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Hérault: un médecin jugé pour avoir fourni des drogues lors de soirées dans un camp naturiste
Un médecin de Pézenas (Hérault) sera jugé le 22 juin devant le tribunal correctionnel de Béziers pour acquisition, détention, cession et usage de produits stupéfiants lors de soirées "festives", a indiqué lundi le parquet de Béziers dans un communiqué.
Placé en garde à vue mercredi dernier, ce généraliste a été présenté au parquet vendredi et poursuivi dans le cadre d'une "convocation par procès-verbal du procureur de la République avec placement sous contrôle judiciaire" (CPPV-CJ) avec notamment l'obligation de payer une caution de 10.000 euros, précise le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland.
Une combine qui durait depuis au moins deux ans
Le praticien encourt la peine maximale de 10 ans de prison et 7,5 millions d'euros d'amende.
À la suite d'une enquête diligentée depuis plusieurs semaines par la sûreté départementale de l'Hérault sous l'autorité du parquet de Béziers, ce médecin avait été placé en garde à vue, soupçonné d'avoir acheté puis revendu des drogues de synthèse à une quinzaine de personnes de son entourage depuis au moins deux ans.
Son cabinet avait été perquisitionné mercredi dernier en présence d'un représentant du conseil de l'ordre. Le parquet de Béziers a également saisi le Groupe d'intervention régional (GIR) de Montpellier, permettant la saisie de près de 19.000 euros sur des comptes bancaires du médecin. Plus de 3.000 euros en espèces ont également été saisis lors des perquisitions, ainsi que de la drogue de synthèse et de petites quantités de cocaïne et de cannabis, précise Raphaël Balland.
Il explique avoir voulu "dépanner" des proches
Plusieurs usagers des drogues de synthèse ont reconnu se fournir auprès de ce médecin à l'occasion de soirées "festives" qu'il organisait dans un logement lui appartenant au camp naturiste du Cap d'Agde (Hérault), selon la même source.
Selon le communiqué du procureur, le médecin a reconnu avoir acheté et revendu des produits stupéfiants pour "dépanner" des personnes de son entourage tout en minimisant les quantités estimées. Conformément à la loi, le parquet a officiellement informé de ces poursuites l'ordre départemental des médecins qui pourra décider d'éventuelles sanctions disciplinaires.
BFM.TV
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Commentaires
franchement ce n' est pas la peine de faire des études pour revendre de la drogue, et il devait bien se douter que ça ne durerait pas !
Et je doute qu'il exerce un jour à nouveau
3FrançoiseMardi 4 Février 2020 à 20:04
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Il voulait dépanner ces proches ,il prend les enquêteurs pour
des débutants " Monsieur Zatla” , avec son geste irréfléchi ,il a
perdu son métier et la confiance de ses ex- patients !