• Le patron d’une PME familiale basée dans le Sud-Ouest tente de recruter plusieurs chauffeurs routiers, en vain.

    Jean-Charles Vézo commence à désespérer. Il dirige Transports Vézo, une entreprise basée à Saint-Livrade-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne. Spécialisée dans le transport de la nutrition animale, cette PME familiale propose 10 CDI de chauffeur routier depuis près de deux ans. Problème : elle ne trouve personne à recruter, relate La Dépêche du Midi. Une situation incongrue que ce patron tente d’expliquer.

     

    “Par rareté, certains candidats exigent beaucoup de choses”, assène-t-il, pointant du doigt une “concurrence entre le chômage et le travail”. “Et nous, on en a marre de payer des charges sociales et de ne trouver personne à recruter !” Est-ce que les contraintes liées à cette activité, comme le fait de “découcher la semaine”, pourraient refroidir les éventuels candidats ? Jean-Charles Vézo ne se prononce pas à ce sujet. Il a bien tenté de se rapprocher de la chambre des métiers de Lot-et-Garonne, mais seulement pour recruter de jeunes mécaniciens et les former.

    “Un grand ras-le-bol”

    “C’est la compétence qui fait défaut”, selon ce patron, qui avoue “un grand ras-le-bol” face à cette situation qui empêche son entreprise de se développer. “On prospère toujours, mais il y a des clients qu’on ne peut pas satisfaire par manque de personnel.” Si les offres pour les CDI sont toujours accessibles sur le site de l’entreprise, en lien avec Pôle emploi, son patron a également écrit au sénateur de sa circonscription pour faire part de ce problème de recrutement, rencontré par plusieurs entrepreneurs du département selon La Dépêche du Midi. Un rendez-vous a été organisé entre les deux hommes. Mais en attendant, Transports Vézo n’a toujours pas trouvé ses chauffeurs...

    Capital


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  • Voici la nouvelle carte nationale d'identité française

    Le gouvernement a présenté mardi la nouvelle carte nationale d'identité qui sera mise en circulation dès le mois d'août, pour respecter la législation européenne, un document présenté comme "plus sécurisé" grâce à la biométrie et destiné à mieux lutter contre la fraude. De la taille d'une carte bancaire, un format "harmonisé avec celui des autres pays de l'Union européenne", cette nouvelle carte, baptisée "CNIe" et faite en polycarbonate et inscriptions laser est produite depuis mardi sur le site d'IN Groupe (ex-Imprimerie nationale) à Flers-en-Escrebieux, près de Douai (Nord),

    "Cette volonté de modernisation s'inscrit dans un cadre européen, l'ensemble des Etats membres de l'Union européenne s'étant engagés, par un règlement du Parlement européen et du Conseil de l'Europe, à mettre en circulation un nouveau format de cartes d'identité au plus tard le 2 août 2021", souligne le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Outre l'état-civil du titulaire, la nouvelle carte contiendra ses données biométriques, comme deux empreintes digitales et des éléments en relief pour les mal-voyants. Les usagers ont également la possibilité d’indiquer deux adresses au verso pour les enfants en résidence alternée chez leurs parents.

    Pensée pour mieux lutter contre l'usurpation d'identité, la carte - facultative - intègre une série de technologies comme un dispositif holographique de nouvelle génération, une puce sécurisée et une signature électronique, ajoute le texte qui assure que la protection des données personnelles sera garantie.

    L'ancien format date de 1995

    Le document, qui remplacera le titre actuel en circulation depuis 1995, sera déployé progressivement dès les prochains jours dans des départements "pilotes" - Oise, Seine-Maritime et Réunion - avant d'être généralisé à toute la France à compter du 2 août. Il sera valable 10 ans. "C'est un objet plus protecteur de nos droits et plus sécurisé. Elle est plus pratique, avec un format moderne, robuste, inclusive, elle s'adapte au quotidien et à la réalité de la vie actuelle des Français", a déclaré la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite sur le site de Flers-en-Escrebieux.

    Interrogée sur les inquiétudes liées aux données personnelles, elle a tenu à "rassurer": "il n'y a dans cette puce sécurisée que les empreintes digitales et la photo, et seules les autorités publiques y ont accès (...) C'est très normé, juridiquement et techniquement", a-t-elle assuré.

    "L'usage de cette nouvelle carte nationale d'identité reste inchangé" et la carte peut "également servir de titre de voyage, certains Etats (UE et hors UE) l'acceptant au même titre que le passeport", rappelle le ministère. "Lorsqu'on reçoit les données, les titres repartent de chez nous en quatre jours à 100%, en 24 heures pour les plus rapides", a précisé à la presse Didier Trutt, PDG d'IN Groupe, précisant que le site aurait une capacité de production entre 6 et 9 millions de titres par an.

    Chaque année, plus de 33.000 Français sont victimes d'usurpations d'identité. En 2020, près de 9.000 personnes porteuses de faux papiers ont été interceptées, selon le ministère de l'Intérieur.

    Paris Match


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  • Etats-Unis : Joe Biden confronté à un afflux de migrants à la frontière avec le Mexique

    © Eli Hartman/AP/SIPA Des migrants mineurs non-accompagnés entrés illégalement aux Etats-Unis acheminés vers un centre à Midland, au Texas, le 14 mars 2021.

     

    Plus de 100.000 personnes en situation irrégulière ont été arrêtées en février, et les centres d’accueil pour les mineurs non accompagnés sont pleins

    LIEN de l'article :

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/etats-unis-joe-biden-confront%C3%A9-%C3%A0-un-afflux-de-migrants-%C3%A0-la-fronti%C3%A8re-avec-le-mexique/ar-BB1eEJOL?ocid=msedgntp


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  • Etats-Unis : huit morts dans trois fusillades visant des salons de massage asiatiques d’Atlanta, le tireur arrêté

    Un suspect, Robert Aaron Long, âgé de 21 ans, a été appréhendé à l’issue d’une course poursuite, à plus de 240 km au sud d’Atlanta. Il est en garde à vue depuis mardi soir. On ignore s’il s’agit d’actes racistes.

    L’horreur. Huit personnes, parmi lesquelles six femmes d’origine asiatique, ont été tuées par balle mardi dans trois salons de massage de la région d’Atlanta, a rapporté la police en annonçant l’arrestation d’un suspect. On ignorait en fin de soirée si ces attaques avaient un mobile raciste, mais elles sont intervenues dans un contexte de recrudescence des actes anti-asiatiques aux Etats-Unis.

    Après examen des images de vidéosurveillance, « il est hautement probable » que le même tireur soit impliqué dans les trois attaques, a précisé un porte-parole de la police locale à l’AFP. La police fédérale américaine, le FBI, participe également à l’enquête.

     

    Une première fusillade faisant quatre morts et deux blessés a eu lieu mardi aux environs de 17 heures locales (22 heures en France) dans un salon de massage à près de 50 km d’Atlanta, plus grande ville de l’Etat de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis, a indiqué un porte-parole de la police du comté, cité par le quotidien Atlanta Journal-Constitution. Plus tard dans l’après-midi, deux nouvelles fusillades ont fait quatre morts dans deux salons de massage voisins à Atlanta, a annoncé la police de la ville, dans un communiqué transmis à l’AFP.

    Trois fusillades en tout

    « A leur arrivée, les policiers ont retrouvé trois femmes décédées à l’intérieur (du salon de massage) de blessures par balle visibles. Toujours sur place, les policiers ont été informés de tirs effectués de l’autre côté de la rue », où ils ont retrouvé une autre femme décédée, précise le communiqué. Un suspect, Robert Aaron Long, âgé de 21 ans, a été appréhendé à l’issue d’une course-poursuite, à plus de 240 km au sud d’Atlanta. Il est en garde à vue depuis mardi soir.

    Le quotidien Atlanta Journal-Constitution rapporte que la première fusillade a eu lieu dans un salon de massage asiatique, où deux femmes d’origine asiatique, une femme blanche, et un homme blanc sont décédés. En outre, les quatre victimes des deux autres fusillades sont elles-mêmes d’origine asiatique toujours selon l’Atlanta Journal-Constitution.

    Dans un discours à la tonalité grave jeudi dernier, le président Joe Biden avait condamné les violences contre les Américains d’origine asiatique, « attaqués, harcelés, blâmés et utilisés comme boucs émissaires ». Selon les militants antiracistes, le ressentiment a été alimenté par le discours de l’ancien président Donald Trump, qui désignait souvent le coronavirus comme le « virus chinois ».

    Hausse des actes anti-asiatique dans le pays

    Bien qu’il soit parfois difficile d’établir le mobile xénophobe d’une attaque, les crimes motivés par le racisme anti-asiatique ont presque triplé, passant de 49 à 122 l’année dernière dans les 16 plus grandes villes américaines, d’après une étude du Center for the Study of Hate and Extremism basé à San Bernardino, en Californie. La Géorgie compte près de 500000 habitants d’origine asiatique, soit un peu plus de 4 % de sa population, selon l’Asian American Advocacy Fund, un groupe de défense des droits des personnes asiatiques aux Etats-Unis.

    « Les attaques de ce soir (mardi) contre les membres de la communauté Asiatique-Américaine de Géorgie sont absolument horrifiantes. Tandis que les informations continuent d’affluer, cette attaque suit malheureusement la tendance de violences contre les Asiatiques-Américains qui ont explosé à travers la pandémie », a réagi la présidente du parti démocrate de Géorgie Nikema Williams dans un communiqué.

    Le Parisien


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  • Mediapart a collecté de nombreuses traces laissées sur le net par une cinquantaine de militaires. En particulier au sein de la Légion étrangère.

    Une cinquantaine de militaires français affichent ouvertement des convictions néonazies. Mediapart a publié mardi 16 mars une enquête documentée soulevant ces dérives au sein des armées, que le ministère juge « très graves » tout en assurant qu’« aucune idéologie contraire aux valeurs de la République n’est tolérée » dans ses rangs.

    Messages sur les réseaux sociaux à la gloire de la Waffen-SS ou du franquisme, photos devant des drapeaux barrés de la croix gammée, vidéos d’enfants incités à accomplir le salut hitlérien ou contraint à faire des pompes sous les insultes, symboles nazis affichés jusque dans les casernes… Le média en ligne a collecté de nombreuses traces laissées sur le net par « une cinquantaine de nouveaux cas de militaires néonazis », en particulier dans la Légion étrangère, et met en doute la sévérité des sanctions prononcées à leur encontre en cas de faute avérée.

    Les profils « lourdement sanctionnés » promet l’armée

    « Les éléments soulevés par l’enquête de Médiapart sont très graves et ont fait l’objet d’une analyse minutieuse », a réagi le ministère des Armées, en soulignant que « toutes les idéologies néfastes, nauséabondes, révisionnistes, extrémistes, sont proscrites dans les armées » et qu’il n’existe « aucune tolérance » pour ces faits.

     

    « Mais, comme la ministre des Armées [Florence Parly, NDLR] a eu l’occasion de le dire, il faut bien entendu rester humble car aucun dispositif de détection n’est infaillible », ajoute le ministère, qui souhaite relativiser les dizaines de cas recensés par Mediapart dans les rangs des armées qui comptent 210 000 militaires. Le média précise toutefois que ces cas résultent d’enquête, menée essentiellement en sources ouvertes, et que les militaires impliqués sont ceux « dont le culte du IIIe Reich se traduit par des références incontestables et multiples ».

    Assurant avoir déjà « lourdement sanctionné » sept militaires néonazis évoqués par une première enquête de Mediapart en juillet 2020, le ministère affirme que « les quelques profils révélés [par le journal] et qui sont toujours en activité seront lourdement sanctionnés », en soulignant par ailleurs qu’« une douzaine » des militaires pointés par le média en ligne dans son dernier article « ne sont plus liés aux armées ».

    L'OBS


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  • "C’est navrant" : Roselyne Bachelot critique la 46e cérémonie des César

    La ministre de la Culture a estimé que la soirée, ponctuée de discours très politiques, "n'a pas été utile au cinéma français".

    La ministre de la Culture n'a pas apprécié les discours très politiques des CésarRoselyne Bachelot a estimé, mardi 16 mars, que la cérémonie "n'a pas été utile au cinéma français". "Ce qui m'a frappé, c'est que finalement, le côté meeting politique de cette affaire a nui à l'image du cinéma français, alors qu'il est massivement aidé", a-t-elle critiqué sur RTL, avançant le chiffre de 1,2 milliard d'euros d'aides au cinéma en 2020.

    "Le cinéma, c'est une industrie, culturelle et créative. Les César sont une vitrine pour vendre notre cinéma à l'international. Est-ce que vous voyez l'image que cela a donné ? C'est navrant de voir des artistes piétiner leur outil de travail."

    Roselyne Bachelot, ministre de la Culture

    sur RTL

    Vendredi soir, lors de la 46e cérémonie des César, la scène a servi à plusieurs reprises de tribune aux participants qui ont placé la crise sanitaire et la fermeture des lieux de culture (dont les cinémas) au cœur de leurs déclarations. "No culture, no future" sur le ventre, "rends-nous l'art, Jean" sur le dos : la comédienne Corinne Masiero, alias capitaine Marleau sur le petit écran, a marqué les esprits en ôtant un costume de Peau d'âne sanguinolent, se retrouvant entièrement nue sur la scène pour remettre le prix du meilleur costume.

    franceinfo


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  • Selon la proposition de loi sur les crimes sexuels sur mineurs, tout acte sexuel commis par un majeur sur un jeune de moins de 15 ans sera automatiquement considéré comme un viol, sans notion possible de consentement. Une "révolution majeure", a estimé ce lundi sur franceinfo sa propre rapporteure Alexandra Louis.

    "C'est une évolution majeure. Je dirais même que c'est une révolution dans le Code pénal", a déclaré ce lundi sur franceinfo la députée LREM des Bouches-du-Rhône Alexandra Louis, rapporteure de la proposition de loi sur les crimes sexuels sur mineurs, examinée ce lundi après-midi à l'Assemblée nationale. Elle doit notamment considérer automatiquement comme un viol toute acte sexuel commis par un majeur sur un jeune de moins de 15 ans.

    Dès lors que ce texte aura été voté, il y aura un principe très clair qui pose un interdit : en-dessous de 15 ans, tout simplement, c'est non.

    La députée a cependant expliqué que "deux aménagements sont prévus dans la loi", le premier concernant les faits d'inceste : "Dans ce cadre-là, le seuil ne sera pas de 15 ans, mais de 18 ans. Cela veut dire que pour les moins de 18 ans, nous ne rechercherons pas le consentement, évidemment, de la victime."

     

    "L'autre exception est pour préserver ce qu'on appelle les couples d'adolescents qui ont un très faible écart d'âge et pour lesquels les relations ont débuté avant que l'un des deux ne deviennent majeurs. Nous ne voulons pas criminaliser ces couples d'adolescents."

    Pas d'allongement du délais de prescription

    Concernant le délai de prescription, maintenu dans ce texte à 30 ans pour les crimes sexuels, Alexandra Louis répond que "ce n'est pas parce qu'on va allonger le délai de prescription que nécessairement, il va y avoir plus de condamnations". Selon la députée, "l'allongement du délai de prescription ne peut pas empêcher l'écoulement du temps, qui n'est pas favorable à l'émergence de la vérité. Avant de se poser la question de la prescription, il faut libérer la parole", a terminé la députée.

    Alexandra Louis à franceinfo 


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  • Biens mal acquis : procès de Teodorin Obiang, le fils du président de Guinée équatoriale.

    LIEN d'un article :

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/27/bien-mal-acquis-les-depenses-astronomiques-de-teodorin-obiang_4927959_3212.html

    Si le peuple africain crève de faim, pas ses dirigeants !


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  • Ce plan pourrait concerner jusqu’à 5.000 postes d’ici 2023

    Réduction de postes drastique en vue chez Volkswagen. Le géant allemand de l’automobile a annoncé ce dimanche un plan de suppression d’emplois non chiffré mais qui pourrait concerner jusqu’à 5.000 postes d’ici fin 2023 dans le cadre d’une réduction des coûts destinée à financer la transition vers l’électrique. Le groupe a fait part dans un communiqué d’un accord avec le comité d’entreprise sur « un ensemble complet de mesures de régulation par l’âge » de sa masse salariale.

     

    Volkswagen s’attend à ce que « jusqu’à 900 salariés » optent pour une formule de retraite anticipée à court terme, tandis qu’un « nombre à quatre chiffres » dans le bas de la fourchette, selon une expression consacrée pour désigner entre 2.000 et 4.000 personnes, quitterait l’entreprise dans le cadre d’une cessation progressive d’activité.

    Une « gestion stricte des coûts »

    Ces départs non remplacés doivent « contribuer de manière importante à une gestion rigoureuse des coûts », explique le groupe engagé dans une coûteuse transition vers la production de modèles électriques et, à plus long terme, de voitures autonomes. « Grâce à notre haut niveau d’investissement dans l’expansion de l’électromobilité et de la numérisation, Volkswagen a pu s’établir comme pionnier du changement automobile. Nous voulons maintenant renforcer notre position de force. Cela nécessitera la poursuite d’une gestion stricte des coûts afin de financer les investissements nécessaires à l’avenir », explique le directeur des ressources humaines, Gunnar Killian, cité dans le communiqué.

    Il estime que cette nouvelle cure d’austérité « apporte la bonne réponse à cette question ». Volkswagen, relégué par Toyota en 2020 à la deuxième place du marché mondial, a vendu plus de 9,3 millions de véhicules, un chiffre en baisse de 15 % par rapport à 2019. Comme tous les constructeurs, le groupe aux 12 marques a souffert de l’impact de la crise sanitaire mais s’attend pour 2021 à une « hausse significative » de son chiffre d’affaires malgré la persistance de la pandémie. Le nouveau plan de suppressions d’emploi vient compléter une réduction de jusqu’à 7.000 postes, annoncée en 2019 pour la marque phare du groupe, VW.

    20 Minutes


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  • La seule usine française à produire du papier 100% recyclé va-t-elle bientôt disparaître ? Une mobilisation est engagée depuis plusieurs mois pour sauver la papeterie UPM, anciennement appelée Chapelle Darblay, située dans la banlieue de Rouen, à Grand-Couronne. Mise en vente en septembre 2019 par son propriétaire, l’entreprise finlandaise UPM, l’usine récupérait les déchets de 24 millions d'habitants jusqu'en Ile-de-France. Mais aujourd'hui, le site est à l'arrêt et son sort reste en suspens. Europe 1 s'est rendue sur place. 

    Plus de 200 licenciements l’été dernier 

    "Ce sont toujours des moments un peu difficiles. On a qu'une hâte : que ça fasse du bruit et que ça redémarre", espère Cyril, l’un des trois derniers salariés de l'usine après le licenciement des plus de 200 autres l'été dernier. Car la papeterie est désormais un site fantôme : seuls quelques pigeons viennent s'y abriter. Mais les machines, elles, sont toujours prêtes à redémarrer en cas de reprise. 

    Car encore récemment, l'usine produisait du papier recyclé en quantité astronomique. "On rayonnait principalement à 350 kilomètres autour de l'usine. La majorité des déchets papier de l'Ile-de-France étaient collectés et recyclés sur l'usine et étaient acheminés par voie fluviale", explique Arnaud Dauxerre, représentant des cadres.

    Trois mois pour trouver un repreneur 

    Le temps presse puisque les salariés n'ont que trois mois pour trouver un repreneur. Pourtant l'enjeu est national, selon Nicolas Mayer-Rossignol, président de la métropole de Rouen. "Quand vous êtes chez vous, vous essayez d'être vertueux et vous recyclez. Mais si vous n'avez pas une usine derrière, le papier va être enfoui. C'est ça qu'on veut, au 21ème siècle ?", demande-t-il. 

    "On va aller brûler du papier ou l'envoyer en Allemagne ou en Belgique. C'est absurde", s'emporte l'élu. Trois dossiers sérieux de reprise seraient actuellement à l'étude. Mais selon les salariés, il faut encore convaincre le propriétaire d'accepter ces offres. Faute de quoi l'usine sera définitivement démantelée.

    Europe 1


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  • Se marier est un droit fondamental inscrit dans loi. Il est donc possible de se marier sur le territoire français, même lorsque l'on ne possède pas de papiers. Toutefois, comme pour tout mariage, et en particulier ce type d'union, des règles sont à respecter, car l'union en vue de régulariser une situation est prohibée.

    Est-il possible de se marier avec un ressortissant étranger sans papier ?

    La loi, et en particulier la Convention Européenne des Droits de l'Homme (article 12) rappelle que l'homme et la femme ont le droit de se marier dès qu'ils ont atteint l'âge requis à cet effet (15 ans chez la femme, 18 ans chez l'homme, article 144 du Code civil). Toute personne a donc le droit de se marier dès qu'elle est en âge de le faire, et ce peu importe sa religion, ses origines ethniques, et sa situation administrative.

    En 2003, le Conseil constitutionnel a tranché définitivement la question du mariage avec un ressortissant étranger sans papier : la situation irrégulière d'un étranger sur le territoire français ne fait pas obstacle à son union. Toutefois, la loi prohibant strictement les unions de complaisance, en vue de régulariser une situation, plusieurs conditions doivent être réunies pour que le mariage soit reconnu légalement sur le territoire français :

    • La loi française interdisant la polygamie, les futurs époux ne doivent pas déjà être engagés dans les liens d'un mariage.
    • Le consentement des futurs époux doit être sérieux et sincère.
    • L'époux étranger doit fournir un certain nombre de papiers et de justificatifs :
      • un extrait d'acte de naissance et/ou un justificatif d'identité délivré par les autorités de son pays d'origine,
      • un justificatif de la ou des unions antérieures avec preuve de la dissolution pour vérifier l'absence de polygamie,
      • un justificatif de domicile sur le territoire français.

    Si l'officier d'état-civil n'a pas la compétence ni la mission de s'assurer de la régularité de la situation de l'époux étranger, et ne peut pas s'opposer à l'union, il a toutefois l'obligation de s'assurer du consentement des futurs époux et de la sincérité de leur engagement avant la publication des bans. Si cet officier a le moindre doute, il a l'obligation légale (article 175-2 du Code civil) de transmettre le dossier complet et argumenté par ses soins au procureur de la République.

    Procédure pour se marier quand on est sans papier

    La procédure de mariage avec un ressortissant étranger sans papier est identique à celle d'un mariage civil en France. Il n'existe aucune particularité, hormis le fait comme nous l'avons vu que l'officier de l'état-civil peut soumettre le projet au procureur de la République en cas de doute sur la sincérité de l'engagement. Une fois l'union célébrée, plusieurs documents sont transmis : un titre de séjour et une carte de résident. La nationalité française peut ensuite être accordée passé un certain laps de temps.

    La délivrance du titre de séjour

    Si le mariage a été célébré sur le territoire français, un visa long séjour pour conjoint de français est délivré par le Préfet pour une durée d'une année, à la condition que le conjoint justifie d'une entrée régulière sur le sol français, ainsi que d'une communauté de vie effective d'un minimum de 6 mois (avant ou après le mariage). Ce visa équivaut à un titre de séjour et surtout à une autorisation de travailler en France pour un an.

    Si le mariage a été célébré à l'étranger, c'est alors une carte de séjour vie privée et familiale qui est délivrée pour une année. Il faut toutefois justifier d'une union avec un ressortissant français, et de la transcription de l'union sur les registres de l'état-civil français. Les époux doivent également justifier d'une communauté de vie réelle et effective.

    La délivrance d'une carte de résident

    Après 3 ans d'union avec un Français (1 an pour les ressortissants algériens et tunisiens), une carte de résident est délivrée à l'époux étranger initialement sans papier. Cette carte a une validité de 10 ans et est délivrée sur demande à la Préfecture, sur justification d'une communauté de vie réelle, effective et continue.

    L'obtention de la nationalité française

    L'obtention de la nationalité française peut se faire après 4 ans de mariage, sur demande auprès de la Préfecture.

    Capital


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  • Avec la crise sanitaire, leurs clients habituels, les restaurants et les bars d’Ile-de-France sont aux abonnés absents. Alors, OBD Grand Paris, fournisseur de boissons, écoule ses stocks en invitant les particuliers à venir profiter de produits qu’on ne trouve pas toujours en grande surface. « On va essayer de faire de bonnes affaires », confie Franck, venu à la première heure. « On est venus faire le stock pour l’année », explique Sidy, entouré de sa femme et de ses enfants.

    Le Parisien


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  • Une polémique autour d’un lieu de mémoire des Républicains espagnols accolé à une porcherie industrielle pourrait éclabousser la visite d’Emmanuel Macron dans le Tarn-et-Garonne

    Un temps de cochon en perspective… Ce lundi, Emmanuel Macron se rend à Montauban pour le 26e sommet franco-espagnol. Il va en profiter pour aller en compagnie de Pedro Sánchez, premier ministre espagnol, fleurir la tombe de Manuel Azaña, le président de la République espagnole de 1936, mort en exil dans le chef-lieu du Tarn-et-Garonne. 

     

    Mais c’est à propos d’une polémique touchant un autre lieu de mémoire qu’il risque de se faire interpeller : le mémorial du camp de Judes à Septfonds, à 30 kilomètres de Montauban, où furent internés 16.000 Républicains espagnols. Et à côté duquel vient de s’agrandir une porcherie industrielle pour devenir l’une des plus imposantes du département.

    Masques de cochons, chants de la guerre d’Espagne

    « Je fais effectivement partie des invités et je compte parler au Président de cet endroit qui devrait être sacralisé. Un lieu où devraient primer la dignité et le respect de la mémoire de nos pères, un lieu à côté duquel on répand tous les jours 18 tonnes de lisier », commente amer José Gonzales, président de l’association Mémoire de l’Espagne Républicaine (MER 82).

    Déjà, dès ce samedi les hostilités vont débuter, avec, à partir de 9h30, une marche mémorielle qui part de la gare de Borredon, pour aller jusqu’à la mairie de Septfonds, via le mémorial. Masques de cochons, chants de la guerre d’Espagne, batucada, prises de paroles sont au programme. Le but: dénoncer la présence de cette porcherie qui n’en finit plus de s’étendre.

    Détruit en 1945, ce camp d’internement où furent parqués combattants anti-franquistes et plus tard, juifs en partance pour Auschwitz, devient au début des années 1970 une ferme, avant de se transformer 25 ans plus tard, sous la houlette du Gaec de Saintou, en un élevage porcin d’un millier de têtes. Les anciens guérilleros montent alors au créneau pour dénoncer la création d’un élevage décrié comme « concentrationnaire » L’exploitant temporise et leur cède à quelques centaines de mètres, un bout de terrain gratuit pour qu’ils édifient un mémorial.

    Appel en cours

    En décembre 2017, la préfecture du Tarn-et-Garonne autorise le Gaec de Saintou a s’agrandir en construisant un nouveau bâtiment de 2.630 m² et en triplant sa production pour atteindre 6.500 porcs par an. Nouveau branle-bas combat, l’association MER 82, épaulée par la Confédération Paysanne et par France Nature Environnement attaque devant le tribunal administratif de Toulouse. La décision tombe en novembre 2019 : leur requête est « rejetée » au motif que « les descendants de soldats espagnols » ne « résident pas dans la commune » et aussi parce qu’il « ne résulte pas de l’instruction que l’exploitation impacterait le mémorial dès lors que l’épandage du surplus de lisier n’est pas prévu sur le territoire de la commune de Septfonds ».

    Pour Ludovic Florès, cogérant du GAEC de Saintou, « le bâtiment est maintenant construit, l’extension est opérationnelle, tout a été fait dans les règles de l’art, on ne peut pas revenir en arrière ». Au contraire, pour l’association MER 82, l’appel de la décision qui doit intervenir dans les prochains mois devant la cour administrative d’appel de Bordeaux pourrait encore rebattre les cartes.

    20 Minutes


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  • Covid-19 : les parcs d’attractions ne rouvriront pas début avril, «sauf miracle»

    Disneyland Paris a pris les devants vendredi midi : le parc de Seine-et-Marne ne rouvrira pas, comme prévu, le 2 avril.

    Même si « Mickey » reste un cas à part, le Futuroscope, le Parc Astérix, et le Puy du Fou, qui eux aussi tablaient sur un accueil du public début avril, pourraient prochainement faire de même. Car à peu un peu plus de deux semaines de l'échéance, la perspective d'un retour à la normale semble s'éloigner un peu plus chaque jour. En raison de la situation sanitaire et en l'absence d'annonces ministérielles, plus personne n'y croit vraiment.

    Sauf pour Disneyland et le Futuroscope, qui avaient espéré se lancer en février, les autres parcs, saisonniers, se sont calés sur leur calendrier « habituel » de réouverture, celui d'avant la crise. « Cet hiver, avril paraissait une date raisonnable. Mais aujourd'hui... », constate-t-on au Futuroscope. Depuis, les variants du virus sont arrivés et la troisième vague semble en train de monter. « Franchement, vu la situation, on n'y croit plus vraiment », soupire-t-on au Parc Astérix.

    Le Puy du Fou veut encore s'accrocher à un mince espoir, tablant sur l'après « quatre à six semaines difficiles » annoncées par Emmanuel Macron. « Mais il est sûr que s'il n'y a aucune décision avant le fin de cette semaine, ça va être très compliqué d'ouvrir début avril. » Et Arnaud Bennet, président du syndicat des parcs d'attractions (SNELAC) et directeur du PAL (Auvergne), de résumer le sentiment général : « Sauf miracle, je pense que c'est mort. »

    Mai ou juin ?

    Tous attendent pour y voir un peu plus clair une réunion programmée, après avoir été décalée d'une semaine, mardi 16 mars au ministère du Tourisme. Laconiques, les services de ce dernier expliquent « ne pouvoir s'avancer sur aucune date. Nous continuons de travailler avec le secteur pour être prêt le moment venu ». Comme partout, c'est l'Elysée et/ou Matignon qui doivent donner le la. « Franchement, nous n'attendons même pas un calendrier. Juste qu'ils nous disent leur conscience de l'urgence d'ouvrir les parcs, pour les entreprises et pour l'économie locale », avoue Arnaud Bennet.

    Seule certitude : les équipements sont prêts. « Nous travaillons depuis un mois, comme pour une ouverture normale. Nous avons lancé la campagne de recrutement des saisonniers, les attractions commencent à tourner... Nous avons un communiqué de presse déjà écrit. Il n'y a que la date qui est en blanc », explique-t-on au service communication du parc gaulois. Pour quelle échéance ? Là, il faut entrer dans le petit jeu des pronostics. Les optimistes espèrent mi-avril. Mais il se murmure que chez Disney, les salariés se prépareraient plutôt pour juin.

    Le patron du SNELAC cultive, lui, un espoir. « Le plus tôt sera le mieux. Nos protocoles sanitaires, qui on fait leur preuve, sont au point. Honnêtement, si on me dit le 1er mai, je signe tout de suite. Un mois de fermeture, c'est encore jouable. Mais pas plus tard, pas en juin comme l'an passé. On ne peut pas revivre une saison pareille. Sinon, je pense que certains auront vraiment du mal à s'en remettre ».

    D'autant que, comme on l'explique au Futuroscope, les visiteurs commencent à s'impatienter : « Depuis 15 jours, on a de plus en plus d'appels de gens qui veulent savoir quand nous ouvrons. Ils disent qu'on leur manque... »

    Le Parisien


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  • Dans le cadre de sa volonté de réaliser des économies, Orange va bientôt ouvrir des négociations en vue de départs à la retraite non remplacés. Alors que les effectifs ont déjà été plus que divisés par 2 en 24 ans, des milliers d'emplois seraient menacés.

    Désireux de soutenir sa rentabilité, Orange va poursuivre sa cure d'amaigrissement. Alors qu'un plan d'économies de un milliard d'euros d'ici à 2023 a été annoncé, syndicats et direction doivent commencer bientôt des négociations en vue du renouvellement d'un accord portant sur des départs à la retraite non remplacés, de sources concordante. Selon l'hebdomadaire L'Obs paru jeudi, l'opérateur télécom se préparerait à "tailler une nouvelle fois dans les effectifs" et "7.500 postes" seraient menacés.

     

    "Il y a simplement le renouvellement d'un accord - et tout ça va être soumis à la négociation collective -, d'un accord qu'on appelle intergénérationnel, qui permet d'aménager les fins de carrière, et clairement on ne remplacera pas tous les départs à la retraite dans les cinq ans qui viennent", s'est contenté d'indiquer le PDG d'Orange, Stéphane Richard, vendredi matin sur Europe 1, sans avancer de chiffres. Selon Sébastien Crozier de la CFE-CGC (premier syndicat), interrogé par l'AFP, les chiffres publiés par l'hebdomadaire "sont exacts" mais "ne correspondent à aucun nouveau plan de départs stratégique". Il s'agit de "départs à la retraite non remplacés" et de "mesures d'âge déjà en place".

    Elisa Mistral, de la CFDT, confirme qu'il s'agit bien de "renouveler un accord triennal, signé en 2018 et qui prendra fin en décembre 2021, pour lequel les négociations doivent débuter en mars". "Il s'agira de trouver un équilibre entre des départs à la retraite non remplacés dans l'opérationnel - où 90% des salariés concernés par les mesures d'âge ont choisi un temps partiel sénior - et dans les fonctions siège, où cette mesure a moins été plébiscitée, et les embauches", dit-elle à l'AFP.

     

    Mme Mistral rappelle l'intention, "annoncée à plusieurs reprises officiellement par la direction, de faire un plan d'économies d'un milliard d'euros d'ici 2023, dont 500 millions sur la masse salariale au sens large". "Les plans d'économie se suivent et se ressemblent", dit à l'AFP Christian Pigeon (SUD). "Depuis l'ouverture du capital d'Orange, la déflation des effectifs a été continue, passant d'environ 170.000 salariés en 1997-1998 à 74.000 aujourd'hui" en France, ajoute-t-il. "Il s'agit certes de départs à la retraite anticipés mais toujours avec le même objectif: diminuer les effectifs", estime-t-il.

    Capital


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  • Eric Dupond-Moretti annonce la création d'un statut du détenu travailleur

    Le garde des Sceaux, qui souhaite ainsi revaloriser le travail en prison, a annoncé que les détenus qui travaillent vont pouvoir bénéficier d'un contrat de travail.

    «Zone interdite», diffusé dimanche, était consacré aux «prisons françaises : la vraie vie des détenus». A la fin du reportage, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti est intervenu, interviewé par Ophélie Meunier lors de sa visite de la prison de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, jeudi dernier.

    «On fait travailler des hommes qui sont détenus, on donne un sens à leur détention, elle correspond pour moi à trois éléments essentiels : la prison ne peut pas se concevoir si elle n’est pas instrument de punition, instrument permettant de mettre à l’abri notre société de gens dangereux et (un) aspect réinsertion. On ne peut pas envisager la prison sans ce triptyque», a d'abord constaté le garde des Sceaux.

    Création d'un code pénitentiaire

    Il a ensuite annoncé sa volonté de revaloriser le travail en prison. «Je mets en place un contrat de travail. (…) Il ne peut pas y avoir de décalage entre la prison et le reste de la société, ou alors on considère que la prison est une société à part», a-t-il expliqué. «J’ai la certitude que quand on permet aux hommes de se modifier, de se transformer, de devenir pourquoi pas meilleurs, d’apprendre, ils le font (...) Il y a des détenus qui vont découvrir pour la première fois (en prison) le travail. C’est le gage qu’ils quittent la délinquance.»

    Le contrat de travail offre des droits, a-t-il précisé: «pas des congés payés, vous imaginez bien, dans une prison ce serait saugrenu» mais «droit au chômage et droit à la retraite». «Qu’est-ce qu’il vaut mieux? Aller chercher un droit au chômage quand on a travaillé plutôt que de s’inscrire au RSA?», a-t-il souligné, précisant que c'est une disposition triplement gagnante à ses yeux pour le détenu, pour le personnel pénitentiaire et pour la société.

    Au cours de l'émission, il a également annoncé la création d'un code pénitentiaire qui, à l'instar du code civil ou du code pénal, regroupera «toutes les règles importantes» autour de la détention.

    Paris Match


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  • Les déclarations choc de Meghan Markle lors d'une interview à Oprah Winfrey ont déclenché un torrent de réactions au Royaume-Uni et dans le reste du monde.

    La duchesse de Sussex, qui vit désormais en Californie avec le prince Harry, a indiqué avoir eu des pensés suicidaires lorsqu'elle vivait au sein de la famille royale britannique, où elle dit avoir été confrontée à des propos racistes. Certains se seraient inquiétés de la couleur de peau de son fils avant qu'il naisse. Le palais de Buckingham n'avait pas encore réagi ce lundi.

    "Je suis certaine que la famille royale va réfléchir très attentivement avant d'effectuer une déclaration, souligne la députée Kate Green. Mais il n'y a pas d'excuses pour le racisme, quelles que soient les circonstances. Je pense qu'il est important que des mesures soient prises pour enquêter sur des allégations qui sont vraiment choquantes."

     

    Cela fait plus d'un an que le couple princier s'est officiellement mis en retrait de la famille royale britannique, notamment pour échapper à une pression médiatique devenue trop forte. Au Royaume-Uni, l'interview de Meghan et Harry est sur toutes les lèvres :

    "Il y a des allégations qui circulent, mais tant qu'on n'aura pas entendu la version des deux parties, on ne sera sûr de rien", dit une passante.

    L'interview de Meghan et Harry, diffusée quelques heures après un rare discours de la Reine Elizabeth à l'occasion de la journée du Commonwealth, porte un coup sérieux à l'image de la famille royale britannique, souligne Emily Nash, du magazine "Hello!" :

    "Je pense que ces allégations sont très dommageables pour une institution qui est fière de diriger le Commonwealth, d'accueillir des chefs d'État du monde entier et qui a fait beaucoup en matière caritatifIl suffit de regarder le Prince de Galles. Son organisation caritative "Prince's Trust" a fait beaucoup pour les jeunes de couleur. Je pense qu'ils seront absolument dévastés et ébranlés par ces accusations."

    Si Buckingham Palace n'a pas encore réagi, le Premier ministre Boris Johnson a, lui, botté en touche se contentant d'exprimer "sa plus grande admiration" pour Elizabeth II.

    Euronews


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  • Qu'est-ce qui l'est con ce rappeur booba !


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  • Une nouvelle statue de Victor Schœlcher a été vandalisée en Martinique dans la nuit du 5 au 6 mars, a-t-on appris par nos confrères de la chaîne de télévision Martinique La 1ère.

    La statue de l’abolitionniste a été retrouvée décapitée et son socle tagué, ont-ils pu observer. Le maire de la commune du Diamant a constaté les faits qui se sont produits à côté de la mairie et a déposé une main courante. 

    Ce n’est pas la première fois que des militants s’en prennent à cette figure de la fin de l’esclavage en Martinique. Le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, le 22 mai 2020, deux statues de l’ancien député avaient été taguées en Martinique, à Fort-de-France et dans la ville de Schœlcher. 

    Ces actions sont menées par des activistes qui déplorent une histoire qui met en avant l’action des abolitionnistes blancs tels que Victor Schœlcher et pas assez les révoltes des esclaves noirs qui ont permis l’avancée de l’abolition de l’esclavage.

    Macron avait condamné en mai 

    À l’époque, Emmanuel Macron avait vivement condamné ces actes. Un peu plus tard, en juillet, c’est à Cayenne, en Guyane, qu’une statue de Victor Schœlcher était détruite. 

    Dans la foulée du mouvement “Black lives matter” et des manifestations après la mort de George Floyd, Afro-Américain tué par un policier blanc à Minneapolis le 25 mai dont le procès s’ouvre ce lundi, de nombreuses statues de personnages liés à l’histoire coloniale ou aux discriminations avaient été déboulonnées ou attaquées, aux États-Unis et ailleurs dans le monde.

    Huffpost


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