• Un bon moment de rigolade !


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  • Affaire du «Nautilus» : la tête et les jambes de la journaliste suédoise Kim Wall retrouvées

     

    Le tronc de Kim Wall avait déjà été repêché en août dernier. Peter Madsen, propriétaire du sous-marin dans lequel elle était montée, est accusé d'avoir tué et démembré cette journaliste suédoise de 30 ans. 

    Près de deux mois après le repêchage de son tronc, c'est la tête de la journaliste Kim Wall et ses deux jambes qui ont été retrouvées. Cette Suédoise de 30 ans avait disparu le 10 août après avoir embarqué sur l'«UC3 Nautilus», le sous-marin de 18 tonnes construit par l'inventeur danois Peter Madsen. La police danoise a précisé samedi que la tête et les jambes ont été découvertes dans un sac lesté de pièces de métal. Un autre sac contenait les habits de la jeune femme, un couteau et des tuyaux en plomb pour lester.

    Ce sont des plongeurs qui ont retrouvé les sacs dans la baie de Køge, non loin de Copenhague. «La nuit dernière, notre dentiste légiste a confirmé qu'il s'agissait de Kim Wall», a déclaré Jens Moller Jensen, inspecteur de la police de Copenhague. Il a également assuré que les recherches pour retrouver les bras de la journaliste se poursuivaient. 

     

    Pas de fracture du crâne

    Peu après le naufrage de son sous-marin, Peter Madsen avait été secouru par les autorités danoises. Il est soupçonné d'avoir tué et démembré la jeune femme et est inculpé de meurtre et atteinte à l'intégrité du cadavre. Lui assure qu'elle est morte accidentellement après avoir reçu la porte d'une écoutille de 70 kg qu'il a lâché en glissant sur le pont du «Nautlius». Cet inventeur autodidacte a expliqué que, paniqué, il avait ensuite jeté le corps à la mer. 

    Mais la police danoise a précisé ce samedi qu'il n'y avait pas de fracture du crâne sur la tête retrouvée, ce qui met sérieusement à mal les explications de Peter Madsen.

     

    Plusieurs autres éléments l'accablent.

    L'autopsie a notamment révélé que Kim Wall avait été démembrée à l'aide d'une scie. Or un témoin a aperçu l'inventeur avec une scie dépassant de son sac à dos. Des résidus de sang et de muscles de la victime ont également été retrouvés sur la combinaison portée par Peter Madsen. Enfin des vidéos «fétichistes» de femmes décapitée, torturées et brulées ont été retrouvées dans son ordinateur. 

     

    Le meurtre d'une touriste japonaise a-t-il un lien ?

    Ce samedi, la police danoise a également indiqué qu'elle réexaminait l'affaire non résolue d'une touriste japonaise de 22 ans dont le corps mutilé avait été découvert dans un port de Copenhague en 1986, pour vérifier si elle pouvait avoir un lien avec l'affaire Kim Wall.

    Le torse de la jeune étudiante japonaise avait été retrouvé en octobre 1986. C'est un chauffeur de taxi qui avait fait la macabre découverte en prenant son déjeuner au bord de l'eau, apercevant un sac plastique noir flottant à la surface. Plusieurs jours plus tard, un autre sac avait été retrouvé dans un chenal, contenant le reste des membres de la jeune femme, tandis que la tête avait été découverte dans les jours suivants. Il avait fallu dix jours aux plongeurs pour récupérer la totalité du corps de la victime. Mais c'est seulement 8 mois plus tard qu'elle avait pu être identifiée.

    Le Parisien


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  • Ta gueule, Paris, ta gueule !
    Fais taire tes moteurs, tes sirènes
    On n'entend plus couler la Seine
    Ta gueule, Paris, ta gueule !
    Arrête tous tes marteaux-piqueurs
    On n'entend plus battre ton cœur

    Ta gueule, Paris, ta gueule !
    Pour vivre avec le temps qui passe
    Tu fais des tours à Montparnasse
    Ta gueule, Paris, ta gueule !
    C'est pas parce que t'as la fringale
    Qu'il fallait faire sauter les Halles

    Paris, Paris, tu sais que je t'aime
    Et que j' t'aimerai toujours quand même
    Même si tu te fous de mes problèmes
    Mais tu joues trop avec mes nerfs
    J' dors plus, j'étouffe, je manque d'air
    Je vais me mettre en colère
     
    Ta gueule, Paris, ta gueule !
    J'ai rien contre ton R.E.R.
    Mais qu'est-ce qu'il remue comme poussière !
    Ta gueule, Paris, ta gueule !
    J' peux pas attaquer ta Défense
    Mais c'est Brasilia made in France

    Pourtant tu seras chouette, ma ville
    Toi, le Paris de l'an deux mille
    Tes buildings d'acier et de verre
    Resplendiront dans la lumière
    Mais...

    Ta gueule, Paris, ta gueule !
    Si toutes les femmes en accouchant
    Nous faisaient le même boucan
    Ta gueule, Paris, ta gueule !
    Tu te fais refaire la façade
    Comme une vieille coquette malade

    Tu grandis, c'est la vie
    Mais tes bulldozers à sept heures
    C'est tout d' même un peu de bonne heure
    Je te l' dis en ami
    Avec tes problèmes de croissance
    Tu casses les pieds à toute la France 
     
    Paris, Paris, tu sais qu' je t'aime
    Et que j' t'aimerai toujours quand même
    Même si tu te fous de mes problèmes
    Mais tu joues trop avec mes nerfs
    J' dors plus, j'étouffe, je manque d'air
    J'ai failli m' mettre en colère

    Ta gueule, Paris, ta gueule !
    Fais taire tes moteurs, tes sirènes
    Laisse-moi écouter la Seine
    Rien qu'un instant, Paris
    Allez, renvoie tes fossoyeurs
    Laisse-moi entendre battre ton cœur
    Ta gueule, Paris... Merci !

    Ta gueule, Paris !
    Merci
    ----------------------------------------------------------------------------
    Très justes les paroles !

     


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  • Gainsbourg était un génie de la musique !


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  • Serge Gainsbourg & Brigitte Bardot - Bonnie And Clyde

    Bardot et Gainsbourg, super ... pour moi !


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  • Frère et sœur, ils sont reconnus légalement parents de leur fille

    Placés en famille d'accueil dès leur enfance, Hervé et Rose-Marie ignoraient qu'ils avaient la même mère au moment de la conception de leur enfant. La justice a décidé de privilégier l'intérêt de la petite fille, notamment son droit à connaître ses origines, et a reconnu l'homme et la femme comme ses parents légaux.

    Ils ignoraient qu'ils avaient conçu un enfant en plein inceste. La justice vient pourtant de les reconnaître légalement, tous les deux, parents de cet enfant. Fautifs aux yeux de la loi pour cette relation de couple, Hervé et Rose-Marie se sont vu accorder par la cour d'appel de Caen leur filiation et leurs droits parentaux avec la petite Océane, âgée de huit ans, relate Le Parisien.

    Hervé et Rose-Marie ont été séparés dès l'enfance. Placés en famille d'accueil, ils grandissent puis se retrouvent un jour de 2006. Ils ne se reconnaissent pas et tombent amoureux. De cette relation, naît une petite fille en 2009. A cette époque, ils ignorent toujours qu'ils sont demi-frères et soeurs, qu'ils partagent la même mère. Ils reconnaissent tous deux l'enfant à l'état civil. 

    Connaître ses origines familiales

    Cette histoire familiale compliquée a atterri devant les tribunaux. A en croire les textes légaux, un seul des deux parents incestueux peut prétendre à la filiation de l'enfant. En effet, selon l'article A 310-2 du Code civil, "s'il existe entre les père et mère de l'enfant un des empêchements à mariage prévus par les articles 161 et 162 pour cause de parenté, la filiation étant déjà établie à l'égard de l'un, il est interdit d'établir la filiation à l'égard de l'autre par quelque moyen que ce soit."

    "Hervé était le premier à dire que si un lien de filiation devait disparaître, ce devait être le sien, indique désormais Me Besson, son avocate. Il n'a pas élevé cet enfant."

    Dans ce cas, c'est en effet Hervé qui aurait conservé sa filiation avec Océane, il avait été le premier à la reconnaître à sa naissance. La cour d'appel de Caen en a décidé autrement en validant les droits des deux parents. Et ce, au nom de "l'intérêt supérieur de l'enfant", en se fondant notamment sur la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme. Si le parquet ne s'est pas encore prononcé sur un éventuel pourvoi en cassation, certains se réjouissent que le droit à connaître ses origines est une nouvelle fois consacré.

    BFM.TV


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  • Paris 2024 : la facture salée laissée par la délégation française à Lima

    Médiapart révèle le montant dépensé pour envoyer la délégation française à Lima, à l’occasion de l’attribution des JO 2024 à Paris. Astronomique !

    Voyage en avion spécialement affrété, hôtel de luxe, restaurant prestigieux… On peut le dire, la délégation française envoyée à Lima début septembre s’est fait plaisir ! D’après Mediapart, rien n’était trop beau pour fêter la décision du CIO d’attribuer les JO 2024 à Paris, qui n’avait pas de réel concurrent, rappelons-le. Au total, le groupement d’intérêt public (GIP) chargé de mettre sur pied la candidature française aurait dépensé 1,5 million d’euros pour ce voyage de quelques jours au Pérou et ses préparatifs. L’organisme est financé à moitié par de l’argent public…

    Il faut dire que les organisateurs ont distribué des invitations à tour de bras. Mediapart n’a pas réussi à obtenir le nombre exact de personnes appelées à représenter la France à Lima mais une source au ministère des Sports lui a glissé qu’ils devaient être entre “250 et 320”. La facture s’élèverait donc à 4.687 euros par tête, pour la fourchette haute ! C’est que nos ambassadeurs ont eu droit à tout le confort qu’ils désiraient. La majorité d’entre eux aurait d’abord effectué le voyage le 11 septembre à bord d’un Boeing Air France de 300 places, spécialement affrété et décoré aux couleurs des Jeux. Ils auraient ensuite résidé dans un hôtel cinq étoiles au centre de la ville, avant de rentrer à bord du même avion, dans la nuit du 14 au 15 septembre.

    Des membres de la délégation obligés de regarder la cérémonie à la télé

    Entre temps, ils auraient bénéficié d’une magnifique soirée de victoire au restaurant “Astrid y Gastón”, l’un des plus réputés d’Amérique du Sud, dont le chef, Gastón Acurio, est un proche d’Alain Ducasse, rappelle Médiapart. Ce dernier aurait d’ailleurs proposé aux 300 invités son pâté en croûte et ses chocolats. Champagne et pisco (eau-de-vie de raisin) n’auraient pas manqué. Le prix du menu dégustation dans ce vénérable établissement ? 385 sols péruviens, soit environ 100 euros. 45% du salaire minimum mensuel péruvien, souligne le site d’investigation.

    Ces dépenses valaient-elles vraiment le coup ?

    Médiapart révèle aussi que seulement 60 membres de la délégation ont pu assister au grand oral, dans le Centre de conférence de Lima, une restriction imposée par le CIO du fait de la présence de deux villes (Los Angeles a été désignée pour les JO 2028). Thierry Braillard, l’ancien secrétaire d’Etat aux sports, pourtant impliqué dans le projet de candidature, aurait dû se contenter de voir la cérémonie à la télé… 

    D’autres se seraient carrément ennuyé durant ce voyage. Une petite partie de la délégation serait en effet arrivée au Pérou dès le 8 septembre par un vol régulier d’Air France. Alors qu’Anne Hidalgo et Tony Estanguet répétaient leur texte, Denis Masseglia, président du Comité national olympique (CNOSF), et Bernard Lapasset, co-président du comité de candidature, se promenaient dans les bidonvilles. Et les autres ? “Comme je le pressentais, j’ai perdu mon temps à l’hôtel”, a confié l’un d'eux à Médiapart. Et les contribuables ont perdu leur argent...

    Capital

    Et nous, on doit se serrer la ceinture ! Quel argent de gaspillé.


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  • Et oui, pourquoi ?


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  • Douze ans ferme après avoir tiré sur un conducteur pour des appels de phares

    Un homme de 36 ans a été condamné à 12 ans de prison par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône pour « tentative de meurtre ». En mars 2014, cet ancien gendarme avait tiré à cinq reprises sur une camionnette dont le conducteur lui avait fait des appels de phare. La victime avait été gravement blessée à la jambe.

    Mehdi Kerbadou, 36 ans, comparaissait ce mercredi devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône pour « tentative de meurtre ». L’ancien gendarme volontaire, devenu responsable de la sécurité du casino d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), était jugé pour avoir fait feu à cinq reprises sur une fourgonnette dont le conducteur lui avait fait des appels de phare, le 5 mars 2014, sur l'A7.

    La victime, un homme de 51 ans, transportait alors des médicaments et avait réagi au dépassement dangereux de l’accusé. Il avait été grièvement blessé et garde encore aujourd’hui d’importantes séquelles à une jambe.

    L’accusé clame son innocence

    « Il est réellement passé très près, mon fourgon a tangué. J’ai fait des appels de phares, peut-être six ou sept, je n’ai même pas klaxonné », a témoigné Francesco A., dont le fourgon avait ensuite essuyé les tirs alors qu’il roulait à 120 km/h. La victime avait réussi à arrêter son véhicule et à se mettre à l’abri derrière une barrière de sécurité.

    Si Mehdi Kerbadou a reconnu s’être trouvé dans sa Peugeot 207 à l’endroit et au moment des faits qui lui sont reprochés, il a continué de nier la tentative de meurtre. Interrogé sur la présence de résidus de tirs identiques dans les deux véhicules, il a lâché : « Je ne saurais vous expliquer ».

    Déjà condamné à trois reprises pour des actes de violence

    Mais le passé de l’accusé n’a pas joué en sa faveur. Il a été condamné à trois reprises pour des violences commises sur son lieu de travail, au casino d’Aix-en-Provence, et pour un accident dans lequel un automobiliste avait été blessé, alors qu’il avait consommé de l’alcool et de la cocaïne.

    « Les éléments réunis ne permettent pas de caractériser sa responsabilité, à tout le moins son intention de tuer », a plaidé l’avocat du prévenu lors du procès. Mercredi, à la mi-journée, le procureur avait requis une peine de 15 ans de prison ferme. La cour a finalement condamné Mehdi Kerbadou à 12 ans de réclusion criminelle.

    Ouest-France

    10 ans, c'est bien mais il sera sûrement libéré avant !


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  • Jean GABIN dans l'Orne

    Jean GABIN dans l'Orne

    Jean GABIN s’installe dans l’Orne au début des années 50 comme agriculteur. Il cultive les terres et élève des vaches normandes. Sa passion des chevaux deviendra la plus forte et le conduiront à créer un haras et un hippodrome à Moulins-la-Marche qui porte aujourd’hui son nom et fait partie des rares hippodromes privés en France . L’Association « Perce Neige », créée par Lino VENTURA , organisera durant plusieurs années un grand rassemblement à l’hippodrome au profit des personnes handicapées, les « Journées Perce Neige ».

    Un commentaire sur youtube :

    Jean Gabin a établi une vaste exploitation agricole et d'élevage à Bonnefoi dans l'Orne, un nom au symbole évident de son engagement sincère pour ce métier ! Hélas, l"incompréhension et aussi quelques jalousies, lui ont valu d'être rejeté parfois avec violences, l'obligeant à vendre, et rendant sa fin de vie injustement douloureuse !
     
    Le mien :    
     
    Les paysans ne sont donc pas si sympas !Ah, la jalousie.J'aimais beaucoup GABIN, un grand acteur comme on n'en voit plus maintenant

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  • Les petites difficultés de la ministre des Armées avec sa déclaration d’intérêts

    Le document sur Florence Parly publiée par la HATVP ne mentionne ses activités rémunérées que sur les deux dernières années, et non cinq comme demandé. Une question d'interprétation du texte.

    Transparence oblige, la ministre des Armées, Florence Parly, a déposé en août sa déclaration d’intérêts à la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Elle l’a envoyée juste à temps, avant l’expiration du délai de deux mois après la date de nomination. Mais contrairement à ses collègues du gouvernement, Florence Parly n’a pas pris soin d’indiquer les rémunérations qu'elle a touché dans le privé au cours des cinq dernières années. La ministre s’est limitée à déclarer le salaire de son dernier poste, du début de l’année 2016 à juin 2017, en tant que directrice générale de la branche Voyages de la SNCF (681 379 euros au total).

    Pourquoi une telle négligence ? En raison de l’ambiguïté du formulaire de la HATVP, assure son cabinet. En mai 2016, en effet, un décret fusionne et modifie légèrement plusieurs questions de la déclarations d’intérêts. Passé inaperçu jusque là, ce discret changement a créé une brèche, bien exploitée par la ministre des Armées. Avant le décret de 2016, la HATVP demandait les «activités professionnelles donnant lieu à rémunération», «à la date de l’élection ou de la nomination» dans une première case, et ensuite «au cours des cinq dernières années». Cette requête tient aujourd’hui en une seule question : «Les activités professionnelles donnant lieu à rémunération ou gratification exercées à la date de l’élection ou de la nomination ou au cours des cinq années précédant la déclaration». Tout tient dans le troisième «ou». «Florence Parly a conclu de cette formulation que, ayant une activité à la date de la nomination, elle devait déclarer les revenus perçus au titre de cette activité», justifie son conseiller en communication.

    Du côté de la HATVP, on ne comprend pas le problème de cette formulation, effective depuis la mise en place de la télédéclaration : «C’est un "ou" inclusif, le décret n’a pas changé le sens de ce qui est demandé et par ailleurs le guide du déclarant est extrêmement clair sur le sujet, on exige bien une déclaration sur les cinq dernières années Pour le cabinet de la ministre aussi, l’incident est clos : «Tous les éléments de rémunération relatifs à ces périodes ont été adressés le 18 septembre dernier à la HATVP, qui n’a pas encore mis à jour son site internet.» Un complément d’information essentiel pour découvrir sa rémunération lors de son passage à Air France, et l'éventuel montant d'un parachute doré à l'occasion de son départ en 2014 vers la SNCF.

    Libération

    Encore une ministre pas nette !


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  • Méthodes d'enquêtes douteuses : l'ex-numéro deux du renseignement des douanes mis en examen

    L'ex-numéro deux du renseignement des douanes, Vincent Sauvalère, a été mis en examen mercredi pour escroquerie et détournement de fonds publics dans une affaire liée à la saisie suspecte de 43 tonnes de café contrefait, qui met en lumière les relations troubles entre informateurs et douaniers. Après 48 heures de garde à vue, Vincent Sauvalère, actuel patron de l'unité "tabac et contrefaçon" de l'Office de lutte antifraude de l'Union européenne (Olaf), a été présenté aux juges d'instruction qui l'ont notamment mis en examen pour "corruption passive", "escroquerie en bande organisée" et "détournement de fonds publics", selon une source judiciaire. Il est également soupçonné de "complicité d'importation et de détention en bande organisée de marchandises contrefaites", "faux et usage de faux" et "prise illégale du nom d'un tiers". Il a été placé sous contrôle judiciaire.

    Dans cette affaire, les enquêteurs s'interrogent sur les conditions dans lesquelles 43 tonnes de café contrefait étaient arrivées au Havre dans un conteneur à l'été 2015, et au lien éventuel entre cette saisie et l'argent trouvé lors de perquisitions. En décembre 2016, les gendarmes de la Section de recherches de Paris s'étaient déplacés au siège de la Direction des opérations douanières (DOD) du Havre, où ils avaient trouvé plus de 700.000 euros dans une valise, environ 50.000 euros dans un fauteuil ainsi que 20.000 euros au domicile du chef de cette direction. Vincent Sauvalère a quitté ses fonctions à la DOD le 1er septembre 2014 avant d'être remplacé par Erwan Guilmin. Ce dernier a été mis en examen en août dans cette même enquête, notamment pour complicité d'importation en bande organisée de marchandise contrefaite, escroquerie en bande organisée et détournements de fonds publics.

    En avril, l'adjointe d'Erwann Guilmin à la DOD, Magali Noël, et le chef de leur antenne du Havre, Pascal Schmidt, avaient déjà été mis en examen, ainsi que trois "tontons", dont un ressortissant serbe, Zoran Petrovic. Cet "aviseur" du service est notamment soupçonné d'avoir fait entrer des conteneurs de marchandises illicites au port du Havre, en échange de tuyaux donnés à ses officiers traitants, avec la bénédiction de plusieurs cadres dirigeants du renseignement douanier, dont Vincent Sauvalère. "Toute la problématique est de savoir jusqu'où les douaniers laissent faire des choses à des informateurs au prétexte qu'ils leur apportent des affaires", résume une source proche de l'enquête. 

     

    Le rôle trouble de certains "indics" 

    Le 3 juillet 2015, à la suite du contrôle sur une aire de l'autoroute A1 d'un camion embarquant quelques 9.800 paquets de café, les douaniers avaient découvert dans l'entrepôt de départ quelque 41 tonnes de café de contrefaçon, prêt à être livré. Au total, 43 tonnes sont interceptées. La saisie spectaculaire, 174.000 paquets, représentant "l'équivalent de 7 millions de tasses de café" était "une première sur le territoire national", s'étaient félicités les services des douanes. Mais plusieurs éléments intrigants ont jeté des soupçons sur l'opération des "gabelous". L'intérêt même de la saisie interrogeait, au vu de la mauvaise qualité de la contrefaçon, qui aurait rendu difficile sa commercialisation, selon des sources proches de l'enquête.

    Autre élément d'interrogation : à l'arrivée du "café", quelques jours plus tôt au port du Havre, il n'y avait aucun acheteur ni douanier. La marchandise a voyagé dans un conteneur de 120 tonnes, soit trois fois le volume de la cargaison. Derrière cette livraison, les gendarmes soupçonnent un leurre pour dissimuler une opération illicite au profit de possibles informateurs. "L'Olaf coopère pleinement avec les autorités belges et françaises dans cette enquête qui porte sur des faits antérieurs à l'arrivée de M. Sauvalère à l'Olaf", a affirmé à l'AFP un porte-parole du gendarme anti-fraude de l'UE, basé à Bruxelles.

    La question du rôle trouble de certains "indics" au sein des forces de l'ordre, soulevée dans cette affaire, est au coeur de plusieurs enquêtes judiciaires en cours, notamment celles sur les méthodes de l'office de lutte antidrogue, l'Ocrtis, et celles de son ex-patron François Thierry, mis en examen pour "complicité de trafic de stupéfiants".

    le JDD

    Mais à par ça, mesdames, messieurs, tout va très bien, tout va très bien ... en France !


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  • Des bouteilles d'essence avec "un dispositif d'allumage rudimentaire" découverts sous un camion Lafarge à Paris

    Des bouteilles d'essence et "un dispositif d'allumage rudimentaire" ont été découverts sous un camion de la société Lafarge, près de la porte de Pantin, dans le 19e arrondissement de Paris, dans la matinée du jeudi 5 octobre, selon des sources proches de l'enquête. Il est trop tôt pour savoir si le dispositif aurait fonctionné, selon les informations de franceinfo. Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance du chef de tentative de destruction par incendie, confiée au deuxième district de la police judiciaire (2e DPJ) de Paris.

    "Le système d'allumage découvert sous les camions, rudimentaire, n'a a priori rien à voir avec celui découvert sur les bonbonnes de gaz dans le 16e arrondissement", a ajouté une source proche de l'enquête citée par l'AFP.

    France info


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  • Un Epagneul Breton tué par 3 autres chiens sous les yeux de son maître

    Un retraité habitant Rennes a vu son chien mourir sous yeux après l’attaque par 3 molosses dont la maîtresse a perdu le contrôle. L’homme a porté plainte.

     

    L’incident, rapporté par le site Ouest-France, a eu lieu le lundi 18 septembre 2017 à Rennes (35) et a coûté la vie à un chien de race Epagneul Breton.

    Ce matin-là, Michel Prêtre, avocat à la retraite, promenait son compagnon à 4 pattes âgé de 13 ans et répondant au nom de Kiwi, comme il le faisait quotidiennement. Tous 2 marchaient tranquillement sur le boulevard Oscar-Leroux et se sont accordé une petite pause sur un terre-plein, à quelque pas de l’école maternelle et primaire Oscar-Leroux, d’après le témoignage du beau-fils de M. Prêtre.

    C’est là qu’une jeune femme, dans la trentaine, est passée à proximité du duo alors qu’elle tenait 3 chiens de type molossoïde en laisse, mais sans muselière. Ils ont été décrits par le beau-fils, cité par Ouest-France, comme étant probablement de race Staffordshire Bull Terrier qui, pour rappel, n’est pas concernée par la législation sur les chiens « dangereux » (catégories 1 et 2). Il est souvent confondu avec l’American Staffordshire Bull Terrier, qui en fait bien partie en revanche.

    Pour revenir au fait, la rencontre entre les 4 chiens a débouché sur une bagarre au cours de laquelle l’Epagneul Breton n’avait évidemment que peu de chance de s’en sortir indemne, étant confronté à 3 adversaires devenus hors de contrôle. Kiwi a, en effet, subi plusieurs morsures qui ont fini par le tuer, malgré les vaines tentatives de son maître et de passants, notamment un automobiliste qui a essayé de s’interposer en usant d’un bâton.

    Son décès a été constaté sur les lieux par un vétérinaire, alors qu’une patrouille de police venait d’arriver. L’homme et son beau-fils ont décidé de porter plainte. Ce dernier dit vouloir que « les chiens soient euthanasiés et que la jeune femme ait une interdiction à vie de s’occuper de ce genre de chien. » (propos recueillis par Ouest-France).

    Chien.fr

    Cette femme n'est pas en mesure de posséder de tels chiens. Elle aurait dû leur mettre des muselières.

    Pauvre épagneul breton, il a dû souffrir.


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  • Un peu de nostalgie du passé !


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