• Des perquisitions ont été menées jeudi matin aux domiciles et bureaux de plusieurs personnalités politiques françaises dont le ministre de la Santé Olivier Véran et l'ancien Premier ministre Edouard Philippe dans le cadre d'une information judiciaire sur la gestion de la crise liée au Covid-19, selon BFM TV.

     

    A la suite du dépôt de dizaines de plaintes, une information judiciaire a été ouverte par la Cour de justice de la République le 3 juillet dernier portant sur le délit "d'abstention de combattre un sinistre".

    Outre Olivier Véran et Edouard Philippe, l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, l'ancienne porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye et l'actuel directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, sont concernés.

    Selon BFM TV, toutes ces personnalités ont fait l'objet d'une perquisition.

    Joint par Reuters, l'entourage d'Olivier Véran n'a pas réagi dans l'immédiat.

    REUTERS


    3 commentaires
  • L'annonce a eu l'effet d'un coup de massue pour les commerçants du quartier de la porte de Versailles. L'édition 2021 du Salon de l'agriculture, qui devait se tenir du 27 février au 7 mars prochains à Paris Expo, a été annulée. Outre la perte d'exposition que cela représente pour les agriculteurs participants, les commerces du quartier voient quant à eux une grosse partie de leur chiffre d'affaires du début d'année s'envoler.

    Près de la porte de Versailles, l'activité des commerçants dépend en effet principalement de l'événementiel. Avec l'annulation du Salon de l'agriculture, c'est entre 60.000 et 80.000 visiteurs de moins chaque jour qui ne consommeront pas dans les restaurants et qui n'occuperont pas les hôtels du 15e en février.

    Vers des annulations en série dans les hôtels

    Les hôteliers du quartier, dont les réservations étaient déjà presque complètes depuis plusieurs mois en prévision du salon de l'Agriculture, s'attendent à des annulations en cascade dans les jours à venir:

    "Depuis presque plus d'un an, les réservations étaient déjà prêtes, 80% de l'hôtel était déjà occupé. On avait pratiquement tous les exposants qui avaient l'habitude de venir", explique à BFM Paris Marlène, responsable des ventes à l'hôtel Paris Vaugirard.

    "On s'attendait à ce que l'année 2021 vienne un peu améliorer 2020, mais ce ne sera pas pour maintenant", déplore l'hôtelière, dont l'établissement a déjà dû faire face à l'annulation du Salon de l'automobile qui devait se tenir ce week-end.

    Privés de Salon de l'agriculture, les bars et restaurants de la porte de Versailles qui accueillent d'ordinaire les visiteurs et les exposants devraient quant à eux accuser une perte de 80% de leur chiffre d'affaires durant le mois de février.

    Malgré quelques petits événements organisés en remplacement du salon, les commerces du 15e qui vivent de l'activité du Parc des Expositions n'ont pas beaucoup de perspective concernant pour le début de l'année 2021. Ils craignent que leur quartier reste désert et comptent désormais sur le soutien de leurs habitués pour se maintenir à flots.

    BFM.TV


    8 commentaires
  • ONU : l'Arabie saoudite écartée du Conseil des droits de l'Homme, réélection de la Chine et la Russie

    L'Arabie saoudite est le seul pays candidat qui n'a pas été élu mardi au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies. Ce résultat a été salué par les organisations de défense des droits de l'Homme, qui s'opposent à la présence de plusieurs pays dans cette organisation, comme la Chine et la Russie. 

    LIEN de l'article :

    https://www.france24.com/fr/20201014-onu-l-arabie-saoudite-%C3%A9vinc%C3%A9e-du-conseil-des-droits-de-l-homme-r%C3%A9%C3%A9lection-de-la-chine-et-la-russie


    2 commentaires
  • Moscou appelle l'Arménie et l'Azerbaïdjan à respecter le cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh

    La Russie a de nouveau appelé mercredi l'Arménie et l'Azerbaïdjan à cesser les combats dans et autour de la région enclavée du Haut-Karabakh alors que les deux camps belligérants continuent de s'accuser mutuellement de violer le cessez-le-feu entré en vigueur samedi

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/moscou-appelle-l-arm%C3%A9nie-et-l-azerba%C3%AFdjan-%C3%A0-respecter-le-cessez-le-feu-dans-le-haut-karabakh/ar-BB1a0DK0?ocid=msedgntp


    2 commentaires
  • Le phénomène est pour le moins inquiétant. Des zones rurales aux grandes métropoles, une frénésie d'achat d'armes s'est emparée des Américains, reflétant une angoisse grandissante face au cumul de la pandémie de Covid-19, de violences très médiatisées et d'un climat politique hypertendu.

    Un casque antibruit vissé sur la tête, les pieds écartés, Brenda Dumas pointe son pistolet flambant neuf vers une cible de carton. « ?Battez-vous », crie l'instructeur. Des détonations retentissent dans la clairière de la Boondocks Firearms Academy, en banlieue de Jackson, dans le sud des États-Unis. « ?Je veux être capable de me protéger », explique cette femme blanche, qui vient d'acheter sa première arme et a convaincu son mari de suivre un cours de tir pour leur 36e anniversaire de mariage. « ?Je me sens un peu moins en sécurité à cause de toutes les violences qu'on voit à la télévision », avec lesquelles « ?je suis philosophiquement en désaccord », explique-t-elle.

     

    Depuis la mort de George Floyd, un quadragénaire noir tué par un policier blanc fin mai, le pays est traversé par une vague de contestation antiraciste qui a, parfois, charrié des violences. Le président Donald Trump dénonce un chaos orchestré par l'extrême gauche et promet de rétablir « ?la loi et l'ordre » s'il remporte un second mandat le 3 novembre 2020. « ?Manifester est un droit, ces gens ne créent pas le chaos », rétorque un Afro-Américain inscrit à la même formation que Brenda Dumas. « ?Nous avons un président qui au lieu d'apaiser, fait de la surenchère », regrette-t-il, sous couvert d'anonymat. Dans « ?cette période compliquée », où des milices d'extrême droite ont par endroits défié les manifestants, lui aussi a jugé bon de compléter son arsenal avec une arme de poing, qu'il peut transporter sur lui, contrairement à ses fusils.

    On dirait que c'est désormais à nous de lutter contre la criminalité

    À 2 000 kilomètres de là, dans la métropole new-yorkaise, des clients patientent devant l'armurerie Coliseum Gun Traders qui ne désemplit pas. « ?Les armes à feu ne faisaient pas partie de mon mode de vie jusqu'à récemment », explique Al Materazo, venu s'approvisionner en munitions. En février, il a toutefois acheté son premier fusil à cause de la pandémie. « ?J'ai tout de suite pensé que les gens allaient perdre leur travail, qu'il y aurait moins d'argent et que les cambriolages risquaient d'augmenter », explique-t-il. « ?Je voulais être capable de protéger ma famille. » Depuis, ce quadragénaire blanc a acheté une seconde arme, poussé cette fois par « ?le climat politique et les émeutes ».

    Sur ce trottoir de Long Island, Edwin Tavares, 51 ans, relève un autre facteur d'inquiétude : la montée de la criminalité à New York où les homicides ont augmenté de 40 % sur les neuf premiers mois de l'année et les fusillades de 91 %. « ?Avec les appels à couper les fonds de la police et le dénigrement des agents », entendus dans les manifestations Black Lives Matter, « ?on dirait que c'est désormais à nous de lutter contre la criminalité », regrette cet homme d'origine hispanique.

    De 18 à 80 ans

    À l'intérieur de la boutique, le propriétaire, Andrew Chernoff, n'en revient pas de voir autant de clients. « ?Ça dure depuis février, c'est la tendance la plus longue que j'ai vue de toute ma carrière, c'est dingue ! » À l'en croire, tous les profils se croisent dans son armurerie, « ?de 18 à 80 ans », « ?du chauffeur de camion-poubelle à l'employé de bureau ».

    « ?En ce moment, il y a tellement de nouveaux acheteurs que les fabricants ont du mal à tenir la cadence », renchérit Chad Winkler, le gérant de la Boondocks Academy. « ?Il y a des pénuries d'armes et de munitions » partout dans le pays, note-t-il. En conséquence, les prix s'enflamment. Un de ses clients explique avoir payé 800 dollars pour s'acheter un fusil semi-automatique qui en coûte d'ordinaire 499. Et à New York, où les lois sur les armes sont plus strictes que dans le Mississippi, les demandes de permis s'allongent. « ?D'habitude, il faut six mois, là on est plutôt sur 14 », assure John DeLoca, propriétaire du stand de tir Seneca dans le Queens.

    Après les élections, ça devrait se calmer

    Les statistiques de la police fédérale sur les demandes de vérification d'antécédents judiciaires, obligatoires pour les achats d'armes en magasins, confirment cette ruée : en moyenne de 2,3 millions par mois en 2019, elles sont montées à 3,9 millions en juin, un record historique. « ?Après les élections, ça devrait se calmer, les gens n'ont pas tant d'argent que ça », estime toutefois John DeLoca. Chad Winkler rappelle de son côté qu'il y a un pic avant chaque scrutin. Selon lui, les propriétaires d'armes, environ 30 % des adultes aux États-Unis, constituent des stocks par peur d'un éventuel durcissement de la législation.

    Le candidat démocrate Joe Biden, qui veut interdire les fusils d'assaut, suscite d'ailleurs de l'inquiétude chez Alycia Brewer, venue avec son mari à la Boondocks Academy apprendre à manier leur tout nouveau AR-15. « ?On veut garder les droits garantis par le deuxième amendement » de la Constitution, ajoute-t-elle, avant de se mettre à plat ventre pour s'entraîner. Quelles que soient les motivations des acheteurs, une chose est certaine : « ?Notre secteur va connaître une année faste », souligne Andrew Chernoff dans son armurerie new-yorkaise. « ?C'est génial, ajoute-t-il. Mais si on regarde ça comme le reflet de ce qui se passe dans le pays, c'est triste, en fait. »

    Le Point


    4 commentaires
  • Vingt-cinq personnes dont 13 militaires ont trouvé la mort ces dernières heures lors d'une série d'attaques dans le centre du Mali imputées à des extrémistes islamistes, rapportent l'armée et les autorités locales mardi.

    Ces violences sont les plus meurtrières depuis la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août dernier et la mise en place d'un conseil de transition. Elles surviennent quelques jours après la libération, selon des sources au sein des services de sécurité maliens, de dizaines de combattants djihadistes en échange de celle de plusieurs otages dont la Française Sophie Pétronin.

     

    Le poste militaire de Sokoura, dans la région de Mopti, a été la cible d'une première attaque dans la nuit de lundi à mardi, qui a fait neuf morts et des blessés dans les rangs de l'armée.

    Des renforts envoyés sur place ont ensuite été pris dans une embuscade qui a coûté la vie à trois militaires, selon l'armée, qui affirme avoir tué neuf "terroristes" et détruit deux de leurs véhicules.

    Une troisième attaque a visé un camion une quarantaine de minutes plus tard près de la ville de Bandiagara et coûté la vie à douze commerçants et un soldat, selon le maire de la ville de Bankass, où se rendait le véhicule.

    Sur la base de Sokoura, un témoin a dit avoir vu neuf dépouilles et aidé à transporter 20 blessés dans des dispensaires des environs.

    Les assaillants ont pris tous les véhicules ou incendié ceux qu'ils ne pouvaient pas emporter et le camp a été réduit en cendres, a-t-il ajouté en souhaitant rester anonyme

    REUTERS

    Qu'est-ce qu'elle en dit la mariam sophie pétronin ???


    5 commentaires
  • Vaccin contre le Covid-19: Sanofi vise un milliard de doses pour la fin 2021

    Sanofi est mobilisé dans la course au vaccin contre la Covid-19. Le laboratoire vient d'entamer les essais de phases 2, c'est à dire sur les humains.

    Nous avons 400 patients dans cet essai. Nous aurons les résultats en décembre. Une fois que nous les aurons, on passera en phase 3 sur plusieurs dizaines de milliers de patients", explique ce mardi Olivier Bogillot, président de Sanofi France, sur BFMTV.

    Mais comme il y a urgence, le laboratoire va bousculer la procédure habituelle et lancer la fabrication des vaccins avant même d'avoir les résultats de cette phase 3, attendue pour la mi-2021. L'objectif est de lancer la commercialisation immédiatement, une fois cette dernière phase terminée.

    "Sans attendre, nous allons lancer la phase de fabrication si les résultats de la phase 2 sont significatifs, s’ils sont concluants", annonce Olivier Bogillot.

    Nous produisons en grandes quantités, notre objectif est d’avoir un milliard de doses d’ici la fin 2021", ce qui représente un formidable effort d'approvisionnement en seringues aiguilles, boîtes, souligne le président de Sanofi.

    Le vaccin sera fabriqué en partie en France, mais aussi en Allemagne et en Italie.

    Des laboratoires au coude-à-coude

    Ce vaccin représente un formidable challenge pour les laboratoires du monde entier. "Lancer une commercialisation au milieu de 2021, c'est exceptionnel vu que l’on a découvert ce virus en décembre de l’année dernière. C’est une course-poursuite, un travail acharné de plusieurs équipes scientifiques à travers le monde", fait savoir Olivier Bogillot.

    Les concurrents d'hier sont les alliés d'aujourd'hui. Sanofi s'est par exemple associé au groupe britannique GSK pour la recherche d'un vaccin. Et les résultats ne vont pas tarder.

    "Tous les concurrents sont dans un mouchoir de poche parce que finalement entre arriver en janvier ou arriver au mois d’avril, quelques mois comme cela c’est vraiment très court à l’échelle du développement", souligne-t-il.

    Et tous ont une carte à jouer, au vue de la demande mondiale. " Je souhaite que plusieurs équipes réussissent et soient capables de fournir un vaccin parce qu’il va en falloir tellement qu’il faudra que plusieurs laboratoires gagnent", conclut Olivier Bogillot.

    BFM.Business

    Ils vont s'en faire du pognon les laboratoires pharmaceutiques !


    3 commentaires
  • France: Pris pour cible, les policiers réclament des actes

    Des policiers se sont rassemblés lundi à la mi-journée dans plusieurs villes de France pour exprimer leur "ras-le-bol" et réclamer à l'Etat de véritables moyens et une réponse pénale forte contre les auteurs d'agressions visant les forces de l'ordre.

    Ces rassemblements interviennent dans le contexte de l'agression d'Herblay, dans le Val d'Oise, où deux policiers ont été très grièvement blessés la semaine dernière, et de l'attaque au mortier d'artifice et à la barre de fer du commissariat de Champigny-sur-Marne dans la nuit de samedi à dimanche.

    "J'entends les politiques clamer que l'autorité de l'Etat ne doit pas être piétinée, je suis entièrement d'accord avec cela, j'aimerais qu'on ait des actes pour prouver que cela n'arrivera plus", a déclaré à Reuters Grégory Joron, secrétaire général délégué du syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière, présent lundi devant le commissariat de Champigny-sur-Marne avec environ 200 de ses collègues.

    D'autres policiers se sont regroupés à la mi-journée devant la préfecture de police de Paris derrière une banderole "Policiers attaqués, citoyens en danger".

    "Il faut que le citoyen sache que le policier, c'est le dernier rempart républicain", a déclaré sur BFM TV le secrétaire département d'Unité SGP Police, Rocco Contento.

    Invité lundi matin sur France Info, le Premier ministre, Jean Castex, a assuré qu'"au-delà de la lutte contre la crise sanitaire et contre la crise économique, la lutte contre l'insécurité fait aussi partie des priorités de (son) gouvernement".

    "Quand on voit un commissariat attaqué comme récemment à Champigny-sur-Marne, quand on voit deux policiers comme dans le Val d'Oise la semaine dernière sauvagement agressés, on se dit que c'est l'Etat et la république qui sont pris pour cible", a-t-il ajouté, promettant d'être "intraitables".

    Il a évoqué le recrutement, étalé sur le quinquennat, de 10.000 policiers supplémentaires, le renforcement de la réponse pénale avec l'augmentation de 8% du budget de la Justice prévue dans le projet de loi de finances pour l'année prochaine ainsi qu'une réflexion sur les prérogatives des polices municipales en soutien de la police nationale.

    Pour sa part, Emmanuel Macron recevra jeudi les syndicats de policiers.

    Reuters

    macron va les recevoir jeudi ... ils sont sauvés  happy


    4 commentaires
  • "Expliquez-nous": que reproche la justice à Bernard Tapie?

    L'homme d'affaires de nouveau devant la justice. Bernard Tapie comparaît à partir de lundi devant la cour d'appel de Paris pour "escroquerie", toujours dans l'affaire de l'arbitrage "Adidas", un conflit qui dure depuis 27 ans.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/expliquez-nous-que-reproche-la-justice-%C3%A0-bernard-tapie/ar-BB19WcmJ?ocid=msedgntp


    3 commentaires
  • Les forains organisent une opération escargot ce lundi matin à Paris

    © Philippe Baverel Bruno Proost, forain, ici à la fête à Neu-Neu

    C'est un SOS en forme d'opération escargot que lanceront ce lundi matin les forains. A l'initiative de la fédération française des forains (FFF) créée en 2019, une soixantaine de patrons de manèges se retrouveront à bord de leur camion à 8 heures et demie cours de Vincennes (XIIe) d'où ils rejoindront le périphérique extérieur puis l'autoroute A 6 où ils rouleront jusqu'au péage de Saint-Arnoult (Yvelines).

     

    Si la plupart des 5 700 entreprises foraines recensées par la FFF sont aujourd'hui en difficultés, c'est parce que depuis le début de l'épidémie, en mars, nombre de fêtes foraines - à l'exception de celle des Tuileries (Ier) en juillet-août et de la fête à Neu-Neu (4 septembre-11 octobre) au bois de Boulogne (XVIe) - ont été annulées.

    « J'ai perdu 70% de mon chiffre d'affaires »

    Patron d'un stand de jeux à la fête à Neu-Neu, Gary Le Foll a vite fait ses comptes: «De la foire du Trône (avril-mai) à la fête des Loges (juillet-août) à Saint-Germain en Laye (Yvelines), en passant par Clamart (Hauts-de-Seine), Levallois (Hauts-de-Seine) et Colombes (Hauts-de-Seine), cinq fêtes auxquelles je participe habituellement ont été supprimées. Voilà pourquoi la fête à Neu-Neu est ma première de l'année! Sans compter l'annulation déjà annoncée de la fête d'Houilles (Yvelines) en octobre et de la foire Saint-Martin en novembre à Pontoise (Val d'Oise). Résultat: depuis le début de 2020, j'ai perdu 70% de mon chiffre d'affaires par rapport à 2019».

    Et d'ajouter: «Certes, nous avons plutôt bien travaillé au bois de Boulogne en septembre. Mais depuis dix jours, la fréquentation a chuté car la jauge maximale autorisée par les autorités à cause du coronavirus est passée de 5 000 à 1 000 personnes. Et la pluie depuis deux semaines n'arrange pas nos affaires!»

    Les incohérences des pouvoirs publics pointées du doigt

    Forain depuis 8 générations et membre de la FFF, Bruno Proost reconnaît que «toutes les fêtes n'ont pas été annulées» et que «celles qui ont eu lieu ont bien fonctionné car les clients étaient au rendez-vous et même surpris du professionnalisme des gérants de manèges qui les accueillent en respectant le protocole sanitaire». Et poursuit: «Nous comprenons le contexte sanitaire. Mais nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement nous empêche de travailler». Pointant «les incohérences des pouvoirs publics qui annulent les fêtes foraines en plein air mais laissent ouverts les parcs d'attractions, galeries marchandes, grands magasins, métro où l'affluence est maximale», il dénonce «le traitement discriminatoire subi par les forains».

    Propriétaire de quatre manèges fixes actuellement en activité dans quatre villes franciliennes qui ne représentent que 20% de son activité, Bruno Proost, dont les quatre salariés ont bénéficié du chômage partiel pendant le confinement, tire l'essentiel de ses revenus des fêtes foraines pour enfants qu'il produit en Ile-de-France. «Comme toutes ont été annulées par décision administrative depuis le début de l'épidémie, mes revenus sont proches de zéro», confie-t-il.

    Ils réclament une concertation avant toute annulation de fête

    Se considérant comme «les oubliés de la crise», les forains auxquels se joindront des représentants du monde du cirque, ont décidé de manifester leur mécontentement ce matin. Au premier rang de leurs revendications, les patrons de manèges et stands de confiseries réclament «une concertation avec les préfectures et mairies avant toute décision d'annulation de fête». Ils demandent ensuite «des mesures d'accompagnement et d'indemnisation à hauteur des pertes subies», «la création d'un fond de solidarité universelle pour survivre» et «l'annulation des charges, notamment des droits de place dus aux municipalités et l'exonération de la TVA».

    A l'instar de Gary Le Foll et Bruno Proost qui en ont bénéficé jusqu'au début de l'été, les forains les plus en difficultés ont néanmoins perçu une aide de 1 500 € pour chaque mois au cours duquel ils ont réalisé moins de la moitié de leur chiffre d'affaires par rapport à la même période de 2019. Dernière requête qui n'est pas que symbolique: les forains demandent à être rattachés à un ministère de tutelle. «Pourquoi pas la Culture? Ou l'Economie? Au-delà de la question de la reconnaissance, il s'agit surtout d'avoir des interlocuteurs pour faire face à la crise», conclut Bruno Proost.

    Le Parisien


    1 commentaire
  • Éric Dupond-Moretti attaqué de toute part

    La réponse est non. Les syndicats ne céderont pas. Ils ne rencontreront pas leur ministre, Éric Dupond-Moretti, comme ce dernier les y invite ce mardi.

    L’affaire a été l’un des points abordés par le congrès national virtuel de l’Union syndicale de la magistrature (USM), qui s’est tenu vendredi. «C’est hors de question», martèle Céline Parisot, la présidente de l’USM, qui demande au garde des Sceaux la mise en œuvre de l’article 2-1 du décret du 22 janvier 1959, permettant à un ministre de renoncer à ses attributions en faveur du premier ministre en cas de conflit d’intérêts.

    Une solution soufflée par le professeur de droit public Paul Cassia lors de la plainte déposée devant le Conseil d’État par Unité FO-magistrats et l’Association de défense des libertés constitutionnelles, le 22 septembre dernier. «Nous ne bougerons pas tant que le conflit d’intérêts du garde des Sceaux n’aura pas pris fin», insiste Céline Parisot. «D’autant que le ministre nous invite à son ordre du jour sans tenir compte de nos attentes.» Au Syndicat de la magistrature, qui tenait son conseil syndical samedi, même son de cloche. «Nous avons dit il y a dix jours que nous refuserions de rencontrer le ministre tant que n’est pas réglé le conflit d’intérêts et nous n’avons pas changé de point de vue», souligne Katia Dubreuil, sa présidente. Elle s’apprête à rencontrer Céline Parisot ce lundi, afin de convenir de suites communes. «Nous n’avons aucune réponse du garant de l’indépendance de la justice, le président de la République. Nous devons réfléchir à aller plus loin», poursuit-elle.

    Appel au calme

    En attendant, le garde des Sceaux doit faire face à trois plaintes devant la Cour de justice de la République: la semaine dernière, une première a été déposée par Raymond Avrillier, activiste de la lutte anticorruption. L’association Anticor, qui compte parmi ses adhérents cinquante magistrats et dans ses instances de direction un magistrat également, lui a emboîté le pas. En fin de semaine, Ugo Bernalicis, le député de La France insoumise, se fendait aussi auprès de cette même Cour d’un signalement pour «prise illégale d’intérêts» et «délit d’intimidation de magistrats». Les suites seront intéressantes à observer.

     

    En effet, la commission d’admission des requêtes de cette Cour ne travaille pas bien loin du parquet général de la Cour de cassation et de son éminent représentant, François Molins, qui a dit tout le mal qu’il pensait de la situation. Or c’est lui qui prendra les réquisitions à fin d’instruction, si l’affaire est retenue. Côté avocats, on observe une prudente réserve. Vendredi, Christiane Féral-Schuhl, la présidente du Conseil national des barreaux, a déclaré, lors d’une assemblée générale: «Nous, avocats, devons appeler au calme, à l’apaisement, au dialogue et surtout à la construction concertée de réformes qui seront bonnes pour notre justice et donc pour notre pays.»

     

    Le Figaro


    1 commentaire
  • Mexique: Christophe Colomb déboulonné à Mexico, AMLO interpelle le Vatican

    © ALFREDO ESTRELLA / AFP La statue de Christophe Collomb, drapée dans du plastique, lors du 515e anniversaire de la «découverte de l'Amérique», à Mexico le 12 octobre 2007.

     

    Une statue de l'explorateur génois a été retirée ce samedi 10 octobre d'une grande avenue de Mexico par les autorités, alors que des militants avaient annoncé leur intention de la démonter lors d'une manifestation prévue lundi à l'occasion de la commémoration de l'arrivée de Colomb en Amérique, le 12 octobre 1492. Un retrait qui intervient alors que le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador réclame que le Vatican, mais également la Couronne et le gouvernement espagnol, présentent des excuses aux peuples indigènes pour les « atrocités les plus honteuses » commises lors de la conquête espagnole.

     

    La statue du navigateur génois a été démontée et retirée d'une grande artère touristique de la capitale mexicaine, en lien avec les institutions culturelles, a annoncé dans un communiqué le ministère de la Culture. Ce retrait répond « à la demande du gouvernement de la ville de Mexico » de soumettre le monument « à un examen et à une éventuelle restauration » qui sera menée par l'institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH).

    Plusieurs groupes de militants avaient appelé à une manifestation sous le mot d'ordre « Nous la ferons tomber », lundi, jour de la commémoration de l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique en 1492.

    Longtemps présenté comme « le découvreur de l'Amérique », Christophe Colomb est désormais associé par certains aux exactions commises par les Européens envers les Amérindiens. La maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, a laissé entendre, lors d'une conférence de presse, qu'une fois restauré, le monument pourrait ne pas être remonté sur l'avenue, où il avait été installé en 1877.

    « Réconciliation historique »

    En 2021, le Mexique commémore le 200e anniversaire de l'Indépendance du pays et le 500e anniversaire de l'invasion européenne avec la chute de Tenochtitlan, ancien nom de Mexico sous domination aztèque.

    Y voyant l'occasion d'une « réconciliation historique », le président Andrés Manuel Lopez Obrador, a réclamé dans une lettre datée du 2 octobre et publiée ce samedi que le Vatican, mais également la Couronne et le gouvernement espagnols, présentent des excuses aux peuples indigènes pour les « atrocités les plus honteuses » commises lors de la Conquête espagnole en 1521.

    « AMLO », surnom du chef de l'État, avait effectué cette même demande en 2019, suscitant alors de très vives réactions. Le gouvernement socialiste espagnol avait fait valoir sèchement dans un communiqué que « l'arrivée, il y a 500 ans, des Espagnols sur le territoire mexicain actuel ne peut pas être jugée à l'aune de considérations contemporaines ».

    Excuses des papes François et Jean-Paul II

    Dans la lettre datée du 2 octobre et remise au Vatican par l'épouse du président mexicain, Beatriz Gutiérrez, en déplacement en Italie, le président mexicain, lui-même petit-fils d'un Espagnol, estime que les peuples indigènes « méritent non seulement cette attitude généreuse de notre part mais aussi l'engagement sincère qu'aucun acte d'irrespect de leurs croyances et cultures ne sera jamais, jamais commis ».

    Le Vatican n'a pas réagi dans l'immédiat. Mais le Saint-Siège avait rappelé en mars 2019 que plusieurs papes avaient déjà présenté leurs excuses pour les abus commis contre les peuples indigènes au nom de l'évangélisation.

    Lors d'un voyage en Amérique du sud en 2015, le pape François avait demandé pardon « non seulement pour les offenses de l’Église même, mais pour les crimes contre les peuples autochtones durant ce que l'on appelle la conquête de l'Amérique ». Le pape Jean Paul II l'avait fait en 1992, lors du 500e anniversaire du débarquement de Christophe Colomb en Amérique.

    RFI

    Et bien, si l'on doit effacer tous les souvenirs du passé, on n'est pas sorti de l'auberge !

    Ah, ces espagnols ! (rire)


    2 commentaires
  • “Il va mal mais il est d’un courage inouï” : Bernard Tapie dans un état inquiétant

    Ce lundi 12 octobre, Bernard Tapie, atteint d’un double cancer, assistera à son procès en appel sur l’affaire de l’arbitrage du Crédit Lyonnais. Son avocat s’inquiète pour son état de santé.

    Aucun jour ne défile sans que Bernard Tapie se batte. L’homme d’affaires de 77 ans, atteint d’un double cancer de l’œsophage et de l’estomac, commencerait à rendre les armes. Depuis quelques mois, la dégradation de état de santé provoque des inquiétudes. À l’occasion de son procès en appel sur l’affaire de l’arbitrage du Crédit Lyonnais, l’époux de Dominique Tapie se retrouvera à la barre ce lundi 12 octobre. Parviendra-t-il à se déplacer ? Au micro de BFMTV, son avocat, Me Hervé Temime, ne se montrait guère rassurant. Les nouvelles ne sont pas bonnes. L’ex-propriétaire de l’Olympique de Marseille serait “dans une forme délicate”.

     

    Toujours sur le plateau de BFMTV, l’avocat de Bernard Tapie affirmait, avec émotion, “qu’il est très affaibli”. Cependant, l’homme d’affaires veut tout de même assister à chaque minute de son procès”. Une décision que Maître Hervé Temime ne juge pas responsable. “Je suis persuadé que si un médecin l’examinait, il lui dirait probablement qu’il n’en est pas capable. À ce niveau-là, c’est, je dois dire, assez étonnant.” Ce vendredi 9 octobre, celui qui le représente dressait le même bilan au micro de LCI. Bernard Tapie “va mal”, mais il fait preuve “d’un courage inouï”. “Je l'ai eu hier soir au téléphone. Il sera présent”, affirmait-il. D’après le défenseur de la loi, son célèbre client “force vraiment le respect”.

    Un état bouleversant

    Lors de ses apparitions publiques, Bernard Tapie s’efforce toujours de montrer bonne mine. Mais dans les coulisses, le fils de Jean-Baptiste Tapie et Raymonde Nodot ne se porterait pas bien. Selon le Parisien, un technicien d’Enedis a rendu visite à l’ancien patron d’Adidas dans son hôtel particulier du 6e arrondissement de Paris en septembre dernier. Venu pour lui couper l’électricité, Olivier V. ne cachait pas son émotion dans les colonnes du quotidien. “J'ai été touché de le voir dans cet état et, franchement, je trouve ça dégueulasse de l'attaquer en justice alors qu'il est aussi diminué physiquement.” Celui qui affirme avoir été “accueilli chaleureusement” par l’ex-boss de l’OM lui donnait raison sur le litige.

    GALA

    Vive Tapie !


    1 commentaire
  • La libération de quatre otages aux mains d'un groupe affilié à Al-Qaïda fait suite à la sortie des geôles maliennes de près de 200 prisonniers, dont certains seraient des cadres du mouvement jihadiste.

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/lib%c3%a9ration-de-sophie-p%c3%a9tronin-trois-questions-sur-les-jihadistes-rel%c3%a2ch%c3%a9s-au-mali-et-les-cons%c3%a9quences-de-leur-lib%c3%a9ration/ar-BB19T3wo?li=AAaCKnE


    2 commentaires
  • La SNCF va supprimer certains TGV ces prochains mois pour adapter l'offre à une demande qui n'est pas repartie à la rentrée, et éviter de faire circuler des trains vides, a-t-elle indiqué jeudi.

    Après un été relativement bon grâce aux petits prix et au besoin des Français de bouger et de voir leurs proches, "la rentrée est difficile", avec des trains à moitié vides la semaine, a expliqué une porte-parole à l'AFP. Si les TGV sont actuellement remplis aux deux tiers le weekend, la clientèle professionnelle est en baisse de 60 à 70% pendant la semaine, a-t-elle relevé.

     

    "Les prévisions pour les prochains mois sont pessimistes", a-t-elle ajouté, notant que les premières réservations pour les fêtes de fin d'années étaient "décevantes". "Il n'est pas économiquement, ni écologiquement, responsable de faire circuler des TGV trop peu remplis. C'est pourquoi, pour tenir compte des impacts de cette crise sanitaire, SNCF TGV a décidé d'alléger un certain nombre de dessertes", a déclaré la porte-parole Mais "il n'y a pas de plan national", a-t-elle indiqué, estimant qu'"un peu plus de 5%" des TGV devraient être concernés, hors période de congés scolaires.

    Adaptation "temporaire"

    La SNCF insiste sur le caractère "temporaire" de ces mesures et parle d'"adaptations": "Uniquement du cas par cas en fonction de chaque situation locale." "On n'annule pas, on suspend, le temps de la crise sanitaire. (...) Ces suspensions ne sont pas décidées de gaîté de coeur", car "la volonté de SNCF, sa raison d'être, c'est bien de faire rouler des trains", a plaidé la porte-parole. Ces suspensions de dessertes TGV pourront selon elle être "arrêtées, adaptées ou prolongées sur tout ou partie de 2021, en fonction de l'évolution du trafic ou si le contexte perdurait".

    En guise de remplacement, la direction s'est attachée à trouver des alternatives en TER --avec certes des parcours plus longs--, tandis que d'autres TGV pourront faire des arrêts supplémentaires en compensation, a-t-elle noté.

    Contrairement aux Intercités, TER et trains de la banlieue parisienne qui sont subventionnés par l'Etat et les régions, les TGV sont directement organisés par la SNCF, sur ses fonds propres. Ils ont à date perdu plus de 3 milliards d'euros en raison de l'effondrement du trafic voyageurs dû à la pandémie, selon le groupe public.

    Challenges


    1 commentaire
  • «Je suis en pleine forme» : les retrouvailles émouvantes de Sophie Pétronin et son fils

    Elle n'a rien perdu de son énergie. Malgré presque quatre années de captivité, Sophie Pétronin, l'humanitaire française libérée jeudi soir au Mali avec trois autres otages malien et italiens, s'est dit en «pleine forme ». Pour preuve, elle a notamment déclaré son intention de retourner à Gao (nord) pour s'assurer que l'organisation d'aide aux enfants qu'elle dirigeait avant d'être enlevée le 24 décembre 2016 continuait à fonctionner convenablement.

    « Je vais aller en France en Suisse et après je vais revenir voir un peu ce qui se passe ici », a-t-elle dit dans une rencontre avec des journalistes à l'ambassade de France à Bamako. « J'ai pris l'engagement pour les enfants, ça fait presque quatre ans que je n'ai pas vu comment se déroulent les programmes », a-t-elle dit en invoquant les actions de son organisation contre la malnutrition et en faveur des enfants orphelins.

     

    Sophie Pétronin a aussi expliqué qu'elle était heureuse d'avoir appris que son assistant avait pu prendre la relève en son absence. « Il faut quand même que j'aille jeter un œil et les saluer parce que j'ai pris cet engagement. Si vous prenez un engagement, allez au bout de votre engagement, sinon vous aurez perdu votre raison d'être sur cette terre », a encore déclaré celle qui n'a rien perdu de sa passion pour l'humanitaire.

    « Tu n'iras pas où tu veux », lui dit son fils

    Son fils Sébastien Chadaud, arrivé mardi à Bamako et présent à ses côtés, a refréné son ardeur en disant que cela se ferait « en toute sécurité ». « Attends-toi à ce que je cadre certaines choses, tu n'iras pas où tu veux », a-t-il dit après s'être beaucoup investi en sa faveur. Leurs retrouvailles ont donné lieu à une forte séquence émotions.

    Elle a par ailleurs dit n'éprouver « aucune colère ». Dans un entretien distinct avec l'AFP et Radio France Internationale, elle a dit faire « partie de la famille gaoise » (de Gao) et esquissé une vision dédramatisée de ce qu'avait été sa captivité. Le temps lui a paru « un peu » long, « mais j'ai transformé la détention, si on peut dire, en retraite spirituelle ».

    « J'ai bien mangé, j'ai bien bu, de l'eau fraîche hein ! »

    « J'étais dans l'acceptation de ce qui m'arrivait et j'ai pas résisté, et puis voilà je m'en suis sortie », a-t-elle dit. Cela « se passait bien, l'air était sain, bon […] Je me suis accrochée, j'ai tenu, j'ai beaucoup prié parce que j'avais beaucoup de temps, je me suis promenée, j'ai bien mangé, j'ai bien bu, de l'eau fraîche hein ! ».

    Elle a indiqué qu'elle pouvait écouter la radio et que ses gardiens, sur lesquels elle n'a pas fourni de précisions, lui faisaient passer des messages ou des vidéos, comme l'une dans laquelle son fils lui disait : « tiens bon ». Elle lui a rendu hommage : « Mon fils est un battant, mais dans la famille, nous sommes tous des battants ». Elle s'est gardée de parler de ses gardiens comme de « djihadistes ».

    « Appelez-les comme vous voulez, moi je dirais que ce sont des groupes d'opposition armés au régime », a-t-elle dit. Elle a invoqué des accords passés qui n'auraient pas été tenus et qui provoqueraient les hostilités actuelles. Gouvernement et groupes armés « trouveront le chemin pour la paix, je leur souhaite en tout cas vivement », a-t-elle déclaré.

    Macron l'accueillera dans quelques heures

    En France, on prépare évidemment le retour dans quelques heures de celle qui était jusqu'à il y a quelques heures la dernière otage française. Jeudi soir, dans la foulée de l'annonce de la libération de l'humanitaire, Emmanuel Macron a annoncé sur Twitter que Pétronin, arriverait vendredi en France et qu'il irait l'accueillir à son arrivée.

    « Je viens d'échanger quelques mots par téléphone avec Sophie Pétronin. Quelle joie d'avoir entendu sa voix et de savoir qu'elle est maintenant en sécurité ! Je l'accueillerai à son retour en France demain », a tweeté le président français, qui a parlé au téléphone vers minuit avec la septuagénaire.

    « À sa famille, à ses proches, j'adresse un message de sympathie. Aux autorités maliennes, merci. Le combat contre le terrorisme au Sahel se poursuit », a encore tweeté M. Macron, qui a aussi fait part de son immense soulagement. Les proches de Sophie Pétronin, inquiets pour sa santé, n'ont cessé de presser le président et le gouvernement français d'accepter de négocier avec les ravisseurs. L'Elysée n'a donné aucun détail sur les circonstances de cette libération.

    Le Parisien

    LIEN  Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin libérés

    https://www.youtube.com/watch?v=dOkec-ZfzMw&ab_channel=TV5MONDEInfo


    7 commentaires
  •  

    • Emmanuel Macron a visité trois villages sinistrés des Alpes-Maritimes mercredi.
    • Le président s’est déplacé dans des hélicoptères de l’armée de l’air et l’accès à l’espace aérien était limité pendant cette séquence.
    • Sa venue a notamment « mis à l’arrêt les opérations de réalimentation en électricité d’Enedis », selon la CGT

     

    Sa visite, mercredi dans les vallées sinistrées, a fait réagir. Et pas uniquement les habitants concernés. La venue, en hélicoptère, d’Emmanuel Macron dans les villages des Alpes-Maritimes frappés par les inondations de la tempête Alex, a « mis à l’arrêt les opérations de réalimentation en électricité d’Enedis »,a notamment dénoncé la CGT Energie 06.

    Dans un post Facebook, le syndicat explique que le pont aérien organisé dès le lendemain des intempéries a été drastiquement limité pendant la venue du président de la République, du début de l’après-midi jusqu’au soir. « Nous [avions] prévu de réalimenter 2.000 foyers. Après une bataille acharnée de la direction d’Enedis Côte d’Azur, la préfecture n’a autorisé qu’une intervention pour réalimenter 800 usagers », est-il détaillé.

    Les opérations « soudainement stoppées »

    Emmanuel Macron s’est d’abord rendu à Tende et à Breil-sur-Roya avant de finir sa tournée dans le village de Saint-Martin-Vésubie. Le chef de l’Etat s’est déplacé d’un site à l’autre dans un hélicoptère de la Marine nationale. Et, pendant cette séquence présidentielle, les autorités ont décidé de limiter l’accès à l’espace aérien.

    La compagnie privée Azur hélicoptère, qui assure des livraisons de denrées aux sinistrés, a également expliqué sur le réseau social que « [ses] opérations aériennes [ont été] soudainement stoppées » mercredi en début d’après-midi. « Aucun hélicoptère civil ne pourra mener à bien sa mission aujourd’hui. Interdiction de survoler les vallées car visite officielle », a précisé la société.

    En début de matinée, ce jeudi, la préfecture des Alpes-Maritimes n’avait pas répondu aux sollicitations de 20 Minutes.

    20 Minute

    macaron aurait mieux fait de rester chez lui à s'occuper de sa petite vieille ! 


    5 commentaires
  • Lyon : Plus de 200 pompiers manifestent pour dénoncer les agressions dont ils sont victimes

    Plus de 200 sapeurs-pompiers ont manifestés ce mercredi après-midi à Lyon pour dénoncer le nombre d’agressions dont ils sont victimes.

    Une manifestation de pompiers a été organisée par le syndicat Sud ce mercredi après-midi à Lyon, après l’agression d’un des leurs à la hache dimanche matin. Entre 200 et 300 pompiers ont répondu présent à l’appel de l’organisation syndicale.

    Un pompier tentait de maîtriser un homme de 35 ans, ivre et armé d’une hache, non loin de la caserne Rochat dans le 7e arrondissement, lorsque ce dernier lui a porté un coup. La victime présentait une plaie au front de 10 cm. L’agresseur a été placé en détention provisoire, en l’attente de son jugement qui se déroulera le 1er décembre prochain.

     

    La nuit précédente, les soldats du feu ont été violemment pris pour cible à Rillieux-le-Pape, une commune de la métropole de Lyon, alors qu’ils intervenaient pour des voitures qui avaient été incendiées. Leurs véhicules ont été dégradés. « Les pompiers ont dû se retrancher dans le poste de police parce qu’il n’y avait pas assez d’effectifs » pour assurer leur sécurité, a indiqué Marc Darcissac, responsable CGT chez les pompiers du Rhône, interviewé par BFM Lyon.

    « Il faut surtout aujourd’hui des peines exemplaires »

    « Il y a une dizaine d’années, on prenait des œufs et des canettes, des choses qui étaient déjà condamnables, inexcusables, mais aujourd’hui la violence a tellement augmenté qu’on cherche vraiment à faire mal », a déclaré face à la presse l’adjudant Christophe Sarzier, évoquant dans le même temps des jets de « boules de pétanque ».

    « On ne peut plus intervenir dans de telles conditions. Les effectifs de police ne sont pas assez nombreux (pour nous protéger) même s’ils font de leur mieux. Mais il faut surtout aujourd’hui des peines exemplaires », a-t-il ajouté, dénonçant des rappels à la loi ou encore des peines de travaux d’intérêt général (TIG).

    Les sapeurs-pompiers qui s’étaient rassemblés devant le Centre d’intervention de Lyon Corneille, dans le IIIe arrondissement, se sont ensuite dirigés devant la préfecture où ils ont déposé leurs casques en signe de protestation.

    ACTU 17


    3 commentaires
  • Un couple de Limoges écoulait des milliers d’euros du «trésor de Kadhafi» depuis des mois

    Un couple habitant Limoges (Haute-Vienne) a été interpellé et placé en garde à vue au début du mois d’octobre avec une partie du trésor de l’ex-chef d’État libyen Mouammar Kadhafi.

    LIEN :

    https://actu17.fr/un-couple-de-limoges-ecoulait-des-milliers-deuros-du-tresor-de-kadhafi-depuis-des-mois/


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique