidemment gardait le principal des allocations, ne laissant que quelques miettes aux personnes qui constituaient le dossier», a poursuivi cette même source. «Puis ce clan a constitué des dossiers faux, du début à la fin», a-t-elle ajouté.

    Trois Roms roumains interpellés

    Trois Roms roumains, deux hommes et une femmes âgés de 27 ans et considérés comme les dirigeants du réseau, ont été interpellés, mis en examen pour escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux, et écroués. L'un d'eux était déjà incarcéré, soupçonné d'agressions sexuelles sur mineurs. D'autres membres du réseau ont depuis rejoint la Roumanie.

    Deux d'entre eux s'étaient installés dans l'est de la France et continuaient à frauder. «Les perquisitions à Strasbourg et Forbach [les 15 et 16 octobre] ont pu montrer qu'ils poursuivaient le système dans l'est de la France, puisque de nombreux dossiers de même nature et toute une série de faux documents ont été découverts», selon la même source. Le manque à gagner pour la Caf de Strasbourg serait d'un peu moins de 100 000 euros et les investigations se poursuivent.

    L'enquête a été menée par la police aux frontières de Valenciennes et la division économique et financière de la police judiciaire de Lille.

    RT France


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  • Une enquête a été ouverte à Nice au lendemain du décès à l'hôpital d'un jeune homme qui venait d'être interpellé pour vol par les vigiles d'un hypermarché Auchan de l'agglomération à La Trinité, a ann

    A Romainville, en Seine-Saint Denis, un projet de base de loisirs soutenu par Valérie Pécresse menace une forêt de 28 hectares. Politiques, artistes et citoyens se relaient sur cette mini ZAD pour tenter d’enrayer le ballet des tronçonneuses.

     

    LIEN de l'article : https://francais.rt.com/france/54736-romainville-mini-zad-pour-sauver-foret-menacee-par-construction-base-loisirs


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  • Nice : un jeune homme décède après son interpellation par des vigiles d'un supermarché

    Un jeune homme, sujet à des crises d'épilepsie, est décédé à l'hôpital Pasteur de Nice après avoir été interpellé en train de transvaser de l'alcool dans un supermarché Auchan.

     

    Une enquête a été ouverte à Nice au lendemain du décès à l'hôpital d'un jeune homme qui venait d'être interpellé pour vol par les vigiles d'un hypermarché Auchan de l'agglomération à La Trinité, a annoncé samedi le parquet. L'enquête confiée à la brigade de recherches de gendarmerie de Nice a été ouverte "pour connaître les circonstances de l'interpellation et les violences éventuelles qui ont pu être commises", a précisé le procureur de la République Jean-Michel Prêtre, en soulignant que la victime, née en 1997, souffrait d'une santé "très dégradée" et d'une "épilepsie très importante".

    Surpris en train de transvaser de l'alcool.

    Quatre vigiles étaient en garde à vue samedi et entendus par la gendarmerie qui a précisé qu'"aucune hypothèse n'était exclue". "Au vu des éléments dont nous disposons, il n'y a eu aucune agressivité ni de la part du jeune homme ni de celle des agents de sécurité", a pour sa part réagi Auchan.

    Selon les premiers éléments, cités par le procureur, le jeune "plutôt défavorablement connu de la gendarmerie pour des faits de stupéfiants, violences et vols" a été surpris vendredi en train de transvaser une bouteille d'alcool dans une autre dans le rayon du Auchan de La Trinité, de la vodka selon l'enseigne, puis appréhendé par deux vigiles en caisse à 16h46. Conduit dans les locaux de la sécurité du magasin, "les images de vidéosurveillance montrent que soudainement il a un comportement qui apparaît agressif" et dont "il sera recherché si cela résulte d'une crise d'épilepsie ou des circonstances de l'interpellation", a ajouté Jean-Michel Prêtre.

    Possible œdème intracrânien.

    Après avoir reçu le renfort de deux autres collègues, les vigiles ont appelé les gendarmes qui ont à leur tour prévenu les pompiers. Transporté à l'hôpital Pasteur à Nice où il a fait "plusieurs arrêts cardio-vasculaires", il est décédé vers 21h, a précisé le procureur. "Il n'est pas décédé dans le magasin, mais à l'hôpital et c'est l'ensemble du parcours et de sa prise en charge qui va être l'objet d'une revue de détail", a souligné Jean-Michel Prêtre, exprimant "sa compassion" pour la victime et la famille, vivant près de Nice.

    "Je veux avoir la vérité de cette affaire", a affirme le procureur, promettant "toutes les investigations possibles et imaginables". Un premier examen médico-légal a révélé "des traces de violences sur le corps mais pas létales", ainsi que la présence "d'un œdème au niveau du crâne mais dont la cause peut être l'épilepsie", a-t-il ajouté. "L'épilepsie prolongée peut provoquer un œdème intracrânien, mais cela peut être aussi le résultat d'un traumatisme subi pendant l'interpellation", a-t-il poursuivi, précisant qu'une autopsie allait être réalisée "prochainement".

    Europe 1


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  • J'espère qu'il ne lui arrivera pas la même chose qu'à Jean-Edern Hallier


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    Bonne soirée et douce nuit


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  • Montreuil: la justice évacue des migrants logés par le maire

    Le maire de Montreuil avait réquisitionné des locaux appartenant à l'État pour reloger des travailleurs migrants.

    Expulsés.

    Vendredi, le tribunal administratif de Paris a "suspendu l'exécution de l'arrêté" pris par le maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Il avait réquisitionné des locaux appartenant à l'État, afin de reloger des travailleurs migrants. Un communiqué de la préfecture de Seine-Saint-Denis enjoint "tous les occupants présents sur le site d'évacuer ces locaux, d'enlever tous les matériels entreposés et de remettre les lieux en état dans un délai de 8 jours" après notification de l'ordonnance, ajoute la préfecture.

    Le 26 septembre à l'aube, le maire de cette commune de banlieue parisienne, Patrice Bessac (PCF), avait procédé à la réquisition administrative de 15 000 m2 de bureaux vides anciennement occupés par l'Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa). Environ 200 travailleurs immigrés qui vivaient jusque-là dans un foyer de la ville, que le maire juge "indigne", s'y étaient alors installés.

     

    "J'ai mal pour mon pays"

    "Même si je prends acte des décisions du tribunal administratif de Paris, ce soir j'ai mal pour mon pays et pour ses institutions qui décident de mettre des centaines de travailleurs à la rue, ferment les yeux sur les conditions de vie indignes et dangereuses de centaines d'autres et laissent des milliers de mètres carrés vides en attendant des projets qui ne verront le jour que dans 6 ans", a dit Patrice Bessac dans un communiqué.

    Il a demandé à "toutes les parties d'accepter de renouer le dialogue au plus vite" et a annoncé faire appel de la décision du tribunal. Un appel "non-suspensif" qui "a priori" ne permettra pas d'empêcher la procédure d'expulsion, a précisé la municipalité.

    Après la réquisition, le préfet avait fustigé une "opération d'occupation comportant des actes d'une violence particulière" et "des modes d'action contraires aux règles d'emploi de la police municipale". Selon le préfet, les anciens locaux de l'Afpa "totalement inadaptés à une telle occupation" et présentant de "sérieux risques pour la sécurité et la santé des occupants", doivent être réhabilités pour accueillir la Cour nationale du droit d'asile et un tribunal administratif. 

    L'Express


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  •  France: des péages urbains bientôt aux portes des grandes villes?

    C'est une idée qui n'est pas nouvelle, mais qui semble de plus en plus réalisable : installer des péages urbains à la porte des grandes villes de France.

    Le concept est de faire payer aux automobilistes l'accès aux agglomérations. L'objectif est de limiter la circulation en voiture, lutter contre la pollution et les nuisances environnementales. Dans les villes de plus de 100 000 habitants, le prix pour circuler serait de 2,50 euros, tandis qu'il serait de cinq euros pour les agglomérations de plus de 500 000 habitants, comme Paris, Lyon ou Marseille. L'argent récolté ira aux collectivités locales pour leur fonctionnement. Les personnes qui vivent ou qui travaillent à l'intérieur des zones concernées pourraient être exemptées ou bénéficier de réductions.

    En 2007, le péage urbain a déjà été évoqué lors du Grenelle de l'environnement. Il pouvait être mis en place, mais les conditions de son application étaient trop compliquées. Les élus intéressés n'ont donc pas pu mettre en œuvre le processus.

    Le projet n'a jamais été enterré puisqu'il fera partie de la prochaine loi sur l'orientation des mobilités qui sera examinée en début d'année prochaine par le Parlement.

    Un succès en Europe

    Quand les péages urbains sont évoqués, l’exemple de Londres est mis en lumière. Le centre de la capitale britannique est soumis à cette taxation depuis quinze ans. Les automobilistes ne s'acquittent pas de frais de péages urbains, mais de charges de congestion, la ville étant prise d'assaut par les automobilistes entre 7h et 18h. Pour rouler dans le centre de Londres, ils doivent débourser environ 13 euros par jour.

    En Italie, Milan a également instauré ce système en 2007. Mais bien avant, en 1986, le premier péage urbain en Europe a été installé à Bergen, en Norvège. Depuis, le pays en compte six. L'objectif était de faire payer aux automobilistes les coûts de construction et d'entretien du réseau routier. Même initiative à Oslo ou à Stockholm.

    Un bilan positif

    Dans les pays scandinaves, le péage urbain est un réel succès. A Londres, le nombre de véhicules dans le centre a diminué de 30% en quinze ans, mais la pollution a, quant à elle, très peu diminué. La mairie envisage même d'étendre la taxe aux véhicules avec chauffeurs, qui en sont exemptés, comme les taxis et certains deux roues.

    En Italie, la ville de Milan ne fait plus partie des dix agglomérations les plus polluées du monde depuis l'instauration de son péage urbain. En 2011, les trois quarts de la population milanaise s’étaient prononcés pour l'extension du dispositif. Devant un tel succès, l'Italie a même développé des systèmes similaires dans une quarantaine d'agglomérations du pays, dont Rome.

    Même si le dispositif semble fonctionner dans ces différentes villes européennes, l'instauration des péages urbains dans les agglomérations françaises est encore en débat puisque les maires des principales métropoles françaises ne sont pas favorables à ce système.

    RFI

     


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  • "Momo challenge": enquête ouverte après la mort d'un adolescent en Bretagne

    Une enquête a été ouverte après la mort d'un adolescent qui participait sur messagerie en ligne au "Momo Challenge", un jeu macabre qui menace ses participants, en les incitant à commettre des actes dangereux, a annoncé le parquet de Rennes.

     

    Une enquête a été ouverte afin d'éclaircir les circonstances entourant la mort d'un adolescent de 14 ans retrouvé mort au domicile de ses parents à La Guerche-de-Bretagne, après avoir participé sur une messagerie en ligne au "Momo Challenge".

    "L'enquête se poursuit sur mes instructions pour déterminer les circonstances du suicide" et sur l'éventuelle "qualification de provocation au suicide sur des mineurs de 15 ans", a indiqué le procureur de la République de Rennes Nicolas Jacquet. 

    L'adolescent a été découvert il y a une semaine, pendu dans sa chambre avec sa ceinture de kimono, "alors qu'il avait plein de projets", a indiqué sa famille à l'AFP. Selon ses parents, il ne s'est pas suicidé, mais se trouvait sous l'emprise d'un défi sur internet, le "Momo challenge", un "jeu" dangereux accessible via la messagerie instantanée WhatsApp.

     

    Eviter d'autres drames

    Selon ses proches, certains des "défis" auxquels se serait soumis l'adolescent avaient laissé des traces sur son corps, comme des scarifications ou des bleus. La famille veut avant tout alerter pour éviter, dit-elle, d'autres drames de même nature.

    "Vont être exploités l'ensemble des éléments, le téléphone, l'ordinateur" de l'adolescent, a indiqué le procureur qui a "demandé qu'une association d'aide aux victimes prenne contact avec les parents".

    Avant la rentrée, le député LREM des Hauts-de-Seine Gabriel Attal, devenu secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, avait adressé une question au ministre de l'Intérieur Gérard Collomb pour l'alerter sur les dangers du "Momo Challenge".

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    Le député pointait la "pression psychologique sur les plus jeunes" qui "les met en danger en les obligeant à réaliser des défis de plus en plus dangereux".

    BFM.TV


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  • Saint-Malo : un homme de 66 ans soupçonné d'avoir violé sept membres de sa famille

    Pour trois des quatre victimes présumées, les faits sont prescrits. Le suspect a été placé en détention provisoire.

    À Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, un sexagénaire est soupçonné d'avoir violé sept membres de sa famille, comme le rapporte Le Télégramme. Il a été placé en détention provisoire.

    Menacée pour garder le silence.

    Le 20 août dernier, une femme de 30 ans se présente au commissariat de Saint-Malo. Elle explique aux enquêteurs avoir subi des viols de la part de son père (66 ans aujourd'hui), entre l'âge de 5 et 15 ans. Ce dernier la menaçait de tuer ses frères et sœurs si elle parlait aux enquêteurs. La jeune femme s'est finalement décidée lorsque son fils, 10 ans, lui a confié que son grand-père l'avait caressé.

    Trois cas où les faits sont prescrits.

    Par la suite, six autres membres de la famille sont venus dénoncer des faits similaires : la sœur de la première victime présumée, deux cousines, une demi-sœur mais aussi la belle-sœur du sexagénaire. Pour trois des victimes présumées, les faits sont prescrits, ce qui n'est pas le cas pour les quatre autres. "Il y a un risque de renouvellement majeur des infractions et l’enquête, qui démarre tout juste, doit permettre de déterminer s’il y a d’autres victimes", a fait savoir l'avocate générale. La chambre de l'instruction a décidé de maintenir le suspect en détention provisoire.

    Europe

    Un pourri à enfermer à vie dans un hôpital psychiatrique !


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  • Soupçons de viol, gestes déplacés, SMS salaces : scandales sexuels dans l’audiovisuel

    Le dirigeant de la chaîne Mezzo et le responsable des jeux d’Europe 1, deux médias du groupe Lagardère, sont l’objet d’enquêtes judiciaires : l’une pour viol, l’autre pour harcèlement et agressions sexuelles.

    Des soupçons de viol à l’étranger, des comportements autoritaires et violents, des SMS racistes et salaces… La maison Lagardère active, puissant groupe français de médias audiovisuels, est secouée par deux affaires judiciaires.

    A la suite de cinq plaintes de salariées, le parquet de Paris a ouvert deux enquêtes distinctes, l’une pour « viol » en août, l’autre pour « harcèlement, injures raciales et agression sexuelle » en avril, visant le dirigeant de la chaîne de télévision Mezzo et le responsable des jeux d’Europe 1.

    Jusqu’ici confidentielles, elles suscitent en interne l’émotion des employés car les mis en cause ont été maintenus à leurs postes.

    L’affaire de viol remonte au mois d’août. L’assistante personnelle du directeur de Mezzo, chaîne spécialisée dans la musique classique, affirme avoir été contrainte par son supérieur à un rapport sexuel dans une chambre d’hôtel, à Taïwan, lors d’un voyage professionnel. La jeune femme a été longuement entendue à son retour en France par les policiers du 2e district de la PJ de Paris, chargés de l’enquête préliminaire ouverte le 27 août.

     

    « Elle est en arrêt maladie et en état de choc »

    Elle a par ailleurs été examinée dans une unité médico-judiciaire. Selon les premières investigations, en collaboration avec les policiers taïwanais, le récit de la plaignante est jugé crédible. « Des éléments sérieux ont été recueillis lors des constatations », explique un proche de l’enquête qui s’interroge sur l’éventuelle « emprise » du dirigeant sur son assistante.

    Au sein de la petite chaîne, certains s’étonnent de voir le directeur toujours en fonction. « L’assistante, elle, est en arrêt maladie et en état de choc », confie un salarié. Contacté, le dirigeant de Mezzo, qui n’a pas encore été entendu par la PJ, n’a pas souhaité s’exprimer. Un médiateur a été nommé et le CHSCT saisi d’une enquête interne.

     

    « Je te vois nue, dans mes draps en soie rouge »

    La seconde affaire touche un responsable des jeux d’Europe 1. Cet homme de 50 ans est détenteur de plusieurs mandats : délégué syndical, il est aussi secrétaire du comité d’entreprise de la radio et membre du comité du groupe Lagardère France et Europe. Il est visé par quatre plaintes déposées entre avril et juillet par des salariées à Paris.

    Elles l’accusent d’avoir usé de son pouvoir pour les harceler, les insulter et, pour l’une, d’avoir commis des agressions sexuelles. Des faits situés entre 2014 et 2018. « Je te vois nue, dans mes draps en soie rouge, en me mettant des chocolats dans la bouche », « Si tu te penches, je te mets neuf mois », aurait déclaré l’homme à ses victimes. Une plaignante, d’origine africaine, évoque aussi des SMS racistes : « Pour tes cendres, on fera comment ? UPS veut 200 euros pour les rapatrier à Dakar. [….] Vous, vous préférez la fête et danser ».

     

    Maintenu dans ses fonctions

    Plus grave, une autre a décrit devant les policiers du VIIe arrondissement deux scènes violentes au siège de la radio en 2016. « Il s’est très rapidement approché de moi et a directement mis sa tête dans ma poitrine, je me suis violemment reculée au point de me cogner », a-t-elle relaté. Le responsable des jeux a été placé en garde à vue durant 34 heures en septembre. A l’issue, il a été maintenu dans ses fonctions alors que les plaignantes ont fait part de leurs craintes de représailles auprès de la direction.

    Le parquet doit désormais statuer sur les suites judiciaires. « Mon client nie totalement les faits, assure son avocat, Me. Serge Kierszenbaum. Il est possible qu’il y ait une instrumentalisation de certains salariés, à un moment sensible de restructuration d’Europe 1, pour l’évincer. Il est prêt à aller au bout de ses mandats ».

    Un rapport de l’inspection du travail lui est favorable, expliquant qu’il a été lui-même l’objet « de harcèlement discriminatoire » en raison de ses fonctions syndicales. Sollicitée, la direction de la radio n’a pas souhaité s’exprimer. Une cellule psychologique a été mise en place en interne.

    Le Parisien


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  • Inde: Au moins 50 morts et 200 blessés dans un accident de train

    Un train a percuté des fidèles rassemblés pour un festival hindou, vendredi...

    Nouvelle tragédie ferroviaire en Inde. Au moins 50 personnes ont péri vendredi quand un train a percuté des fidèles rassemblés pour un festival hindou à Amritsar, dans l’Etat du Pendjab, dans le nord du pays, a annoncé la police. Selon la BBC, il y aurait également au moins 200 blessés.

    De très nombreuses personnes se trouvaient sur la voie ferrée pour assister à un spectacle pyrotechnique pendant les célébrations du jour de Dussehra, une fête très populaire dans le nord de l’Inde, ont expliqué des témoins. « Il y avait beaucoup de bruit, au moment où les feux d’artifice étaient tirés, et elles ont été incapables d’entendre le train approcher », a raconté à l’AFP un responsable de la police présent sur place.

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    Dans une vidéo filmée par un témoin, on voit des personnes éviter de justesse le train. Il « arrivait très rapidement », a précisé sur une chaîne de télévision locale un témoin, qui a dit avoir vu un deuxième train par la suite heurter la foule. « Tout le monde courait de manière désordonnée et soudain un autre train a percuté des groupes de gens », a-t-il ajouté, sans autres détails.

    20 Minutes

    On n'a pas idée de faire la fête sur des rails !


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