• La femme «la plus rapide du monde» se tue en essayant de battre son record

    La pilote automobile Jessi Combs, considérée comme « la femme plus rapide sur quatre roues » après avoir établi un record à 640 km/h en 2013, s’est tuée dans un accident le 27 août en tentant de battre son propre record, a annoncé la police mercredi.

    Les secours ont été prévenus mardi qu’une voiture dotée d’un moteur à réaction s’était écrasée dans le désert d’Alvord en tentant de battre un record de vitesse, a indiqué dans un communiqué le shérif du comté de Harney, dans l’Oregon, à l’ouest des Etats-Unis.

    Les policiers ont identifié le pilote comme étant Jessica (Jessi) Michelle Combs, âgée de 36 ans. « Jessi Combs était morte. Les causes de l’accident restent inconnues et font actuellement l’objet d’une enquête », souligne le communiqué.

    Mécanicienne accomplie

    La femme, qui participait également à diverses émissions de télévision aux Etats-Unis, avait repris les commandes de sa voiture à réaction en octobre 2018 pour améliorer sa performance. Selon des sites spécialisés, elle avait alors dépassé les 680 km/h mais l’essai n’avait pu être officiellement validé en raison d’un problème mécanique. Elle comptait faire encore mieux mardi lorsqu’elle a trouvé la mort.

    Mécanicienne accomplie, Jessi Combs s’était fixé pour objectif de battre le record de « la femme la plus rapide du monde », établi en 1976 par la cascadeuse américaine Kitty O’Neil. Dans le même désert d’Alvord, celle-ci avait dépassé les 825 km/h de moyenne, à bord d’un engin qui ne comptait que trois roues.

    20 Minutes

    Toujours plus vite ou toujours plus haut, toujours plus de risques et la mort au bout !


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  • La chanteuse de jazz Nancy Holloway est morte à l'âge de 86 ans

    Elle s'en est allée, fidèle jusqu'au bout à son pays d'adoption. La chanteuse américaine Nancy Holloway est décédée ce mercredi 28 août, chez elle, à Paris. Elle était âgée de 86 ans. C'est son filleul et éditeur, Christophe Mouty, qui a annoncé la triste nouvelle à l’AFP. "Nancy Holloway s’est éteinte ce matin à son domicile. Elle avait quitté la scène en 2008 en raison de problèmes de santé" a expliqué celui qui était devenu son curateur. C'est une figure du jazz et de la soul, devenue star des années yéyé en France, qui s'éteint aujourd'hui. 

    Nancy Brown de son vrai nom naît le 11 décembre 1932 à Cleveland, aux Etats-Unis. Artiste dans l'âme, elle fait ses premiers pas sur scène en tant que danseuse avant de s'essayer au chant. Mais c'est en devenant une Américaine à Paris que sa carrière décolle vraiment. Tombée amoureuse de la France lors d'une tournée en Europe, celle qui se fait désormais appeler Nancy Holloway décidé de s'y installer définitivement en 1960. Elle y connaîtra le succès, devenant une star des années yéyé.

    La chanteuse est d'abord repérée par la comédien André Pousse alors qu'elle se produit dans les clubs de jazz de la capitale. Il lui fera enregistrer son premier 45 tours en 1961. Mais c'est en adaptant en français le tube de Dionne Warwick Don't Make Me Over, qui devient T'en vas pas comme ça, que Nancy Holloway explose dans l'Hexagone. La chanson cartonne en 1963. Suivront d'autres tubes dans la langue de Molière comme J'ai découvert Paris ou Dis-lui que je ne suis pas là en duo avec Nino Ferrer.

    Sammy Davis Junior, Quincy Jones, Dizzy Gillespie... Nancy Holloway a collaboré aux cours de sa carrière avec les plus grandes stars du jazz et producteurs internationaux. Mais son coeur a toujours appartenu à la France. C'est dans notre pays que la chanteuse se lance dans le cinéma, jouant son propre rôle en 1964 dans Cherchez l’idole de Michel Boisrond. Elle y partage l'affiche avec Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell ou encore Charles Aznavour. De La chance aux chansons à Age tendre et têtes de bois, en passant par Les cinglés du music-hall ou Les années twist, Nancy Holloway a également participé à de nombreuses émissions de variétés bien de chez nous. Elle était la plus française des Américaines.

    Télé-Loisirs.fr

     


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONJOUR - JEUDI 29 08 2019


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  • Ces migrants ont été secourus par deux navires humanitaires, le "Mare Jonio" et l'"Eleonore".

    Le Mare Jonio, un bateau affrété par le collectif italien de gauche Mediterranea, a annoncé avoir porté secours à une centaine de migrants, mercredi 28 août. Une centaine d'autres personnes ont été recueillies lundi par une ONG allemande, Mission Lifeline.

     

    Parmi les personnes secourues à bord du Mare Jonio se trouvent 26 femmes, et au moins 28 mineurs dont 22 enfants de moins de 10 ans, précise sur son compte Twitter le collectif italien, qui se dit "dans l'attente d'instructions du centre de coordination maritime italien". L'organisation précise avoir repéré grâce à un radar le bateau pneumatique bondé de migrants. Le Mare Jonio avait été mis sous séquestre en mai en vertu de la législation anti-migrants du ministre de l'Intérieur italien, Matteo Salvini. La mesure avait toutefois été levée en août.

    Mardi, Matteo Salvini a interdit l'entrée dans les eaux territoriales italiennes du bateau humanitaire "Eleonore", de l'ONG Mission Lifeline. L'ONG allemande avait annoncé lundi avoir secouru en Méditerranée ces migrants repérés sur un canot, tout en affirmant que son équipage avait été pris à partie par les garde-côtes libyens. L'Italie et Malte refusent désormais systématiquement le débarquement de bateaux ayant secouru des migrants hors de leurs eaux territoriales, si un accord de répartition n'est pas trouvé au préalable avec d'autres pays européens.

    franceinfo

    Et ça continue !


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  • Confrontés à la crise des opiacées, qui a fait 47.000 morts par overdose aux Etats-Unis rien qu'en 2017, les géants de la santé se préparent à passer à la caisse...

    Aux Etats-Unis, la crise des opiacées frappe lourdement les géants de la santé au portefeuille. Après la condamnation de Johnson & Johnson à payer 572 millions de dollars dans l'Oklahoma, d'autres groupes pharmaceutiques pourraient accepter de payer des sommes importantes pour éviter d'aller au procès dans une des crises sanitaires les plus graves des Etats-Unis. Selon certains médias, le groupe Purdue Pharma, fabricant d'un des principaux médicaments anti-douleur opiacés, OxyContin, aurait déjà offert de payer entre 10 et 12 milliards de dollars pour solder plus de 2.000 plaintes déposées contre lui dans un dossier tentaculaire prévu pour aller en procès le 21 octobre devant un juge fédéral de l'Ohio.

    Le groupe pharmaceutique, propriété de la famille Sackler, qui avait déjà accepté en mars un accord à l'amiable dans l'Oklahoma assorti d'un versement de 270 millions de dollars à cet Etat, n'a pas confirmé ces montants. Mais il a reconnu négocier "activement" un accord à l'amiable, expliquant n'avoir "guère intérêt à passer des années en vaines batailles juridiques" et souhaiter "une solution constructive" à une crise des opiacés qui a fait 47.000 morts par overdose aux Etats-Unis, rien qu'en 2017.

     

     

    D'autres laboratoires et distributeurs pharmaceutiques attaqués dans le dossier de l'Ohio devraient désormais se placer dans cette logique, après qu'un magistrat de l'Oklahoma a estimé lundi que Johnson & Johnson portait sa part de responsabilité pour avoir adopté des pratiques "trompeuses de marketing et de promotion des opiacés", selon Carl Tobias, professeur de droit à l'université de Richmond en Virginie.

    Johnson & Johnson, Purdue et d'autres laboratoires et distributeurs pharmaceutiques sont accusés d'avoir encouragé les médecins à surprescrire ces médicaments - initialement réservés aux patients atteints de cancers particulièrement graves - alors même qu'ils savaient qu'ils généraient de graves dépendances. Depuis 1999, cette dépendance a poussé de nombreux consommateurs de ces médicaments vers des doses de plus en plus fortes et vers des drogues illicites comme l'héroïne ou le fentanyl, à fort risque d'overdose fatale.

     

    Pour Carl Tobias, beaucoup des sociétés attaquées, notamment dans le dossier de l'Ohio où de nombreuses collectivités locales et Etats figurent parmi les plaignants, "devraient maintenant y réfléchir à deux fois" avant d'aller au procès. Même si la loi sur les "nuisances publiques" invoquée par le procureur dans l'Oklahoma est plus large que dans d'autres Etats, et si Johnson & Johnson a annoncé qu'il ferait appel de sa condamnation, le juge a clairement estimé que les sociétés pharmaceutiques "pouvaient être tenues pour responsables" de la crise et de ses ravages, selon cet expert.

    Le procès de l'Oklahoma, le premier sur cette crise érigée en urgence sanitaire nationale par le gouvernement Trump en octobre 2017, a aussi mis en lumière "une quantité étonnante d'éléments à charge", qui pourront être utilisés devant d'autres tribunaux, souligne Elizabeth Burch, professeure de droit à l'Université de Géorgie.

     

    Autre facteur qui pourrait accélérer la recherche d'accords à l'amiable : l'évaluation des dégâts provoqués par cette crise ne cesse d'augmenter. Et les élus américains, y compris les maires de métropoles comme New York ou les procureurs de nombreux Etats, semblent de plus en plus déterminés à faire payer les groupes pharmaceutiques pour les dépenses induites par ce fléau: depuis la mobilisation des forces de l'ordre ou du personnel d'urgence face aux overdoses, jusqu'aux soins médicaux pour les malades, en passant par les programmes de prévention qui se sont multipliés à travers le pays.

     

    Ainsi, pour le seul Etat de l'Oklahoma, la note sur les 30 ans à venir avait été chiffrée à plus de 17 milliards de dollars. Le juge n'a condamné Johnson & Johnson à payer que 572 millions, correspondant à un an de coûts projetés, car il a estimé insuffisants les éléments apportés pour justifier les dépenses des années suivantes.

     

    Selon Caleb Alexander, un spécialiste de l'université Johns Hopkins cité dans le dossier de l'Ohio, les mesures à prendre nationalement pour maîtriser cette crise pourraient atteindre 453 milliards de dollars sur les 10 prochaines années. Avec de telles estimations, les batailles pour récupérer une part des indemnités versées par les sociétés pharmaceutiques risquent aussi de s'intensifier, souligne Elizabeth Burch. Ainsi, dans l'Oklahoma, l'accord annoncé en mars avec Purdue Pharma prévoyait que les 270 millions de dollars que ce laboratoire a accepté de payer serviraient essentiellement à financer un centre de recherches sur les dépendances au sein d'une université locale. Mais le parlement de cet Etat a voté peu après une loi stipulant que l'argent devait revenir dans ses caisses. Et le gouvernement fédéral a depuis réclamé à l'Oklahoma une partie de l'argent versé.

    Capital


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  • Julie Gayet "tiraillée entre deux hommes" dans la nouvelle série "Soupçons" de France 3

    Julie Gayet est l'héroïne de "Soupçons", une nouvelle série de France 3 dans laquelle elle joue une femme mariée qui se retrouve tiraillée entre deux hommes. Dans Paris Match, l'actrice explique comment son expérience personnelle l'a aidée pour ce rôle.

    Il s'agit de son premier rôle principal à la télévision. A partir de mardi 27 août, Julie Gayet est la tête d'affiche de Soupçons, la nouvelle mini-série de France 3. Un thriller amoureux en six épisodes dans lequel la comédienne de 47 ans prête ses traits à Victoire, une femme mariée dont le quotidien se retrouve bouleversé lorsqu'elle retrouve Florent, son premier amour. Car Victoire ne va pas tarder à retomber sous le charme de son ex. Les choses se compliquent encore d'avantage lorsque les deux tourtereaux, qui envisagent de quitter leurs conjoints respectifs pour vivre leur amour au grand jour, sont contraints de faire marche arrière lorsque la femme de Florent disparaît mystérieusement...

    Pour jouer ce rôle le plus justement possible, Julie Gayet a puisé dans son expérience personnelle et s'est souvenue de ses amours de jeunesse. "J'ai eu la chance d'avoir une belle première histoire d'amour avec un Anglais. C'est ce qui nous fabrique toute une vie. On voit bien que c'est fondateur dans la série. C'est le rapport à la relation, à la confiance en soi, à la trahison", confie la compagne de François Hollande dans une interview accordée à Paris Match.

    "Je suis quelqu'un de fidèle. De très fidèle même"

    Mais alors que la série a pour toile de fond l'adultère, Julie Gayet, dont la vie amoureuse a été beaucoup commentée depuis la révélation de sa relation avec l'ancien président de la République en 2014, tient à apporter une précision importante : elle n'a, à titre personnel, "jamais été tiraillée entre deux hommes". "Même si je suis allée chercher des choses personnelles, Victoire, ce n'est pas moi. Je n’ai jamais été tiraillée entre deux hommes. Je suis quelqu’un fidèle. De très fidèle même", assure ainsi l'actrice, qui a commencé à fréquenter François Hollande alors qu'il était en couple avec Valérie Trierweiler.

    Avant François Hollande, Julie Gayet a été en couple avec le réalisateur Santiago Amigorena, avec lequel elle a été mariée de 2000 à 2006. Le couple a eu deux enfants, Tadéo et Ezéchiel.

    Gala


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  • Seine-et-Marne : une "explosion industrielle" fait deux blessés graves

    Deux employés ont été grièvement blessés et fortement brûlés, d'après la préfecture de Seine-et-Marne.

    Le bilan est encore provisoire. D'après la préfecture de Seine-et-Marne, un "incident industriel" dans les locaux de l'entreprise Corning, spécialisée dans la production de verre, en Seine-et-Marne, a fait 11 blessés ce mercredi.

    Selon les premiers éléments, deux personnes ont été gravement blessées, brûlées après avoir "reçu une projection de produits chimiques" vers 9 heures. Ils ont été transportés à l'hôpital, sans pronostic vital engagé. Douze autres personnes ont aussi été légèrement blessées dans l'incident, dont l'origine n'était pas connue pour l'heure. 

    Située sur les communes d'Avon et de Samois-sur-Seine, l'entreprise, où travaillent quelque 150 personnes, a été évacuée. Le site abrite un "laboratoire de recherche" dédié au développement de "matériaux" et "vitraux" notamment, selon la préfecture.

     

    Le parquet de Fontainebleau a indiqué avoir ouvert une enquête pour "recherche des causes des blessures", confiée au commissariat local. D'après BFMTV, les pompiers parlent d'une explosion et d'une "réaction chimique violente" qui "a dégagé des résidus liquides et des vapeurs".

    L'Express


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  • Etat d’alerte à Gaza après deux explosions, encore indéterminées

    Trois policiers ont été tués dans ces attaques ciblant des checkpoints de l’enclave palestinienne. Israël a assuré n’avoir mené aucun raid aérien dans la nuit.

    La bande de Gaza était en « état d’alerte », mercredi 28 août, après des explosions meurtrières, ont annoncé les autorités dans l’enclave palestinienne contrôlée par le Hamas. Trois policiers ont perdu la vie dans deux offensives « ciblant des checkpoints » des forces de l’ordre, dans la soirée de mardi, a précisé, dans un communiqué, le ministère de l’intérieur de Gaza, territoire où vivent deux millions de Palestiniens.

     

    Des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) ont fait état d’une présence renforcée des hommes du Hamas sur les axes principaux de l’enclave.

    Les autorités n’ont pas précisé la nature de ces explosions. L’armée israélienne a fait savoir qu’elle n’avait mené aucun raid aérien dans la nuit. En fin de journée, elle avait toutefois bombardé un poste militaire du Hamas dans la bande de Gaza après un tir d’un obus vers l’Etat hébreu.

    Des témoins ont également rapporté à l’AFP n’avoir vu aucune trace de frappes aériennes à proximité des lieux des explosions, qui interviennent dans un contexte qui s’est déjà tendu ces dernières semaines.

    Tensions avec le Jihad islamique

    Une série de tirs de roquette suivis de représailles israéliennes depuis la mi-août, ainsi que des affrontements à la frontière, font craindre une escalade entre des mouvements armés de Gaza et Israël à l’approche des élections législatives du 17 septembre dans l’Etat hébreu.

    Les autorités israéliennes ont accusé le Hamas d’être responsable de ces dernières violences qui fragilisent un accord de trêve négocié par l’organisation des Nations unies et l’Egypte et qui prévoit un allégement du blocus israélien sur Gaza en échange de la fin des opérations militaires depuis l’enclave palestinienne.

    Plus précisément, l’armée israélienne accuse le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, de ne pas en faire assez afin de contenir son allié du Jihad Islamique, considéré comme proche de l’Iran, ennemi d’Israël.

    Le ministère de l’intérieur à Gaza n’a pas précisé, dans la nuit de mardi à mercredi, si les explosions fatales à au moins deux policiers étaient liées à d’éventuelles tensions entre le Hamas et le Jihad islamique.

    Par ailleurs, après de nouvelles salves de roquettes depuis Gaza vers Israël ce week-end, les autorités israéliennes ont réduit de moitié les livraisons de carburant pour Gaza, essentielles pour alimenter l’unique centrale électrique du territoire.

    Le Monde.fr


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  • Rappel d’un lot de farine bio contaminée par une plante hallucinogène

    Intermarché alerte les consommateurs: de la farine de sarrasin bio qui contient également du datura, une plante toxique, a été vendue dans ses magasins

    Un lot de farine de sarrasin bio produite en France est rappelé par Intermarché. Conditionné en paquet de 400 grammes sous la marque Jardin Bio, cette farine de sarrasin est susceptible de contenir des toxines (atropine et scopolamine) pouvant provoquer des hallucinations, paroles incohérentes, confusion, désorientation spatio-temporelle ou encore des dilatations de la pupille ou de la tachychardie. Ces symptômes nécessitent en général une hospitalisation. Ces toxines proviennent d’une plante, le datura, qui a contaminé cette farine de sarrasin. 

    Une plante toxique: le datura

    Il est demandé aux personnes qui détiendraient ce produit de ne pas le consommer et de le rapporter au point de vente où il a été acheté pour remboursement.

    Les produits concernés portent le code 3456300003727, le numéro de lot SARB170419TNB et la date de durabilité minimale au 05/2020.

    Cette farine, produite en France, a également été distribué dans d’autres pays, comme la Grèce, le Maroc, les Pays-Bas, la Roumanie, l’Espagne, la Suisse et le Vietnam.

    BFM.TV

     


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  • Réformer l’Etat et les mœurs de ses dirigeants

    Dans le sillage de l’« affaire François de Rugy », Ezra Suleiman, professeur de sciences politiques à l’université de Princeton (Etats-Unis), porte un regard impitoyable sur l’élite politique française.

    Y a-t-il un lien entre la façon dont l’Etat recrute, forme et traite ses dirigeants et leur comportement ou les mœurs qu’ils manifestent ? Lorsque Felix Rohatyn était en poste à Paris comme ambassadeur des Etats-Unis (1997-2000), il m’avait fait part d’une découverte en revenant d’un voyage à Lyon.

    « Je sais maintenant, m’a-t-il dit, d’où vient le sentiment de supériorité de l’élite publique française. Regarde leurs lieux de travail. Ce sont souvent des hôtels particuliers avec lambris dorés. Ils ont tous une voiture privée avec un chauffeur qui les attend dehors. Cela leur donne un sentiment de grande importance. »

    En résumé, en province comme à Paris, la modestie est étrangère à l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Il me semble que François de Rugy a été victime de cette même maladie. Ayant eu une carrière modeste avant d’arriver à son glorieux poste où il disposa alors d’un appartement de fonction, d’un somptueux bureau, de l’incontournable voiture avec chauffeur, des huissiers, des domestiques, des secrétaires et d’un cabinet, on comprend que cela ait pu lui tourner la tête et radicalement transformer l’image qu’il avait de lui-même. Il a été propulsé dans une vie à laquelle il n’était guère préparé et il a fallu qu’il joue son rôle.

    Mais pour être juste, il est étonnant que M. de Rugy n’ait pas commis davantage d’abus – il en a sans doute fait moins – que ses prédécesseurs. Il lui aurait été facile de constater que ses prédécesseurs avaient commis bien pire. J’imagine qu’il s’est posé la question : pourquoi ai-je été épinglé si cruellement ? Il y a sans doute une part de chance ou de malchance dans tout cela. On peut également mettre en cause la pratique courante dans les postes officiels d’un laxisme concernant le mélange du public et du privé. En troisième lieu, il y a le changement d’époque devant lequel M. de Rugy est resté aveugle. Les manifestations des « gilets jaunes » ne lui ont pas servi d’avertissement. Et pour finir, il a eu la malchance de faire sensation dans la presse avec photos des repas « excessifs » à l’appui.

    Certaines pratiques, qui sont considérées comme interdites, voire inconcevables, dans d’autres démocraties, sont devenues courantes en France à travers les époques. Inviter des amis ou des membres de sa famille à des fêtes ou repas privés dans des lieux publics fait, depuis des années, partie des choses sinon officiellement acceptables, néanmoins courantes.

    L’idée que l’argent de l’Etat n’appartient à personne

    Pourquoi cette exceptionnalité de la France dans sa manière d’ignorer la séparation entre le public et le privé, surtout dans une société qui démontre un tel antagonisme entre les deux ? Il existe plusieurs raisons à cette exception française. D’abord, on peut citer les privilèges que l’Etat accorde à ses élites et le manque de règles, permettant ainsi de franchir facilement la ligne entre « interdit » et « permis ». Ce qui n’est pas explicitement interdit devient implicitement permis. Dans d’autres démocraties, ces règles sont généralement bien connues et appliquées. Par ailleurs, il ne viendrait pas à l’idée d’un ministre danois, norvégien ou américain d’organiser un déjeuner privé ou une fête d’anniversaire dans un ministère, et de la faire prendre en charge par le contribuable.

    Pourtant, la France, à travers son histoire, a toujours affiché une nette séparation entre le secteur public, qui représente la collectivité, et le secteur privé, qui représente les intérêts privés. Il ne devrait donc logiquement pas y avoir d’abus de la part des institutions publiques. La logique est une chose et la réalité en est une autre. L’Etat est le premier responsable de ces mœurs abusives. Il a créé ses élites, et leur a accordé des privilèges… sans pour autant poser de limites. Pas de règles et pas de sanctions contre les abus laissent croire aux intéressés que tout est permis. J’imagine que M. de Rugy n’a fait que constater et reproduire le comportement de ses collègues et de ses amis dans les hauts postes de l’Etat. Il a sans doute estimé qu’une fois nommé président de l’Assemblée nationale, il pouvait suivre leur exemple.

    Il y a longtemps eu, en France, l’idée que l’argent de l’Etat n’appartenait à personne. François Hollande est le dernier – mais certainement pas le seul président – à avoir prononcé des mots semblables. Lorsqu’on se sert de cet argent, on considère donc qu’il ne vient de nulle part et de personne. Au contraire, dans les pays nordiques ou aux Etats-Unis, l’argent dont dispose l’Etat vient, c’est généralement reconnu, des citoyens. Les citoyens sont des « imposables » et non pas des « contribuables ». Psychologiquement, il y a une différence entre les deux termes. Lorsqu’on se considère comme un « imposable », ce qui est le cas dans la plupart de démocraties, on a le droit de demander des comptes par rapport aux dépenses engagées par les gouvernants.

    Lorsqu’on est considéré comme un « contribuable », comme c’est le cas en France, cela donne l’impression qu’on choisit de contribuer volontairement, ce qui est évidemment faux.

    Changer les mœurs serait un début

    Alors, que faire ? Des réformes peuvent sembler bien difficiles dans une démocratie où le manque de transparence met les serviteurs de l’Etat à l’abri des regards du public. Mais, contrairement à un mythe répandu, la société française s’est beaucoup réformée aux XIXe et XXe siècles, maintenant son statut de démocratie et devenant la cinquième puissance du monde. Pour éliminer les abus au sein du gouvernement, il faudrait clairement spécifier les limites des privilèges accordés et mettre un terme aux mœurs aristocratiques et napoléoniennes, si bien ancrées au sommet de l’Etat.

    Certains de ces privilèges pourraient être réduits sans avoir la moindre conséquence sur l’efficacité de l’Etat. Pour donner un exemple, une seule administration, comme le ministère de l’Intérieur ou celui des Finances, ou encore la Ville de Paris, possède un nombre de voitures avec chauffeur supérieur à tous les ministères des Pays-Bas ou de l’Allemagne réunis, ou même à l’administration fédérale de Washington. Rien ne justifie ce gaspillage, et il serait plus efficace et économe de mettre à la disposition d’un ministère un petit parc automobile à partager entre tous ses hauts cadres.

    Instaurer ces changements de mœurs serait un bon début, seulement si ces changements sont accompagnés de réformes des structures. Celles annoncées par le président Macron au mois d’avril devraient convaincre les hauts fonctionnaires et les hommes politiques du sérieux de ses intentions. Le chef de l’Etat a expliqué qu’il n’aime ni les rentes, ni les privilèges, ni les castes. Les deux réformes suggérées – la suppression de l’ENA et sans doute des grands corps ainsi que les changements des mœurs – font partie de la réforme de l’Etat.

    La suppression de l’ENA devrait entraîner l’apparition d’un nouveau type de haut fonctionnaire, moins élitiste et plus méritocratique. Elle supprimera aussi les plafonds de verre, qui sont aussi peu souhaitables pour les fonctionnaires exclus des grands corps que pour les femmes. Si le président accomplit ces deux réformes, il aura introduit un changement considérable, voire commencé une révolution (titre de son livre).

    Faut-il supprimer l’ENA ?

    Une fois que le président Macron aura montré ses intentions de changer les mœurs en instituant des règles de comportement interdisant les abus en tout genre, le contrôleur financier des administrations pourra alors indiquer clairement aux dirigeants ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Si une telle règle avait été en place plus tôt, M. de Rugy aurait été bien informé que ses dîners privés n’étaient pas autorisés par l’Etat. En mettant fin aux abus, le principal gagnant sera l’Etat qui redorera sa réputation et retrouvera la confiance de ses citoyens.

    Convaincre les Français que l’Etat n’est pas au service d’une petite élite sera un accomplissement considérable pour le président Macron en sa fin de mandat. S’il réussit, et cela n’est pas évident car il y a un fort lobby au sein de l’Etat pour s’opposer à ces réformes, cela pourrait très probablement lui en procurer un deuxième.

    L'OBS

    Oui, il faudrait que les politiques arrêtent de dépenser l'argent de nos impôts n'importe comment !


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  • Marseille : Un homme tué par balles à Aubagne, un autre grièvement blessé en centre-ville

    Un homme de 58 ans, connu pour trafic de stupéfiants a été tué par balles ce mercredi matin vers 7 heures à Aubagne, près de Marseille, a-t-on appris de source policière​. Grièvement blessé à la tête, il a été pris en charge par les pompiers. Il est décédé un peu plus d’une heure après l’arrivée des secours.

    Il se trouvait au volant de sa voiture quand a été pris pour cible par des hommes qui se trouvaient dans un autre véhicule. Le véhicule des tueurs a été retrouvé brûlé non loin de là.

    D’après les premiers éléments de l’enquête, cet homicide « s’apparente à un règlement de comptes », selon le parquet. Il s’agirait du sixième règlement de comptes de l’année 2019.

    Un homme grièvement blessé par balles à Marseille

    Toujours dans la nuit de mardi à mercredi, un autre homme a été pris pour cible, cette fois dans le centre-ville de Marseille, à proximité de la Canebière. Cet homme de 37 ans, connu pour trafic de stupéfiants, a été touché au ventre et au bras. Il est grièvement blessé.

    La police judiciaire a été saisie dans les deux affaires.

    20 Minutes

    C'est bien qu'ils règlent leurs comptes entre eux ! C'est plus rapide que notre justice !


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  • Un cobra particulièrement venimeux en fuite, psychose dans une ville allemande

    Un cobra, introuvable depuis dimanche, sème la peur depuis plusieurs jours à Herne, une ville de l'ouest de l'Allemagne.

    Des appartements évacués, des habitants appelés à fermer portes et fenêtres : un cobra, introuvable depuis dimanche, sème la peur depuis plusieurs jours à Herne, une ville de l'ouest de l'Allemagne. Malgré d'intenses recherches, le serpent, un cobra à monocle particulièrement venimeux, n'avait toujours pas été repéré mardi, ont déclaré les autorités locales. Le reptile, dont la longueur pourrait dépasser un mètre, s'est échappé dimanche d'un appartement à Herne, une ville moyenne de Rhénanie du Nord-Westphalie. Quatre bâtiments dans le quartier où vit son propriétaire ont été évacués. «Nous supposons que ce serpent est très probablement resté dans l'immeuble» de son propriétaire, a déclaré mardi à la presse un des responsables de la municipalité, Johannes Chudziak. «Nous avons donc pris la décision de maintenir les mesures de sécurité prises dimanche, c'est-à-dire que quatre bâtiments resteront fermés à clé et feront l'objet d'un contrôle régulier pour détecter toute trace du serpent», a-t-il précisé.

    Les autorités ont notamment déversé de la farine dans l'immeuble dans l'espoir que le reptile y laisse des traces qui mettent les enquêteurs sur sa piste.

    Une vingtaine d'autres serpents ont été saisis chez le propriétaire du cobra

    Des appels à la vigilance ont été lancés au reste de la population, à laquelle il est demandé de fermer portes et fenêtres. «Si possible, restez sur des sentiers pavés et évitez de marcher dans les hautes herbes ou dans la végétation dense», a aussi enjoint l'édile local. Une vingtaine d'autres serpents ont été saisis chez le propriétaire du cobra.

    L'animal, dont le nom scientifique est Naja Kaouthia et dont la morsure est mortelle, est originaire d'Asie.

    Paris Match


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  • CHANTOUVIVELAVIE : BONSOIR - 27 08 2019


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  • Fiennes: une femme retrouvée morte dans un véhicule, dans un champ

    C’est en pleine campagne, loin de toute habitation, que les pompiers d’Ardres et la gendarmerie de Fréthun et de Guînes sont intervenus ce lundi matin. Deux personnes ont été retrouvées inconscientes dans une voiture garée à moitié dans un champ, chemin du relais, aux pieds des éoliennes à Fiennes.

    Une femme, vraisemblablement âgée de 35 ans, a été retrouvée morte. D’après nos informations, il s’agirait d’un homicide commis par son compagnon. Lui aurait tenté de se suicider. Le couple est originaire d’Hermelinghen.

    Les secours et la gendarmerie de Fréthun ont été avertis dans la matinée et sont arrivés vers 10 h 30. Le procureur de la république, Philippe Marconville, était présent sur place. Vers 11 h 30, un véhicule de pompier et le SMUR ont quitté les lieux pour transporter l’homme à l’hôpital. Un véhicule d’identification criminelle est arrivé d’Arras vers midi. Un médecin légiste s’est rendu sur place peu avant 13 h. Le corps de la victime a été emmené vers 14 h. La voiture du couple, une grosse cylindrée noire de marque BMW, a été enlevée vers 15 h. Les enquêteurs de la brigade Fréthun - qui travaillent sur cette affaire en lien avec celle de Calais - ont levé le dispositif vers 15 h 30.

    Le 11 août, un drame dans des circonstances similaires s’était produit à Merck-Saint-Lièvin, dans l’Audomarois : un homme a tué sa femme avec un fusil de chasse avant de retourner l’arme contre lui.

    La Voix du Nord


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